Le maire de la ville chef-lieu, le préfet et l’ensemble des partenaires signataires du contrat de ville de Mamoudzou lancent l’appel à projets 2022 de la politique de la ville. Soucieux d’un développement harmonieux des quartiers et de leurs populations, les acteurs institutionnels que sont la ville et l’État ambitionnent de réduire de manière substantielle les inégalités entre les territoires en mobilisant des crédits spécifiques aux bénéfices des habitants des quartiers les plus fragiles, quartiers prioritaires (QPV) dans le respect du décret N° 2014 – 1751 du 30 décembre 2014 fixant la géographie prioritaire (M’tsapéré, Kawéni et M’Gombani).
L’appel à projets pour la programmation du contrat de ville 2022 s’adresse aux structures associatives, aux établissements publics et aux collectivités territoriales. Il concerne toute demande de subvention pour l’année 2022, au titre de la programmation du contrat de ville de Mamoudzou. Toutes demandes de subventions entrant dans ce cadre se ferony obligatoirement sous format dématérialisé et devront être déposées au plus tard le mardi 25 janvier 2022 à 15h. Elles devront être envoyées impérativement aux adresses courriels de sidi@mamoudzou.yt et anlimou@mamoudzou.yt.
Les propriétaires d’une maison de la rue Pasky à Mamoudzou veulent récupérer leur rez-de-chaussée, abandonné depuis trois ans par l’association des parents d’élèves du lycée Younoussa Bamana. Excédés par le non-paiement des loyers, ils ont décidé de placer les manuels scolaires au milieu de la voie ce lundi matin.
Les voitures auront beau attendre, elles n’ont pas pu descendre la rue Pasky ce lundi matin. Depuis 6h, des piles de livres sont posées sur le bitume. Ce barrage atypique d’une dizaine de mètres est le résultat d’un conflit qui oppose les propriétaires de la maison située au numéro 30 et l’association des parents d’élèves du lycée Younoussa Bamana, la dernière locataire du local qui s’étend sur tout le rez-de-chaussée.
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Même si la pancarte affiche toujours "Association des parents d'élèves du lycée Bamana", le local n'est plus occupé depuis trois ans.
Des montagnes de livres sont encore dans le bâtiment.
Tout le matériel informatique de l'association a été récupéré et le reste laissé sur place.
Ali Hirayi, le fils de la propriétaire, a commencé à monter son barrage de livres dans la rue Pasky à 6h du matin.
Un véhicule appartenant à l'association est à l'abandon à côté du local.
La mine abattue, Hassamati Bacar Abdallah regarde ses enfants vider par paquets les couloirs. Agée de 55 ans, la propriétaire habite avec son mari au premier étage et ne peut que constater l’état dégradé du lieu. « On ne pouvait plus laisser pourrir la maison et les livres », déplore Ali Hiyari, le fils. En effet, à l’intérieur et à l’exception des sanitaires, toutes les pièces sont remplies de manuels scolaires poussiéreux… L’association des parents d’élèves montée par une professeure de l’établissement scolaire récupérait des livres pour ensuite les donner aux lycéens inscrits juste en face, touchant au passage des subventions du conseil départemental (32.325 euros en 2017 par exemple).
Pas de loyer depuis 2019
Pour gérer les stocks, l’association avait alors conclu un bail en 2016 avec la propriétaire, et ce, pour un loyer mensuel de 1.400 euros. « Au début, ils payaient. Parfois, en retard, mais ça ne dérangeait pas », raconte Maïssa Baou, la belle-fille. En 2019, à un an de la fin du bail, l’activité de la structure s’est complètement arrêtée. « Ils sont venus chercher tout le matériel informatique », continue la jeune femme. Ne répondant plus aux appels de la propriétaire ni même aux convocations de la police, l’association a alors laissé le local se dégrader, tout comme la voiture garée à l’extérieur. « On a estimé le préjudice à plus de 50.000 euros, en comptant les loyers impayés, le coût des travaux et des procédures », indique Ali Hiyari, qui vit avec son épouse et ses enfants dans un banga à proximité. « C’est rageant quand on sait qu’il y une grande maison juste là », fait remarquer Maïssa Baou.
Du côté de Younoussa Bamana, on assure qu’il n’y a plus de contacts avec l’association. « Elle ne fonctionnait déjà plus à mon arrivée », explique le proviseur, Laurent Prévost. Alerté par le rectorat de ce qu’il se passe à proximité de son enceinte, il rappelle que celle-ci « est indépendante du lycée » et qualifie sa gestion « d’un peu douteuse ». Les propriétaires soulignent par exemple que des chèques de caution étaient versés par les familles, mais que ces dernières ne voyaient jamais la couleur des bouquins… La seule lueur d’espoir qui se profile à l’horizon vient du chef d’établissement : celui-ci indique qu’une nouvelle association de parents d’élèves « est en train de se créer » et qu’elle pourrait être intéressée par la reprise du local. Pour les livres en revanche, leur état général et le fait qu’ils soient obsolètes laissent à penser qu’il sera difficile de les réutiliser.
Si la légère baisse des indicateurs épidémiologiques entre le 5 et le 11 janvier laisse présager une circulation moins active du virus, la course aux tests ne faiblit pas pour autant. Au gymnase de Cavani, pas moins de 250 personnes viennent se faire dépister quotidiennement.
Chaque jour, le gymnase de Cavani ne désemplit pas ! Tournois de basket-ball ? Matchs de handball ? Compétition de badminton ? Eh bien non… En 2022, le seul événement qui se joue sur le parquet du complexe sportif est la course aux tests antigéniques et PCR. Malgré des indicateurs épidémiologiques en légère baisse (3 ;762 nouveaux cas au 17 janvier, 1.346,1 de taux d’incidence et 28% de taux de positivité) et des annonces rassurantes du préfet, la situation sanitaire sur l’île aux parfums reste “fragile” et nécessite “une vigilance constante” selon l’agence régionale de santé.
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Vous l’aurez bien compris, pas de chaussures de sport ou de jogging pour le jeune Abdallah*, bénévole de la Croix Rouge française. Équipé de son masque FFP2 et de son T-shirt aux couleurs de l’association d’aide humanitaire, il s’occupe jour après jour de la saisie informatique des formulaires de tests Covid. “Je n’ai jamais travaillé dans le domaine médical, mais il était important pour moi d’être utile”, affirme celui qui apporte sa pierre à l’édifice du lundi au vendredi depuis maintenant cinq mois.
Tester encore et encore
Alors que le centre doit bientôt fermer ses portes, les patients désireux de se faire dépister, à l’instar de Margaux, continuent d’affluer. ”Il y a des cas de Covid dans ma classe de CP, donc je me suis rendue au centre le plus proche pour me faire tester”, relate l’institutrice, qui a donc tapé en urgence à la porte du gymnase. Un lieu de dépistage “tout public” ouvert tous les jours de la semaine de 7h à 14h45.
Pour réaliser ces tests, une équipe de bénévoles de la Croix Rouge et Antoine*, un infirmier libéral, assurent les prélèvements nasopharyngés. “Nous réalisons en moyenne 250 tests par jour”, explique le professionnel de santé. Pour un résultat en dessous de la moyenne départementale, puisqu’un peu moins de 20% des tests s’affichent positifs. Si l’optimisme est de mise, l’autorité sanitaire joue la carte de la prudence. Et préconise toujours le même mot d’ordre : isoler pour mieux protéger. “Le respect des gestes barrières, la limitation des rassemblements, l’application des mesures de restriction et l’accélération de la vaccination nous permettront de répondre à cette lutte collective et de préserver notre système de soins.”
La place du marché, à Koungou, porte encore les stigmates du week-end, entre voitures brûlées et vitres brisées.
Parties d’une simple embrouille entre jeunes de Koungou, les violences de samedi, dimanche et lundi matin ont laissé place à un climat pesant sur la commune. Les habitants espèrent que la mèche ne s’allume pas de nouveau.
Les voitures calcinées jonchent la place du marché à Koungou et dans le premier virage à l’entrée de Majicavo-Koropa. Ce lundi matin encore, des groupes armés de chombos veulent encore en découdre… Et tant pis, si la mèche de samedi était allumée par un différend. « C’est parti d’un gars de Koungou qui est souvent ailleurs. Ce jour-là, il est descendu prendre des brochettis et des jeunes qui ne le connaissaient pas sont venus l’embêter », raconte Said (*), un habitant de Koungou âgé de 22 ans.
Loin de se laisser faire, le protagoniste décide de remonter chercher de l’aide sur les hauteurs de Koungou afin de revenir en nombre dans le centre de la commune. Lui et l’un de ses amis, originaire de Majicavo, auraient alors essayé d’écraser d’autres individus avec leur voiture pour se venger. « On a entendu les gaz lacrymogènes des gendarmes vers 20h », se souvient Saïd. Au cours de la nuit, outre des véhicules incendiés, des jeunes s’aventurent vers 2h du matin dans le quartier situé derrière le collège pour mettre le feu à des bangas… Et comme cela ne suffisait pas, une bande de Majicavo tente dès le lendemain, le dimanche après-midi, une expédition punitive, l’un des leurs étant impliqué dans les premiers heurts.
« On les connaît tous, on sait où ils habitent »
Une rivalité entretenue entre les deux villages depuis trois ou quatre années. « Nous ne savons même pas comment ça a débuté », ne peut que constater Saïd. Lui est de plus en plus inquiet pour sa commune. « Avec l’alcool, des mecs entre 16 et 20 ans se font bourrer le crâne par des types plus âgés », continue le jeune homme. « Avant, quand un jeune te disait : « je vais te tuer », tu pouvais penser que c’était pour blaguer. Aujourd’hui, je te conseille de cavaler vite. » Déçu de l’image renvoyée par ces épisodes de violences, il espère que la communauté ne se laissera plus faire. « On les connaît tous, on sait où ils habitent », admet-il. Face à lui, la place du marché paraît beaucoup plus calme en ce lundi après-midi. Pourtant, à Koungou, on ne sait jamais si cela va durer. « On croit que c’est fini, et puis… », désespère Saïd.
Si les investigations se poursuivent dans l’espoir d’interpeller les fauteurs de trouble à l’origine du week-end agité sur Koungou et Majicavo, le procureur de la République, Yann Le Bris, loue l’investissement quotidien des forces de l’ordre pour maintenir tant bien que mal l’ordre public et en profite pour s’interroger sur la problématique sociétale de ces affrontements permanents. Entretien.
Flash Infos : L’absence de gardés à vue après le nouvel épisode de violences vécue sur Koungou et Majicavo ne met-il pas en lumière le déficit d’enquêteurs sur le territoire ? Ou bien la difficulté est-elle de se retrouver face à une majorité de mineurs ?
Yann Le Bris : Que ce soit des mineurs ou des majeurs, les services de gendarmerie procèdent de la même manière ! La difficulté principale consiste simplement à recueillir suffisamment d’éléments à charge, ce qui n’est pas encore le cas à ce stade de l’enquête. Pour autant, je ne dirais pas que nous soyons confrontés à un manque de moyens. Nous avons davantage un problème de gestion de l’ordre public. Le schéma d’intervention des gendarmes mobiles, dont la mission est de sécuriser les biens et les personnes, n’est pas un schéma judiciaire d’interpellation en vue de sanctions. Nous ne sommes pas dans cette logique immédiate… L’objectif premier se résume plutôt à tenir à distance les groupes d’opposants !
FI : Justement, la population a surtout l’impression que ce schéma se répète inlassablement, notamment sur Koungou, une commune coutumière de ces faits…
Y. L. B. : Aujourd’hui, vous me parlez de Koungou, mais vous auriez pu évoquer Chirongui ou Mamoudzou. Les conflits entre villages, comme Passamaïnty et Vahibé ou Miréréni et Combani, sont permanents… Cela fait des années que ces affrontements entre quartiers durent ! Les services de gendarmerie interviennent partout et tous les soirs pour maintenir la paix publique. Ce n’est pas uniquement un focus qui doit être fait sur Koungou. C’est une problématique générale qui n’est pas judiciaire, mais bel et bien d’ordre public. Je ne remets pas en cause les modalités de fonctionnement de la gendarmerie, car c’est extrêmement complexe. Ils font au mieux pour éviter des drames quotidiens…
FI : Cela fait tout juste un peu plus d’un an que vous avez pris vos fonctions dans le 101ème département. Comment analysez-vous le niveau d’insécurité sur le territoire ?
Y. L. B. : Comme je le disais, les conflits sont assez réguliers avec des intensités plus ou moins fortes. Mais encore une fois, ces problématiques sont permanentes et ne sont pas imputables aux gendarmes ou à la limite des moyens déployés ! Il s’agit ni plus ni moins d’une problématique de territoire.
Pourquoi ces conflits ne s’apaisent-ils pas ? Pourquoi les interpellés sont-ils en incapacité de justifier leurs actes, si ce n’est qu’ils sont animés par un esprit de vengeance ? Pourquoi les jeunes adhèrent à ce type de comportements sans connaître les raisons initiales ? C’est un travail de compréhension des ressorts et des mécanismes de ces affrontements… Nous, nous ne sommes que des intervenants périphériques.
Six Mahorais issus du recrutement 2020 du commandement de la gendarmerie de Mayotte viennent de réussir leur formation en école de sous-officier de gendarmerie (ESOG) à Dijon (7ème compagnie, 32ème promotion). Leur cérémonie de fin de formation a été organisée le 14 janvier 2022. Individuellement, ils ont choisi de servir dans les trois subdivisions de la gendarmerie, à savoir la gendarmerie départementale (GD), la gendarmerie mobile (GM) et la garde républicaine (GR).
Originaire de Bouéni, Bacari Idi a exercé le métier de surveillant pénitencier durant six ans avant d’entamer une reconversion au profit de la gendarmerie. Devenu réserviste en 2018, il a choisi la voie interne pour le concours sous-officier de gendarmerie (SOG). Désormais, il servira en gendarmerie mobile au sein de l’escadron 34/7 de Troyes (10).
Originaire de Tsingoni, Andhume Mouslim a également opté pour une reconversion en se présentant au concours interne SOG après dix ans dans l’armée de terre. Désormais, il servira en gendarmerie départementale au sein de la compagnie de brigade de la compagnie de Châlons-en-Champagne(51).
Originaire de Chiconi, Aboubacar Mze Djoumoi a été employé en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV) à la brigade de gendarmerie Mzouazia avant de se présenter au concours interne SOG. Désormais, il servira en gendarmerie départementale au sein de la compagnie de Luneville (20).
Originaire de Sada, Toihirdine Nassuhdine a été employé en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV) à la brigade de gendarmerie transport aérien de Pamandzi avant de se présenter au concours interne SOG. Désormais, il servira en gendarmerie mobile au sein de l’escadron 31/7 de Reims (51).
Originaire de Choungui, Anli-wafa Mcolo a servi en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV) au peloton d’intervention de Koungou avant de se présenter au concours interne SOG. Désormais, il servira au 2ème régiment d’infanterie de la garde républicaine à Paris (75).
Originaire de Chiconi, Abdourahim Darouctouni a été employé en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV) à la brigade nautique de Pamandzi avant de se présenter au concours interne. Désormais, il servira en gendarmerie mobile au sein de l’escadron 29/1 de Drancy (93).
Le colonel Capelle, commandant la gendarmerie de Mayotte constate que cette réussite, pour chacun des lauréats, résulte d’un travail acharné et d’une détermination sans faille. Il leur adresse ses chaleureuses félicitations et leur souhaite une longue et riche carrière.
Après s’être distingués le 10 janvier à l’Opéra National de Paris lors de la 4ème édition du concours « Voix des Outre-mer », Chaima Assani et Eddy Haribou sont revenus à Mayotte ce vendredi 14 janvier, et ont été chaleureusement accueillis au conseil départemental. La 2ème vice-présidente, Tahamida Ibrahim, leur a symboliquement remis un prix d’« ambassadeurs culturels », en présence notamment d’Elkabir Bin Mohamed, directeur de l’office culturel départemental.
L’élue a tenu, au nom de la collectivité, à féliciter les jeunes lauréats pour leur parcours, et pour l’inspiration qu’ils représentent désormais pour les talents de demain : « Lundi soir, vous avez représenté notre île et l’avez honorée. Vous avez montré à ceux qui pensent que les Mahorais ne maîtrisent pas le chant lyrique que nous avons notre place à l’Opéra. […] Devant de nombreux candidats ultramarins, Eddy Haribou, natif de Sada, a remporté le prix du jeune talent. Chaima Assani, native de Poroani a, quant à elle, gagné le prix de l’encouragement autodidacte. En remportant ces prix, vous devenez les ambassadeurs culturels de notre territoire et un exemple pour beaucoup de jeunes. »
Les habitants de Bandrélé peuvent récupérer leurs bacs de ramassage d’ordures ménagères au site du syndicat intercommunal d’éliminitation et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam) de Malamani avec les justificatifs suivants : une pièce d’identité ou une carte de séjour, un justificatif d’adresse et une copie de l’avis d’imposition. Par ailleurs, les citoyens sont également informés qu’ils doivent sortir leurs poubelles seulement le lundi, le mercredi et le vendredi, sous peine d’une amende de 135 euros. Par tout ce qui est encombrants, ferraille et déchets, il faut directement contacter le service technique de la mairie au 02.69.62.19.81.
Depuis le 15 janvier 2022, les conditions d’obtention du pass sanitaire ont évolué pour les personnes vaccinées. Toutes les personnes âgées de plus de 18 ans éligibles à la dose de rappel doivent, pour conserver leur pass sanitaire, réaliser leur injection. L’objectif est de la recevoir le plus rapidement possible afin d’être mieux protégé, notamment face au variant Omicron plus contagieux. Une vaccination complète permet en effet de mieux se prémunir contre le risque de formes graves et d’hospitalisations.
Grâce à la mobilisation de l’agence régionale de santé, des professionnels de santé libéraux du territoire, du centre hospitaliser de Mayotte, des collectivités locales, du service départemental d’incendie et de secours et du milieu associatif, de nombreux centres de vaccination sont disponibles sur l’île. La dose de rappel est ouverte à toutes les personnes qui ont un schéma vaccinal complet depuis au moins trois mois. La vaccination est la meilleure arme contre le virus : pour le moment, moins de 15.000 personnes ont reçu leur dose de rappel à Mayotte. Il est primordial que toutes les personnes éligibles se rendent dans un centre de vaccination le plus rapidement possible.
Au regard des mesures en préparation au plan national pour les toutes prochaines semaines, la préfecture et l’ARS renouvellent un message d’invitation à la vaccination sans attendre pour tous ceux qui peuvent en bénéficier dès maintenant. Les autorités alertent les personnes en attente de vaccination et de rappel sur les risques à retarder l’injection car une affluence plus forte va se faire sentir très rapidement avec un risque de saturation du dispositif de vaccination. Pour précision, une personne qui aurait été vaccinée avec deux doses et qui a été contaminée avant sa dose de rappel, bénéficie d’un certificat de rétablissement valable six mois et voit donc la validité de son pass prolongé d’autant.
Le président du conseil départemental, Ben Issa Ousseni, et le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, avaient « découvert avec stupeur » la teneur du courrier circulaire adressé aux clubs ultramarins, dont le Basket Club de M’tsapéré, dans lequel la fédération française de basket-ball les informait de l’annulation pure et simple de leur déplacement en métropole pour les 16ème de finale de coupe de France, « en accord avec les autorités gouvernementales ». « Outre le fait que cette annonce est faite très tardivement alors que les clubs s’étaient organisés pour ce déplacement en prenant en compte la situation sanitaire, nous en déplorons également le fond : elle correspond ni plus ni moins à une éviction de clubs qui s’étaient sportivement qualifiés, là où un report eut été possible et souhaitable », avaient-ils déploré. Les efforts conjugués des clubs et des autorités ont payé et la FFBB est revenue sur cette décision. Les deux élus se félicitent que les quatre clubs ultramarins au premier rang desquels le BCM puissent poursuivre leur parcours. « C’est une excellente nouvelle ou plutôt un juste retour à la normale, car le BCM s’était qualifié sportivement et méritait sa place dans la compétition. Les préoccupations sanitaires légitimes ne pouvaient justifier une éviction des clubs d’Outre-mer alors que la compétition hexagonale continuait sans eux. Ce revirement positif est donc bienvenu même si ce psychodrame évitable a fait perdre du temps aux clubs concernés à quelques jours du déplacement », ont-ils indiqué, qui seront derrière le BCM lors de son match de Coupe.
Commandé sous l’ancienne mandature, le projet de cité administrative régionale sur le site du conseil départemental est bel et bien sur les rails. Les travaux doivent démarrer à la fin de l’année 2023 pour une durée de deux ans et demi. L’objectif de ce chantier estimé à plus de 30 millions d’euros est de réunir les services généraux de la collectivité tandis que les compétences départementales seront délocalisées à Coconi.
« Sa silouhette repérable de loin est comme une collection de coquillages accrochée au sommet d’un rocher. » Il faut dire que les images de la future cité adminitrative régionale laissent rêveur et mettent sur un piédestal le site du conseil départemental. « Le projet a l’ambition de devenir l’emblème de l’île, symbole d’une dynamique économique et du savoir-faire local », dévoile l’Atelier du Pont, en charge de cette commande de l’ancien exécutif, qui remonte à 2018 lorsque la collectivité a commissionné un assitant maître d’ouvrage pour réaliser les études de faisabilité et la programmation.
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Si les travaux doivent seulement démarrer à la fin de l’année 2023, le rendu final fait déjà saliver, avec « des lieux vivants et agréables tout au long de la journée offrant un espace spectaculaire sans altérer la beauté du relief ». Chaque futur bâtiment disposera d’un patio ouvert et d’une toiture à quatre pans qui favoriseront la ventilation naturelle et qui permettront d’accentuer l’effet de surpression avec l’extérieur, tout en bénéficiant de l’évapotranspiration des végétaux qui s’y trouvent ! « Nous souhaitons aborder ce projet de manière globale autour d’une architecture tropicale, de matériaux locaux (basalte, brique de terre crue, béton, bois et bambou) et de techniques de production adaptées, un véritable écosystème pérenne. »
600 postes de travail
La future surface de 11.770 mètres carrés doit notamment réunir 600 postes de travail : les élus, le cabinet de l’exécutif, la communication et les services généraux tels que les ressources humaines, la comptabilité et les finances. « En raison du contexte actuel d’augmentation des coûts, nous serons probablement sur un budget un peu plus important », admet Saidat Subra, la cheffe de projet pour le compte du Département. Initialement évalué à 30 millions d’euros, le montant devrait donc être légèrement revu à la hausse…
En attendant les premiers coups de pioche, la collectivité se remue les méninges pour minimiser l’impact sur le quotidien. « Nous sommes sur un chantier qui cumule un grand nombre de complexités puisqu’il se situe en plein centre-ville, un secteur très circulant. » Et ce n’est pas tout ! L’autre particularité, et non des moindres : certains agents resteront sur place durant l’intégralité de cette opération tiroir, qui doit durer deux ans et demi. « En termes d’affichage, ce serait étrange de retirer l’Élysée de Paris. C’est pareil pour nous. »
Par ailleurs, une autre spécificité rentre en ligne de compte avec la délocalisation des services techniques départementaux de Kawéni à Coconi. Là encore, cet autre projet estimé à 32.5 millions d’euros est ambitieux. « Nous devons signer avec le maître d’oeuvre – les architectes et les bureaux d’études – d’ici la fin du premier semestre », précise Saidat Subra. Pour une livraison prévue fin 2026, début 2027 ! Un double objectif structurant qui marquera l’entrée du territoire dans une nouvelle ère institutionnelle.
Le week-end a de nouveau été le théâtre d’affrontements et de caillassages entre bandes rivales de Koungou et de Majicavo. Si les autorités compétentes ont laissé fuiter très peu d’informations sur les violences occasionnées, les différents témoignages ont mis en lumière d’importants dégâts et traumatismes.
« Quand j’ai vu les gendarmes samedi après-midi à la pointe de Koungou, on m’a prévenu que ça sentait mauvais ! », témoigne un habitant, au lendemain d’une nouvelle nuit de terreur, qui aura débuté aux alentours de 17h. Un échange d’insultes serait, selon nos informations, à l’origine de cet énième règlement de compte, qui aura duré jusqu’à 4h du matin. Bilan des courses : au moins deux maisons incendiées à Majicavo, trois barrages sur l’axe principal, plusieurs véhicules brûlés et/ou visités du côté de la Poste et en contrebas de la rue en direction du dispensaire…
Face à ce type d’épisodes récurrents sur cette zone de l’île, les forces de l’ordre se sont déplacées en nombre pour « libérer les axes principaux » et « maintenir l’ordre », indique la préfecture, en guise d’unique information officielle. Pas grand chose non plus à se mettre sous la dent du côté de la justice. Seule certitude : une quinzaine d’individus ont été interpellés au cours du week-end pour des suspicions de rixes et de violences à l’égard de personnes dépositaires de l’autorité publique. Tous ont par la suite été « remis en liberté ». « Aucun élément à charge n’a été pour le moment retenu », confirme le procureur de la République, Yann Le Bris. Un point plus détaillé doit se tenir ce lundi avec les effectifs de la brigade territoriale autonome de Koungou pour déterminer l’implication des uns et des autres et appréhender les fauteurs de trouble, à l’origine de deux agressions à l’arme blanche.
Une chose est sure : l’accalmie ressentie au cours de la journée de dimanche n’aura pas duré longtemps ! Preuve en est avec cet automobiliste, tombé dans un guet-apens à hauteur de Koropa alors qu’il déposait une auto-stoppeuse… « C’était le Far West, ils ont essayé de nous sortir de la bagnole, ça aurait pu mal finir s’ils avaient réussi », confie-t-il, quelques minutes après ce traumatisme qui lui aura valu un hématome douloureux sur le bras. Un événement qui confirmait le retour des tensions dès la tombée de la nuit, comme le présageaient des informations relayées sur les réseaux sociaux.
Président départemental du Mouvement démocrate (MoDem), Daniel Martial Henry a suivi de près le projet de loi Mayotte. S’il partage quelques points de vue du conseil départemental, il défend un gouvernement français, « à l’écoute ». Pour rappel, son parti soutient la réélection du président de la République Emmanuel Macron.
Flash Infos : Émettez-vous un avis défavorable à cette loi Mayotte comme le conseil départemental (voir Flash Info du vendredi 14 janvier) ?
Daniel Martial Henry : Tout d’abord, cette version s’inspire d’une délibération du conseil départemental de 2016. Il s’agissait alors d’une proposition de réforme portée par Soibahadine Ibrahim Ramadani. Il a montré alors sa vision. C’est là-dessus que le Département actuel aurait dû s’opposer. Il fallait annuler cette délibération.
FI : Qu’est-ce qui vous déplaît dans ce qui a été proposé ?
D.M. H. : On nous a promis une loi programme et il s’agit plutôt d’une loi organique. Une chose nous inquiète particulièrement par exemple : Abdoul Kamardine (conseiller départemental de la majorité) a raison quand il dit que nous ne voulons pas devenir une assemblée comme aux Comores. Nous voyons ce terme en Guyane, en Martinique ou en Corse où il y a une vision autonomiste. Ce n’est pas notre cas ! Nous voulons garder une stabilité institutionnelle en gardant le conseil départemental ou régional.
FI : Et que pensez-vous des remarques faites par le CD ?
D.M. H. : Le président de la collectivité, Ben Issa Ousseni, a annoncé qu’il voulait continuer à travailler avec le gouvernement français en prenant en compte les propositions des élus locaux, de la société civile et du conseil départemental. Il n’a pas parlé de partis politiques. Nous aussi, nous avons des idées à présenter !
FI : C’est-à-dire ?
D.M. H. : Nous voulons continuer à asseoir le développement de Mayotte. Nous ne sommes pas dans une position attentiste. Les conseils départemental et régional doivent être des leviers de développement.
FI : Dans le projet, il y a plusieurs mesures liées à l’immigration.
D.M. H. : (Il coupe) Ce n’est pas ce qui m’intéresse dans cette loi, ce sont des détails. Je suis partisan plutôt d’une meilleure coopération régionale. L’État dépense 50 millions d’euros par an pour lutter contre l’immigration. Si cet argent pouvait servir à cette coopération… Il n’y a que ça qui peut être notre salut. Il faut aider à sédentariser la population comorienne chez elle.
FI : Est-ce qu’il y a des choses à garder dans cette loi ?
D.M. H. : Oui, il y est question d’investissements, ce que nous ne voyons plus à Mayotte. Là, il y a le projet de la piste longue de l’aéroport, qui a été abandonné depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, et le passage du statut du port de Longoni en « grand port maritime » qui est une bonne chose. Cela va dans le bon sens.
FI : Un consensus est-il toujours possible ?
D.M. H. : Oui, il y a un gouvernement prêt à écouter les Mahorais. Quand nous regardons le plan de convergence des droits sociaux, il a été décliné par rapport aux doléances des mouvements sociaux. D’ailleurs, j’ai trouvé très pragmatique de la part de Ben Issa Ousseni de ne pas couper le lien. Ce gouvernement mérite le respect, je le crois vraiment.
Vendredi 14 janvier, Gilles Halbout, le recteur de l’académie de Mayotte, et Olivier Brahic, le directeur de l’agence régionale de santé, ont assisté au dépistage d’écoliers de la maternelle de Chiconi Centre. Des tests salivaires effectués sur les petits élèves suite à l’annonce d’un cas positif dans leur classe.
Il est 6h50 lorsque Ansra embrasse sa maman et passe les grilles de l’école de Chiconi Centre ce vendredi matin. Direction sa salle de cour. Enlever ses chaussures et dire bonjour à ses copains : en voilà un bon programme pour commencer la journée ! Mais depuis que le vilain virus a posé ses bagages à Mayotte un nouveau cérémonial se met en place.
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7h. En rang à un mètre les uns des autres, Ansra et ses camarades font la queue pour se laver les mains. “Attention, on respecte bien les lignes tracées au sol pour respecter la distanciation”, lance l’une des atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles). Trois par trois, les petits bouts s’avancent vers le robinet en respectant le sens de circulation et procèdent aux nettoyages des menottes. En classe, les institutrices masquées attendent leurs élèves. Particularité du jour : les petits écoliers vont pouvoir réaliser leur tout premier test Covid ! Sagement assis, les grandes-sections écoutent attentivement les consignes. Si certains sont un peu intimidés par tout ce remue-ménage, Ansra, quant à elle, ne se laisse pas impressionner. “Je vais devoir cracher dans un pot… Je n’ai pas peur. Mon papa et ma maman m’ont dit que c’était important. Je vais le faire”, annonce-t-elle fièrement du haut de ses cinq ans.
Dépister encore et toujours
Moins intrusifs que les tests nasopharyngés, les tests salivaires permettent aujourd’hui de dépister les plus jeunes pour isoler les cas de Covid-19. “Le principe est le même qu’un test PCR”, affirme le directeur de l’agence régionale de santé, Olivier Brahic. Après une analyse en laboratoire des prélèvements, parents et infirmiers scolaires reçoivent les résultats dans les 48h. “Depuis le mois de novembre, nous avons testé plus d’une centaine de classes”, détaille Agnès Dubreuil, infirmière responsable de la cellule Covid et de la coordination des dépistages salivaires pour le rectorat de Mayotte.
Que jeunesse se fasse
Contrairement à leurs camarades de CP, les maternels ne sont pas encore contraints de porter le masque. Puzzles, jeux de constructions, dessins ou pâtes à modeler… Les enfants partagent tout et les virus se régalent. “Nous initions les élèves aux gestes barrières. Nous imposons un lavage des mains à leur arrivée en classe, avant et après chaque goûter ou repas”, insiste Mroivili Mdzadzé, l’inspectrice de l’Éducation nationale dans la circonscription de Sada. Des mesures de prévention qui peuvent sembler futiles lorsque l’on voit les bambins jouer en toute insouciance, loin de la pandémie et des sombres préoccupations de notre époque actuelle…
Les 50 kg d’or saisis à l’aéroport international de Moroni sont actuellement gardés dans les coffres de la Banque centrale des Comores. Si la délégation malgache n’a pas pu repartir avec, faute d’éléments prouvant qu’il provient bel et bien de son sous-sol, le débat sur l’origine des lingots est loin d’être tranché.
Les deux malgaches arrêtés le 28 décembre aux Comores en possession d’une quantité importante d’or ont été « livrés » jeudi dernier. Une délégation de haut niveau conduite par le ministre de la Justice de la Grande Ile, Herilaza Imbiki, dépêchée spécialement à Moroni est parvenue à obtenir leur extradition. C’est grâce à un accord d’entraide judiciaire signé en 1976 entre Madagascar et les Comores que l’opération a pu être possible. 48h seulement ont suffi aux négociateurs malgaches de rentrer avec un air de satisfecit. Sauf que cette victoire cache en revanche un revers essuyé par la mission. Celle-ci, a été incapable de rapatrier les 50kg d’or saisis à l’aéroport international de Moroni, il y a deux semaines. Pourtant, cela faisait partie des objectifs motivant l’arrivée du Garde des sceaux lui-même. D’ailleurs, la presse malgache, ne manquait pas de souligner que la délégation comptait aussi ramener le métal jaune à la maison. L’express Madagascar ne s’est pas gêné de constater avec amertume au lendemain de l’extradition cette paire de manches perdue par la partie Malgache. Jusque-là, la question qui revient sur toutes les lèvres est pourquoi l’or n’a pas été restitué aux autorités de la Grande île ?
Mali ou Madagascar
Pour bien comprendre cette décision, un petit recul s’impose. Tout commence en effet le 6 janvier, avec une déclaration écrite et transmise à Al-watwan , par le procureur de la République de Moroni. Dans cette note, le magistrat citant les investigations menées sur cette affaire, confirmait noir sur blanc que l’or venait de Madagascar. « Pour parvenir à acheminer les lingots d’or à Dubaï, la destination finale présumée, les membres du réseau de trafic illicite font sortir les lingots de manière illicite à Madagascar et les amenaient aux larges des côtes d’Anjouan« , écrivait-il. Cette confirmation explicite était-elle suffisante pour la délégation malgache de réclamer le métal jaune ? Non, ont répondu de nombreux juristes. La plupart d’entre eux, estiment que la présentation de preuves supplémentaires par l’Etat malgache est obligatoire. Bien que la sortie médiatique du chef du parquet, renforçait la thèse selon laquelle les métaux précieux étaient issus du pillage des ressources minières de la Grande île. Le second motif qui a compromis le rapatriement des 28 lingots : l’apparition de factures vraisemblablement présentées par les présumés larrons arrêtés le 28 décembre. Les documents indiquent que l’or vient du Mali, acheté auprès de l’entreprise Mali Metal Sarl, pour le compte d’une société installée à Dubaï : Parpia gold and jewels trading LLC. Cette même société continue à réclamer les 73 kg d’or confisqués en décembre 2020, en Afrique du Sud. Mais, les douanes sud-africaines remettent en cause l’authenticité des factures.
Article de CMM
Trois malgaches étaient arrêtés à cette occasion. Soupçonnés de faire partie d’un réseau de trafic d’or, ils sont depuis, sous le coup d’une demande d’extradition, acceptée jeudi dernier. En octobre de la même année, les douaniers seychellois avertis par leurs homologues malgaches, avaient à leur tour mis la main sur 23.5 kg d’or dans un bateau en provenance de la Grande Ile. C’est dire que le trafic d’or à Madagascar est un fléau qui continue de gangrener le pays. Pour l’affaire des 50kg, interceptés à l’aéroport international de Hahaya, un élément vient de jeter le trouble sur la véracité des factures fournies par les contrebandiers. C’est CMM Comores qui a tout déballé. Ce média en ligne, très bien informé – il est le seul à être au courant de l’extradition – ses journalistes ont même été autorisés à monter à bord du jet qui ramenait les deux présumés trafiquants, avait dans un article publié le samedi 8 janvier, alertait que des factures pourraient émerger. L’auteur du papier qui a consulté les documents en question, assurait que le but de l’opération était de faire croire aux enquêteurs que les 28 lingots d’or ne provenaient pas de Madagascar. Trois jours plus tard, l’opinion apprenait effectivement dans les colonnes d’Al-watwan, que le métal jaune saisi était acheté au Mali. Étonnante prémonition non ? Depuis, le doute a commencé à s’installer. Car même le parquet change de version sur l’origine de l’or. Une semaine après s’être défendu d’avoir confirmé que les 50 kg d’or étaient sortis de Madagascar, le parquet de Moroni dans une note datant du 13 janvier s’interroge sur la façon dont l’or sort de la Grande ile pour arriver sur les côtes comoriennes. Alors Mali ou Madagascar ? Peu importe la provenance, le métal ne quittera pas les Comores assurent les autorités de l’archipel.
En raison du contexte sanitaire que connaît le territoire et suite aux nouvelles restrictions liées au Covid-19, la vente des cartes se fera uniquement sur rendez-vous à compter de ce vendredi 14 janvier, au siège de Transdev situé à Kawéni (espace Coralium). La société invite l’ensemble des usagers ainsi que les parents d’élèves à appeler le 02.69.66.63.60.
Dans un communiqué, le président de l’Union maritime de Mayotte, Norbert Martinez, explique avoir fait le 19 janvier 2021 au président du conseil départemental de l’époque, Soibahadine Ibrahim Ramadani, de ses doutes motivés concernant l’authenticité du document présenté par la société Mayotte Channel Gateway comme étant l’arrêté tarifiaire n°003/SP/CD2016 du 28 avril 2016. Il faudra attendre le 11 octobre de cette même année pour que le nouveau responsable de l’exécutif, Ben Issa Ousseni, saisisse un graphologue de La Réunion pour définir si l’ancien sénateur est bel et bien l’auteur de la signature contestée.
Selon Norbert Martinez, le rapport en identification d’écritures confirme que « nous sommes face à une situation de faux et usage de faux en écriture publique par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ». Pour le président de l’Union maritime de Mayotte, l’arrêté tarifaire ne peut être reconnu comme base légale puisque le texte présenté par la président de MCG n’a pas suivi le parcours administratif normal devant le conduire à signature et à enregistrement dans le recueil des actes administratifs du département avant publication et entrée en vigueur.
Dans sa lutte pour un habitat digne pour tous, la Cimade a soutenu et défendu les habitants du quartier de la Pompa, dans le village de Combani, qui étaient menacés d’expulsion et de destruction de leur habitat précaire, sans pour autant être relogés alors même qu’il s’agit d’une obligation légale.Ce soutien à des populations précaires empêchées dans leurs droits fait partie de l’activité de l’association.
Pourtant, le 13 décembre dernier, à la sortie du tribunal administratif et jusqu’au siège de l’association, les équipes salariées et bénévoles ont directement été menacées par des membres d’un collectif hostile aux personnes étrangères. À ce jour, le local de la structure est encerclé et les parties privatives sont occupées par ce collectif. Depuis un mois, ses membres intimident et menacent les équipes d’une association présente de droit dans ce département français depuis 2008. « Nos élus de l’océan Indien rappellent la légitimité de l’antenne de Mayotte, tout comme celles de Marseille, Cayenne, Paris, Toulouse, Pointe-à-Pitre, Nantes, Lyon, Strasbourg, ou encore La Réunion, entre autres. Inlassablement, la Cimade œuvre pour la défense des droits : santé, éducation, logement, séjour, etc. Cette défense de la dignité humaine est un pilier du vivre-ensemble auquel l’association est attachée. L’association est indépendante et ouverte au dialogue, à l’échange, dans le respect de l’État de droit. Àce titre, elle poursuit ses actions à Mayotte et ouvre la porte à la discussion, en excluant la violence des paroles et des gestes. L’action de ce collectif hostile aux personnes étrangères est contraire à la liberté associative, à la liberté d’expression et la pluralité d’opinion ainsi qu’à l’exercice des droits, qui sont les piliers d’un État démocratique et républicain, y compris à Mayotte. »
Le centre de gestion de la fonction publique territorial de Mayotte organise pour la première fois le concours de gardien brigadier de police municipale. Celui-ci est ouvert aux personnes de nationalité française ou ressortissants européens ayant au minimum 18 ans.
Pour s’inscrire en externe, le candidat doit détenir un diplôme de niveau 3 au minimum (CAP ou BEP) ou être un sportif de haut niveau et enfin être père ou mère de trois enfants. En interne, il est ouvert aux agents publics exerçant depuis au moins deux ans en qualité d’agent de surveillance des voies publiques, de gendarme adjoint volontaire de la gendarmerie nationale) et d’adjoint de sécurité de la police nationale.
Les dossiers sont à retirer au siège du centre de gestion 10 rue de Cavani à Mamoudzou de 8h à 16h jusqu’au 17 février prochain. La date limite de dépôts des candidatures est prévue le 25 février.
Pour tout renseignement, veuillez contacter le service concours au 02.69.61.06.02 ou par email à cdg976@wanadoo.fr.
Des actes de malveillance ont été commis dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 janvier sur 18 autocars de la société Matis, dont les deux pneus avant ont été dégonflés, ce qui représente plus de la moitié des 35 services opérationnels exploités par la société Matis et assurant les transports scolaires. Ces faits viennent s’ajouter aux six autres, de même nature, recensés pour la journée du lundi 10 janvier. La direction de Matis condamne avec la plus grande fermeté ces actes de malveillance à répétition qui n’ont pour seul but de nuire à l’entreprise et d’entraver sa mission de service public. Des plaintes seront déposées pour rechercher et mettre en cause les responsables de ces dégradations.