Cela fait trois ans maintenant que l’artisan et bijoutier de l’enseigne Mzuri Sana confectionne la couronne pour l’élection de Miss Excellence Mayotte. Le jeudi 8 décembre, a eu lieu la remise de celle de Miss Excellence 2022. Lors de cette cérémonie, plusieurs personnes étaient présentes, Némati Toubou Dani, présidente du comité Miss Excellence Mayotte, Mohamed, chef d’atelier de la bijouterie Mzuri Sana, ainsi que Myriam Ahamada, la gagnante de l’élection 2022. Comme depuis 2020, le confectionneur du diadème pour les futures candidates à ce concours de beauté l’imagine dans le respect de l’artisanat mahorais. Pour le réaliser, il faut compter deux semaines de travail. Mzuri Sana offre une couronne spécialement créée pour chaque miss qu’elle garde une fois son mandat achevé. Celle-ci doit associer tradition et élégance. La version 2022 est un peu différente de celles des années précédentes puisqu’elle est ornée uniquement d’une fleur d’ylang-ylang créée sur le territoire mahorais.
L’Udaf 976 lance son site internet
« Nous vous l’avons annoncé, il y a quelques semaines. C’est désormais officiel, l’Union départementale des associations familiales de Mayotte dispose de son site internet. Retenez bien l’adresse : udaf976.fr. N’hésitez pas à nous rendre visite. Venez vous renseignez sur notre institution familiale, nos missions, nos services, nos actions, suivre notre actualité, etc… », annonce l’Union départementale des associations familiales de Mayotte, dont les locaux sont situés à M’tsapéré. Celle-ci met en place également « un nouveau système d’envoi de lettres d’information », ajoute-elle.
La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) recrute à Mayotte
En pleine campagne de recrutement jusqu’au 16 janvier 2023, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) est une direction du ministère de la Justice qui a pour cœur mission l’action éducative dans le cadre pénal. Ses équipes, principalement composées d’éducateurs et d’éducatrices, accompagnent et protègent les mineurs suite à la décision d’un juge des enfants que ce soit lorsqu’ils sont en danger ou lorsqu’ils ont commis une infraction à la loi. Elles sont engagées quotidiennement à éduquer les jeunes qui leur sont confiés, à les protéger et garantir leur insertion sociale, scolaire et professionnelle afin de lutter efficacement contre la récidive. Le département de Mayotte, où plus de 50% de la population est âgée de moins de 20 ans, connait un véritable enjeu en matière de protection de l’enfance. La PJJ, qui détient un rôle majeur sur ce département, œuvre au quotidien dans la prise en charge des mineurs ayant commis un acte de délinquance pour les accompagner vers l’insertion.
Plusieurs voies pour accéder au concours éducateur-éducatrice existent. Afin de répondre aux besoins spécifiques du territoire, la protection judiciaire de la jeunesse Mayotte met en place un concours national à affectation locale afin de permettre aux agents titulaires du diplôme d’Etat éducateur spécialisé de devenir éducateur de la PJJ. « L’inscription en ligne est possible jusqu’au 16 janvier 2023 sur lajusticerecrute.fr (rubrique « Devenez éducateur à Mayotte ») », rappelle le ministère. L’inscription est obligatoire pour obtenir un numéro d’inscription et de certificat. Il faut ensuite ensuite envoyer son dossier papier avec accusé de réception à l’adresse : Pôle concours DIRPJJ IDF-OM, 21-23, rue Miollis, 75015 Paris.
Une première édition de Dembéni en fête de ce jeudi à samedi
En vue des célébrations de fêtes de fin d’année, se déroule pour la première fois l’événement « Dembéni en fête ». Jusqu’à ce samedi 24 décembre, des artisans exposent bijoux, décorations de Noël, ou encore produits artisanaux, de quoi trouver des cadeaux de Noël. S’inspirant des codes des marchés de Noël traditionnels, le père Noël accueille petits et grands et des associations traditionnelles assurent l’animation chaque jour, tout en profitant des jeux et manèges proposés.
Cette initiative soutient l’économie locale et l’attractivité touristique. Ces trois jours de fête font suite à « Momojou en fête » et favorise la cohésion au sein du territoire de la Cadéma (communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou), tout en proposant une offre de divertissement pour petits et grands. Cet événement est coorganisé par la ville de Mamoudzou, la Cadéma et la ville de Dembéni.
Gendarmerie : grosse opération de lutte contre des marchands de sommeil
Le 19 décembre, une grande opération judiciaire a eu lieu à Sada, contre un couple de marchands de sommeil. Ce mercredi 21 décembre, les deux étaient jugés en comparution immédiate. Le tribunal correctionnel les a condamnés à douze mois de prison avec sursis, confiscation des 11.500 euros découverts lors de la perquisition, 20.000 euros d’amende, confiscation du bien immobilier appartenant aux deux mis en cause et interdiction d’acheter un bien immobilier en vue de le louer.
Des coupures d’électricité pour le réveillon de Noël ?

La grève d’une partie du personnel d’Électricité de Mayotte a débuté, ce jeudi 22 décembre, à l’appel des syndicats CGT-Ma et FO-EDM. 23% des salariés n’ont ainsi pas travaillé. Ils demandent notamment une revalorisation salariale et davantage de concertation dans la politique des ressources humaines. De son côté, la direction a déjà annoncé « une augmentation de la masse salariale de 8,70% pour faire face à une inflation forte en 2023 ». Si les négociations entre les deux parties reprennent ce vendredi, il n’est pas exclu que la grève continue ce week-end, ce qui pourrait avoir une incidence sur la production d’électricité sur l’île.
Flash Infos vous souhaite de joyeuses fêtes !
Cette édition du vendredi 23 décembre renferme les dernières pages de l’année 2022 de votre quotidien. En effet, la rédaction prend une semaine de repos bien méritée à l’occasion des fêtes de fin d’année. Elle sera de retour le lundi 2 janvier, sans doute en compagnie de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer ayant comme une partie d’entre nous décidé de passer le Nouvel an sur l’île aux parfums. D’ici là, espérons que la grève chez EDM, les interdictions de baignade ou les vols retardés chez Ewa ne soient plus qu’un mauvais souvenir. Concernant l’eau, il faudra sans doute être un peu plus patient. Début 2022, la Société mahoraise des eaux (SMAE) avait attendu le mois de février pour rouvrir les robinets…six fois par semaine ! Mais avant cela, toute l’équipe de Flash Infos vous souhaite de joyeuses fêtes et vous donne rendez-vous très bientôt.
Musical plage : l’assainissement pourrait être responsable de la pollution
Un arrêté municipal a été pris par la commune de Bandrélé, le 21 décembre, afin d’interdire la baignade à Musical plage. La présence avérée de pollution est en cause. Selon l’ARS, l’hypothèse d’un dysfonctionnement du système d’assainissement et de la station d’épuration est probable.
Les prélèvements réalisés par l’Agence régionale de santé à Musical plage, le 12 décembre, ont révélé la présence de bactéries pathogènes. Des germes de type entérocoques intestinaux ont en effet été détectés « à l’endroit où les usagers sont les plus nombreux », précise Hayroubine Mohamadi, technicien de l’ARS, chargé du contrôle sanitaire des eaux de baignade. Ce mercredi 21 décembre, la commune a donc pris un arrêté pour interdire la baignade et l’ARS s’est à nouveau déplacée pour effectuer un second contrôle, permettant de savoir si les traces de pollution détectées sont toujours présentes. Les résultats devraient être connus ce vendredi. L’interdiction de baignade sera alors prolongée ou levée.
Des dysfonctionnements au niveau d’un point de refoulement
Selon l’ARS, deux hypothèses pourraient expliquer cette pollution. « Il pourrait y avoir des dysfonctionnements au niveau d’un point de refoulement basé à Bandrélé. Mais également au niveau de la station d’épuration. Les eaux usées se déverseraient alors dans le lagon », précise le technicien. Au sein du quartier dans lequel se situe le point de refoulement, les riverains se plaignent d’odeurs persistantes et de débordements fréquents. « En ce moment, ça coule en continu. La rue est en pente donc ça se déverse sur la plaine, puis là où on récolte le sel de Bandrélé et jusqu’à la plage », estime Grégoire, un habitant situé à proximité.
D’autres facteurs pourraient toutefois expliquer la présence de germes. Si ces hypothèses se confirment, la mairie et la société mahoraise d’assainissement (SMA) seront sollicitées pour éliminer ces sources de pollution.
Saison cyclonique 2022-2023 : « Ne pas se faire peur, mais se tenir prêt ! »

La préfecture de Mayotte organisait, ce mercredi, à Dzaoudzi une conférence de presse pour « l’ouverture de la saison cyclonique 2022-2023 », en présence d’Emmanuel Cloppet – directeur interrégional Météo France pour l’océan Indien – et de Floriane Ben Hassen, responsable de centre météorologique de Mayotte, qui a pris ses fonctions récemment. L’occasion de faire le bilan de la saison cyclonique passée, d’établir les prévisions pour celle que nous entamons, et de rappeler les bons comportements à adopter lors du passage d’un cyclone.
3, 2, 1… Top départ ! La saison cyclonique est lancée – du moins, officiellement – suite à la conférence de presse tenue ce mercredi 21 décembre par la préfecture de Mayotte à la case Rocher en Petite-Terre. Devant une assemblée bien garnie de responsables et élus locaux, Emmanuel Cloppet, directeur interrégional Météo-France océan Indien, a tout d’abord tiré le bilan d’une saison cyclonique 2021-2022 « atypique » à bien des égards. En effet, elle fut « la plus tardive jamais observée dans le bassin de l’océan Indien », avec un premier phénomène observé seulement fin janvier. Puis, tout s’est accéléré : neuf tempêtes et cyclones en un mois et demi : « du jamais vu ! ». Au total, treize tempêtes – dont cinq ayant atteint le stade de cyclone – ont été recensées sur la saison. Deux ont provoqué le déclenchement d’une « alerte rouge » à la Réunion, qui n’en avait plus connu depuis huit ans. Madagascar à, quant à elle, été frappée par six systèmes dépressionnaires ; là aussi, un record.

« Ces événements sont-ils les premiers signes d’une tendance de fond ?», s’interrogent ouvertement les conférenciers, en abordant le sujet du changement climatique et de son influence sur les phénomènes cycloniques. Les projections suggèrent « une augmentation de la fréquence des cyclones les plus intenses », expliquée notamment par l’augmentation de la température de la mer – carburant principal de ces phénomènes. Résultat : « un renforcement marqué du risque cyclonique sur la partie Nord du Canal du Mozambique » dans les prochaines décennies. Gare à nous donc !
Une saison calme à prévoir
Pour autant, les prévisions pour la saison 2022-2023 dans le bassin de l’océan Indien se veulent relativement clémentes. Météo-France prévoit une activité réduite dans l’ouest du bassin (comprenez : dans notre zone), avec un risque « très faible » pour la première partie de la saison. Les experts estiment que l’activité cyclonique se recentrera sur les zones habitées courant janvier. « Nous devons rester mobilisés et attentifs. Le risque va aller crescendo. Ce n’est pas parce que c’est extrêmement calme pour l’instant, que l’on sera tranquille toute la saison », prévient Emmanuel Cloppet. Par ailleurs, ces prévisions, établies à l’échelle de la région océan Indien, ne doivent pas être surinterprétées à l’échelle d’un territoire comme Mayotte. « Attention au faux sentiment de sécurité. Un événement tel que Kamisy (N.D.L.R. dernier cyclone à avoir directement frappé Mayotte, en 1984) aurait un impact sans commune mesure avec ce qui avait été observé à l’époque ! », renchérit le directeur.
Et il faut dire que Mayotte s’en est bien sortie ces dernières années. L’île a été quadrillée de part en part par les systèmes dépressionnaires : en 2014, Hellen était passé à 160 kilomètres au sud-ouest de Mayotte, Kenneth à 180 kilomètres au Nord en 2018, tandis qu’en 2019, Belna nous avait miraculeusement épargnés en changeant sa trajectoire à l’approche de l’île.
« Le but n’est pas de se faire peur mais se tenir prêt ! La question n’est pas de savoir si, mais quand un cyclone nous frappera », appuie Emmanuel Cloppet. Or, le territoire est particulièrement vulnérable, en raison notamment de son habitat précaire. « Les glissements de terrain sont les phénomènes qui ont causé le plus de morts à Mayotte », rappelle Floriane Ben Hassen, responsable du centre météorologique de Mayotte.
Un nouveau dispositif d’alerte opérant à Mayotte
Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, a profité de la conférence pour présenter un nouveau dispositif d’alerte opérant à Mayotte. FR Alert vise à informer sur la nature d’une menace imminente via une notification envoyée sur tous les téléphones localisés dans la zone de danger identifiée. Celle-ci s’accompagne d’un signal sonore strident et – il faut bien l’admettre – tout à fait terrifiant. Déclenché par le préfet en cas de menace « naturelle, biologique, chimique ou technologique », le dispositif permet de transmettre des consignes de sécurité à la population. FR Alert prend donc tout son sens en cas d’approche imminente de cyclone, et viendra s’ajouter au dispositif d’alerte cyclonique classique (les fameuses alertes jaune, orange, rouge et violette) et aux « plans communaux de sauvegarde », qui détaillent, à l’échelle de chaque commune, la marche à suivre en cas d’événements naturels, sanitaires ou technologiques majeurs.
Comment se forme un cyclone ?
Emmanuel Cloppet est à la tête de l’équipe cyclone de Météo-France océan Indien, composée de huit experts de renommée mondiale en la matière. « Le cyclone part d’une instabilité qui créé un tourbillon initial. C’est ensuite toute une machine thermique qui se met en place et qui pompe la chaleur de l’eau pour la convertir en mouvement et faire tourner les masses d’air. Plus la pression est basse, plus ça tourne vite ! », explique-t-il. Le cyclone se présente ainsi sous la forme d’une énorme masse nuageuse, plus ou moins compacte, pouvant s’étendre sur un rayon de 200 à plus de 500 kilomètres, génératrice de pluies diluviennes et de vents très violents.
Ils traversent l’Afrique à vélo en partant de Mayotte

Le mercredi 14 décembre, un jeune couple originaire de métropole, Pauline Kieffer, 26 ans et chargée de développement et communication à la Croix Rouge de Mayotte, et Matthieu Blanc, 29 ans, responsable projet de solidarité également dans le 101ᵉ département français, ont pris leurs vélos pour effectuer un trajet à travers le continent africain. Avec Mayotte comme point de départ, tous les deux ont pris l’initiative de rejoindre la France en passant par l’Afrique de l’Est. Entretien avec ce couple prêt à partager son expérience.
Flash infos : D’où est venue l’idée d’effectuer ce voyage ?
Matthieu Blanc : Avec Pauline, on s’est rencontré tous les deux à Mayotte, il y a deux ans. Elle était à la Croix Rouge, moi, j’ai commencé chez Soliha. Ensuite, j’ai travaillé chez Mlezi. On a déjà pas mal voyagé, notamment à vélo. Pauline a fait les Pyrénées, alors que j’ai fait la Garonne en kayak, le fleuve qui passe à Toulouse. Avec 3.000 kilomètres donc, on peut dire qu’on a déjà ce côté aventurier. Cette fois-ci, on va faire un voyage dont je rêve depuis quatre ans. Je voulais déjà vivre une aventure à vélo, mais je ne savais pas trop quel pays faire. On s’est entendu avec Pauline pour l’Afrique, en mettant aussi un côté solidaire derrière cette aventure en essayant de récolter des fonds. Ainsi, le but est de récolter un euro par kilomètre effectué. Au total, là, on part sur du 10.000 km à peu près. L’objectif, ce serait 10.000 euros pour une association qui est en Tanzanie et qui œuvre pour des enfants sur le terrain de l’éducation. Elle a des projets de construction d’une école pour accueillir 1.000 à 2.000 élèves.

F.I. : Quel est l’itinéraire prévu ?
Pauline Kieffer : On est actuellement à Cape Town en Afrique du Sud, le point de départ de notre voyage à vélo. On l’a rejoint directement depuis Mayotte. On va ensuite remonter vers la Namibie, puis aller vers l’est en passant par le Botswana. Il y aura après la Zambie, le Zimbabwe ou le Malawi directement en remontant le lac Malawi, la Tanzanie et le Kenya. On va devoir regarder un peu la situation des pays alentours puisqu’actuellement le passage en Éthiopie vers le Soudan peut être compliqué, c’est le seul pays qu’on puisse traverser pour aller vers le nord et rejoindre notre objectif final, Le Caire en Égypte. Voilà donc l’itinéraire, c’est vraiment de commencer au sud du continent africain et d’aller jusqu’au nord en traversant l’Afrique australe et la côte Est. C’est un itinéraire qui peut être amené à être modifié en fonction des contextes des différents pays et aussi de nos envies à nous. Cependant, on garde en tête de faire pas moins de 10.000 km de vélo.
F.I. : Y a-t-il un objectif derrière cette aventure ?

M.B. : L’objectif principal, c’est d’aller à la rencontre des populations locales et de découvrir comment vivent les locaux. C’est de faire une aventure humaine, de voir les différences entre les cultures. Après, bien sûr, il y a le côté sportif en essayant de traverser une partie de l’Afrique de l’Est, donc sept, huit pays et de faire 10.000 km. C’est une aventure humaine que Pauline et moi partageons, donc ça aussi, c’est super. À cela, s’ajoutent la récolte des 10.000 euros pour l’association tanzanienne AADJT, la découverte d’un autre milieu associatif et de celle de projets d’innovation sociale qu’on sera heureux de partager avec des vidéos ou des photos.
F.I. : Est-ce qu’il y a un lien avec Mayotte ?
P.K. : Mayotte, c’est l’origine du projet et c’est là où on s’est rencontré avec Mathieu. C’est là où on a réfléchi à tout notre itinéraire, à tout ce qu’on voulait faire lors de ces six, sept mois à vélo. Pour nous, le territoire a une symbolique. On l’a beaucoup apprécié pendant ces deux ans. Il nous a permis justement d’avoir des idées pour monter ce projet-là. Au départ, on a même voulu construire un projet qui soit en lien avec Mayotte. On avait contacté des associations locales et commencé des partenariats notamment avec des villes. Mais malheureusement, les circonstances ont fait que des événements ont été annulés et qu’on n’a pas pu trop amener à bien notre projet ici. Mayotte restera en tout cas le point de départ de cette aventure.
F.I. : De quelle façon financez-vous votre voyage ?
M.B. : Alors pour les financements, c’est simple, on a un budget individuel. Chacun a mis de côté, notamment en travaillant durant deux ans à Mayotte. On a également lié un partenariat avec la fédération française de cyclotourisme qui offre chaque année la possibilité d’avoir une subvention si le projet qu’on présente est soutenu, ce qui était le cas pour nous. Ensuite, là, on va par ailleurs récolter des dons pour l’association AADJT en Tanzanie comme je l’ai dit. D’ailleurs, on peut nous suivre sur notre page Facebook ou Instagram Cap2Caire. Il y a également un lien vers l’association.
FI : Comment allez-vous le relayer justement ?
Pauline Kieffer : Oui, effectivement, on aimerait bien inspirer d’autres personnes, comme on l’a été par d’autres. On a pris contact avec des cyclo-aventuriers, avec des personnes qui ont une expérience, qui ont déjà fait ce trajet-là. Elles nous ont donnés des conseils hyper précieux pour qu’on puisse monter notre projet, partir à l’aventure. On est vraiment hyper content d’avoir pu parler avec toutes ces personnes qui ont été bienveillantes avec nous et qui sont vraiment exceptionnelles. Du coup, on a un peu envie de faire ce passage de relais, de permettre aussi à nos proches et à toutes les personnes qui sont intéressées par cette aventure de nous suivre. C’est pour ça qu’on est sur les réseaux sociaux et qu’on décrira vraiment notre carnet de bord quotidiennement. On n’exclut pas non d’en faire à la fin un film ou un livre.
Vous pouvez suivre Matthieu et Pauline sur leur page Facebook ou Instagram Cap2Caire, ou soutenir le projet de l’association AADJT.
Redynamisation de Dzoumogné : « Que veulent nos concitoyens ? Du concret ! »

Thierry Suquet, préfet de Mayotte, Fahardine Ahamada, maire de la commune de Bandraboua, et Assani Saindou Bamcolo, président de la communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte, ont signé ce mercredi 21 décembre une convention pour financer la redynamisation du centre-ville de Dzoumogné. Plusieurs millions d’euros d’investissements, répartis sur une vingtaine de projets, sont prévus d’ici 2026. Les premiers aménagements sortiront de terre dès 2023.
Le programme national « Petites villes de demain » – qui vise à « soutenir le développement des villes de moins de 20.000 habitants » – poursuit son déploiement à Mayotte. Après Bandrélé et Ouangani, c’est au tour de la commune de Bandraboua d’en bénéficier, pour financer la redynamisation du centre-ville de Dzoumogné. Thierry Suquet, préfet de Mayotte, Fahardine Ahamada, maire de la commune de Bandraboua et Assani Saindou Bamcolo, président de la communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte, étaient réunis à l’hôtel de ville de Bandraboua, ce mercredi 21 décembre, pour signer la convention-cadre qui permettra le financement d’une vingtaine de projets d’aménagement d’ici à 2026.

« Des outils simples au service d’objectifs concrets »
Quelques instants avant de signer le document, le préfet rapporte qu’au cours d’une récente réunion, le président de la République Emmanuel Macron exhortait les préfets à se faire « aménageurs du territoire ». « Que veulent nos concitoyens ? », demande le préfet à l’auditoire. « Du concret ! » A Mayotte, il s’agit donc de traduire les 1,8 milliards d’euros du plan de convergence en « projets coordonnés » menés aux côtés des élus locaux. « Petites villes de demain, c’est ça ! Des outils simples au service d’objectifs concrets, qui doivent bénéficier aux habitants », argue-t-il. En guise d’outils pour redynamiser son centre-ville, Dzoumogné pourra donc compter sur le soutien financier de l’État et sur un appui en ingénierie de la Banque des Territoires.
La vingtaine de projets présentés au public réuni ce mercredi concerne aussi bien l’aménagement général et la voirie que le commerce ou l’habitat. Trois axes de travail stratégiques ont été établis par la municipalité : « répondre aux besoins de la population en croissance », « accompagner la vitalité économique du centre-bourg » et « travailler un cadre urbain accueillant pour tous ».
« Améliorer le cadre de vie des habitants »
Plusieurs projets verront le jour dans les prochains mois. Prenant le préfet à témoin, le maire fait de la sécurisation de la RN1 qui traverse le bourg sa priorité. « C’est une route très dangereuse, avec des accidents réguliers. » D’une enveloppe totale de 6,5 millions d’euros, le projet porte notamment sur l’aménagement et la sécurisation des trottoirs tout le long de la route, « du pont de Dzoumogné jusqu’à la pointe Mgwédajou », renseigne Prestielle Claude, cheffe de projet « Petites villes de demain » à la mairie de Bandraboua.
La mise en valeur de ladite pointe interviendra également dès 2023. « L’idée, c’est de faire de Mgwédajou un lieu de vie, d’y développer les activités nautiques et d’y attirer les touristes », rapporte la cheffe de projet. Un ponton sera installé pour permettre aux bateaux d’accoster, des espaces de baignade et de repos seront créés, tandis que l’usine sucrière sera réhabilitée en musée. Enfin, dans le centre-ville, le marché alimentaire sera rénové. Sur le même espace que le marché actuel, un bâtiment à étages sera construit pour accueillir les marchands, ainsi que des « commerces et bureaux ».
A Dzoumogné, où l’enjeu de circulation est prégnant, la difficulté sera de réussir à réduire la circulation tout en préservant son potentiel économique. « C’est le beau défi que nous relèverons ensemble ! », conclut le préfet en s’adressant à ses cosignataires.
A Ewa Air, la grève est terminée
Le personnel gréviste et la direction de la compagnie aérienne « Ewa Air » (filiale d’Air Austral) ont finalement trouvé un compromis, mercredi soir, qui a mis un terme à plusieurs jours de grève et de perturbations dans le transport aérien, à l’arrivée et au départ de l’aéroport Marcel-Henry à Pamandzi. Une très large partie des revendications ayant conduit à ce mouvement de grève aurait été satisfaite selon les délégués syndicaux.
Le travail a repris, jeudi matin 22 décembre, pour le personnel de la compagnie aérienne « Ewa Air », qui s’était mis en grève depuis la fin de la semaine dernière. Le dialogue social s’est réinstallé au sein de cette société, au terme d’un mouvement social qui aura duré six jours et plusieurs rounds de négociations ardues, sous les bons hospices des services de la Diecte, le mardi (6 heures) et mercredi (7 heures) après-midi, à Mamoudzou. « A l’origine de cette grève, plusieurs mois de dialogue impossible entre le personnel et la direction. Une lettre ouverte a même circulé il y a un mois demandant l’amorce d’une discussion en vue de trouver un terrain d’entente sur notre plateforme revendicative », explique Nahdah Hachim, suppléante de Dhoirfat Keisler, la déléguée syndicale Feets-FO, figure de proue de cette grève. Cette main tendue ayant été ignorée par la hiérarchie, un préavis de grève a été lancé deux semaines plus tard et le mouvement a pris forme, vendredi 16 décembre. En tête des revendications exprimées par le personnel gréviste, l’amélioration des conditions de travail et des revalorisations salariales. « Les trois quarts de nos revendications relèvent de l’ordre de l’inspection du travail, à savoir la qualité du confort au travail, du matériel de bureau et ensuite des revalorisations salariales », rajoute la syndicaliste. Dans le concret, les revendications portaient sur l’installation de vestiaires au profit du personnel (H/F), des salles de repos, de laves-yeux pour les mécaniciens et le remplacement des fauteuils.
« Un retour à la normale dès que possible »
Ce mouvement de grève a été sources de beaucoup de perturbations dans le programme de vols ces derniers jours, avec plusieurs trajet annulés ou reportés. Des perturbations que le personnel en grève de « Ewa Air » n’ignore pas et pour lesquelles il présente ses plus plates excuses aux usagers mécontents de la compagnie aérienne. « A présent que 80 % de nos revendications ont été satisfaits, le dialogue social s’est à nouveau installé entre le personnel et la direction et la société va se mettre en règle. Nous espérons en tous les cas qu’elle respectera les engagements pris devant la Diecte dans le cadre du protocole de sortie de crise », a indiqué Nahdah Hachim.
Après que les deux parties ont acté la fin de la grève mercredi soir, la direction d’Ewa Air a indiqué dans un communiqué que « ses premières pensées vont à ses passagers, qui ont dû subir les désagréments de engendrés par cette situation exceptionnelle, malgré les efforts de la compagnie de limiter au maximum les perturbations ». Saluant l’investissement du personnel non gréviste resté au service de la clientèle tout au long des six jours de grève, elle a annoncé la mobilisation complète de toutes les équipes de la compagnie pour permettre aux passagers, de voyager dans les meilleurs conditions possibles. « Elle mettra tout en œuvre pour que le retour à la normale de son programme des vols soit le plus rapide possible » a-t-elle conclu dans son communiqué.
Les prestataires en mer notent un bon début de vacances
Les vacances scolaires à Mayotte ont sonné depuis maintenant plus de dix jours. L’occasion pour les habitants de l’île, les vacanciers, les familles et amis venus rendre visite à leurs proches de découvrir ou redécouvrir la richesse des 1 100 km² de lagon lors d’une sortie en bateau.
Comme cela n’est plus à prouver, le tourisme sur l’île aux parfums est majoritairement affinitaire. « Nous constatons une fréquentation équivalente à celle de 2021, avec notamment des familles et amis », constate Nils Bertrand, gérant de Sea Blue Safari. De leur côté, l’équipage de Naut’île, réalise le même constat avec « surtout des passagers qui viennent accompagner de leurs familles ». Un tourisme affinitaire que tous les prestataires connaissent. « Nous sommes sur du tourisme familial, avec quelques personnes de La Réunion et des locaux », affirme Pascale Jardin, gérante de Maitai Croisières. Les locaux, restés à Mayotte, profitent eux aussi des différentes sorties en mer proposées, « nous travaillons avec notamment des mahorais et des associations locales », note Denis Fabre, gérant de Mayotte Explo.
Décembre, une période normale
Pendant les vacances, comme tout au long de l’année, diverses activités sont proposées sur l’eau, notamment des sorties à la journée, la découverte du monde marin, des excursions en mode tour de l’île ou encore des apéros ‘’coucher de soleil’’. Pour une partie des entreprises proposant tout ou une partie des activités nautiques sur le lagon, cette période de l’année ne constitue pas un gros pic d’activité. « Nous sommes sur une période identique à l’an dernier, avec une activité qui va repartir dès le 25-27 décembre », note Denis Fabre. Pour d’autres, cette saison de vacances de fin d’année « est meilleure qu’en 2021, avec un remplissage plus rapide », comme l’explique Pascale Jardin.
Avec la réouverture des entreprises fermées pendant les fêtes et les premiers retours de vacances, début janvier devrait marquer un nouveau souffle aux réservations. « Lorsque les personnes rentrent de métropole, souvent, elles ont envie d’aller sur le lagon pour voir les dauphins », remarque l’un des membres de Naut’île et reconnaît aisément que « le lagon est un endroit où les personnes se sentent en sécurité ».
Sentiment globalement positif
En résumé, c’est donc un « ressenti plutôt positif sur ce début de vacances », révèle la gérante de Maiai Croisières. Un sentiment partagé par ses pairs, comme Denis Fabre, qui évoque également « un début de congés plutôt positif », mais aussi pour Nils Bertrand, « un bon début de congés de fin d’année ». La tendance des jours à venir est basée sur un remplissage constant. Cette période de vacances prolongées permet à certains d’entre eux de profiter de quelques jours de repos, avant d’entamer la saison 2023, où chacun pourra profiter du lagon.
La Ville de Mamoudzou récompensée pour la communication du festival Sanaa

La campagne de communication pour Sanaa, le festival international des arts de Mamoudzou, est lauréate du grand prix Cap’Com 2022 dans la catégorie « communication culturelle et événementielle ». Ce concours est organisé chaque année par le réseau national de la communication publique et territoriale. La remise du prix a eu lieu ce mercredi matin, en présence d’Yves Charmont, délégué général de la coopérative Cap’Com.
« Le temps fort qui nous réunit aujourd’hui est la récompense remise à la ville pour la campagne du festival Sanaa, primée meilleure communication culturelle et événementielle en 2022, bravo à tous ! », lance en préambule à la cérémonie Dhoul-Mahamoud Mohamed, adjoint au maire de Mamoudzou. Dans le contexte qu’est propre à Mayotte, avec ses spécificités et les moyens disponibles, la ville a réussi « à faire un dossier qui est arrivé en tête. C’est maintenant le dossier exemplaire que l’on montre en matière de communication culturelle », affirme Yves Charmont, délégué général de la coopérative Cap’Com.

Le grand prix Cap’Com récompense les campagnes de communication des collectivités locales, institutions publiques et associations d’intérêt général. Au-delà de la reconnaissance de la qualité du travail des professionnels de la communication publique et territoriale, cette reconnaissance est un véritable observatoire des tendances du secteur.
Un jury sensible à l’innovation
La ville de Mamoudzou a donc été nommée et primée pour Sanaa, le festival international des arts de Mamoudzou. Un dispositif global avait été mis en place afin de promouvoir le festival auprès de la population de l’île, qui avait attiré près de 64.000 spectateurs sur les trois jours. Percutante, la campagne de communication a activé tous les canaux pour faire connaître l’événement, en particulier les influenceurs et artistes eux-mêmes, s’adressant ainsi efficacement aux jeunes. La campagne de communication de grande ampleur a été jugée comme ayant un budget maîtrisé, grâce à un système efficace de mécénat et de parrainages.
En décernant cette récompense, le jury a souhaité transmettre un signal fort. « Le jury a été sensible à l’efficacité, aux pragmatismes, à l’intelligence de cette campagne, mais aussi à son innovation », complète le délégué général. C’est la première fois, en 34 éditions, qu’une campagne de communication menée en outre-mer est récompensée. Cette année, ce sont 135 campagnes de communication publique qui ont été candidates et 25 campagnes nommées. « Le travail qui a été effectué est remarquable et c’est un plaisir pour moi de venir appuyer cette remise de prix aujourd’hui », relève Yves Charmont, en fin de cérémonie.
Une réunion avec les nombreux communicants issus d’institutions publiques
En amont de cette remise de prix, s’est déroulée une réunion régionale, organisée elle-aussi par le réseau Cap’Com. C’était également la première fois qu’une telle réunion se tenait en outre-mer. Elle a rassemblé de nombreux communicants issus d’institutions publiques – santé, éducation, collectivités, par exemple – et leur a permis d’échanger autour de leur métier et de ses évolutions. De nombreux autres sujets ont été abordés, comme le baromètre de la communication locale ou l’actualité de la communication publique mahoraise. « Ces échanges ont permis de faire ressortir des problématiques propres à l’île, problématiques importantes sur lesquelles le territoire sait faire preuve d’innovation », révèle Yves Charmont.
Musical plage interdite à la baignade

Un arrêté municipal vient d’être pris par la commune de Bandrélé afin d’interdire la baignade à Musical plage à compter de ce mercredi 21 décembre. En cause : la présence avérée de pollution. Les prélèvements effectués par l’ARS, le 12 décembre dernier, font en effet état de présence de bactéries pathogènes. La commune précise que « la présence de germes de type entérocoques intestinaux » a été détectée.
Un master Management de projets ESS débute en février 2023
En février 2023, un master Management de projets Économie Sociale et solidaire (ESS), verra le jour grâce au Cress de Mayotte, en partenariat avec le conseil départemental de Mayotte, AKTO, Ladom, Pôle emploi, Action logement et Talis business School. Celui-ci est équivalent d’un bac + 5 et reconnu par le RNCP (Répertoire National des certifications professionnel). Cette nouvelle formation de deux ans est composée de plusieurs blocs de compétences. Elle a pour objectif de former des étudiants sur plusieurs domaines, tels que le pilotage de la veille et analyse du secteur d’intervention, l’élaboration de la stratégie de promotion du projet, la conception et le pilotage des projets de développement ou budgétaire, ainsi que la coordination avec les acteurs du projet et le management des équipes.
La formation est totalement prise en charge par AKTO. Par ailleurs, les frais de déplacement et complément de rémunération sont pris en charge par Ladom. La première année de ce master en alternance débutera avec une formation à Bordeaux, elle aura lieu de février à juillet 2023. Et de juillet 2023 à janvier 2024, les apprentis seront en entreprise à Mayotte. La deuxième année se poursuivra également avec une formation à Bordeaux de février à juillet 2024. Et une formation en entreprise durant la période de juillet à décembre 2024 sur le territoire de Mayotte. Pour pouvoir s’y inscrire, il faut avoir moins de 30 ans, être titulaire d’un bachelor, d’une licence ou d’un titre de Niveau 6 et 180 ECTS ou expérience professionnelle significative, VAPP (Validation des Acquis Professionnels et Personnels). Et aussi être inscrit à Pôle Emploi en tant que demandeur d’emploi. Pour toute inscription, les candidats doivent envoyer un mail à master-ess@cressmayotte.odoo.com
Les métiers du social au cœur du dernier webinaire de #OuiMayotte
La délégation de Mayotte à Paris (DMP) a donné rendez-vous, le jeudi 15 décembre dernier, pour la diffusion du dixième et dernier épisode de la websérie #OuiMayotte. L’objectif de cette série de webinaire est la promotion du territoire et de la culture mahoraise à travers des sujets sociétaux et culturels. Ce dernier épisode de l’année, en lien avec les webinaires #MayotteJobs, s’est tenu pour la première fois dans les locaux de la délégation et porta sur le thème des métiers du social dans l’île. Le domaine du social représente un enjeu majeur pour le territoire de Mayotte.
Un manège au centre commercial Jumbo Score depuis samedi
À l’approche des fêtes de fin d’année, le Groupe 3M lance une nouvelle activité au centre commercial Jumbo Score. À travers le lancement de son nouveau manège nommé « Raha ya moina », le 17 décembre, le groupe 3M souhaite apporter une touche conviviale et locale à son activité pour finir l’année en beauté. Inspiré par Vincent Liétar, auteur du personnage emblématique « Bao, l’enfant heureux », le manège « Raha ya moina » s’entoure des couleurs et fresques représentatives de l’une des figures emblématiques de l’enfance à Mayotte. Ce dernier ouvre ses portes du lundi au samedi de 9h à 19h.
Santé : Le GIE 3M offrent 2.000 euros à Amalca en guise de soutien
Afin de sensibiliser et d’apporter son soutien à Amalca (association mahoraise pour la lutte contre le cancer), le groupe 3M a remis un chèque de 2.000 euros, le 2 décembre, à l’association suite à la vente aux enchères de la robe de marié “M’chrussi Mzuri Sana” lors du défilé de Maïssara, Madora ainsi que Mzuri Sana qui a été organisé le 19 novembre dernier.
La cérémonie de la remise du chèque a eu lieu dans les nouveaux locaux de l’association mahoraise, inaugurés le 8 décembre dernier dans le quartier de M’gombani, au sein de la ville de Mamoudzou. À cette occasion, la présidente de l’association Amalca, Nadjilat Attoumani, Cham Chamsidine alias Cousin, l’acheteur de la robe aux enchères, ainsi que Maissara, créatrice, et Marcel Rinadly, président du groupe 3M, étaient présents à cet événement.
Ouangani et la 3CO rejoignent les « Petites villes de demain »
Thierry Suquet, préfet de Mayotte, Délégué du Gouvernement, Youssouf Ambdi, maire de Ouangani, et Mariame Saïd, vice-présidente de la 3CO, ont signé ce lundi 19 décembre 2022 une convention pour financer la redynamisation du centre-ville de Ouangani. Cette signature intervient dans le cadre du programme national « Petites Villes de Demain », qui vise à soutenir le développement des villes de moins de 20.000 habitants. L’ambition de ce programme est de conforter le rôle de centralité des petites villes au sein de bassins de vie plus vastes et concerne les communes mahoraises de Ouangani, Bandrélé et Bandraboua. Depuis 2020, ces communes bénéficient à ce titre d’un soutien financier de l’État et un appui en ingénierie de la Banque des Territoires.
Dans ce cadre, la ville de Ouangani a élaboré un plan d’action suivant trois orientations stratégiques : répondre aux besoins croissants en équipements et service des habitants, créer une réelle cohésion entre les pôles villageois de Coconi, Hapandzo, Barakani et Ouangani et travailler la vitalité et la qualité urbaine du centre-ville de Ouangani. Cette stratégie se décline en 19 projets et actions emblématiques : soutien au commerce de proximité, aménagements d’espaces publics de qualité, développement d’une offre de logement de qualité et équipements dédiés à la jeunesse. Au total, ce sont plus de vingt millions d’euros d’investissements prévus d’ici 2026 pour améliorer le cadre de vie des habitants et accompagner le développement de ce pôle d’équilibre de l’ouest de l’île.