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Les navettes Cadema prennent des couleurs

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Depuis quelques jours, certains l’ont peut-être remarqué, il est possible de croiser sur la route des bus aux couleurs du Caribus, estampillée « Navette » et marqués du logo de la communauté d’agglomération Dembéni–Mamoudzou (Cadema). Même pendant cette période de congés scolaires, ces bus continuent d’effectuer la liaison entre Hajangoua et Mamoudzou, ainsi qu’entre le nord et le centre du chef-lieu, pour, comme indiqué sur ces nouveaux flocages, « facilitez vos déplacements ».

Depuis le lundi 31 juillet, les horaires des navettes à destination et en provenance de Mamoudzou ont été adaptés.  Depuis le nord (Mayotte La 1ère–Amphidrome), le premier départ est effectué à 5h20 et le dernier à 8h. Concernant les retours, ils ont lieu de 15h (sauf le vendredi, à 14h) à 19h. Au départ du sud (liaison Hajangoua–Carrefour Mayotte), la première navette est prévue à 4h30, jusqu’à 8h. Le soir, les retours s’effectuent de 13h40 à 18h. Chaque usager doit conserver son titre de transport distribué à l’entrée du bus, « il vous permettra d’effectuer le trajet retour », rappelle l’intercommunalité. Quatre parkings sont mis à disposition : à Passamaïnty, aux Hauts-Vallons, à Tsararano et à Hajangoua.

Les Témoins de Jéhovah en assemblée régionale à Majicavo-Koropa

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La piscine Majicavo-Koropa accueillera le premier grand rassemblement des Témoins de Jéhovah depuis 2019, du 11 au 13 août. Après une pause de trois ans due à la pandémie, l’une des plus grandes organisations au monde à tenir des congrès a de nouveau choisi la piscine de Majicavo Koropa pour accueillir un événement spécial de trois jours, l’assemblée régionale des Témoins de Jéhovah 2023. Son thème est « Soyons patients ! », et il se tiendra dans le monde entier.

Avant 2019, les Témoins de Jéhovah avaient l’occasion de se retrouver lors de leur assemblée régionale annuelle. En 2020, cette tradition a été interrompue par la pandémie. Les Témoins ont en effet annulé leurs rassemblements en présentiel dans le monde entier et ont suivi le programme de leurs assemblées en visio-conférence en plus de 500 langues. À compter du 11 août, les Témoins de Jéhovah renoueront avec la tradition en tenant leur rassemblement annuel. « Même si nous avons beaucoup apprécié l’aspect pratique ainsi que la qualité de nos assemblées virtuelles, rien ne peut remplacer le fait de se retrouver physiquement lors d’un grand rassemblement », déclare Jean-Paul Razafindrakoto, porte-parole des Témoins de Jéhovah.

Quelques 6.000 assemblées régionales se tiendront dans le monde entier dans le cadre de la série d’assemblées 2023. L’assistance attendue est de plus de 200 de personnes. Du vendredi au dimanche, six sessions permettront d’examiner cette qualité qu’est la patience, en soulignant son utilité pour notre époque à l’aide d’exemples bibliques. Des baptêmes auront lieu sur place après la session du samedi matin et un film en deux parties sera projeté lors des sessions du samedi et du dimanche après-midi. Les Témoins de Jéhovah organisent leurs rassemblements publics dans des stades, des arènes, des palais des congrès et des théâtres depuis plus de 100 ans. Après la reprise en 2022 de leurs offices en présentiel et du témoignage public, c’est maintenant la reprise des grands rassemblements dans le monde entier depuis la levée des restrictions liées à la pandémie.

Une série d’interpellations pour des violences avec arme

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La gendarmerie de Mayotte a communiqué sur plusieurs faits de violence ayant eu lieu ces derniers jours sur l’île. C’était par exemple le cas à Koungou, le lundi 31 juillet. Ce jour-là, les militaires de la brigade de Koungou ont interpellé « l’auteur de violences avec arme sur un militaire de la gendarmerie ». Les faits ont eu le même jour. Nous l’avons déjà évoqué, mais un jeune homme a été arrêté pour des faits similaires à Tsararano, ce samedi 5 août. La participation avec arme à un attroupement et l’entrave à la circulation (barrage) ont été également retenus contre lui. Le même jour, c’est cette fois les gendarmes de la brigade de Sada qui ont interpellé l’auteur de violences avec arme commises le même jour à Chiconi. En Petite-Terre, dimanche, la brigade de Pamandzi a mis la main sur deux hommes soupçonnés de « violences aggravées commises le même jour à Dzaoudzi ».

Quelques jours plus tôt, le 26 juillet, la même brigade est également intervenue pour appréhender un homme lié à un vol avec arme et des violences aggravées commis le 21 mai à Dzaoudzi.

Ligue de l’enseignement : une réunion sur l’animation éducative, ce samedi

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A l’approche du début de la formation Soma Usomedze, la Ligue de l’Enseignement de Mayotte organise une réunion d’information à destination des bénévoles souhaitant se former à l’animation éducative.

Rendez-vous, ce samedi 12 août, de 8h30 à 10h, au tiers-lieu de la Ligue de l’Enseignement de Mayotte à Cavani.

Armées : visite à Mayotte du nouveau commandant supérieur des FAZSOI

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Le général des brigades Jean-Marc Giraud est le nouveau commandant supérieur (COMSUP) des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) et commandant de la base de défense de La Réunion-Mayotte depuis le 1e août 2023. Le nouveau général a effectué les 3 et 4 août derniers, son premier déplacement officiel à Mayotte. Après les honneurs militaires rendus au général par le DLEM (détachement de la légion étrangère) dès son arrivée sur le Rocher et une rapide visite des emprises du détachement, le second jour de la visite a été consacré à la passation de commandement de la Base navale de Mayotte entre le capitaine de frégate Patrick Musique, quittant, et le capitaine de frégate François Xavier Pilven, prenant le commandement (voir par ailleurs).

La biodiversité mahoraise elle aussi fortement touchée

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Le lac Karihani a vu son contenu particulièrement réduit par la sécheresse.

Il n’y a pas que le niveau des retenues collinaires qui commence à inquiéter. Au lac Karihani, où l’association Gepomay réalise fréquemment des comptages, des espèces d’oiseaux s’y font de plus en plus rares à cause de la sécheresse.

En shimaoré, « kariha » signifie poule d’eau. C’est donc naturellement que le lac Karihani, entre Combani et Tsingoni, est devenu un refuge du petit oiseau au bec rouge. Mais est-ce que cette appellation pourra durer ? Du lac, il ne reste que des flaques aujourd’hui du fait d’une sécheresse importante. Et avec l’eau qui se raréfie, ce sont les espèces qui commencent aussi à déserter. Le groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) en est l’un des premiers témoins, lui qui suit de près la biodiversité du site de 8,5 hectares. « En juillet, il y avait encore 160 poules d’eau et 15 grèbes castagneux. J’y suis allé ce (mardi) matin, il y avait 17 poules d’eau et aucun grèbe », constate Steve Mathieu, chargé d’études et animateur de l’association. Pareil pour le crabier blanc, seulement « 18 » spécimens ont été recensés dernièrement, alors que le martin-pêcheur observé habituellement a tout bonnement disparu. « On n’a aucune idée où ils sont allés », poursuit-il, alors qu’une cinquantaine d’autres espèces d’oiseaux dépendent des lieux. En Grande-Terre, le lac Karihani est le seul lac naturel. Il y a bien sûr les deux retenues collinaires de Combani et Dzoumogné, mais comme on le sait, elles ne sont respectivement plus qu’à un tiers et à un cinquième de leurs capacités habituelles.

« Il ne faudrait pas que ça se répète trop souvent »

La situation du lac de Tsingoni est donc particulièrement inquiétante et tranche avec l’année dernière, où le niveau était tel que l’eau passait au-dessus la digue. Cette fois, il ne reste que de rares flaques où vivent les invertébrés dont les oiseaux se nourrissent. Un phénomène déjà vu à cet endroit emblématique de Mayotte, mais qui demeure assez rare. « On n’est pas encore dans la période de reproduction des poules d’eau. Ça commence en octobre », fait remarquer Steve Mathieu, qui espère comme beaucoup de monde sur l’île une vraie saison des pluies.

Car si ces espèces s’en vont, est-ce qu’il y a un risque qu’elles ne reviennent pas ? « C’est difficile comme question », concède le chargé d’études. « Il faut qu’elles trouvent comment s’adapter en attendant des pluies plus importantes. Mais il ne faudrait pas que ça se répète trop souvent. »

Le phénomène El Nino attendu cette année

Alors qu’il ne fait guère de doutes qu’El Nino fait son retour, l’événement climatique qui a pour habitude de réchauffer la température des océans a des conséquences régulièrement dans l’océan Indien En effet, si les précipitations se font moindres en Asie, elles sont plus nombreuses dans le sud-ouest, ce qui laisse espérer un meilleur sort à Mayotte, frappée par sa pire sécheresse depuis 1997.  En attendant, Météo-France a également donné ses prévisions en matière pluviométrique pour la période d’août à septembre. Elle s’attend à « un excédent sur le centre de la Grande-Terre », une bonne nouvelle donc pour la retenue collinaire de Combani qui était pleine à 38% de sa capacité, le 17 juillet dernier. Le sud de Mayotte, souvent plus sec, ne devrait par contre ne pas connaître d’amélioration. Les prévisions sont plus confuses pour le nord de Mayotte particulièrement déficitaire en termes de précipitations par rapport aux années précédents. « Dans le nord, la situation est trop incertaine pour qu’un scénario particulier se distingue », reconnaît Météo-France dans son dernier bulletin mensuel.

La chanteuse Zily assurera deux shows à Moroni, ce week-end

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Alors que la venue de Zily à Moroni pour le festival Médina avait été annulée, deux concerts sont de nouveau programmés en remplacement, samedi et dimanche.

Si la diva mahoraise avait retrouvé le public d’Anjouan, le 20 juillet, à Mutsamudu, avec d’autres stars dont Goulam, elle n’avait pas pu se rendre ensuite dans la capitale fédérale, toujours dans le cadre du festival Médina. La faute à un gouvernement comorien n’ayant pas honoré ses engagements vis-à-vis des organisateurs. L’annulation sera donc rattrapée au cours de deux concerts, prévus respectivement samedi et dimanche à Moroni.

Cette fois, c’est la bonne. Zily sera bel et bien à Moroni. Les milliers de fans qui attendaient avec impatience ce moment vont enfin voir leur rêve se réaliser. L’interprète de « Tsika », l’une de ses célèbres chansons, qui cumule à ce jour plus de deux millions de vues sur YouTube, se produira pour la première fois dans la capitale des Comores. Deux dates sont déjà annoncées. Le 12 août à l’hôtel le Retaj, dans un concert de gala, puis au Tropical, le lendemain. S’agissant des billets, pour le dîner-concert gala du 12 août, les fans doivent débourser trente euros et vingt euros de moins au Tropical. La venue de la diva mahoraise a été confirmée par le rappeur Cheikh MC, qui fut le premier à publier l’affiche sur son mur Facebook, il y a trois jours. Deux shows qui promettent d’être électriques assure-t-on, dans la mesure où « la Reine » comme l’appellent ses fans devait monter initialement sur scène au stade Ajao, à Moroni, dans le cadre du festival Médina.

Sauf qu’à la dernière minute, l’évènement a été annulé. La raison avancée par les médias locaux, dont le quotidien Al-Watwan, serait une promesse non tenue par les autorités. Elles devaient verser aux organisateurs près de 22 millions de francs [44.000 euros]. N’ayant pas vu d’efforts de la part de l’État, malgré les engagements pris quelques mois plus tôt, le responsable du festival n’a eu d’autre choix que de mettre une croix sur les autres dates, en se contentant du concert de Mutsamudu, le 20 juillet. Une fois celui-ci terminé, les stars invitées, comme Zily ont dû repartir. Jusqu’à ce que Cheikh MC et son label, reprogramment, ces deux concerts.

« Première prestation »

« C’est suite à l’annulation du concert prévu ici que nous avons décidé de rattraper le coup puisque le festival fut un succès. Nous ne pouvions pas laisser les fans [sur] leur faim », a confié le rappeur, l’une des légendes de la musique comorienne. Il a précisé que l’événement est co-organisé par son label, Watwaniya session et Médina Events. Pour cette première prestation, à Moroni, la chanteuse et compositrice, qui a sorti, le 8 mars 2023, un dernier EP, « Imani Na Amani », prévoit d’offrir un show live. Un défi que les organisateurs comptent relever. « Accueillir dix personnes sur scène est un challenge avec la pression et tout. Heureusement que nous sommes en avance dans les préparatifs. Zily, c’est une sœur, avec qui on est proches. Aussi, son dernier album cartonne. Nous donnerons donc le meilleur de nous-mêmes pour créer les conditions lui permettant de livrer un spectacle réussi et mémorable », a promis l’interprète de « Mwambiye » [« Dis-lui » en français].

Le patron du label Watwaniya Session a ajouté que l’ambassadrice de l’île aux parfums ne sera pas seule sur scène. Des jeunes artistes locaux qui ont besoin d’être sous les feux de la rampe, vont se produire également, selon Abdérémane Cheikh, interrogé, par Flash infos, lundi après-midi. L’artiste comorien connu pour son engagement n’a en revanche pas cité de noms. A l’en croire, une liste sera dévoilée, ce mercredi 9 août. Quant au programme de la diva attendue vendredi, il ne sera pas chargé. « Zily veut se comporter comme chez elle, loin des tralalas en mode super star. Samedi, elle rencontrera depuis son hôtel, les fans, avec séance de photos », a révélé le Cheikh, qui a dû se démener pour nous accorder quelques minutes d’entretien.

Car à moins de quatre jours du concert de la star fièrement mahoraise, la pression n’est pas près de retomber.

Le mbiwi de Mayotte, un art traditionnel reconnu à part entière

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L’art du mbiwi a été inscrit en juin 2023 à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel. Une reconnaissance pour l’île de Mayotte et son patrimoine.

Emblématique à Mayotte, le mbiwi est dorénavant inscrit à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel. La reconnaissance pour cet art musical et chorégraphique féminin a été attribuée au mois de juin dernier par le comité du patrimoine ethnologique et immatériel, réuni à Paris.

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Le mbiwi représente deux bâtonnets de bambous, mais aussi la danse et le chant accompagnement les cérémonies, notamment les noces.

Une fiche a été rédigée par Elena Bertuzzi, anthropologue et chorégraphe, qui a bénéficié de la participation et du témoignage de nombreuses pratiquantes du mbiwi. D’après cette fiche, il est reconnu comme « un art musical et chorégraphique féminin du patrimoine immatériel mahorais ». Selon la classification, ce patrimoine immatériel peut être classé dans les domaines des pratiques sociales, rituels et événements festifs, mais aussi dans les arts du spectacle et le savoir-faire lié à l’artisanat traditionnel.

Un instrument fabriqué à base de bambou

Le mbiwi représente deux bâtonnets en bambou, utilisés comme instruments de percussion en les faisant s’entrechoquer, qui ont alors donné leur nom à cette pratique. « Il anime par excellence les cérémonies de mariage. Le mbiwi en ponctue les différentes étapes : de la remise d’argent et de cadeaux, à l’accompagnement du marié vers sa nouvelle demeure familiale le dernier jour des festivités des noces », peut-on lire dans la fiche réalisée par Elena Bertuzzi. Afin de créer une belle mélodie, l’idée pour les adeptes de cet art, est de travailler collectivement pour créer un rythme agréable et exaltant.

Le terme désigne, certes, les bâtonnets, mais aussi la danse, la musique, la cérémonie et le cadre social à l’intérieur duquel « se déroulent ces performances musico-chorégraphiques », ajoute l’anthropologue. Connu pour agrémenter les cérémonies de mariage, il peut se dérouler pour d’autres occasions, comme des rencontres, des concours ou des manifestations d’intérêt public ou social. « De manière générale, les spectacles de mbiwi sont des moments de convivialité et d’échanges à travers des animations musicales et chorégraphiques. » Une quinzaine de personnes peut suffire, mais il existe aussi des groupes beaucoup plus importants, pouvant compter une soixantaine de membres, voire plus.

Une danse et du défi

La danse suit le déroulement du chant. Elle est effectuée par deux femmes, qui se tiennent debout et face à face. A travers cette danse, les femmes se mettent à l’épreuve. « Il y a toujours du défi, de l’effort, de la résistance à la fatigue, du dépassement de soi », relève la rédactrice de la fiche. C’est une danse qui mobilise principalement le bassin et les hanches dans un mouvement qui doit être aussi rapide que possible. Elle se déroule de façon bienveillante, et ne peut être réalisée individuellement. C’est l’aisance, la rapidité ou encore le charme que les femmes souhaitent démontrer.

Pour beaucoup, le mbiwi fait partie intégrante du patrimoine culturel mahorais. Cet art se transmet de génération en génération. Les femmes qui le pratiquent ont vu leurs mamans ou leurs grandes sœurs le pratiquer et elles continuent à entretenir cette tradition. « Ça vient tout seul, à force de regarder les autres. Pour danser, on écoute le rythme. Si le rythme n’est pas bon, on ne peut pas danser. Ce sont les mbiwis qui font danser », explique Anymati, pratiquante de mbiwi, dans la fiche d’inventaire. Observation et mimétisme sont alors le secret de l’apprentissage de la danse et des chants.

Emblématique à Mayotte, il est une réelle institution. Instrument très populaire sur l’île, il peut également être acheté comme souvenir touristique ou cadeau. Depuis quelque temps, ce dernier est également utilisé comme un objet de décoration. Une dynamique s’est récemment mise en place, visant à sensibiliser à l’importance de préserver la culture locale.

François-Xavier Pilven prend la tête de la base navale de Mayotte

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Le capitaine de frégate Patrick Musique a laissé sa place à un autre militaire du même grade, François-Xavier Pilven. Ce dernier connaît déjà la région pour avoir été auparavant le chef du bureau « études/plans/finances » de l’état-major interarmées des forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien, à Saint-Denis. Il a pris son poste, le vendredi 4 août. A cette occasion, une cérémonie s’est déroulée à la base navale, en présence du comandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, le général de brigade Jean-Marc Giraud, le maire de Dzaoudzi-Labattoir, Saïd Omar-Oili, et le secrétaire général de la préfecture de Mayotte, Sabry Hani. « Point d’appui stratégique, la base navale Mayotte assure les missions de soutien des moyens maritimes affectées et des unités de passage à Mayotte. Dans le cadre de l’action de l’État en mer, elle assure la mission de lutte contre l’immigration clandestine par voie maritime. Depuis le poste de commandement de l’action de l’Etat en mer, elle exploite des radars de surveillance et coordonne les moyens nautiques des différentes administrations dont ceux de la Marine nationale. Enfin, la base navale est également en charge de la lutte anti-pollution », précise le ministère des Armées.

 

Opération de collecte de textile jusqu’au 13 août

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Une opération de collecte de textile est mis en place par Mao-Re-Cycle TLC, jusqu’au 13 août de 9h à 17h, dans les communes de Mamoudzou et Dembéni (Cadema). Vous avez du linge de maison que vous n’utilisez plus, des vêtements que vous ne portez plus, des chaussures et sacs usés, des peluches que vous souhaitez donner ? Contactez Mao-Re-Cycle TLC au 0639 69 70 69, ils viendront directement chez vous pour récupérer ce dont vous n’avez plus besoin.

L’agence de développement économique du sud de Mayotte recherche son nom

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La communauté de communes du Sud de Mayotte a récemment engagé une démarche pour la création d’une agence de développement économique. Elle aura pour mission principale le soutien à l’émergence et à l’accompagnement de nouveaux projets d’entreprise sur le territoire du sud de Mayotte.

Cette agence sera située dans un lieu dédié à l’accueil des porteurs de projets. Il pourra également répondre à des besoins des partenaires de l’intercommunalité, en particulier pour des formations ou des événements professionnels.  Le nom de cette agence, ainsi que le nom de ses futurs locaux sont actuellement en réflexion. Afin d’éclairer l’intercommunalité dans la prise de décision, les futurs partenaires et utilisateurs des services de l’agence sont consultés via un court sondage. Ce questionnaire porte sur le nom de la future agence, le nom des locaux et une signature communicante (ou message de communication). Le sondage est disponible en cliquant sur ce lien : https://forms.gle/2ux13KGTCZ15VwTa9

Grand Nord de Mayotte : présélections du concours d’éloquence Tamasha

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En collaboration avec CCEEM (Conseil de la Culture, de l’Education et de l’environnement de Mayotte), le Département de Mayotte et l’association Shimé, la communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte organise les présélections intercommunales du concours d’éloquence Tamasha pour le territoire du Grand Nord, le 12 août 2023, au plateau de Mtsamboro, à partir de 16 h.

Les participants s’exprimeront en shimaoré et en kibushi sur les thématiques liées à l’environnement, l’éducation, la culture. Tamasha est le premier concours d’éloquence dédié à la valorisation du patrimoine linguistique de Mayotte qui a pour vocation de promouvoir les langues maternelles, favoriser l’enseignement et la transmission du patrimoine immatériel et de favoriser les liens intergénérationnels. Deux lauréats seront sélectionnés pour la finale intercommunale qui aura lieu en octobre.

Réseau 4G : Orange Mayotte modernise se modernise

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Orange Mayotte annonce la modernisation de son réseau 4G, en remplaçant les antennes mobiles existantes par des antennes de dernière génération, et en déployant une nouvelle bande de fréquence : 700 MHz. Ces travaux peuvent entraîner des dysfonctionnements temporaires pour les usagers. Les villes concernées sont M’tsangamouji, Dembéni et Bandrélé.

Les démolitions reprennent à Labattoir, au bord de la plage cette fois

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27 bangas insalubres construits dans l'illégalité étaient répertoriés au bord de la plage de Labattoir, le long de la route nationale 4.

Et de trois. Un autre quartier informel de la commune de Dzaoudzi-Labattoir a vu sa démolition débutée, ce lundi matin. Il s’agit de plus d’une vingtaine d’habitations en tôles ou en dur, le long du littoral, derrière la station Total. 19 familles y étaient recensées.

Les pelleteuses ont repris du service, ce lundi matin, sur le littoral en face du cimetière chrétien de Petite-Terre, à la limite territoriale des communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi. Attendue depuis très longtemps, suite à un arrêté préfectoral datant du mois d’avril 2023, cette opération de décasage n’a concerné qu’une toute petite bande de terre relevant du domaine public maritime, en bordure de plage, squattée par une dizaine de familles. Un mois plus tôt, quelques cases en tôle avaient connu le même sort à proximité, sur la colline du Four à Chaux. Cette fois-ci, les services sociaux ont dénombré 27 bangas insalubres construits dans l’illégalité, lesquels étaient occupés par 19 familles constituées d’une trentaine de personnes, majoritairement des enfants. « Sur ces 19 familles, le préfet de Mayotte a fait une proposition de logement à onze d’entre elles, jeudi dernier. Le lendemain, vendredi, trois familles avaient accepté ces hébergement », a précisé Psylvia Dewas, chargée de la résorption de l’habitat insalubre à la préfecture de Mamoudzou. Une permanence est installée depuis jeudi dernier dans les locaux du centre communal d’action sociale (CCAS) de Labattoir pour y accueillir ces familles frappées d’expulsion et mettre en œuvre les hébergements. La permanence était ouverte à nouveau ce lundi pour les personnes qui souhaiteraient accepter la proposition de relogement formulée par le préfet de Mayotte (sur Grande-Terre ou Petite-Terre). Les associations qui ouvrent dans ce secteur n’auraient pu capter que quelques places dans le secteur privé. La préfecture précise qu’en partenariat avec les deux communes de Petite-Terre, elle allait ouvrir des places pour pouvoir procéder à de futures opérations de démolition et d’évacuation.

Une opération sur trois jours

À l’inverse de Koungou et ailleurs sur Grande-Terre, il est à constater que cette opération-ci (comme celle conduite à Houpi, en juin, en présence de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer), s’est déroulée dans le calme, sans incident, les occupants ayant tous quitté les lieux avant l’arrivée des forces de l’ordre et des différentes autorités. Pour Psylvia Dewas, qui s’exprimait lors d’un point de presse (en lieu et place du préfet absent du territoire) en compagnie du nouveau commandant les forces de gendarmerie à Mayotte, le général Lucien Barth, et le directeur des affaires maritimes, « cette opération de démolition de cases insalubre avait fait l’objet de plusieurs recours devant le tribunal administratif de Mayotte, lequel a fini par donner son feu vert à démolir et évacuer au motif que la préparation de cette opération avait respecté la loi, que les choses avaient été faites en bonne et due forme et que les propositions d’hébergement avaient été proposées aux familles. Donc, aujourd’hui, nous mettons en œuvre cet arrêté ». Cette opération de décasage devrait s’étaler sur trois jours, le temps de la démolition et de l’évacuation des gravats pour pouvoir rendre propre la plage du cimetière et démontrer qu’on ne construit pas sur le domaine public maritime sans autorisation. Force est de constater qu’en plus du caractère insalubre de ces habitations de fortune, leur emplacement au bord de l’eau les exposait à des divers dangers naturels, notamment des inondations.

Activités liées aux passeurs

Autre problème né de la proximité de ces habitations avec la mer, le développement d’un certain nombre d’activités illégales. « La semaine dernière, les Affaires maritimes ont pu sortir de l’eau dix embarcations illégales liées à la pêche illégale et non réglementée et non licenciée (INN). Ces dix kwassas ont été démolis, ils étaient à la fois destinés à la pêche illégale mais aussi à tous les trafics divers et variés liés à l’immigration clandestine, comme pour aller chercher des personnes en situation irrégulière et les ramener à Mayotte. Nous souhaitons mettre fin à ces trafics, en tout cas pour ceux de cette plage-ci, c’est déjà fait », a souligné Psylvia Dewas. À noter qu’avant le démarrage des opérations de démolition, les gendarmes ont repéré sur la plage une barque de pêche faussement immatriculée. Il s’agissait d’un doublon d’une immatriculation relevant d’une autre commune que celle de Dzaoudzi-Labattoir. D’autres opérations du même type devraient se dérouler dans un avenir proche sur d’autres endroits de Pamandzi, notamment dans le quartier de La Vigie, connu pour sa délinquance et divers problèmes liés à l’ordre public.

Dans le sud de Mayotte, un important décasage à Hamouro, village de la commune de Bandrélé, est prévu. Il a fait l’objet d’une dizaine de recours devant le TA le mois dernier (dont quatre avaient été retirés in extremis). Les démolitions étant autorisées par la justice administrative, elles pourraient intervenir « avant la rentrée scolaire », a indiqué la préfecture de Mayotte.

« Il faut aussi montrer ce qu’on sait faire à Mayotte »

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Créatrice de la marque Sazilé swimwear, Alexandra Maroine, alias « Alexa Clockers », a participé au Miami Swim Week Show, le 7 juillet, aux États-Unis. Cet événement international, qui se veut la référence en matière de maillots de bain, était une occasion en or pour la styliste mahoraise de montrer ce qu’elle sait faire. « On aime bien sortir le drapeau made in Mayotte ailleurs, mais il faut aussi montrer ce qu’on fait à Mayotte », défend la jeune femme, toujours pleine d’assurance. Pour remercier ses soutiens, celle-ci a organisé un défilé et une projection intitulée « Welcome to Mayomi » au cinéma Alpa Joe, à Mamoudzou, ce lundi soir. Une cinquantaine de personnes étaient présentes.

Les maires de Mayotte demandent « une réaction ferme de l’État protecteur »

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Quelques membres du groupe qui a attaqué la station-service de Passamaïnty, le 29 juillet, ont été présentés à la justice.

Des attaques et des rixes sur la route nationale 1, au niveau de Tsoundzou 1, et la fermeture des maternités de Dzoumogné et de Mramadoudou font réagir l’association des maires de Mayotte. Son président, Madi Madi Souf, a écrit une lettre au préfet de Mayotte, Thierry Suquet, en mettant en copie Gérald Darmanin et Philippe Vigier, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et le nouveau ministre délégué aux Outre-mer. Il sollicite « des mesures fortes » contre les bandes et « la reconnaissance des qualifications professionnelles de médecins malgaches » pour combler les besoins en médecine.

« Monsieur le préfet,

Je souhaite, par cette présente, attirer votre attention sur le retour en force des actes d’agressions sur le secteur de Tsoundzou 1 depuis quelques semaines maintenant, plus particulièrement aux abords de la RN1 traversant ce village. En effet, après une relative accalmie liée sans aucun doute à la présence massive et régulière des forces de l’ordre de l’opération Wuambushu sur cette zone, il est constaté depuis une forte reprise des actes de banditismes. Un palier supplémentaire dans la terreur a d’ailleurs été franchi le week-end dernier dans l’attaque des clients et de la station d’essence Total Énergies dont les images circulent sur les réseaux sociaux. Ces violences répétées ont conduit mon collègue maire de Mamoudzou [N.D.L.R. Ambdilwahedou Soumaïla] à prendre des mesures inédites telles que l’interdiction de toutes manifestations dans ce village, à partir de 18h, après celles liées à l’interdiction de vente du pétrole lampant il y a quelques mois.

Il est donc grand temps que nous changions notre manière de voir et d’appréhender ces actes qui ne relèvent plus de la petite délinquance, mais bel et bien de la grande criminalité organisée et qui doivent, en conséquence, appeler à une réaction ferme et à des mesures fortes de la part de l’État protecteur, garant de la protection des biens et des personnes. Nous vous demandons donc, Monsieur le préfet, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser cet axe, démanteler et mettre hors d’état de nuire ces bandes de criminels qui sont déterminés et prêts à tout pour terroriser la population, pour voler, blesser et même tuer.

Des médecins malgaches contre la pénurie de soignants ?

Je profite aussi de l’occasion pour attirer également votre attention par rapport à la fermeture, depuis le 3 juillet dernier, des services de maternités des dispensaires de Dzoumogné et de Mramadoudou en raison, semble-t-il, d’un manque de personnels soignants. Même si la pénurie en personnels de santé est une réalité sur le territoire, nous regrettons cependant la manière par laquelle le centre hospitalier de Mayotte a pris cette décision de fermeture sans concertation et sans consultation des élus locaux de proximité et nous pensons que cette situation ne saurait durer au risque de mettre gravement en danger la vie de nombreuses patientes.

Sur ce volet médical, l’association des maires et le conseil département ont proposé, pour le CIOM [N.D.L.R. comité interministériel de l’outre-mer], la mise en place de dispositifs incitatifs pour faciliter le recrutement et l’installation de nouveaux médecins et la création de conditions favorables à la reconnaissance des qualifications professionnelles de médecins malgaches, dans le cadre de la coopération régionale, qui pourraient ainsi exercer à Mayotte, à l’instar de ce qui se fait en Guyane avec les médecins cubains.

Il appartient donc désormais au gouvernement de décider de la suite à donner à ces propositions qui pourraient pallier ce sous-effectif et contribuer grandement à l’amélioration de la prise en charge de la population. Je vous prie d’agréer, Monsieur le préfet, l’expression de ma haute considération ».

Comores : Un forfait de Free Mobile dans le viseur du régulateur des télécoms

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Le 25 juillet, Free mobile a dévoilé une liste de nouveaux pays étrangers à partir desquels, il est désormais possible d’utiliser son forfait internet de 35 Go aux Comores. Si l’offre a très vite été bien accueillie par la diaspora comorienne, résidant en France, le régulateur national des télécommunications qui n’a pas tardé à réagir, lui réclame un droit de regard sur ce service.

Depuis la publication du communiqué de presse de Free mobile, les Comoriens résidant à l’extérieur n’arrêtaient pas d’exulter. En effet, le 25 juillet dernier, l’opérateur français des Tics, dirigé par l’hommes d’affaires, Xavier Niel, a annoncé six nouvelles destinations depuis lesquelles ses clients pouvaient continuer à utiliser son offre de data de 35Go. Sur cette liste, l’on retrouve trois pays africains, à savoir le Sénégal, Madagascar et les Comores. Le prix en revanche n’a pas changé : 19,99 euros. Soit à peu près 10.000 francs comoriens. Pour la plupart des Comoriens de la diaspora, habitués à passer les vacances dans l’archipel, c’est une aubaine. Surtout que les consommateurs, abonnés aux deux opérateurs implantés aux Comores, notamment Telco Sa et Comores Telecom, déplorent souvent l’épuisement très rapide de leurs mégabits. Mais l’espoir suscité par l’extension de l’offre de la filiale du groupe Lliad risque de se transformer en désenchantement. Dans un communiqué publié ce lundi, sur sa page Facebook, l’autorité nationale de régulation des Tic des Comores (Anrtic), s’est dite étonnée et a exigé des explications sur ce nouveau service. « Nous rappelons que dans les catalogues d’interconnexion de la période 2023-2024 approuvés mi-juin par l’Anrtic, ni Telco SA, ni Comores Telecom ne nous a soumis des offres de roaming Data pour validation, alors qu’à l’instar de la communication voix, la tarification des offres de la data fait partie de prestations régulées par l’Anrtic », souligne le gendarme comorien du secteur des télécommunications. Cette réaction fait suite à un article paru, le mercredi 2 août, dans le quotidien La Gazette des Comores. Le papier dont il est question, revenait justement sur l’annonce de Free.

Des accords de roaming

Selon le régulateur, pour que les abonnés puissent bénéficier de l’offre depuis les Comores, « il doit y avoir au préalable convention de roaming data avec un des deux opérateurs titulaires de licence en Union des Comores pour faire prendre en charge les abonnés de Free par le réseau de l’opérateur local ». Ce qu’ignore le régulateur. Pour cette raison, celui-ci, dans le but d’assurer une concurrence loyale et saine a promis de s’autosaisir pour mener enquête afin de pouvoir prendre les dispositions adéquates. Côté association comorienne des technologies de l’information et des communications (Actic), c’est un peu la stupéfaction. « L’Anrtic ne peut pas empêcher la Terre de tourner. Le roaming existe. Les opérateurs sont libres de signer des conventions d’interconnexion avec les opérateurs qu’ils veulent », a réagi, son président, Hamidou Mhoma, avant de poursuivre : « Le régulateur souhaite avoir un regard sur les prix, or les décisions de fixer des prix planchers par l’Anrtic sont illégales au regard de la loi sur la concurrence ». A entendre le patron de l’Actic, le régulateur devrait laisser la population profiter des avantages du rooming. Techniquement, le roaming est un processus consistant à passer des appels via son mobile ou smartphone, envoyer, recevoir des messages (sms, mms), ou encore à se connecter à Internet (navigation, réseaux sociaux, emails, etc), mais par le biais d’un opérateur différent de celui auquel on est abonné. Depuis la publication du communiqué du régulateur, de nombreux internautes continuent de dénoncer une énième « ingérence », qui à leurs yeux les empêchera encore de profiter de la concurrence.

SFR voit son réseau dans l’océan Indien perturbé par un défaut sur un câble sous-marin

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Les utilisateurs du réseau de SFR ont sans doute remarqué des lenteurs en voulant charger des pages internet, ce lundi. Celles-ci sont dues « à un incident sur le câble sous-marin « Safe » qui a eu lieu le dimanche 6 août au sud-ouest au large de l’Afrique. Cette coupure totale impacte tous les fournisseurs d’accès internet passant par le lien SAT 3 », prévient l’opérateur téléphonique, qui indique « avoir pu rediriger le trafic sur le câble « Lion » ». Ceci a limité l’impact de cette coupure. Toutefois, elle s’ajoute aux travaux sur le câble Lion-2 (qui relie le Kenya, Mayotte, Madagascar au « Lion ») qui ont commencé ce lundi, à 16h. « Ces deux évènements cumulés entrainent des perturbations notables sur les réseaux internet fixe et mobile de nos clients SFR et REDbySFR Réunion et Mayotte », concède la société.

Les équipes techniques SFR Réunion sont mobilisées afin de rediriger le maximum de trafic internet vers le câble Metiss (entre l’Afrique du Sud, Madagascar, La Réunion et Maurice) « et ainsi limiter au maximum les impacts pour nos clients ».

Un pêcheur de M’tsapéré tué par des méduses

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Agé d’une cinquantaine d’années, un pêcheur répondant au surnom de « Bima » a trouvé la mort, samedi 5 août, sur le bord de mer à Mamoudzou. Parti pêché aux alentours de l’îlot Mbouzi, en face de l’estuaire de M’tsapéré, il serait tombé sur un lit de méduses selon des témoignages recueillis auprès des pêcheurs de cette localité. Paralysé par les piqûres venimeuses de ces bestioles marines, le malheureux aurait été transporté par d’autres pêcheurs jusqu’au front de mer de M’tsapéré où il a rendu l’âme. Une équipe Smur (structure mobile d’urgence et de réanimation) a été dépêchée sur place et a constaté le décès de « Bima ». Son enterrement a eu lieu le même jour dans le village de M’tsapéré.

A peine posée, la plaque du serment de Sada dégradée

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La plaque commémorant le serment de Sada n’a été intacte qu’une poignée de jours. Dès le dimanche matin, sa dégradation était constatée. (@Twitter Soula Saïd-Souffou)

Une enquête a été ouverte après la dégradation de la plaque inaugurée récemment à Sada, ce week-end. Celle-ci célèbre le serment prêté par Younoussa Bamana, Marcel Henry, Zoubert Adinani et Abdallah Houmadi en 1967 pour garantir l’appartenance de Mayotte à la France. Les auteurs de la plainte, dont le conseiller départemental Soula Saïd-Souffou, voient dans cet acte un geste politique.

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Le conseiller départemental, Soula Saïd-Souffou, a déposé plainte auprès de la gendarmerie après la dégradation de la plaque.

De la plaque, il ne reste qu’une moitié encore apposée sur la paroi de la mosquée. Dimanche matin, vers 8h, c’est un groupe de passants qui s’est aperçu de l’acte perpétré quelques minutes auparavant. « C’est un choc pour toute la ville », déplore Soula Saïd-Souffou. Le conseiller départemental du canton de Sada-Chirongui fait partie des élus très actifs dans l’installation de l’écriteau célébrant le 3 août 1967. Ce jour-là, dans cette même mosquée, lors de ce qui est appelé « le serment de Sada », Younoussa Bamana, Marcel Henry, Zoubert Adinani et Abdallah Houmadi avaient juré devant le Coran qu’ils feraient tout leur possible pour que le destin de Mayotte ne soit pas lié à celui des autres îles de l’archipel des Comores (qui deviendront indépendantes en 1975). Cet événement important de l’histoire du 101e département français a été ainsi célébré en grandes pompes, le jeudi 3 août dernier. Parlementaires, conseillers départementaux, représentant du préfet de Mayotte et plusieurs maires de l’île ont suivi la pose de l’objet, qui a été finalement détérioré trois jours plus tard. « Cet acte porte atteinte aux valeurs de la République, à Mayotte française et à la mémoire de ceux qui se sont engagés pour elle », s’indigne l’élu sadois.

« Un sabotage »

La gendarmerie de Mayotte confirme qu’une enquête est ouverte pour retrouver les auteurs de la dégradation. Des relevés scientifiques ont été réalisées sur l’objet, dès ce dimanche. Selon le conseiller départemental, qui fait partie de la petite délégation qui a déposé plainte, l’acte aurait été réalisé avec « un marteau ou une grosse pierre ». Il y voit « un sabotage de nature politique » et pas seulement le fait d’une bande qui passait par là. En effet, la plaque est située à plus de deux mètres de hauteur. Des rumeurs sur les réseaux sociaux remontent, toujours selon l’élu, à un groupe hostile à ce symbole de Mayotte française.

« L’enquête est en cours. Nous remercions d’ailleurs la gendarmerie qui met en œuvre pour retrouver les auteurs », fait remarquer le conseiller départemental.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes