Suite à une non-conformité de l’eau constatée ces derniers jours sur le village de Bambo-Ouest, l’Agence régionale de santé a procédé ces derniers jours à de nouveaux contrôles sanitaires. « Ceux-ci se sont tous avérés conformes. L’eau est donc potable sur le réseau », informe l’ARS par communiqué de presse. Aussi, les mesures de vigilance renforcée sur Bambo-Ouest sont levées. Il n’est plus nécessaire de faire systématiquement bouillir l’eau pour les usages en eau potable (boire, faire à manger et se brosser les dents). Il est néanmoins recommandé, comme pour les autres secteurs de l’île et depuis le début de la crise, de faire bouillir l’eau pour les usages d’eau potable à consommation humaine : dans les 6 heures suivant une coupure nocturne ; dans les 12 heures suivant une coupure d’une journée ou plus. « Ces périodes de précaution après la remise en eau garantissent que l’eau consommée soit bien potable, malgré les coupures », ajoute l’Agence.
Création de la 21e École nationale supérieure d’architecture à La Réunion
La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a annoncé ce mercredi 27 septembre la création de l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de La Réunion. Créé il y a 35 ans, cet établissement d’enseignement supérieur s’autonomisera à l’horizon 2025 devant ainsi la 21e ENSA. Il s’agira de la première école d’architecture implantée dans un département ultra-marin. En parallèle de cette évolution statutaire, l’école emménagera en 2026 dans de nouveaux locaux, bénéficiant d’un partenariat entre l’Etat, le conseil régional de La Réunion, la commune du Port et l’intercommunalité Territoire de la Côte Ouest.
Fête du sel à Bandrélé ce week-end !
Du 6 au 8 octobre, la ville de Bandrélé organise la quatrième édition de la fête du sel intitulée « Sel’à fête à Bandrélé ». Le vendredi aura lieu la cérémonie d’ouverture avec l’hymne au seul en l’honneur des Mamans Shingo. Le samedi, des stands seront ouverts avec différents temps forts et tables rondes sur la transmission, avec des chants et danses traditionnelles et des jeux. Le dimanche, chacun pourra participer à une chasse aux trésors autour de la fabrication du sel, avec des chants et danses traditionnelles.
Le Modef interpelle Emmanuel Macron sur la crise de l’eau
La Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux interpelle Emmanuel Macron, le président de la République au travers d’une lettre ouverte sur la situation catastrophique des habitants de Mayotte qui font face à une pénurie d’eau. « Les paysans mahorais sont très inquiets pour leur culture à cause du manque d’eau », alerte le Modef. D’après la confédération, la plupart des producteurs ne cultivent pas pour vendre mais pour se nourrir. Dans sa lettre, le Modef informe que « tout le monde devrait commencer à cultiver le manioc mais personne n’ose planter ». Face à cette situation, le Modef Mayotte craint une mauvaise récolte de mangues cette année. A Mayotte, le manioc et la banane constituent, après le riz, la base du régime alimentaire local, « s’ils viennent à manquer, le Modef Mayotte redoute une crise alimentaire ». Dans sa lettre, le Modef demande l’activation du régime des calamités agricoles dans ce département et une prise en charge à 100 % des pertes par le biais de la solidarité nationale pour sauver l’Agriculture mahoraise. Le Modef exige l’envoi de « dix containers d’eau par jour de la métropole par l’armée française pour couvrir les besoins des écoliers et de l’hôpital et des cuves de stockage d’eau de 1.000 litres pour les paysans. Nous demandons aussi la gratuité des mètres cubes d’eau vitaux pour les 50 premiers litres à Mayotte ». Le Modef se dit conscient que l’eau est une ressource naturelle vitale et qu’à ce titre, elle ne peut être assimilée à une marchandise et doit être considérée comme patrimoine de l’humanité. De ce fait, le mouvement demande que « la gestion de l’eau doit être publique, démocratique et collective, afin de préserver sa quantité tant que sa qualité. Nous voulons garantir l’accès à cette ressource pour toutes et tous ».
Lancement du webdocumentaire « Les Routes de la Transe » en kibushi le 13 octobre
Le Centre Universitaire de Formation et de Recherche (CUFR) de Mayotte et Sisygambis – Les 7 Portes présentent un webdocumentaire inédit en kibushi et une borne tactile vendredi 13 octobre à 12h (Mayotte) au CUFR. Dévoilé en juin dernier en français, la présentation de cette nouvelle version permettra la mise en lumière du travail engagé par Christine Coulange, artiste, réalisatrice, compositrice et photographe de Sisygambis avec le traducteur et doctorant en sciences du langage Ahamada Kassime. Conçu sous forme de cartes interactives, ce webdocumentaire permet à l’utilisateur de devenir navigateur en voyageant à sa guise. Depuis Mayotte, Madagascar, les Comores, 31 villes et 9 pays sont à découvrir, Tanzanie, Zanzibar, Kenya, Egypte, Maroc mais aussi la Guyane.
Ce webdocumentaire impliquant les étudiants de Mayotte, s’inscrit dans une démarche de transmission des savoirs, des techniques audiovisuelles et numériques. Ainsi, le projet porté à l’origine par l’artiste-chercheure, Christine Coulange, a été associé au dispositif pédagogique innovant des masterclass locales et itinérantes développées par Jean-Louis Rose, vice-directeur du CUFR à travers un programme culturel et de coopération voulu par Abal-Kassim Cheik Ahamed, directeur du CUFR de Mayotte.
Crise de l’eau : arrivée du Marion Dufresne avec 500.000 litres d’eau
Le bateau Marion Dufresne est arrivé, ce lundi matin, au port de Longoni avec à son bord, 500.000 litres d’eau embouteillée. Affrété spécialement par l’État depuis La Réunion, sa cargaison permet d’assurer la continuité des approvisionnements d’eau en bouteille aux personnes vulnérables dans la situation d’urgence que traverse l’île.
Habituellement mobilisé pour assurer des missions logistiques et océanographiques dans les mers australes, le Marion Dufresne, bâtiment propriété de la préfecture des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et armé par la société Louis Dreyfus Armateurs, a été spécialement affrété par le Gouvernement.
Avec le Marion Dufresne, ce sont 1,8 millions de litres d’eau en bouteille qui auront été acheminées depuis La Réunion depuis le 20 septembre. « Ces livraisons soutiennent les Mahorais et les personnes les plus fragiles, confrontés cette année à une sécheresse sans précédent », explique la préfecture par communiqué de presse. D’autres acheminements sont programmés jusqu’à la fin de l’année, en lien avec le préfet de la zone de défense et de sécurité du sud de l’océan Indien. Le Marion Dufresne quittera aujourd’hui Longoni, pour reprendre ses missions scientifiques pour le compte de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER).
La deuxième saison de Colocs présentée en avant-première
La série réalisée par Jacqueline Guez promet de belles surprises aux téléspectateurs qui la suivent depuis le début. Cette deuxième saison est pleine de rebondissements. Après le visionnage des premiers épisodes à l’avant-première, au cinéma Alpajoe, ce lundi soir, le public était conquis. Tout le gratin mahorais et les partenaires ont fait le déplacement pour soutenir la réalisatrice mais également les acteurs, ainsi que l’équipe de tournage. Le premier épisode de la deuxième saison sera diffusé le 9 octobre prochain, sur Mayotte la 1ère.
Le lycée Bamana toujours fermé faute de solutions
Cela fait une semaine maintenant que le lycée Younoussa-Bamana, à Mamoudzou, est fermé à cause de l’insécurité. Le personnel de l’établissement a refusé de reprendre le travail tant que des solutions ne seront pas apportées. Lors de l’assemblée générale, ce lundi matin, il a voté à l’unanimité le maintien du droit de retrait en raison des rixes régulières depuis la rentrée entre les bandes de Doujani, Cavani et Mandzarsoa aux abords du lycée.
Ce lundi soir, le recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, a rencontré une délégation de dix personnes, dont des professeurs, des parents d’élèves et des représentants des élèves. Il leur a annoncé que trois à cinq assistants d’éducation (AED) et une équipe mobile de sécurité (EMS) renforcée seront postés devant le lycée à partir de mercredi, répondant ainsi aux revendications. Alors que le droit de retrait est prolongé ce mardi, une nouvelle assemblée générale du personnel est prévue dans la matinée pour connaître la suite du mouvement. S’il perdure mercredi, le rectorat pourrait le considérer comme une grève et non un droit de retrait.
« Nicolas n’a rien vu venir, il a pris un coup derrière le crâne »
Gecko, le nouveau magazine de la biodiversité de l’océan Indien est lancé

Portée par l’association Les Naturalistes de Mayotte, en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), la nouvelle revue Gecko est à la fois un outil de vulgarisation scientifique et d’échanges. Elle servira surtout à mettre en évidence la richesse de la biodiversité de l’océan Indien et ses enjeux face au réchauffement climatique.
Ce n’est pas la première fois que les Naturalistes de Mayotte se lance dans la publication. Il y a quelques années, l’association environnementale avait édité pendant sept ans Univers Maoré. L’aventure avait pris fin après seize numéros, faute de financement. Cette fois-ci, le semestriel à l’esthétique soignée et qui a pris le nom de Gecko espère connaître meilleur sort.
Qu’est-ce qu’on y trouve ?
Une soixantaine de pages où se mêlent un dossier en lien avec la quinzième conférence des Nations-Unies sur la biodiversité, des portraits de scientifiques et d’activistes, des interviews ou des reportages. Le magazine, qui sortira deux fois par an, « permet de faire un état des lieux de la biodiversité de la région, ses menaces et se enjeux », précise Michel Charpentier, le président des Naturalistes, lors d’un point-presse, vendredi matin. On y trouve aussi des pistes pour la restauration et la conservation de la biodiversité. « Il y a un objectif de transmission de connaissances par l’intermédiaire des experts, de scientifiques ou de gestionnaires d’espaces naturelles », poursuit le président d’association.
Et Mayotte, on en parle ?
Forcément, le territoire mahorais figure sur une partie des pages, au milieu des pays voisins. Il y a par exemple le travail de l’association Gepomay (Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte) pour protéger le crabier blanc, l’une des espèces endémiques de l’île, ou la tentative de lutte contre la prolifération des rats sur l’îlot Mbouzi.
Où le trouver ?
Les 2.000 exemplaires du premier numéro ont été envoyés aux acteurs de l’environnement de la région concernée par la publication, à savoir, Mayotte, les Comores, les Seychelles, Maurice, Madagascar et La Réunion. Cette première publication servira ainsi à faire connaître l’outil dans la région et provoquer ainsi des premiers abonnements (possible via l’adresse mail abonnement@revue-gecko.com). Dès le deuxième numéro, dont le dossier sera sur l’érosion côtière, devrait se retrouver en kiosques.
Pourquoi l’ouvrir à tout le sud de l’océan Indien ?
C’est une condition imposée par le financeur, l’Agence française de développement, qui est présente dans toute la région. Il s’agit, en effet, de l’un des sept sous-projets de son programme Varuna Biodiversité. « Toute cette zone fait partie de l’un des 36 points chauds de la planète. C’est-à-dire qu’elle est reconnue pour sa biodiversité exceptionnelle, mais également menacée », rappelle Michel Charpentier, qui espère influer sur les politiques publiques pas toujours soucieuses de l’environnement.
Qui écrit les articles ?
Pour le premier numéro, les Naturalistes assurent une partie des textes, tandis que d’autres ont été confiés à des acteurs de l’environnement pour qu’ils puissent parler de leur travail. A terme, ce sont eux qui alimenteront le magazine, tandis que Solène Peillard, salariée de l’association mahoraise, assurera le secrétariat de rédaction pour que le langage des scientifiques soit adapté au plus grand nombre. Un site internet, www.revue-gecko.com, est déjà sorti et se veut le prolongement à la fois réactif et interactif du magazine.
Comment il se finance ?
L’AFD en assure le financement pour au moins six numéros et un hors-série. Mais pour Michel Charpentier, c’est clair, il faudra que d’autres organismes pour prendre le relais, car l’abonnement ou la vente aux numéros ne pourront suffire. Le Département de Mayotte, l’État ou l’Europe pourraient ainsi être mis à contribution pour ce magazine déjà unique à l’échelle régionale.
Une partie du contenu est déjà visible sur le site revue-gecko.com, tout comme le formulaire pour les demandes d’abonnement.
Gendarmerie : Emmanuel Macron confirme la création de brigades à Bandraboua et Tsingoni

Alors que quatre brigades de gendarmerie ont été promises pour Mayotte, le président de la République a dévoilé une nouvelle carte, ce lundi, avec deux nouvelles prévues dans les communes de Bandraboua et Tsingoni. Celles-ci vont permettre de réduire le temps d’intervention puisque les villages de Dzoumogné ou Bouyouni, par exemple, dépendent de la petite brigade de M’tsamboro. C’est la même chose pour Combani et Tsingoni qui sont dans le secteur de celle de Sada.
La carte des 200 nouvelles brigades de gendarmerie a été dévoilée en marge d’un déplacement du président de la République, à Tonneins (Lot-et-Garonne), ce lundi après-midi. Emmanuel Macron y inaugurait une nouvelle brigade justement. Il s’est engagé à renforcer la présence de l’autorité dans les zones rurales du pays avec 2.144 postes de gendarmes supplémentaires sur les 8.500 créations d’effectifs de forces de l’ordre prévues d’ici la fin du quinquennat. Cela passe par Mayotte, puisque Gérald Darmanin avait promis quatre nouvelles brigades « dès l’été [2023] », il y a un an. Selon les dernières annonces, il y aura deux créations, dans les communes de Tsingoni et Bandraboua. Tout comme la préfecture de Mayotte, le général Lucien Barth confirme ces créations, ce lundi. Toutefois, le commandant de la gendarmerie mahoraise ne connaît pas encore les modalités de ces nouvelles implantations, notamment les villages où elles se feront et les effectifs qui leur seront allouées.
Pourquoi Bandraboua et Tsingoni ont été choisies ?
La commune de Bandraboua dépend de la brigade de M’tsamboro, soit la plus petite du département mahorais. L’éloignement – il y a vingt minutes de voiture entre Dzoumogné et M’tsamboro par exemple – rend difficile les interventions rapides. Il y a un véritable enjeu sur la sécurité pour ce village de la commune de Bandraboua qui a été marqué par des affrontements récurrents autour de la cité scolaire et même des attaques au centre médical de référence. Tsingoni se trouve dans la même situation puisque la commune reste loin de la brigade de Sada.
Est-ce que d’autres suivront ?
La gendarmerie mahoraise a fait remonter quatre propositions à sa hiérarchie. La commune de Bandrélé par exemple, qui dépend de la brigade d’Hajangoua, postulait également à la création d’une nouvelle brigade. Cela permettrait de couvrir le sud de l’île, notamment les environs de Mutsamudu, où les arrivées de kwassas sont fréquentes. Lors des réunions techniques, il a été aussi évoqué des « unités » et pas forcément des nouvelles brigades, comme un psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie). Ce groupe, davantage présent sur le terrain, soulage les brigades départementales au cours des missions d’ordre public.
A contrario, des brigades vont-elles disparaître ?
En pleines négociations sur la loi Mayotte, une des 120 propositions des élus mahorais est le passage de Koungou et de Petite-Terre en zone de police. Ce changement remettrait en question ainsi la présence des brigades de Pamandzi et Koungou. Interrogé avant son départ, le général Olivier Capelle, avait défendu le bilan de la gendarmerie en Petite-Terre. « Je pense qu’on a fait la démonstration que la gendarmerie peut pleinement répondre à leurs attentes », avait-il indiqué, avant de rappeler que le maire de Pamandzi, Madi Madi Souf, qui était initialement favorable à un remplacement de la zone gendarmerie par la zone police, avait changé d’avis. Il reconnaissait plus de difficultés à Koungou, la commune ayant mis du temps à établir un plan de prévention de la délinquance.
L’économie dans la ville de demain

L’Établissement public foncier d’aménagement de Mayotte (Epfam) organise durant trois jours un forum à l’hémicycle Bamana, au conseil départemental. Intitulé « Ville mahoraise durable », cet événement est à destination des acteurs de l’aménagement et permet d’aborder des concepts au cœur de la ville durable et de sensibiliser aux défis qui y sont associés. Ce lundi matin, la troisième conférence portait sur l’économie dans la ville mahoraise durable et ainsi, s’interroger sur la place des entreprises en matière de sobriété foncière.

Le premier forum « Ville mahoraise durable », organisé par l’Établissement public foncier d’aménagement de Mayotte durant trois jours a pour but de définir et partager les objectifs et ambitions d’aménagement du territoire. Dans une optique de durabilité, la ville mahoraise de demain doit être pensée afin de répondre aux besoins de ses habitants, entreprises et écosystèmes. Ce lundi matin, les participants ont pu assister à une conférence animée par Jonathan Priester, directeur de projet au Cerema, et axée sur l’économie dans la ville durable, qui a permis de s’interroger sur la conciliation entre la sobriété foncière et l’accueil d’activités sur le territoire, mais aussi sur la place des entreprises en matière de sobriété foncière.
Une redynamisation des zones d’activités
De manière générale, les sols sont une ressource importante d’un point de vue de l’alimentation, du confort thermique et ce sont également des hauts lieux de biodiversité. Des ressources essentielles « car on ne peut pas vivre que dans des endroits clos, on a besoin de ce contact avec l’extérieur et la nature », admet Jonathan Priester. Ce dernier fait le constat que la consommation foncière n’est plus le premier levier pour accueillir des activités économiques. « Le diagnostic montre que les zones d’activités existantes peuvent être redynamisées », constate-t-il. Dans cet optique, plusieurs moyens d’actions pourraient être utilisés comme la réutilisation des espaces publics, l’optimisation du foncier ou la requalification du sol ou du bâti. L’un des enjeux porte sur le choix du modèle de financement et économique pour ces opérations.
La mutualisation comme solution
Les documents d’urbanisme ont leur rôle à jouer dans ce projet. L’un des moyens d’action serait de « réserver les zones d’activités économiques à des structures qui ont impérativement besoin d’espace pour se développer », concède le directeur de projet. Ce choix induirait indirectement à inciter les activités commerciales à se positionner dans les centres urbains. En parallèle, la densification est également possible dans le secteur économique, comme l’explique Jonathan Priester : « on voit de plus en plus de zones d’activités où on commence à faire du R+1, voire du R+3 pour des activités tertiaires ». Ces constructions à plusieurs niveaux permettraient de laisser une place à la nature.
Une grande majorité des leviers dans la sobriété foncière sont à la main des acteurs publics et des collectivités. Mais les entreprises ont leur place également, principalement pour le dialogue. « Un grand groupe et une PME ne vont pas avoir les mêmes besoins, il faut pouvoir travailler avec les entreprises sur leurs besoins », affirme le directeur de projet. Avant de recourir à des futures constructions, les zones d’activités peuvent, dans un premier temps, mutualiser leurs espaces et usages. Ce partage peut commencer « assez facilement en mettant en commun des espaces de réunions, de coworking ou des ateliers », note le représentant du Cerema.
Encore deux jours de séminaire
Le forum « Ville mahoraise durable », à destination des acteurs de l’aménagement se déroulera encore ces mardi et mercredi, à l’hémicycle Younoussa–Bamana, au conseil départemental de Mayotte à Mamoudzou. Le programme du mardi 3 octobre est comme suit : 8h45 : L’environnement dans la ville (mahoraise) durable ; 9h30 : Des matériaux pour construire un toit pour tous ; 11h45 : La chaleur, les eaux pluviales et la mer ; 14h : atelier « Ville durable ». Le lendemain, mercredi 4 octobre les invités pourront participer aux rendez-vous suivants : 8h30 : restitutions des ateliers ; 9h15 : des élus et des habitants ; 10h30 : parole libre aux participants du forum ; 11h30 : conclusion.
1.400 sachets d’eau distribués au collège de M’gombani
Ce lundi matin, une opération de distribution d’eau potable en sachet a eu lieu au collège de M’gombani, à Mamoudzou. « C’est de l’eau, soyez vigilants, il ne s’agit pas d’en faire une balle ou un ballon de football », lance le préfet de l’eau, Gilles Cantal, aux élèves attentifs aux explications. Cette distribution a eu lieu à la suite de difficultés concernant la qualité de l’eau, induite potentiellement par les travaux de raccordement de l’établissement scolaire au chemin de l’eau. Pour faire face à cette non-conformité détectée en milieu de semaine dernière, une « expérimentation a été lancée pour faire en sorte que l’on puisse distribuer de l’eau potable », explique le préfet.
Le raccordement du collège au chemin de l’eau serait effectif depuis plusieurs jours, mais « un avis de non-conformité a été communiqué par l’Agence régionale de santé vendredi dernier », complète Benjamin Lazard-Peillon, directeur de cabinet du rectorat. D’après ce dernier, en fin de matinée, la situation devrait redevenir à la normale. La mise en place de cette distribution d’eau en sachet « a permis de maintenir l’établissement ouvert », conclut-il. Au total dans la matinée, 1.400 sachets d’eau potable produite par l’unité de potabilisation de l’unité des Formations civiles de la Sécurité civile. Chaque jour, les sapeurs-sauveteurs peuvent produire 12 à 14.000 sachets.
Une réunion publique pour la nouvelle zone Tsararano-Dembéni
Ce vendredi 6 octobre, la ville de Dembéni, la Cadema et l’Epfam convient la population à une réunion publique, place de la Mosquée de vendredi à Tsararano, autour du projet de zone d’aménagement concerté (ZAC) de Tsararano-Dembéni. Le projet d’aménagement vise à faire le lien entre Tsararano et Dembéni. Tout autour de la plaine agricole du mro wa Dembéni, un nouveau quartier verra le jour, offrant de nouvelles infrastructures aux habitants.
Le projet prévoit des équipements publics, un gymnase, trois groupes scolaires, un collège, une mosquée, 2.500 logements dont 2.000 logements sociaux et des activités économiques comme un centre commercial, des commerces de proximité, des bureaux et services. Il y aura aussi des activités agricoles comprenant une ferme urbaine, un parc de près de douze hectares le long du mro wa Dembéni, ainsi que la préservation de près de quatre hectares de zones humides. La première phase de travaux démarrera en 2024 sur le secteur de Tsararano et cette réunion est l’occasion d’échanger avec les habitants et commerçants concernés par la création de cette ZAC. Elle se tiendra en présence du maire, Moudjibou Saidi, à 16h, sur la place de la Mosquée du vendredi de Tsararano. Pour en savoir plus sur le projet : www.epfam.fr/projet/zac-tsararano-dembeni
Économie sociale et solidaire : un mois dédié en novembre
Depuis seize ans, le mois de l’économie sociale et solidaire (ESS) est devenu le rendez-vous incontournable des citoyens, des entrepreneurs, des étudiants, des salariés, des acteurs publics intéressés par les pratiques et les valeurs de l’économie sociale et solidaire. A travers la mobilisation des acteurs locaux, régionaux et nationaux, il a pour vocation de faire découvrir l’ESS au travers de manifestations les plus diverses : conférences, forums, portes ouvertes, visites de structure, projections de films, formations, etc.
Le mois de l’ESS se déroule tous les ans au mois de novembre, à Mayotte comme partout en France, et constitue une vitrine des initiatives des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Pour la sixième édition dans notre département, la Cress de Mayotte coordonne l’événement sur l’ensemble du territoire. « Vous êtes une association employeuse, une mutuelle, une coopérative, une fondation ou une entreprise commerciale d’utilité sociale ? Vous partagez les valeurs défendues par les entreprises de l’économie sociale et solidaire ? En tant qu’acteur engagé du territoire, saisissez-vous du Mois de l’ESS 2023 en inscrivant les événements que vous organisez pendant le mois de novembre, et bénéficiez ainsi d’une campagne de communication d’envergure nationale », défend la Cress. Elle invite les acteurs du secteur à organiser un événement et à l’inscrire sur le site Internet national du mois de l’ESS. « Relayez l’information auprès de la Cress de Mayotte, nous nous engageons à faire la promotion de votre évènement sur les outils digitaux de la Cress et à vous fournir un appui dans le cadre de vos relations presse et médias. Affichez votre appartenance à l’ESS en intégrant le logo du « mois de l’ESS » sur l’ensemble de vos communications en amont et pendant toute la durée du mois de novembre », poursuit l’instance, qui recommande de faire des évènements en numérique en raison de la crise de l’eau.
La nouvelle école de Doujani officiellement inaugurée
Vendredi matin, l’école élémentaire Abdallah Sidi a été inaugurée par le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, en présence des conseillers départementaux du canton, des représentants du recteur et du préfet de Mayotte. Ce nouveau bâtiment comporte seize nouvelles salles de classe, une administration, une bibliothèque et le tout premier restaurant scolaire de la commune. Jusqu’à 728 élèves peuvent être scolarisés dans cet établissement afin de satisfaire les demandes d’inscription dans le secteur de Doujani.
L’accompagnement financier de l’État à hauteur de 91% a été souligné. Le rectorat a pu dérouler l’ambitieuse stratégie académique pour développer en continue les conditions d’enseignement et d’inclusion sur le territoire. L’inauguration s’est faite en présence de Abdallah Sidi, enseignant à la retraite, dont le travail remarquable au service de l’éducation et de la citoyenneté a été salué et dont le patronyme orne désormais la nouvelle école.
Le prix de l’essence à Mayotte se rapproche des deux euros
Il n’y a pas que l’eau qui coûte cher à Mayotte, le prix des carburants (image d’archives) a continué de grimper. Depuis ce dimanche 1er octobre, l’essence est à 1,95 euro le litre, contre 1,90 euro le mois précédent. Des augmentations sont aussi constatées pour le gazole à 1,70 euro par litre (+ six centimes), le pétrole lampant à 1,28 euro par litre (+ sept centimes), le mélange détaxé à 1,41 euro par litre (+ cinq centimes) et le gazole marin à 1,30 euro par litre (+ six centimes).
Cette inflation des prix est due aux cours mondiaux actuellement en hausse, les pays producteurs ayant choisi de baisser la production mondiale. « S’agissant de la bouteille de gaz de 12 kg, le prix augmente de 1,50 euro par rapport au mois dernier en raison de l’augmentation de 22 % du cours moyen du butane. Le prix s’établit ainsi à 25 euros », ajoute la préfecture de Mayotte.
Pour rappel, une remise de l’État et du Département de Mayotte avait permis de contenir les prix du carburant, l’an dernier. En octobre 2022 par exemple, le tarif du supercarburant sans plomb était plafonné à 1,46 euro par litre (1,71 euro sans la remise) et celui du gazole à 1,37 euro.
Un coup d’arrêt pour la bande de Cavani
Un lycéen de 18 ans a été condamné à six mois de prison ferme, ce vendredi, pour sa participation à un vol aggravé et des violences aggravées commis le 22 septembre dans le contexte des rixes entre les bandes de Cavani et Mandzarsoa. Trois mineurs, poursuivis aussi pour ces faits, ont été également mis en examen pour une tentative de meurtre. Ils sont soupçonnés d’avoir porté un coup de barre de fer à la tête d’un autre jeune de Mandzarsoa, un peu plus tôt au cours de la même soirée.
La police de Mamoudzou a procédé à près de 80 interpellations, ces dernières semaines, en rapport avec des affrontements entre une bande de Cavani (alliée à une autre de Doujani) et celle de Mandzarsoa. Ces opérations n’ont pas réussi à arrêter le cycle de violences, qui ont connu un point d’orgue, le week-end du 22 et 23 septembre. Le premier soir, le vendredi, un jeune homme de Mandzarsoa a été frappé violemment à la tête, tandis qu’un autre habitant de M’tsapéré a été retrouvé brûlé le lendemain soir dans une poubelle de Cavani (il était en réanimation en milieu de semaine). Concernant la soirée du vendredi, nous avons appris que trois mineurs ont été mis en examen pour tentative de meurtre et placés en détention provisoire, jeudi soir.
Cependant, ce ne serait pas leur seule expédition punitive, le soir du 22 septembre. Car deux heures après l’agression à la barre de fer, des vols et des violences ont eu lieu dans le même quartier de Mandzarsoa. En lien avec cette affaire, un lycéen de 18 ans qui fait partie de la bande de Cavani était justement jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel, vendredi après-midi. Pas présent dans la première expédition, car il était à la mosquée, ce jeune Français qui vit avec son père et son petit frère à Cavani sud, est allé retrouver ses amis dans les rues de Cavani, le vendredi soir de la semaine précédente. Le conciliabule d’une dizaine de jeunes avait pour objectif de retourner à Mandzarsoa, le quartier jouxtant le village de Cavani. « On a appris que les jeunes de Mandzarsoa voulaient se venger et descendre dans le quartier », raconte l’élève de terminale au lycée Younoussa-Bamana (où se concentre une partie des violences depuis la rentrée).
« La première personne qu’on a vue »
Masqués, armés d’une machette, barres de fer, de bâtons et de pierres, les membres de la bande remontent vers M’tsapéré, vers 21h15, en empruntant un des nombreux escaliers du quartier. Ils tombent sur une habitante de 26 ans et son copain, à l’extérieur d’une case en tôle. Apeurée, celle-ci se précipite à l’intérieur, mais le groupe la poursuit et arrive à rentrer dans l’habitation. Celle-ci est mise à sac. Celui qui a la machette va jusqu’à rentrer dans la chambre et porté un coup au niveau de l’arcade de la jeune femme, qui tentait de protéger son petit frère. Interrogé sur le choix de cette famille, le prévenu admet que « c’était la première personne qu’on a vue ». Une carte bancaire, des téléphones, des sacs à main et de l’argent liquide sont subtilisés. C’est la carte qui va permettre de mettre la main sur la bande. Car un adolescent de Cavani, envoyé par la bande pour acheter des boissons dans la supérette du coin, a été reconnu par les policiers sur les images d’une caméra de surveillance.
Le prévenu reconnaît une partie des faits, notamment d’avoir été masqué, l’utilisation de la carte bancaire et d’avoir permis le déverrouillage des téléphones par l’un de ses amis. « – Pourquoi vous portez un masque ? – Pour ne pas être reconnu. – Pourquoi vous ne voulez pas être reconnu ? – Ne pas avoir des problèmes », répond-il à Virginie Benech, la présidente du tribunal correctionnel. Il dément cependant avoir été armé et d’avoir porté des coups. « Je ne suis jamais rentré. J’étais dehors pour faire le guet », dit-il en pleurs aux juges, ce vendredi. Cette version est contredite à la fois par les témoins et les trois mineurs qui pourraient être les coauteurs et qui seront jugés ultérieurement.
Condamné une semaine avant
Alors qu’il continue de pleurnicher, celui qui est surnommé « Dinero » n’est pas devant le tribunal pour la première fois. Le 14 septembre, il avait écopé de quatre mois de prison avec sursis pour un autre vol avec violences. « Vous venez d’être condamné. On vous appelle pour faire les 400 coups et vous y retournez », constate la juge Vovogna Ramiandrisoa. Dans ses réquisitions, la procureure adjointe, Louisa Aït Hamou enfonce le clou : « Vous n’étiez pas ce garçon en larmes ce soir-là ».
Pour elle, c’est clair, « vous n’allez pas là-bas pour voler au départ. Vous y allez avec des armes pour commettre des violences ». Elle demande qu’il soit condamné et qu’un mandat de dépôt soit prononcé, tandis que le fait de violences avec usage d’une arme soit requalifié en « violences en réunion ». Elle requiert dix-huit mois de prison dont douze avec sursis, des obligations de formation, d’indemniser les victimes (selon l’audience sur les intérêts civils) et une interdiction de paraître dans le quartier de Mandzarsoa.
Alors qu’il supplie les trois juges de « ne pas le mettre en prison », celles-ci décident de suivre les réquisitions du Parquet, hormis le mandat de dépôt.
« C’est terminé. Il fallait accepter dès le début »
Deux jeunes hommes d’origine comorienne était jugés, ce vendredi après-midi. Ils ont été interpellés en mer à bord d’un kwassa, jeudi matin. L’un est âgé de 18 ans, le deuxième a une vingtaine d’années et a déjà fait l’objet d’une expulsion du territoire mahorais. Ils devaient répondre de deux faits, pour avoir aidé une vingtaine de personnes en situation irrégulière à faire la traversée depuis Anjouan, ainsi que du transport de cigarettes de contrebande. Comme les deux s’accusent d’être le pilote de l’embarcation, le procès a été renvoyé à la fin octobre pour qu’ils puissent être défendus par deux avocats différents. Apprenant qu’une reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) lui garantissait de ne pas faire plus de six mois en détention (avant une expulsion aux Comores), le plus âgé tente d’interpeller les juges pour revenir sur ses déclarations. « C’est terminé. Il fallait accepter dès le début », lui fait remarquer l’avocat, maître Ahmed Idriss. Les deux prévenus ont été envoyés à la prison de Majicavo, en attendant le nouveau procès, dans trois semaines.
Un coup de pouce aux nouveaux entrepreneurs arrive à Mayotte

Un nouveau régime va se mettre en place en 2024 pour accompagner les porteurs de projets placés sous couveuse d’entreprise à Mayotte. Le Cape (contrat d’appui au projet d’entreprise), qui fête ses vingt ans cette année, aurait dû s’appliquer à Mayotte depuis 2017.

Le dispositif Cape (contrat d’appui au projet d’entreprise) a été créé par une loi d’août 2003 portée par le ministère de l’Économie pour être le support juridique de la couveuse d’entreprises. C’est un contrat qui permet d’organiser le test d’activité des porteurs de projets qui souhaitent créer leurs entreprises. Sur une période de 12 à 36 mois, ces potentiels futurs entrepreneurs sont hébergés juridiquement. Le Cape est un contrat qui sécurise la période du test d’activité en ce sens que la personne garde ses droits sociaux. Cette personne peut avoir un profil divers et varié, bénéficiaire du RSA, de l’aide au retour à l’emploi (ARE), qui garde ses allocations pendant qu’elle teste son activité en couveuse, et en plus le contrat permet de sécuriser cette phase de création sur les aspects protection sociale et protection juridique. Emanuel Dubié, le président de l’Union des couveuses de France avait fait le déplacement, ce jeudi, à Mayotte pour participer à cette conférence, accompagnés des responsabilités d’une couveuse d’entreprises de la région Rhône-Alpes. « On a fêté les vingt ans d’existence du Cape, qui aurait pu s’appliquer sur Mayotte depuis 2017. C’est le seul territoire (métropole et outre-mer compris) où ce dispositif va prendre effet à partir de janvier 2024. Cela veut dire qu’il va devenir plus attractif dans la mesure où il va doter les porteurs de projets qui rentrent dans ce dispositif de nouveaux droits », s’est-t-il exprimé.
Une couverture sociale en plus
Si le Cape n’existe pas encore à Mayotte, la couveuse d’entreprise locale Oudjérébou, initiatrice de cette conférence de sensibilisation, a trouvé une parade pour pallier l’absence de ce dispositif. Il consiste à utiliser un statut de stagiaire de la formation professionnelle, via une convention. Il permet au postulant de tester la viabilité économique de son activité durant 12 mois contre 36 pour un Cape. Plusieurs points de différenciation sont notables entre les deux régimes, en particulier la couverture sociale générale qui fait défaut aux couvés de Mayotte. « Actuellement, lorsque les stagiaires intègrent la couveuse d’entreprises Oudjérébou, ils ont zéro couverture sociale en cas d’accident du travail, à part leur assurance maladie pour les frais médicaux, ils ne s’acquittent d’aucune cotisation », a indiqué Nadjima Ahmed, la directrice de la couveuse d’entreprise qui accueille trente couvés par an, soit un total de 300 couvés depuis sa création. Il est vrai que sur ce plan, le nouveau contrat est beaucoup plus avantageux, le stagiaire étant rattaché au régime général salarial, avec l’obligation de s’acquitter de leurs cotisations mensuelles ou trimestrielles pour les droits sociaux.
Nouvelle convention Iedom-Oudjérébou
Cette conférence de sensibilisation a attiré beaucoup de monde, y compris des représentants de services publics tels que la DRFIP et l’Institut d’émission d’Outre-mer (Iedom), représentant local de la Banque de France. Elle a été l’occasion d’une signature de partenariat entre cette grande institution et la couveuse d’entreprises. Pour la première, qui est également un opérateur national en matière stratégie d’éducation économique, budgétaire et financière (mission confiée par l’État en 2017), ce partenariat avec Oudjérébou, s’intègre plus largement dans une volonté de servir l’économie et le développement économique. « C’est de permettre à la couveuse d’entreprise de bénéficier de l’ensemble de nos outils, de nos savoirs et de nos expériences sur ces sujets de l’éducation financière des entrepreneurs. On l’a entendu ce matin, ce n’est pas forcément la compétence première des jeunes porteurs de projets, il est important de les accompagner également sur ces sujets de gestion d’entreprise et les aider concrètement à être totalement indépendant à la sortie de leur passage en couveuse chez Oudjérébou », explique Patrick Croissandreau, le directeur de l’Iedom.
Ce partenariat va ainsi aider l’institution à atteindre cette cible des entrepreneurs qui sont la voix et les pièces maîtresses du développement économique à Mayotte.