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Remise de diplômes de jeunes sapeurs-pompiers jeudi

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La cohorte Jeunes sapeurs-pompiers (JSP) du collège Zakia Madi de Dembéni termine son cycle de formation. À ce titre, la caserne de pompiers partenaire officialisera la remise de diplômes ce jeudi 23 mai à 10 heures 30 au collège, communique le rectorat de Mayotte, qui y sera aussi présenté.

L’académie indique que les collèges « sont de plus en plus nombreux à proposer, en option, des formations de jeunes sapeurs-pompiers ou des initiations aux métiers de la sécurité civile intégrées au cursus scolaire, en partenariat avec les services d’incendie et de secours de leurs départements respectifs ». Dispensées de la 5ème à la 3ème, ces options s’ajoutent à l’enseignement normal. Elles respectent les quatre cycles de la formation habituelle des JSP et aboutissent en général à l’obtention du brevet national de jeune sapeur-pompier.

Enzo Tincrès du Maoré Boxing vainqueur d’un gala de boxe à La Réunion

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Le boxeur Enzo Tincrès du Maoré Boxing est sorti vainqueur du gala de boxe pieds/poings de la Team Robert déroulé le week-end dernier à La Réunion. À l’issue de trois rounds, il a obtenu les voix de deux juges à un.

L’AEJM remporte un prix pour son travail auprès des jeunes

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Le vendredi 17 mai 2024 a eu lieu la 3ème édition des Trophées d’excellence des associations ultramarines, organisée par l’Observatoire national des originaires d’outre-mer (Ondom), dans la salle Victor Hugo de l’Assemblée nationale. Il s’agit d’un événement où nous retrouvons plusieurs associations qui mènent au quotidien des actions en faveur des ultramarins. Parmi eux, seulement quinze ont reçu un prix. Durant cette troisième édition des trophées, l’association des étudiants et des jeunes mahorais (AEJM) a su se démarquer et a pu gagner le trophée dans la catégorie jeunesse. La présidente de l’AEJM Tatyana Ali Mdahoma a reçu ce prix des mains du député de la Martinique, Jean-Philippe Nilor. La présidente de l’association, déclare, lors de la cérémonie : “Recevoir ce prix aux trophées de l’excellence associative ultramarine est un honneur et une reconnaissance du travail acharné de toute notre équipe”.

745 croisiéristes débarqueront à Mayotte samedi

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C’est la 6ème et dernière saison des croisières, de ce fait, Mayotte se prépare à accueillir l’ultime paquebot de la compagnie américaine Oceania Cruises ce samedi 25 mai, à 7h dans la baie de Mamoudzou et repartira à 13h afin de poursuivre son voyage. Déjà venu l’année précédente, le navire compte cette fois-ci 358 passagers et 387 membres d’équipage à bord de cette croisière, soit un total de 745 personnes et comprend une majorité d’Américains (73%), des Canadiens (13%) et des Britanniques (3%). Pendant qu’il est au mouillage dans la baie, les passagers auront plusieurs options. Ils pourront réserver des excursions auprès de l’agence réceptive locale, Baobab Tour, ils pourront également visiter la Pointe Mahabou, faire une sortie au Lac de Karihani, le Pôle excellence rurale de Coconi ou encore explorer Petite-Terre lors de sorties encadrées. Concernant les passagers qui voudront visiter le lagon, seront proposés des circuits recommandés. Lors de leur séjour, les visiteurs pourront aussi compter sur la fédération des taxis Vanille pour leurs trajets. Un dispositif d’accueil mis en place par des agents des Offices de tourisme intercommunaux, avec la participation des étudiants du BTS tourisme du lycée de Kaweni.

Procès Mdéré/Saindou : « On n’a pas un droit acquis à doubler son salaire quand on est élu »

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Le vice-président du Département de Mayotte, Salime Mdéré, et le président de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), Rachadi Saindou, étaient jugés tous les deux au tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi 21 mai.

Président de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) et vice-président du Département étaient côte à côte à la barre du tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi 21 mai. Le deuxième, Salime Mdéré, était jugé pour un emploi supposé fictif à la Cadema. La même chose est reprochée à Rachadi Saindou au syndicat Les Eaux de Mayotte, tout comme ne pas avoir respecté les règles dans l’achat d’un véhicule de fonction ou celles de marchés octroyés à un proche. Ils pourraient perdre leurs mandats le jour du délibéré, le 25 juin.

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Les images sous-marines mises à l’honneur à partir de jeudi

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Le Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM), a été présenté lors d’une conférence de presse la semaine dernière. De gauche à droite Léa Bernagou, des Naturalistes de Mayotte, Laurent Mounier, gérant de l’agence Angalia et David Lorieux, de Mayotte Nature Environnement. Photo : Angalia.

Du 23 au 26 mai, le Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM) tiendra sa 29e édition à la MJC de M’gombani. L’occasion de mettre en valeur la richesse du lagon mahorais, mais aussi des milieux sous-marins du monde entier.

Une programmation riche grâce aux concours

Le Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM), organisé par l’agence Angalia, propose pas moins de six séances de plus d’une heure et demie de projection du 23 mai au 26 mai, à la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de M’gombani, dans la commune de Mamoudzou. Les films petits et grands formats ainsi que les clips soumis aux concours organisés en amont seront diffusés tout au long de ces séances, au cours desquelles des portfolios, trios thématiques et photos imprimées seront également présentés dans la catégorie des images fixes. Il y aura ainsi deux séances par soir, une à 18 heures et une à 20 h 30. En tout, 45 films (dont 10 hors concours), 640 photos et 400 dessins (issus du concours Jack Passe organisé auprès des scolaires), venus de différentes régions du monde seront présentés tout au long du festival. « C’est un festival de qualité, qui permet de découvrir des images du monde entier, d’experts et d’amateurs pour tout type de public », estime Laurent Mounier, gérant de l’agence Angalia. Parmi ces œuvres soumises au public, il y a également celles du concours Clubs de Mayotte, réservé aux plongeurs et à leur club. Pour la catégorie « Photo imprimée », le public sera invité à voter pour déterminer le lauréat. La remise des prix aura lieu le dimanche à 18 h.

Des nouveautés pour la 29e édition

Le FIISMM s’apprête à entamer sa 29e édition avec plusieurs nouveautés. L’événement s’ouvre ce jeudi à 18 h avec la projection en avant-première du film Dugong Blues, de Christophe Castagne, produit par France Télévisions, qui traite de la sauvegarde du dugong à Mayotte et dans sa région. « Il s’agira de la toute première projection du film. Des membres de l’équipe seront présents pour un temps d’échange à l’issue », précise Laurent Mounier. L’autre événement inédit du festival est la présentation du nouveau livre de Marc Allaria, Manta de Mayotte (voir encadré), qui fera l’objet de deux séances : une le vendredi 24 mai à 18 h et une le samedi 25 mai à 18 h également. Cette présentation sera appuyée par la projection du film L’Afrique Bleue : Manta, réalisé par l’auteur et Raïma Fadul. Autre nouveauté cette année : le Village des associations de la mer. Il sera présent sur le parvis de la MJC de 14 h à 18 h le vendredi et permettra aux visiteurs de découvrir les associations Oulanga Na Nyamba, Mayotte Nature Environnement, Ceta’Maore et les Naturalistes. « Notre festival met en lumière la beauté de l’environnement marin. C’est donc important pour nous de mettre en avant les associations qui le protègent », assure le gérant de l’agence Angalia. Enfin, le festival s’est muni d’un nouveau site internet : fiismm.com.

Une implication spéciale des scolaires

Les scolaires ont une place particulière au moment du festival. En effet, ce dernier a commencé ce mardi pour eux, avec 19 projections prévues au sein des collèges de Kwalé et de M’gombani, à Mamoudzou, avec la collaboration du rectorat et la Ville étant partenaire de l’événement. « C’est important pour nous de maintenir cela », insiste Laurent Mounier. Le concours Jack Passe, du nom du fondateur du festival, doit aussi mettre en valeur le travail des enfants. Dans deux catégories, les moins de 12 ans et les plus de 12 ans, les élèves ont été invités à produire des dessins sur le thème « L’univers magique de la barrière de corail ». 400 participations ont été envoyées, et le dessin gagnant sera, comme chaque année, au cœur de l’affiche de la prochaine édition. De plus, les quinze premiers dessins de chaque catégorie verront leurs auteurs récompensés par un baptême de plongée dans le lagon mahorais.

Entre 600 et 800 personnes attendues

Laurent Mounier espère voir cette édition attirer, comme les années précédentes, entre 600 et 800 visiteurs. Il est possible de prendre ses billets en ligne, sur le site https://app.imagina.com/festival-de-l-image-sous-marine- . Si la séance d’ouverture de jeudi à 18 h est ouverte à tous, une entrée pour une séance est à 6 euros par adulte et 3 euros par enfant de moins de 12 ans. Pour deux séances consécutives, le prix s’élève à 10 euros par adulte et 5 euros par enfant. Le pass 2 jours est à 18 euros par adulte et 9 euros par enfant, et la pass 3 jours à 23 euros par adulte et 13 euros par enfants. Il est aussi possible de prendre ses billets sur place dès 17 h chaque jour. Il y aura la possibilité de se restaurer sur place avec la présence d’un foodtruck.

Entre 600 et 800 personnes attendues

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Le nouveau livre de Marc Allaria, « Manta de Mayotte », sera présenté lors du Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM).

Laurent Mounier espère voir cette édition attirer, comme les années précédentes, entre 600 et 800 visiteurs. Il est possible de prendre ses billets en ligne, sur le site https://app.imagina.com/festival-de-l-image-sous-marine- . Si la séance d’ouverture de jeudi à 18 h est ouverte à tous, une entrée pour une séance est à 6 euros par adulte et 3 euros par enfant de moins de 12 ans. Pour deux séances consécutives, le prix s’élève à 10 euros par adulte et 5 euros par enfant. Le pass 2 jours est à 18 euros par adulte et 9 euros par enfant, et la pass 3 jours à 23 euros par adulte et 13 euros par enfants. Il est aussi possible de prendre ses billets sur place dès 17 h chaque jour. Il y aura la possibilité de se restaurer sur place avec la présence d’un foodtruck.

Les inscriptions au Challenge Startupper sont ouvertes pour 2024

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La directrice générale de TotalEnergies Marketing Mayotte, Karine Poisson, explique à la presse locale les modalités de participation au Challenge Startupper de l'année 2024.

Troisième édition à Mayotte du Challenge Startupper de l’année. La société TotalEnergies Marketing Mayotte met les bouchées doubles à l’occasion de ses 100 ans d’existence cette année. Les candidats ont jusqu’au 18 juin 2024 pour s’inscrire.

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Rachid Abdou-Moussa est l’un des trois lauréats de Challenge 2021-2022 à Mayotte.

« Les idées ont besoin d’énergie pour grandir ! », estime-t-on du côté de la société TotalEnergies Marketing Mayotte. Sa directrice générale, Karine Poisson, a tenu une conférence de presse ce mardi matin à 9 heures aux Hauts-Vallons à Majicavo-Lamir pour annoncer le lancement de la quatrième édition (la troisième sur l’île) du Challenge Startupper de l’année. Un événement qui intervient à l’occasion des 100 ans de la compagnie et qui intéresse 32 pays africains et de l’océan Indien. Il a été mis en place par TotalEnergies depuis 2016. « L’objectif de ce challenge est de promouvoir l’entrepreneuriat et tout le soutien socio-économique des territoires où nous sommes installés », fait remarquer la directrice. À l’instar de la précédente édition, trois prix sont mis en jeu cette année auprès des candidats, un autour de l’innovation et de l’entrepreneuriat, un autre autour de l’économie circulaire et enfin, un dernier autour des énergies renouvelables et abordables. Pour pouvoir candidater à ce challenge, il faut vivre à Mayotte, avoir entre 18 et 35 ans, avoir déjà une entreprise de moins de trois ans ou avoir un projet de création d’entreprise.

Un accompagnement de six mois par la CCI

« Au niveau du challenge en tant que tel, il y a plusieurs accords. Une fois que le lauréat est reconnu, TotalEnergies Marketing Mayotte lui apporte une couverture médiatique lui permettant de faire connaître son projet. En second lieu, un accompagnement lui est apporté soit dans la création soit dans le développement de son entreprise en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Celui-ci porte sur un minimum de six mois, sur des points spécifiques et nécessaires au développement de son entreprise. Le dernier est un prix financier de 7.000 euros pour chaque lauréat qui leur est remis à la fin du processus », détaille la directrice générale de TotalEnergies Marketing Mayotte, qui assure que cela ne s’arrête pas là. En effet, un contact est maintenu avec les anciens lauréats pour savoir si le projet se développe bien et s’ils ont besoin d’un soutien autre, tels que des conseils ou une revalorisation de leurs projets. En guise d’exemple, Karine Poisson a cité le projet Habit’Âme, que sa société a accompagné dans plusieurs actions telle la collecte de déchets. « Parfois, ça peut être tout simplement de faire travailler les gens, ce qui est le cas des Délices d’@mina, que nous engageons lorsque nous organisons certaines manifestations. Cela permet d’apporter des pierres à son édifice », ajoute-t-elle.

Quinze dossiers retenus

À l’inverse des précédentes éditions, le temps imparti aux challengers sera réduit car les organisateurs tiennent absolument à l’inscrire dans le cadre du 100ème anniversaire de TotalEnergies qui intervient en 2024. « Les lauréats ont donc jusqu’au 18 juin pour déposer leurs dossiers complets. Ensuite, on va les étudier et ils auront une période pour mettre leurs projets sur les réseaux sociaux pour avoir des likes. Durant l’été, nous allons avoir, en interne, à faire le choix des quinze dossiers qui seront retenus. Entre septembre et octobre, les 15 personnes qui seront retenues devront pitcher afin que les trois lauréats en finale soient connus et que nous puissions nous atteler à leur accompagnement », précise la directrice générale de TotalEnergies Marketing Mayotte.

Par la suite, il convient de souligner que ces lauréats mahorais seront conviés à rejoindre leurs challengers des autres filiales dans un pays africains (un lieu encore indéterminé), pour constituer un nombre total de 100 jeunes en référence aux 100 ans de la compagnie. « Ils se retrouveront tous ensemble pour valoriser leurs projets respectifs et être récompensés pour leurs initiatives », précise Karine Poisson laquelle insiste sur le caractère essentiel de challenge pour la filiale mahoraise de TotalEnergies. Selon elle, la compagnie qu’elle dirige (seul pétrolier de l’île) a une obligation sociétale d’aider la région de Mayotte à se développer et à progresser, comme ici en mettant en avant des Mahorais qui ont de bonnes idées et l’envie de les développer. « Mayotte, c’est plus de la moitié de la population qui a moins de 18 ans, beaucoup de chômage et de problèmes de scolarité. Il faut aider un maximum de projets pour que l’île se développe », fait valoir la directrice. Ce Challenge Startupper de l’année est une opération pilotée directement par les instances parisiennes de la multinationale TotalEnergies, qui aident les filiales implantées dans les 32 pays d’Afrique et de l’océan Indien à le mettre en place localement. Au niveau de notre territoire, c’est Yasmine Saïd, la responsable communication de TotalEnergies Marketing Mayotte qui est aux commandes depuis le début de l’année entourée d’une équipe de collaborateurs.

Désormais 94 cas de choléra à Mayotte

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L'île a désormais connu 94 cas de choléra.

Dans son nouveau bulletin d’information, l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte fait état de 94 cas de choléra sur l’île depuis le 18 mars, dont quatre cas actifs et un décès. 591 contacts proches ont été traités et 4.978 contacts ont été vaccinés en tout.

Il est rappelé que pour éviter la transmission du choléra, il est important de se laver régulièrement les mains, notamment après être allé aux toilettes et avant de cuisiner ou de manger. En cas de symptômes (diarrhées et vomissements), il faut s’isoler et appeler le 15.

Une semaine de travail sur le foncier

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Du 21 au 24 mai, Interco’ Outre-mer organise une semaine de travail dans le cadre de ses COP Foncier Outre-mer, accueillie par la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema). Il y aura trois ateliers qui offriront la possibilité aux participants d’échanger sur différents thèmes comme l’indivision, les titrements, la planification, les autorisations et la police de l’urbanisme. Un séminaire aura lieu à la fin de la semaine pour restituer les travaux effectués au cours de ces ateliers. L’enjeu du foncier et la nécessité d’adapter les modes de constructions aux réalités locales seront également abordés au cours de ces conférences. « Notre collectivité vit, c’est une réalité, avec ces sujets de désordre foncier, mais elle se mobilise pour organiser le développement du territoire », indique Rachadi Saindou, président de la Cadema, dans un communiqué.

M’tsangamouji est désormais jumelé avec Zanzibar City

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Un accord de jumelage a été signé entre les communes de M’tsangamouji et Zanzibar City. C’est le deuxième accord signé entre des communes de Zanzibar et Mayotte, après Mamoudzou, qui ajoute à l’ouverturede l’île à l’international. En effet, les îles sœurs ont des similitudes historiques et culturelles.

Une cérémonie s’est déroulée mardi 14 mai dans les locaux de « l’Urban City Council » de Zanzibar City, en présence des élus locaux et d’une délégation de la commune de M’tsangamouji. Une plaque officielle a été dévoilée au même moment dans les deux communes. « A travers ce jumelage, nous souhaitons démontrer notre soutien à notre population les plus isolées dans le domaine culturel, mais également dans les domaines sportif, de la jeunesse, environnemental et économique. Nous avons des liens communs », déclare Ibrahima Said Maanrifa, Maire de M’tsangamouji. Un premier échange culturel est planifié en 2024 afin que les personnes âgées de la commune rencontrent leurs homologues de Zanzibar.

Le choléra à Mayotte au cœur d’une conférence au SantExpo à Paris

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L’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte sera présente à l’événement SantExpo, qui se tient du 21 au 23 mai à Paris, porte de Versailles, avec ses différents partenaires sous le nom commun “Mayotte recrute en santé”. L’entité interviendra de 10h15 à 11h ce mardi au Hall 7.3 pour une conférence sur le choléra “Le choléra à Mayotte, une gestion de crise “tout terrain””. Elle sera animée par Olivier Brahic, directeur général de l’ARS Mayotte, Jean-Mathieu Defour, directeur général du Centre Hospitalier de Mayotte et El Habib Ismael, vice-président de l’URPS O.I.

Finale des Débats jeunes ce 1er juin

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La finale de la deuxième édition des Débats jeunes de Mayotte organisée par l’association Haki Za Wanatsa et le Collectif CIDE de Mayotte, aura lieu le 1er juin à 9h au collège de Passamaïnty. Six binômes issus de toute l’île se succéderont pour faire leurs propositions, sur le thème choisi l’an dernier par les lauréats mahorais à l’Assemblée nationale : l’Éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle (Evars). Le jury sera composé du Recteur de l’académie, de la vice-présidente du Tribunal judiciaire, de la Directrice régionale aux Droits des femmes et à l’Égalité, de la présidente de l’Association pour la Condition Féminine et l’Aide Aux Victimes, de la présidente de l’association Souboutou Ouhédzé Jilaho (Ose libérer ta parole) et de la coordinatrice de la Protection Maternelle et Infantile du Conseil départemental. Un binôme collège et un binôme lycée partiront représenter leurs camarades le 23 novembre prochain au Sénat, lors des États généraux des Droits de l’enfant organisés par le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant.

Le premier Festival de La 1ère le 30 mai à Marseille

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La première édition du Festival La 1ère se déroulera à Marseille du 30 mai au 2 juin. Organisée par le pôle Outre-mer de France Télévisions, des  projections de documentaires inédits, spectacles de danse, concerts, DJ-set, rencontres littéraires, ateliers culinaires sont prévus. Une conférence sur la pensée du poète et du philosophe Édouard Glissant inaugurera le festival. Douze documentaires inédits seront présentés, Chris Combette et Alexandra Hernandez seront en concert et un spectacle vivant, Black Label, se tiendra, avec notamment JoeyStarr et Sélène Saint-Aimé.

Le ramassage des déchets renforcé dans le Nord face au choléra

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Face à l’épidémie du choléra qui sévit à Mayotte, la Communauté d’Agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) adapte ses efforts. Depuis le jeudi 16 mai et jusqu’à la fin du mois, la CAGNM met à la disposition des communes des camions grappins de 26 tonnes et 19 tonnes pour le ramassage des dépôts sauvages, notamment de ferraille et de déchets mélangés. Ce dispositif vise à renforcer l’action collective contre la propagation du choléra.

Une opération contre les carcasses de voitures à Mamoudzou

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La Ville de Mamoudzou a organisé ce lundi une opération d’enlèvement des Véhicules Hors d’Usage (VHU) abandonnés à M’tsapéré, dans le quartier Bonovo. Cette initiative a pour but d’améliorer le cadre de vie des habitants, et est dans la lignée de la cause communale de propreté urbaine décrétée par le maire de Mamoudzou. Cette opération fait partie du plan de propreté et du projet « Ville Mamoudzou 2030 ». Des évènements similaires ont déjà eu lieu à Tsoundzou, Doujani et Passamainty. L’enlèvement des VHU permet de libérer l’espace public des véhicules abandonnés, qui représentent un danger pour l’environnement et la santé de la population. C’est pour cela qu’il est interdit d’abandonner un véhicule sur la voie publique, quel que soit son état. Le propriétaire, s’il est identifié, sera mis en demeure de remettre son véhicule en état de circulation sous dix jours. Passé ce délai, le véhicule peut être mis en fourrière, entraînant des frais supplémentaires pour sa récupération.

Loi Mayotte : Emmanuel Macron se donne un délai d’un mois pour présenter le texte

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La rencontre à l’Élysée entre les élus mahorais et le président de la République, Emmanuel Macron, vendredi en fin d’après-midi, est une nouvelle étape vers le projet de loi ordinaire et la réforme constitutionnelle concernant Mayotte. D’une durée de deux heures, celle-ci sera suivie d’un séminaire gouvernemental qui permettra de réaliser les premiers arbitrages.

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Loi Mayotte 2 : Les premières orientations dévoilées par le gouvernement

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Un contrôle plus poussé de l’immigration fait partie des axes de la future loi ordinaire.

Une première base de travail a été envoyée aux élus mahorais concernant la loi ordinaire, ce samedi. On y retrouve les trois axes initialement dévoilés, un plus grand contrôle de l’immigration, le développement du territoire et des changements institutionnels. Ministères et élus locaux doivent désormais trouver des accords au cours des deux semaines qui viennent.

Réduire le poids de l’immigration en diminuant celle qui est légalement sur le territoire, tout en espérant ainsi décourager les candidats à l’immigration, c’est le but du gouvernement. Gérald Darmanin et Marie Guévenoux, respectivement ministres de l’Intérieur et des Outremer et ministre déléguée aux Outremer, l’avaient rappelé en annonçant une future suppression du droit du sol à Mayotte, tout comme la fin du séjour territorialisé. Ce samedi, le document transmis aux élus par Marie Guévenoux et qui sert de base de travail en fait ainsi état. « Il est proposé de rendre opposable l’entrée régulière à Mayotte pour l’obtention des titres « parents d’enfant français » et « liens privés et familiaux » tant pour les premières demandes que pour les renouvellements », est-il écrit dans le document que nous nous sommes procurés.

Toujours dans le domaine de l’immigration, les reconnaissances de paternité ou de maternité pourraient s’effectuer qu’à Mamoudzou pour réduire celles qui pourraient être frauduleuses. Il est aussi évoqué un plus grand contrôle des flux financiers vers des pays tiers en les conditionnant « à la vérification préalable de la régularité du séjour du client ». Enfin, les nouvelles routes de l’immigration en provenance d’Afrique continentale pourraient faire l’objet d’une extension de l’aide au retour volontaire, comme il existe aujourd’hui pour les ressortissants comoriens.

Une convention d’urgence et de rattrapage

« Il est envisagé la conclusion d’une convention d’urgence et de rattrapage avec le conseil départemental de Mayotte qui permettra de déterminer les engagements de l’État pris pour accélérer le développement du territoire et de fixer les modalités d’accompagnement, par l’État, de la collectivité pour développer les politiques publiques dont elle a la charge », annonce le gouvernement en ce qui concerne le développement de Mayotte. La convergence sociale est évidemment sur la table et pourra bénéficier de la mission interministérielle commencée en avril. Toutefois, le document rappelle que les « propositions sur des scénarii de trajectoire de convergence » devront être « soutenables pour les acteurs économiques ». D’autres idées sont lancées comme la refonte des règles d’implantation des pharmacies sur l’île « afin d’augmenter le nombre à Mayotte » ou d’améliorer l’attractivité du territoire pour les fonctionnaires en « valorisant la période d’exercice à Mayotte » et « l’affectation à Mayotte dans le parcours des fonctionnaires ».

Le dernier point vise à modifier les institutions sur l’île en faisant de Mayotte « un département-région » formalisant un peu plus un territoire qui remplit à la fois des compétences départementales et régionales. Il est proposé aussi de revoir le scrutin qui est pour l’instant calqué sur le modèle départemental (deux élus par canton) et d’augmenter le nombre d’élus de la future assemblée. Cela viserait « à adapter la représentativité au poids démographique de Mayotte » tout comme « concilier la représentativité liée à une assise territoriale reconnue et au pluralisme politique », est-il noté.

Raphaël Mohamed dans une forme olympique à deux mois des Jeux de Paris

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Il l’a fait ! Le hurdler mahorais, Raphaël Mohamed, a fait un pas de plus vers les Jeux olympiques en réalisant les minimas, ce dimanche, au meeting de Montgeron (Essonne). Le pensionnaire du Racing club de Mamoudzou est arrivé quatrième de la finale du 110 m haies en 13’’27, battant son record personnel.

Avec ce nouveau temps de référence, le Mahorais se donne une chance de participer aux Jeux olympiques de Paris, du 26 juillet au 11 août. Mais il faudra aussi faire avec la concurrence, car trois places sont disponibles dans la sélection française. Derrière le meilleur français Wilhem Belocian, Aurel Manga (3e à Montgeron en 13’’24), Sasha Zhoya, voire l’expérimenté Pascal Martinot-Lagarde, aspirent tout autant que le Mahorais à se rendre au Stade de France. Seul Just Kwaou-Mathey est d’ores et déjà forfait.

Des citoyens veillent sur les tortues

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Sur la plage de Mtsoumbatsou, dans la commune de M’tsangamouji, une tortue a été la proie de braconniers.

Pour lutter contre le braconnage de tortues, des citoyens ont décidé de se mobiliser, sans étiquette associative pour l’instant, pour veiller sur les plages. Une fois par semaine, ils souhaitent se retrouver pour bivouaquer et dissuader les braconniers d’amarrer par leur présence.

« Vous sentez cette odeur de charnier ? » David Lugnier arpente la partie rocailleuse de la plage de M’tsanga Fanou, à la recherche des carapaces de tortues que les braconniers auraient pu laisser derrière eux. Guidé par l’odeur reconnaissable entre mille, il ne tombe que sur de vieux ossements. Avec trois autres citoyens mués par la volonté de veiller sur cette espèce protégée, il a décidé d’organiser un bivouac pour dissuader les braconniers d’amarrer leur kwassa pendant la nuit. « S’ils voient de la lumière sur la plage, cela peut suffire à les empêcher de venir », explique-t-il, donnant comme exemple une première nuit de ce type à proximité de Sohoa, durant laquelle les lampes frontales ont permis aux tortues de venir en paix.

« Ils attendent que les tortues viennent pondre sur la plage pour s’en prendre à elles. C’est le moment de leur vie où elles sont le plus vulnérables, absolument sans défense », s’offusque Hugo Amielh, adossé à un des rochers de la plage située dans la commune d’Acoua. Avant que les étoiles n’apparaissent, il dénombre les vieilles carapaces qu’ils ont retrouvées dans l’après-midi. Elles étaient deux cachées dans le bosquet longeant le sable, accompagnées de trois crânes et d’os, sûrement là depuis un moment déjà.

Abdillah Saïd Djanffar, « Djanffar », salarié des Naturalistes habitué à veiller sur les tortues à Saziley, est là cette fois sans association, avec son ami Ani. « J’aime les tortues, je ne veux pas qu’il leur arrive du mal. On veut faire ça chaque semaine, et changer de plage », explique celui qui voudrait à terme pouvoir impliquer des jeunes du Nord à ces bivouacs citoyens, et y faire participer sa propre association environnementale, Mtsanga Environnement. Cette initiative citoyenne, qui s’exerce pour la troisième fois ce jour-là, a en effet pour but de développer la surveillance anti-braconnage dans cette partie de l’île, et faire participer Mahorais et mzungu ensemble, selon David.

Après un repas convivial, chacun se couche dans son hamac, bercé par le bruit des vagues mais à l’affût du moindre son de moteur qui viendrait fendre celui du vent. Toutes les deux heures, le réveil d’Hugo vibre pour lancer une ronde à la recherche de tortues venues pondre. Frontale rouge et tenue sombre exigée pour ne pas déranger l’animal. Cette nuit-là, ni tortue, ni braconnier. « On cherche encore notre stratégie, on essaye différentes plages pour voir celles qui sont le plus ciblées », explique David.

Une scène de crime au petit matin

Au lieu de rentrer directement une fois le sable fin caressé par les rayons du soleil, la petite équipe décide de faire une escale par la plage de Mtsoumbatsou, où elle avait fait fuir des braconniers lors d’une précédente mission. Cette fois, l’odeur caractéristique se fait sentir de manière décuplée. Plusieurs carapaces plus ou moins fraîches jonchent le sol de la forêt aux abords de la plage. Plus loin, on repère les vestiges d’un feu, parmi lesquels la blancheur d’un os de tortue rompt la noirceur de la cendre. En contrebas, sur le sable, la tête de l’animal est encore là. « Tout ça n’y était pas la dernière fois », constate Djanffar, la mine dépitée.

En continuant de longer la côte, dans les rochers, l’équipe retrouve la carapace, couverte de mouches, et dont le fumet soulève le cœur à chaque bourrasque de vent. Cette marche funèbre continue jusqu’à la plage de Petite Seychelle. David, Djanffar, Ani et Hugo découvrent une véritable scène de crime, dont les traces laissent penser qu’elle s’est déroulée pendant la nuit. Dans le sable, on peut voir les empreintes caractéristiques d’une tortue qui a remonté la plage depuis la mer avant de creuser pour pondre ses œufs. Mais depuis son trou, un tracé linéaire en direction des rochers évoque un braconnier la traînant, carapace contre sol. En suivant ce couloir de la mort, on retrouve cette dernière, remplie de sang, entourée de dizaines d’œufs brisés. « C’est horrible », lâche David, qui ne trouve pas d’autres mots pour décrire cette vision macabre. Pour lui, pas de doute : la propreté des découpes constatées montre qu’il ne s’agit pas de personnes affamées venues se nourrir, mais bien de « professionnels » alimentant un trafic de chair.

Hugo s’occupe de prendre les photos et de noter les informations sur chaque dépouille retrouvée pour pouvoir les signaler au Remmat (Réseau échouage mahorais des mammifères marins et des tortues marines). David et Djanffar pensent déjà, eux, à venir camper sur cette plage la prochaine fois.

Le braconnage est puni par la loi

Les tortues marines sont protégées par la loi : les braconniers s’exposent à deux ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende. La consommation de chair de tortue est également dangereuse pour la santé, et peut même s’avérer mortelle, en raison d’une bactérie qui peut être présente dans leur chair.

Des savons made in Mayotte pour valoriser les plantes locales

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Du savon 100% naturel et made in Mayotte.

Conçus à base de produits naturels mahorais, les savons (liquides ou en morceaux) et autres shampoings made in Mayotte sont au cœur du travail de Kalathoumi Ahamada Madi, qui met en avant le patrimoine naturel de l’île.

Kalathoumi Ahamada Madi est la fondatrice d’« Hippocampe Nature ». Elle fabrique des savons et des produits cosmétiques 100 % naturels et made in France. Membre d’un cluster local spécialisé dans cette activité, elle plaide pour une sous labellisation made in Maoré (Mayotte en shimaore). Que ce soit à l’occasion de foires commerciales ou de visites sur son lieu de production à Kahani dans le centre de l’île, elle explique longuement à ses clients le processus de fabrication de ses produits, les recherches préalables à leur conception, les produits locaux bio qu’elle intègre pour obtenir tel ou tel aspect, les senteurs, les formes et les mélanges de couleurs sur la base de fruits, de plantes ou de fleurs de Mayotte. « C’est au regard de tous ces aspects que nous sommes plusieurs créateurs à revendiquer une distinction spécifiquement locale à nos produits sous le label made in France. Nous n’utilisons pas le même process que nos collègues de métropole, nos créations répondent à une logique purement mahoraise et il importe de valoriser ainsi notre territoire », souligne-t-elle.

Pour Kalathoumi Ahamamada Madi, les savons qu’elle fabrique véhiculent avant tout une image, celle de l’authenticité de Mayotte. Les plantes diverses et variées qui entrent dans le processus de fabrication de ses savons n’existent qu’à Mayotte et c’est une touche particulière qu’elle estime indispensable à mettre en exergue. « Le moringa, le henné, le jujube et bien d’autres plantes sont des espèces endémiques aux effets connus apaisants et nourrissants pour la peau. Elles font partie du patrimoine traditionnel et ancestral de notre île et possèdent de réelles vertus », décrit-elle. Au premier rang de ses combats, Kalathoumi Ahamada Madi tient à fabriquer des savons 100 % naturels, sans colorant artificiel et avec des doses de parfums raisonnables.

« Je vous donne un exemple : lorsque vous travaillez le henné, la réaction immédiate au contact de l’huile (de coco) est une coloration marron. Il en résulte un savon qui s’adresse à des peaux très sensibles, que des parfums artificiels pourraient agresser », explique-t-elle. Au sein de son cluster d’artisans, chacun mène ses propres recherches, teste les produits mahorais, les parfums prisés par le marché local. Le recours aux senteurs n’est pas vraiment sa spécialité, elle préfère mettre en pratique un slogan simple, « de la racine aux feuilles d’un arbre ».

Des plantes endémiques au cœur des recettes

Elle a fait le choix du bio et des plantes endémiques plutôt que de l’exotisme classique, de travailler les fruits, les noyaux et les feuilles. Si elle reconnaît qu’il faut mélanger différentes huiles pour concevoir un savon, dont certaines indisponibles sur place, Kalathoumi Ahamada Madi explique privilégier l’huile de coco, le copra mahorais qui fait mousser ses savons. Outre les savons de douche, elle propose toute une gamme de produits cosmétiques, du shampoing à la vanille, et angaya bé.

Active depuis trois ans, elle a connu sa traversée du désert, en particulier durant sa première année où elle n’avait pas réussi à vendre un seul savon. « Je me suis concentrée à tester mes produits, à les montrer aux gens et à recueillir leurs impressions. Grâce au soutien apporté par notre cluster, les artisans en cosmétique de Mayotte, œuvrent pour aller de l’avant », confie-t-elle. Ses produits se déclinent sous différents formats tels que des paniers cadeaux prêts à offrir. Elle peste contre les barrages du mois de février 2024 qui ont failli ruiner sa profession et réduire à néant plusieurs années de dur labeur.

Un travail néanmoins récompensé par une participation à la Foire internationale des produits africains (FIPA) de Dakar dans trois semaines.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes