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Baisse du prix de l’essence et du gazole ce 1er juillet

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Le prix de l'essence baisse de 4 centimes ce 1er juillet.

Pour le mois de juillet 2024, les prix des carburants diminuent en raison de la baisse des cours moyens mondiaux des produits pétroliers. Ainsi, le prix maximal de l’essence passe de 1,84 à 1,8 euro au 1er juillet, et celui du gazole, de 1,51 à 1,48 euro. Baisse également pour le mélange détaxé (de 1,3 à 1,26 euro) et le gazole marin (de 1,11 à 1,09 euro). Seul le prix du gaz lampant augmente de 3 centimes, le faisant passer de 1,14 à 1,17 euro. Le prix de la bouteille de gaz de pétrole liquéfié reste inchangé, à savoir 24,5 euros pour la bouteille de 12 kilos.

Deux peines de prison à perpétuité dans l’affaire du meurtre de Labattoir

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FI - Justice Labattoir
Cinq des sept accusés ont été condamnés à de lourdes peines, allant de dix-huit ans de réclusion à la prison à vie.

Le verdict concernant les sept accusés du meurtre du jeune S. à Labattoir en janvier 2021 a été rendu ce vendredi. Si des peines importantes ont été données, entre dix-huit ans de réclusion et la prison à vie, deux acquittements ont également été prononcés.

Ce vendredi, le jury rendait son verdict concernant les sept mis en cause pour meurtre avec préméditation sur la personne du jeune S., un collégien sans histoire, tué le 24 janvier 2021 à Labattoir lors d’une « expédition punitive » sur fond de conflit entre bandes rivales de La Vigie et Cetam. Si pendant le procès, qui se tenait depuis le vendredi 21 juin devant la cour d’assises de Mayotte, les accusés se renvoyaient la balle de la responsabilité, la plupart ont souhaité exprimer leur compassion auprès de la famille, alors que le dernier mot leur était laissé avant que les six membres du jury ne se retirent pour prendre leur décision.

Deux acquittements

Après quatre heures de concertation, ces derniers ont rendu un verdict hétérogène. Arfane Djamal et Malide Mahamoud, considérés pendant le procès comme les meneurs du convoi mortel, ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité et d’une interdiction du territoire français définitive, comme l’avait demandé l’avocat général Albert Cantinol. Les réquisitions de ce dernier ont également été suivies par les jurés pour le cas d’Anrchimède Saïd Bacary, condamné à trente ans de prison, peine également assortie d’une interdiction définitive du territoire français, et pour un quatrième qui a été condamné à 18 ans de prison, étant mineur de plus de 16 ans au moment des faits. Un autre mineur dans cette affaire, contre qui avaient été requis quinze ans de réclusion, écope d’une sanction plus lourde avec 18 ans de prison.

Les deux derniers, âgés de 16 ans en 2021, contre qui Albert Cantinol avait réclamé quinze ans de détention, ont été acquittés. Les jurés ont estimé qu’il n’était pas possible de prouver leur présence au moment du meurtre. Cette dernière décision a surpris le public et les avocats de la défense, l’un d’eux ayant confié avant ne pas croire qu’il y en aurait. Ceux qui ont été condamnés ont désormais dix jours pour faire appel.

Dans le social, Madi Velou défend l’action de la collectivité départementale

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Madi Velou, le septième vice-président du Département de Mayotte, a présenté le bilan en matière sociale, aux côtés de Zouhourya Mouayad Ben. A droite, Ségolène Meunier a été présentée en tant que nouvelle directrice de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Afin de présenter les actions du Département de Mayotte en matière sociale, une conférence de presse a été organisée, ce jeudi après-midi. Madi Velou, le vice-président en charge du social, a évoqué les différents sujets sans tabou et est revenu sur leur financement qui reste toujours l’objet de négociations avec l’État.

Une convention « sur la bonne lancée »

Le Département de Mayotte a pu respirer à la fin de l’année 2023, quand le gouvernement s’est engagé à financer la collectivité de cinquante millions d’euros pour terminer l’année dernière, et de cent millions en 2024, pour assurer les financements de la protection de l’enfance et combler la hausse importante du coût scolaire. « C’est un effort à saluer », remercie Madi Velou, qui était en pleine négociations avec l’État pour les années à venir, avant la dissolution de l’Assemblée nationale. Le vice-président du Département estime d’ailleurs qu’ils avaient « très bien avancé » et qu’ils étaient « sur la bonne lancée » comme l’année dernière. Le rapport de la Chambre régionale des comptes sur le coût de l’ASE (aide sociale à l’enfance, estimée à 55 millions en 2022) a été bénéfique à ses yeux. Il fait cependant remarquer que le comité de pilotage qui devait valider le deuxième paiement (trente millions d’euros sur les cent millions en 2024) a été reporté du fait des élections.

Une MDPH qui se remplume

C’est « le point noir de ces derniers mois », concède Madi Velou. En conflit avec la directrice, il n’a pas souhaité renouveler son contrat, entraînant une grève qui a duré plusieurs mois au sein de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapés) où 14.000 dossiers sont suivis. Une vague de remplacements de fonctionnaires rattachés du Département, ainsi que des départs dans le corps médical (qui évalue le handicap) ont suivi. Selon l’élu, la situation s’est stabilisée avec d’autres agents du Département qui ont intégré le GIP MDPH. Le couple de médecins, qui y exerçait et était parti lors du mouvement social, est finalement revenu au 1er juin. Un infirmier a remplacé un partant, deux autres arriveront « en décembre ». Le délai de traitement des dossiers qui était descendu à « quatre mois », l’an dernier, reste toutefois important. Il est aujourd’hui « d’un an » pour les 1.200 dossiers sur la table, confirme Ségolène Meunier, la nouvelle directrice. Un médecin va être conventionné pour venir en soutien dans la structure qui recherche actuellement un responsable informatique, un responsable du pôle évaluation (les deux occupantes sont en partance), un ergothérapeute et un infirmier.

Autre sujet concernant la MDPH, deux camions-bureaux doivent arriver « d’ici la fin de l’année pour aller dans les villages les plus éloignés », explique Madi Velou, afin de mailler davantage le territoire. Outre les sites de Dembéni et Mamoudzou, il milite depuis des mois pour qu’un autre voit le jour en Petite-Terre.

« Pas le choix de surcharger »

Le sujet n’est pas facile à porter de l’aveu même de Madi Velou et Zouhourya Mouayad Ben, vice-présidente du Département en charge de la culture et des sports. « Ce n’est pas une politique qui nous fera élire », admet le premier, au regard de la problématique des mineurs isolés qui étaient 4.500 à Mayotte en 2016, selon le dernier chiffre de la Chambre régionale des comptes. Les deux élus rappellent qu’ils traitent ici des conséquences de l’immigration, un domaine régalien.

Celui qui a la charge du social du Département tente quand même de tirer un bilan positif de l’action de ses services avec 3.000 mineurs accompagnés. Quinze lieux de vie et d’accueil (LVA), deux maisons à caractère social et 300 familles d’assistants familiaux (92 en 2016) sont ainsi consacrés à l’aide sociale à l’enfance. Il cite les enfants placés qui réussissent à décrocher leurs diplômes et la création récente d’un centre de formation agréé avec les services de l’État pour ceux qui ne sont pas scolarisés. « Ce sont les actions comme ça qui m’animent. » 270 places en plus vont être créées en LVA. Abdoul-Harithi Antoissi, le directeur de l’aide sociale à l’enfance, reconnaît que les familles manquent et que le Département « n’a pas le choix de surcharger pour ne pas mettre dehors des enfants ». Ainsi, ils sont 1.400 à être placés à Mayotte pour un effectif théorique de 1.000 places.

Deux nouvelles PMI d’ici la fin de l’année

Autre point qui cristallise des tensions, le fonctionnement de la Protection maternelle infantile. 59.100 consultations ont pu être effectués en 2023, dont 26.179 pour les femmes. Selon Madi Velou, cela prouve que le Département de Mayotte fait sa part dans la prise en charge de ce public, avant de se féliciter que le schéma directeur des PMI ait vu le jour. Sur ce sujet, quatre camions ont été commandés pour faire des consultations sur le terrain. Il rappelle que les PMI Bandrélé et Kahani ont vu le jour depuis le début de mandat. Les prochaines à M’tsamboro et Koungou pourraient être ouvertes d’ici « la fin de l’année ». Il reconnaît des difficultés en revanche à Vahibé et Passamaïnty. Les travaux ont même été arrêtés pour la deuxième afin de donner la priorité à celle de Vahibé.

Dans les points positifs, il y a les « 520 couples » accueillis en 2023 dans le Lieu d’accueil enfants parents (LAEP) de Bandrélé, une structure qui a vu le jour il y a deux ans. Autre nouveauté, des bilans de santé ont été réalisés en école maternelle, « une première sur le territoire ». L’élu espère aller au-delà de l’expérimentation. Il compte aussi s’attaquer au problème des grossesses précoces. Il y en a eu 487 en 2023, la plus jeune n’avait pas plus de dix ans.

Un premier rapport de l’ODPE

C’est une nouveauté qui ravit le vice-président, l’observatoire départemental de la protection de l’enfance a publié son premier rapport. « Vous avez des données extraordinaires sur la protection de l’enfance, qui méritent d’être connues. Au niveau national, on commence à nous respecter un peu plus, parce qu’il nous manquait des données », fait valoir Madi Velou. Amani Halidi, la responsable de l’observatoire, annonce la création de groupes de travail avec « tous les acteurs qui œuvrent dans la protection de l’enfance pour échanger sur cette problématique ».

Celle-ci invite des universités à passer des conventions pour que des étudiants en master ou en thèse puissent collaborer au travail de l’observatoire dans le cadre de leurs recherches.

Le coup de gueule d’Elyassir Manroufou

Conseiller départemental d’opposition, Elyassir Manroufou s’est plaint du manque d’actions sociales dans son canton qui regroupe Cavani et M’tsapéré. Il regrette par exemple que le centre de santé, qui « était le plus fréquenté de l’île », soit fermé depuis une dizaine d’années maintenant. Il rappelle que son secteur géographique est concerné actuellement par plusieurs foyers de choléra, une recrudescence du VIH et des migrants d’Afrique continentale qui vivent toujours à Cavani à même la rue. Il réitère sa demande qu’ils soient dispersés sur tout le territoire pour « ce ne soient pas que les gens de Cavani qui en souffrent ». A sa gauche, Madi Velou et Zouhourya Mouayad Ben ne le contredisent pas, mais rappellent que la conférence de presse vise d’abord à présenter le bilan de l’action sociale du Département et de s’adresser plutôt au préfet de Mayotte pour les problèmes migratoires. « Je lui ai dit », assure le conseiller départemental à ses collègues.

A Kangani, l’espace Sourourou en cours d’aménagement

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Les travaux ont commencé sur l’espace Sourourou c’est-à-dire, la place publique à côté du terrain multisport à Kangani. « L’ancienne placette est en cours d’aménagement pour faire place à des équipements modernes aux bénéfices des habitants. Élément central du village de Kangani, cette nouvelle place comportera des aires de jeux, des agrès sportifs, un terrain de pétanque ainsi que du mobilier urbain », indique la Ville.

Pour prendre en compte l’organisation de différentes manifestations dans le village (festivités associatives, culturelles et les manzarakas), un podium, des bureaux ainsi que des sanitaires font également partie des aménagements prévus.)

Les travaux dureront environ six mois et le coût de l’opération est de 800.117,88 euros.

L’auteur Saïd-Ahmed Sast présent au café le Kalyz, ce samedi

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Ce samedi 29 juin, L’auteur Saïd-Ahmed Sast sera présent pour un petit-déjeuner littéraire de 10h à 12 h au Kalyz (RN 4 route de l’aéroport, Pamandzi). L’écrivain est l’auteur de « Dans les limbes des nuits guigoziennes », un ouvrage qui « explore les tourments du peuple comorien sous la tyrannie. Un roman qui oscille entre désir de révolte, parfums cathartiques et rêve de liberté ».

Le droit de retrait reprend au dispensaire de Kahani

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Alors que le droit de retrait au dispensaire de Kahani avait été levé lundi soir, suite à une journée ouverte seulement aux urgences vitales, le personnel a décidé de le reprendre ce jeudi. En effet, à peine le droit de retrait levé, une nouvelle agression aurait eu lieu à l’encontre d’agents du dispensaire, selon nos confrères de Mayotte La 1ère. Lundi, plusieurs agents du site se mobilisaient devant l’entrée pour réclamer de meilleures conditions de sécurité, en résonance avec les nombreux caillassages que subit l’établissement, le dernier en date remontant à samedi dans la nuit. Le personnel a pu rencontrer la direction du centre mospitalier de Mayotte l’après-midi de leur mobilisation, ainsi que la mairie de Ouangani et la gendarmerie pour que des solutions soient mises en place pour sanctuariser le dispensaire.

Remise des prix pour la Dictée Francophone ce samedi

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L’association Mayotte-Québec Francophonie a organisé en partenariat avec le rectorat un concours intitulé la “Dictée Francophone scolaire ». Ce concours, qui s’opérait pour la quatrième fois cette année, a eu lieu le vendredi 22 mars dans plusieurs établissements scolaires de l’académie. Il y avait également une dictée pour les adultes le samedi suivant. La cérémonie de remise de prix régionale de la Dictée Francophone pour les deux catégories se déroulera ce samedi 29 juin, à 9h, dans l’amphithéâtre du lycée des Lumières, à Mamoudzou.

Partir en Livre du 15 au 20 juillet

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L’Agence régionale de la lecture et du livre de Mayotte organise le festival Partir en Livre, du 15 au 20 juillet, sur l’ensemble de l’île. Cette manifestation culturelle vise à mettre en valeur le livre jeunesse à travers un événement familial, notamment dédié aux enfants et adolescents. Plusieurs animations auront lieu comme de la danse traditionnelle, du hip hop, des contes, des jeux, des ateliers de BD et évidemment, des livres à disposition.

Choléra : Santé publique France confirme le nouveau foyer de M’tsapéré

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Santé publique France a publié son point hebdomadaire sur le choléra. Ainsi, entre le 19 et le 25 juin, 17 nouveaux cas ont été recensés, portant à 210 le nombre total de cas. Des chiffres qui correspondent également à ceux publiés par l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte plus tôt cette semaine. Parmi l’ensemble des cas, 189 ont été acquis localement contre 21 importés. Contrairement à l’ARS, Santé publique France donne un état des lieux des foyers. Un nouveau foyer de six cas a été identifié cette semaine à M’tsapéré, rejoignant ceux déjà connus de Mamoudzou, à savoir Passamaïnty, Tsoundzou 1 et Doujani. Aucun cas n’a été signalé à Koungou depuis le 6 juin. En tout, quinze cas graves ont nécessité une hospitalisation en réanimation, et le bilan reste de deux décès.

Une transformation de Kawéni suivie de près par ses habitants

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L’adjointe Nourainya Loutoufi a présenté l’ensemble des partenaires du programme de renouvellement urbain présents à la Maison du projet ce jeudi 27 juin.

Ce jeudi 27 juin, s’est tenue la journée portes ouvertes à la Maison du projet de Kawéni pour mieux faire connaître aux habitants le projet de renouvellement urbain. Des travaux qui visent à désenclaver le village et offrir plus d’opportunités pour les jeunes alors que cette zone connaît un taux de chômage très élevé.

Dans la Maison du projet de Kawéni, Iboune, 15 ans, regarde, fasciné, les maquettes du futur stade et du parc. « Ce projet, c’est bien, ici, nous n’avons pas assez d’endroits pour pouvoir jouer tranquillement », estime-t-il, avant d’avouer avoir peur qu’une fois finie, l’infrastructure soit « dégradée ».

Enfants, ados, mères se bousculent, ce jeudi 27 juin, à la journée portes ouvertes de la Maison du projet pour observer les images de synthèse des futurs aménagements du nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) de Kawéni, dans la commune de Mamoudzou. L’objectif ? Permettre à chacun d’en apprendre plus sur l’évolution du village et questionner les intervenants.

« Un village vu comme dangereux »

La prochaine étape du renouvellement urbain, c’est le début des travaux de la Maison du projet à partir de juillet 2024. Ce bâtiment est l’outil central de la construction du NPRU : il est le lieu où se coordonnent les acteurs autour du projet urbain mais vise également à favoriser le dialogue avec les différents usagers. Pendant les travaux, la structure va se déplacer à la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Kawéni. « Ces derniers temps, nous avons remarqué une petite méfiance à l’égard de la structure et une baisse de fréquentation, des gens n’osent pas venir se renseigner, nous avons donc organisé cette journée », explique Faimina Halidi, responsable de la structure. Trente-cinq associations, partenaires du programme, ont répondu présentes.

Parmi les partenaires, se trouvait le Comité des jeunes de Kawéni, créé il y a un mois. Composé de 26 jeunes issus de cette partie de Mamoudzou, il se réunit pour proposer des projets pour la jeunesse du quartier. « Il y a peu de possibilités pour faire du sport ici, l’une de nos idées est de développer les activités dans le village », cite Anaïs Harun, 17 ans. Les membres sont très motivés pour changer l’image de Kawéni : « Ici c’est vu comme un village dangereux, mais c’est d’abord parce que les jeunes ont besoin d’aide, il faut mettre en place des associations pour les aider », analyse Asra Bacaroili, 16 ans.

« Les jeunes d’ici sont stigmatisés »

De manière plus globale, l’un des objectifs du NPRU est de rendre « le cadre de vie des habitants plus attractif », explique Nourainya Loutoufi, adjointe au maire et élue de Kawéni. Le programme urbain vise à développer l‘offre de services publics mais aussi l’emploi en favorisant l’inclusion sociale et économique. Aujourd’hui, l’enclavement et la précarité du quartier nuisent à la population. « Les jeunes de Kawéni sont stigmatisés en raison de leur lieu de vie, des employeurs associent le village à la délinquance. Des fois, ils envoient leur CV et on leur répond que le poste est déjà pourvu. A la place, on préfère embaucher une personne venant d’ailleurs, du Nord et du Sud », regrette l’adjointe. Elle voit « un rideau de fer entre le village et la zone industrielle de Kawéni. J’ai travaillé pendant 17 ans dans une entreprise privée ici, j’étais la seule à venir du village, et pourtant, ce ne sont pas les offres qui manquent.»

Le NPRU vise donc à créer une passerelle entre la zone industrielle et le village de pour développer les opportunités professionnelles. En 2020, Kawéni connaissait un taux de chômage à hauteur de 38 %, indique la Ville.

Des peines à perpétuité demandées pour le meurtre d’un jeune de Labattoir

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Ils étaient sept hommes à être jugés cette semaine pour le meurtre avec préméditation du jeune S., un collégien de Labattoir, en janvier 2021.

En 2021, Petite-Terre avait été secouée par plusieurs meurtres successifs sur fond de conflit entre bandes rivales de La Vigie et Cetam. Parmi eux, celui du jeune S., un collégien de 13 ans, qui a été le réceptacle d’un déversement meurtrier de violence, dont sept des treize auteurs présumés sont jugés depuis vendredi dernier devant la cour d’assises de Mayotte. Ce jeudi, l’avocat général a requis des peines qu’il souhaite exemplaires, entre quinze ans de réclusion et la prison à vie.

L’Agence régionale de santé approuve le retour de la pharmacie Vanille

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La parapharmacie Vanille à Kawéni a obtenu une autorisation de l’Agence régionale de santé pour redevenir une pharmacie.

La deuxième pharmacie de Kawéni est devenue en mars une parapharmacie suite à une décision du tribunal administratif de Mayotte, qui a annulé une autorisation délivrée par l’Agence régionale de santé en 2020. L’ARS de Mayotte a revu sa copie et vient de donner son aval au retour de la pharmacie Vanille, située à proximité du rond-point Mega.

« Il appartenait à la directrice générale de l’ARS de rechercher spécialement la délimitation du quartier pertinent, et d’en faire apparaitre explicitement les limites, selon les règles de forme imposées par la loi », avait relevé le tribunal administratif de Mayotte, dans sa décision du 27 mars. Saisi par la pharmacie des Ylangs quatre ans plus tôt, la justice s’était finalement prononcée pour qu’une décision prise par Dominique Voynet, l’ancienne directrice de l’Agence régionale de santé, soit annulée. Comme il est indiqué ci-dessus, l’ancienne ministre et ses équipes avaient mal déterminé le périmètre dans lequel se situait la patientèle de la nouvelle officine. « En se bornant à indiquer que le projet se situe « dans l’immeuble Djouma au niveau de l’intersection route nationale 1 et de l’avenue de l’Europe » et « à proximité immédiate des voies d’accès au village de Kawéni dont la population a fortement évolué », la décision litigieuse ne définit pas le quartier pertinent dans lequel est autorisée la création de l’officine », avait déterminé le tribunal, donnant raison à la pharmacie proche du rond-point SFR et obligeant sa concurrente à se concentrer sur l’activité parapharmaceutique.

« Une desserte optimale »

Un mois après, une nouvelle demande a été posée, le 18 avril, pour la création de la pharmacie Vanille. Pour éviter la même déconvenue, l’ARS de Mayotte a cette fois délivré son autorisation, la semaine dernière, en délimitant de manière plus précise le quartier sur une bonne partie du village le plus peuplé de Mayotte. « La création de l’officine permettra une desserte en médicaments optimale au regard de la population résidente du quartier ainsi délimité, aujourd’hui non desservie, et du lieu d’implantation choisi par le pharmacien demandeur », estime l’agence, ajoutant que celle-ci remplissait les conditions d’accessibilité.

La demande de création étant accordée, l’autorisation « ne prendra effet qu’à l’issue d’un délai de trois mois », prévient-elle.

Combien de pharmacies compte Mamoudzou ?

Avec le retour de la pharmacie Vanille, le chef-lieu compte une dizaine d’officines, soit le nombre autorisé par la loi qui a été récemment modifiée. En effet, un changement législatif en 2022 a réduit le quota d’habitants nécessaire pour l’ouverture d’une pharmacie à Mayotte, passant de 7.500 habitants à 7.000. Ailleurs, le quota est de 3.500 habitants en Guyane et 2.500 en métropole. La population de Mamoudzou étant de 71.437 habitants, une dizaine de pharmacies y sont donc autorisées, même si le dernier recensement de référence date…de 2017.

Santé publique France confirme 210 cas de choléra après l’ARS

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Choléra
17 nouveaux cas de choléra ont été identifiés entre le 19 et le 25 juin.

Santé publique France a publié son point hebdomadaire sur le choléra. Ainsi, entre le 19 et le 25 juin, 17 nouveaux cas ont été recensés, portant à 210 le nombre total de cas. Des chiffres qui correspondent également à ceux publiés par l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte plus tôt cette semaine. Parmi l’ensemble des cas, 189 ont été acquis localement contre 21 importés. Un nouveau foyer de 6 cas a été identifié cette semaine à M’tsapéré, rejoignant ceux déjà connus de Mamoudzou, à savoir Passamaïnty, Tsoundzou 1 et Doujani. Aucun cas n’a été signalé à Koungou depuis le 6 juin. En tout, 15 cas graves ont nécessité une hospitalisation en réanimation, et le bilan reste de deux décès.

Quand Rachadi Saindou peine à quitter la Cadema

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Rachadi Saindou a perdu son poste de président de la Cadema suite à une décision de justice.

Condamné ce mardi et malgré l’appel formulé par son avocat, Rachadi « Marius » Saindou a perdu son poste de président de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (Cadema), puisqu’il doit délaisser ses mandats de conseiller municipal de Dembéni et d’élu communautaire. En effet, l’exécution provisoire qui s’applique à sa peine de quatre ans d’inéligibilité rend sa démission immédiate. Pour rappel, le tribunal correctionnel de Mamoudzou a estimé qu’il s’est rendu coupable de prise illégale d’intérêts, détournements de fonds publics et atteinte à la liberté d’accès aux marchés publics.

Ses collègues élus ont donc été très surpris d’apprendre qu’il avait dans l’intention de tenir une réunion de l’office de tourisme communautaire, ce jeudi, et non pas tarder à lui faire savoir. Selon l’un d’eux, « il nous a dit qu’il restait président tant qu’il n’avait pas de notification du préfet de Mayotte ». Ce même jeudi pourtant, un arrêté a bien été signé par François-Xavier Bieuville, pour déclarer l’ex-président de la Cadema « démissionnaire d’office de son mandat de conseiller municipal de la commune de Dembéni et et de son mandat de conseiller communautaire de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou ».

C’est le premier vice-président de la Cadema, Nassuf-Eddine Darouèche, qui prend sa place en tant que président par intérim, en attendant qu’un nouveau conseil permette d’élire le nouveau chef de l’intercommunalité.

Athlétisme : cinq Mahorais aux championnats de France ce week-end

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A Angers, de ce vendredi à dimanche, les meilleurs athlètes français s’affrontent avec pour certains l’espoir de participer aux Jeux olympiques dans un mois à Paris. Parmi eux, cinq sportifs défendront les couleurs mahoraises, avec un Raphaël Mohamed au top de sa forme au 110 mètres haies. C’est un autre hurdler et licencié au Racing club de Mamoudzou, Soyifidine Saïd, qui sera le premier est à s’élancer dans le Maine-et-Loire. Médaille d’or aux Jeux des Iles de l’océan Indien à Madagascar aux 400 mètres haies, le jeune homme originaire de Kawéni a battu son record (50’’76), l’année dernière, à la même période. Également en compétition, ce vendredi, il y a Jeanine Assani Issouf en triple saut. Licenciée au Limoges athlé, la première participante de l’île aux parfums aux JO, en 2016 à Rio de Janeiro, est triple championne de France de sa discipline et s’était classée troisième, l’an dernier. A bientôt 32 ans, elle fait toujours preuve de régularité, même si les minimas olympiques de cette année semblent compliquées à atteindre (14m55).

Ce samedi, c’est au tour de Nasrane Bacar d’être sur la piste. Cette saison, la sprinteuse de Bandrélé a réalisé sa meilleure performance en finale du 100 mètres au meeting de Talence où elle a pris la deuxième place (11’’86), le 12 juin. Comme Soyifidine Saïd, l’athlète de 32 ans, licenciée dorénavant à l’Entente Bassin Athlétisme en Gironde, a battu son record à ce moment de l’année en 2023 (11’’46 à Talence). Enfin, le dimanche, les deux Mahorais les plus en forme cette saison seront en lice au saut en longueur et aux 110 mètres haies. Moukou Saindou, le natif de Chirongui, a réalisé sa meilleure distance, il y a un mois à Pézenas (7m99). Le sportif du SCO Sainte-Marguerite Marseille, âgé de 26 ans, détient la deuxième performance française de l’année derrière Tom Campagne (8m09). Dans cette discipline, l’ex-champion du monde juniors Erwan Konaté fait figure de favori. Un statut que partage aussi Raphaël Mohamed. Originaire d’Hagnoundrou, le hurdler est le seul Mahorais à avoir atteint les mininas olympiques en battant son record personnel, le 19 mai, à Montgeron (Essonne) avec un temps de 13’’27. Sa sélection tient maintenant à la concurrence qui se joue, ce dimanche, avec Aurel Manga (qui l’a battu à Montgeron) et le retour de trois favoris (Wilhem Belocian, Sasha Zhoya et le vétéran Pascal Martinot-Lagarde) qui n’ont pas été épargnés par les blessures.

Législatives 2024 : Aurélia Maillard appelle à « une union des droites » derrière elle

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Candidate Reconquête dans la circonscription nord de Mayotte, Aurélia Maillard lance un appel aux électeurs du Rassemblement national ou des Républicains pour le premier tour qui a lieu ce week-end pour former une union allant de la droite à l’extrême-droite. « Devant le risque de retrouver le Nouveau Front populaire majoritaire à l’Assemblée nationale et par conséquent au gouvernement, aucune voix patriote ne doit manquer ce dimanche dans la première circonscription de Mayotte », fait valoir la délégation départementale du parti d’Éric Zemmour. La candidate « s’engage à travailler avec tous les députés patriotes à l’Assemblée nationale afin de faire voter les lois fermes et nécessaires au développement et à la tranquillité dont Mayotte à fondamentalement besoin ». Même si sa formation a obtenu presque 5% des voix à Mayotte aux dernières élections européennes, celle-ci n’avait obtenu que 1,38% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle de 2022.

Législatives 2024 : comment vérifier son inscription ?

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Alors que le premier tour des élections législatives a lieu ce dimanche 30 juin, il est possible de vérifier si l’on est bien inscrit sur les listes électorales. Pour cela, il faut se connecter en ligne sur le site [service-public.fr/particuliers/vosdroits/R51788]. Il permet de savoir sur quelle liste électorale l’on est inscrit, connaître l’adresse de son bureau de vote, connaître son numéro national d’électeur, savoir si l’on a des procurations en cours, télécharger son attestation d’inscription sur les listes électorales. Ce service est accessible avec FranceConnect ou un compte Service-public.fr. Il est également possible de contacter sa mairie pour vérifier que l’on est bien inscrite sur la liste électorale de sa commune.

Il est aussi possible de voter par procuration, en chargeant un électeur ou une électrice de confiance de voter à sa place, dans son bureau de vote. Depuis le 1er janvier 2022, on peut donner procuration à un électeur ou électrice inscrit(e) sur les listes électorales d’une autre commune que la sienne. Le mandataire devra cependant toujours se rendre dans votre bureau de vote pour voter à votre place, selon vos consignes. Pour cela, il faut faire une procuration de vote. Vous n’avez pas de justificatif d’absence à fournir.

Il est possible de donner procuration à tout moment, jusqu’au jour du vote. Pour tenir compte des délais d’acheminement et de traitement de la procuration en mairie, les électrices/électeurs sont invités à anticiper leurs démarches. Soit en ligne, sur le site www.maprocuration.gouv.fr . Il faut ensuite faire valider sa demande en se déplaçant physiquement dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie. Sur place, il faut présenter sa référence d’enregistrement « Maprocuration » ainsi qu’un titre d’identité. Même si la demande est établie en ligne, et sauf si vous disposez d’une identité numérique certifiée, il faut se déplacer au commissariat ou à la gendarmerie pour faire vérifier son identité et valider sa procuration.

On peut aussi faire procuration via un formulaire Cerfa papier disponible auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie. Le formulaire est également disponible en ligne sur www.service-public.fr. Si vous ne pouvez pas le télécharger et l’imprimer, il est possible d’en faire la demande au guichet de l’autorité habilitée à établir la procuration. Pour donner procuration, il faut renseigner le numéro national d’électeur de son mandataire ainsi que son propre numéro national d’électeur.

Ce numéro est présent sur la carte électorale et peut aussi être retrouvé sur le service en ligne « Interroger votre situation électorale » disponible sur www.service-public.fr

Une coupure d’eau imprévue ce jeudi 27 juin à Bandraboua

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Pour permettre le raccordement de la conduite d’adduction et de distribution, dans le cadre des travaux d’amélioration de l’alimentation du réservoir de Bandraboua, la Société mahoraise des eaux (SMAE) informe qu’une coupure d’eau aura lieu, ce jeudi 27 juin, de 10h 30 à 16 h, dans le secteur de Bandraboua village Nord.

Estelle Youssouffa : « Se remettre au travail au plus vite »

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Élue en juin 2022, Estelle Youssouffa fait à nouveau campagne, après la dissolution de l’Assemblée nationale.

Circonscription nord. Élue députée pour la première fois il y a deux ans, dans la première circonscription de Mayotte, Estelle Youssouffa brigue un second mandat de parlementaire, accompagnée de Fatourani Mohamadi comme suppléante. Elle entend remettre au plus vite sur la table le projet de loi Mayotte, dans la globalité des différents sujets qu’il traite.

Si vous êtes réélue députée, quest-ce que vous feriez pour…

Limiter l’immigration irrégulière ?

Estelle Youssouffa : Il ne me paraît pas possible de faire de fausses promesses aux électeurs et aux électrices mahorais. L’issue de ces élections législatives est plus qu’incertaine et il est impossible de dire quelle sera la majorité à Paris, et même s’il y en aura une. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’il s’agit pour moi d’avoir l’honneur et la responsabilité de continuer la mission que m’ont confiée les Mahoraises et les Mahorais lors de mon premier mandat. C’est-à-dire remettre la loi Mayotte sur la table de travail avec le gouvernement qui sera formé à Paris, quel qu’il soit. Moi, je veux continuer à pousser nos dossiers, c’est-à-dire, dans la loi Mayotte, l’abrogation du droit du sol et l’abolition du visa territorialisé, qui permettront de mettre fin à la machine migratoire qui est en train de déstabiliser notre département.

Garantir une eau au quotidien ?

E.Y. : Je pense effectivement qu’il est urgent de continuer à travailler sur la production d’eau potable. Cela veut dire, enfin, aboutir à une retenue collinaire et une usine de dessalement qui ne détruisent pas notre environnement. Cela veut dire aussi travailler sur les énergies renouvelables pour cette production d’eau potable afin que la facture d’électricité ne soit pas hors de prix pour les foyers mahorais. C’est valable aussi pour la facture d’eau. Cela veut dire également travailler sur une logique de consommation d’eau potable qui distingue la consommation pour notre économie et celle des foyers particuliers. Il y a effectivement beaucoup de dossiers sur la table.

Renforcer la sécurité ?

E.Y. : Comme tous les élus, je demande à ce qu’on reprenne l’opération Wuambushu de manière massive et durable pour détruire l’habitat clandestin. C’est l’un des grands chantiers qui reste à faire sur cette question de la violence et de l’insécurité. L’accaparement des terrains publics est un vrai problème à Mayotte. On le voit, c’est un problème de sécurité et de santé publique.

Faire aboutir une loi Mayotte ?

E.Y. : Je pense qu’il est important de remettre sur la table de travail à Paris les questions de santé, puisque l’hôpital s’est complètement effondré alors que l’épidémie de choléra tue de plus en plus sur l’île et que cette épidémie progresse. Il y a la question des rémunérations des soignants qui doit être complètement remise à plat pour que nos statutaires à Mayotte ne soient pas défavorisés par rapport à une logique de remplacement qui a pris des proportions complètement délirantes au centre hospitalier de Mayotte.

Améliorer l’attractivité du territoire ?

E.Y. : Il y a de nombreux dossiers pour qu’on puisse enfin avancer et sortir de la crise, avoir un projet pour Mayotte qui nous permette d’avancer et d’avoir un horizon clair. Je pense que l’aéroport en Grande-Terre permet d’organiser tout un pôle économique majeur dans le nord avec une base militaire adossée au port de Longoni. Je pense que ce projet-là, que j’avais demandé dans la loi Mayotte, ne peut pas voir le jour tant qu’il n’y a pas un projet pour la Petite-Terre qui permette de sauvegarder la population sur place, puisque le gouvernement parle d’un danger naturel imminent avec le volcan. Et un projet économique aussi, puisqu’il y aura une perte d’activité avec la fermeture de l’aéroport actuel qui serait menacé d’effondrement et de tsunami selon le gouvernement. Il y a là un sujet, non seulement d’avoir une desserte pérenne pour Mayotte, mais aussi un plan de sauvegarde des populations et de l’économie en Petite-Terre.

La biographie de la candidate

Estelle Youssouffa, 46 ans, est originaire de Mamoudzou. L’ancienne a travaillé dans plusieurs médias nationaux et internationaux tels que LCI, TV5 Monde ou encore Al Jazeera. La Mahoraise fait parler d’elle en 2018, lors de la crise sociale qui a mobilisé Mayotte durant plusieurs semaines. Elle y est figure emblématique du mouvement et prend la tête du Collectif des citoyens de Mayotte. En 2022, elle se présente pour la première fois à des élections et est élue députée de la première circonscription de Mayotte en battant Théophane « Guito » Narayanin au second tour. Elle est sans étiquette, mais au sein de l’Assemblée nationale, elle siège avec le groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), qui réunit des députés du centre-droit et des ultramarins.

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L’Histoire de Madagascar mise à l’honneur pour célébrer l’indépendance

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Antoine Rabesa Zafera, universitaire, diplomate et ancien ministre malgache, a tenu une conférence sur l’histoire de Madagascar jusqu’à son indépendance le 26 juin 1960.

Une conférence sur l’histoire de Madagascar s’est tenue ce mercredi 26 juin, à l’occasion de la fête nationale du pays, qui célèbre son indépendance. Une histoire qui montre la proximité de Madagascar avec Mayotte et les Comores.

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes