Jusqu’à ce lundi matin, il était une voix coutumière de la matinale de Mayotte La 1ère. Le journaliste Bruno Minas prend sa retraite à l’âge de 65 ans. Les élections législatives ont repoussé son départ de deux semaines, mais l’infatigable défenseur de la presse écrite et de la radio met fin ainsi à une carrière de 43 ans dont 22 à RFI en tant que correspondant permanent en Afrique, en commençant par Abidjan. Il y a huit ans, il est rentré à Mayotte La 1ère parce qu’« aller à Paris, ça ne m’intéressait pas ». « Je n’aurais jamais pensé terminer ma carrière ici », admet-il, devant ses collègues qui sont venus lui dire aurevoir, ce mercredi après-midi. Tous ont loué le savoir transmis par le journaliste passionné, alors qu’il se décrit lui-même comme « un solitaire ».
Son avenir ne se fera sans doute pas loin de sa radio préférée. En effet, Toufaili Andjilani, directeur de Mayotte La 1ère, lui a demandé de continuer son travail de foundi en aidant les jeunes journalistes à poser leur voix ou à apprendre à faire une revue de presse, le rendez-vous qu’il affectionnait. Au nom de la rédaction, nous lui souhaitons une excellente retraite et le remercions pour avoir aussi bien résumer nos articles tous les matins.
Les villages du nord de Mayotte sont concernés par une non-conformité de l'eau.
« Des analyses font état ce jour d’une non-conformité de la qualité de l’eau sur le réseau Nord », alerte la Société mahoraise des eaux (SMAE), ce mercredi soir). Ces résultats imposent de prendre des mesures de précaution pour garantir la potabilité de l’eau consommée sur le réseau dès la remise d’eau, après réparation de la casse à Bandraboua, la veille. Ces mesures s’appliquent aux villages de Dzoumogné, Bandraboua, M’tsangamboua, Handréma, M’tsahara, Hamjago, M’tsamboro et M’tsangadoua.
Il est demandé à l’ensemble de la population de ces villages de faire systématiquement bouillir l’eau. L’ébullition permet de stériliser l’eau et d’éliminer ainsi toutes les bactéries présentes. L’eau bouillie peut ainsi être utilisée pour boire, faire à manger et se brosser les dents, sans aucun danger pour la santé. Elle doit être stockée dans un récipient dédié, conservée à l’abri de la chaleur et peut être utilisée pendant 48 heures. De nouveaux contrôles seront effectués dans les prochains jours afin de suivre l’évolution de la situation. Ces résultats feront l’objet d’une communication.
Démissionnaire après une décision de justice, Salime Mdéré laisse son siège de conseiller départemental du canton de Bouéni à N'daka Soibahadine.
La séance plénière de ce mercredi matin a été l’occasion d’acter la démission de Salime Mdéré, premier vice-président du Département et conseiller départemental de Bouéni. Condamné pour un emploi présumé fictif, le 25 juin, il a perdu son siège dans la foulée en raison d’une peine d’inéligibilité prononcée avec exécution provisoire. En attendant le vote d’un nouveau vice-président en charge de l’aménagement, Ben Issa Ousseni prévient qu’il prendra les délégations du démissionnaire « à titre provisoire ». Membre de l’opposition, Elyassir Manroufou a demandé combien de temps ce « provisoire » allait durer. Le président du conseil départemental de Mayotte a répondu qu’il ne comptait pas « s’éterniser » dans les instances où siégeait son ancien vice-président, qu’il n’avait « ni le temps ni l’énergie pour le faire », évoquant une situation qui pourrait durer jusqu’à septembre ou octobre. Il rappelle que Salime Mdéré, qui est un cadre de la majorité départementale, a fait appel (ce qui ne suspend pas sa démission) et des recours contre l’arrêté préfectoral. Une victoire sur le terrain judiciaire pourrait ouvrir la voie à un retour.
C’est le suppléant de ce dernier élu en 2021, N’daka Soibahadine, qui prend la suite, ce mercredi. Âgé de 37 ans, le nouveau conseiller départemental de Bouéni travaille dans le domaine de la sécurité. Comme son prédécesseur, il dit s’inscrire dans la majorité départementale.
Ce mercredi 10 juillet, la préfecture de Mayotte démantèle les abris de fortune des migrants aux abords du stade de Cavani à Mamoudzou. L’opération menée avec les services de la Ville de Mamoudzou consiste à nettoyer pour des questions de « salubrité publique », indique Aurélien Diouf, directeur de cabinet du préfet. Les autorités ont également procédé à la mise à l’abri de cent-trente migrants essentiellement des Somaliens, ils sont amenés dans des centres d’accueil temporaire pour « examiner leur statut » annonce
le directeur du cabinet du préfet. Après l’opération, une partie des migrants restera aux abords du stade
L’association Unis contre l’injustice a déposé un recours devant le Conseil constitutionnel au sujet de l’élection d’Anchya Bamana en tant que députée de la deuxième circonscription de Mayotte. Soutenant Mansour Kamardine (Les Républicains avant le second tour, l’association créée par un jeune homme de Labattoir compte ainsi dénoncer « des irrégularités dans les opérations électorales des 30 juin et 7 juillet ». Une dizaine de députés font l’objet d’une procédure similaire devant l’instance.
Les communes de M’tsamboro, Bandraboua, ainsi que le village de M’tsangadoua (Acoua) connaissent une coupure d’eau imprévue, ce mardi soir. En effet, une casse touche le réseau d’adduction du Nord à hauteur de Bandraboua. « Il s’agit de la conduite qui alimente tous les réservoirs du Nord à partir de l’usine de Bouyouni via le réservoir de Dzoumogné », précise la Société mahoraise des eaux (SMAE). Elle poursuit en indiquant que les travaux de réparation vont se dérouler « durant une grande partie de la nuit ». Aucune heure n’est donnée sur la remise en service qui devrait intervenir ce mercredi. Car, après la réparation, le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte procédera au remplissage de « l’ensemble des réservoirs du Nord » en vue d’un retour à la normale.
Obligée de faire des travaux d’urgence, la mairie annexe de Passamaïnty avait dû fermer ses portes, ces lundi et mardi. La municipalité de Mamoudzou invitait ses habitants à se rendre à la mairie annexe de Vahibé, la mairie annexe de Kawéni ou l’Hôtel de ville de Mamoudzou pour leurs démarches. Les travaux ayant été menés à leur terme, la mairie annexe peut rouvrir depuis ce mercredi 10 juillet aux horaires habituels.
Mardi 16 juillet, un job dating est organisé une bonne partie de la matinée, sur la place des Congrès, à Pamandzi. L’événement organisé de 8h30 à midi par la Mission locale de Mayotte, les deux communes de Petite-Terre, l’État et France Travail (ex-Pôle emploi), permettra de faire rencontrer les potentiels candidats à un emploi avec des employeurs mahorais. Il est donc recommandé de venir avec son CV.
A noter qu’un système de navettes gratuites est mis en place entre la place des Congrès et la gare maritime de Dzaoudzi, ce jour-là.
L’association Kawéni en action sort de son programme habituel de projections dans son village pour en faire une autre à M’gombani. Avec le conseil citoyen de ce quartier de Mamoudzou, la Ville de Mamoudzou et l’association Walézi Wéma, elle propose une séance du dessin animé « Le Chat Potté 2 », ce samedi 13 juillet, de 18h à 21h. La séance se déroulera à côté du collège.
Le mercredi 17 juillet, aura lieu à Paris à 18 h 30 une réunion intitulée « Mayotte, La France, l’océan Indien et l’Afrique » organisée par le collectif Partenariat Eurafricain. Arafa Mbae, mahoraise et ambassadrice de la mission Océan Indien, porte-parole d’un groupement d’intérêt économiques d’entreprises et de coopératives mahoraises, sera présente. Elle y fera un compte-rendu de la cinquième foire internationale des produits africains qui vient de se tenir à Dakar. Cette réunion sera également l’occasion de rencontres avec la communauté mahoraise de Métropole ainsi qu’avec des représentants d’autres territoires ultramarins et principalement d’associations néo calédoniennes, guadeloupéennes ou guyanaises. Elle se déroulera au 177, rue de Charonne à Paris, station de métro Alexandre Dumas.
Artiste aux multiples cultures, évoluant entre Mayotte et Nantes, Mani s’est fait connaître au sein du groupe « 976 Kaira ». Se présentant comme une personne éclectique et solaire, il propose des créations uniques, inspirées de son univers, et caractéristiques de l’océan Indien. Mani veut avant tout provoquer un sentiment de rassemblement et fraternité lors de l’écoute de ses chansons avec son style musical tiré des origines de la soul, reggae, jazz, rap et dancehall, tout en chantant en mahorais. Il invite les curieux à découvrir son nouveau projet en live, ce samedi 13 juillet, à partir de 19h30 au Kalyz, 51, route nationale 4 à Pamandzi, en face de Starpizza. La billetterie en ligne : yp.events/2b15c6f9-6780-4366-90f2-c76e4011d4bc/CONCERT-DE-MANI?from=facebook
Ce samedi 13 juillet, se déroule la première fête de la Ruralité mahoraise à la plage de M’bouini, dans la commune de Kani-Kéli. Un événement familial pour rencontrer des artisans locaux et découvrir des savoir-faire mahorais parfois oubliés. Siti Frahati Saïd Hachim, cheffe de service agriculture, pêche et programmation au conseil départemental de Mayotte qui organise l’événement explique ce qu’il va se passer.
Flash Infos : Pourquoi créer une fête de la Ruralité ?
Siti Frahati Saïd Hachim :Après la publication de « l’Atlas de la ruralité mahoraise » fin mai, nous avons souhaité organiser une fête pour célébrer sa sortie. Ce livre est le fruit d’un travail de trois ans avec l’université Paul-Valéry de Montpellier. L’événement est donc l’occasion de présenter au public la ruralité mahoraise. L’objectif n’est pas de parler de l’atlas dans le vide, mais de permettre aux gens de rencontrer directement les artisans locaux, présentés dans l’ouvrage. Nous voulions que le public soit réellement en immersion au sein de la ruralité mahoraise à travers des ateliers interactifs et des expositions. Plus de 200 personnes ont contribué à l’ouvrage, en écrivant, ou en témoignant de leur savoir-faire, l’idée était aussi de les réunir. Et alors que beaucoup d’artisans perpétuent les traditions dans l’ombre, cette fois ils pourront rencontrer directement le public. La date du 13 juillet a été choisie, car ce sont les vacances, c’est l’occasion d’une sortie familiale.
F.I. : Que va-t-on y voir ?
S.F.S.H. : Une quinzaine d’exposants présenteront leur artisanat et leur expertise. On pourra voir comment sont fabriquées les pirogues, découvrir le maquillage mahorais et les masques de beauté. Au-delà d’apprendre à connaître les produits utilisés, le public pourra apprendre l’histoire derrière ces pratiques. Un défilé présentera l’évolution des vêtements et des coiffures d’autrefois. Il sera aussi possible de jouer à des jeux mahorais d’antan, par exemple au karata, au mraha ou au mchereba, la toupie mahoraise. Des animations et des compétitions autour de ces jeux seront organisées. Les traditions immatérielles ne sont pas oubliées non plus, la journée va commencer avec du maoulida shengué, un chant culturel.
F.I. : Cet événement a-t-il pour vocation de transmettre le savoir-faire de la ruralité mahoraise ?
S.F.S.H. : L’un des constats à l’origine du projet, c’est que les jeunes générations connaissent moins les traditions mahoraises. Cet ouvrage raconte notre histoire, nous avons besoin que nos enfants connaissent leur histoire. Leur histoire racontée par nous-même. Même si l’université Paul-Valéry de Montpellier nous a permis de mener ce projet, ce livre a été réalisé en grande partie grâce aux contributions de Mahorais. A travers cette fête, les jeunes pourront apprendre à connaître des jeux, rencontrer des artisans dont une partie d’entre eux ne savent même pas qu’ils existent.
Toute une journée d’animations à M’bouini
La fête de la Ruralité se tient à la plage de M’bouini, commune de Kani-Kéli, le 13 juillet à partir de 9h. L’« Atlas de la ruralité » sera présenté à 9 h 30. Des animations shengué (chant culturel) et wadaha géant (danse) auront lieu le matin. A 11 h 40, aura lieu le défilé de l’évolution des vêtements et des coiffures d’autrefois afin de promouvoir l’utilisation de matériaux locaux. Des exposants seront sur place avec des démonstrations. Parmi eux : un atelier de beauté mahorais, la présentation du café Cacao maoré, un fabricant de jeux de société. A partir de 14h, auront lieu des présentations et des compétitions de jeux de plateaux mahorais. Des compétitions de jeux sportifs aussi lieu comme la course en sac ou de chikele, le mgourou (le tir à la corde). A 16h, se déroulera un concours de dahira et de moulidi pour renforcer la cohésion inter-villageoise. Enfin, l’événement se clôturera par un fitness géant à 16h30.
La première projection de ce « Mapping debaa » aura lieu, ce jeudi, à M’tsangamouji, avant une représentation le 18 juillet à Pamandzi.
Après plusieurs travaux consacrés au patrimoine mahorais, l’anthropologue et chorégraphe Elena Bertuzzi a cette fois conçu un mapping de debaa, à savoir des projections murales de ce chant traditionnel interprété par des femmes mahoraises à la Réunion. Il sera présenté dans plusieurs villages de Mayotte. La première représentation a lieu, ce jeudi soir, 19h15, à M’tsangamouji.
Ce mapping présente des images de deeba chantés par les femmes mahoraises vivant à La Réunion. A travers leur art, elles sont « engagées dans une pratique pour préserver leur culture vivante », analyse Elena Bertuzzi.
Dans les prochaines semaines, les villages de Mayotte vont s’animer au rythme des debaa. L’anthropologue et chorégraphe Elena Bertuzzi lance un nouveau projet, le « Mapping debaa ». « L’idée est de projeter sur les façades des maisons, sur les murs des stades, ou d’autres bâtiments des images des anciens deeba chantés par les femmes mahoraises vivant à La Réunion », relate-t-elle. Les images ont été filmées lors d’un voyage à La Réunion avec la réalisatrice Laure Chatrefou. La première projection se fera à M’tsangamouji, ce jeudi 11 juillet, à 19h15.
Depuis dix ans, Elena Bertuzzi étudie le patrimoine immatériel de Mayotte et en particulier la pratique du debaa, ce mélange de danse, musique et chant traditionnel. Elle y a consacré une thèse soutenue en 2021 : « S’imposer en dansant : créativité et prestige des femmes de Mayotte ». La chercheuse a étudié comment cet art créé à partir de poèmes mystiques soufi « a évolué de manière autonome ». Dans les années 1960, le debaa alors enseigné seulement dans les écoles coraniques devient pratiquer par des femmes à l’extérieur. Il se transforme de fait en « activité ludique, collective pratiquée entre femmes de plusieurs générations d’une même famille, la famille est un terme à prendre ici au sens large », analyse l’anthropologue italienne. C’est à partir de cette période que cet art devient « un étendard de la culture mahoraise face à l’identité comorienne ou française », précise-t-elle.
« Préserver une culture vivante »
Pour ce « Mapping debaa », le choix a été fait de projeter des debaa chantés à La Réunion. « Là-bas, les enjeux par rapport au debaa sont différents de ceux de Mayotte, la communauté mahoraise y subit des discriminations. L’objectif est donc de montrer comment les femmes mahoraises qui sont hors du territoire sont également engagées dans une pratique pour préserver leur culture vivante afin qu’elles puissent la transmettre aux jeunes générations, génération qui peut avoir moins de relations avec Mayotte », souligne la chercheuse.
En 2015, Elena Bertuzzi avait déjà réalisé une installation multimédia intitulée « Au cœur du debaa » sur la place de la République à Mamoudzou. « A l’époque, nous voulions déplacer l’installation dans les villages, mais cela n’a pas été possible pour des raisons logistiques ». En revanche, cette fois, « Mapping debaa » sera bien en itinérance à travers Mayotte. « L’idée est aussi de réinvestir les villages, avant on trouvait des espaces au sein des villages où il y avait de la mise en scène, de la poésie et du chant. » Des espaces souvent disparus aujourd’hui selon l’anthropologue. « Avec la départementalisation, tout est devenu plus centralisé et organisé », estime-t-elle. Avec ce projet, elle souhaitait donc « retourner au cœur des villages pour recréer cet espace créatif et culturel au sein même des habitats des gens ».
Le « Mapping debaa » a été retenu dans le cadre des olympiades des Outre-Mer, qui vise à « faire connaitre d’autres pratiques en plus de celles présentées aux Jeux olympiques, mais qui portent les mêmes valeurs », indique Elena Bertuzzi.
Assani Saindou Bamcolo est maire de la commune depuis 2012.
A deux ans des futures élections municipales, le maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo défend le bilan de son équipe dans une publication municipale. Si la commune présente beaucoup de projets, la plupart ont peu avancé toutefois.
Le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Cesem) réunit plusieurs composantes de la vie socio-économique de l’île. A ce titre, il donne régulièrement sur les sujets politiques du moment. Photo Cesem
Amené à partager ses avis sur la politique mahoraise, le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Cesem) a approuvé un texte rédigé par l’assemblée regroupant toutes les structures similaires à la sienne. Les Ceser reviennent ainsi sur la défiance qu’inspire le pouvoir politique et appellent à la « revivification démocratique ».
« La France traverse une période de grande incertitude sociale et institutionnelle au niveau européen et au niveau national. Ces évolutions sont le fruit d’un sentiment d’abandon et d’un climat de défiance et de division qui ébranle les fondements mêmes de notre République depuis plus de vingt ans. Notre pays a désormais besoin d’une profonde « revivification démocratique », fondée sur le respect des différences, sur la tolérance et la sérénité des débats, sur la recherche du dépassement des antagonismes et sur la reconnaissance de la richesse issue de la diversité des expériences et des parcours. Pour faire société, chacune et chacun doit trouver sa place, à égalité. Il est nécessaire de donner pleinement à la société civile organisée les moyens de participer aux choix d’avenir qui la concernent. Il est essentiel d’établir une concorde durable entre les citoyens, la société civile organisée, les forces économiques et sociales ainsi que les associations et les élus.
Un rôle de « baromètre »
Cette concorde ne peut être atteinte que par une méthode délibérative de dialogue permettant à tous ces acteurs de s’exprimer, d’échanger et de construire ensemble des solutions adaptées aux défis sociaux, économiques et environnementaux de notre époque. Dans ce contexte, les Conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux, instances régionales rassemblant les corps intermédiaires représentatifs de la société civile, contribuent à refonder notre pacte démocratique. Avec 50 ans de construction collective en région, ils sont les creusets d’un dialogue apaisé entre l’ensemble des forces vives dans les territoires. Ils repèrent les initiatives, alertent, proposent des solutions aux décideurs et constituent de véritables baromètres sociaux et laboratoires d’idées. Ils détectent les signaux faibles remontant des organisations et des territoires, comme au moment des Gilets jaunes. Les Ceser avaient alors alerté à plusieurs reprises sur les difficultés de pouvoir d’achat liées à la paupérisation d’une part importante de la population dans la diversité des territoires hexagonaux et ultramarins, et ont fait des propositions concrètes pour y remédier.
Pour reconstruire la confiance et l’engagement démocratique, dans une France décentralisée, il est impératif de partir des réalités humaines sur le terrain en s’appuyant sur les élus locaux, les corps intermédiaires du territoire et les citoyens. Les paroles doivent être incarnées par des actions concrètes et proches des préoccupations quotidiennes dans un contexte caractérisé par des fractures territoriales et sociales. Les présidentes et présidents de Ceser rappellent leur attachement aux principes et aux valeurs fondamentales de la République au service de l’intérêt général et du bien commun en référence à l’article 1 de la Constitution : « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ». »
La Société mahoraise des eaux (SMAE) annonce une remise en service, ce mercredi, sans préciser toutefois d'horaire.
Les communes de M’tsamboro, Bandraboua, ainsi que le village de M’tsangadoua (Acoua) connaissent une coupure d’eau imprévue, ce mardi soir. En effet, une casse touche le réseau d’adduction du Nord à hauteur de Bandraboua. « Il s’agit de la conduite qui alimente tous les réservoirs du Nord à partir de l’usine de Bouyouni via le réservoir de Dzoumogné », précise la Société mahoraise des eaux (SMAE). Elle poursuit en indiquant que les travaux de réparation vont se dérouler « durant une grande partie de la nuit ». Aucune heure n’est donnée sur la remise en service qui devrait intervenir ce mercredi. Car, après la réparation, le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte procédera au remplissage de « l’ensemble des réservoirs du Nord » en vue d’un retour à la normale.
Après des résultats du baccalauréat en progression, Mayotte enregistre une hausse de la réussite au brevet national. Le taux atteint 69,6% pour cette année 2024, soit 3,3% de plus qu’en 2023. Elle est plus marquée dans la filière professionnelle (+6,6%) qu’en générale (+2,8%). Les mentions sont aussi en augmentation (+1,3% en générale, +8,8% en professionnelle). En revanche, l’absentéisme est à déplorer avec 3,1% des élèves inscrits qui n’ont pas finalement passé les épreuves.
Difficile d’évaluer ces résultats par rapport à l’échelle nationale, l’académie mahoraise étant la première à les donner. Mais en 2023, 89,1% des élèves de troisième avaient obtenu leur brevet sur tout le territoire français.
A l’issue de la session de rattrapage, le rectorat de Mayotte a communiqué les taux de réussite au baccalauréat 2024. Le taux de réussite au bac général est de 78 % soit une hausse de 5,4 points par rapport à l’année dernière. Celui du bac technologique est de 76,7 % soit une augmentation très sensible de 0,4 points. Enfin, 67,1 % des élèves de bac professionnel ont obtenu leur examen soit une hausse de 2,1 % par rapport à 2023. « Ces chiffres ne sont pas définitifs et pourront encore légèrement évoluer », précise le rectorat.
Le réseau d’innovation et de transfert agricole (Rita) dédié au développement agricole propose de multiples formations. Son but ? Produire des innovations au service du développement des filières agricoles. Pour cela, il favorise le transfert et l’appropriation de ces produits innovants par les agriculteurs. Si les sept projets menés en 2022-2023 ont pris fin et sont en cours de renouvellement, les actions de formation et les ateliers de démonstration se poursuivent. Il existe des formations spécifiques consacrées aux ruminants, à la volaille, à l’apiculture, au maraichage, à l’agroforesterie, à la banane et aux agrumes.Contact : lucile.gaillard@educagri.fr et maimouna.koanda@educagri.fr, 06 39 68 17 01 ou 06 39 68 40 67.
« Le président Ben Issa Ousséni tient, au nom de l’Assemblée départementale, à adresser ses sincères félicitations à AnchyaBamana pour son élection aux législatives de 2024 dans la seconde circonscription. Le Département sait qu’il peut compter sur son engagement indéfectible envers Mayotte et sa ténacité dans la défense des causes du territoire. Nous formons le vœu de continuer à œuvrer ensemble, avec tous les élus mahorais, pour le bien de notre population », encourage le conseil départemental de Mayotte, dans un communiqué, ce lundi. Celui qui avait affiché à sa préférence pour Mansour Kamardine, issu du parti Les Républicains comme lui, a tenu à lui rendre hommage. Il note « ses réalisations et ses nombreuses contributions au fil des années, notamment en ce qui concerne la Loi Mayotte. Que son expérience politique puisse nous guider dans les travaux à venir. Ensemble, nous réussirons ».