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Démantèlement en cours du stade de Cavani

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Ce mercredi 10 juillet, la préfecture de Mayotte démantèle les abris de fortune des migrants aux abords du stade de Cavani à Mamoudzou. L’opération menée avec les services de la Ville de Mamoudzou consiste à nettoyer pour des questions de « salubrité publique », indique Aurélien Diouf, directeur de cabinet du préfet. Les autorités ont également procédé à la mise à l’abri de cent-trente migrants essentiellement des Somaliens, ils sont amenés dans des centres d’accueil temporaire pour « examiner leur statut » annonce

le directeur du cabinet du préfet. Après l’opération, une partie des migrants restera aux abords du stade

L’élection d’Anchya Bamana contestée devant le Conseil constitutionnel

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L’association Unis contre l’injustice a déposé un recours devant le Conseil constitutionnel au sujet de l’élection d’Anchya Bamana en tant que députée de la deuxième circonscription de Mayotte. Soutenant Mansour Kamardine (Les Républicains avant le second tour, l’association créée par un jeune homme de Labattoir compte ainsi dénoncer « des irrégularités dans les opérations électorales des 30 juin et 7 juillet ». Une dizaine de députés font l’objet d’une procédure similaire devant l’instance.

Une casse sur le réseau entraîne une coupure d’eau dans le nord de Mayotte

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Les communes de M’tsamboro, Bandraboua, ainsi que le village de M’tsangadoua (Acoua) connaissent une coupure d’eau imprévue, ce mardi soir. En effet, une casse touche le réseau d’adduction du Nord à hauteur de Bandraboua. « Il s’agit de la conduite qui alimente tous les réservoirs du Nord à partir de l’usine de Bouyouni via le réservoir de Dzoumogné », précise la Société mahoraise des eaux (SMAE). Elle poursuit en indiquant que les travaux de réparation vont se dérouler « durant une grande partie de la nuit ». Aucune heure n’est donnée sur la remise en service qui devrait intervenir ce mercredi. Car, après la réparation, le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte procédera au remplissage de « l’ensemble des réservoirs du Nord » en vue d’un retour à la normale.

La maire annexe de Passamaïnty à nouveau disponible

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Obligée de faire des travaux d’urgence, la mairie annexe de Passamaïnty avait dû fermer ses portes, ces lundi et mardi. La municipalité de Mamoudzou invitait ses habitants à se rendre à la mairie annexe de Vahibé, la mairie annexe de Kawéni ou l’Hôtel de ville de Mamoudzou pour leurs démarches. Les travaux ayant été menés à leur terme, la mairie annexe peut rouvrir depuis ce mercredi 10 juillet aux horaires habituels.

Un job dating organisé à Pamandzi le mardi 16 juillet

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Mardi 16 juillet, un job dating est organisé une bonne partie de la matinée, sur la place des Congrès, à Pamandzi. L’événement organisé de 8h30 à midi par la Mission locale de Mayotte, les deux communes de Petite-Terre, l’État et France Travail (ex-Pôle emploi), permettra de faire rencontrer les potentiels candidats à un emploi avec des employeurs mahorais. Il est donc recommandé de venir avec son CV.

A noter qu’un système de navettes gratuites est mis en place entre la place des Congrès et la gare maritime de Dzaoudzi, ce jour-là.

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Le dessin animé « Le Chat Potté 2 » projeté en plein-air à M’gombani

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L’association Kawéni en action sort de son programme habituel de projections dans son village pour en faire une autre à M’gombani. Avec le conseil citoyen de ce quartier de Mamoudzou, la Ville de Mamoudzou et l’association Walézi Wéma, elle propose une séance du dessin animé « Le Chat Potté 2 », ce samedi 13 juillet, de 18h à 21h. La séance se déroulera à côté du collège.

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Une réunion sur « Mayotte, La France, l’océan Indien et l’Afrique »

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Le mercredi 17 juillet, aura lieu à Paris à 18 h 30 une réunion intitulée « Mayotte, La France, l’océan Indien et l’Afrique » organisée par le collectif Partenariat Eurafricain. Arafa Mbae, mahoraise et ambassadrice de la mission Océan Indien, porte-parole d’un groupement d’intérêt économiques d’entreprises et de coopératives mahoraises, sera présente. Elle y fera un compte-rendu de la cinquième foire internationale des produits africains qui vient de se tenir à Dakar. Cette réunion sera également l’occasion de rencontres avec la communauté mahoraise de Métropole ainsi qu’avec des représentants d’autres territoires ultramarins et principalement d’associations néo calédoniennes, guadeloupéennes ou guyanaises. Elle se déroulera au 177, rue de Charonne à Paris, station de métro Alexandre Dumas.

Mani en concert ce samedi au Kalyz à Pamandzi

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Artiste aux multiples cultures, évoluant entre Mayotte et Nantes, Mani s’est fait connaître au sein du groupe « 976 Kaira ». Se présentant comme une personne éclectique et solaire, il propose des créations uniques, inspirées de son univers, et caractéristiques de l’océan Indien. Mani veut avant tout provoquer un sentiment de rassemblement et fraternité lors de l’écoute de ses chansons avec son style musical tiré des origines de la soul, reggae, jazz, rap et dancehall, tout en chantant en mahorais. Il invite les curieux à découvrir son nouveau projet en live, ce samedi 13 juillet, à partir de 19h30 au Kalyz, 51, route nationale 4 à Pamandzi, en face de Starpizza. La billetterie en ligne : yp.events/2b15c6f9-6780-4366-90f2-c76e4011d4bc/CONCERT-DE-MANI?from=facebook

En attendant, l’album est disponible sur Spotify : (open.spotify.com/album/7quJSJqXeWFk6V7jQikI5I?si=px2YcCi-SheYyONTjCfjIQ)

Fête de la Ruralité : « Permettre de rencontrer directement les artisans locaux »

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Ce samedi 13 juillet, se déroule la première fête de la Ruralité mahoraise à la plage de M’bouini, dans la commune de Kani-Kéli. Un événement familial pour rencontrer des artisans locaux et découvrir des savoir-faire mahorais parfois oubliés. Siti Frahati Saïd Hachim, cheffe de service agriculture, pêche et programmation au conseil départemental de Mayotte qui organise l’événement explique ce qu’il va se passer.

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Flash Infos : Pourquoi créer une fête de la Ruralité ?

Siti Frahati Saïd Hachim : Après la publication de « l’Atlas de la ruralité mahoraise » fin mai, nous avons souhaité organiser une fête pour célébrer sa sortie. Ce livre est le fruit d’un travail de trois ans avec l’université Paul-Valéry de Montpellier. L’événement est donc l’occasion de présenter au public la ruralité mahoraise. L’objectif n’est pas de parler de l’atlas dans le vide, mais de permettre aux gens de rencontrer directement les artisans locaux, présentés dans l’ouvrage. Nous voulions que le public soit réellement en immersion au sein de la ruralité mahoraise à travers des ateliers interactifs et des expositions. Plus de 200 personnes ont contribué à l’ouvrage, en écrivant, ou en témoignant de leur savoir-faire, l’idée était aussi de les réunir. Et alors que beaucoup d’artisans perpétuent les traditions dans l’ombre, cette fois ils pourront rencontrer directement le public. La date du 13 juillet a été choisie, car ce sont les vacances, c’est l’occasion d’une sortie familiale.

F.I. : Que va-t-on y voir ?

S.F.S.H. : Une quinzaine d’exposants présenteront leur artisanat et leur expertise. On pourra voir comment sont fabriquées les pirogues, découvrir le maquillage mahorais et les masques de beauté. Au-delà d’apprendre à connaître les produits utilisés, le public pourra apprendre l’histoire derrière ces pratiques. Un défilé présentera l’évolution des vêtements et des coiffures d’autrefois. Il sera aussi possible de jouer à des jeux mahorais d’antan, par exemple au karata, au mraha ou au mchereba, la toupie mahoraise. Des animations et des compétitions autour de ces jeux seront organisées. Les traditions immatérielles ne sont pas oubliées non plus, la journée va commencer avec du maoulida shengué, un chant culturel.

F.I. : Cet événement a-t-il pour vocation de transmettre le savoir-faire de la ruralité mahoraise ?

S.F.S.H. : L’un des constats à l’origine du projet, c’est que les jeunes générations connaissent moins les traditions mahoraises. Cet ouvrage raconte notre histoire, nous avons besoin que nos enfants connaissent leur histoire. Leur histoire racontée par nous-même. Même si l’université Paul-Valéry de Montpellier nous a permis de mener ce projet, ce livre a été réalisé en grande partie grâce aux contributions de Mahorais. A travers cette fête, les jeunes pourront apprendre à connaître des jeux, rencontrer des artisans dont une partie d’entre eux ne savent même pas qu’ils existent.

Toute une journée d’animations à M’bouini

La fête de la Ruralité se tient à la plage de M’bouini, commune de Kani-Kéli, le 13 juillet à partir de 9h. L’« Atlas de la ruralité » sera présenté à 9 h 30. Des animations shengué (chant culturel) et wadaha géant (danse) auront lieu le matin. A 11 h 40, aura lieu le défilé de l’évolution des vêtements et des coiffures d’autrefois afin de promouvoir l’utilisation de matériaux locaux. Des exposants seront sur place avec des démonstrations. Parmi eux : un atelier de beauté mahorais, la présentation du café Cacao maoré, un fabricant de jeux de société. A partir de 14h, auront lieu des présentations et des compétitions de jeux de plateaux mahorais. Des  compétitions de jeux sportifs aussi lieu comme la course en sac ou de chikele, le mgourou (le tir à la corde). A 16h, se déroulera un concours de dahira et de moulidi pour renforcer la cohésion inter-villageoise. Enfin, l’événement se clôturera par un fitness géant à 16h30.

Des debaa projetés sur les murs dans les villages mahorais

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La première projection de ce « Mapping debaa » aura lieu, ce jeudi, à M’tsangamouji, avant une représentation le 18 juillet à Pamandzi.

Après plusieurs travaux consacrés au patrimoine mahorais, l’anthropologue et chorégraphe Elena Bertuzzi a cette fois conçu un mapping de debaa, à savoir des projections murales de ce chant traditionnel interprété par des femmes mahoraises à la Réunion. Il sera présenté dans plusieurs villages de Mayotte. La première représentation a lieu, ce jeudi soir, 19h15, à M’tsangamouji.

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Ce mapping présente des images de deeba chantés par les femmes mahoraises vivant à La Réunion. A travers leur art, elles sont « engagées dans une pratique pour préserver leur culture vivante », analyse Elena Bertuzzi.

Dans les prochaines semaines, les villages de Mayotte vont s’animer au rythme des debaa. L’anthropologue et chorégraphe Elena Bertuzzi lance un nouveau projet, le « Mapping debaa ». « L’idée est de projeter sur les façades des maisons, sur les murs des stades, ou d’autres bâtiments des images des anciens deeba chantés par les femmes mahoraises vivant à La Réunion », relate-t-elle. Les images ont été filmées lors d’un voyage à La Réunion avec la réalisatrice Laure Chatrefou. La première projection se fera à M’tsangamouji, ce jeudi 11 juillet, à 19h15.

Depuis dix ans, Elena Bertuzzi étudie le patrimoine immatériel de Mayotte et en particulier la pratique du debaa, ce mélange de danse, musique et chant traditionnel. Elle y a consacré une thèse soutenue en 2021 : « S’imposer en dansant : créativité et prestige des femmes de Mayotte ». La chercheuse a étudié comment cet art créé à partir de poèmes mystiques soufi « a évolué de manière autonome ». Dans les années 1960, le debaa alors enseigné seulement dans les écoles coraniques devient pratiquer par des femmes à l’extérieur. Il se transforme de fait en « activité ludique, collective pratiquée entre femmes de plusieurs générations d’une même famille, la famille est un terme à prendre ici au sens large », analyse l’anthropologue italienne. C’est à partir de cette période que cet art devient « un étendard de la culture mahoraise face à l’identité comorienne ou française », précise-t-elle.

« Préserver une culture vivante »

Pour ce « Mapping debaa », le choix a été fait de projeter des debaa chantés à La Réunion. « Là-bas, les enjeux par rapport au debaa sont différents de ceux de Mayotte, la communauté mahoraise y subit des discriminations. L’objectif est donc de montrer comment les femmes mahoraises qui sont hors du territoire sont également engagées dans une pratique pour préserver leur culture vivante afin qu’elles puissent la transmettre aux jeunes générations, génération qui peut avoir moins de relations avec Mayotte », souligne la chercheuse.

En 2015, Elena Bertuzzi avait déjà réalisé une installation multimédia intitulée « Au cœur du debaa » sur la place de la République à Mamoudzou. « A l’époque, nous voulions déplacer l’installation dans les villages, mais cela n’a pas été possible pour des raisons logistiques ». En revanche, cette fois, « Mapping debaa » sera bien en itinérance à travers Mayotte. « L’idée est aussi de réinvestir les villages, avant on trouvait des espaces au sein des villages où il y avait de la mise en scène, de la poésie et du chant. » Des espaces souvent disparus aujourd’hui selon l’anthropologue. « Avec la départementalisation, tout est devenu plus centralisé et organisé », estime-t-elle. Avec ce projet, elle souhaitait donc « retourner au cœur des villages pour recréer cet espace créatif et culturel au sein même des habitats des gens ».

Le « Mapping debaa » a été retenu dans le cadre des olympiades des Outre-Mer, qui vise à « faire connaitre d’autres pratiques en plus de celles présentées aux Jeux olympiques, mais qui portent les mêmes valeurs », indique Elena Bertuzzi.

La municipalité de Koungou dresse son bilan à mi-mandat

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Assani Saindou Bamcolo est maire de la commune depuis 2012.

A deux ans des futures élections municipales, le maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo défend le bilan de son équipe dans une publication municipale. Si la commune présente beaucoup de projets, la plupart ont peu avancé toutefois.

« Une période de grande incertitude » estiment les Ceser

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Le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Cesem) réunit plusieurs composantes de la vie socio-économique de l’île. A ce titre, il donne régulièrement sur les sujets politiques du moment. Photo Cesem

Amené à partager ses avis sur la politique mahoraise, le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Cesem) a approuvé un texte rédigé par l’assemblée regroupant toutes les structures similaires à la sienne. Les Ceser reviennent ainsi sur la défiance qu’inspire le pouvoir politique et appellent à la « revivification démocratique ».

« La France traverse une période de grande incertitude sociale et institutionnelle au niveau européen et au niveau national. Ces évolutions sont le fruit d’un sentiment d’abandon et d’un climat de défiance et de division qui ébranle les fondements mêmes de notre République depuis plus de vingt ans. Notre pays a désormais besoin d’une profonde « revivification démocratique », fondée sur le respect des différences, sur la tolérance et la sérénité des débats, sur la recherche du dépassement des antagonismes et sur la reconnaissance de la richesse issue de la diversité des expériences et des parcours. Pour faire société, chacune et chacun doit trouver sa place, à égalité. Il est nécessaire de donner pleinement à la société civile organisée les moyens de participer aux choix d’avenir qui la concernent. Il est essentiel d’établir une concorde durable entre les citoyens, la société civile organisée, les forces économiques et sociales ainsi que les associations et les élus.

Un rôle de « baromètre »

Cette concorde ne peut être atteinte que par une méthode délibérative de dialogue permettant à tous ces acteurs de s’exprimer, d’échanger et de construire ensemble des solutions adaptées aux défis sociaux, économiques et environnementaux de notre époque. Dans ce contexte, les Conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux, instances régionales rassemblant les corps intermédiaires représentatifs de la société civile, contribuent à refonder notre pacte démocratique. Avec 50 ans de construction collective en région, ils sont les creusets d’un dialogue apaisé entre l’ensemble des forces vives dans les territoires. Ils repèrent les initiatives, alertent, proposent des solutions aux décideurs et constituent de véritables baromètres sociaux et laboratoires d’idées. Ils détectent les signaux faibles remontant des organisations et des territoires, comme au moment des Gilets jaunes. Les Ceser avaient alors alerté à plusieurs reprises sur les difficultés de pouvoir d’achat liées à la paupérisation d’une part importante de la population dans la diversité des territoires hexagonaux et ultramarins, et ont fait des propositions concrètes pour y remédier.

Pour reconstruire la confiance et l’engagement démocratique, dans une France décentralisée, il est impératif de partir des réalités humaines sur le terrain en s’appuyant sur les élus locaux, les corps intermédiaires du territoire et les citoyens. Les paroles doivent être incarnées par des actions concrètes et proches des préoccupations quotidiennes dans un contexte caractérisé par des fractures territoriales et sociales. Les présidentes et présidents de Ceser rappellent leur attachement aux principes et aux valeurs fondamentales de la République au service de l’intérêt général et du bien commun en référence à l’article 1 de la Constitution : « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ». »

Une casse sur le réseau entraîne une coupure d’eau dans le nord de Mayotte

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La Société mahoraise des eaux (SMAE) annonce une remise en service, ce mercredi, sans préciser toutefois d'horaire.

Les communes de M’tsamboro, Bandraboua, ainsi que le village de M’tsangadoua (Acoua) connaissent une coupure d’eau imprévue, ce mardi soir. En effet, une casse touche le réseau d’adduction du Nord à hauteur de Bandraboua. « Il s’agit de la conduite qui alimente tous les réservoirs du Nord à partir de l’usine de Bouyouni via le réservoir de Dzoumogné », précise la Société mahoraise des eaux (SMAE). Elle poursuit en indiquant que les travaux de réparation vont se dérouler « durant une grande partie de la nuit ». Aucune heure n’est donnée sur la remise en service qui devrait intervenir ce mercredi. Car, après la réparation, le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte procédera au remplissage de « l’ensemble des réservoirs du Nord » en vue d’un retour à la normale.

Le taux de réussite au brevet à Mayotte se rapproche des 70%

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Après des résultats du baccalauréat en progression, Mayotte enregistre une hausse de la réussite au brevet national. Le taux atteint 69,6% pour cette année 2024, soit 3,3% de plus qu’en 2023. Elle est plus marquée dans la filière professionnelle (+6,6%) qu’en générale (+2,8%). Les mentions sont aussi en augmentation (+1,3% en générale, +8,8% en professionnelle). En revanche, l’absentéisme est à déplorer avec 3,1% des élèves inscrits qui n’ont pas finalement passé les épreuves.
Difficile d’évaluer ces résultats par rapport à l’échelle nationale, l’académie mahoraise étant la première à les donner. Mais en 2023, 89,1% des élèves de troisième avaient obtenu leur brevet sur tout le territoire français.

Baccalauréat 2024 : des résultats en hausse à Mayotte

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A l’issue de la session de rattrapage, le rectorat de Mayotte a communiqué les taux de réussite au baccalauréat 2024. Le taux de réussite au bac général est de 78 % soit une hausse de 5,4 points par rapport à l’année dernière. Celui du bac technologique est de 76,7 % soit une augmentation très sensible de 0,4 points. Enfin, 67,1 % des élèves de bac professionnel ont obtenu leur examen soit une hausse de 2,1 % par rapport à 2023. « Ces chiffres ne sont pas définitifs et pourront encore légèrement évoluer », précise le rectorat.

Des formations disponibles pour les agriculteurs avec le réseau Rita

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Le réseau d’innovation et de transfert agricole (Rita) dédié au développement agricole propose de multiples formations. Son but ? Produire des innovations au service du développement des filières agricoles. Pour cela, il favorise le transfert et l’appropriation de ces produits innovants par les agriculteurs.  Si les sept projets menés en 2022-2023 ont pris fin et sont en cours de renouvellement, les actions de formation et les ateliers de démonstration se poursuivent. Il existe des formations spécifiques consacrées aux ruminants, à la volaille, à l’apiculture, au maraichage, à l’agroforesterie, à la banane et aux agrumes. Contact : lucile.gaillard@educagri.fr et maimouna.koanda@educagri.fr, 06 39 68 17 01 ou 06 39 68 40 67.

Législatives : le Département de Mayotte félicite Anchya Bamana

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« Le président Ben Issa Ousséni tient, au nom de l’Assemblée départementale, à adresser ses sincères félicitations à Anchya Bamana pour son élection aux législatives de 2024 dans la seconde circonscription. Le Département sait qu’il peut compter sur son engagement indéfectible envers Mayotte et sa ténacité dans la défense des causes du territoire. Nous formons le vœu de continuer à œuvrer ensemble, avec tous les élus mahorais, pour le bien de notre population », encourage le conseil départemental de Mayotte, dans un communiqué, ce lundi. Celui qui avait affiché à sa préférence pour Mansour Kamardine, issu du parti Les Républicains comme lui, a tenu à lui rendre hommage. Il note « ses réalisations et ses nombreuses contributions au fil des années, notamment en ce qui concerne la Loi Mayotte. Que son expérience politique puisse nous guider dans les travaux à venir. Ensemble, nous réussirons ».

Législatives : Dominique Voynet élue dans les Vosge

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Comme François Hollande (Parti socialiste) grâce à sa victoire dans une triangulaire en Corrèze, Dominique Voynet fait son retour en politique. La première directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte, de 2019 à 2021, a été élue dans la deuxième circonscription du Doubs avec 60% des voix, ce dimanche. L’ancienne ministre de l’Environnement avait quitté Mayotte pour commencer sa retraite dans les Vosges, dont elle est originaire, tout en restant militante du parti écologiste. A 65 ans, celle-ci a finalement accepté l’investiture du Nouveau Front populaire

après « la dissolution et le cynisme du président de la République », avait-elle expliqué à nos confrères de l’Est Républicain.

Côté gouvernement, c’est le statu quo. Emmanuel Macron, le président de la République, a dit « attendre la structuration de la nouvelle Assemblée pour prendre les décisions nécessaires ». Il a confirmé pour le moment Gabriel Attal à son poste. La coalition arrivée en tête, le NFP, compte proposer un candidat comme Premier ministre « dès cette semaine ».

Ladom : une augmentation du nombre de bénéficiaires en 2023

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L’Agence d’outre-mer pour la mobilité (Ladom) a donné ses chiffres de l’année 2023. Alors qu’elle augmente le nombre de ses dispositifs en passant à une quinzaine, elle connaît une hausse significative de ses bénéficiaires avec 73.293, soit 12.789 de plus par rapport à 2022.

Mayotte reste l’un des territoires ultramarins qui bénéficie le plus des dispositifs de l’agence. Ainsi, le Passeport mobilité études a profité à 4.233 étudiants mahorais, soit 42% de tout l’Outremer. Pareil pour le Passeport mobilité formation professionnelle, ils sont 586 à en avoir bénéficié. La raison tient aussi au manque de formations disponibles à Mayotte, ce qui entraîne un départ massif des ses étudiants vers La Réunion ou la métropole. Concernant le dispositif « Cadres d’avenir », qui concernent les ultramarins qui « s’engagent à revenir exercer dans leur Drom d’origine leur activité professionnelle à l’issue de la formation suivie », il y a 94 Mahorais qui en sont issus sur 112. Les dix-huit autres proviennent des promotions nouvellement créées en Guadeloupe et à Saint-Martin.

Trois « aides au voyage » sont encore peu connues ou peu utilisées à Mayotte. Celui réservé aux « talents », par exemple, connaît des résultats modestes. « Pour mémoire, ce dispositif conçu spécifiquement pour les talents : jeunes espoirs sportifs, acteurs culturels, doctorants, prévoit une prise en charge de leur trajet d’un à quatre fois par an selon leur profil », explique Ladom. Ils sont onze Mahorais à s’en être servis en 2023, contre 119 à La Réunion. « En mars 2023, l’État a réévalué le montant des aides « Grand public » de 22 % pour Mayotte [3.592 ont pu l’obtenir en 2023] à 83 % pour Saint-Martin et St-Barthélémy », poursuit l’agence, qui ne compte que six aides aux obsèques pour Mayotte.

Succès pour le concert de rap sur l’environnement

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Mayotte Nature Environnement (MNE), a organisé un concert de rap ce samedi soir, au Voulé, à Mamoudzou. La concrétisation d’un projet commencé plusieurs semaines en amont avec des jeunes du quartier de Cavani : ces derniers ont suivi des ateliers pour écrire un morceau de rap sur le thème de l’environnement. Chacun des artistes a interprété trois à quatre morceaux personnels, parfois en collaboration, avant d’interpréter leur morceau commun consacré à l’environnement. « L’ambiance était vraiment au rendez-vous ; chaque artiste a été respecté, ce qui me rend particulièrement reconnaissante du travail accompli par les jeunes et de leur engagement tant pour les ateliers que pour le concert », se réjouit Inès Imberdis, à l’origine du projet pour MNE, qui ajoute qu’environ 150 personnes de différents quartiers composaient le public, qui a souligné l’importance de ce genre d’initiative pour la jeunesse. A l’avenir, le restaurant Le Voulé pourrait bien accueillir d’autres concerts de ce type face au succès de la soirée. En attendant, il reste aux jeunes du projet à tourner le clip de leur chanson dans les semaines à venir.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes