Accueil Blog Page 95

Incendie à Nice : la communauté comorienne fortement touchée

-
incendie-a-nice-la-communaute-comorienne-fortement-touchee
Les personnes décédées appartenaient toutes à la même famille, elles sont d’origine comorienne, plus précisément de l’île de Mohéli.

Dans la nuit du 17 au 18 juillet, un incendie s’est déclaré dans un immeuble du quartier des Moulins, dans la ville de Nice. Sept personnes sont décédées, dont trois enfants et un adolescent. Deux d’entre elles auraient sauté du septième étage pour échapper aux flammes, mais elles n’ont pas survécu à leurs blessures. Les victimes appartenaient toutes à la même famille, elles sont d’origine comorienne, plus précisément de l’île de Mohéli. Dès l’annonce de ce drame, c’est toute une communauté qui s’est mobilisée pour aider les survivants et les familles de ceux qui ont péri dans l’incendie. Dans un communiqué, l’ambassade de l’Union des Comores en France a réagi. « L’ambassade, ensemble, avec la communauté comorienne de France, s’associe au deuil et présente ses condoléances les plus attristées aux proches, aux familles et aux Comoriens de la ville de Nice. »

La piste criminelle est confirmée par le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli. Lors de sa conférence de presse, il explique que « s’agissant des causes de l’incendie, il apparaissait sous réserve des conclusions définitives que trois départs de feu étaient intervenus au premier, deuxième et troisième étage, cette pluralité de mises à feu ayant contribué à la propagation très rapide des flammes. » Trois individus sont activement recherchés.

Des jeunes sapeurs-pompiers, une nouveauté à Mayotte

-
actualite/formation/des-jeunes-sapeurs-pompiers-une-nouveaute-a-mayotte
Abdoul Kamardine, conseiller départemental de Mtsamboro, explique aux futures jeunes recrues qu'elles portent les attentes de toute une population.

 Une première section de jeunes sapeurs-pompiers est en passe de voir le jour à Mayotte. Les épreuves de sélection ont démarré ce lundi 15 juillet sur la Petite-Terre. L’objectif est de recruter 16 jeunes âgés de 13 à 14 ans.

Une effervescence inhabituelle a été notée ce lundi matin au stade municipal Alain Poher à Labattoir. De nombreux sapeurs-pompiers du SDIS 976 étaient visibles aux abords du terrain, rejoints progressivement par des officiels du territoire : le préfet délégué du gouvernement, la conseillère départementale de Pamandzi Soihira El Hadad, le conseiller municipal Ahmed Nassor et le conseiller départemental de Mtsamboro (président en exercice du SDIS de Mayotte) Abdoul Kamardine. Ils sont tous venus saluer, par leur présence, une grande nouveauté pour Mayotte : la création officielle d’une section de jeunes sapeurs-pompiers. En effet, à l’instar de l’Hexagone, le passage de notre île au droit contraint à la création d’une section de jeunes sapeurs-pompiers. L’exercice du jour consistait donc à départager, au moyen d’épreuves physiques et sportives, les 26 candidatures déposées et validées en interne pour n’en retenir que 16.

« Nous avons des jeunes âgés de 13 à 14 ans. Notre objectif est de leur inculquer des valeurs de la République, de les former aux gestes de premiers secours, ainsi qu’à certaines missions des sapeurs-pompiers en termes d’incendie mais également de secours à la personne », a indiqué le commandant Indaroussi Saïd, chef du bureau formation au SDIS de Mayotte. L’autre objectif de cet exercice consistait à détecter d’éventuelles aptitudes à devenir sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires. Outre ces tests physiques et sportifs de la matinée, les candidats en lice passent les épreuves écrites dans l’après-midi afin que ne soient retenus que les 16 meilleurs d’entre eux. Ils seront ensuite formés au centre de secours et d’incendie de Pamandzi durant plusieurs semaines et seront mobilisés lors de manifestations sportives ou encore lors des cérémonies de pompiers pour représenter leur section.

Recruter plus de jeunes

« Après une expérimentation menée au collège de Dembéni l’année dernière, nous allons à présent procéder étape par étape. Si nous avons choisi de démarrer aujourd’hui le recrutement de cette première section en Petite-Terre, c’est pour une raison historique étant donné que le corps local des sapeurs-pompiers a vu le jour ici », précise le commandant Indaroussi Saïd. Le conseil d’administration du SDIS a récemment délibéré en faveur d’une poursuite de cette démarche en Grande-Terre, dans la commune de Bandrélé, et aussi à Acoua dans le nord. « Si nous arrivons à ouvrir ces recrutements en simultané, ce serait bien, sachant que l’idéal pour nous serait de disposer d’une section de jeunes dans chaque centre de secours et d’incendie sur toute l’île. »

Dernier officiel à passer le dispositif en revue, Abdoul Kamardine, l’élu référent sapeurs-pompiers du département de Mayotte, s’est adressé aux jeunes candidats en ces termes : « Vous êtes l’avenir, et il a besoin de vous. L’idée de cette opération est de vous amener à vous imprégner du métier de sapeur-pompier, qui vous intéressera sûrement un jour en tant que professionnels ou volontaires. » De nombreux sapeurs-pompiers expérimentés ont été mobilisés pour le bon déroulement de ces épreuves de sélection physique et sportive.

Un bilan Mayotte Place nette « positif » selon le préfet

-
un-bilan-mayotte-place-nette-positif-selon-le-prefet
François-Xavier Bieuville estime que le bilan de Mayotte Place nette est "positif".

Ce mardi 16 juillet, le préfet a tenu une conférence de sécurité, en présence des élus mahorais, pour leur faire le compte-rendu de lopération Mayotte Place nette qui sest officiellement achevée le 8 juillet. Malgré quelques objectifs qui ne sont pas atteints, François-Xavier Bieuville estime que le bilan est positif.

Depuis son arrivée, il y a cinq mois, François-Xavier Bieuville fait régulièrement le point avec les élus mahorais. La fin de Mayotte Place nette était donc le moment parfait pour tenir cette troisième conférence de sécurité. Pour rappel, l’opération a duré deux mois et demi, et elle avait au départ trois objectifs : interpeller des chefs de bande, lutter contre l’immigration clandestine, décaser les habitats informels et insalubres. Au fil du temps, un quatrième axe s’est ajouté à la liste, et c’est celui de la lutte contre l’économie informelle.

100 chefs de bande interpellés

C’est l’une des fiertés du préfet de Mayotte. Le nombre d’interpellation des chefs de bande a dépassé l’objectif fixé initialement par le gouvernement. « Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et la ministre déléguée des Outre-mer, nous avaient assigné comme résultat 60 interpellations de chefs de bande. En réalité, nous en avons réalisé 100. Ils sont tous en prison », clame fièrement François-Xavier Bieuville. Les contrôles ont été intensifiés en zone de police et de gendarmerie afin de « renforcer ce sentiment que le territoire est tenu. »

3 500 reconduites à la frontière

C’était l’un des points faibles de l’opération Wuambushu en 2023. Les reconduites aux frontières n’ont pas pu être effectuées comme prévu, car le président Azali Assoumani refusait d’accueillir ses ressortissants. Mayotte Place nette n’a pas eu ce problème. En deux mois et demi, les autorités de l’État ont reconduit à la frontière, « 3.500 personnes qui navaient pas de titre leur permettant d’être sur le territoire national en toute légalité. La majeure partie dentre elles a été reconduite vers les Comores puisquelles sont originaires de là-bas », précise le délégué du gouvernement. Cependant, l’arrivée de migrants venus de l’Afrique des Grands Lacs a créé une nouvelle filière. Il est plus difficile pour eux d’être renvoyés, mais il y a un début à tout. « Nous avons initié des reconduites avec le Congo Kinshasa. Cinquante personnes sont reparties vers ce pays, avec laide des autorités congolaises », indique l’occupant de la Case Rocher. Il cherche désormais à étendre ce dispositif avec le Burundi, la Tanzanie, le Rwanda et la Somalie.

650 décasages

D’emblée, François-Xavier Bieuville est honnête en indiquant que l’objectif des décasages n’est pas atteint. « On nous avait assigné 1.300, c’était sans doute trop ambitieux », reconnaît-il. Ce sont finalement près de 650 cases en tôle qui ont été démolies durant la période Mayotte Place nette, à Doujani, Sada, Vahibé, Dzoumogné, et la Petite-Terre. Cela étant, le préfet ne perd pas espoir, il est convaincu que les 1.300 seront atteints d’ici la fin de l’année avec les prochaines opérations de démolition. « À la rentrée en septembre, nous allons commencer avec les démolitions de Mavadzani à Koungou. Ce sont 474 cases, et cela va nous permettre de réaliser un gros tiers pour atteindre lobjectif qui a été assigné au début de Place nette. » À cela, s’ajouteront d’autres opérations qui seront réalisées avant la fin de l’année. Le représentant du gouvernement explique que l’objectif n’a pas été rempli, car ils se sont heurtés à de nombreuses difficultés. « Avant un décasage, nous sommes obligés de faire une enquête sociale, et nous devons proposer des logements. Mais certains nacceptent pas le relogement et ça rend lopération compliquée », explique-t-il. De plus, toujours selon lui, « il manquait 5 millions deuros sur lensemble de lopération Place nette. Nous les avons obtenus il y a très peu de temps. » Ce manque n’a pas permis aux autorités de l’État de proposer des logements d’urgence à ceux qui pouvaient en bénéficier. Enfin, le préfet n’a pas souhaité effectuer la grosse opération de Mavadzani, car il ne disposait pas des forces de l’ordre lui permettant de la sécuriser.

L’économie informelle

Cet axe n’était initialement pas prévu dans le programme de Mayotte Place nette, mais le travail des différents acteurs a permis quelques interpellations. « Nous avons par exemple saisi 4 tonnes de poissons pêchés dans des conditions illégales et pas acceptable d’un point de vue sanitaire. On a aussi saisi des kwassa, des moteurs, des filets, et on a fait une opération pour détruire une usine de kwassa qui se trouvait dans une mangrove à Mayotte », détaille François-Xavier Bieuville. Dans le domaine agricole, il y a également eu des contrôles, notamment en ce qui concerne les plantations illégales, et l’utilisation de produits phytosanitaires dangereux pour la santé publique et interdits dans l’Union européenne. Et enfin, la circulation d’argent liquide au départ de Mayotte vers des pays étrangers, a aussi été scrutée. La douane a intercepté « des flux importants et les personnes qui détenaient cet argent n’étaient pas capables de nous dire doù ça venait », indique le préfet.

Un bilan « positif » à améliorer

Le délégué du gouvernement n’a pas caché sa fierté lors de la conférence de sécurité. « Ce sont des résultats globalement positifs parce que nous avons fait plus avec moins de moyens », martèle-t-il. Il est cependant conscient qu’il reste encore beaucoup à faire. « On a encore beaucoup de travail, et je ne cesserai pas tant qu’on a n’aura pas le sentiment d’avoir rétabli une sécurité au profit de nos compatriotes… Moi, je ferai du Wuambushu tous les jours ! » C’est ce qu’attendent les élus mahorais qui étaient présents à cette rencontre. La députée Anchya Bamana demande l’installation « d’un bateau de la marine nationale pour refouler les kwassas afin qu’ils n’arrivent plus à Mayotte… Ce bateau existe au large de La Réunion, une île qui ne connaît pas une immigration aussi massive que Mayotte. » Quant à Chamssia Mohamed, l’adjointe au maire de Dzaoudzi-Labattoir, elle demande « la création d’une maison d’arrêt et d’une maison de redressement pour les mineurs délinquants. » Pour l’heure, nul ne peut garantir si ces propositions seront retenues par le prochain gouvernement.

Dans l’attente de leurs papiers, des jeunes apprennent à créer un jeu vidéo

actualitesocietedes-jeunes-de-cavani-apprennent-a-creer-un-jeu-video2
Cette formation a essentiellement été proposée à des migrants du stade de Cavani et des jeunes du quartier pour leur permettre de gagner en compétences.

Lassociation Web Cup a animé la semaine dernière une formation de création de jeu vidéo au sein du Centre régional information jeunesse de Mayotte (Crij). Parmi les inscrits se trouve des migrants qui vivent près du stade de Cavani. Alors quils sont sans activité, car ils attendent leurs papiers, lobjectif est quils gagnent en compétences.

« Qui sait ce que signifie la touche Alt Gr ? Celui qui trouve je lui donne 50 € », plaisante Moussa Karim, chargé de projets dans l’association Web Cup, qui forme au numérique. Ce mardi 9 juillet, il anime un stage de création de jeu vidéo au Centre régional information jeunesse (Crij) Mayotte situé à Cavani (Mamoudzou). Après les 15 heures de formation, les jeunes auront validé un diplôme de niveau 1.

Ce projet a été mis en place par Ikram Lassi Oiziri, coordinateur au Crij et « promeneur du web », une mission qui consiste à sensibiliser les jeunes aux dangers du numérique. Parmi la dizaine d’inscrits cette semaine, la majorité sont des migrants qui vivent aux abords du stade de Cavani, situé à 100 mètres de bâtiment. « Je leur ai proposé dy participer, cela leur permettra de repartir avec un diplôme à la fin de la semaine », explique-t-il.

« Cest le seul endroit où ils ne sont pas jugés »

Ce n’est pas la première fois qu’ils viennent. « Tous les jours, quelques-uns passent du temps à la bibliothèque pour utiliser les ordinateurs, ils sinforment sur la France, son histoire. Des connaissances quils acquièrent pour obtenir les papiers. Certains jours, jusqu’à 100 personnes sont venues dans les locaux. Ici, cest le seul endroit où ils ne sont pas jugés, nous accueillons tout le monde sans à priori », raconte-t-il.

Bienvenu, un Congolais de 22 ans vit aux abords du stade, il est reconnaissant de pouvoir participer à la formation. « Au lieu de rester dans le campement à ne rien faire, pendant une semaine japprends des compétences », se réjouit-il. Dans l’attente de son titre de séjour, il est actuellement « bloqué ». Intéressé par les sciences et l’architecture, il se rendait souvent à la bibliothèque pour chercher des informations sur ces thèmes.

Assis à ses côtés, Jérôme également Congolais de 27 ans est « tellement content » de participer au stage. Habitué à venir à la bibliothèque se renseigner sur la nutrition, discipline qu’il a étudiée, sa « deuxième passion après est linformatique », évoque-t-il, c’est donc sans hésitation qu’il a rejoint le groupe.

Former les jeunes au lieu de les laisser « traîner »

Parmi les participants au stage, on trouve aussi deux jeunes sans papiers qui habitent à Cavani, alors qu’ « ils traînent souvent dehors », Ikram Lassi Oiziri leur a proposé de se joindre à eux. « Ils ont leur bac, ils sont prêts à aller faire leurs études en métropole mais ils sont bloqués parce quils nont pas de titre de séjour. Pour éviter quils tombent dans la violence à ne rien faire, jai pensé leur proposer », décrit-t-il.

Si les niveaux de compétences en informatique sont hétérogènes tout comme celles en français selon les jeunes, l’animateur Moussa Karim « va crescendo » pour s’adapter à chacun d’entre eux. À la fin de la formation, l’objectif est d’avoir créé un jeu de plateforme en 2D. « Comme Mario Bros qui est en 2D », précise le professionnel.

Dans le cadre du projet Promeneur du net, le Crij a signé un partenariat avec l’association Web cup. Pour la troisième semaine consécutive, Moussa Karim organise donc des formations dans la structure. Celle de la semaine dernière portait sur la cyber sécurité, la prochaine portera sur les bases du codage.

Les services de la Ville de Mamoudzou fermés ce mercredi

-
les-services-de-la-ville-de-mamoudzou-fermes-ce-mercredi
La mairie de Mamoudzou sera fermée ce mercredi 17 juillet.
La Ville de Mamoudzou informe la population que l’ensemble de ses services seront exceptionnellement fermés ce mercredi 17 juillet 2024.
L’astreinte décès sera joignable au 0639 28 28 67. La police municipale assurera un service normal.

A Mlezi Maoré : « On a pu amortir les perturbations »

-
hugues-makengo-directeur-general-de-mlezi-maore-on-a-pu-amortir-les-perturbations
Le directeur général de Mlezi Maoré, Hugues Makengo, a présenté le bilan 2023 de l'association, ce vendredi. Il est entouré ici du directeur du pôle solidarité, Pablo Lordelot, et le chef de service UHL (Unité Hébergement Logement), Daoud Abdallah.

Lannée 2023 a été compliquée chez Mlezi Maoré. Faute de financements, lassociation qui œuvre dans le social et la santé a dû procéder à une poignée de licenciements et fermer des dispositifs. Ce vendredi 12 juillet, Hugues Makengo, directeur depuis la fin 2022, a insisté sur sa volonté de garder les comptes à l’équilibre tout en améliorant les prestations existantes.

800.000 euros de pertes

« On a eu une crise des financements sévère, parce que nous sommes lun des plus gros », ne cache pas Hugues Makengo, le directeur général de Mlezi Maoré, ce vendredi matin. En plus de la crise de l’eau, l’année 2023 a été compliquée pour les associations qui se sont retrouvées coincées par les négociations tardives entre l’État et le Département de Mayotte, le principal acteur dans le social sur le territoire. La convention signée en décembre 2023, qui a octroyé 50 millions d’euros à la collectivité départementale et 100 millions prévus en 2024, a été une bouffée d’air pour toutes les structures qui travaillent avec elle.

Comme d’autres, la difficulté à récupérer des fonds européens a aussi été préjudiciable à Mlezi, ces dernières années. Pour le premier acteur Mahorais dans le domaine, « ce sont 3,5 millions deuros perdus sur quatre ans », estime le directeur. En effet, les montants initialement fléchés doivent faire l’objet d’un strict contrôle des justificatifs pour débloquer les fonds. « Ces justificatifs, on les a. Cest plus leur interprétation qui pose problème », explique-t-il, citant comme exemple un véhicule qui n’est plus financé parce qu’il est mutualisé avec d’autres services. En tout, 800.000 euros de pertes ont été enregistrés. « On va travailler autrement ces volets financiers », promet-il.

Sept licenciements

Ce trou dans les finances n’a pas été sans conséquence. La Maison de santé mentale de Tsingoni, qui venait à peine de voir le jour, a dû être transformée en CMPP (centre médico-psycho-pédagogique). En effet, L’expérimentation faite avec le Centre hospitalier de Mayotte n’a pas pu continuer et la structure a dû passer de 24 à 7 professionnels de santé. « Cest lAgence régionale de santé qui nous suit désormais, le CMPP répondant à un besoin sur le territoire », indique le directeur de Mlezi Maoré. Du côté des chantiers d’insertion bâtiment et forestier, ils ont été tout simplement arrêtés. En tout, une trentaine de salariés ont vu leurs emplois menacés. « On a pu amortir les perturbations. On a limité les départs à neuf personnes (N.D.L.R. il y a eu sept licenciements et deux démissions). Cest lavantage d’être grand », fait remarquer Hugues Makengo, qui remercie aussi les partenaires sociaux. Autre mesure prise, la mutualisation des sites ou des véhicules, qui ont permis 150.000 euros d’économies. « Ce sont toutes ces mesurettes qui ont permis de limiter la catastrophe. »

Un nombre de bénéficiaires en hausse

Malgré les répercussions sur ses activités, l’association connaît une nouvelle augmentation de son nombre de bénéficiaires en 2023. Il est passé de 7.400 à 9.006 pour 47 établissements ou services. À noter que le pôle jeunesse devance dorénavant celui de handicap. Le temps où Mlezi Maoré grossissait à marches forcées est cependant révolu. Le directeur l’assure, c’est le temps de « la maturité ». En 2023, l’association a tout de même ouvert une plateforme TND (Troubles du neuro-développement) à Doujani avec Autisme Mayotte et l’Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapés). Sans rendez-vous, les parents peuvent y amener leurs enfants pour savoir s’ils sont autistes. Toujours sur le même sujet, une deuxième classe élémentaire a été ouverte en Petite-Terre, après M’roalé.

Un effet Wuambushu

Parmi les dispositifs déployés, Mlezi Maoré fait partie des associations qui sont sollicitées pour héberger des Français ou des étrangers en situation régulière. Salama Houmadi en est un exemple. Cette mère de famille comorienne était concernée par le deuxième volet de l’opération Wuambushu, Mayotte place nette. Il y a un mois, elle a dû quitter Mangajou avec ses sept enfants et son mari. Mlezi a réussi à lui trouver un logement à Tsingoni et l’aide dans ses démarches pour trouver une solution pérenne. « Jaimerais bien retourner à Mangajou où mes deux plus jeunes enfants sont inscrits à l’école », espère-t-elle.

Avec sa famille, elle rentre dans les 346 places d’hébergement insertion occupées actuellement. Ce nombre a été largement augmenté avec l’opération Wuambushu, l’an dernier. « On en a 196 de plus au cours de lannée 2023 », comptabilise le directeur du pôle solidarité, Pablo Lordelot, ajoutant que depuis de l’année, Mlezi Maoré a fait « 406 mises à labri » concernant les migrants du stade de Cavani. La problématique reste toutefois de trouver une solution au bout des six mois.« Les sorties sèches, ce nest pas intéressant. Cest revenir au point départ », se défend le directeur.

Sur ce sujet, Mlezi Maoré veut continuer à développer l’inter médiation locative (IML), soit d’aider des locataires aux revenus fragiles à payer leur loyer jusqu’à ce qu’ils puissent le faire entièrement, une initiative qu’elle a développée en majorité à Koungou pour l’instant.

« On souhaite remercier la présidente »

C’est une nouvelle qui a pris de court l’association. Fahoullia Mohamadi, présidente depuis un an, a annoncé sa démission, il y a un mois. Celle qui est déléguée à la recherche et à l’innovation au rectorat de Mayotte s’y est résignée, s’estimant trop souvent écartée de la vie de l’association, alors qu’elle demandait un meilleur accès aux comptes. Hugues Makengo n’a pas souhaité commenter ses relations avec la présidente. « On souhaite remercier la présidente pour tout ce qu’elle a fait pour nous. Elle a pu apporter son regard sur l’inclusion et l’éducation. Nous prenons acte de sa décision », déclare-t-il sobrement. Il a convenu que les statuts de Mlezi Maoré sont « complexes », les décisions revenant souvent au directoire installé à Paris et leur exécution à la direction locale. Un reproche que le prochain rapport de la Chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte a justement adressé à Mlezi Maoré lors de son contrôle en 2023. Pour le cas de la présidence, elle devrait rester vacante au moins jusqu’à la rentrée.

« Un contrôle interne insuffisant » de l’association Mlezi Maoré

-
la-chambre-regionale-des-comptes-pointe-du-doigt-un-controle-interne-insuffisant-de-lassociation-mlezi-maore
La Cour régionale des comptes rapporte « un contrôle interne insuffisant » de Mlezi Maoré qui a pu conduire à des dérives.

La Chambre régionale des comptes a rendu public vendredi 12 juillet son rapport dobservations sur lassociation Mlezi Maoré. Il souligne notamment un « contrôle interne insuffisant » qui a pu provoquer des dérives, telles que le détournement de fonds public dun de ses directeurs.

Quel est le problème avec la gouvernance ?

Le rapport décrit « une gouvernance complexe dans laquelle le partage des responsabilités et des pouvoirs manque de clarté ». Selon les situations, l’association peut être représentée par sa présidente, le président du directoire ou le membre du directoire nommé sur la jeunesse. Il arrive qu’elle soit représentée par son directeur général sans délégation de pouvoir assortie. « La multitude de représentants de l’association à divers titres complexifie la lisibilité des délégations de pouvoirs qui lient les membres de l’association », estime la Chambre. Pour Hugues Makengo, le directeur général de Mlezi Maoré, « c’est tout à fait légal ». Il reconnaît cependant que ce n’est pas un schéma que la CRC a l’habitude de voir. La démission de la présidente Fahoullia Mohamadi, il y a un mois est justement une conséquence de la situation décrite. Elle s’estimait trop souvent écartée de la vie de l’association, alors qu’elle demandait un meilleur accès aux comptes.

Quelles ont été les dérives constatées ?

Il y en a une seule qui a particulièrement jeté l’opprobre sur l’association. C’est la condamnation en janvier 2023 d’un de ses directeurs de pôles pour détournements de fonds publics. À l’époque, les cartes bancaires dans les services n’étaient pas nominatives, c’est ainsi que l’usage d’une carte bleue à des fins personnelles a été relevé en 2022. Des fonds ont été détournés pour un montant total « estimé à plus de 160 000 €, dont 26 000 € d’usage frauduleux en lien avec une carte bleue », souligne le rapport. Le détournement s’est étalé sur près d’une année. Des achats frauduleux ont été effectués par carte bleue, certains d’un montant supérieur à 500 €. Le fraudeur a aussi validé des factures de travaux sans autorisation préalable pour un montant de 50 000 €. Il a loué deux véhicules à des fins personnelles dont l’un des deux « pendant près de six mois avant que service des moyens généraux ne s’en aperçoive ». La CRC évoque le manque de contrôle interne pour expliquer cette histoire, mais ne fait pas état de cas similaire.

Comment les astreintes sont devenues trop fréquentes ?

Un passage revient sur le problème des astreintes qui sont devenues au fur et à mesure trop récurrentes et dont la rémunération a été multipliée par cinq entre 2018 et 2022. Elles pouvaient servir, par exemple, lorsqu’un cambriolage se déroulait un week-end dans l’une des structures de l’association. Les astreintes rémunérées à certains salariés « dépassent le maximum légal autorisé », indique la Chambre. Entre 2018 et 2022, deux cadres administratifs ont perçu à ce titre des sommes très significatives, respectivement 38 300 € et 20 100 €. « Aucun ne relève de l’accord de branche », poursuit le rapport.

Pendant la période d’astreinte, le salarié a l’obligation de demeurer à son domicile ou à proximité afin d’être en mesure d’intervenir pour effectuer un travail au service de l’association ou de l’établissement. Le CSE de Mlezi Maoré relève que certains salariés sont hors du département à ces moments-là, « en déplacement à Paris ou à La Réunion. » Il affirme également qu’il leur arrive de ne pas répondre au téléphone. Par ailleurs, la Chambre a constaté que des salariés sont en congé ou en formation hors département pendant celles-ci. Le directeur reconnaît ces éléments et déclare que les choses ont changé. Désormais, seuls les cadres peuvent faire des astreintes.

Est également pointé du doigt l’avantage en nature du logement de fonction de l’ancien directeur général. À compter de novembre 2021, un loyer lui a été payé jusqu’à son départ huit mois et demi plus tard. Le montant versé est de 3.500 euros par mois, soit 29.750 euros pour la durée totale d’occupation. En contrepartie, le salarié n’a eu aucune retenue au titre d’un avantage en nature. En réponse à la Chambre, Mlezi Maore a évalué, en décembre 2023, à 11.440 euros la retenue forfaitaire à effectuer au titre de cet avantage pour l’ensemble de la période.

À quelles difficultés de recrutement Mlezi est soumise ?

C’est un problème que l’on retrouve dans de nombreux domaines sur le territoire, il y a un déficit d’attractivité. Il est encore plus criant dans le social et dans la santé, les deux filières dans lesquelles Mlezi Maoré intervient. Ce qui amène le rapport à affirmer que « les effectifs de Mlezi Maoré sont incomplets et constamment en tension. » Selon les données de mai 2023, il manque 77 équivalents temps plein, soit 15 % des effectifs. C’est dans le domaine socio-éducatif puis paramédical que les besoins sont les plus importants. L’association recrute 17 éducateurs spécialisés, 15 psychologues, 10 psychomotriciens et 9 orthophonistes.

Salime M’déré « a tout perdu »

-
salime-mdere-a-tout-perdu
Le juge des référés a rejeté le recours de Salime M’déré, il ne récupère donc pas son poste d’élu.

Suite à larrêté du préfet de Mayotte du 25 juin dernier, portant démission doffice Salime Mdéré a perdu son poste de premier vice-président du Département de Mayotte. Ce dernier a demandé un recours pour suspendre cette décision. Le juge des référés du tribunal administratif la rejeté.

C’était l’un des derniers espoirs de Salime M’déré, mais le juge des référés du tribunal administratif de Mayotte l’a anéanti. L’ancien vice-président du Département de Mayotte a demandé la suspension de l’arrêté du préfet de Mayotte le déclarant démissionnaire d’office de son mandat de conseiller départemental. Il a fait appel en espérant que le juge des référés soit plus clément avec lui. « Mon client conteste cette décision en estimant que le fondement sur lequel le préfet sest appuyé ne sapplique pas dans son cas parce quil a fait appel de la décision pénale », explique maître Benoît Jorion, l’avocat de Salime M’déré. Après une audience en urgence, le juge des référés rejette le recours ce lundi 15 juillet. « Le juge judiciaire ayant assorti de lexécution provisoire la privation du droit électoral de M. MDeré pendant deux ans, le préfet de Mayotte était donc tenu de déclarer l’intéressé démissionnaire d’office de son mandat de conseiller départemental », explique le tribunal administratif. Pour rappel, le tribunal correctionnel de Mamoudzou a condamné l’ex premier vice-président du Département à une peine d’un an de prison, dont six mois avec sursis et deux ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.

« Il na plus aucune source de revenus »

L’avocat de Salime M’déré affirme que ces décisions ont eu un impact significatif sur la vie de son client. « Il a tout perdu, il na plus demploi, plus de mandat, il na plus aucune source de revenus », explique-t-il. En effet, le concerné a également perdu son poste de directeur adjoint de la caisse des écoles à Koungou puisqu’il a aussi écopé d’une interdiction de toute fonction publique. Selon maître Benoît Jorion, son client va perdre 6.000 euros par mois. Cela comprend ses indemnités en tant qu’élu qui s’élèvent à 2.500 euros et à son salaire en tant que fonctionnaire. « On a une décision temporaire qui tue socialement ce monsieur », lance l’avocat.

Pour l’heure, aucune date n’est fixée pour le procès en appel. « À mon avis, il ne se fera pas avant deux ans », ajoute le défenseur de Salime M’déré.

Fin de la grève à La Poste après trois semaines de mobilisation

-
fin-de-la-greve-a-la-poste-apres-trois-semaines-de-mobilisation
Un accord a été trouvé avec la direction de La Poste. La situation va revenir à la normale à partir de mardi 16 juillet.
Depuis le 26 juin, des salariés de La Poste s’étaient mis en grève. Ils demandaient une prime contre la vie chère et les paiements des retraites des anciens collègues. « Le dialogue social instauré avec les partenaires sociaux a permis de signer un protocole de fin de conflit ce jour», annonce La Poste dans un communiqué.
« La Poste se félicite de cet accord qui va permettre de revenir à une situation normale de distribution du courrier dans les meilleurs délais, et à une situation normalisée dans tous les bureaux de poste dès ce mardi 16 juillet », poursuit la direction.
Pour le retrait des colis qui n’auront pas pu être distribués lors du passage du facteur, La Poste informe que les clients destinataires seront contactés afin qu’ils puissent retirer leurs colis au Carré Pro de Kaweni.
Pour toute question, le service client de La Poste est disponible au 36 31 pour les particuliers et au 36 34 pour les professionnels.

« Vous êtes la fierté de votre village, de votre quartier, de votre ville »

-
vous-etes-la-fierte-de-votre-village-de-votre-quartier-de-votre-ville
Vingt-neuf bacheliers titulaires de la mention « très bien » ont reçu un financement de la Ville de Mamoudzou.

Près de 30 bacheliers de Mamoudzou ont été distingués par la mairie vendredi 12 juillet. Une cérémonie était organisée pour les titulaires des mentions très bienet très bien avec félicitations. La Ville leur attribue une aide financière pour soutenir lexcellence éducative. Rencontre avec des jeunes aux parcours très prometteurs.

« Vous êtes la fierté de votre village, de votre quartier, de votre ville », s’est exclamé , vendredi 12 juillet, Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou à l’adresse des bacheliers, habitants Mamoudzou, récipiendaires de la mention “très bien” au baccalauréat et de la mention “très bien avec félicitations”. Une cérémonie était organisée à leur honneur à la mairie de Mamoudzou vendredi 12 juillet.

Un chèque de 1.000 ou 5.000 €

« Pendant neuf mois, vous avez travaillé maintenant, cest le début de laventure », s’est réjouit le maire. Les 23 bacheliers avec mention “très bien” reçoivent une aide de 1.000 euros de la Ville de Mamoudzou. Quant aux 6 bacheliers avec mention “très bien et félicitations du jury”, ils bénéficient d’une aide de 5.000 euros.

Ce financement est pensé comme un « boost dexcellence éducative », il s’inscrit dans une politique de la municipalité qui vise à « créer les conditions de lexcellence », décrit Ambdilwahedou Soumaïla. La municipalité souhaite encourager les jeunes à « viser haut et loin pour être concurrentiel. Le but est dessayer de concurrencer les jeunes dautres régions, de lhexagone voire même de linternational », détaille l’édile avant de les appeler à « continuer à croire en vos rêves ».

Une maman « pleine de joie »

Nadjim Madi a du mal à croire ce qu’il lui arrive. « Je ne mattendais pas à obtenir une telle récompense », raconte le jeune bachelier de bac technologique sciences et techniques de laboratoire. Il est titulaire de la mention « très bien avec félicitations » avec une moyenne de 18,39 à l’examen. À ses côtés, sa mère se dit « pleine de joie de voir son seul garçon aussi bien réussir ». À la rentrée, il part en métropole étudier la biologie avec le souhait de revenir à Mayotte dans le futur pour « éventuellement créer un laboratoire ».

Assis au fond de la salle, Ramadhan Assadi se fait modeste, c’est son père qui incite à lui parler. « Est-ce que vous avez vu mon fils ? Il est major de lacadémie de Mayotte », s’enthousiasme-t-il. Ramadhan Assadi a décroché le précieux sésame avec une moyenne de 19,20 au bac général spécialité physique-chimie et sciences et vie de la terre. À la rentrée, il s’envolera à Paris, inscrit à l’université Paris Cité en Parcours d’accès Spécifique Santé avec l’envie de devenir médecin.

Cette récompense de la mairie de Mamoudzou, pour sa part Issa Claude la vit comme « un grand honneur ». Elle est titulaire d’un baccalauréat général spécialités maths et sciences et vie de la terre avec mention « très bien ». Pour la jeune fille, cette mention est un exploit, car elle elle a trouvé les épreuves « très compliquées ». Désormais, la bachelière est impatiente de partir à Rennes étudier la biologie pour devenir à l’avenir professeure de Sciences et vie de la terre.

Fête de la Ruralité : les traditions mahoraises célébrées ce samedi

-
les-traditions-mahoraises-celebrees-ce-samedi
L’association Chiromani Chirongui a présenté un Wadaha géant, une danse traditionnelle féminine, où les femmes sont vêtues de salouva.

Ce samedi 13 juillet se tenait la première fête de la Ruralité mahoraise sur la plage de M’Bouini dans la commune de Kani-Kéli. Un événement organisé à la suite de la publication de “l’Atlas de la ruralité mahoraise” qui célèbre les traditions et savoir-faire locaux. Artisans et associations mis en valeur dans l’ouvrage étaient présents pour rencontrer le public venu en nombre.

Fête nationale : le trafic des barges sera perturbé

-
le-trafic-des-barges-perturbes-ce-vendredi-mise-a-jour
Le trafic des barges sera fortement perturbé ce vendredi 25 juillet en raison de "Mamoudzou en flammes".

La Direction des Transports Maritimes informe la population, qu’en raison des festivités prévues, le 14 juillet, les trafics des barges seront fortement perturbés, à Mamoudzou. Le samedi 13 juillet, à partir de 14h, le quai Colas sera fermé. A compter de 14h, toutes les barges accosteront au quai 5/5 et la traversée des camions sera arrêtée.

Le dimanche 14 juillet, de 6h à 11h: la sortie des camions sera arrêtée, côté « Camion rouge », en direction de la Rocade. De 14h30 à 18h : les véhicules sortiront uniquement côté « camion rouge ». De 18h à 20h : en raison des feux d’artifice, les barges seront temporairement arrêtées. Elles reprendront les traversées, à partir de 20h30, au départ de Mamoudzou.

Coupure d’eau ce dimanche 14 juillet pour les travaux du Caribus

-
coupure-deau-ce-dimanche-14-juillet-pour-les-travaux-du-caribus
Ces travaux consistent à la « mise en place d’organes hydrauliques nécessaires sur la conduite de distribution principale desservant ces secteurs à partir du réservoir de Maji-Haut. », explique la SMAE.

Pour permettre la réalisation de travaux dans le cadre du Caribus, la Société mahoraise des eaux (SMAE) annonce la nécessité de procéder à une coupure d’eau, ce dimanche 14 juillet, à Kawéni zone industrielle, M’tsapéré et Doujani, Les usagers de Kawéni village, Passamainty Ngnambo-Titi et Passamainty-Kavani Bé seront aussi affectés.

Ces travaux consistent à la « mise en place d’organes hydrauliques nécessaires sur la conduite de distribution principale desservant ces secteurs à partir du réservoir de Maji-Haut. », explique la SMAE.

Compte tenu des aléas inhérents à la nature de ces travaux et aux difficultés de la remise en eau à la suite, le planning des tours d’eau du 14 juillet est impacté comme suit : la coupure d’eau est maintenue dans la zone industrielle de Kawéni jusqu’à lundi 15 juillet 8 h ; fermeture anticipée de l’eau le 14 juillet à 7 h au lieu de 14 h pour Mtsapéré et Doujani pour une réouverture lundi 15 juillet à 8h ; ouverture de l’eau à partir de 18 h le 14 juillet pour Kawéni Village, Passamainty Ngmabo Titi et Passamainty Kavani-Bé.

Gendarmerie : la future brigade du nord de Mayotte implantée à Bouyouni

-
gendarmerie-la-future-brigade-du-nord-de-mayotte-implantee-a-bouyouni

Parmi les 238 nouvelles brigades de gendarmerie annoncées par Emmanuel Macron, le 2 octobre 2023, deux seront implantées prochainement à Mayotte. Les deux communes sélectionnées étaient Bandraboua (qui dépend de la brigade de M’tsamboro) et Tsingoni dont la couverture est assurée par la brigade de Sada. Depuis, le ministère de l’Intérieur et des Outremer s’était lancé dans la recherche de terrains. Il a visiblement trouvé son bonheur dans le nord de Mayotte. Car ce mercredi, lors de la commission permanente du Département de Mayotte, les élus ont voté la cession d’un terrain à Bouyouni à la gendarmerie de Mayotte. Celui-ci a une valeur estimée à 1,5 million d’euros.

Des subventions départementales accordées à la jeunesse

-

Les élus du Département de Mayotte ont voté en faveur de plusieurs subventions dans le cadre de la Commission permanente, ce mercredi 10 juillet. Au niveau de la commission aménagement territoire, infrastructures et foncier, une enveloppe de 55.000 euros a été votée pour l’étude du projet d’un pôle d’échanges multimodal à Mamoudzou, dix millions d’euros sont votés concernant le soutien financier à la commune de Mamoudzou pour les projets de développement du territoire.

Pour la commission sport, culture et jeunesse, des subventions sont accordées à plusieurs associations du territoire, pour la commune de Mtsangamouji et pour la participation d’équipes féminines de basket-ball aux septième et huitième tours de la Coupe de France.

Côté éducation, formation et insertion, une subvention de 150.000 euros a été allouée au lycée Younoussa-Bamana. Une autre de 50.000 euros été accordée à l’Association des parents d’élèves de la Cité Scolaire du Nord pour l’achat de manuels scolaires. A également attribuée une subvention au Lycée de Petite-Terre pour la réalisation d’un voyage scolaire à Paris. Les jeunes visiteront des sites historiques. Enfin, 40.000 euros ont été attribués au Groupement d’Intérêt Public pour la Formation Continue et l’Insertion Professionnelle (GIP FCIP) pour la fête de la science 2024.

14-Juillet : une cérémonie prévue à Mamoudzou à 9h30

-

Pour célébrer la fête nationale, une cérémonie républicaine se déroulera également à partir de 9h30 le 14 juillet sur le parvis de la maison des jeunes et de la culture de Mamoudzou. Cette année, la fête nationale célèbre les 80 ans de la Libération. Les personnes souhaitant assister à la cérémonie sont invitées à utiliser l’entrée du parvis côté rond-point de la pointe de Mahabou.

14-Juillet : la circulation et le stationnement perturbés à Mamoudzou

-
14-juillet-la-circulation-et-le-stationnement-perturbes-a-mamoudzou

En raison du défilé militaire du 14-Juillet et de sa répétition le 12 juillet, la circulation sera perturbée sur le front de mer de Mamoudzou, boulevard Mawana-Madi, ce vendredi, à partir de 15h30, et ce dimanche à partir de 5h30. Les parkings le long du boulevard entre la pointe Mahabou et le rond-point Zena M’déré seront également fermés pour les besoins des événements.

Le dimanche 14 juillet, la fête nationale sera clôturée par un feu d’artifice tiré depuis le front de mer de Mamoudzou à 19h. Le public est invité à s’approcher du parking du marché couvert. A cette occasion, le stationnement sera donc interdit sur le parking du marché couvert et la zone amphidrome à partir de ce vendredi à 17h30 et jusqu’à dimanche, 22h, ainsi que sur le parking du port de plaisance, le dimanche 14 juillet, de 12h à 21h30. Les taxis seront positionnés sur le parking des taxis sud et le parking de la place Zakia-Madi.

Le conseil municipal des jeunes de Sada a été élu

-
le-conseil-municipal-des-jeunes-de-sada-a-ete-elu

L’élection du conseil municipal des jeunes s’est déroulée aujourd’hui à Sada. Le maire Houssamoudine Abdallah a félicité « tous les jeunes candidats qui se sont présentés. Votre engagement, votre énergie et vos idées innovantes sont le reflet de la vitalité de notre jeunesse. Vous avez montré un réel intérêt pour la vie de notre commune et c’est une source d’inspiration pour nous tous », a-t-il souligné dans un post publié sur Facebook.

L’édile a aussi félicité : « les nouveaux membres élus du conseil municipal des jeunes. Vous avez été choisis par vos pairs pour représenter leur voix et leurs aspirations. C’est une grande responsabilité que vous avez acceptée avec enthousiasme. Soyez assurés que la municipalité vous soutiendra dans vos projets et vos initiatives. Votre rôle sera essentiel pour faire entendre les besoins et les attentes des jeunes de Sada et Mangajou. »

Houssamoudine Abdallah se dit « convaincu que le CMJ jouera un rôle crucial dans le développement de notre commune. Vous apporterez une perspective nouvelle et précieuse, et ensemble, nous pourrons bâtir un avenir meilleur pour tous les habitants de la commune », a-t-il déclaré à l’adresse des jeunes.

Le plateau sportif de Chembényoumba inauguré ce mercredi

-

C’est au son d’un shadi chanté a cappella par Bob Kira, qu’a été entamée l’inauguration du Plateau sportif Alkarabu, ce mercredi 10 juillet, à Chembényoumba dans la commune de Mtsangamouji. D’une superficie de 4.334 m², le complexe comprend un terrain de foot, des gradins de plus de 300 places, des vestiaires, sanitaires et un parking. Après un travail mené par le Direction de l’environnement, de l’Aménagement, du logement et de la Mer, l’ouvrage a été adapté aux risques de tsunami et de montée des eaux.

Le projet, qui a coûté près de 4,8 millions d’euros, constitue une vraie opportunité pour le territoire qui se dote d’équipements sportifs dernier cri. Le Département y a participé à hauteur de 1,5 million d’euros ainsi que la Communauté de communes du Centre Ouest, l’Etat et la mairie via L’Agence françaises de développement. D’autres investissements sont annoncés dans la Commune et dans le reste du territoire à l’instar du futur Gymnase du Nord.

Le carrefour du boulevard Halidi Selemani et l’avenue Moinécha Moumini modifiés

-

La Ville de Mamoudzou modifie le carrefour entre le boulevard Halidi Selemani et l’avenue Moinécha Moumini dans le but de sécuriser davantage cette intersection. A compter de ce vendredi 12 juillet, les véhicules circulant sur le boulevard Halidi Sélémani seront soumis à un « cédez le passage » cédant ainsi la priorité aux véhicules circulant sur l’avenue Moinécha Moumini.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes