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L’accès aux navettes sera désormais en priorité aux professionnels

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Victimes de leur succès, les navettes de la Cadema ne désemplissent pas chaque matin, comme ici, au rond-point de Tsararano.

Le retour de la circulation alternée à la rentrée a un effet plus limité que d’habitude sur les bouchons quotidiens du territoire de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema). Celle-ci veut y remédier en privilégiant désormais dans ses navettes ceux qui travaillent et ont une voiture afin de réduire le nombre de véhicules sur les routes.

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Fatimaty Abdallah Toana, huitième vice-présidente de la Cadema en charge de la communication, et Abdou Hariti, directeur général des services par intérim de la Cadema.

Quel est le constat ?

Alors que l’instauration de la circulation alternée par la Ville de Mamoudzou (de retour depuis le 19 août) et l’ouverture des premières lignes du Caribus avaient permis de réduire le trafic de véhicules venant du sud de Mamoudzou, leurs effets peinent à se faire voir en ce début de rentrée. Les navettes, qui partent d’Hajangoua, Tsararano et Passamaïnty mettent plus longtemps que d’habitude à rejoindre Mamoudzou. Avant, il fallait compter un peu plus d’une heure et dix minutes pour relier Hajangoua au centre commercial Carrefour aux Hauts-Vallons, il faut désormais une heure de plus selon les données recueillies par la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou. Les élus y ont vu une conséquence du succès des navettes. Ouvertes à tout le monde et de façon gratuite, les automobilistes qui travaillent à Mamoudzou « ont du mal à trouver de la place », fait remarquer Fatimaty Abdallah Toana.

Comment la Cadema compte y remédier ?

La collectivité veut désormais prioriser tous ceux qui travaillent et ont une voiture, afin que cette dernière soit laissée sur les parkings d’Hajangoua, Tsararano et Passamaïnty. Une campagne va être menée pour inciter ce public à utiliser quotidiennement ce service pré-Caribus. « On veut montrer que c’est gagnant-gagnant. Le fait de privilégier les automobilistes qui travaillent sur la zone de Mamoudzou permettra de réduire l’embouteillage et d’avoir un gain de temps », insiste Abdou Hariti, directeur général des services par intérim de la Cadema.

Concrètement, ça passera comment ?

Une carte réservée aux professionnels va être généralisée. Un justificatif sera demandé pour l’obtenir. Ça pourra être le cas avec un certificat d’employeur par exemple. « Les gens auront du mal à accepter parce que c’est gratuit. Le fait de laisser des gens sur place posera problème, on en est conscient », admet Fatimaty Abdallah Toana, à propos de ceux qui n’auront pas cette carte. « S’il reste de la place, les autres pourront utiliser les navettes. »

Est-ce que tout le réseau Caribus est concerné ?

Par souci de cohérence, toutes les lignes sont concernées, il n’y a pas seulement celle qui part du sud de la Cadema.

Le nombre de navettes sera-t-il adapté ?

Il y a aujourd’hui dix-huit bus intégrés au dispositif. Pour le directeur d’exploitation, Mouhamadi Moussa, il n’est pas utile de faire grossir leur nombre. Si le trafic gagne en fluidité, les navettes assureront plus facilement leur fréquence. Celle-ci est de vingt minutes au départ d’Hajangoua, trente minutes depuis Tsararano. La plage demeure de 4h30 à 8h30 à Hajangoua, puis depuis le Carrefour des Hauts-Vallons, de 13h à 19h, dans le sens des retours.

Une enquête citoyenne sur la circulation alternée

La Ville de Mamoudzou lance une enquête citoyenne sur la circulation alternée, qui a repris le 19 août et s’étendra jusqu’au 20 décembre. En effet, du lundi au jeudi, les véhicules dont la plaque d’immatriculation finit par un chiffre impair peuvent circuler seulement les lundis et mercredis. Les autres, les mardis et jeudis. L’enquête de la commune vise donc à recueillir des informations sur l’adaptation des usagers à la circulation alternée, sur les habitudes de déplacement, le temps passé dans les embouteillages, l’accès au stationnement ou encore la pratique du covoiturage. Il est possible de participer à l’enquête jusqu’au 30 septembre, via le lien suivant : https://forms.office.com/r/mmftgzsq6W

Les parents d’élèves de Sohoa excédés par l’état du matériel de classe

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Sur les réseaux sociaux, les parents des écoles de Sohoa ont alerté ce lundi et ce week-end sur l’état du matériel fourni par la municipalité de Chiconi.

La mairie de Chiconi a été bloquée, ce lundi matin, par des parents d’élèves des écoles de Sohoa. Ils dénoncent un état déplorable du matériel de classe fourni par la municipalité, ces derniers jours.

« Ce qu’il s’est passé ce jeudi, ça a été la goutte d’eau », indique Soilihaty Djoumoi. Ayant deux enfants en CE1 et CM2 à l’école de Sohoa, celle-ci a constaté avec les autres parents une absence ou un état dégradé du matériel dans les écoles maternelle et élémentaire à la rentrée. Selon elle, ce n’est pas la première fois qu’ils alertent la municipalité. En mai, ils avaient déjà rencontré des élus pour faire état de leurs premières revendications, mais ils ont vu peu de changements. Pire, « à la rentrée, on a vu des élèves debout dans les salles de classes, faute de places », raconte la mère de famille. Les services techniques sont alors intervenus en déposant des tables et des chaises, ce jeudi. Toutefois, l’état dégradé du matériel a déclenché l’ire des parents, qui ont procédé au blocage de la mairie par une chaîne et un cadenas, ce lundi matin. Par téléphone, le maire avait promis de prendre un temps sur la pause du midi pour rencontrer les parents, demandant que la mairie reste ouverte pour que le reste de la population puisse avoir accès aux services et que les employés puissent rejoindre leur poste. Devant le refus des parents, la police municipale a « fait le forcing », selon les premiers, alors que les gendarmes étaient à proximité. Dans la cohue, une femme aurait été blessée au visage par un outil. Mohamed Mari Ousseni, le maire de Chiconi, indique ne pas être au courant de cet incident, mais qu’« un policier a été offensé » également. Une réunion de deux heures a bien eu lieu, mais sans que les parents ne soient satisfaits.

« Pas de place pour glisser les jambes »

Le premier magistrat ne cache pas que « le matériel n’est pas à vie », que des dégradations sont fréquentes et que la commune doit faire face à des effectifs qui évoluent « de manière significative ». Afin de fournir des tables et des chaises, la municipalité a ainsi pour habitude de prendre le matériel inutilisé dans les écoles pour combler les besoins. Selon lui, il y a des exigences des parents qui ont déjà pu être satisfaites, il cite des barrières de sécurité qui ont été installées, ou d’autres qui ne sont pas de son ressort comme la sécurisation de la route qui passe devant les écoles par la création de dos d’âne, ce qui relève du conseil départemental de Mayotte. « On l’a prévenu », défend-il.

Mais c’est la question du matériel qui semble poser davantage problème aux parents. Soilihaty Djoumoi explique par exemple que des chaises trop hautes ont été fournies dans une salle. « Les enfants n’avaient pas assez de place sous la table pour glisser leurs jambes », rapporte-elle. La mère de famille ajoute qu’une visite dans une classe s’était pourtant bien passée et que les services techniques avaient promis un changement « ce mercredi », avant de faire machine arrière après un entretien avec le maire. Celui-ci se montre intransigeant. « Tout ne se fait pas en deux jours. Il y a des arbitrages à faire. On doit respecter la réglementation », avance-t-il comme argument. Il insiste sur le fait que les chaises « ne sont pas cassées ».

Devant « un retour qui n’est pas concluant », les parents d’élèves envisagent de revenir à la mairie dès ce mardi.

Comores : Quatre footballeurs fuient lors d’essais réalisés en France

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Selon le site d’actualité comorosfootball269, qui a révélé en premier l’affaire, ils ont gagné la France grâce à leur niveau sportif, dont deux avaient un très bon niveau. Évoluant en première division comorienne, ils auraient déboursé chacun plus de six mille euros, sans compter le billet dit-on. 

Lutter contre l’habitat insalubre avec une ZAC à Kahani

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La future ZAC (Zone d’aménagement concerté) de Kahani va s’étendre sur 17 hectares.

Ce mardi, une réunion publique est prévue à 14h à Ouangani pour échanger avec la population sur la future ZAC (Zone d’aménagement concerté) de Kahani. Piloté par l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam), ce projet va permettre, entre autres, à 600 logements de voir le jour.

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Le projet vise à éradiquer le logement insalubre de ce village de la commune de Ouangani.

Une ZAC (Zone d’aménagement concerté) à Kahani pour venir à bout des maisons de fortune : c’est le programme que l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam), la Ville de Ouangani et la communauté de communes du Centre-Ouest doivent présenter ce mardi à 14h, lors d’une réunion publique au terrain sportif de Komprani. Plusieurs élus de la commune seront présents à cette assemblée qui a pour but d’échanger avec les résidents et commerçants concernés. « L’idée de cette réunion est de lancer un mois d’ateliers et de concertations avec les habitants afin de préciser le projet », précise Sophie Baudoux, chargée d’opérations aménagement urbain pour l’Epfam, ajoutant que cela fait un an qu’un bureau d’études se penche sur le dossier pour identifier les contraintes et besoins. Ainsi, trois ateliers auront lieu courant septembre, sur différents thèmes : le développement économique, l’espace public, et l’agriculture / environnement.

Avec comme objectif d’œuvrer pour « une résorption de l’habitat insalubre, tout en étant dans une logique d’offre de logements face à l’augmentation de la population », selon la chargée d’opération, la ZAC prévoit un certain nombre de chantiers pour réhabiliter cette zone prévisionnelle de 17 hectares. Les habitations précaires seront en effet réhabilitées ou démolies, tandis que des hébergements temporaires seront construits pour leurs occupants. « Tous ces éléments sont encore à définir, notamment après la concertation publique. Mais il y aura des solutions de relogement temporaires proposées aux familles concernées », affirme-t-elle. Environ 600 domiciles devraient voir le jour, aussi bien pour les anciens habitants, mais pas que, ainsi que de nombreuses infrastructures publiques, comme un groupe scolaire, des installations sportives, s’ajoutant aux commerces qui seront installés. Enfin, des voiries secondaires permettant de traverser le futur quartier et des places pour favoriser les rencontres entre résidents sortiront également de terre. Tous ces aménagements ont prévu d’occuper un espace de treize hectares, et les premières pierres devraient être posées à l’horizon 2026. « Au final, ce sera une transformation importante du quartier », commente la chargée d’opérations.

« Un développement plus équilibré »

La création de lieux communs et d’équipements publics de proximité a certes pour objectif de rendre plusieurs services accessibles aux habitants, mais aussi de favoriser le lien social afin d’apaiser le quartier. « On souhaite, en effet, faire le lien entre la zone d’habitat formel et celle actuellement d’habitat insalubre. On veut travailler sur une cohérence d’ensemble sur tout le village », détaille-t-elle, ajoutant que de nouvelles infrastructures pour occuper les jeunes devraient aussi être bâties.

« Plus largement, l’opération doit participer à un développement plus équilibré du territoire de Mayotte », stipule l’Epfam. Ce futur bassin de vie à l’Ouest de Mayotte, tout comme la ZAC prévue à Ouangani-Coconi, a vocation à rééquilibrer le dynamisme de l’île, dont une grande partie des activités et du dynamisme se concentre encore à Mamoudzou.

Crise de l’eau : l’alimentation perturbée en Petite-Terre ce mardi

usine de dessalement

La conduite reliant l’usine de dessalement de Pamandzi au réseau d’alimentation en eau était fortement par un phénomène de corrosion. Celle-ci a dû être remplacée en urgence. Les travaux touchant à sa fin, la Société mahoraise des eaux (SMAE) doit procéder au raccordement, ce mardi, de 7h à 18h, ce qui limitera la production de la station vers le réseau. « L’adduction de secours par la Grande-Terre ne pourra cependant être opéré que de façon très limitée », prévient la SMAE qui procédera à trois interruptions différentes en Petite-Terre. Labattoir Centre et Pamandzi La Vigie seront fermés de 8h à 20h, « suivant les possibilités (niveau d’eau dans le réservoir) ». Labattoir-La Vigie et Pamandzi Ouest auront leur coupure avancée à 8h au lieu de 14h, avec une réouverture le lendemain à 16h. Pour le secteur Labattoir-Badamiers, qui est « déjà fermé dans le cadre des tours d’eau », la réouverture est à prévoir à partir de 19h « hors aléas ».

Crise de l’eau : des coupures anticipées sur tout le nord de Mayotte

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La rentrée ne s’est pas faite sans difficultés pour la Société mahoraise des eaux (SMAE). Le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte a dû procéder deux jours de suite à des coupures anticipées de l’alimentation en eau en raison d’une hausse de la consommation. « Depuis la rentrée, les consommations d’eau restent très élevées dans certains secteurs et les systèmes de distribution peinent à s’équilibrer malgré le niveau de production globale à la limite de ses capacités. Il est donc judicieux de mettre en œuvre des actions permettant de gérer au mieux les niveaux des réservoirs de tête pour limiter de grosses perturbations au niveau de la distribution d’eau dans les secteurs concernés », est-il expliqué.

Vendredi, ce sont les villages de Koungou, Kawéni, M’tsamboro et M’tsangadoua qui ont vu leur alimentation en eau coupée dès midi au lieu de 14h. Samedi, le même procédé était utilisé à M’tsapéré, Majicavo-Koropa, Kangani et Hamjago.

Les prix du carburant baissent en septembre à Mayotte

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Essence et diesel sont moins chers depuis ce dimanche 1er septembre. La première connaît une baisse de quatre centimes d’euros par rapport au mois précédent. Elle est désormais vendue 1,78 euro par litre dans les stations de l’île. Pour le gazole, c’est une baisse de trois centimes qui est enregistrée, celui-ci est vendu 1,48 euro par litre. Le mélange détaxé (1,24 euro/l) et le gazole marin (1,07 euro/l) connaissent eux aussi une diminution de leur prix. Seule la bouteille de gaz de 12,5 kilogrammes reste au même tarif (24 euros), quant au pétrole lampant, il remonte (1,22 euro/l, soit deux centimes de plus).

« Pour le mois de septembre 2024, les prix des carburants diminuent en raison de la baisse des cours moyens mondiaux des produits pétroliers (-6,81% pour le gazole et -7,39% pour l’essence). A cela s’ajoute également un affaiblissement du dollar par rapport à l’euro (-1,07%) », explique la préfecture de Mayotte.

Toujours concernant les carburants, la station-service TotalEnergies de Combani vient de rouvrir après un changement de gérance.

Baignade interdite à la plage de Sakouli jusqu’à nouvel ordre

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La baignade est interdite sur la plage de Sakouli jusqu’à nouvel ordre. « Des analyses effectuées par l’Agence régionale de Santé, le lundi 26 août, faisaient état de présence de germes de type entérocoques intestinaux à une concentration de 647 UFC/ 100 ml supérieure à la limite fixée à 370 UFC/ 100 ml », indique l’arrêté pris par le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, le vendredi 30 août.

Forum de l’insertion et de la formation à Chirongui

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Le Forum de l’insertion et de la formation se déroulera le jeudi 05 septembre, au stade de Chirongui, de 7h à 13h. Cet événement, coorganisé par le GIP Carif Oref et son service « La Cité des métiers » rassemblera des acteurs de l’insertion professionnelle et de la formation.

Ce forum qui se tient à l’occasion de la rentrée scolaire, « vise à soutenir et accompagner les jeunes dans leur orientation, leur réorientation et leur insertion, que ce soit au sein de formations ou directement dans le monde du travail », expliquent les organisateurs. Il s’adresse aux demandeurs d’emploi, aux étudiants, aux jeunes diplômés, ainsi qu’aux professionnels de l’insertion, employeurs et recruteurs.

Le lieu d’accueil enfants-parents de Petite-Terre ouvert du lundi au jeudi

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Le nouveau lieu d’accueil enfants-parents (LAEP) de Petite-Terre est ouvert. Inauguré en juillet, cette structure est centrée sur la parentalité, les parents peuvent y jouer avec leurs enfants. Il s’adresse aux petits de 0 à 6 ans. L’accueil est anonyme, gratuit et sans inscription. Il se situe au 8, rue Jeanne d’Arc, 97615 Pamandzi, et est ouvert du lundi au jeudi de 9h à 11 h et de 14h à 16h. Arrêt de taxi : La Vigie Bissoundi. Contact : pdv@ccpt.yt et 06 39 20 88 70 ou 06 39 40 09 89.

Une dixième édition du salon du Tourisme du 6 au 8 septembre

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L’AaDTM (Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte), le conseil départemental de Mayotte, et leurs partenaires organisent le salon du Tourisme et des Loisirs, les 6,7,8 septembre, place de la République à Mamoudzou. « Cet événement incontournable est l’occasion de découvrir les trésors de notre île et les nombreuses activités proposées aux visiteurs », soulignent les organisateurs. En 2023, l’événement a accueilli 7.064 visiteurs et 70 exposants. Pour cette dixième édition, les curieux pourront rencontrer les acteurs du tourisme local, découvrir des offres inédites, et de participer à des animations pour toute la famille.

Course de pneus : Un quarantième anniversaire qui roule à merveille

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Sous la chaleur écrasante de l’après-midi, la course des garçons a ouvert la quarantième édition. Les participants devaient parcourir 1,850 kilomètre avec leur pneu depuis le rond-point Baobab jusqu’à celui de la barge.

La célèbre course de pneus était de retour à Mamoudzou, ce dimanche après-midi. Outre la finale des garçons et filles venus de tout Mayotte, les adultes ont pu s’élancer sur le parcours de 1,850 kilomètre. Un événement fédérateur et joyeux.

Le Sud inaugure le premier centre intercommunal d’action sociale de Mayotte

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La communauté de communes du Sud a présenté le centre intercommunal d’action sociale, à travers lequel elle veut agir pour résoudre les problématiques de santé et de social, ce vendredi, à Bandrélé.

Face aux difficultés d’accès aux soins et aux services relevant de la solidarité, la communauté de communes du Sud (CCSud) de Mayotte a décidé d’agir en créant le premier centre intercommunal d’action sociale (CIAS) de l’île.

La deuxième édition de l’Orange cup lancée sur les terrains mahorais

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Un atelier de présentation mettait les joueurs dans une position de harceleurs en lançant des ballons contre les harcelés qui devaient les éviter.

Sur les terrains de football de Mayotte, les 94 équipes engagées dans la deuxième Orange cup U10 vont s’affronter jusqu’à la phase finale à la mi-novembre. A la clé de cette compétition créée par l’opérateur téléphonique, un voyage en métropole pour assister à un match de prestige. Toutefois, il faudra pour cela mêler habileté balle au pied et ateliers sur les usages du numérique.

Un nombre en augmentation

Les U11 de l’AS Sada sont déjà dans le bain. Ce vendredi, sur le terrain synthétique de la municipalité, ils ont eu l’honneur de lancer officiellement l’Orange cup, avant la première journée programmée pour ce premier week-end de septembre. Comme 93 autres, l’équipe sadoise postule à ce tournoi qui se déroule pour la deuxième fois à Mayotte. C’est douze de plus par rapport à la première édition, lors de laquelle les Étincelles d’Hamjago étaient sorties vainqueures.

Une finale à Sada

On ne change pas une équipe qui gagne. Déjà lieu d’accueil de la phase finale de l’an dernier, le stade synthétique de Sada le sera à nouveau pour seize équipes, le dimanche 17 novembre. « En espérant qu’au moins une équipe de Sada puisse aller en métropole ! », fait remarquer avec humour Ismaël Chakrina, le maire adjoint en charge des équipements sportifs et scolaires. « Il faudra qu’elle soit compétitive ! », lui répond en souriant André Martin, le directeur Orange La Réunion-Mayotte. Celui-ci a rappelé que l’opérateur est présent depuis des années aux côtés de la Ligue mahoraise de football ou des tournois de ramadan.

Le numérique en fil rouge

Outre l’aspect sportif, c’est la prévention sur l’usage du numérique qui peut se faire ici avec des footballeurs attentifs. « On veut sensibiliser les jeunes à tous les dangers qu’il peut y avoir, cyberharcèlement, hyperconnexion parce qu’ils passent quelques fois trop de temps dessus, et les réseaux sociaux », énumère le directeur d’Orange. Lors des entraînements des clubs, c’est par l’intermédiaire d’ateliers que cette sensibilisation se fera.

Et le passage aux ateliers à son importance. « S’ils n’en font pas au moins deux, ils ne pourront pas aller en phase finale », prévient Émeric Bigot, en charge du sponsoring, des partenariats et des relations presse d’Orange La Réunion Mayotte.

Un match en récompense

Le jeu en vaut la chandelle pour les jeunes participants, les vainqueurs gagneront le droit de se rendre en métropole pour assister à un match de football professionnel. Lors de la première édition, Hamjago avait pu assister à la rencontre PSG-Rennes au Parc des Princes. Nouveau partenaire, Air Austral s’occupera de l’acheminement des deux équipes gagnantes, contre une l’année dernière, vers la métropole pour un nouveau match de prestige, qui pourra être une grande affiche de Ligue 1, voire une rencontre de l’équipe de France.

Zaya Toumbou est élue Miss Mayotte 2024

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Ce samedi 31 août, Zaya Toumbou a été élue Miss Mayotte en présence d’Eve Gilles, Miss France 2024, qui est venue couronner l’heureuse élue. L’élection s’est déroulée à l’hôtel Ibis en Petite-Terre. La lauréate est âgée de 20 ans et est originaire d’Acoua. Elle succède à Houdayifa Chibaco et défendra la bannière de l’île aux parfums lors du concours national prévu en décembre. Lors de la présentation des candidatures pour le titre, elle avait indiqué que si elle était élue Miss Mayotte, elle souhaiterait « défendre la protection de l’environnement, essentielle pour Mayotte face aux défis du réchauffement climatique et la promotion des artistes mahorais sur la scène nationale et internationale ».

Raphaël Mohamed félicité à Mamoudzou pour son parcours olympique

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La Ville de Mamoudzou a accueilli l’athlète Raphaël Mohamed, licencié au Racing club de Mamoudzou, afin de saluer la performance du sportif mahorais, qui a représenté la France jusqu’en demi-finale des Jeux olympiques de Paris 2024 lors des épreuves de 110 mètres haies. Sa performance a été saluée par le maire, Ambdilwahedou Soumaïla, qui l’a nommé ambassadeur de l’excellence sportive de Mamoudzou et lui a remis une bourse d’excellence sportive de 10.000 euros. Après cet accueil à la mairie, l’adjoint à l’excellence sportive, Toyifou Ridjali, a accompagné l’athlète sur le chantier du futur stade homologué de Tsoundzou afin de lui présenter l’avancée des travaux et les nouvelles infrastructures, dont la piste d’athlétisme. Le maire a souligné la volonté de la Ville d’accompagner les jeunes talents vers l’excellence grâce à des équipements adaptés.

Une cérémonie pour Ali Soultoini ce dimanche à Passi-Kéli

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La commune de Kani-Kéli, en partenariat avec l’Association Jeunesse de Passi-Kéli (AJPK) et la famille Ali Hamidou Djabou, organise une cérémonie d’accueil du vice-champion du monde master, Ali Soultoini, au lancer de javelot. Elle se tiendra ce dimanche 1er septembre au terrain de football de Passi-Kéli à 14h.

Un tournoi multisports à Kwalé fin septembre

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Un tournoi multisports sur les installations sportives du collège de Kwalé à Tsoundzou 1 va avoir lieu le 28 septembre, à 8h30. Après un succès l’année dernière, l’événement revient pour récolter des fonds pour l’Association Sportive du collège de Kwalé afin de pouvoir organiser des sorties sportives et des évènements pour les élèves licenciés de l’établissement. Une vingtaine d’élèves seront présents dans l’organisation de cette journée avec les enseignants d’EPS. Il y aura du tennis de table en simple (5 euros par joueur), de la pétanque en doublette (10 euros par doublette) et du futsal par équipe de cinq minimum (30 euros par équipe). Il y aura aussi des petits défis à un euro à réaliser tout au long de la journée. Pour s’inscrire et obtenir davantage d’informations, il est possible de contacter adrien.bertrand@ac-mayotte.fr ou le 06 18 64 66 67.

Le marché agricole et artisanal à Bouéni ce samedi

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Le prochain marché agricole et d’artisanat du Sud a lieu, ce samedi 31 août, dans la commune de Bouéni de 8h à 13h à la plage Mastara, à M’zouazia. Organisé par la communauté de communes du Sud en collaboration avec les communes de Bandrélé, Bouéni, Chirongui et Kani-Kéli, ce marché permettra de trouver fruits, légumes, plantes locales, mais également divers produits d’artisanats et plats pour se restaurer.

Course de pneus : Orange Mayotte Réunion présente sur le village partenaires

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L’entreprise Orange sera présente, ce dimanche, à la quarantième édition de la course de pneus. Elle sera au sein du Village partenaires et à la remise de prix, à laquelle André Martin, directeur Orange Mayotte Réunion, assistera pour remettre des médailles personnalisées. L’entreprise aura également une équipe sur la ligne de départ. Sous le chapiteau de la société, de 11h à 17h, il y aura différents ateliers de sensibilisation au numérique ainsi qu’un jeu de la roue, découlant sur un jeu concours.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes