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À M’tsangamouji, neuf heures de tournoi de handball ont animé la nuit de vendredi

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Dans le nouveau plateau sportif de Chembenyouma, s’est déroulé un événement inédit, ce week-end, la Nuit du Handball. Du vendredi soir jusqu’au samedi matin, 5h30, une quarantaine de matchs ont ainsi été joués durant neuf heures dans ce tournoi au concept original, qui s’est terminé par la victoire de l’AJH Tsimkoura, devant « Be Jeje », une équipe de Koungou, et « Boinahid » de Combani. Venues de toute l’île, les équipes avaient comme règle de mélanger aussi bien les joueuses que les joueurs. « La mixité était l’intérêt principal de la soirée pour encourager la cohésion et le vivre ensemble, en plus de promouvoir la pratique sportive féminine », note Matthieu Lhoste, directeur jeunesse, sport et culture de la municipalité de M’tsangamouji. A vu du succès de cette première édition, la commune promet déjà une deuxième édition à Chembenyoumba.

Une quatrième place pour les bleuettes et Dawiya Abdou

FI - Photo de nuit nuit du handballL’équipe de France des moins de 18 ans n’a pas réussi à remporter le dernier match de son mondial, ce dimanche, en Chine. Elle s’est inclinée de peu (24-25) face à la Hongrie et termine donc à la quatrième place. A l’aile droite, comme face au Danemark en demi-finale, Dawiya Abdou a eu moins d’occasion de peser. Parmi les meilleures marqueuses de ces Bleuettes, l’ex-joueuse de Combani a cependant montré qu’elle reste une cadre de la sélection, catégorie après catégorie. Elle a d’ailleurs été élue meilleure ailière droite de la compétition par la Fédération internationale de handball. De bon augure avant son arrivée en première division, car la jeune Mahoraise jouera à la rentrée avec le Chambray Touraine Handball, sixième de la dernière Ligue Butagaz Énergie.

La passerelle piétonne de Chirongui désormais en service

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Accidentogène, le pont de la route nationale 3 à proximité du pôle culturel est souvent décrié par la population de Chirongui. En juillet 2023, des barrages avaient même été érigés après qu’une voiture ait percutée et blessée une jeune femme. Depuis, la municipalité, avec la Dealm (direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer) de Mayotte, ont mis en place un feu tricolore pour que la circulation soit alternée, en attente de la pose d’une passerelle réservée aux piétons. Celle-ci est désormais en service, assure la municipalité dans un communiqué daté de ce dimanche. Cela va permettre à la route d’être rendue à la circulation dans les deux sens.

« La municipalité ainsi que la Dealm ont tenu leurs paroles. Les usagés, piétons comme automobilistes, vont pouvoir circuler avec plus de fluidité et de sécurité sur le pont au niveau du Douka bé et du pôle culturel Moussa Tchangalana », se félicite-elle. Elle ajoute que « cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large visant à sécuriser les routes et voies d’accès dans toute la commune, au travers la démarche Sure (Sécurité des usagers sur les routes existants) qui a d’ailleurs fait l’objet d’une délibération. Reste maintenant à coconstruire avec les autorités de l’État pour prévoir les études, les aménagements ainsi que les financements nécessaires en faveur de la sécurité des usagers des routes ».

Réunion publique sur la ZAC de Coconi-Ouangani ce mardi

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Ce mardi 27 août, la mairie de Ouangani, la communauté de communes du Centre-Ouest (3CO) et l’Etablissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam) organisent une réunion publique de synthèse de la concertation concernant le projet d’aménagement de la ZAC Coconi-Ouangani. Après la tenue de réunions publiques et d’ateliers en avril et mai dernier, cette réunion sera l’occasion de faire la synthèse des avis recueillis durant cette phase de concertation. La réunion aura lieu à 14 h sur la place publique de Ouangani en présence des élus de la commune de Ouangani et du bureau d’études INterland. Ce projet vise à rééquilibrer le territoire, en créant un nouveau bassin de vie à l’Ouest de l’île. Actuellement en phase d’études opérationnelles et d’avant-projet, la programmation prévoit la construction d’environ 2.000 logements, des équipements publics structurants comme une salle polyvalente, un campus universitaire ou encore des groupes scolaires…  Il y aura également une zone d’activités économiques et des commerces de proximité, une seconde route pour relier Coconi à Ouangani, un maillage pour reconnecter différents villages de la commune de Ouangani et enfin une ceinture agricole pour limiter l’extension urbaine.

La septième édition des Voix des Outre-mer commence

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Le concours de chant lyrique Voix des Outre-mer repart pour une année. La soirée de lancement de la septième édition se déroulera à l’occasion de la finale Ile-de-France, le 5 septembre prochain. Si la finale territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon a déjà eu lieu le 8 juillet, la finale mahoraise est prévue pour le 8 novembre.

Un mois et demi sans choléra à Mayotte

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Santé publique France a publié un nouveau bulletin de surveillance régionale, faisant le point sur les différentes pathologies présentes sur le territoire à la date du 22 août. Il n’y a toujours pas de nouveau cas de choléra détecté à Mayotte depuis le 12 juillet, qui a connu un cas importé. La dernière détection de cas autochtone remonte au 8 juillet. Du côté de la gastro-entérite aiguë, bien que le virus circule, le nombre de cas reste peu élevé. Depuis le début de l’année et jusqu’au 9 août, 47 cas de fièvre typhoïde ont été enregistrés, contre 28 à la fin du mois de juin. Pour rappel, le nombre total de cas pour l’année 2023 était de 15. Concernant la dengue, particulièrement présente en Petite-Terre, le nombre de cas a diminué depuis le début du mois de juin. Depuis quatre semaines, il n’y a eu aucun cas biologiquement confirmé d’infection par un virus grippal ou un virus respiratoire syncytial à Mayotte. Le rhinovirus est le virus respiratoire majoritaire depuis plusieurs mois. Enfin, Santé publique France tient à préciser que le Monkeypox circule activement en Afrique Centrale.

Des aides pour les éleveurs de bovins

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La campagne de l’aide “de minimis” agricoles pour les éleveurs de bovins de Mayotte est lancée. Cette aide, de caractère temporaire jusqu’à l’activation des aides directes animales du programme POSEI, est destinée à éviter la fragilisation des élevages bovins. L’aide est constituée d’une base forfaitaire selon le cheptel de bovins femelles reproductrices éligibles (au minimum trois) et d’une majoration pour les éleveurs réalisant des inséminations artificielles, sous certaines conditions. Les demandes doivent être déposées auprès de la DAAF de Mamoudzou ou du groupement GDS de Mayotte. La DAAF de Mayotte est le guichet unique pour l’instruction et le paiement des demandes éligibles. Le dossier complet doit donc y être déposé le 15 septembre 2024 au plus tard. Pour davantage de détails, il est possible de consulter le site de la DAAF : http://daaf.mayotte.agriculture.gouv.fr. L’accueil des demandeurs se fait sur tous les jours ouvrés auprès du groupement GDS, du lundi au vendredi de 7h30 à 12h, et auprès de la DAAF du lundi au jeudi de 8h à 12h et de 13h à 15 h et le vendredi de 8h à 11h.

Une « rentrée 2024 au bord du gouffre » selon la CGT Éduc’action

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En cette semaine de rentrée scolaire, la CGT Educ’ action Mayotte exprime ses revendications pour l’école dans le 101e département français alors que la « rentrée 2024 est au bord du gouffre » selon le syndicat. Il demande la mise en œuvre du plan d’urgence Mayotte, de créer des postes pour les personnels de santé, sociaux, d’agents techniques et administratifs, de vie scolaire, l’abrogation des différentes réformes (Choc des savoirs, évaluations nationales, réformes Blanquer, Parcoursup, Service national universel…), prioriser la pratique de l’EPS (4 h hebdomadaire), une augmentation indiciaire correspondant à 400 € net pour l’ensemble des personnels, l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation et l’ouverture de négociations sur les grilles salariales, une amélioration des conditions de travail et de formation.

Les conditions de la rentrée 2024 sont « encore plus dégradées qu’en 2023 », estime la CGT Educ’ action Mayotte, avec des crises non résolues (hydrique, sociale…), des centaines de classes et de professeurs manquants, l’absence d’enseignants spécialisés, de psychologues et d’infirmiers dans l’académie ainsi que des contraintes réelles avec des problématiques de fonctionnement, d’hygiène et de sécurité dans la vie des établissements et de l’Université de Mayotte. « L’année scolaire 2024-2025 ne sera donc pas plus apaisée que la précédente si des mesures d’urgence ne sont pas prises par un nouveau gouvernement », juge le syndicat qui promeut une école inclusive, apaisée, solidaire, émancipatrice et porteuse d’avenir et s’oppose aux « contres réformes et aux coupes budgétaires».

Trophées du Tourisme : Des collectivités qui savent développer leur attractivité

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Parmi les collectivités mahoraises, plusieurs ont su développer des activités et promouvoir leurs richesses pour se démarquer. Cinq ont été retenues aux deuxièmes Trophées du Tourisme. Organisé par l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et la Somapresse (qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo), l’événement se tiendra le samedi 7 septembre, à Mamoudou. En attendant, vous avez jusqu’au dimanche 1er septembre pour sélectionner vos candidats préférés via le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote). 

Le PER de Coconi, la vitrine végétale de Mayotte

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Au centre de Grande-Terre, le Pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi est devenu le véritable laboratoire agricole du territoire. Recherche, conservation et même promotion de la riche flore de l’île s’y côtoient. Sur ce dernier volet, l’office de tourisme de la Communauté de communes du Centre-Ouest (3CO) a son rôle à jouer. « On y fait la promotion des plantes à parfums et pharmaceutiques », confirme Ackeem Ahmed, le directeur de l’office. En effet, misant sur l’agro-tourisme, le PER s’appuie en premier lieu sur son parc dans lequel l’ylang-ylang occupe une large place. Bien entretenue, faisant l’objet parfois d’expérimentations, cette vitrine végétale de Mayotte est complétée par une exposition, une boutique et depuis l’an dernier, par un restaurant proposant des produits locaux.

Et les agriculteurs n’en sont pas exclus. Au contraire, tous les événements organisés par le PER sont en lien avec eux. Avec Karibou malavouni, ils invitent les curieux à passer les portes des exploitations, tandis qu’en novembre, la vanille a sa propre fête organisée conjointement au PER par l’association Saveurs et senteurs et l’office de tourisme.

La 3CO, un environnement valorisé

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C’est l’atout des cinq communes de l’intercommunalité du Centre-Ouest, son environnement. Perçue comme le grenier de Mayotte, la côte ouest et le centre du département bénéficient de paysages empreints de sérénité toujours agréables à parcourir. L’office de tourisme de la 3CO ne s’y trompe pas, il propose des randonnées tous les mois en s’appuyant sur des guides locaux ou des activités en lien avec la nature (pêche au djarifa, kayak,…). Des loisirs qui plaisent autant aux nouveaux arrivants qu’aux locaux. « On était parmi les premiers à penser que le premier touriste, c’est celui qui vient d’à côté », affirme Ackeem Ahmed, le directeur de l’office de tourisme de la communauté de communes du centre-ouest.

En outre, plusieurs joyaux font la renommée de son territoire. Disposant d’un chemin d’accès avec une signalétique récemment créée par la collectivité, la cascade de Soulou est incontestablement l’un d’eux, tout comme le lac Karihani. Le patrimoine n’est pas en reste non plus avec la mosquée de Tsingoni, la plus vieille de France, ou l’ancienne usine sucrière de Soulou.

La mairie de Mamoudzou, une ville active et sportive

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Reconnue officiellement comme chef-lieu de Mayotte, Mamoudzou ne concentre pas que la vie économique ou politique de l’île. La Ville de Mamoudzou se démarque aussi par un agenda riche et varié. Son festival Sanaa (reporté cette année pour cause de travaux prévus sur le parking habituellement utilisé), par exemple, est rapidement devenu un événement culturel majeur à Mayotte. Et en plus de la traditionnelle course de pneus qui fête sa quarantième édition le 1er septembre, la municipalité a remis à l’honneur l’embarcation traditionnelle, la pirogue (laka en shimaoré), lors de courses organisées en octobre. Les traditions locales, c’est un leitmotiv qu’on peut retrouver dans le carnaval de l’identité et de la culture ou les foires agricoles.

Mais s’il y a un domaine dans lequel la municipalité mise beaucoup, c’est le sport. En effet, elle accompagne ses associations dans l’organisation d’événements qui attire des sportifs de tout l’archipel, que ce soit pour les trails du Caméléon (organisé avec le Club Athlétisme de Mamoudzou), du Grand Majimbini, les 10 km de Zakia Madi (Run976) ou la marche pour Octobre rose de l’Association mahoraise pour la lutte contre le cancer (Amalca). La Ville promeut également l’excellence sportive et une ouverture à l’international. Au mois de juin, une poignée d’élèves de l’école municipale de l’excellence sportive a ainsi pu assister au passage de la flamme olympique à La Réunion.

La communauté de communes de Petite-Terre, vers l’avenir du tourisme

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Pour valoriser son territoire et son patrimoine, la collectivité de Petite-Terre fourmille de projets. Pour présenter les traditions et mettre en valeur les acteurs locaux, des animations culturelles avec des associations folkloriques sont organisées chaque mois. « On peut y découvrir le chigoma, le chakacha, des danses locales », souligne Bibi-Riziki Ousseni, responsable de projets et directrice par intérim. Des activités au plus proche de la nature sont aussi proposées. Sorties observations de pontes de tortue, explorations de la mangrove des Badamiers, randonnée sur Petite-Terre et même des randonnées aquatiques. Au-delà des animations, les équipes envisagent également l’avenir du tourisme. « Depuis 2023, nous organisons le salon de l’éco-tourisme pour présenter les initiatives qui tendent à limiter l’impact sur l’environnement », indique Bibi-Riziki Ousseni. La deuxième édition s’est déroulée en mai dernier et a réuni une quarantaine d’exposants, des artisans, des associations et des professionnels du secteur.

La communauté de communes du Sud, défendre « un tourisme d’expériences »

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Dans la collectivité du sud, « nous défendons l’idée d’un tourisme à vivre avec les habitants », explique Charaffoudine Ramadani Toto, le directeur général des services de la communauté de communes du sud de Mayotte (CCSud). « Nous faisons la promotion d’un tourisme d’expériences par exemple, suivre la pêche au djarifa avec les locaux, découvrir la fabrique de sel de Bandrélé, dormir dans une chambre d’hôtes », poursuit-il. La collectivité a aménagé son office de tourisme à Hamouro, au niveau du marché. « Chaque deuxième samedi du mois, des producteurs et des artisans se réunissent pour proposer leurs produits. Le but est aussi de dynamiser le village de Hamouro », indique-t-il. Pour rendre son littoral plus attractif, la collectivité a lancé des travaux d’aménagements des plages et des fronts de mer. Des maîtres-nageurs sauveteurs sont également formés pour surveiller la plage de Sakouli (Bandrélé). Et afin de préserver ses joyaux, la communauté de communes a récupéré la gestion de l’îlot Karoni pour en faire « demain un site magnifique pour les touristes », souligne le DGS.

Tous les portraits des sept catégories sont à retrouver sur le site tourisme.yt. Ou vous pouvez directement voter, jusqu’au dimanche 1er septembre, sur le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote).

Qu’est-ce qui attend le premier degré pour cette rentrée ?

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Évaluations nationales, laïcité, eau, effectifs, cette nouvelle année scolaire du premier degré ne manque pas d’enjeux  A Bouéni, ce vendredi, ces derniers ont été évoqués avec les inspecteurs et le recteur de Mayotte, en amont de la rentrée de ce lundi.

Des canettes vides contre un cartable rempli

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L’association Yes We Can Nette a organisé les Cartables du cœur, une opération permettant d’obtenir un cartable gratuitement en échange d’un sac poubelle rempli de canettes.

Face à la précarité qui touche de nombreuses familles à Mayotte, l’association de lutte contre la pollution Yes We Can Nette a décidé de se mobiliser : en échange d’un sac poubelle rempli de canettes vides, elle a distribué des cartables gratuitement aux enfants dans le besoin, ce vendredi, à l’approche de la rentrée.

« Mon enfant est prêt pour la rentrée ! », se réjouit une maman après être passée par le stand de l’association Yes We Can Nette, ce vendredi matin, à la MJC de M’gombani, à Mamoudzou. En échange d’un sac poubelle rempli de cent canettes, elle a pu repartir avec un cartable et des fournitures scolaires pour sa fille. Ce troc, régi par l’opération Cartables du cœur, est organisé pour la deuxième année consécutive par l’association environnementale et solidaire. « Le matériel pour l’école coûte cher, et pour beaucoup de familles, la priorité c’est de se nourrir. Alors si cela peut permettre à des enfants d’aller à l’école dignement sans arrêter de manger pendant une semaine, même si on ne peut qu’en aider cent, c’est déjà ça », développe Nadia Bernier, coordinatrice de Yes We Can Nette, dont l’objectif est de dépolluer l’île tout en aidant les personnes dans le besoin. Cette année, ce sont cinquante élèves de maternelle et cinquante écoliers de primaire, préalablement inscrits, qui peuvent bénéficier de ce dispositif solidaire.

Une partie des cent cartables a été récupérée auprès des écoles Les Colibris et Les Flamboyants, qui ont conservé ceux qui n’étaient plus utilisés par leurs élèves. Mais face à la forte demande, l’association a aussi eu recours à un partenariat avec Uelewa, qui fournit le reste des cartables et les fournitures scolaires. Une grande sollicitation qui se traduit par l’arrivée hâtive des parents d’élèves ce vendredi matin. « Les familles étaient déjà présentes avec leurs sacs remplis de canettes avant même qu’on arrive pour installer nos affaires », s’enthousiasme Nadia Bernier, en présentant les dizaines de sacs poubelle pleins sur le parvis de la MJC, qui attendent d’être récupérés par Citeo. Nombreuses sont les mères de famille qui ont contribué à les collecter. « J’ai entendu parler de cette opération par une amie. Quand j’ai compris que je pouvais faire des économies sur les fournitures scolaires, je suis allée ramasser les canettes dans la rue », indique l’une d’elles.

Atteindre les politiques publiques

Si les Cartables du cœur avaient déjà été menés il y a quelques années, ce n’est qu’il y a deux ans que l’opération a repris, après un temps d’interruption. Pour l’année prochaine, le président de Yes We Can Nette, Florent Forestier, souhaiterait que la mairie participe, pour donner encore davantage d’ampleur au dispositif. « Le but de nos actions est qu’elles entrent dans la tête des politiques publiques. On a lancé la première épicerie solidaire à Mayotte, maintenant il y en a douze. Pareil pour la laverie solidaire, maintenant il y en a neuf », développe celui à la tête de l’association créée en 2016. Le principe demeure le même à travers les différentes structures de l’association : de l’aide en échange de canettes vides.

Un spectacle de contes à Bandrélé ce vendredi

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Afin de clôturer les activités de soutien à la réussite éducative de la période scolaire 2023-2024, le Service Programme de réussite éducative (PRE) du centre communal d’action sociale (CCAS) de la mairie de Bandrélé organise un spectacle de contes ce vendredi 23 août au centre social de Nyambadao, à partir de 14h. Ce sera l’occasion pour le service de présenter le travail effectué avec les jeunes de la commune. Ainsi, des contes seront successivement racontés par les jeunes de Dapani, de M’tsamoudou, de Bandrélé et d’Hamouro tout au long de l’après-midi.

Santé Publique France fait le point sur la tuberculose à Mayotte

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Santé Publique France a publié un bulletin sur l’état de la tuberculose sur le territoire mahorais. Ainsi, en 2022, 41 cas ont été déclarés sur l’île, où le taux d’incidence est de 14,1 pour 100.000 habitants, contre 6,1 pour 100.000 dans l’Hexagone. Le taux d’incidence mahorais est ainsi le deuxième plus élevé de France, après la Guyane. Santé Publique France alerte sur la stagnation de ce taux ces dernières années, impacté par la pandémie de Covid-19 durant laquelle la tuberculose aurait été moins bien prise en charge, alors que la métropole a connu un tournant épidémiologique de cette maladie dans les années 2000. “Le renforcement des pratiques de dépistage et de diagnostic, au plus près des populations à risque est donc un levier essentiel pour inverser la tendance et viser à termes, l’élimination de la tuberculose à Mayotte”, peut-on lire dans le rapport.

Mapping Debaa à Kani-Kéli ce dimanche

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Ce week-end, c’est dans la commune de Kani-Kéli qu’aura lieu le Mapping Debaa, désormais événement récurrent de cet été. Ces projections murales accompagnées de chants de debaa se dérouleront dans l’allée Madrono, ce dimanche 25 août, de 19h15 à 20h.

Une formation contre l’illectronisme à Dembéni

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Les agents municipaux de la Ville de Dembéni ont suivi une formation visant à lutter contre l’illectronisme. Le service culturel, à travers son pôle média, a mis en place ce nouveau projet, qui a comme objectif d’offrir aux agents municipaux une formation approfondie sur les outils informatiques, en leur enseignant les bases et en renforçant leurs compétences dans ce domaine. Cette initiative de lutte contre la fracture numérique a touché dix-huit agents des divers services de la ville afin qu’ils acquièrent les connaissances fondamentales en informatique. «  Nous sommes convaincus que cette démarche contribuera non seulement à combler les lacunes actuelles, mais aussi à ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement professionnel des agents municipaux », a déclaré le directeur du Service culturel.

La déchetterie mobile du Nord à M’tsamboro ce samedi

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La déchetterie mobile du Grand Nord se trouvera sur la place de la mairie de M’tsamboro ce samedi 24 août, de 8h à 12h. Il est possible pour les habitants d’y déposer la ferraille, les équipements électriques et électroniques, les encombrants ainsi que les déchets verts. Cette déchetterie, gérée par la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte, se déplace chaque 2ème et 4ème samedi du mois.

Le paiement de la collation est ouvert à Chirongui

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Le paiement de la collation pour l’année scolaire 2024-2025 a commencé à Chirongui le 21 août et dure jusqu’au 17 octobre. Pour régler la collation, les parents d’élèves peuvent se rendre au service collation du lundi au jeudi, de 8h à 12h et de 13h30 à 15h30.

Une balade découverte à Kani-Kéli ce samedi

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La Communauté de communes du Sud de Mayotte et la commune de Kani-Kéli organisent une balade à la découverte du littoral de Kani-Kéli ce samedi 24 août. Le rendez-vous est donné à 8h devant la MJC de Kani-Kéli. Si la participation est gratuite, il faut néanmoins s’inscrire à travers le lien suivant : https://forms.office.com/e/s4WwVfKgvF?origin=lprLink

Corsair lance ses Corsair Days jusqu’au 9 septembre

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La compagnie aérienne Corsair lance les Corsair Days, du 22 août au 9 septembre. Cette campagne promotionnelle vise à offrir des billets d’avion à des prix attractifs. Au départ de Mayotte, il sera possible de trouver des billets à 760 euros aller-retour pour Paris, et 850 euros pour Lyon et Marseille. Dans l’océan Indien, des billets sont proposés à partir de 290 euros aller-retour pour La Réunion. Ces tarifs peuvent s’appliquer sur des périodes de transport allant du 2 septembre au 31 mars 2025 selon les destinations. 

Grève du Sidevam : « Des promesses mais toujours pas de progrès »

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Le siège du Sidevam à Dzoumogné a été recouvert de banderoles de la part des agents en grève. « Des promesses mais toujours pas de progrès », peut-on y lire.

Douze jours après le début de la grève, le conflit se poursuit au Sidevam sans perspective de sortie de crise. Un dialogue de sourd s’est installé entre la direction et le syndicat Snuter-FSU, qui porte les revendications des agents. Un service minimum de collecte des déchets est néanmoins réalisé, assure le Sidevam.

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Ce jeudi matin, une trentaine de grévistes se trouvent devant le siège. Ils souhaitent garder l’anonymat par crainte de représailles.

Devant le siège du syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), une trentaine d’agents en grève patientent, ce jeudi 22 août, installés dans des fauteuils pliables. Une partie porte des T-shirts avec l’inscription en shimaoré « Kana Endabou Sidevam 976 » qui signifie « le Sidevam n’a pas de respect ». Une grève illimitée a débuté il y a douze jours, soutenue par le syndicat Snuter-FSU. Sur le portail du siège à Dzoumogné, des banderoles sont affichées. On peut y lire : « Des promesses mais toujours pas de progrès ». À ce jour, les négociations entre la direction et les agents de la structure qui assure la collecte et le traitement des déchets pour une bonne partie de Mayotte sont bloquées. Ceux présents attendent l’arrivée du président du syndicat, Houssamoudine Abdallah, pour échanger avec lui et exprimer leurs revendications.

« Les éboueurs, les chauffeurs, nous sommes discriminés »

Des éboueurs et chauffeurs en grève sont en colère vis-à-vis du régime indemnitaire des fonctionnaires de l’État (RIFSEEP), obligatoire depuis 2014 mais qui n’est toujours pas appliqué au Sidevam. « Les catégories A et B touchent déjà cette prime mais pas nous, les catégories C, nous sommes discriminés », déplore Saïd*, un agent. « Pourtant, c’est nous qui sommes tous les matins sur le terrain, c’est nous qui subissons la chaleur et les odeurs. » Contacté, Chanoor Cassam, le directeur général des services du Sidevam explique que cette prime n’a toujours pas été mise en place parce que « cela prend du temps compte tenu de l’histoire du Sidevam, créé à la suite de la fusion de syndicats intercommunaux » mais également du fait que « l’ancienne mandature n’a pas travaillé sur l’harmonisation de la rémunération du personnel ». Une date d’application du RIFSEEP est néanmoins prévue pour janvier 2025.

Toutefois, d’ici le début de l’année prochaine, les agents demandent une prime compensatoire. Et c’est là que le bât blesse. Les deux parties ne s’entendent pas sur le montant de la prime. Le syndicat Snuter-FSU demande au minimum une prime de 100 euros par mois sans retrait de salaire pour les jours de grève, quand la direction consent à une prime de 65 euros maximum et un décompte des jours de grève. « Quand on fait grève, on n’est pas payé, c’est le principe. D’autant qu’ici les dégâts sont considérables car les portails des sites sont bloqués, les camions et l’administratif. C’est interdit d’empêcher les agents non-grévistes de travailler », déclare Chanoor Cassam.

Des contrats reçus deux mois après leur début

Au-delà des revendications concernant les primes, les conditions de travail dans leur ensemble sont contestées. « Je travaille ici depuis 2019 et je suis toujours contractuel. Je signe des nouveaux contrats tous les six mois et je les reçois souvent deux mois après leur début », dénonce Ali*. Sur les 350 agents, 73 sont contractuels à ce jour. Les éboueurs et chauffeurs critiquent également le manque de vêtements de travail donnés par le Sidevam, mais aussi le fait de ne pas avoir la possibilité de les laver sur les sites. « On les lave chez nous mais c’est dangereux avec les microbes et nos enfants », juge un agent.

Malgré le conflit qui s’enlise, la direction se veut rassurante. « Un service minimum est assuré, des prestataires privés sont mobilisés dans les points sensibles, les axes principaux et les écoles. », décrit-t-elle. « Dans le Sud, le travail a repris, dans le centre en partie. Les déchets y sont collectés deux jours sur quatre, en Petite-Terre aussi. C’est seulement dans le Nord que ça demeure compliqué ». Les grévistes de Dzoumogné rencontrés jeudi n’entendent pas céder, ils sont déterminés à poursuivre le mouvement pour que « leurs droits soient respectés. »

*Les prénoms ont été modifiés pour respecter l’anonymat.

Trophées du Tourisme : Cinq sociétés qui ont fait du lagon leur terrain de jeu préféré

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Dans la catégorie « prix du lagon », cinq sociétés mahoraises ont retenu l’attention du jury des deuxièmes Trophées du Tourisme. Organisé par l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et la Somapresse (qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo), l’événement se tiendra le samedi 7 septembre, à Mamoudou. En attendant, vous avez jusqu’au dimanche 1er septembre pour sélectionner vos candidats préférés via le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote). 

Wake Up Maluja, glisser à volonté

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Depuis sept ans, Yoann Hautecloche propose différentes manières de glisser sur l’eau avec l’école Wake Up Maluja, à Mamoudzou. Wakeboard, wakesurf, wakeskate, wakefoil sont autant d’activités qu’il propose pour les amoureux de sensations aquatiques. Pour celles et ceux qui préfèrent faire de la bouée tractée ou du ski nautique, celui qui a créé l’école propose également ces activités à la demande. « Beaucoup de mes clients viennent en before work”, constate le gérant, qui affirme que profiter du lever du soleil en surfant sur le lagon tiré par le bateau est un moment magique. Ce dernier a toujours eu les pieds dans l’eau, ou plutôt sur l’eau. C’est avec le kayak slalom que celui qui a vécu dans les Pays de la Loire et en Bretagne a commencé les sports nautiques, en évoluant pendant dix ans en Nationale 1. Après plusieurs titres nationaux et une formation pour devenir entraîneur, il change de discipline en 2012 et part se former au wakeboard en Floride, aux États-Unis. Il y a neuf ans, alors qu’il effectue une saison à Mayotte, il tombe amoureux de l’île et décide deux ans plus tard d’y fonder son école. Grâce à une pédagogie positive et pleine d’encouragements, Yoann Hautecloche s’attache à faire progresser ses apprentis wakeboarder. Pour celles et ceux qui ont déjà un bon niveau, il s’attachera à enseigner de nouvelles figures tout en laissant du temps pour profiter de la vague créée par le bateau. Pour celles et ceux qui ont peur de boire la tasse, il saura faire progresser et passer un moment rempli de sensations même au plus grand des débutants.

Lagon Maore, plonger et sensibiliser

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Le club de plongée Lagon Maore, rattaché au complexe hôtelier le Jardin Maore situé à N’gouja, dans la commune de Kani-Kéli, s’attache non seulement à faire découvrir la beauté du lagon, mais aussi à sensibiliser les plongeurs à la richesse de sa biodiversité et sa préservation. Si chaque semaine, une conférence sur les tortues marines est organisée par un des salariés, le club organise également des conférences événements, comme une avec le photographe spécialisé en images sous-marine Greg Lecoeur en mai, qui a donné suite à une plongée spéciale dédiée à la photographie sous-marine. “On a également organisé deux conférences sur les requins avec des intervenants différents. Il y a un côté pédagogique, car beaucoup ont l’appréhension des requins dans l’eau. On montre à travers ces conférences qu’il n’y a jamais eu d’attaque à Mayotte et quels sont les bons comportements à avoir”, détaille Yolande Barber, adjointe au manager du club. Au niveau de l’accompagnement, les moniteurs s’adaptent à tous les niveaux, avec patience et bienveillance pour pleinement profiter de la diversité et de la beauté du lagon et des passes. Toujours dans l’idée de faire découvrir Mayotte par ses eaux luxuriantes, le club propose également des sorties bateau à la demi-journée, durant lesquelles il enseigne l’histoire de la formation de l’île.

Lagon aventure, découvrir Mayotte par la mer

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Depuis une vingtaine d’années, Lagon aventure fait découvrir le lagon mahorais et ses richesses à travers des sorties bateau depuis le ponton de Mamoudzou et celui de Dzaoudzi. Safari baleines, dauphins ou raies manta : “Notre but est de faire découvrir Mayotte par la mer”, explique Nicolas Chabot, gérant et propriétaire de l’entreprise depuis trois ans. Si le prestataire offre différents types de sorties, comme des tours de l’île ou encore des virées apéro à l’îlot de sable blanc, il s’occupe également beaucoup des sorties en mer pour les scolaires et les associations comme Mlezi Maore ou les Apprentis d’Auteuil. “On a également des bateaux qui font des campagnes scientifiques. On accompagne des plongeurs qui viennent étudier le lagon, la santé des récifs ou compter les herbiers”, détaille le gérant, qui ajoute avoir par exemple des contrats avec le Parc naturel marin et l’Office français de la biodiversité pour certaines de leurs excursions scientifiques. Depuis deux ans, la compagnie a également diversifié son offre en proposant ses services de taxi-bateau quand il y a des problèmes de circulation ou de barges.

O’Bulles, des escapades sous le vent

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Pour prendre le large en catamaran au départ de Mamoudzou, les aspirants marins d’un jour peuvent compter sur O’Bulles, qui promet de faire découvrir les plus beaux paysages de l’océan Indien. Mais également les paysages sous-marins : depuis le catamaran, il est possible pour les vacanciers de profiter de plongées sous-marines, de stages d’apnée, ou plus simplement de détente en snorkelling. Il est possible de se rendre à tous les points remarquables du lagon mahorais, mais également de partir plusieurs jours en cabine double vers des destinations à l’extérieur du lagon, comme au banc de l’Iris ou celui de la Zélée, notamment pour celles et ceux qui voudraient admirer les différentes espèces de requins qui peuplent la région. Le navire dispose également de paddles, jeux de société, matériel de pêche, pour un moment convivial entre amis. Si la voile du bateau promet un loisir à l’impact écologique moindre, O’Bulles s’alimente en électricité grâce à des panneaux solaires et veille au tri, à la provenance de ses aliments pour les repas, ou encore aux matériaux utilisés dans les cabines, afin de préserver l’environnement qu’il s’attache à faire découvrir.

Maore Jet, un seul mot d’ordre : innover

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« C’est bien, ça veut dire que ça travaille« , répond enthousiaste Oissioun Bahedja, 35 ans, qui a créé, il y a six ans, Maore Jet, sur la plage du Faré, en Petite-Terre. Tout a commencé avec un jet-ski et trois bouées tractées. Aujourd’hui, malgré les crises et la disparition d’un bateau, l’entreprise sort la tête de l’eau avec quatre salariés et deux stagiaires. Premier service de location d’équipements sportifs nautiques et de randonnée nautique en bateaux et jets-skis, Maore Jet est aussi présent sur la plage : location de transats, chaises longues et vente de glaces et boissons. « Ma vision c’est de toujours innover dans le loisir nautique. Dès qu’il y a quelque chose de nouveau, on essaie de le tester« , indique-t-il, déjà primé entreprise la plus dynamique de l’année. En plus des kayaks transparents, il a reçu début 2024 des vélos sur l’eau. Il souhaite s’orienter sur de la propulsion sous-marine et « pourquoi pas, faire un parc aquatique pour rapprocher les gens du milieu nautique« . Notamment, les Mahorais natifs de l’île.

Tous les portraits des sept catégories sont à retrouver sur le site tourisme.yt. Ou vous pouvez directement voter, jusqu’au dimanche 1er septembre, sur le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote).

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes