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02/07/10 – Les élèves du collège de Koungou chantent en allemand

Une fois de plus, les élèves germanistes du collège de Koungou ont frappé fort. L’année dernière, les élèves de troisième accompagnaient des croisiéristes lors de leur visite de l’île. Cette année, à défaut de visiteurs, ce sont les médias modernes qui ont été utilisés.

Les élèves de la sixième bilingue – les élèves apprennent l’allemand et l’anglais en même temps dès la sixième – se sont piqués d’une franche amitié pour l’équipe de foot allemande après avoir écouté une chanson encourageant la Mannschaft en 2006 ! Ils ont réécrit les paroles et après de nombreuses répétitions, enregistré la chanson. Comme ils avaient aussi envie de montrer leur environnement et de faire connaître Mayotte aux joueurs allemands, ils ont décidé en dernière minute de tourner un clip vidéo et de le mettre en ligne (http:/www.youtube.com/watchv=9T18Dauylms).

Le temps pressait puisque c’est seulement le vendredi 11 juin, jour du premier match allemand que l’enregistrement fut terminé et le mercredi 23 juin, dernier jour du premier tour de l’Allemagne que le clip fut dans la boîte.

Et pour le moment, l’équipe de foot ne les a pas déçus ni les médias allemands non plus, à qui ils ont envoyé une lettre pour expliquer et vanter leur projet. La Fédération allemande de foot a répondu aux élèves et la chaîne de télé allemande N-TV, l’équivalent de LCI, a même diffusé un reportage de 55 secondes mercredi soir sur les élèves de Mayotte ! "C’est très encourageant de voir que l’Allemagne s’intéresse de près à ce genre de projets qui a mobilisé 24 élèves germanistes de la section bilingue du collège de Koungou", se félicite un membre de l'équipe enseignante. Malheureusement, le vice-rectorat ne l’entend pas de cette oreille puisque la section bilingue est supprimée dès la prochaine rentrée.

02/07/2010 – Société

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}résente sur tous les océans du globe, la marine nationale française est articulée autour de trois missions : la dissuasion nucléaire, l'action en cas de conflit ou de crise et la sauvegarde, notamment la lutte anti-pollution et la protection des ressources.

Chaque année ce corps de l'armée française recrute 3.500 jeunes partout en France et les candidats mahorais ont les mêmes chances d'y entrer que leurs collègues métropolitains. C'est d'ailleurs pour que les organismes en charge des demandeurs d'emplois et de l'orientation des jeunes soient informés des métiers existant dans la marine que M. Hollebecque les avait invités à cette réunion d'information.

Du fusilier marin à la secrétaire en passant par le plongeur-démineur ou le cuisinier, nombreux sont les métiers proposés, pour certains accessibles dès la sortie de la 3ème. M. Hollebecque, de l'élément de base navale à Dzaoudzi, a donc présenté les différentes filières permettant l'accès aux professions. Ces dernières sont au nombre de cinq et concernent les jeunes de 16 à 25 ans, dont le niveau varie de la 3ème à Bac +5 : Ecole des mousses dès 16 ans, baccalauréat professionnel marine, volontaire dans les armées, quartier-maître et matelot de la flotte et l'école de Maistrance.

 

"Des contrats de 1 à 4 ans, idéaux pour une première expérience professionnelle"

 

Contrairement à la pensée populaire, les métiers de la marine ne concernent pas uniquement les jeunes possédant une formation navale, mais des métiers aussi variés que la restauration, le secrétariat et la gestion sont également proposés. De même, entrer dans la marine nationale ne signifie pas accomplir une carrière militaire. "Certaines filières proposent des contrats de 1 à 4 ans, idéaux pour les jeunes souhaitant acquérir une première expérience professionnelle. Sur un CV, venir de la Marine est une très bonne référence", soulignait Patrick Hollebecque. En effet, beaucoup de grands cuisiniers ont fait leurs preuves sur des bâtiments militaires.

Les seuls impératifs, pour intégrer ce corps d’armée, sont de posséder la nationalité française, être physiquement et médicalement apte, savoir nager et avoir participé à la JAPD. Toutes les personnes intéressées peuvent déjà avoir un aperçu des débouchés qu’offre la marine via le site internet www.devenirmarin.fr ou en demandant des renseignements auprès de l’élément de base navale situé à Dzaoudzi à cpe@eam2.fr.

Les candidats doivent constituer un dossier et sont convoqués par Patrick Hollebecque pour un premier entretien et test de culture générale. Si tout se passe bien, le bureau de recrutement de la marine vient deux fois par an à Mayotte et rencontre alors les jeunes pour leur faire passer un autre entretien et d'autres tests psychologiques et physiques. Pour les volontaires retenus, c'est ensuite une grande aventure qui commence pour eux, puisqu'ils sont dès lors pris en charge par l'armée, logés, nourris et reçoivent une solde en fonction de leur formation.

A la rentrée scolaire, la marine envisage de sensibiliser les collégiens et lycéens via le vice-rectorat sur ces débouchés qui permettent de voir du pays.

 

Marion Châteauneuf

02/07/2010 – Ce que j’en pense

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}es contacts ont été pris avec des homologues de l'Outremer départementalisé, avec des Rupéisés, pour essayer de distinguer à quoi nous pourrions ressembler dans 10 ou 20 ans. Des marchands ont été sommés d'importer de Chine ou de Dubaï de la marchandise aux normes CE. Des vendeuses de brochettes ont été formées aux règles d'hygiène. Les poubelles trainent encore dans les rues, mais ça viendra… L'intégration suivait (trop) lentement son cours, avec des efforts demandés à beaucoup. Tout le monde avançait, tranquillement, au pas de sénateur, pas trop vite, vers un espoir, un avenir que beaucoup entrevoyaient rayonnant.

Pour l'étape suivante, la population a été consultée – pas un référendum qui a valeur légale, mais une consultation c'était déjà pas mal après tant d'années d'attente. Une très large partie de la population a validé le processus, le Pacte, l'objectif fixé, avec un délai d'adaptation. Il aurait peut-être été bien de raccourcir certains délais, de demander des moyens humains ou matériels supplémentaires pour une mise à niveau plus rapide, d'exiger une égalité sociale dès le départ, de négocier des fonds, des objectifs, des étapes… Quoi qu'il en soit, tout a été décidé, validé, accepté… Peut-être pas assez négocié par nos élus, mais bon… il fallait faire avec.

Et aujourd'hui – enfin ce mercredi matin, en catimini -, pour l'une des dernières étapes, alors que le Gouvernement a travaillé sur le dossier et devait présenter le texte en Conseil des ministres de ce mercredi 7 juillet, les élus du conseil général, dans une curieuse et surprenante unanimité, émettent un avis défavorable aux projets de lois organique et ordinaire "relatif à l'organisation et au fonctionnement du département de Mayotte".

Si le texte n'était pas bon, il y aurait eu moyen de discuter en amont, de négocier ici ou à Paris, au cours d'un voyage, d'une mission… Si les délais, les projets sont incomplets, pas assez intéressants, il fallait les amender – c'est dans leurs rôles, leurs attributions -, mais pas refuser en bloc !

Surtout si on apprend que la principale raison est la volonté de sauver son siège. Dans leurs considérants, les 19 conseillers généraux mettent en avant le renouvellement total des sièges en 2011, qu'ils refusent. Ils veulent sauver la moitié de leurs têtes et obtenir un renouvellement partiel… Risquer de remettre en cause le long et lent processus de la départementalisation pour sauver la moitié des conseillers… Si c'est la principale raison, c'est honteux !

Ce n'est pour eux qu'ils doivent voter, mais pour leurs enfants. Ca ils ne semblent pas l'avoir compris. Ils ont été élus pour défendre les intérêts de Mayotte, gérer au mieux les affaires publiques, les biens publics… et nous n'avons toujours pas de budget ce 1er juillet.

L'élection de nos futurs conseillers au scrutin de liste, à la proportionnelle, remettrait en selle les partis politiques, moteurs nécessaires de la démocratie. Cela permettrait avec la parité d'intégrer beaucoup plus de femmes dans l'hémicycle et cela serait sûrement très bienvenu. Enfin, avec une prime au premier parti, cela offrirait à l'île une majorité stable, loin des "magouilles" de personnes, des "sans étiquette" ou de la valse des étiquettes en échange d'une piste agricole, d'un bureau de poste ou de pompiers… Il est temps que la démocratie trouve sa place, avec le peuple au service du peuple, pas une minorité à son propre service.

Mayotte, en cette période charnière et importante de son histoire, a besoin d'élus honnêtes, compétents, dévoués, capables de travailler sereinement avec l'Etat, pas d'une unanimité qui ne se trouve que pour défendre ses propres sièges et oublie ses missions le reste du temps.

 

Laurent Canavate

01/07/10 – Cérémonie du GSMA ce jeudi à Chiconi

Une fois n'est pas coutume, le Groupement de service militaire adapté (GSMA) de Mayotte basé à Combani effectuera ce jeudi 1er juillet une cérémonie militaire délocalisée à Chiconi à partir de 16 h sur la place Sicotram. Dans un esprit d'ouverture à la population mahoraise le GSMA souhaite organiser le plus souvent possible ce type de cérémonie à l'extérieur de son enceinte, au sein des communes d'où sont issus ses volontaires stagiaires. "Le choix de la commune de Chiconi est lié principalement à la présence de plus d'un quart des recrues originaires de cette région. Cette prestation à l'extérieur permet d'offrir aux familles l'opportunité d'assister à une cérémonie de proximité à laquelle participent leurs enfants, mais répond aussi à la nécessité de mieux faire connaître le GSMA à la population en particulier dans une commune voisine de Combani" nous fait savoir le Lieutenant-colonel Thouvenot, commandant en second du GSMA.

01/07/10 – La Marine recrute

Afin de faire connaître ses métiers aux organismes chargés d'orienter les jeunes et les demandeurs d'emplois, la Marine Nationale avait organisé une réunion d'information hier à l'élément de base navale à Dzaoudzi. Malheureusement, seuls deux partenaires sur la quinzaine convoquée se sont présentés, dommage car il s'agissait avant tout de l'intérêt des demandeurs d'emplois. M.Hollebecque, de la Marine, s'est chargé de présenter les filières d'accès et les nombreux métiers qu'offre ce corps de l'armée française, accessibles pour certains dès la sortie de la 3ème. Suivant ses quatre principes fondateurs "honneur, valeur, patrie et discipline", la Marine Nationale est présente sur les quatre océans, et son activité est articulée autour de trois missions : dissuasion, action et sauvegarde. Contrairement à la pensée populaire, les métiers de la Marine ne concernent pas uniquement les jeunes possédant une formation navale, mais des métiers aussi variés que la restauration, le secrétariat et la gestion sont également proposés.

De même, entrer dans la Marine Nationale ne signifie pas accomplir une carrière militaire. "Certaines filières proposent des contrats de 1 à 4 ans, idéaux pour les jeunes souhaitant acquérir une première expérience professionnelle. Sur un CV, venir de la Marine est une très bonne référence", soulignait Patrick Hollebecque. Les seules prérogatives pour intégrer ce corps d'armée, sont la nationalité française, être physiquement et médicalement apte, savoir nager et avoir participé à la JAPD. Toutes les personnes intéressées peuvent déjà avoir un aperçu des débouchés qu'offre la Marine via le site internet www.devenirmarin.fr ou en demandant des renseignements auprès de l'élément de base navale situé à Dzaoudzi cpe@eam2.fr. A la rentrée scolaire, la Marine envisage de sensibiliser les collégiens et lycéens via le Vice-Rectorat sur ces débouchés qui permettent de voir du pays.

01/07/10 – Non aux projets de loi du gouvernement sur le fonctionnement du département

Les occasions sont rares de voir la majorité et l'opposition se ranger du même avis dans l'hémicycle Younoussa Bamana. C'est pourtant bien ce qui a été réalisé hier lors de la session plénière consistant à examiner les projets de loi ordinaire et organique sur l'organisation et le fonctionnement du département de Mayotte. Dès le début de la session, Ahamed Attoumani Douchina a annoncé la couleur : "Je vous demande d'émettre un avis défavorable pour ces textes." Le président du CG considère que le texte contient des dispositions concernant d'autres collectivités d'Outre-mer, des dispositions non adaptées à la situation mahoraise et surtout que l'assemblée ne doit pas être renouvelée en 2011 et en 2014. Ibrahim Aboubacar a exprimé sa déception de ne voir aucune disposition en faveur de l'économie mahoraise et du social dans le projet de loi.

Il a également demandé à l'Etat de faire un effort sur la dotation globale de fonctionnement en attribuant une majoration due à la double compétence département-région que l'assemblée aura dès 2011. Les autres élus ayant pris la parole ont également insisté sur les insuffisances des projets de loi et ces derniers ont été repoussés à l'unanimité. L'espoir des élus mahorais est donc de voir le gouvernement corriger sa copie. Mais comme celui-ci n'est pas obligé de suivre l'avis des élus mahorais, certains conseillers généraux comptent une intervention du Conseil d'Etat et du Conseil constitutionnel pour faire plier le gouvernement.

30/06/10 – Le CG se prononce sur le projet de loi organique concernant le département

Le Conseil général se réunit aujourd'hui en session pour se prononcer sur le projet de loi organique proposé par le gouvernement concernant l'organisation et le fonctionnement du département de Mayotte. Les élus devront émettre leur avis notamment sur l'augmentation de conseillers territoriaux (actuellement de 19, le chiffre de 23 a été annoncé) et sur les compétences qui leurs seront dévolues dès mars 2011. La session plénière prévue le 28 juin sera elle reportée au 5 juillet à cause de la grève générale prévue initialement le 28 juin mais reportée finalement au 7 juillet, veille d'arrivée de Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre mer à Mayotte.

30/06/10 – Un point d’accès au droit inauguré à Sada

Le Conseil territorial d'accès au droit (CTAD) va inaugurer le vendredi 9 juillet à 15 h 30 un point d'accès au droit à Sada. A partir du mois d'août, une permanence sera assurée par deux juristes tous les premiers lundis du mois de 13 h à 15 h dans les locaux de la mairie de Sada. Le point d'accès au droit est un lieu d'accueil, d'information et d'orientation juridique devant apporter une information juridique générale, orienter sur les juridictions de droit commun, délivrer des bons de consultation gratuite d'avocats en fonction de critères pré-établis et informer sur l'aide juridictionnelle et délivrer les documents nécessaires à l'instruction des dossiers. Le CTAD est un organisme qui a été initié par le Tribunal de première instance de Mamoudzou, co-financé par la préfecture et le Conseil général et qui a pour partenaire notamment l'ordre des avocats, l'association d'aide aux victimes, l'association des maires de Mayotte et les représentants des huissiers de justice et des notaires de Mayotte.

30/06/10 – Les prix en mai 2010 : + 0,0%

Selon l'Insee, en mai, l'indice des prix à la consommation reste stable, après une augmentation de 0,4 % au mois d'avril. Sur un an, il a augmenté globalement de 0,4 %. Contrairement au mois d'avril, les prix des "produits alimentaires et boissons" baissent (0,2% ; – 2,8% sur un an). Cette diminution est due à la baisse des prix des oeufs et produits laitiers (2,5 %), des boissons non alcoolisées (- 1,8 %) et des viandes et volailles (- 1,5 %). Les produits frais sont en forte hausse (+ 3,7 %), principalement en raison de l'augmentation des prix des pommes. Les prix des produits céréaliers ont eux aussi augmenté en mai (+ 0,8 %). Les prix des "produits manufacturés" augmentent ce mois ci (+ 0,6 %).

Les prix des postes "habillement et chaussures" et "véhicules" sont ceux qui augmentent le plus, respectivement de + 0,5 % et + 2,4 %. A l'inverse, certains produits manufacturés connaissent une baisse de leurs prix : les appareils ménagers (- 0,1 %), les autres articles d'équipement du ménage (- 0,9 %) et les produits d'hygiène et de santé (- 0,1 %). Les prix des autres postes restent stables. En mai, les prix de "l'énergie" sont stables. Ceux du

"tabac" poursuivent leur hausse (+ 4,7 % ; + 20,1 % sur un an). La baisse des prix des "services aux ménages" (- 0,5 %) est essentiellement due au poste "transports et communications" dont les prix enregistrent une diminution de 2,0 %, en raison des baisses de tarif sur certaines lignes aériennes.

30/06/2010 – Musique : Festival

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}our l’organisation de la première édition de ce festival, c’est toute la commune qui a été mise à contribution avec l’organisation de manifestations sur plusieurs points stratégiques, mais aussi d’animations en marge, afin d’attirer un maximum de spectateurs. Si les deux concerts sont les évènements à ne pas rater, des expositions d’artisanat seront proposées tout au long du week-end au Relais de Bandrélé, ainsi que des jeux pour les enfants et des stands culinaires.

En parallèle, l’accent sera mis sur les traditions mahoraises avec l’organisation d’un tam-tam bœuf samedi après-midi au foyer de Bandrélé, suivi d’un chigoma, ou encore un concours de m’biwi animé par les Vikings de Labattoir sur le plateau de Bandrélé.

Tout a été pensé pour le confort des spectateurs, ainsi les chambres d’hôtes de la commune ont été mobilisées pour accueillir les festivaliers qui ne souhaiteraient pas prendre la route de nuit, de même qu’un terrain de camping sera aménagé à Musicale Plage. Plusieurs parkings seront également à disposition des automobilistes et un service de navette entre Mamoudzou – depuis la jetée – et Bandrélé sera en fonction dès 7 heures du matin jusqu’à la fin des concerts, à raison d’un aller-retour toutes les heures. Des stands de restauration seront gérés par les associations villageoises, ainsi que des stands musicaux proposeront les CD, DVD et t-shirts du festival, en marge des concerts.

Bref, tout a été pensé pour faire d’Issivaga Festival un évènement incontournable.

Côté affiche, cette première édition sera consacrée au m’godro avec la présence vendredi soir sur la scène du Relais de Bandrélé de TMJ, Djobandjo et Lathéral, à partir de 21 heures.

Samedi soir, ce sera l’artiste congolais Awilo Longomba et sa techno-soukous, en vedette avec en première partie Combaculture et les Vikings !

Marion Châteauneuf

 


Awilo Longomba, star de la techno-soukous

Awilo Longomba est né à Kinshasa. Son père, Vicky Longomba, chanteur et fondateur du « Tout Puissant Ok jazz » pendant l’âge d’or de la rumba congolaise, a une grande influence sur l’artiste. Très vite, sa passion pour la musique se manifeste et il commence à jouer de la batterie pour quelques groupes de Kinshasa, y compris l’orchestre de Lita Bembo.

Il rejoint l’orchestre « Viva la Musica » de Papa Wemba comme batteur, où il trouve un avant-goût de l’expérience live durant sa première tournée internationale en Europe et au Japon en 1985 et 1986. Au fur et à mesure que sa passion grandit, il décide de poursuivre sa carrière artistique et s’installe en France.

En 1995, la carrière d’Awilo en tant que chanteur prend de l’essor. Il sort alors son premier album solo « Moto Pamba » sur lequel il compose, chante et joue de la batterie. La star de la techno-soukous est née. Il décide alors de laisser tomber la batterie pour se consacrer au chant et commence à tourner en Afrique de l’Est et en Europe.

Ce premier album lui vaut le prix du « Meilleur artiste de l’Afrique Centrale » aux Kora 1996 et 1997, le Prix des musiques de toute l’Afrique, tenu a Sun City en Afrique du Sud.

Il sort « Coupe Bibamba » en 1998 avec la collaboration de Jocelyne Beroard. Le titre éponyme controversé qui dénonce la pauvreté en Afrique, atteint le numéro 1 dans les charts en Afrique et en Europe et y reste pendant plusieurs semaines. En juillet 2000, Awilo sort son troisième album « Kafou Kafou » . Ce disque l’envoie encore aux Kora en 2001, où il est reconnu pour sa remarquable contribution à la musique africaine et reçoit le « Prix spécial du jury »

30/06/2010 – Evénement : Course de pneus

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}o-organisée par l'agence d'évènementiels Angalia avec la mairie de Mamoudzou, la course sera en trois temps : 14h pour le départ de la course des "Petites", 14h20 pour celle des "Petits" et 15h pour celle des "Grands" et "Entreprises".

Les inscriptions pour la course des grands sont closes. Elles ont été les plus rapides, 70 équipes adultes, dont 15 représentent des entreprises, étant enregistrées en un quart d'heure. A savoir que chaque formation compte 5 coureurs, et 6 équipes féminines seront au rendez-vous cette année. Les enfants s'inscriront sur place, le jour J, après le grand rassemblement, vers les 10h30. Cette année, dans la catégorie des enfants, participeront 100 filles et 800 garçons.

La principale des nouveautés de cette 27ème édition que nous avons relatées dans notre précédent numéro, n'est autre que le déplacement de la ligne de départ qui, depuis le début de la course, en 1983, a toujours été devant le plateau de M'balamanga à M'tsapéré. Pour la première fois cette année, les départs seront donnés sur la rue du stade, devant l'entrée principale du stade de Cavani, en raison de l'aménagement du terrain de volley de M'balamanga qui ne permet plus d'accueillir tous les enfants.

Ce changement de lieu devra assurer un meilleur confort aux organisateurs et surtout une meilleure sécurité aux participants. Bien qu'aucun problème n'ait été enregistré l'an passé, lorsque le nombre de participants a encore augmenté, les organisateurs ont préféré procéder à ce changement. Il est vrai qu'il n'était plus évident de gérer 900 enfants, sans compter les spectateurs, sur l'ancien lieu de départ. "A Cavani, le plateau polyvalent est beaucoup plus grand, il y a un parking et les enfants ne seront plus obligés d'attendre sur la route", précise Anne-Sophie Douriez de l'agence Angalia.

La route sera bloquée à 14 à 17 heures. Les ronds-points de Cavani, Baobab et Manguier ne seront pas accessibles. Pour se rendre à Mamoudzou ou Kawéni, il faudra contourner par les hauteurs de M'tsapéré, passer derrière le stade de Cavani, vers le rond-point des P'tits Loups et remonter vers les hauts des 100 Villas.

 

Rafik

30/06/2010 – Portrait d’un comédien d’avenir

 

 

{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}ounda Mag : Qu'est-ce qui vous a donné goût au théâtre, une forme artistique encore assez peu développée à Mayotte ?

Elmadjid Saindou : J'ai débuté très jeune en faisant des sketchs avec des amis. Nous sommes montés sur scène à Mzouazia et j'ai vite compris que ce que nous faisions avait un impact sur le public, ce qui m'a directement touché. Par la suite, lorsque j'étais au lycée, j'ai eu la chance d'avoir un professeur de Lettres qui m'a réellement donné goût aux grandes œuvres et notamment les pièces de théâtre.

 

TM : Quel a été votre parcours et quelle est votre formation artistique ?

ES : Lorsque j'ai eu mon baccalauréat, je suis parti en Métropole pour suivre des études de Lettres dans la région d'Avignon, la ville du théâtre par excellence. C'est là que j'ai finalement intégré le Conservatoire national d'art dramatique en 2004. Ce n'était pas facile au début, notamment avec la maîtrise du français, qui doit être parfaite pour jouer. Mais à force de travail et de nombreuses rencontres, notamment celle avec Jean-Louis Hourdin, metteur en scène et chef de troupe, qui a confirmé mon choix de faire du théâtre mon métier.

J'ai ensuite entendu parler du projet de compagnonnage à la Réunion, avec à la clé un contrat de professionnalisation. J'ai passé les auditions en 2008 et j'ai été retenu, nous étions 9 jeunes issus des écoles de théâtre à intégrer le centre dramatique pour une mission de création, transmission, action culturelle.

 

Une prochaine création au Mozambique

 

TM : C'est donc au terme de cette formation sur deux ans que vous avez obtenu le diplôme d'Etat d'enseignement du théâtre. Souhaitez-vous devenir professeur ?

ES : Je suis avant tout comédien et je n'aime pas trop le terme de professeur. Ce que je veux c'est transmettre, non pas ce que je sais déjà, mais ce que nous recherchons tous en faisant du théâtre.

 

TM : Avez-vous pour projet de revenir à Mayotte pour faire profiter de votre expérience ?

ES : Bien sûr, je devrais rentrer d'ici quelques semaines. Mon projet est de créer une compagnie et d'être auprès des jeunes. J'aimerai également travailler avec les autres compagnies amateurs. Je me suis renseigné auprès des établissements scolaires et je souhaiterai vraiment mettre en place des ateliers avec les jeunes, comme je le fais déjà ici à la Réunion où je travaille avec deux classes à horaires aménagés du collège Mahé de Labourdonnais à St-Denis. Le théâtre est un formidable moyen d'apprentissage de la langue, je l'ai constaté moi-même.

TM : Vous avez également participé à plusieurs créations, pouvez-vous nous en citer quelques-unes?

ES : Entre 2006 et 2008 j'ai travaillé sur "Tohu Bohu", une création de Manuella Morgaine avec Elizabeth Cirefice, metteur en scène et professeur de théâtre à Toulon. J'ai également travaillé avec Ahmed Madani pour une création à Tananarive intitulée "L'improbable vérité du Monde".

Au mois d'août prochain, je pars à Maputo au Mozambique avec la compagnie lyonnaise "Les Asphodèles" pour une création de Koffi Kwaoulé, "Le masque boiteux". J'espère sincèrement que nous pourrons amener cette pièce à Mayotte pour une petite tournée.

 

Propos recueillis par Marion Châteauneuf

30/06/2010 – Littérature

 

 

{xtypo_dropcap}L'{/xtypo_dropcap}idée est venue d'un lecteur et client de la Maison des livres. Mobiliser les passionnés de littérature autour d'un thème pour primer un roman et le recommander aux lecteurs. Ainsi est né le premier Prix des lecteurs de Mayotte, pour lequel, de septembre à mars, les lecteurs étaient invités à déposer au magasin un bulletin comportant le nom d'un roman de leur choix, correspondant au thème de l'océan Indien, de par la nationalité de l'auteur ou le sujet du roman.

Fin mars, cinq romans ont ainsi été présélectionnés : "Rade Terminus" de Nicolas Fargues, "Plus fort que la bière" de Paul Combo, "Le Sari Vert" d'Ananda Devi, "Hamouro" de Salim Hatubou et "Les naufragés de l'île Tromelin" d'Irène Frain. Sept jurés ont été tirés au sort parmi les volontaires. Emmanuel, enseignant et initiateur du prix, Isabelle, Christine, Jean-Louis, Papa, Maxime et Max ont eu deux mois pour lire chacun des ouvrages et se sont retrouvés mercredi dernier, pour donner leur verdict et échanger leurs impressions.

La plus mauvaise impression va à "Plus fort que la bière" de Paul Combo, qui a choqué par ses "détails sordides" et peu passionné par son intrigue. Si deux des jurés ont apprécié le second degré du récit, aucun ne lui a donné sa voix. Viennent ensuite, ex-aequo avec une voix chacun, "Rade Terminus" de Nicolas Fargues et "Les naufragés de l'île Tromelin" d'Irène Frain.

Pour le premier, qui raconte les parcours de quatre Français installés à Diego-Suarez, les avis sont partagés. Vision caricaturale pour les uns, bonne peinture de l'état d'esprit qui règne à Madagascar pour les autres, il plait surtout pour ses portraits croisés de personnages très différents. Le roman d'Irène Frain, inspiré d'un fait réel, a dans l'ensemble été apprécié par les jurés, qui sont toutefois déçus par la fin, jugée "bâclée" pour son manque de détails et d'explications sur les survivants retrouvés sur Tromelin.

Avec une voix de moins que le lauréat, "Le Sari Vert", de la Mauricienne Ananda Devi, a également choqué les lecteurs, mais de façon plus positive. Récit des relations malsaines qui lient un vieil homme mourant à sa fille et sa petite-fille qui le veillent, il a été jugé "difficile", par les jurés ; "soit on déteste, soit on adore", a résumé l'un d'eux.

C'est le roman "Hamouro", de l'auteur comorien Salim Hatubou, qui l'emporte finalement. Inspiré des évènements réels de l'incendie des cases d'Anjouanais sur la plage d'Hamouro en 2003, le roman traite des rapports entre Mahorais et Comoriens, en y mêlant fiction et poésie, avec la traduction de plusieurs chansons traditionnelles, un aspect très apprécié de certains des jurés.

La directrice de la Maison des livres, Marie-Laure Thoret, s'est déclarée ravie que ce premier prix aille à un auteur de la région proche. La faible participation des lecteurs est la seule déception pour cette première édition, qui sera renouvelée pour 2011, autour d'un thème encore à définir et avec une communication plus prononcée, afin que cette belle initiative connaisse une plus large participation.

 

Hélène Ferkatadji

29/06/10 – CMA : les listes électorales sont disponibles

En vue des prochaines élections des élus de la chambre de métiers et de l'artisanat (CMA), la préfecture informe que les listes électorales sont désormais mise à disposition du public du lundi 28 juin au mercredi 7 juillet. Celles-ci sont mises à la disposition du public soit à la préfecture, au secrétariat général pour les affaires économiques et régionales, bureau des affaires économiques à Mamoudzou, du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 16h, soit directement à la chambre des métiers et de l'artisanat, située place Mariage à Mamoudzou, du lundi au jeudi de 8h à 12h et de 14h à 17h ainsi que le vendredi de 8h à 11h30, ou encore sur le site internet de la préfecture : www.mayotte.pref.gouv.fr, dans la rubrique "actualité – communiqué de presse". La préfecture fait savoir que les listes électorales peuventêtre consultées sans frais par tout intéressé qui peut également en prendre copie, à ses frais, à la chambre de métiers et de l'artisanat de Mayotte, à la condition de s'engager à ne pas en faire un usage commercial.

29/06/10 – Second appel à projets de coopération régionale

Le 17 décembre dernier, le préfet de Mayotte a lancé un premier appel à projets de coopération régionale avec les pays prioritaires de la zone sud ouest de l'océan indien. La préfecture annonce qu'il reste un reliquat de crédits de l'enveloppe budgétaire allouée. Un second appel à projets est donc lancé en direction des personnes désireuses de mener des actions concrètes vers les plus proches pays en développement : Comores, Madagascar et Mozambique. Les autres pays de la zone restent éligibles. Seront privilégiés en particulier les projets structurants, susceptibles de donner une bonne lisibilité à la politique de coopération et à ses objectifs. Resteront éligibles cependant les projets de solidarité entre Mayotte et ses voisins immédiats dans une approche de coopération et de co-développement. Secteurs d'intervention répondant aux besoins des populations : sanitaire, équipement/infrastructures, sécurité civile, économique et agricole, environnemental et touristique, maritime, artisanal, éducatif, culturel, musical et sportif.

Les projets de coopération devront satisfaire aux orientations générales fixées par la charte de coopération régionale et précisées par le cadre stratégique d'intervention 2006- 2010. Les porteurs de projet doivent remplir un formulaire de candidature disponible à la préfecture, secrétariat de la mission coopération régionale (0269.63.50.85) ou au secrétariat particulier du  secrétaire général pour les affaires économiques et régionales, ainsi que par téléchargement sur www.mayotte.pref.gouv.fr. Les formulaires doivent être déposés avant le mercredi 15 septembre 2010.

Les éléments suivants seront déterminant : le projet doit présenter un intérêt réciproque et si possible direct pour Mayotte, il doit être pérenne, participatif et lisible pour la population, l'action doit être structurante et pérenne pour le bénéficiaire. Sa valeur ajoutée doit être immédiate, et le projet doit reposer sur un partenaire domicilié à Mayotte : association, personne physique, établissement public,…

29/06/2010 – IEDOM : Synthèse du rapport annuel 2009

 

 

{xtypo_dropcap}S{/xtypo_dropcap}uite à la crise financière survenue aux Etats-Unis à l'été 2007, accompagnée de la crise économique qui s'est propagée à l'ensemble des régions au deuxième semestre de l'année 2008, un redémarrage de l'activité mondiale a été observé et s'est consolidé au cours de l’année 2009. L'amélioration du climat des affaires, constaté dans les pays avancés au second semestre 2009, s'explique en grande partie par l'amélioration des conditions financières et par les plans de relance mis en œuvre. Le rebond de la demande des pays émergents a permis au commerce mondial de redémarrer après deux trimestres de chute. L'inflation s'est inscrite dans une tendance baissière sous l'effet conjugué d'une moindre demande, de la hausse du chômage et de la baisse du prix de l'énergie.

A Mayotte en revanche, le ralentissement de l'activité économique, déjà perceptible au dernier trimestre 2008, s'est accentué en 2009. Les principaux indicateurs ont montré de réels signes d'essoufflement, à l'exception de l'évolution favorable des prix à la consommation. Ce climat morose a été renforcé par les difficultés financières de la Collectivité départementale de Mayotte.

 

Net ralentissement de l'inflation et légère détérioration de l'emploi

Après plus de trois ans d'inflation bien supérieure à celle de la France entière, la hausse des prix a retrouvé le niveau national. Elle s'établit à 0,9% en glissement annuel, en inflexion sensible par rapport à 2008 (5,1%). L'environnement globalement moins favorable s'est traduit par une détérioration du marché du travail. Au cours de l'année 2009, 3.088 offres d'emploi ont été enregistrées par les services de Pôle emploi (-19% par rapport à 2008) pour 12.585 demandeurs d'emploi enregistrés.

 

Une consommation des ménages en repli et un investissement au ralenti

En dépit de la revalorisation du Smig au 1er juillet 2009 et de l'évolution favorable des prix, la consommation des ménages s'est essoufflée en 2009, particulièrement au 4ème trimestre, période pourtant généralement propice à la consommation. En 2009, seules les importations de produits alimentaires ont progressé, largement tirées par les importations de riz (+31,6%); en revanche, les importations de biens d'équipement ménager et de produits textiles sont en repli. Les ventes de véhicules neufs ont également fortement baissé (-34,1%), après un net ralentissement en 2008.

L'investissement des ménages demeure bien orienté bien qu'en net ralentissement par rapport aux années précédentes. L'encours de crédits à l'habitat a progressé de 8,7% en glissement annuel au 31 décembre 2009 (+21,6% en 2008), s'établissant à plus de 107 millions d'euros.

 

Recul de l'activité et de l'investissement des entreprises

La détérioration de l'activité perçue depuis le 4ème trimestre 2008 s'est poursuivie sur l'ensemble de l'année 2009. A fin 2009, l'indicateur du climat des affaires (ICA) se situe en dessous de la moyenne de longue période, quoique en légère amélioration par rapport à la fin 2008.

L'allongement continu des délais de paiement des clients, problème désormais récurrent qui pourrait s'amplifier en raison des difficultés financières auxquelles sont confrontées les collectivités locales, et l'alourdissement des charges d'exploitation ont entraîné une dégradation des situations de trésorerie.

Avec des carnets de commande au plus bas qui tardent à se renouveler, l'investissement des entreprises a été mal orienté, ce qui s'est traduit par un recul des importations de biens d'équipement professionnel (-34%) et des ventes de véhicules utilitaires (-28,7%). Les indicateurs de vulnérabilité financière des entreprises ont également enregistré une nette dégradation. A fin décembre, les créances douteuses nettes sur les entreprises détenues par les établissements de crédit installés localement atteignent plus de 9 millions d'euros (en progression de 32% sur un an).

 

Des importations et des exportations en recul

Sur l'ensemble de l'année 2009, les importations de marchandises sont en baisse de 3% (en valeur hors hydrocarbures) par rapport à 2008. Les exportations sont également en repli (-4%), même en tenant compte d'une croissance (+5%) des réexportations de marchandises (véhicules d'occasion, biens électroménagers, etc.). Seulement 15% des exportations concernent des produits propres à Mayotte (ylang-ylang et poissons d'élevage) et celles-ci sont en nette baisse (-35%).

 

Des situations mitigées au niveau sectoriel

Pour la deuxième année consécutive, la quasi-totalité des secteurs enregistrent une diminution du courant d'affaires. Seuls le tourisme et l'agro-alimentaire semblent terminer l'année sur une note favorable. En rupture avec la conjoncture très favorable observée depuis 2005, le secteur du commerce est resté atone, les anticipations d'une reprise de l'activité en fin d'année ne s'étant pas concrétisées. Le BTP a souffert du difficile remplissage des carnets de commande et a connu une dégradation du climat d'affaires tout au long de l'année, ce que confirme la contraction du tonnage de ciment importé (-22% par rapport à 2008). Malgré une dynamique timide de l'activité, le bilan sur l'année du secteur agro-alimentaire révèle un climat assez favorable des affaires et l'activité du secteur touristique et de l'hôtellerie s'est redressée sur la fin de l'année.

 

Essoufflement de l'évolution de l'épargne collectée et des crédits octroyés

A fin 2009, l'encours global des actifs financiers détenus à Mayotte représente 345 millions d'euros, en hausse de 5% sur un an (contre +7% à fin 2008). A 484 millions d'euros, l'encours brut total des crédits consentis par les établissements de crédit installés localement progresse de 4% sur un an, après une croissance de près de 20% entre 2007 et 2008. L'encours de crédits sains ne progresse que de 2,6% (+20% à fin 2008). Le taux de créances douteuses brutes (5,3%) croît de 1,3 point en un an, traduisant une dégradation de la qualité du portefeuille.

Les concours accordés aux entreprises par les établissements de crédit installés localement (215 millions d'euros, soit 47% du total de l'encours sain) se contractent de 4%, après une croissance de plus de 31% à fin 2008. Les concours aux ménages (214 millions d'euros, soit un peu moins de 47% du total de l'encours sain) ne progressent que de 3,4%, après une croissance de plus de 21% à fin 2008.

 

Source : Iedom, synthèse du rapport annuel 2009

29/06/2010 – Arrivée de la TNT à Mayotte

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a DGCCRF insiste sur le fait que la loi modifiée 2007-309 du 5 mars 2007, définissant les caractéristiques techniques auxquelles doivent répondre les équipements relatifs à la réception des services de la TNT ainsi que les règles d'information du consommateur, est pleinement applicable à Mayotte.

Concernant les caractéristiques techniques des équipements, l'autorité de la concurrence indique que depuis le 5 mars 2008, tous les téléviseurs vendus aux consommateurs sur le territoire national doivent intégrer un adaptateur permettant la réception des services de la TNT. De plus, depuis le 1er décembre 2009, les téléviseurs de plus de 66 centimètres de diagonale d'écran destinés aux particuliers permettant la réception des services de la TNT, lors de leur mise en vente par un professionnel à un particulier, doivent intégrer un adaptateur qui permet la réception de l'ensemble des programmes gratuits de la TNT, en haute définition (TNT HD) et en définition standard.

Enfin, à partir du 1er décembre 2012, tous les téléviseurs devront intégrer un adaptateur qui permet la réception de l'ensemble des programmes gratuits de la TNT, en haute définition (TNT HD) et en définition standard. De même, les adaptateurs individuels devront répondre à cette caractéristique technique.

 

Des opérateurs tenus d'informer de façon détaillée et visible

 

La loi consacre par ailleurs des dispositions visant à améliorer l'information du consommateur, comme le label "Prêt pour la télévision numérique terrestre (TNT) Outremer", attribué aux terminaux permettant la réception des services en clair de télévision numérique diffusés dans tous les territoires d'Outremer.

Les industriels et les distributeurs d'équipement électronique grand public sont tenus d'informer de façon détaillée et visible les consommateurs des capacités de chaque téléviseur, adaptateur, enregistreur ou tout autre équipement récepteur de télévision à recevoir des signaux numériques, notamment en haute définition, en faisant état, le cas échéant, de la labellisation précitée.

Ces mêmes opérateurs sont également tenus d'informer de façon détaillée et visible, notamment sur les lieux de vente, les consommateurs sur les modalités et le calendrier de l'extinction de la diffusion de la télévision hertzienne terrestre en mode analogique et de basculement vers le numérique.

 

A Mayotte, seuls les adaptateurs HD permettront de recevoir la TNT

 

Enfin, et non des moindre concernant Mayotte, la DGCCRF souligne que seuls les équipements dotés d'un adaptateur permettant la réception de la TNT en haute définition (standard MPEG4) seront à même de diffuser les programmes de la TNT à Mayotte. Il convient de prendre en compte cette particularité pour les téléviseurs de moins de 66 centimètres de diagonale d'écran, sachant que la mise en service de la TNT interviendra à Mayotte avant l'échéance de décembre 2012 imposant la norme "TNT HD" à tous les téléviseurs.

Ainsi, La vente à un consommateur d'un téléviseur ne permettant pas la réception des programmes de la TNT pourrait constituer un délit de tromperie sur les qualités substantielles et l'aptitude à l'emploi de la marchandise vendue, au sens de l'article L 213-1 du code de la consommation.

28/06/10 – Un foyer de dengue à Doujani

Dans le cadre de la surveillance épidémiologique renforcée mise en place à Mayotte, de nouveaux cas de dengue ont été mis en évidence. Le bilan épidémiologique de la Cire Océan Indien au 23 juin 2010 s'élève à 47 cas confirmés, dont 24 cas autochtones et 23 cas probables, dont 20 cas autochtones. Aucune forme grave n'a été identifiée. Les cas confirmés sont répartis sur l'ensemble de l'île, avec toutefois la survenue d'un foyer de 5 cas à Doujani et de cas groupés à M'tsangamouji (2 cas confirmés et 1 cas probable). La dengue est une maladie transmise par les moustiques, qui se manifeste par l'apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue. En cas de fièvre, il est indispensable de se protéger contre les piqûres de moustiques et de consulter, sans attendre, un médecin. Pour faciliter les actions de démoustication mises en place par le service de lutte antivectorielle de l'Agence de Santé Océan Indien, un numéro est à votre disposition : 02.69.61.73.93.

28/06/10 – Sport : Football – Les Sadois s’imposent en coupe de France

Qualifiés pour les demi-finales de la coupe de France régionale, l'AS Sada et l'UCS Sada ont battu respectivement le FC Kani-Bé (2-1) et l'AS Neige de Malamani (1-0), samedi après-midi. Laissant leur titre de vainqueur dans cette compétition à Kawéni l'an passé après l'avoir remporté deux fois de suite (2007-2008), Foudre 2000 de Dzoumogné et bien décidé à récupérer le trophée qu'il préfère en octobre prochain. Les joueurs de Djamal l'ont emporté à domicile 3 à 0 face au FCO Tsingoni. Enfin, dans le dernier quart de finale, le match entre les Etincelles de Hamjago et le FC Koropa n'est pas arrivé à son terme puisque l'un des arbitres assistants a été victime de jet de pierres pendant la deuxième prolongation (0-0), l'arbitre central Issimaïla Ahmed n'est pas allé plus loin dans cette partie qui se dirigeait tout droit vers les tirs aux buts.

28/06/10 – Sport : Volley-Ball – Zamfi et le VCKB ne réalisent pas le grand chelem

Qualifiés pour toutes les finales des coupes de volley-ball dans lesquelles ils étaient engagés, les clubs de Zamfi de M'tzamboro et le VC Kani-Bé n'ont pas réussi à faire le grand chelem. Le bilan est néanmoins positif puisque le VCKB a encore remporté la Coupe de Mayotte chez les seniors (3-0 contre Choungui), mais a du s'incliner chez les cadettes contre le VB M'tsangamouji (2-1). Pour les M'tzamborois, toutes les équipes ont gagné hormis les cadets qui se sont inclinés de peu contre leurs voisins de M'tsangadoua (2-1). A noter que la finale senior masculine n'a pas eu lieu. En effet, le VC M'tsapéré a boycotté la rencontre, estimant que les licences des joueurs mahorais n'ayant aucune assurance, les joueurs ne seraient pas couvert en cas de blessure. Ce boycott est aussi la manière de protester contre la ligue de Mayotte qui n'a pas réglé durant les 5 dernières années à la FFVB les frais des licences des clubs mahorais.

Ce non paiement à la FFVB, elle-même en situation difficile avec un déficit approchant le million d'euros, a entraîné la suspension de la participation des volleyeurs mahorais tant que la ligue n'aura pas réglé immédiatement 12 000 €. Au mois de mai, le VCM et le VCKB n'avaient donc pas pu se rendre à la Réunion disputer le challenge Nationale 3. Très déçu, le VCM a donc choisi le boycott comme forme de protestation. Pour Mouhamadi Saïd Faduli, président de la ligue de volley, la colère du VCM est compréhensible, mais il ne s'attendait pas à ce que le boycott annoncé soit effectif. "Je suis déçu et consterné. J'ai demandé à maintes reprises à discuter avec les dirigeants du club et je n'ai reçu aucune réponse" affirme-t-il. Le président a également confirmé que les licenciés mahorais n'étaient pas assurés et que cela coûte 1,30 € par licencié, soit 1200 € au total. Mais même à ce tarif-là, la LMVB n'a pas la capacité financière de payer et attend avec impatience le versement de reliquats de l'année 2009 du CG.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes