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06/07/2010 – Tribune libre : Fahar-Eddine Cheick Ahmed

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e Pacte accepté par les élus et les Mahorais avant la consultation est clair. En attendant la mise en place définitive de cette assemblée unique, le prochain renouvellement du conseil général de 2011 sera intégral, tout comme celui de 2014. Il est également déjà établi que le nombre des élus de la future assemblée sera en augmentation. Que dire du reste ?

Le 11 juillet 2009, M. François Fillon déclarait à Mamoudzou que la question du mode de scrutin de la nouvelle assemblée devra être l’objet d’une discussion. Il ajoutait cependant que les propositions qui lui seront faites devront respecter trois principes :

– Stabilité de l’assemblée
– Transparence du choix
– Simplicité pour les électeurs

Une seule proposition cohérente en réponse à ce cahier des charges est possible : un scrutin de liste à deux tours, calqué sur le modèle de l’élection des conseillers régionaux, et combinant ainsi scrutin majoritaire et représentation proportionnelle.

Zoom sur ce mode de scrutin

 

Partons de l’hypothèse selon laquelle le nombre de conseillers territoriaux serait porté à 25 élus. Au premier tour de scrutin, la liste ayant recueilli la majorité absolue bénéficierait d’une prime majoritaire équivalant dans ce cas à six sièges. Cette attribution opérée, les autres sièges seraient répartis à la proportionnelle entre les listes totalisant au moins 5% des suffrages exprimés. Si aucune liste ne recueillait la majorité absolue, il serait procédé à un deuxième tour. Seules pourraient alors se présenter les listes ayant obtenues 10% des suffrages exprimés au premier tour. La composition de ces listes pourrait alors être modifiée pour fusionner avec les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages au premier tour. A l’issue du deuxième tour, il serait attribué à la liste qui obtient le plus grand nombre de voix, la prime majoritaire de six sièges; les autres sièges étant répartis à la proportionnelle entre les autres listes.

Il y a plusieurs raisons à ce choix. Juridiquement, il y aura d’abord une cohérence pour les élus de 2008 souhaitant un renouvellement en 2014. Les cantons étant supprimés, le système jusqu’alors en place devient caduque, entrainant avec lui les échéances électorales habituelles.

Ensuite, ce mode de scrutin permettra d’ouvrir les portes de l’assemblée à des tendances politiques représentatives jusqu’alors écartées du débat politique.

La constitution de listes permettra enfin de se rapprocher d’un idéal de parité en désinstituant l’hyper masculinité du paysage politique local et en accueillant plus de femmes à l’assemblée.

L’intérêt de l’île de Mayotte et des Mahorais est d’instaurer une assemblée unique stable. Paradoxalement, c’est avec un mode de scrutin laissant une place conséquente à la proportionnelle qu’elle devra compter si elle veut mettre un terme à la valse des élus rendant impossible le dégagement de la moindre majorité dans l’assemblée actuelle.

 

Fahar-Eddine CHEICK AHMED,

ancien conseiller général de Mayotte

06/07/2010 – Statut de Mayotte : Evolution institutionnelle

 

 

{xtypo_dropcap}V{/xtypo_dropcap}oir les élus du conseil général voter à l'unanimité était devenu une image rare. Mais mercredi au sein de l’hémicycle Younoussa Bamana, ils ont tous exprimé leur déception quant au projet gouvernemental qui doit régir l’organisation et le fonctionnement du futur département de Mayotte, texte qui ne faisait que reprendre les volontés populaires exprimées à travers le Pacte pour la départementalisation et la consultation du 29 mars 2009.

Dès le début de la séance, le président Douchina, à qui on a souvent reproché d’être soumis aux volontés de Paris, annonce la couleur. “Chers collègues, ce projet de loi ne contient pas exclusivement des dispositions relatives à Mayotte, comme si cette collectivité qui a toujours manifesté son attachement à la France ne méritait pas une loi exclusive ! De plus, de nombreuses dispositions législatives et règlementaires ne contribuent qu’imparfaitement à mettre en place une départementalisation réellement adaptée à la situation mahoraise. Pour ces raisons, je vous inviterai à émettre un avis défavorable à ces projets de loi. Mais avant de les passer aux voix, que ceux qui veulent s’exprimer le fassent.”

Ibrahim Aboubacar, conseiller général PS de Sada ne s’est pas privé de faire savoir tout le mal qu’il pensait des projets de loi gouvernementaux. “C’est avec joie que l’on examine ces projets de loi, mais il y a un sentiment de malaise quant au travail effectué par l’Etat et à la manière dont il l’a conduit. Nous avons un problème de conscience puisque le Pacte prévoit une départementalisation progressive et adaptée où l’égalité sociale mettra du temps à être réalisée. En contrepartie, on nous a promis un développement économique accéléré pour éviter l’assistanat", rappelle celui qui dirige la CCI.

 

"On aura ni le développement économique, ni l’égalité sociale"

 

"Mais dans ces textes je ne vois pas les mesures économiques, ni des avenant au Contrat de projet et encore moins une loi spéciale pour Mayotte, continue le 1er secrétaire du PS. On aura ni le développement économique, ni l’égalité sociale, c’est une situation difficile à assumer pour nous élus.” Pour l’élu socialiste, les projets de loi du gouvernement ne spécifient pas clairement quels sont les exceptions au principe d’identité législative que doit induire le passage de l’article 74 de la Constitution (Collectivité d’Outremer) à l’article 73 (Département et régions d’Outremer).

“La Guyane et la Martinique, qui ont choisi de passer en collectivité unique, travaillent de concert avec l’Etat, il y a une expertise conjointe et des études d’impact. Ici, nous n’avons aucune méthode de travail et on nous invite à Paris pour se foutre de nous. Il n’y a pas de dialogue entre le gouvernement et les élus mahorais et j’invite à la reprise de ce dialogue. Je suis très déçu par ces textes et il faut se montrer disponible pour l’améliorer avec le gouvernement.”

Sarah Mouhoussoune, conseillère générale Néma de Dembéni et membre de l’opposition, signale pour sa part qu’elle avait déjà alerté ses collègues sur les manques de ces textes, mais qu’à l’époque la majorité lui était tombée dessus la qualifiant de rabat-joie. Même Hadadi Andjilani, 3e vice-président du CG, membre de l’UMP et président de la commission des finances a reconnu que malgré sa fidélité au parti présidentiel, les textes devaient être revus.

Ibrahim Aboubacar, encore lui, a réclamé que si la collectivité héritait des compétences départementales et régionales, les finances et donc la dotation globale de fonctionnement de l’Etat doit être majorée. A ce propos, Ahamed Attoumani Douchina a émis le souhait que le Fip, destiné aux communes et ponctionné à hauteur de 20% des recettes du CG au minimum, puisse être réduit.

 

Les élus veulent surtout sauver leur place !

 

De même, tous les agents de l’état civil travaillant dans les communes et payés par le CG ne devraient plus être à la charge de la CDM. “Il ne faut pas oublier tous les agents travaillant à la Dass (devenue l’ARS), la Daf, la DE ! Il faudrait que l’Etat se décide à les intégrer ou les prennent en tant que contractuels. Nous les payons et c’est la CDM qui doit payer des frais bancaires en cas de difficulté de trésorerie. Ce sont plus de 10 millions d’euros que nous avons perdu de la sorte !”, a pour sa part affirmé Jacques Martial Henry, insistant sur le fait que si le droit commun était la règle, le CG ne devrait plus systématiquement parer à une compétence de l’Etat.

Enfin, les élus ont tous montré leur désapprobation aux projets de loi, car ceux-ci prévoient deux renouvellements totaux de l’assemblée en 2011 et en 2014. Pour Ibrahim Aboubacar cela n’a pas lieu d’être, quand bien même la collectivité change de statut. Là peut-être réside une partie de cette unanimité surprenante dans l'opposition des conseillers généraux à ce projet de loi organique…

“Lorsque le Pacte envisageait un renouvellement total en 2011, le contexte était différent. On nous avait parlé d’une assemblée à double compétence, avec un nombre d’élus en augmentation. Mais désormais, il y a la réforme des collectivités territoriales prévue pour 2014, avec pour objectif principal de diminuer le nombre d’élus. Nous ne voyons pas la nécessité de renouveler l’assemblée en 2011 et en 2014, sinon une manœuvre malhonnête de déstabiliser nos institutions. Les élus siégeant doivent finir le mandat en 2014 et ceux élus en 2011 également, comme partout ailleurs en Métropole.”

C’est donc à l’unanimité que nos conseillers généraux ont rejeté les projets de loi tels que présentés par le gouvernement. Toutefois, le conseil général n’était consulté que pour avis. Rien ne dit que Paris suivra les observations des élus mahorais. Mais toutefois, l’un des projets de lois étant une loi organique, il doit obligatoirement passer par le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel. Les élus mahorais espèrent donc que leur avis défavorable suffira pour que les juridictions suprêmes s’intéressent à leurs observations, pour éventuellement faire plier le gouvernement et élaborer un texte plus en phase avec leurs attentes.

 

Faïd Souhaïli


 

Une délibération bien argumentée

Nous avons souvent mis en évidence les comportements aberrants de nos élus en session dans ces colonnes, il faut donc signaler quand ils font bien les choses. Devant répondre avant le 30 juin au préfet sur les projets de loi gouvernementaux, les élus ont pris leur temps, jusqu'au dernier jour… La délibération a été prise avec un argumentaire préparé article par article des textes du gouvernement. A chaque fois, le conseil général explique pourquoi il est favorable ou au contraire il désapprouve l’article en question, en proposant s’il le faut des modifications.

Non seulement, cela a permis aux élus de prendre leur décision en connaissance de cause, ils l’ont fait dans les délais et chacun a pu exposer sa vision des choses. Sur des sujets à forts enjeux (et pour les autres aussi, pourquoi pas), il faudrait que cette démarche soit reconduite.

 

“Il est dur !”

“Il est dur !”. Sarah Mouhoussoune n’a pu s’empêcher de lâcher ce commentaire à l’endroit du 2e vice-président du CG Madi Ahamada Chanfi. Ce dernier tenait absolument à formuler un vœu, hors du sujet de la présente session, sur le découpage des circonscriptions législatives, à la suite d’une simple observation faite par Jacques Martial Henry sur la division de la commune de Mamoudzou (le canton 3 se trouve dans la circonscription sud, alors que les cantons 1 et 2 sont au nord). Ce dernier a évoqué le sujet sur le ton de la plaisanterie, pour qu’il soit mis à l’ordre du jour dans une prochaine session. Mais pour M. Chanfi, il fallait un vœu immédiatement.

“Ce n’est pas à l’ordre du jour, si on veut faire les choses sérieusement, il faut d’abord s’occuper des projets de loi et puis voir cette question de découpage plus tard”, ont tenté de le raisonner Ahamed Attoumani Douchina, Jacques Martial Henry et Ibrahim Aboubacar. Mais l’élu de M’tsangamouji étant plutôt obstiné, il a fallu 5 minutes de discussion pour que finalement le débat soit clos par une promesse du président Douchina que la question serait à l’ordre du jour de la session plénière du 5 juillet.

 

“On se croirait dans une république bananière !”

Peu adepte du pétage de plomb, Hadadi Andjilani, 3e vice-président du CG et président de la commission des finances n’a néanmoins pas pu s’empêcher de faire un hors-sujet en session plénière.

Alors que la session tirait sur sa fin, il a tenu à faire savoir son mécontentement quant au comportement de la Chambre territoriale des comptes (CTC), qu’il juge inadmissible. En effet, le CG a adopté son budget 2010 le 29 mars dernier. La CTC a normalement un mois, voire deux pour émettre un avis. Or nous sommes le 1er juillet et les élus n’ont rien reçu officiellement. Du coup, tout est bloqué, aussi bien au CG que dans les communes puisque 12 d’entre elles sont dans la même situation et n’osent pas s’avancer en matière financière.

“Quel que soit leur avis, favorable ou défavorable, il doit être donné dans les délais. Ce comportement est inadmissible, on se croirait en colonie ou dans une république bananière. Pendant ce temps-là, ce sont les collectivités, les associations, les entreprises qui souffrent et alors qu’on attend un avis, on voit le président de la CTC toutes les semaines dans les journaux (Ndlr, Mayotte Hebdo suit effectivement avec attention ce dossier). Si ça continue, les communes n’auront rien car la prochaine commission Fip sera en octobre et nous bouclerons les comptes en novembre”, lâche le conseiller général de Ouangani d’un ton colérique bien marqué, alors que ses collègues l’ont applaudi.

Ahamed Attoumani Douchina a bien tenté de contrôler son vice-président, mais apparemment Hadadi Andjilani tenait à ce que ça sorte et était étrangement calme après son coup de gueule.

06/07/2010 – Musique : Concert

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e premier album de ce rappeur évoluant dans la région de Strasbourg est disponible depuis le mois de juin à Mayotte à la Maison des Livres, au Maoré Burger et Chez Rama. Peu connu sur son île natale, Comoriano est conscient que le public mahorais reste à conquérir. Pour cela il s'est rapproché de Bo Houss, avec qui il fait la chanson "Dangerous", pour organiser des concerts cet été sur l'île.

Pour l'heure, la première date connue de cette mini-tournée qui devrait l'amener à passer dans les MJC et plateaux polyvalents de brousse, est un show-case au Prestige grill à Labattoir, organisé ce samedi 10 juillet.

Comoriano, de passage dans nos locaux, s'est confié sur ses appréhensions : "Je suis conscient que la réalité que je décris dans mes textes n'est pas celle des jeunes mahorais, mais c'est le principe du rap, je parle de mon quotidien. Si je ne rappe pas en shimaoré, c'est parce que je ne me sens pas encore assez à l'aise, il y a des mots que je ne connais pas, mais j'espère bien faire un morceau dans ma langue un jour. J'aimerais vraiment faire un morceau en duo avec Lima Wild, elle a bercé mon enfance et c'est une des pionnières de la chanson locale".

 

M.C.

06/07/2010 – Musique : Sakifo Festival de la Réunion

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}epuis 8 ans le Bacar, anciennement nommé le Bacar acoustik band, écume les scènes locales pour faire connaître ses morceaux aux fortes influences punk. C'est l'année dernière, lors d'un passage au 211 à Saint-Leu que les quatre compères ont été remarqués par Jérôme Galabert, le père du Sakifo qui leur propose peu de temps après de participer au Sakifo. Nul temps de tergiverser, les membres du Bacar acceptent immédiatement l'invitation, conscients de l'opportunité qui s'offre à eux.

Les quatre musiciens travaillent depuis quelques semaines déjà d'arrache-pied pour peaufiner leur show sur la scène du Vince Corner – "le coin roots du Sakifo" décrit par les organisateurs du festival comme un lieu de proximité "où artistes et public sont en contact direct".

Le Bacar, composé de Marco le chanteur, Jean-Marc à la basse et au chœur, Philippe à la batterie et Olivier à la guitare, propose un style tout à fait à part, mélange de chanson française, punk-rock et dub reggae. "Pour l'instant on n'est pas trop stressés, plutôt impatients et excités à l'idée de se produire sur une scène du Sakifo", expliquent les membres du groupe.

La seule ombre au tableau est l'absence totale d'implication de la Dilce qui n'a même pas pris la peine de répondre à la sollicitation du groupe. "C'est dommage, mais on commence à être habitué… Pour une fois qu'un groupe de Mayotte est dans la programmation officielle, cela aurait mérité un petit coup de pouce", souligne Marco.

Qu'à cela ne tienne, si le budget est serré, les membres du Bacar ne comptent plus sur les aides extérieures depuis qu'ils ont créé leur association. "Les cachets sont réinvestis dans nos projets et du matériel, personne ne touche de sous et ce n'est pas tous les jours facile de joindre les deux bouts", expliquent-ils.

La formation actuelle du Bacar existe depuis 3 ans, a évolué musicalement et s'est orienté vers un répertoire différent du style un peu fanfare de la formation précédente.

 

Marion Châteauneuf

05/07/10 – La francophonie fait voyager

Petite cérémonie familiale, vendredi au Centre de documentation pédagogique (CDP), en l'honneur des six lauréats du concours Francojeune 2010. Organisé depuis huit an, ce concours permet de réunir des jeunes de Mayotte, des Comores et de Madagascar, autour de la langue française. "L'objectif est de faire aimer la langue française au jeunes, qu'ils se l'approprient, l'utilisent comme un outil d'échange dans la région, ainsi que pour faire connaître leur île", explique David Jaomanoro, directeur du CDP. Ouvert à tous les jeunes de moins de 25 ans, ce concours consiste en une rédaction de nouvelle, conte ou poème, comportant plusieurs mots imposés. Cette année, il s'agissait de crescendo, remue-ménage, mobile, variante, galère, baladeur, cheval de Troie, mentor, escagasser et zapper. Début mars, le jury a sélectionné les six meilleurs textes, qui seront bientôt publié dans un recueil par le CDP. Au collège, les deux lauréates sont Fadhulat Djadi du collège de Koungou et Marine Ruchon du collège de Chirongui. Pour le lycée, il s'agit de Robert Muhirwa Nsenga et Marilou Mortier du lycée de Mamoudzou, ainsi que de Saandia Malide et Chanfiou Mohamed Ibr du LPO de Dzoumogné.

Après Mohéli, Anjouan, Mayotte et Diego-Suarez, c'est cette année à Tuléar que les heureux lauréats se sont retrouvés pendant deux semaines début mai. Durant ce séjour, ils ont lu leurs textes en public à l'Alliance française, ont participé à des soirées et des ateliers littéraires avec des artistes locaux et visité Madiorano et Ifaty. "Des moments très forts", se rappelle David Jaomanoro, et des rencontres enrichissantes qui restent les meilleurs souvenirs des jeunes. "Nous avons reçu un accueil formidable par les habitants de Tuléar, comme l'an dernier à Diego Suarez", a précisé Jean-Jacques Huvier, délégué académique du CDP, qui estime que "le concours passe trop inaperçu sur Mayotte alors que c'est un évènement majeur de la francophonie à Madagascar et aux Comores." M. Huvier a salué les soirées littéraires "de grande qualité" animées par les jeunes. Ancien directeur du CDP et grand soutien de cette participation au concours, le président du conseil général a lui aussi félicité les jeunes – qu'il a accompagné à Tuléar. "Actuellement il y a beaucoup de malentendus avec les Comores qui rendent la communication difficile. Ces rencontres entre jeunes serviront à faciliter les relations de demain", estime M. Douchina.

05/07/10 – La police municipale de Mayotte en stage d’application dans le Gard

Durant la semaine du 28 au 2 juillet, les policiers municipaux de Mayotte travaillaient en étroite collaboration avec des collègues de métropole, notamment de la ville de Nîmes, Caveirac et Calarensac. Les policiers de Mayotte sont en effet en stage d'application dans le cadre de la formation initiale qui a débuté à Mayotte, organisée par le CNFPT depuis le 26 avril pour une durée de 6 mois. Le but de ce stage est de pouvoir maitriser les différentes missions afférentes à leurs fonctions, notamment dans le cadre de l'urbanisme, de l'environnement, des déchets, du code de la route, débits de boissons, chiens dangereux, stationnements, îlotages, funéraires….

Ce dispositif a vu le jour grâce à l'acharnement et l'investissement des cadres de la Délégation de Mayotte, de la direction nationale et régionale ainsi que la collaboration du comité pédagogique. A leur arrivée, les 10 stagiaires ont été accueillis par les différents maires des communes, le directeur général des services ainsi que les responsables des polices municipales métropolitaines. Après le mot d'accueil, l'ensemble des participants s'est retrouvé autour d'un café avant d'être répartis dans les différents postes de police. A long terme, et dans la perspective de la départementalisation, l'objectif est professionnaliser la police municipale de Mayotte, mais aussi permettre la création de partenariats entre des polices municipales mahoraises et métropolitaines sur la base de jumelage. Un autre groupe de 10 policiers de Mayotte sera attendu dans quelques jours ; la semaine du 12 au 16 juillet.

02/07/10 – Labellisation FFF-Adidas pour les Petits Bleus

L’Ecole de football du Centre “Les Petits Bleus” recevra le label FFF-Adidas ce vendredi à partir de 16h30 sur son terrain de Kahani. Le label FFF-Adidas est décerné aux écoles de football qui accueillent régulièrement les jeunes footballeurs (garçons et filles) de 7 à 13 ans avec un encadrement diplômé et qui participent régulièrement aux actions des ligues.

“C’est surtout un encouragement à bien faire”, explique le CTR Guillaume Brouste. L’EFC “Les Petits Bleus” rejoint ainsi l’EFB, les Abeilles de M’tzamboro, Jumeaux de M’zouasia, le FC Labattoir et Bandrélé Foot, déjà récompensés les années précédentes. Le 16 juillet, ce sera autour des Etincelles de Hamjago d’être labellisées. Tout comme les Petits Bleus, elles recevront du matériel pour encadrer leurs jeunes footballeurs.

02/07/10 – Les élèves du collège de Koungou chantent en allemand

Une fois de plus, les élèves germanistes du collège de Koungou ont frappé fort. L’année dernière, les élèves de troisième accompagnaient des croisiéristes lors de leur visite de l’île. Cette année, à défaut de visiteurs, ce sont les médias modernes qui ont été utilisés.

Les élèves de la sixième bilingue – les élèves apprennent l’allemand et l’anglais en même temps dès la sixième – se sont piqués d’une franche amitié pour l’équipe de foot allemande après avoir écouté une chanson encourageant la Mannschaft en 2006 ! Ils ont réécrit les paroles et après de nombreuses répétitions, enregistré la chanson. Comme ils avaient aussi envie de montrer leur environnement et de faire connaître Mayotte aux joueurs allemands, ils ont décidé en dernière minute de tourner un clip vidéo et de le mettre en ligne (http:/www.youtube.com/watchv=9T18Dauylms).

Le temps pressait puisque c’est seulement le vendredi 11 juin, jour du premier match allemand que l’enregistrement fut terminé et le mercredi 23 juin, dernier jour du premier tour de l’Allemagne que le clip fut dans la boîte.

Et pour le moment, l’équipe de foot ne les a pas déçus ni les médias allemands non plus, à qui ils ont envoyé une lettre pour expliquer et vanter leur projet. La Fédération allemande de foot a répondu aux élèves et la chaîne de télé allemande N-TV, l’équivalent de LCI, a même diffusé un reportage de 55 secondes mercredi soir sur les élèves de Mayotte ! "C’est très encourageant de voir que l’Allemagne s’intéresse de près à ce genre de projets qui a mobilisé 24 élèves germanistes de la section bilingue du collège de Koungou", se félicite un membre de l'équipe enseignante. Malheureusement, le vice-rectorat ne l’entend pas de cette oreille puisque la section bilingue est supprimée dès la prochaine rentrée.

02/07/10 – Election du Conseil supérieur de l’éducation routière

L'élection des représentants au Conseil supérieur de l'éducation routière se tiendra en fin d'année. Deux collèges d'électeurs sont concernés par ce scrutin : les exploitants d'établissements d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière et les enseignants de la conduite et de la sécurité routière. La préfecture informe les enseignants de la conduite et de la sécurité routière que les inscriptions sur les listes électorales pour la désignation des représentants au Conseil supérieur de l'éducation routière sont ouvertes. La période d'inscription sur les listes électorales est fixée du 28 juin au 3 septembre 2010.

Les enseignants de la conduite et de la sécurité routière souhaitant s'inscrire sur les listes électorales peuvent se présenter à la préfecture, au bureau des élections, de la circulation et des affaires réglementaires ou transmettre leur demande par courrier à l'adresse suivante : Préfecture de Mayotte – Becar – BP 676 – 97600 Mamoudzou cedex.

Les inscriptions sur les listes électorales sont faites automatiquement par la préfecture pour tous les exploitants d'établissements. Une inscription est réalisée par numéro d'agrément d'établissement. Les listes électorales des deux collèges seront affichées en préfecture du 13 au 28 septembre 2010. Le scrutin s'effectuera par correspondance auprès de la préfecture entre le 22 novembre et le 1er décembre 2010.

02/07/10 – Opération « tranquillité vacances »

Afin de prévenir les cambriolages durant la période des vacances scolaires, les services de la police et de la gendarmerie mettent en place l’opération "tranquillité vacances". Cette opération vise à assurer la surveillance des habitations des particuliers qui auront signalé leur absence pour congés aux services de police et de gendarmerie.

Des passages fréquents aux abords des domiciles des particuliers seront ainsi effectués par les agents de police et les gendarmes. Service gratuit, il permet à ceux qui s’y inscrivent de partir en vacances l’esprit plus serein, en sachant que leur domicile fait l’objet d’une surveillance accrue par les services de police ou de gendarmerie pendant leur absence.

Pour en bénéficier, il suffit de se déplacer au commissariat où à la brigade de gendarmerie dont dépend votre domicile. Les forces de l’ordre prendront note de l’adresse du logement qui doit être surveillé pendant votre absence, des dates d’absence du domicile ainsi que les coordonnées téléphoniques où vous serez joignable en cas de nécessité. Il est aussi utile de communiquer le numéro de téléphone d’une personne de confiance qui détient les clés de votre domicile.

 

Pour joindre le commissariat de police, composer le 17 ou 0269.61.12.22. Pour la gendarmerie : Pamandzi 0269.60.10.48, Mamoudzou 0269.61.12.16, Sada 0269.62.19.22, M'zouazia 0269.62.00.48, M'tzamboro 0269.62.13.13.

02/07/10 – Les sénateurs de Mayotte très mauvais élèves

Sous le titre "Sénat : ceux qui bossent, ceux qui se planquent", le mensuel Lyon Capitale a réalisé, pour la première fois dans l’histoire de cette institution, le classement des 343 sénateurs français. Revue de l’Outremer sur le site internet de RFO.

L’enquête du magazine nous apprend entre autres que "l’activité des sénateurs échappe à tout contrôle. Ils ne sont pas pointés en séance publique". En 2009-2010, 150 sénateurs ont participé à moins de 20 commissions, "séchant ainsi plus de la moitié des séances auxquelles ils étaient censés participer". Le classement révèle trois "familles" : les bons élèves (une centaine), les médiocres et les cancres. Pour ces derniers, "l’étiquette cancre n’est pas assez forte", note le journal. "L’école buissonnière leur convient mieux. Et certains l’assument."

Parmi ces différentes familles de sénateurs, existe cependant une constante quelle que soit l’assiduité dans l’hémicycle : la rémunération (indemnité parlementaire) de 7.064,84 euros bruts mensuels. A laquelle il faut ajouter une indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) de 6.209,13 euros nets mensuels, plus un crédit mensuel pour le recrutement d’assistants de 7.510,55 euros bruts hors charges patronales.

Les sénateurs d’Outremer font piètre figure dans le classement de Lyon Capitale. Aucun ne pointe parmi les "bons élèves", mais la quasi-totalité d’entre eux se retrouve chez les cancres. "Premier des cancres, si l’on ose dire, le sénateur de Mayotte Soibahadine Ibrahim Ramadani (UMP) apparaît à la 340èmee place… sur 343", remarque ironiquement le magazine. Il est suivi par l’ineffable Gaston Flosse de Polynésie (339e). Pour ces deux-là, pas même une question écrite en un an, une seule présence en commission pour Ramadani. Le deuxième sénateur mahorais, Adrien Giraud (Union centriste), arrive en 318 place. Le "meilleur" sénateur de l’Outremer est une sénatrice, Anne-Marie Payet (Union centriste) de la Réunion, qui pointe à la 148e place (soit parmi la famille des "médiocres" selon le classement). Une bien triste image pour l'Outremer et pour Mayotte…

02/07/10 – Marie-Luce Penchard à Mayotte du 8 au 10 juillet

Lors de la réunion du comité de suivi du plan "Mayotte 2015" qui s'est déroulée mercredi 30 juin à la Daf, le préfet de Mayotte Hubert Derache a confirmé la venue à Mayotte la semaine prochaine de la ministre de l'Outremer Marie-Luce Penchard. Son séjour s'étalera du 8 au 10 juillet. A l'occasion de cette visite, annonçait le préfet, la ministre visitera une exploitation agricole avant qu'il lui présente les travaux du comité de suivi du plan "Mayotte 2015" sur l'atelier n°2 portant le thème "Productions locales et développement endogène".

02/07/10 – Fin de conflit à la SMCI

Après 16 jours de grève, le travail a repris ce jeudi à la SMCI. Les grévistes CGT-Ma ont accepté un protocole prévoyant pour les huit salariés licenciés économiques une procédure de reclassement, ainsi que des indemnités de licenciement agrémentées d'un congé de reclassement de quatre mois de salaires, cinq pour les salariés de plus de cinquante ans.

La décision a été enlevée mardi à la suite d'un comité d'entreprise présidé par le directeur de la SMCI, M. Maisonobe, qui rappelle que la création quasi inédite d'une cellule de reclassement à Mayotte a été possible grâce au concours d'Opcalia, de la DTEFP et de la caisse d'indemnisation chômage.

Les responsables des cinq sociétés que compte le groupe Caillé à Mayotte (SMCI, MDS, Midas, Budget et Mayotte Auto) ont tenu par ailleurs à redire que, bien que ces entités aient été placées indépendamment sous procédure de sauvegarde, la SMCI reste la seule à être concernées par des licenciements économiques.

"L'équipe repart animée d'un bon état d'esprit dynamique. Nous devons tout faire pour retrouver de la croissance et de l'activité afin de nous offrir des perspectives plus favorables", a déclaré M. Maisonobe.

Rappelons que la procédure de sauvegarde, décrétée le 18 mai dernier par l’administrateur judiciaire à la Réunion, prévoit de réduire de 15% la masse salariale de la branche automobile du groupe – qui emploie actuellement 1650 salariés -, pour redresser le cap.

02/07/10 – La CCI relance ses ressortissants

La chambre de commerce et d’industrie de Mayotte invite tous ses ressortissants, qui n’auraient pas reçu le questionnaire pour les prochaines élections consulaires qui auront lieu à la fin de l’année 2010, à se manifester auprès de ses services situés place Mariage à Mamoudzou. Par ailleurs, la CCI Mayotte remercie toute personne disposant déjà du questionnaire de bien vouloir le retourner dument rempli et signé afin que leurs informations soient mises à jour.

Contact : 02 69 61 04 26.

02/07/2010 – Santé au Conseil Général

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ette nouvelle direction est en charge des agents de la fonction publique territoriale et a pour champ d'action les mêmes domaines que la médecine du travail dans le secteur privé, si ce n'est les textes de lois qui différent légèrement et les corps de métiers qui différent.

Le docteur Abaine a été nommé à la tête de ce service qui compte une dizaine d'agents et s'occuperait – si toutes les collectivités locales en font la demande – de plus de 6.000 agents territoriaux. "Le centre de gestion de la fonction publique de Mayotte jouera un rôle d'intermédiaire entre la direction et les collectivités", précise M. Abaine, directeur du service.

Le CDG de la Réunion a quant à lui une mission de soutien à la mise en place de cette direction et plusieurs actions ont déjà été réalisées. En effet, depuis fin 2009 plusieurs stages d'immersion ont été effectués par les agents de la nouvelle direction au sein du CDG de la Réunion.

"Nous apportons également notre expérience afin que les erreurs commises ailleurs ne soient pas reproduites ici. Il s'agit d'enjeux non seulement humains, puisqu'il est question de la santé et du bien-être des agents, mais également financier puisque cela représente un coût pour les collectivités", soulignait Marie-Josée Pouvreau, directrice générale des services du CDG de la Réunion.

 

Un service effectif depuis le 2 mai

 

"Ce service, appelé DPRP a deux missions principales : la médecine préventive chargée de prévenir la détérioration de la santé des agents, du fait du travail, mais aussi l'hygiène et la sécurité dont le rôle est principalement de conseiller les responsables et les agents sur les règles de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ou à caractère professionnel", a indiqué dans son discours le président Ahamed Attoumani Douchina, qui a insisté sur le fait que malgré les difficultés financières du conseil général, ce dernier se préoccupe de la santé de ses agents. Si ce service a été créé, c'est aussi parce que Médétram a mis fin au contrat qui la liait au CG pour des raisons de "surcharge de travail".

"A sa mesure, le CDG de la Réunion s'engage à vos côtés, pour une durée de 2 ans, à mettre à votre disposition tous les outils techniques, juridiques et méthodologiques" a souligné le président du CDG de la Réunion, M. Dennemont, en profitant pour faire l'éloge des membres de la nouvelle direction : "mes collaborateurs m'ont parlé de leur investissement, de leur niveau de compétence et de leur engagement. Il est certain que vous êtes bien entourés, par un personnel administratif performant, gage de réussite des projets que vous portez".

Si la direction de la prévention des risques professionnels est en fonction depuis le 2 mai dernier, sa mise en place est progressive et elle ne s'occupe pour l'heure que de la médecine préventive, l'hygiène et la sécurité seront effectifs à compter de 2011. Ce service est installé de manière provisoire dans les anciens locaux de la Crec, au dessus du tribunal de première instance à Kawéni.

 

Marion Châteauneuf

02/07/10 – Crash du vol Yemenia, un an après …

152 morts sur le vol de Yéménia

Un an après, marche pour les victimes du crash

 

Près d'un millier de personnes ont pris part mercredi à une marche silencieuse à Marseille en mémoire des victimes du crash de la Yemenia Airlines, qui avait fait 152 morts il y a un an au large des Comores.

L'A310 effectuait la liaison Sanaa-Moroni le 30 juin 2009 quand il s'est abîmé en mer. L'accident avait fait 152 morts, dont 61 Marseillais. Seule une adolescente, Bahia, avait survécu. Les proches et les familles des victimes ont dénoncé à Marseille le silence dans lequel ils sont tenus depuis un an, sans information sur l'enquête. "Aujourd'hui, on ne connaît toujours pas les raisons du crash et Yemenia Airlines fait voler ses avions comme si rien ne s'était passé", a déploré Saïd Ahmada, porte-parole de l'association SOS Voyages Comores.

Le défilé, dans lequel de nombreux élus locaux avaient pris place, a rejoint la mairie de Marseille. Certains participants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Nous voulons la vérité". "Le rassemblement d'aujourd'hui a trois raisons principales", a expliqué à Marseille Nadjati Youssoufa, présidente de l'association des familles de victimes : "demander des informations sur l'enquête, débloquer les indemnisations des familles et protester contre la reprise des vols depuis la France de Yemenia Airlines", a-t-elle expliqué à Reuters. A l'heure où s'organisent les départs en vacances d'été, "nous demandons aujourd'hui à tous les Comoriens et Franco-Comoriens de boycotter la Yemenia", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement français a demandé aux autorités comoriennes la publication d'un rapport d'enquête intermédiaire, ainsi que la communication des audits de l'ensemble des compagnies desservant cette partie de l'océan indien, a déclaré Jean-Louis Borloo à l'Assemblée.

02/07/10 – Sport : Une nouvelle ceinture pour Hirachidine Saïndou

Au début du mois de juin, le Mahorais Hirachidine Saïndou a ajouté une nouvelle ceinture de sports de combats à sa collection. Après le titre de champion d’Europe full contact wako en décembre 2009, il a remporté la ceinture VXS1 contre le champion de boxe thaï Gabriel Chauvin. Avec ce titre, Hirach a l’intention de lorgner vers un championnat d’Europe ou du monde en K-1.

“Ça me fait ma deuxième ceinture pro maintenant, qui sait peut-être la prochaine sera celle de champion du monde, inch allah comme on dit chez nous. Ce qui est sûr, c'est que je ne me fermerai aucune discipline de combat, je sais que je fais partie des rares boxeurs français capable d'évoluer en boxe française savate, kickboxing, full contact, et maintenant K-1…, alors je porterai haut les couleurs de mon île Mayotte et montrerai au monde à quel point les Mahorais ont la rage de vaincre”, a-t-il déclaré.

02/07/2010 – Education et Outremer

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}epuis qu'elle est devenue Ladom, l'Agence de l'Outremer pour la mobilité ne cesse de voir ses missions s'étendre, et par la même occasion ses locaux et son personnel. Après le lourd dossier du passeport mobilité, c'est la continuité territoriale qui devrait lui échoir, responsabilité actuellement détenue par le conseil général. Le passeport mobilité, c'est le billet aller-retour pour Mayotte financé par l'Etat pour chaque année universitaire, généralement utilisé pour les grandes vacances.

Cette année, ils seront 1.300 futurs étudiants, dits primo partants – sous réserve qu'ils obtiennent leur baccalauréat – à en bénéficier et 1.100 étudiants déjà en Métropole à obtenir un renouvellement. Une centaine devra bénéficier d'un billet de retour définitif, accessible jusqu'à un an après l'obtention du diplôme pour permettre une première expérience professionnelle en Métropole. Rappelons que pour obtenir ce fameux passeport, il faut avoir moins de 26 ans au 1er octobre 2010, avoir effectué au moins la 1ère et la terminale à Mayotte, suivre une formation non existante sur l'île ou saturée et n'avoir pas échoué deux années de suite aux examens pour le renouvellement.

Actuellement le passeport concerne tous les étudiants, mais un décret à paraître devrait en conditionner l'attribution aux revenus des parents à compter de l'année prochaine. Un changement qui ne concernera que les étudiants non boursiers, très minoritaires à Mayotte, qui n'auront plus droit qu'à une prise en charge partielle d'environ 50% du billet.

 

Déposer ses résultats pour obtenir un billet

 

Cette année, Ladom a récupéré la procédure en cours, puisque les inscriptions sont closes depuis le 15 mars et qu'il reste maintenant à délivrer les billets. Pour ce faire, l'agence a recruté une responsable, Emmanuelle Perros, ainsi que deux anciennes employées du vice-rectorat qui travaillaient justement à ce service. Deux autres agents devraient encore être embauchés pour compléter l'équipe.

La dernière étape de délivrance des billets va commencer avec les résultats du bac, le 7 juillet pour le premier tour et le 10 juillet pour le second. Les primo-partants devront se rendre à Ladom avec leurs résultats ainsi que l'attestation de pré-inscription en fac, et se verront remettre alors un billet aller et un retour "open", pour décider eux-mêmes de la date. Même chose pour les étudiants qui arrivent à Mayotte pour les vacances, ils doivent, pour obtenir leur nouveau billet, déposer leur attestation de pré-inscription pour l'an prochain à l'agence.

 

Helène Ferkatadji

02/07/10 – Labellisation FFF-Adidas pour les Petits Bleus

L’Ecole de football du Centre “Les Petits Bleus” recevra le label FFF-Adidas ce vendredi à partir de 16h30 sur son terrain de Kahani. Le label FFF-Adidas est décerné aux écoles de football qui accueillent régulièrement les jeunes footballeurs (garçons et filles) de 7 à 13 ans avec un encadrement diplômé et qui participent régulièrement aux actions des ligues.

“C’est surtout un encouragement à bien faire”, explique le CTR Guillaume Brouste. L’EFC “Les Petits Bleus” rejoint ainsi l’EFB, les Abeilles de M’tzamboro, Jumeaux de M’zouasia, le FC Labattoir et Bandrélé Foot, déjà récompensés les années précédentes. Le 16 juillet, ce sera autour des Etincelles de Hamjago d’être labellisées. Tout comme les Petits Bleus, elles recevront du matériel pour encadrer leurs jeunes footballeurs.

02/07/2010 – Vie des communes : Koungou

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e bureau de poste de Koungou sera inauguré en présence de Michèle Paolini, directrice de la Poste, et l'ensemble de son personnel, du directeur général de l'enseigne la Poste Jacques Rapoport et du directeur exécutif de La Poste d'Outremer Michel Sagarzazu.

Remplissant sa fonction depuis le 14 avril 2010, du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 16h et le samedi de 8h à 11h, le bureau de poste de Koungou a comme périmètre d'action le nord de Mayotte. Il est au service des populations et entreprises de ladite commune qui compte six villages : Majicavo-Lamir, Majicavo-Koropa, Koungou, Trévani, Kangani et Longoni.

Selon la direction de la Poste, la création de ce nouveau bureau de poste renforce le service de proximité, permettant d’"améliorer l’accueil et le service et réduire le temps d’attente dans les bureaux de poste de Mamoudzou et Kawéni. Les habitants de la commune de Koungou ont désormais la possibilité d’effectuer leurs opérations dans ce nouvel établissement".

Le bureau de poste de Koungou compte un espace avec 2 guichets réservés à la vente en face à face pour des opérations courriers, colis et bancaires, et un autre espace "Attente", "avec un mobilier spécifique, accueillant et pratique". A l'extérieur, les services de la mairie de Koungou ont installé une rampe tout au long de façade pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite. Le bureau de poste de Koungou possède un distributeur automatique de billets. Ce bureau de poste de Koungou est par ailleurs le premier climatisé de l'île.

Le réseau des bureaux de poste de Mayotte compte 15 points de contact pour accueillir les clients, dont deux agences postales communales implantées à Bandrélé et à Chiconi, plus de 30 guichetiers et 11 distributeurs automatiques de billets de la Banque Postale opérationnels.

En France, le réseau est formé de 17.025 points de contact, dont 2.100 agences postales créées en concertation avec les élus, 2,6 millions de visiteurs chaque jour dans les bureaux et 75.000 postiers travaillant au quotidien dans les bureaux de poste, dont 7.100 conseillers financiers.

 

Rafik

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes