Aujourd’hui en fin d’après-midi la gendarmerie a appris le décès de deux mineurs sur la plage d’Acoua. Ils jouaient sur une embarcation et sont tombés à l’eau. Les deux bambins ne savaient pas nager.
Aujourd’hui en fin d’après-midi la gendarmerie a appris le décès de deux mineurs sur la plage d’Acoua. Ils jouaient sur une embarcation et sont tombés à l’eau. Les deux bambins ne savaient pas nager.
Fin des années 80, la Maison de Mayotte voit le jour en tant que structure associative. En 2003, elle devient un service du Conseil départemental. Depuis, les interrogations sont nombreuses quant aux actions menées par ce service, et sa visibilité.
Méconnue par bon nombre de mahorais, la Maison de Mayotte a été créée dans le but d’être une vitrine du 101ème département à Paris. Si son action est aujourd’hui recentrée sur les étudiants mahorais et leurs problèmes, c’est par manque de moyens, explique Djaouharia Mohamed, déléguée adjointe. “Ça fait des années qu’on nous dit qu’on fait rien. On aimerait mener des actions, assister à des salons comme les autres départements, on nous donne pas les moyens”, lance-t-elle. Alors faute de projets, la délégation est devenue un pôle social pour les Mahorais de l’hexagone. “Les étudiants ou les familles viennent nous voir quand ils ont des problèmes, on fait beaucoup de réinsertion.” Un rôle que la structure prend très à coeur, relatant les nombreux problèmes auxquels font face les Mahorais de la capitale, et les solutions trouvées. Deux ans plus tôt, la délégation avait encore quelques moyens. “Nous avons porté le trophée de l’art culinaire créole, le forum pro jeunesse, aujourd’hui tous nos projets sont en stand-by”, continue-t-elle.
“Si vraiment on ne sert à rien, qu’on ferme la Maison de Mayotte !”
Assister au salon de l’agronomie, ou encore à la foire de Paris, c’est ce qu’aimeraient les agents de Maison de Mayotte. Ces demandes, comme celle d’avoir une visite médicale avec un médecin du travail, sont restées sans réponse. Si aujourd’hui, la majorité des agents a décidé de grever, c’est parce que la majoration qui leur était versée en raison de leur éloignement, a été supprimée depuis fin août, et cela sans préavis. Une décision aux conséquences lourdes, selon Djaouharia. “La vie est chère à Paris, c’était une prime d’installation. Aujourd’hui, certains ont vu les huissiers débarqués chez eux. Passer d’un salaire de 2200 à 1600, ce n’est pas rien.” Elle n’hésite pas à parler de mépris, et de manque de considération. “Si vraiment on ne sert à rien qu’on ferme la Maison, et qu’on nous rapatrie à Mayotte. C’est les Mahorais d’ici qui vont en pâtir”, s’exclame-t-elle. Face à ce ras-le-bol, les agents ont rencontré le président du Conseil département, Soibahadine Ibrahim Ramadani, fin septembre. Ce dernier a rappelé la situation difficile dans laquelle se trouvait la collectivité, promettant tout de même des solutions d’ici 2017. En attendant, aucun service téléphonique n’est assuré à la Maison de Mayotte, les autres agents des provinces devraient se joindre au mouvement.
Une centaine d’instituteurs sont partis depuis le vice-rectorat pour se rendre au conseil départemental, en passant par le rond-point du commandant Passot. Après quelques minutes d’attente devant la grille, ils ont pu pénétrer dans les jardins du conseil départemental, puis entrer dans l’hémicycle, où se tenait une réunion sur les retraites.
Le SNUipp demande toujours la prise en compte de l’ancienneté des instituteurs avant leur intégration dans la fonction publique, c’est-à-dire lorsqu’ils appartenaient à la collectivité de Mayotte. « La réunion du 5 décembre au ministère de la fonction publique avec les fédérations nationales n’aura aucun sens si cette revendication n’est pas préalablement actée. Sinon, il est hors de question de continuer à faire des « points » sur l’évolution des dossiers. Le SNUipp exige des avancées concrètes », a expliqué hier Rivo, secrétaire départemental, à nos confrères de linfo.re
Pour rappel, l’ordre du jour de cette réunion porte sur les mesures en cours pour relancer l’attractivité du territoire, les décrets de reprise d’ancienneté et les retours sur les situations individuelles transmises par le préfet de Mayotte
Un jeune homme résidant à Kawéni comparaissait hier pour violence avec usage d’une arme, en l’occurrence une machette. Condamné à plusieurs reprises pour des cas de violence et purgeant déjà une peine de prison ferme, un jeune kawénien de 19 ans était présenté au tribunal correctionnel pour avoir jeté en mai dernier un coupe-coupe sur un individu qui le soupçonnait lui et sa bande d’avoir volé son cyclomoteur. Heureusement la victime n’a pas été touchée mais le scénario aurait pu être plus grave si le prévenu avait atteint sa cible comme le soulignait le procureur. Entêté à plaider non-coupable, le jeune adulte n’arrange pas son cas devant le tribunal coupant à plusieurs reprises la parole au procureur et au président. Purgeant déjà une peine de 18 mois de prison ferme depuis septembre dernier, le juge Ballu a décidé de lui en donner 4 supplémentaires pour les faits du jour qui lui étaient reprochés.
Organisés par le comité de pilotage réuni sous l’égide de la Dieccte (Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) et de l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) dans le cadre du Plan régional d’insertion des travailleurs handicapés de Mayotte (Prith), avec l’appui d’AC E, des ateliers, stands et conférences sont proposés jusqu’à vendredi. L’occasion de faire le point sur la prise en charge des handicapés et leur intégration au marché du travail.
Sans surprise, Mayotte, déjà discriminée dans de nombreux domaines, ne bénéficie pas des mêmes moyens pour prendre en charge les personnes en situation de handicap par rapport à la métropole ou d’autres Dom. L ’emploi de ces personnes dans le 101ème département ne déroge pas à la règle. Actuellement, seul le fonds de l’Agefiph est mis en place dans l’île mais il ne concerne que le secteur privé. Le fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPH FP) quant à lui n’est toujours pas appliqué ici. « On suppose que c’est parce que la délégation du FIPHFP qui se trouve à la Réunion attend que le Code du travail à Mayotte soit harmonisé par rapport à celui de la métropole avant d’y installer le fonds », explique François de Lavergne du groupe Amnyos spécialisé dans l’accompagnement des mutations de l’action publique, des organisations et des territoires. « Nous souhaiterions également qu’une délégation du FIPHFP soit créée à Mayotte », ajoute la directrice de la MDPH dans un souci de représentativité. À l’heure actuelle, aucune donnée ne permet de savoir combien de personnes handicapées ont un emploi dans le territoire. Mais au niveau national le taux d’employabilité pour les entreprises de plus de 20 salariés est de 2 %.
Les sociétés mahoraises concernées sont censées en faire de même. Mais reste à savoir si dans les faits, toutes ces entreprises en question appliquent la règle. Impossible là aussi du côté de la MDPH ou du Prith de savoir combien de procédures ont été réalisées auprès du tribunal du travail pour poursuivre des sociétés qui ne respecteraient pas la législation en vigueur dans ce domaine. Ainsi, l’un des buts de la SEEPH est de sensibiliser les chefs d’entreprise sur la nécessité et l’intérêt pour eux d’employer des personnes en situation de handicap
A cette occasion la Deal a mis à disposition des douanes un compacteur pour effectuer la destruction d’une centaine d’articles de contrefaçon à côté du siège de la brigade de surveillance nautique de Dzaoudzi, en présence de représentants des différents services de l’Etat concernés et du maire de Pamandzi.
« Cette opération vise à sensibiliser la population sur les risques et dangers liés à la contrefaçon », a expliqué ce matin Jacques Brablé, directeur régional des douanes. « Ces risques peuvent concerner la santé (exemple: produit cosmétique contenant des substances cancérigènes), la sécurité (exemple: risque d’incendie pour un siège bébé non conforme) ou encore l’économie (menace sur les investissements et les emplois des entreprises). »
Sur les deux dernières années, près de 22 000 articles de contrefaçon ont été saisis par les douanes à Mayotte, un chiffre « en légère hausse » par rapport aux années précédentes. Ces objets saisis sont ensuite détruits par écrasement ou broyés (il n’y a pas d’incinérateur à Mayotte).
« Les articles les plus contrefaits à Mayotte sont les articles textiles au sens large, les médicaments et produits cosmétiques (notamment pour l’éclaircissement de la peau) ou encore les lunettes solaires », note Jacques Brablé. « L’Asie reste par ailleurs de loin la première zone géographique d’origine. »
Danièle Jourdain-Menninger : Il s’agissait d’analyser les perspectives des addictions dans l’océan Indien. Ma rencontre avec la délégation mahoraise est la suite de la visioconférence organisée l’année dernière entre la Mildeca et les acteurs de l’addictologie mahoraise.
DJM : Ici, il y a une importante consommation d’alcool et de drogues de synthèse plus communément connues sous le nom de “chimique”. La Midelca a accordé 55 000 € de crédits à la préfecture pour la prévention cette année (établissements scolaires, un gendarme est allé se former sur la prévention).
DJM : Les associations mettent en place régulièrement des actions de prévention. Cela passe par l’apprentissage pour les jeunes de son stress, ne pas se précipiter vers les drogues pour calmer ce stress etc. Nous insistons également sur la prévention grâce aux pairs (organisation de scénettes, messages de prévention entre jeunes). Le service d’addictologie du CHM est actuellement en charge de suivre les addictions aux drogues de synthèse. Une réflexion est en cours quant à l’utilisation des dispensaires pour mieux appréhender le problème. Un second colloque doit avoir lieu au printemps 2017 toujours à La Réunion. Une délégation mahoraise s’y rendra dans le but d’échanger avec les confrères et consoeurs réunionnais sur les bonnes pratiques professionnelles
Danièle Jourdain-Menninger au centre avec la délégation mahoraise dans laquelle se trouvait le secrétaire général adjoint de la préfecture, Guy Fitzer.
Une quarantaine d’agriculteurs était au rendez-vous jeudi matin à Dembeni, pour la première journée consacrée à la production de rejets de bananiers. Une production de bananes très présente à Mayotte, et qui constitue une grande partie de l’alimentation mahoraise. Informer les producteurs, et transférer les méthodes pour assurer une production seine et pérenne, tel était le message de ces ateliers. À Mayotte, quinze techniciens de production sont disponibles pour près de 5000 agriculteurs déclarés.
Un chiffre bien en deçà des besoins des agriculteurs, qui souhaiteraient être informés sur la plantation de bananes, l’entretien, ou encore la récupération d’un régime endommagé. Des questions auxquelles ont pu répondre la Capam (chambre de l’agriculture, de la pêche, et de l’aquaculture de Mayotte), et Rita (Réseau d’innovation et de transfert agricole), en organisant une journée professionnelle pour la production de régimes de bananiers sains. Une initiative qui a tout de suite interpellé Issoufa, cultivateur de bananes dans son champ : “J’adore l’agriculture. Même si je suis plus sur le maraîchage que sur les bananiers, j’en ai chez moi, et je suis venue pour savoir comment séparer les rejets de bananiers de la souche mère.” Issoufa est reparti satisfait, car parmi les trois ateliers proposés ce jour-là, il y avait l’atelier unité de production, dans lequel était décortiquée la méthode PIF. Cette dernière (Plants Issus de Fragments de tiges), est une technique de multiplication horticole (in vivo) des bananiers. Augmenter la productivité par la transmission des gestes de base Cette méthode est la plus adaptée pour pouvoir réhabiliter rapidement la bananeraie. Une alternative à la culture in vitro, plus couteuse et peu accessible aux producteurs.
Naoilou Yahaya, technicienne chargée de production fruitière à la Capam, anime l’atelier. Elle se dit satisfaite de la participation, et de l’intérêt porté à ces recommandations. “Nous faisons en sorte de les informer sur les problématiques les plus récurrentes. Les maladies, les manières de produire chez eux, les variétés existantes. Le but est d’assurer les productions pour 2 ans au moins, et de leur permettre de se débrouiller sans les techniciens de production, qui ne peuvent pas tous les rencontrer”. Sur l’île, 68 variétés de bananes existent, dont 54 endogènes, un énorme potentiel qui se heurte à très peu de moyens. À terme, la Capam souhaiterait avec l’appui des pépiniéristes et des producteurs locaux, faire naître un espace aménagé, qui permettrait de répondre à la forte demande de rejets sains de bananiers, en vue d’augmenter la productivité.
Un feu s’est déclaré hier soir vers 18h au quartier des 100 villas à Mamoudzou. Aucune victime n’est à déplorer et aucune habitation n’a été touchée. Le feu s’est propagé dans un terrain vague sans que l’on connaisse son origine. Plusieurs hypothèses ont circulé. La police présente sur place n’était pas en mesure au moment des faits de répondre à cette interrogation. Avec la végétation sèche, le feu s’est rapidement étalé mais il a également été rapidement contrôlé par les pompiers aidés d’habitants. Certains ont même sorti leur tuyau d’arrosage afin de contenir l’incendie. Une solidarité qui aura peut-être permis d’éviter le pire à savoir la propagation à des logements qui se trouvaient seulement à quelques mètres de l’incendie.
Afin de réduire les congestions au Pole emploi de Dzoumogné face au grand nombre de demandeurs d’emploi et dans un souci de proximité, l’agence a souhaité sceller un partenariat avec deux associations. En effet, le 28 octobre dernier Pôle emploi a signé deux conventions avec la Régie de Territoire Maécha Espoir d’Acoua et l’AAISPM (Association d’activité d’insertion sociale et professionnelle de Mtsangamouji) située à Mtsangamouji. Chaque convention, d’une durée de 3 ans, a pour objet de déterminer les engagements de chaque signataire pour permettre et faciliter l’accueil, l’information et l’assistance des personnes en recherche d’emploi dans les locaux de ces organismes. Désormais, à travers ces conventions, les DE (demandeurs d’emploi) originaires de ces communes peuvent facilement et depuis le locaux de nos partenaires, réaliser des actes aussi simples tels que créer et se connecter à leur espace personnelle, faire leur actualisation mensuelle et rechercher des offres d’emploi sur le net.
Ce matin, l’intersyndicale de la fonction publique a décidé en assemblée générale de reconduire le mouvement de grève demain, avec une « décentralisation » de la mobilisation. Des blocages de routes sont ainsi à prévoir dès 4h au nord (Longoni), au sud (Kani-Keli), au centre (Combani) et à Tsararano. Le mouvement a rassemblé ce matin 150 grévistes, comme hier. Après s’être rassemblés place de la république, les manifestants ont pris la direction de différentes administrations, plaçant symboliquement des chaînes aux grilles d’entrée de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) et de la direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DJSCS). Ils se sont ensuite postés devant le vice-rectorat, en présence des forces de l’ordre. Avant de se rendre au conseil départemental pour organiser leur AG dans l’hémicycle. Rappelons que l’intersyndicale demande la reconstitution des carrières des anciens agents de la collectivité départementale de Mayotte (CDM) et des mesures incitatives pour l’attractivité du territoire.
Taraudée par l’échéance des prochaines élections présidentielles et les futurs changements politiques qu’elles induisent, l’intersyndicale a de nouveau manifesté dans les rues de Mamoudzou afin de réclamer la reconstitution des carrières et des mesures incitatives pour l’attractivité du territoire. Ainsi, à l’appel de l’intersyndicale (CGT Educ’Action, FO, SNUIPP, SNES, etc.), près de 150 agents de la fonction publique ont défilé de la place de la République jusqu’à la Préfecture mardi matin. De légères échauffourées entre les forces de l’ordre et les manifestants se sont produites devant le Vice-rectorat alors que ces derniers tentaient de pénétrer dans l’enceinte de l’administration et jetaient des oeufs dans la cour. Un cordon de sécurité mis en place par la police a calmé les ardeurs.
“On nous a reçus, on nous a dit que les choses allaient se faire mais elles ne se font pas”, déplore Fred Muller, représentant du SNEP, se référant aux nombreuses réunions de ces derniers mois entre l’intersyndicale et les ministères de la Fonction publique, des Outre-mer et des Finances. “C’est le début d’une mobilisation qui pourrait tourner comme en avril”, prévient-il. Les revendications n’ont pas changé : l’intersyndicale demande la reconstitution des carrières de tous les fonctionnaires mahorais, une prime d’installation pour tous les contractuels, un aménagement de la fiscalité relative aux indemnités et des accélérations de carrières.
Mardi matin, les syndicats ont été reçus par le Vice-rectorat, puis la Préfecture, en vain : à l’issue de ces entrevues, les grévistes ont décidé de reconduire la grève mercredi. “L’objectif, mercredi, est de fermer les administrations, notamment le Vice-rectorat, la Préfecture, le Conseil départemental et les services fiscaux. Et s’il n’y a pas d’avancées, on organisera une autre action jeudi. On va aller d’actions en actions” menace Rivo, secrétaire départemental du SNUIPP-FSU, satisfait de l’ampleur de la mobilisation de mardi. L’intersyndicale appelle donc à un nouveau rassemblement mercredi à partir de 7h, place de la République à Mamoudzou. Cependant, lundi, le ministère de la Fonction publique a convié les organisations syndicales mahoraises à une réunion le 5 décembre prochain portant sur les mesures d’attractivité et les décrets reprise d’ancienneté. Un “retour sur l’analyse des situations individuelles réalisées par le préfet de Mayotte” est même programmé, précise le courriel d’invitation.
Le mouvement de mardi était soutenu par l’intersyndicale des infirmiers du privé et du public, en écho à la manifestation nationale se déroulant dans toute la France ce même jour. Eric Roussel, infirmier libéral, énumère : “On demande plus de reconnaissance des compétences et davantage de concertation, des revalorisations salariales, des formations professionnelles pour les jeunes infirmiers et plus de sécurité dans l’exercice de notre pratique”. Un mécontentement général, donc, qui risque de perdurer.
Dernier en date : le chef de cabinet Adadi Andjilani, accusé par Armamie Abdoul Wassion de “museler” les élus. C’est à ce titre que de cette dernière a organisé, dimanche dernier, une réunion publique à Passamaïnty pour expliciter ses dires et lancer ce qui ressemble à un ultimatum :
“J’adresse encore au président, par ce message en forme d’avertissement, qu’il est encore temps pour lui de se débarrasser de ce cabinet de mercenaires, et de laisser les élus travailler sans souffrir d’aucune pression de quelque nature que ce soit pour servir l’intérêt général. À compter de ce jour, ce cabinet de mercenaires qui n’a aucune légitimité, principalement composé d’anciens élus battus aux dernières élections, doit avoir quitté les lieux avec son chef Adadi Andjilani, au plus tard le lundi 14 novembre 2016 à midi. Si ce n’est pas fait, c’est avec vous, peuple libérateur de Mayotte, que je m’engagerai vers le Conseil départemental des Mahorais pour les aider à débarrasser les lieux par tous les moyens.Ce jour-là, nous ferons un voyage jusqu’à Dzaoudzi, nous prendrons la barge gratuitement comme se le sont octroyé ces mercenaires, nous irons à pied jusqu’à la tombe de Coco Zéna Mdere. Une fois nos prières adressées pour la paix de son âme et celles de ses consoeurs, nous partirons en direction du Conseil départemental des Mahorais avec pour seul slogan “Libérez les otages, libérez les élus, mercenaires sortez ! ”
Lundi prochain dira donc si elle a trouvé un écho au sein de la population, ou si cette opération fera l’effet d’un coup dans l’eau.
Jean-Michel Martial, ancien vice-président en charge des personnalités du Conseil représentatif des Français d’outre-mer (CREFOM), est désormais élu président du Crefom suite à la réunion du bureau exécutif de l’organisation du lundi 24 octobre 2016. Il a été élu à l’unanimité des membres du bureau pour une durée de 12 mois. Il remplace Patrick Karam qui a rendu son mandat après avoir rejoint le cabinet de campagne de Nicolas Sarkozy. Le Crefom organisera de nouvelles élections après les élections législatives de juin 2017. Comédien, metteur en scène, docteur en chirurgie dentaire, lauréat du concours national de déontologie, champion de France universitaire d’aviron, ancien conseiller d’arrondissement dans le 18°, Jean-Michel Martial est un homme engagé au parcours atypique. Passionné par le théâtre, il fonde la compagnie L’Autre Souffle en 1998. En 2013 il crée et dirige le “Répertoire Théâtre Caraïbe”, une collection multilingue du théâtre de la Caraïbe, avec l’ambition de le faire mieux connaître et de lui donner une visibilité nouvelle. .
Jeudi 3 novembre dernier à 18h30 s’est tenue la cérémonie de passation de pouvoir entre l’ancien directeur général de l’aéroport Daniel Lefebvre et son successeur, Yves Christophe. Le parcours de celui-ci comporte 34 ans d’une carrière militaire très diversifiée au sein de l’armée de l’air. Cette cérémonie a été l’occasion pour l’ancien directeur de faire un bilan des actions accomplies et, pour le nouveau, d’annoncer celles à venir. Explications.
Après six ans au poste de directeur général de l’aéroport de Mayotte, Daniel Lefebvre part pour de nouveaux horizons, plus exactement vers l’île de Saint-Martin, dans les Antilles françaises, où il assurera un poste similaire. Ce départ a été l’occasion pour lui de rappeler aux personnes présentes ce jeudi 3 novembre dernier à 18h30 sur la terrasse de l’aéroport, les actions accomplies pendant ce laps de temps non négligeable, et celles que devra poursuivre son successeur, Yves Christophe.
C’est tout d’abord Gérard Mayer, le président de la Société d’Exploitation Aéroport de Mayotte qui a pris la parole lors de cette cérémonie. Il a commencé par clarifier une rumeur qui circulait depuis un moment sur l’île : SN C-Lavalin se désengage en effet de ses 18 aéroports français au profit d’une société française nommée Impact Holding. Cela n’a cependant aucun impact sur la SEAM qui demeure telle qu’elle, ni sur les engagements pris concernant la gestion et le développement de l’aéroport de Mayotte. “Ce changement est d’ailleurs une très bonne chose, car c’est une société française, donc très proche de nous, qui va désormais exploiter l’aéroport”, a déclaré Gérard Mayer.
Ce dernier a ensuite annoncé les grands chantiers encore à venir pour moderniser l’aéroport. Premièrement, sa mise aux normes européennes. “Notre aéroport, qui possède déjà la piste d’atterrissage la plus courte au monde, est actuellement menacé de ne plus pouvoir recevoir d’avions, cette mise aux normes est donc devenue une priorité pour nous.”, a-t-il affirmé en précisant qu’étant donné le gros investissement que cela représentait, il espérait une aide venue des fonds européens. Il a déclaré aussi vouloir développer le fret aérien à Mayotte, qui, placé en complément du fret maritime, pourrait selon lui constituer un véritable atout pour notre île. Enfin, pour clore son discours, il a souligné la politique sociale menée par l’aéroport depuis quelques années et rappelé la signature de la convention collective “L’art du bien-être au travail”.
Daniel Lefebvre a ensuite pris la parole pour faire un bilan, aussi bien professionnel que personnel, de ses six années passées à la direction de l’aéroport de l’île aux parfums. “Je suis arrivé en 2011, au moment de la départementalisation de Mayotte”, explique-t-il, “ce qui a impliqué un gros travail de mise aux normes”. Celui-ci a été couronné de succès puisque l’aéroport de Mayotte obtient, dès 2012, sa première certification nationale. Daniel Lefebvre a également évoqué la création du nouveau terminal, livré en mai 2014, ainsi que l’extension du tarmac. “Il y avait beaucoup de réticences à ce que le nouveau terminal soit construit en bois, qui est pourtant une matière noble, mais nous avons réussi à aller au bout de notre idée”, affirme l’ancien directeur avec fierté. Il a également rappelé avec humour la période noire des grands blocages de 2011 où l’équipe de l’aéroport avait dû “trouver des astuces pour nourrir ses salariés”. “Malgré ces entraves, nous avons néanmoins réussi à respecter nos engagements, en grande partie grâce à nos salariés qui ont poursuivi le travail envers et contre tout”, se félicite l’ancien directeur.
Il a également rappelé que l’aéroport avait formé 200 jeunes aux techniques de la sûreté aéroportuaire. “Une structure telle que l’aéroport est aussi là pour contribuer à développer l’île”, a-t-il affirmé. Après avoir obtenu la certification nationale en 2012, le prochain objectif de l’aéroport sera de décrocher la certification européenne qui, selon Daniel Lefebvre, devrait bientôt lui être accordée. Il s’est ensuite félicité du développement de la concurrence entre les différentes compagnies aériennes, qui commence à se mettre en place malgré les contraintes dues à la piste courte. Kenya Airways a notamment demandé à accroître ses fréquences sur Mayotte. “De nombreux dossiers restent à traiter comme la question des mosquées qui se trouvent de chaque côté de la piste, mais ce qui est sûr, c’est que cet aéroport vit et se développe”, a-t-il conclu avant de remercier son équipe.
Yves Christophe, le nouveau directeur fraîchement arrivé le matin même du jeudi 3 novembre a ensuite pris la parole en affirmant son intention de poursuivre le travail de développement de l’aéroport initié par Daniel Lefebvre. Lors de son discours, il a présenté au public présent à la cérémonie son parcours qui comporte 34 ans d’une carrière militaire très diversifiée au sein de l’armée de l’air. Parmi de nombreux postes et des métiers exercés très différents, les tropismes pour l’outremer et le transport aérien peuvent être mis en avant. Il a notamment été commandant d’escadron à Djibouti et en Nouvelle-Calédonie et commandant de base aérienne à Tahiti. “Un cursus très diversifié qui m’a donné la capacité de m’adapter à de nouveaux emplois”, a-t-il précisé. Les maires de Pamandzi et de Labattoir étaient également présents pour faire leurs adieux à Daniel Lefebvre et accueillir Yves Christophe. Leurs discours ont évoqué plusieurs anecdotes liées aux évolutions qu’a subies l’aéroport de Mayotte au fil des années. Le préfet Frédéric Veau a ensuite clos cette cérémonie de passation de pouvoir en réaffirmant le total soutien de l’État aux projets de modernisation de l’aéroport. “L’aéroport est la première et la dernière image qu’un visiteur emporte de Mayotte, il est donc indispensable que ce bâtiment soit un modèle de modernité, d’esthétisme et de respect de l’environnement”, a-t-il conclu.
Le 28 octobre dernier, suite à un voulé, un majeur et un mineur d’une quinzaine d’années se sont retrouvés seul à seul dans une habitation. Le majeur a demandé au mineur d’avoir des relations sexuelles avec lui. Suite au refus du mineur, le majeur lui a assené des coups de boule de pétanque à la tête, ce qui lui a permis de parvenir à ses fins. L’enquête est en cours.
Elle se tiendra jusqu’à ce samedi sur le parvis du Comité du Tourisme à Mamoudzou. Le thème de cette année est «Eco création ». Une manière d’allier promotion des talents et protection de l’environnement. Pour sa 7ème édition (3 au 5 novembre), le salon de la mode de Mayotte, qui se tient sur le parvis du comité du Tourisme, se met au vert. Allier promotion des talents et protection de l’environnement, c’est en effet possible ! Le « green » est le combat fashion du moment. A ce titre, l’invitée d’honneur du salon cette année est Sakina M’sa, une icône absolue de la mode éthique. Lorsqu’ils créent, les stylistes s’inspirent de leur environnement, de leur histoire et surtout de la nature.
Aujourd’hui, plus que jamais, il est temps de concevoir le rapport entre la mode, sa production et la protection de notre planète. Le développement durable n’est pas qu’une nouvelle tendance au royaume de la mode, et des signes très encourageants nous montrent que les créateurs ne sont pas insensibles à l’enjeu écologique. Pourtant, ces initiatives restent souvent en bout de chaîne, et l’éco-conception des produits textiles reste encore trop événement peu développée. La journée du jeudi était réservée à la vente privée de la styliste Sakina M’sa. Ce vendredi 4 novembre sera consacré au concours de création et aux défilés des différents stylistes de l’océan Indien, et ce samedi 5 novembre à l’exposition de leurs créations dans des stands ouverts au public. Cela fait maintenant six ans que l’association ALCOI (Association Lainga Cultures de l’océan Indien) organise le salon de la Mode, l’un des évènements incontournables de l’île aux parfums.
Rassemblant chaque année des stylistes de talent venus des îles de la partie ouest de l’océan Indien, mais également d’Afrique de l’Est, ce salon leur donne la possibilité de dévoiler à la population mahoraise leurs plus belles créations haute-couture. Venus cette année d’Anjouan, de Grande-Comore, de Madagascar, de La Réunion, de Rodrigues, de Tanzanie et, bien sûr, de Mayotte, ces stylistes vont une fois de plus prouver au public que notre région n’est pas en reste en matière de mode.
Wardat Monjoin, la présidente d’ALCOI est en tous cas bien décidée à ce que la mode de l’océan Indien soit exportée partout dans le monde. » Nous avons un magazine en ligne : Fossette, qui est le générateur de l’ALCOI. Ce magazine nous permet également de nous exporter et mettre en valeur notre salon. Ce média est en ligne depuis un an et demi », explique- t-elle. Depuis plus de six ans, stylistes et designers de l’océan Indien et de l’Afrique rivalisent de talent sur l’île au lagon, démontrant que Mayotte peut être un vrai point d’ancrage en matière de prêt à porter. La mode constitue un art de vie mais c’est aussi une source importante d’emplois directs et indirects. Pour cette 7ème édition, ce sont 19 créateurs qui seront présents pour l’évènement. Ils viennent de Mayotte, Rodrigue, Anjouan, Grande Comores, Martinique, Côte d’Ivoire et La Réunion. « Il faut que les créateurs de chez nous réussissent à dépasser leur complexe d’infériorité car nos stylistes et designers sont bourrés de talents ! », conclut Wardat Monjoin.
L’intersyndicale reprend le combat la semaine prochaine. Déçue par des « promesse non-tenues », elle a décidé d’une grève ce mardi 8 novembre avec un rassemblement à 9h place de la République. Les syndicats de salariés demandent toujours la même chose à savoir la reconstitution des carrières suivant l’ancienneté réelle des ex fonctionnaires de la collectivité départementale, d’augmenter l’attractivité réelle du département pour les fonctionnaires affectés à Mayotte, d’Accompagner et titulariser les contractuels recrutés sur place dans la fonction publique et d’aligner les droits a sécurité sociale et appliquer le Code du travail national tout de suite et pas en 2018 comme prévu initialement par le gouvernement.
Quatre jours après l’accident mortel sur la rocade, les trois voitures qui ont pris la fuite n’ont toujours pas été identifiées. Pour rappel, Francky, 36 ans et originaire de Mt’sapéré, s’est fait renverser samedi par une voiture sur la rocade de M’tsapéré aux alentours de 20 heures. Il s’est ensuite fait rouler dessus par deux autres voitures. Il est mort sur le coup. Aucun des conducteurs ne s’est arrêté selon les témoins. Francky a été inhumé lundi à Bambo. Il est demandé à tout témoin des faits, et pour les besoins de l’enquête, de prendre attache avec la Brigade Accidents et Délits Routiers du Commissariat de Police de Mamoudzou 976 au 06 39 69 45 97 ou 02 69 61 12 22 (postes 4920 ou 4921).
Mercredi prochain se tiendront les élections internes à la Chambre de commerce et d’industrie. Le siège des bureaux de vote pour les élections des membres de la CCI et des délégués consulaires est fixé dans les mairies des communes du département à l’exception des communes de Bouéni, de Kani-Kéli et d’Acoua. Les électeurs de la commune d’Acoua exerceront leur droit de vote au bureau de vote de M’tsamboro et les électeurs des communes de Kani-Kéli et de Bouéni au bureau de vote de la commune de Chirongui. Le scrutin sera ouvert, le mercredi 2 novembre 2016, à 8h et clos à 18h. La commission d’organisation des élections, chargée du bon déroulement des opérations électorales, a décidé que l’autorité compétente pour établir les procurations est la chambre de commerce et d’industrie de Mayotte. Les électeurs souhaitant établir une procuration sont invités à se présenter à la CCI, dans les meilleurs délais. Chaque électeur ne peut disposer que d’une seule procuration et ne peut donner procuration à un autre électeur que s’il est inscrit dans la même sous-catégorie professionnelle.