« En l’absence d’anomalie importante sur les champs de circulation atmosphérique (pression, vent) sur notre région, mais grâce à des températures océaniques importantes couplées à plus d’humidité, une pluviométrie normale à supérieure à la normale est attendue sur l’île, avec de légères disparités selon les régions (les pluies sur le Nord-Est et Petite-Terre ont une chance sur deux d’être plus importantes que la normale, seulement 32% dans le grand sud de l’ile). Les cumuls habituels en cette saison sont de l’ordre de 170 à 260 mm (1 mm correspondant à un litre d’eau par m²) en 3 mois selon les communes, d’où des excédents éventuels limités à quelques dizaines de millimètres seulement. Toutefois, en cette saison, chaque mois double quasiment sa normale par rapport au mois précédent. Une pluviométrie légèrement supérieure à la normale laisse donc augurer d’un départ classique de la saison des pluies, le « poids » de Novembre étant plus important dans le cumul de pluie. En lien avec des températures de surface océanique prévues au-dessus des normales sur le Nord du Canal de Mozambique, les températures à Mayotte devraient être sensiblement au-dessus des normales (de l’ordre de +0,6°C à 1°C), ce qui les placerait parmi les plus élevées de l’historique des relevés. Pour rappel, les mois de Juin, et Juillet ont déjà été les mois les plus chauds. »
L’assemblée générale extraordinaire de l’association de la médecine du travail à Mayotte (Médetram) s’est déroulée hier après-midi à l’hôtel Maharajah en présence de Mr. Bernard Fontaine, représentant du cabinet d’audit ACE domiciliée à la Réunion, de la vice-présidente Carla Baltus, du président Thierry Galarme ainsi que les adhérents de la structure. Après plusieurs échanges, il en est ressorti que l’association n’a pas fourni de bilan depuis 2014. Bien que le précédent Commissaire aux comptes mandaté avec des honoraires à hauteur de 7 500,00 euros annuels, selon le président, les comptes des exercices 2014, 2015 et 2016 n’ont jamais été certifiés. Didier Greco, chargé d’assurer cette mission, a depuis disparu de la circulation. Une procédure pourrait être engagée à son encontre afin qu’il rembourse l’intégralité des honoraires indûment perçus. Ainsi, le cabinet ACE s’est vu confier la mission de commissaire aux comptes pour décortiquer la gestion de l’organisme afin de certifier les comptes des exercices 2014, 2015 et 2016.
C’était le grand jour de test au nouveau lycée de Mamoudzou Nord. Hier en effet, la totalité des élèves de l’établissement était réunie. Au total, 1500 élèves, pour un lycée prévu pour… 1500 élèves. On est dans les clous, mais dès l’année prochaine, les locaux seront trop petits.
« Il est prévu 2200 élèves pour la rentrée prochaine, soit 60 classes pour 47 actuellement », commente le proviseur de l’établissement, François Cuilhé. De quoi inquiéter un peu les parents d’élèves, toutefois satisfaits de la livraison dans les délais de ce lycée. Leur représentante, Madi Anlianti, confie ainsi quelques craintes pour la rentrée prochaine, mais aussi son contentement à la vue de l’établissement flambant neuf : « Nous espérons que la prochaine rentrée se passera au mieux avec tous les élèves qui seront là en plus. Mais pour l’heure, nous sommes très satisfaits de ces locaux. Il est très important que les élèves puissent bénéficier d’une bonne qualité d’éducation. »
Un lycée à vocation international
Il faut bien dire, en effet, que le nouvel établissement se veut être à la pointe, et ouvert sur le reste du monde. « Il est destiné à être un lycée international », rappelle le proviseur. Une vocation qui se déroule en trois points :
– l’apprentissage de langues nouvelles, avec dès cette année et pour la première fois, l’apprentissage du portugais comme langue vivante, mais aussi une expérience menée ou à mener sur le soihili, l’italien ou encore le chinois.
– la mise en place d’un programme international pour donner la possibilité aux élèves de réaliser des stages dans la zone océan Indien. D’ailleurs, 30 élèves en bénéficieront dès cette année en partant vers Madagascar, les Seychelles, etc.
– l’accent mis sur la culture, avec des partenariats avec d’autres territoires. Au mois d’avril sera ainsi organisé un festival de théâtre lycéen sur cinq jours, rassemblant quelques 200 élèves de la métropole et de La Réunion, et, à terme, l’arrivée de la section cinéma. « Il s’agit là d’un lycée contemporain, pour un enseignement contemporain », s’est réjouie la vice-rectrice.
Reste encore désormais à achever la deuxième tranche des travaux, avec notamment le réfectoire, qui sera commun avec le collège. Un équipement dont l’exploitation se fera via une délégation de service public, et qui est devenu indispensable: « La restauration fait désormais partie de réalités de l’éducation mahoraise, a commenté Nathalie Costantini. C’est du carburant pour apprendre. »
Enfin, ce lycée de Mamoudzou nord se dotera après les vacances de la Toussaint d’un vrai nom. Celui-ci se fera de manière collégiale avec notamment, la participation des élèves et des parents d’élèves.
Une rentrée qui s’est bien déroulée
Cette année, ce ne sont pas moins de 97000 élèves qui ont fait leur rentrée à Mayotte. Soit 10000 de plus que lors de la première rentrée mahoraise de l’actuelle vice-rectrice Nathalie Costantini, il y a quatre ans. Pour autant, malgré le chiffre impressionnant, celle-ci s’est « Très bien passée », s’est réjoui la responsable : « Malgré le problème de l’essence, tout le monde s’est mobilisé pou rassurer la prérentrée, puis la rentrée. »
Une rentrée placée toutefois sous le signe de grève à venir. « Nous avons déjà reçu les organisations syndicales, a déclaré Nathalie Costantini. Les revendications qu’elles portent ont été portées à l’ancien gouvernement et le seront au nouveau. » Et de souligner que sur les conditions de sécurité au sein et aux abords des établissements, le vice-rectorat avait engagé une réflexion et un travail sur cette question « Très importante. »
Applicable depuis 2014 dans le 101ème département, le prêt à taux zéro peine à faire sa place. En cause : peu de demandes.
Il est le premier bénéficiaire d’un prêt à taux zéro à Mayotte. Une démarche menée avec quelques difficultés. Pour acheter un terrain et faire construire sa maison dessus, David a en effet souhaité accéder à ce dispositif applicable depuis 2014 dans le 101ème département. « Je savais qu’il était accessible à Mayotte », explique-t-il. Il se rend donc dans plusieurs banques à cet effet, mais, surprise, on lui répond que l’établissement ne propose pas cette offre. Motif invoqué ? « Il n’est pas applicable ici techniquement. »
Courtier en crédit immobilier, Alexandre B. a fait le même constat : le prêt à taux zéro, à Mayotte, n’est pas une évidence. « Depuis trois ans, je questionne les banques de Mayotte pour faire appliquer ce dispositif. » En effet, le prêt à taux zéro étant un dispositif d’État, il s’agit d’un droit – tout au moins pour les personnes remplissant les critères -, et il y a donc obligation de le proposer. Ce qui, vraisemblablement, n’est pas systématique. Le professionnel le regrette : « J’ai financé des gens sans prêt à taux zéro, alors qu’ils auraient pu en bénéficier pour leur investissement. Et ce dispositif pourrait bien marcher à Mayotte, beaucoup de gens y auraient droit. »
« Peu de demandes » Nous avons contacté la direction d’une banque, la BFC, afin de comprendre les causes pouvant expliquer ces difficultés d’application. « Nous avons, à la base, très peu de demandes », explique Hervé Bourdonnec, directeur de la BFC Mayotte, qui confie avoir eu, jusqu’à présent une seule demande, au début du mois de mai. « Nous avons donc contacté la Société de gestion du fonds de garantie de l’accession sociale à la propriété (SGFGAS), gestionnaire de ces prêts, pour faire une demande, reprend le responsable. À l’heure actuelle nous attendons la confirmation, car ces services ne semblaient pas être au courant des modalités à Mayotte. »
Également, le montage des dossiers de demandes de prêt à taux zéro et « Très compliqué », de l’aveu du directeur, et demande de fait un savoir-faire encore peu répandu à Mayotte, faute de demandes en quantité suffisante. Un obstacle qui pourrait toutefois être réglé : « Évidemment, si nous étions emmenés à en faire, il faudrait mettre en place une formation. Mais cela ne nous poserait aucun problème de former nos agents », conclu le responsable.
Le prêt à taux zéro, c’est quoi ?
Aidé par l’État, le prêt à taux zéro permet à l’emprunteur d’acheter un logement. Plusieurs conditions sont à respecter : ne pas avoir été propriétaire de sa résidence principale au cours des deux dernières années, le logement doit être soit neuf, soit ancien avec des travaux, et des conditions de ressources sont à remplir. Le montant du prêt à taux zéro dépend également de la zone où le logement est acheté. Dans tous les cas, il ne peut financer qu’une partie de l’achat et doit donc être complété par un ou plusieurs prêts ou apports personnels.
Comme à chaque concours c’est avec émotion que la nouvelle Miss Mayotte a été élue. Vanylle Emasse comme ses prédécesseurs les années passées, a eu du mal à contenir ses larmes.
La jeune métisse originaire de Majicavo-Lamir a été élue par le public, les téléspectateurs et le jury composé de Miss France 2017 Alicia Aylies, les partenaires de l’événement, d’anciennes miss, des élus et des membres du comité Miss Mayotte et Miss France. Eelle succède ainsi à Naïma Madi Mahadali, Miss Mayotte 2016. Devant des spectateurs globalement calmes, les 7 candidates ont défilé à tour de rôles à travers divers tableaux tournant autour du thème de l’Afrique. Elles ont cédé leur place par intermittence aux diverses interludes de la soirée. 3 ex-miss France Malika Ménard (2010), Camille Cerf (2015) et Flora Coquerel (2013) ont également assuré un défilé de mode. Cette année le choix du comité a été de mettre en avant uniquement des artistes locaux (Insultant crew, Weisley etc.). Les années précédentes l’organisation avait tendance à faire venir des chanteurs extérieurs au territoire et dont leur popularité est dans le creux de la vague. Le budget n’y est pas pour rien. Avec la subvention en moins du Conseil départemental, le comité a dû se serrer la ceinture. Quoi qu’il en soit le show proposé fut abouti, à la hauteur des moyens dont disposaient l’organisation. A présent Vanylle Emasse va passer quelques temps dans l’île pour honorer diverses invitations à quelques grands événements à venir dans le 101ème département. Puis en novembre elle s’envolera pour la Californie où elle rejoindra les autres miss régionales avant le concours national qui se tiendra le 16 décembre prochain à Châteauroux.
Contactée par téléphone, la députée En Marche Ramlati Ali a réagi ce matin à la mise en examen d’un gendarme hier soir soupçonné d’avoir produit et utilisé des fausses procurations lors de dernières élections législatives dans la 1ère circonscription. « Il n’y a pas de quoi s’inquiéter » selon la parlementaire concernant l’avenir de son mandat. » Qu’Elad Chakrina (l’adversaire de la candidate socialiste) pose un recours pour contester les résultats de l’élection, c’est une chose. Que le gendarme soit poursuivi c’est une autre chose », nous expliquait l’élue de la circonscription nord. « J’ai confiance envers la justice », a-t-elle déclaré. En attendant, l’ancienne présidente de la Sim a jusqu’au 15 septembre pour déposer son mémoire de défense contre la requête de son adversaire.
Les strombes, aussi appelés « lambis » ou « 7-doigts », sont parmi les plus gros et les plus célèbres coquillages des récifs coralliens. Mais avez-vous déjà croisé leur beau regard ?
Les très gros coquillages contribuent de manière certaine à la beauté des plages tropicales et de leurs fonds sous-marins, ainsi qu’au bon fonctionnement de l’écosystème récifal. L’océan Indien abrite un bon nombre d’espèces de très grandes dimensions : le « fer à repasser » (Cassis cornuta), le « casque rouge » (Cypraecassis rufa) ou encore le « triton géant » (Charonia tritonis) peuvent ainsi tous dépasser 20 voire 40 cm de long, et peser plusieurs kilos quand ils sont vivants. Hélas, ces animaux à la croissance lente se reproduisent peu, et quand ils sont surpêchés pour la vente de leur coquille aux touristes (ou, historiquement, la sculpture des camées) leur disparition peut être rapide et irréversible.
L’un des principaux groupes de gros coquillages encore relativement bien représenté à Mayotte est la famille des strombes, ou conques. C’est une assez grande famille, comptant 89 espèces réparties dans 23 genres, avec à Mayotte au moins 27 espèces, dominées par les genres Canarium et Lambis. C’est dans le second qu’on trouve les très grosses coquilles familièrement appelées « 7-doigts », du fait des sept digitations qui s’élancent de la « lèvre » de la coquille – certaines espèces en ont plus ou moins, et la plupart des autres genres n’en possèdent pas, et sont de dimensions plus modestes. On trouve facilement sur toutes les plages de Mayotte des fragments de ces coquilles, en forme de crochets courbes ou de morceaux de faïence de dimensions parfois impressionnantes. Plus rarement, on trouve un spécimen entier, plus ou moins abrasé par son séjour dans le sable… Il n’est pas vraiment interdit de ramasser les coquilles quand elles sont vides, mais cela reste déconseillé car elles constituent un habitat capital pour les gros bernard-l’hermite, qui peinent souvent à trouver des logements à leurs proportions !
Notre expérience de ces animaux se résume donc souvent à ces coquilles vides, en plus ou moins bon état. Pourtant, elles ont bien été habitées et même fabriquées par un mollusque, et celui-ci mérite notre attention. Les strombes sont tous des herbivores nocturnes, qui se déplacent sur le fond par petits bonds, au moyen de leur opercule corné en forme de faux. Les plus grosses espèces n’ont guère de prédateurs à l’âge adulte, et même les vieux poulpes, raies et balistes risquent de se casser les dents sur ces coquilles lourdes et épaisses.
Les yeux et la bouche d’un « 7-doigts » curieux… . Gabriel Barathieu.
Mais le trait le plus fascinant de ces animaux est surtout… leurs yeux. Si les dizaines d’espèces de strombes arborent des tailles et des formes de coquilles très variables, toutes ont en commun un léger plissement de la lèvre non loin de la base de la coquille : c’est par cette petite encoche que vous pourrez apercevoir, chez un strombe vivant et en confiance, émerger un œil – le second, très indépendant, sortira par le canal siphonal, à l’extrémité de la coquille. Et quels yeux ! De tous les animaux marins, les strombes ont sans doute le regard le plus humain qui soit : exactement comme les nôtres, leurs yeux possèdent une sclère blanche, un iris coloré et une pupille noire. Mais au lieu d’être enchâssés dans des orbites, ils sont disposés au bout de longues tiges, un peu comme les escargots, et ils sont donc indépendants l’un de l’autre, ce qui les rend très mobiles et permet à l’animal de surveiller deux choses en même temps. Chaque espèce a des yeux différents, et les plus beaux regards sont sans doute à chercher chez les petits Conomurex, assez communs sur les platiers comme celui de Sakouli, surtout de nuit.
Pour autant, il n’est pas sûr que les strombes aient une vue excellente : leurs beaux yeux demeurent loin des extraordinaire prouesses de ceux des crevettes-mantes. De même, un beau regard n’est pas synonyme d’intelligence, et les poulpes conservent une belle longueur d’avance en matière de ruse marine. Mais ce regard curieux reste émouvant, et peut-être faudrait-il le montrer aux pêcheurs qui fracassent ces animaux par dizaines pour en faire des appâts ! C’est d’autant plus triste que ces strombes sont souvent bien plus vieux que les poissons qu’ils servent à pêcher, ce qui rend cette pratique bien peu durable – les bénitiers, à la croissance encore plus lente, partagent souvent ce triste sort.
Profitez donc de l’hiver austral pour rejouer avec un strombe le film Quai des brumes: « T’as d’beaux yeux, tu sais »
L’affaire des fraudes électorales présumées de la dernière élection législative dans la circonscription nord est sur le point de connaître un important rebondissement. Un gendarme est actuellement auditionné par un juge d’instruction au tribunal de Mamoudzou. Il est soupçonné d’avoir réalisé de fausses procurations dans le cadre du deuxième tour de l’élection législatives qui opposait Ramlati Ali à Elad Chakrina. Un scrutin qui a vu la victoire de la candidate socialiste. L’issue de cette audition devra déterminer si le militaire sera mis en examen ou pas et s’il sera placé en détention provisoire ou pas. La décision du juge d’instruction aura une conséquence sans précédent sur le résultat de l’élection puisqu’il pourrait remettre en cause la victoire de Ramlati Ali et conduire à l’organisation d’un nouveau scrutin.
Actuellement les journalistes attendent la décision du juge d’instruction.
Certes, Foudre 2000 de Dzoumogné est toujours en lice en coupes. Qualifié pour les demi-finales de la coupe régionale de France qu’il jouera au Baobab le 2 septembre prochain, le champion de Mayotte a encore l’opportunité de soulever le plus beau trophée de la saison. Et accessoirement, de réaliser le doublé avec la coupe de Mayotte, lui qui a éliminé la Promotion d’Honneur de Tsararano en seizième de finale, le 12 août dernier.
En attendant, les Nordistes n’ont rien gagné et pourraient tout perdre. Ils ont déjà laissé filer un trophée en 2017, étonnement baladés par la DHT de l’UCS Sada (5-2) en supercoupe, en février à Chiconi, pour l’ouverture de la saison. Brillant en 2016, Foudre 2000 avait un titre de champion à défendre. Mais deux défaites à M’tsapéré et Hamjago annonçaient une saison compliquée. Cela s’est confirmé au fil des semaines.
Malgré quelques succès retentissants (4-1 à Majicavo, 5-0 contre Malamani), les Nordistes ont enchaîné les contre performances, s’inclinant notamment à sept reprises depuis le début du championnat – contre une seule défaite en championnat en 2016. Pour eux, la défense du titre de champion n’est plus à l’ordre du jour.
« Comme tous les clubs, il y a des hauts et des bas. Nous traversons en ce moment une période difficile sportivement. Entre les blessés, les suspendus, mais aussi les décisions d’arbitres bien souvent contre nous, la chance ne nous sourit pas », déplore Ahmadi Salim, trésorier du club. Foudre 2000 a encore peiné à se défaire d’un nouvel adversaire ce week-end, en l’occurrence l’AS Rosador de Passamaïnty (0-0).
Foudre 2000, à l’extérieur jusqu’à la fin de la saison
« L’effectif est le même, mais cette saison la mayonnaise ne prend pas. Nous ne baisserons tout de même pas les bras. Nous prendrons les matchs un à un et nous battrons jusqu’au bout pour éviter le pire. »
Le pire, une relégation en Division d’Honneur Territoriale à l’issue du championnat fin octobre, est effectivement à redouter. Quatrième de DH avant la trêve du ramadan fin mai, sixième peu après la reprise début juillet, huitième avant la seizième journée du week-end passé, Dzoumogné a encore reculé d’un rang cette semaine.
Il pointe désormais à la neuvième place au classement général, pratiquement au bord de la zone rouge.
A six journées du terme, les coéquipiers du capitaine de la sélection de Mayotte Abdou Lihariti Antoissi ne comptent plus que quatre points d’avance sur Combani, le premier relégable. On pourrait croire à un calendrier favorable à Foudre 2000, avec un seul de leurs six derniers adversaires (l’AS Sada) étranger à la course au maintien.
Or, les cinq autres confrontations – parmi lesquels Handréma, Combani et Malamani, les trois derniers de DH – ont tout du match piège. Et la suspension de leur terrain jusqu’à la fin de la saison ne va pas pour arranger les choses…
Les six déplacements de Dzoumogné s’annoncent périlleux. Le champion de Mayotte devra stopper l’hémorragie dès samedi à M’tzamboro, sous peine de voir le spectre de la relégation se rapprocher.
Un double drame de l’immigration s’est joué ce week-end. Samedi, un premier kwassa-kwassa parti du nord d’Anjouan a chaviré au large, dans les eaux comoriennes. Le nombre de personnes qu’ils transportaient reste inconnu, mais trois ou quatre d’entre elles ont pu être aidées puis ramenées par des pêcheurs comoriens. Hospitalisés à Domoni, certains rescapés ont pris la fuite à leur retour sur l’île. Il pourrait s’agir des passeurs.
Dimanche, second drame. Un autre kwassa-kwassa, partant du même endroit a également chaviré, toujours dans les eaux comoriennes. Il n’y aurait cette fois aucun rescapé.
N’exerçantpas compétence dans les eaux étrangères, et n’ayant pas reçu de demandes en ce sens de la part des autorités comoriennes, le service de coordination des missions de sauvetage de Mayotte, a diffusé un appel au Cross de La Réunion ainsi qu’aux compagnies aériennes effectuant la liaison entre les îles, afin que des bateaux ou avions passants sur zone puissent éventuellement retrouver ou aider à localiser les disparus.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères de l’Union des Comores Souef Mohamed El Amine a prononcé à Moroni un discours mardi dernier lors de sa prise de fonction officielle. Lors de cette allocution, le ministre n’a pas manqué d’évoquer la question de Mayotte. Il a dit selon nos confrères d’Al-Watwan, vouloir mettre l’accent sur les relations avec Paris notamment autour de la question Mahoraise. “La France est le premier partenaire de l’Union des Comores. Nos deux pays doivent entretenir mutuellement des relations d’amitié et de coopération dans le respect du droit international et des accords signés entre les deux pays », a-t-il déclaré avant d’ajouter, « l’unité et la solidarité de la population de notre archipel composé de quatre îles sont primordiales pour le développement de notre jeune nation et nous devons recouvrir l’unité et l’intégrité de notre territoire national avec le concours de tous ». Le nouveau ministre sous-entend ainsi que le développement des Comores passe par l’intégration de Mayotte dans l’État comorien. Pas sûr que son avis sur le sujet soit partagé par la majorité des Mahorais au vu de la situation actuelle du pays (186ème pays au classement des États par PIB nominal en 2016 sur 197 nations).
La rencontre qui s’est tenue ce matin n’a pas débouché sur une sortie de crise. Contacté, le syndicat FO nous a expliqué les raisons de l’échec des négociations: « la réunion a coupé court car la direction refuse le principe même d’une hausse salariale. Du coup, nous avons quitté la table des négociations car cette augmentation est un préalable ». Le syndicat se dit néanmoins ouvert à toute discussion sur le taux qu’il a proposé à savoir 15% de hausse salariale. Ainsi, la grève se poursuit. Un service minimum est maintenu pour approvisionner les véhicules prioritaires et les autres à certaines heures.
La majoritédes salariés de Total selon FO sont en grève à ce jour. Alors que la direction affirmait de son côté mercredi dernier, qu’une quarantaine d’employés de Total Mayotte (soit environ 30 % des effectifs) sont en grève depuis vendredi 11 août.
La rencontre de cet après-midi entre la direction de Total et les grévistes n’a pas débouché sur un protocole de sortie de crise. Néanmoins, les salariés en grève ont formulé une demande d’augmentation salariale de 15%. Une doléance à laquelle la direction demande à pouvoir réfléchir avant de donner sa réponse demain (jeudi). C’est ce point là qui pourrait débloquer la situation qui paralyse petit à petit le 101ème département.
La direction de Total en proie à un mouvement social depuis vendredi dernier vient de publier un communiqué. C’est la première fois que l’entreprise pétrolière prend la parole depuis le début du conflit. Dans ce courrier, la société annonce qu’une réunion a actuellement lieu dans ses locaux en présence des divers protagonistes. Elle fait également le point sur la situation de ses salariés (conditions de travail et avantages). Voici l’intégralité du communiqué.
« A l’initiative de l’organisation syndicale FO-CFDT, une quarantaine d’employés de Total Mayotte (soit environ 30 % des effectifs) sont en grève depuis vendredi 11 août. La CFDT s’est depuis désolidarisée du mouvement. Les syndicats FO & CGT de SMSPP, filiale logistique qui gère les dépôts, ont déposé un préavis de grève à compter du 14 août.
Dès le 9 août, la direction de Total Mayotte avait proposé une réunion d’échanges avec les instances représentatives du personnel. Initialement prévue le jeudi 17 août, la direction a proposé, compte-tenu de la situation, qu’elle soit avancée au mardi 15 août. La réunion prévue n’a pu se tenir car les représentants des grévistes ont refusé la présence des autres représentants élus des salariés.
Une nouvelle réunion est organisée par la direction avec les Organisations Syndicales depuis 10h ce matin.
Total Mayotte et SMSPP sont extrêmement attachés au dialogue social : des réunions mensuelles ont lieu entre la direction et les instances représentatives du personnel et des avancées notables ont eu lieu ces dernières années dans divers domaines comme l’instauration de chèques déjeuner, d’un 13e mois, d’une assurance supplémentaire et d’une mutuelle.
Les salariés bénéficient en outre d’avantages liés au Groupe Total : augmentation salariale annuelle, plan d’épargne, intéressement, campagnes régulières d’augmentation de capital réservées aux salariés.
Les équipes de Total Mayotte sont pleinement mobilisées pour renforcer le ravitaillement des 9 stations-service et limiter au maximum l’impact sur les consommateurs et sur l’économie mahoraise tout en poursuivant le dialogue social dans un climat apaisé et ouvert. »
L’un des trois enfants qui avaient été emportés par les vagues mercredi dernier à Sakouli est toujours hospitalisé. Il était dans un état critique au moment où il a été repêché. À l’heure actuelle, l’hôpital nous informe qu’il est toujours en réanimation et que son état est stationnaire. Les deux autres mineurs quant à eux sont hors de danger, mais très choqués. Pour rappel, ce drame a fait une victime: un jeune homme qui avait tenté de secourir les enfants. Son corps avait été retrouvé le lendemain matin sur une plage de la commune de Bandrele.
Hier après-midi, trois enfants ont été emportés par des vagues sur la plage de Sakouli. Un jeune homme âgé de 19 ans a tenté de les secourir, mais a lui-même été aspiré. La gendarmerie a essayé jusqu’à hier soir de retrouver le malheureux, mais ce n’est finalement que ce matin que son corps sans vie a été découvert dans le lagon. Quant aux enfants, ils ont été ramenés sur la terre ferme au moment du drame. Deux sont indemnes, mais le troisième était hier soir encore dans un état critique selon la gendarmerie. Les victimes ont été prises en charge par le Samu.
Les plages de Mayotte sont non surveillées
D’après la préfecture, le département hier n’était pas en vigilance forte houle. L’institution recommande néanmoins aux baigneurs avant de se rendre à la plage de consulter le site de Météo France (http:/www.meteofrance.yt/) pour connaître jour par jour les conditions météorologiques en mer. À savoir que la plage de Sakouli est non surveillée comme toutes les plages de Mayotte. La sécurité et la signalisation sur les conditions de baignade dans et autour de ces sites incombent aux communes. Il est donc rappelé à tout un chacun d’être vigilant et aux parents ou autres adultes de garder constamment un œil sur les enfants dont ils ont la responsabilité.
Plusieurs mois après les reproches formulés par la conseillère départementale de Mamoudzou 1 Armamie Abdoul Wassion contre des dysfonctionnements au sein du Département, son homologue de Dembeni Bicharat Payet lui a emboité le pas en révélant la semaine dernière le courrier qu’elle avait envoyé au président du Département Ibrahim Soibahadine. La femme politique n’y va pas par quatre chemins pour critiquer la désorganisation et les irrégularités au sein du Conseil départemental. Un déballage qui parfois prend des allures de règlement de comptes. Florilège des petites phrases et accusations de la présidente du Parc marin adressées au président et à l’institution.
« Si je ne vote pas pour Soibahadine Ibrahim au poste de président du Département, que dieu me punisse sévèrement pour tout le reste de ma vie ».
Dans son courrier rendu public, Bicharat Payet a d’abord souhaité revenir sur les conditions d’élection du président en 2015. Elle n’a visiblement pas digéré la cérémonie durant laquelle les nouveaux conseillers départementaux ont été réunis pour une fatiha (une prière en shimaore) durant laquelle l’actuelle directrice de communication du Département aurait fait répéter aux élus cette phrase, une sorte de serment d’engagement et de fidélité au futur président. Une pratique semble-t-elle répandue dans l’archipel des Comores au moment des élections. « On nous a traités comme des enfants , des animaux », se plaint la conseillère départementale.
« Beaucoup de gens pensent (…) que le vrai décideur du Conseil départemental, c’est votre directeur de cabinet ».
L’élue du canton de Dembeni reproche indirectement à Soibahadine Ibrahim d’être en quelque sorte la marionnette de son directeur de cabinet.
« J’ai l’impression d’avoir devant moi, le président de la République islamique fédérale des Comores ».
Par cette phrase, Bicharat Payet souhaite dénoncer le manque d’après elle, d’écoute du président. Elle lui reproche de ne pas consulter ses collègues pour des décisions comme le choix du nouveau directeur général des services en janvier dernier.
« Une dame touche un salaire au Conseil départemental depuis deux ans alors qu’elle travaille à l’hôpital ».
L’autre exaspération de Bicharat Payet porte sur les soupçons d’emploi fictif au sein du Département. Elle prend pour exemple le cas d’une femme qui toucherait un salaire depuis plus de deux ans alors qu’elle est employée du centre hospitalier. Une information que le directeur général des services lui aurait confirmée à en croire les dires de l’élue du canton de Dembeni. D’après elle, plusieurs situations de ce genre auraient été signalées au sein de l’institution.
« Le Département est en train de payer des gros salaires à des gens qui tournent en rond ».
Par cette critique, Bicharat Payet remet en question l’action de certains directeurs généraux adjoints (DGA) qui, d’après elle, bloquent le fonctionnement de leur service. « Chacun se plaint dans son coin, mais en attendant c’est tout un territoire qui est pénalisé », s’indigne-t-elle.
« On nous parle des brigadiers chargés des missions de braconnage des tortues. Est-ce que vos directeurs des services de l’environnement savent où dorment ces brigadiers au moment des braconnages? Je ne crois pas. »
La conseillère départementale fustige ici le fonctionnement du service environnemental du Département et notamment celui concernant la lutte contre le braconnage. Une situation toujours aussi critique en témoigne encore récemment l’agression dont a été victime l’organisation Sea Shepherd le mois dernier. Elle tentait d’empêcher des braconniers de sévir en Petite-Terre. « Tous ces dirigeants (NDLR: les directeurs de service) font ce qu’ils veulent car ce sont des amis et proches de … », répète l’élue départementale.
« Nous fonctionnons à la mahoraise pour ne pas dire à l’africaine ».
Bicharat Payet se plaint à travers cette phrase, du départ d’un assistant qui travaillait auprès des élus départementaux qui ne sont pas vice-présidents. Ce dernier selon elle aurait quitté l’institution dépité par le fonctionnement du Conseil départemental et n’aurait pas été remplacé ce qui aurait rajouté un peu plus de chaos à la désorganisation actuelle de l’institution qu’elle dénonce dans sa missive.
« Le chef des agents de sécurité c’est qui? (…) C’est le mari de votre directrice de communication. On le voit très rarement, pourquoi? Parce que c’est un ami ».
Bicharat Payet fustige également le fonctionnement du service sécurité. « Combien d’agents de sécurité sont-ils? Que font-ils? », s’interroge la présidente du Parc marin. Elle pointe ainsi du doigt la responsabilité du directeur de ce service qui serait selon elle, un ami du président.
« Le gouvernement français pourra mettre des milliards d’euros dans ce département, mais avec votre fonctionnement à la comorienne, ça ne marchera jamais ».
Une phrase qui résume à elle seule le sentiment de l’élue départementale concernant le fonctionnement du Département. A savoir que l’élue n’en est pas à son premier coup de gueule puisqu’en 2015 elle a déposé une plainte soupçonnant des irrégularités au sein de la Société publique locale (SPL976) service du Département. Quant à ce courrier rendu public et qui a fait grand bruit, la réaction du président et de son entourage ne manquera sûrement pas de se faire entendre. Un règlement de comptes qui nous promet quelques échanges aussi tendus que ceux engendrés par les sorties médiatiques d’Armamie Abdoul Wassion en 2016.
Alors que l’élection de Miss Mayotte 2017 approche, les 7 candidates qui participeront à la finale le 25 août prochain ont d’ores et déjà été sélectionnées. Les noms et visages des jeunes femmes qui seront appelées à prétendre au titre de reine de beauté de l’île ont été révélés lundi dernier lors d’un live diffusé sur les réseaux sociaux et organisé par le comité Miss Mayotte. Pour l’occasion, le président du comité Miss Mayotte, Yourgo Mohamed, nous en a dit plus sur ce qui attend les Mahorais et Mahoraises le jour du concours.
Flash Infos Mayotte: Vous êtes le nouveau président du comité Miss Mayotte depuis mars dernier. Vous avez remplacé Stanisla Saïd miss Mayotte 2012 qui occupait ce poste. Pourquoi avoir candidaté à la présidence du comité?
Yourgo Mohamed: Avant j’étais bénévole au sein de l’organisation du concours. Je m’occupais plus de la partie événementielle. C’est la première fois que je me retrouve à de telles responsabilités au niveau associatif. C’est un challenge que je voulais relever. En tout cas, je suis entouré d’une bonne équipe, certes restreinte (une dizaine de personnes) par rapport aux années précédentes, mais très dynamique. À noter que Frank Servel est toujours le délégué régional Miss France dans le 101ème département.
FIM: Le casting pour l’édition 2017 est déjà clôt. Et on connaît déjà les visages des 7 candidates retenues pour la « finale » le 25 août prochain. Pouvez-vous nous en dire plus?
YM: Nous avons fait notre sélection des 7 finalistes. A partir du 15 août les candidates vont passer 10 jours dans une maison où on leur apprendra à défiler sur un podium, à se présenter ou encore à communiquer sur les réseaux sociaux, en public ou avec les médias. Il nous faut une miss capable de porter la culture mahoraise, qui soit digne de représenter Mayotte. Ajouter à cela que l’élue le 25 août deviendra ambassadrice du tri sélectif à Mayotte, un sujet très important au vu de la problématique liée aux déchets que l’on connaît. Elle sera également marraine d’une association comme cela a pu être le cas avec les précédentes miss.
Des surprises à prévoir le jour de l’élection
FIM: Quelles nouveautés va-t-on trouver dans cette édition 2017 du concours Miss Mayotte?
YM: Le format sera différent cette année puisqu’en plus de la diffusion à la télévision sur Mayotte 1ère, nous allons aussi mettre l’accent sur les réseaux sociaux (Facebook, Snapchat, etc.), car les gens sont de plus en plus connectés. Des surprises seront également au rendez-vous, mais malheureusement je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. Nous vous en dirons plus le jour de la conférence de presse le 15 juillet. Par ailleurs, nous allons promouvoir les artistes locaux lors du show afin de mettre en valeur notre scène artistique mahoraise. En tout cas, croyez-moi, ce sera un bel événement à suivre sur les réseaux sociaux et à la télévision.
FIM: Qu’attendez-vous de la future Miss Mayotte 2017 par rapport aux précédentes?
YM: On va confier plus de missions à la nouvelle miss. On souhaite qu’elle soit aussi dynamique que celles de métropole. On va axer sur son image. On va mettre les bouchées doubles sans dénigrer bien évidemment le travail réalisé les années précédentes.
Le 10 juillet dernier, l’instance paritaire de Pôle emploi mayotte s’est réunie sous la présidence de carla Baltus et en présence du directeur général adjoint de Pôle emploi, michael ohier. Le but était d’échanger sur le changement de statut de Pôle emploi mayotte en vue de sa prise d’autonomie par rapport à la réunion dont elle dépend encore.
Lors de cette réunion, il a été évoqué le passage des effectifs de 59 à 91 agents, ce qui permettra enfin d’avoir enfin un comité d’entreprise propre à mayotte et non plus rattaché à celui de La réunion. de nouveaux locaux sont également programmés à dzoumogné, à chirongui et à kawéni d’ici 2018.
Certains sujets très importants ont été abordés au cours de cette rencontre comme l’instance a sensibilisé le dga sur les mauvaises conditions d’accueil des usagers de pôle emploi à mayotte, la pertinence de la dématérialisation des inscriptions des demandeurs d’emploi, ou encore l’arrivée de psychologues du travail pour accompagner les demandeurs d’emploi. Mais l’instance paritaire a insisté que la nouvelle priorité sera l’évolution statutaire de pôle emploi mayotte à savoir sa régionalisation. « Les échanges ont été francs et directs par moment, mais cordiaux. M. Ohier s’est engagé à répondre rapidement après une étude juridique. L’instance paritaire a donné une échéance qu’elle souhaite arrêter au 30 septembre 2017 pour apporter une réponse à cette demande légitime, presque une évidence et qui n’a nullement besoin « d’analyse juridique supplémentaire selon elle », étant donné que Mayotte est Département-Région d’Outre-Mer (DROM) depuis fin mars 2011 », explique carla Baltus. L’instance paritaire souhaite associer tous les parlementaires de mayotte pour que mayotte connaisse enfin un pôle emploi régional comme dans tous les autres dom et une instance paritaire régionale. « L’évolution vers la régionalisation permettra d’accroitre les moyens humains et techniques et offrir de meilleures prestations aux demandeurs d’emploi », estime la présidente de l’instance paritaire.
Après les résultats du premier groupe la semaine dernière, ce sont les résultats définitifs du baccalauréat 2017 – c’est-à-dire y compris les admis à l’issue de la session de rattrapage – qui sont tombés.
Les résultats définitifs du bac 2017 sont tombés. Pour les trois filières générales confondues, le taux de réussite s’élève à 77,1%, soit deux points de plus que l’année précédente. Dans le détail, les élèves admis à l’examen sont 80,5% dans la série littéraire (contre 82,9% en 2016), 72,9% dans la série économique et sociale (contre 68,8% en 2016), et 79,5% dans la série scientifique (contre 76%en 2016). Si le taux de réussite est en baisse dans la série L, on note toutefois une progression sensible dans les séries Es et s. retrouvez ci-après le nom de tous les bacheliers 2017 de Mayotte, pour la section générale. Dans les séries technologiques en revanche, une baisse globale est à remarquer : seule la série st2s augmente de presque 20 points (92,3% de réussite contre 75% en 2016), et la série STMG se stabilise avec 61,4% de réussite pour 61,6% l’année dernière. Globalement toutefois, le taux de réussite est sensiblement identique à celui de l’an dernier : 63,6% cette année, contre 64,9% en 2016. En revanche, les résultats du bac professionnel sont en baisse claire : 74,3% de réussite globale en 2017, contre 78,2% en 2016. C’est surtout dans la catégorie « Service » que cette chute est marquée puisqu’elle est de plus de six points par rapport à l’an dernier : 77,5% contre 83,6. La catégorie « Production » se maintient : 69,5% de réussite pour cette session, 70% pour celle de 2016.