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« Dembéni en fête » jusqu’au 14 décembre

La Ville de Dembéni a le plaisir d’organiser la deuxième édition de « Dembéni en Fête ». L’événement commencé ce week-end a lieu jusqu’au 14 décembre au parc Ounafassi et sur le parking Mangrove de Dembéni.

Au programme : une fête foraine avec des jeux et manèges pour le plaisir des petits et des grands, un espace street food pour déguster des spécialités locales et internationales, le chalet du Père Noël, des stands de commerçants et d’artisans.

Journée de la laïcité dans les établissements scolaires ce lundi

Le 9 décembre, les établissements scolaires de toute la France célèbrent la Journée de la Laïcité, « une occasion de réaffirmer les valeurs fondamentales de la République : liberté, égalité, fraternité et respect des croyances de chacun », déclare le rectorat. Instituée en référence à la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, cette journée permet aux élèves, enseignants et personnels éducatifs de réfléchir ensemble au sens de la laïcité et à son rôle dans le vivre-ensemble.

À travers des débats, ateliers créatifs, expositions et autres projets pédagogiques, les établissements s’engagent à sensibiliser les jeunes générations à l’importance du respect mutuel et de la liberté de conscience.

Pour cette journée républicaine à Mayotte, le recteur de l’académie Jacques Mikulovic fera une réunion au lycée du Nord à Acoua avec les ambassadeurs de la laïcité de l’établissement qui décriront les initiatives qu’ils ont entreprises ou qu’ils prévoient de lancer dans le contexte de ce dispositif. Ensuite, il se rendra au collège Bakary Kuzu à Dzoumogné pour visiter une exposition sur la laïcité avec des élèves.

Le ZAC de Doujani commence sa mutation

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Les premiers chantiers sont en cours dans la ZAC de Doujani ya Meso. Ici, le projet expérimental « Davu Dago » sur les hauteurs.

La ZAC de Doujani commence peu à peu à changer, les premiers logements doivent bientôt sortir de terre. Alors que la Banque des Territoires est associée à différents projets à Mayotte, sa directrice, Gisèle Rossat-Mignod, a eu le droit à une visite organisée ce jeudi matin.

Ça se rapproche. La construction des premiers logements SIM et d’Al’ma à Doujani, à Mamoudzou, devrait commencer dans le courant de l’année prochaine. Ce jeudi matin, l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte organisait justement une visite des différents chantiers en compagnie de la directrice de la Banque des territoires, Gisèle Rossat-Mignod, partenaire financier de plusieurs opérations. « Cette visite vous permet de voir à quelles problématiques on est confronté, des problématiques d’occupation, topographiques, de relogement », énonce ainsi Yves-Michel Daunar, directeur général de l’Epfam. Son organisme pilote la transformation de la ZAC Doujani ya Meso, quartier de M’tsapéré, pour le compte de la municipalité de Mamoudzou. La visite a naturellement commencé par la Maison du projet faite de différents matériaux locaux comme la brique de terre comprimée (BTC). C’est à proximité que les deux grands bailleurs de l’île, la Société immobilière de Mayotte et Action Logement Mayotte, construiront leurs premiers immeubles. La première envisage de commencer ses travaux en mars, « après la saison des pluies », confirme Ahmed Ali Mondroha, son directeur. 58 logements, des bureaux et des commerces seront répartis sur huit bâtiments, à côté de la place de l’École. Quand chez Al’ma, on table plutôt sur juin pour son projet de 60 logements et de quatre surfaces commerciales. Les deux chantiers sont prévus sur deux ans.

Sur les hauteurs, c’est un projet expérimental de 17 logements qui en train de voir le jour. « Davu Dago » doit servir de modèle à l’émergence de nouvelles constructions à Mayotte. Malgré le relief, les structures en béton vont être surmontées d’habitations faites de murs remplis par de la terre prise directement ce chantier. Ce torchis sera issu « d’un mélange plus durable », explique Marine Guérineau, architecte du cabinet JBA. Pour ce qui est de la charpente, c’est le bambou qui a été privilégié, mais si celui-ci viendra d’abord d’Indonésie et de Madagascar (le bambou mahorais n’est pas certifié).

La directrice du réseau de la Banque des Territoires, Gisèle Rossat-Mignod, n’a pas été avare de questions sur les différents projets, sur les matériaux utilisés. Elle n’a pas caché sa surprise quand elle a appris que 92% du territoire était soumis aux aléas naturels et même 80% à des aléas « forts » et « moyens ». « Quand on voit les chantiers aujourd’hui qui se font jour sur ce territoire, on est impressionné. Je voudrais vous dire ma fierté, j’associe la direction régionale à mes mots, qui est présente sur ce territoire. Vous savez que le groupe de la Caisse des dépôts a fait le choix d’être aussi présent physiquement sur ce territoire. Pourquoi ? Parce que ce territoire le mérite », a-t-elle réagi sitôt la visite pluvieuse terminée.

Associer les habitants

L’arrivée des différents projets ne s’est pas faite qu’en douceur dans le quartier. Plusieurs décasages ont eu lieu dans cette vallée où l’habitat informel s’est rapidement étendu. Hamidani Magoma, le premier adjoint au maire de Mamoudzou en charge de l’aménagement, se rappelle des débuts difficiles où il a fallu convaincre que les nouvelles constructions se font aussi pour les habitants. Depuis, les choses se sont calmées et une partie des riverains savent qu’ils pourront accéder aux futurs logements sociaux. C’est d’ailleurs l’une des ambitions de la convention signée entre l’Epfam et la Banque de territoires, ce jeudi matin. En contractant un prêt pour trente millions d’euros, le premier s’engage en contrepartie au développement de logements sociaux dans ses projets. « Ce minimum est largement atteint et dépassé dans toutes nos opérations », assure le directeur de l’Epfam. « C’est une action de financement qui a du sens, qui est utile. On va sortir des populations qui sont dans des logements très précaires vers des solutions beaucoup plus qualitatives », ajoute Nicolas Blanc, le directeur régional La Réunion-océan Indien de la Banque des Territoires.

La question du relogement a été un peu abordée, le quartier ayant fait l’objet d’une grande opération au tout début de l’opération Place nette en avril. Dernier chantier visité ce jour-là, à côté du site du futur siège de l’Epfam, « La Case 5×5 » est une rangée de petites habitations qui a émergé, ces derniers jours. Rapidement montées, elles comportent une salle de bains, une pièce de vie/cuisine et trois autres pièces. Elles serviront au relogement temporaire à mesure que les travaux avanceront dans ce quartier en passe désormais de se transformer.

Dix millions d’euros pour le projet Caribus

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De gauche à droite, Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou, Badrou Rajab, le vice-président en charge de la mobilité, Nicolas Blanc, le directeur de l’océan Indien de la Banque des territoires, Gisèle Rossat-Mignod, la directrice du réseau de la Banque des territoires, et Moudjibou Saïdi, le président de la Cadema.

Alors que les navettes de la Cadema commenceront à emprunter les voies du Caribus à partir du 23 décembre, Gisèle Rossat-Mignod, la directrice du réseau de la Banque des Territoires était présente, ce jeudi, au siège de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) pour financer le projet Caribus.

L’institution qui appartient au groupe de la Banque des dépôts va financer à hauteur de dix millions d’euros la suite des aménagements. La phase numéro 1 du projet Caribus est presque achevée avec la voie qui relie Passamaïnty au centre commercial Baobab. Au total, le projet comptera quatre lignes de bus pour une mise en service définitive à horizon 2027. La phase numéro 2 qui commence en 2025, qui comprend le tronçon entre le centre commercial Baobab et la pointe Mahabou, s’élèvera à 71 millions d’euros. Le coût total des aménagements est évalué à 245 millions d’euros. Au total, la Cadema aura à sa charge 48 millions d’euros en emprunts. Pour Gisèle Rossat-Mignod, ce partenariat avec la Cadema est « très important pour la Banque des territoires parce que nous avons le sentiment que nous contribuons à faciliter la vie des Mahorais. Le transport est en en effet un élément majeur ».

Mon île propre : L’opération de nettoyage lancée aux quatre coins de Mayotte ce jeudi

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Les agents de la commune de Sada étaient à l'œuvre ce jeudi encouragés par leur maire, Houssamoudine Abdallah, qui est également président du Sidevam

Toutes les bonnes volontés, publiques et privées sont réunies dans le cadre de l’opération « Mon île propre » pour soulager Mayotte de ses montagnes d’immondices. En partenariat avec les mairies et les intercommunalités, le conseil départemental de Mayotte a mis en place cette initiative qui a commencé ce jeudi.

L’opération « Mon île propre » a démarré tôt ce jeudi matin sur l’ensemble du territoire de Mayotte. La cérémonie officielle de lancement de cet événement d’envergure s’est déroulée à l’hôtel de ville de Mamoudzou, en présence de Ben Issa Ousseni, président du conseil départemental de Mayotte, Ambdilwahedou Soumaïla, maire de Mamoudzou, et Houssamoudine Abdallah, président du Sidevam et maire de Sada. Le public a répondu massivement présent dans les différentes localités de l’île malgré une pluie battante pour le premier jour. Cette opération initiée par le Département s’étale jusqu’à samedi. La collectivité qui porte le plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD) a défini la stratégie globale de l’opération, laissant au Sidevam en charge du plan local de gestion des déchets (PLGD) sa mise en œuvre. D’après son président, Houssamoudine Abdallah, « le Département nous a sollicité à ce sujet, au regard de notre expertise sur le terrain. En amont de ces trois jours de collecte, nous avons tenu des réunions avec des partenaires publics et privés du Sidevam pour examiner tous les points et scénarios, arrêter une démarche de travail et mobiliser toute une logistique, avec notamment des camions issus de notre parc automobile mais également d’autres mis à disposition par nos différents partenaires privés ». Pour ce faire, le Département a consenti une enveloppe financière de 800.000 euros.

Cette journée de jeudi a été consacrée aux collectivités locales (Département, mairies et intercommunalités). Ce vendredi, ce sera aux établissements scolaires de prendre le relais, le samedi étant ouvert à l’ensemble de la population de Mayotte. Pour montrer le bon exemple, le trio Ben Issa Ousséni, Ambdilwahedou Soumaïla et Houssamoudine Abdallah ont délaissé les mondanités tout de suite après le lancement officiel de « Mon île propre » pour se rendre sur la pente nord de Cavani où ils ont entamé une collecte d’ordures munis de sacs poubelles. Partis des alentours du stade, ils ont sillonné la pente jusqu’au centre hospitalier de Mayotte (CHM). « Ce matin, nous avons mobilisé l’ensemble des agents de la ville de Mamoudzou pour nettoyer les alentours de leurs lieux de travail. Tout s’est très bien passé malgré une petite perturbation due à la pluie, rien de mal puisque cela nous a apporté un peu de fraîcheur. Après les scolaires ce vendredi, le grand challenge à relever reste la journée de samedi puisque toute la population de Mamoudzou et de Mayotte est invitée à participer », souligne Issad Mohamed, directeur des services techniques dans la commune chef-lieu. Il espère pouvoir mobiliser 1.500 personnes au moins parmi les habitants de Mamoudzou pour mener à bien cette opération et collecter davantage de déchets que les 80 tonnes obtenues le mois dernier à l’occasion de « Novembre vert ». Pour cette opération, « tous les déchets sont une cible pour nous, quel que soit leur genre, leur catégorie ou leur taille. Nous allons donc réaliser une collecte sélective, les déchets non valorisables qui iront en centre d’enfouissement dans des sacs noirs, les emballages ménagers, les sachets plastiques à usage unique et autres cannettes métalliques dans des sacs transparents », détaille le DST de Mamoudzou.

Ces derniers types de déchets seront traités grâce à l’organisme Citéo. Les encombrants métalliques (carcasses automobiles et diverses) seront ramassés durant la journée de samedi.

Des acteurs prêts à travailler en symbiose à Mayotte

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Le séminaire des acteurs de l’environnement s’est tenu, ce jeudi, à la Technopole de Mayotte, à Dembéni.

Le séminaire des acteurs de l’environnement était organisé par le Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement de Mayotte (CCEEM) à Dembéni, ce jeudi. L’occasion pour les invités de réfléchir à mutualiser leurs efforts pour protéger l’environnement mahorais.

La Société immobilière de Mayotte fait monter ses gardiens en compétences

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Il y avait une quarantaine de candidats en interne, avant un premier tri. Ils ont été finalement treize à suivre la formation et onze à recevoir leurs diplômes, ce jeudi.

Ils sont onze à obtenir la certification de gardien, jeudi, pour travailler dans les résidences de la Société immobilière de Mayotte (SIM). Une fierté pour les diplômés, et pour la société qui souhaite répondre aux défis d’un parc immobilier grandissant.

Un à un, ils viennent récupérer le précieux sésame des mains du directeur général (DG) de la Société immobilière de Mayotte (SIM), Ahmed Ali Mondroha. Ils regardent fièrement le diplôme cartonné, qui atteste de leur réussite à la formation de gardien. La cérémonie se déroule au siège de la SIM, place Zakia Madi à Mamoudzou, en présence de quelques proches seulement. « Ce sont eux les premiers maillons entre nous et les locataires », se félicite le directeur.

Ils sont onze à avoir suivi des cours dispensés par l’Association pour la formation professionnelle des organismes de logement social (AFPOLS). Gestion technique d’un logement, surveillance du patrimoine, gestion des conflits et des questions des locataires, états des lieux d’entrée et de sortie… les missions sont très nombreuses pour ces futurs gardiens. « On les appelle les moutons à cinq pattes dans le milieu du logement social », dit Lucie Gautherin en rigolant, directrice de projets chez AFPOLS, façon de dire que leurs tâches sont variées. Les cours l’étaient tout autant, répartis sur 36 journées en deux ans. Car tous travaillaient déjà en parallèle à la SIM. « On a été informé en interne », explique Kassam, diplômé en même temps que ses collègues, ce jeudi. Une volonté assumée par la société, qui voulait « faire évoluer son personnel ».

Un parc immobilier qui ne cesse de s’agrandir

Et qui répond également aux besoins de la SIM, « on voulait être au plus près de nos locataires », résume Philippe Messelier, directeur de la gestion locative de la société. Surtout quand ils sont de plus en plus nombreux : le parc immobilier de la SIM ne cesse de s’agrandir. Elle gère 6.000 logements sociaux et ambitionne de construire 500 logements chaque année dans les dix prochaines années. « On a développé des applications numériques, mais il faut penser à cette population qui n’utilise pas Internet. Il faut un personnel qui soit là, facilement identifiable », indique le responsable, qui détaille aussi que les missions du gardien ne seront pas purement techniques, « c’est aussi lui qui va rentrer chez les familles, pour régler les problèmes de voisinage par exemple ». Des situations délicates qui requièrent un tact, travaillé pendant la formation. Une actrice a été embauchée lors des trois jours d’examen pour une mise en pratique. Bella, qui a la particularité d’être déjà chargée de secteurs [mais qui a suivi la formation, car pour la première fois, elle va devoir gérer des gardiens], a dû faire face, devant le jury au cours de l’examen final, à une mère qui ne s’occupe pas de ses enfants, laissés donc sans surveillance dans les espaces communs. Au quotidien, elle, qui gère sept personnes dans Mamoudzou, a déjà été confrontée à des situations violentes, où elle a dû faire preuve de calme, notamment quand un locataire a voulu la frapper. « Il faut faire baisser le ton, les inviter à venir dans le bureau pour discuter. » Les gardiens ont toute l’autorité pour intervenir en cas de conflit et la SIM a d’ailleurs signé des partenariats avec les forces de l’ordre, pour faciliter les communications.

Évoquant la sécurité, c’est aussi leur rôle de veiller au bon fonctionnement des locaux, au respect des normes à incendie par exemple, mais aussi d’observer les évolutions des bâtiments. « Si le portail ne fonctionne pas, le gardien le verra dès le début et réglera le problème », assure Philippe Messelier. Des postes supplémentaires qui peuvent répondre  aux reproches de lenteur ou d’insalubrité souvent adressées à la SIM.

La Fête du vélo, c’est ce samedi !

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Les organisateurs attendent entre 400 et 500 personnes.

La Fête du vélo est organisée ce samedi 7 décembre au pôle multimodal de Passamaïnty, dans la commune de Mamoudzou. De 8h à 15h, des animations et ateliers ont lieu pour mettre en valeur et visibiliser le vélo.

Des animations à destination des 6-15 ans

La communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), organisatrice de l’événement, cible d’abord un public jeune de 6 à 15 ans. « Le but est de leur offrir un espace ludique et pédagogique pour leur apprendre à faire du vélo », explique Léo Jusiak, chargé des mobilités actives à la Cadema.

Un moment plus sportif aura lieu avec une course à partir de 9 h jusqu’à 11 h d’environ 700 mètres avec plusieurs départs.

Découvrir le vélo d’une autre façon

Des stands partenaires vont mettre en place des ateliers sur le vélo.  L’association Mlezi Maore proposera un jeu de Monopoly, Apprentis d’Auteuil un quiz, Mob’ Helios, un atelier de réparations, et la Cadema, une séance de dessins. « Des activités qui permettent de faire découvrir le vélo par d’autres moyens », souligne l’employé de la Cadema. Au total, l’événement compte une quinzaine de partenaires avec les villes de Dembéni et de Mamoudzou, la direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (Drajes), la direction à l’environnement, à l’aménagement, au logement et à la mer (Dealm), Intersport, la fondation Olemi à Ongoujou, le club de Fuz’Ellipse de Cavani, ainsi que l’union sportive de l’enseignement du premier degré (Usep).

Un espace à s’approprier

Si la fête a lieu au pôle multimodal de Passamaïnty, ce n’est pas un hasard. « Ce site est l’exemple de ce qu’on développe à la Cadema. On fait de l’intermodalité, on a un parking relais avec la possibilité d’ici quelques semaines de prendre le bus d’ici, de laisser son vélo et d’utiliser différents modes de transport depuis cet espace, pour pouvoir se déplacer un peu partout. » Une journée qui sera donc aussi l’occasion d’évoquer les moyens de transports alternatifs à la voiture. A ce sujet, une table ronde avec les acteurs de la mobilité sur le territoire (structures publiques, associatives et privées) aura lieu à 11 heures sur le thème du développement du vélo.

Pour profiter de la nouvelle voie mixte de cinq kilomètres pour les bus et vélos qui relie Passamaïnty à Baobab, l’association Profession sport et loisirs propose une balade sur le linéaire cyclable, de 10h à 12h et de 13h à 14h30. « L’occasion de voir comment fonctionne cette voie, d’apprendre comment on s’insère sur la route, comment on cohabite avec les autres véhicules ».

Une activité artistique libre

Un temps est aussi prévu pour « montrer son habilité à deux roues ». Ce rendez-vous est entre autres destiné pour tous les jeunes, garçons en grande majorité, que l’on voit en vélo dans la rue, très à l’aise et qui pédalent sans toujours respecter les règles de sécurité. Alors qu’ils sont à deux roues tous les jours, ces garçons ne se sentent pas forcément conviés à ce genre d’événement. Au contraire, les organisateurs ont aussi pensé à eux « en créant un parcours le jour de l’événement qu’ils puissent s’approprier pour qu’ils puissent se sentir pleinement appartenir à la fête ».

Enfin, à 11h, le graffeur Papajan et un autre artiste viendront peindre une fresque murale sur le transformateur EDM de Passamaïnty sur le thème du vélo pour « laisser une empreinte » de cette fête.

Une mobilisation maintenue malgré la démission du gouvernement

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Devant le rectorat de Mayotte et sous une pluie battante, quelques dizaines de professeurs et enseignants se sont réunis pour un rassemblement prévu de longue date. Le jeudi 5 décembre était annoncé comme jour de grève nationale, par les syndicats de l’Éducation nationale. Sur l’île aux parfums, s’ils s’alignent contre la réforme des retraites, un troisième jour de carences, ils veulent protester également contre la situation jugées injustes des contractuels. « Il y aussi le souci de violence à Mayotte, les retards de paiement de salaires, des heures supplémentaires, de recrutement », résume Bruno Dezile, secrétaire départemental de la CGT Éduc’ation. Ce jour de manifestation coïncide avec la chute du gouvernement de Michel Bernier, qui a démissionné. « Tout est incertain. Maintenant, tout est dans les mains du président Emmanuel Macron. Il doit nommer rapidement un Premier ministre de manière qu’on puisse repartir sur de bonnes bases. C’est pour ça aussi que ce mouvement, il a été maintenu au niveau national et local », explique le syndicaliste.

Emmanuel Macron veut mener son mandat « jusqu’à son terme »

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Réagissant à la motion de censure qui a balayé le gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron a salué son Premier ministre démissionnaire. Lors d’une allocution télévisée, ce jeudi soir, il a loué « son dévouement » et « sa pugnacité ». Il est également revenu sur son choix de dissoudre l’Assemblée nationale ne juin, alors qu’une partie de son camp n’y était pas favorable. Il a justifié sa décision par le fait que « les extrêmes étaient en tête » aux élections européennes et par son souhait de « redonner la parole » aux électeurs. Il s’est fait critique des députés qui ont choisi de voter la motion de censure (il y en a eu 331). « Je n’assume jamais l’irresponsabilité des autres », déclare-t-il, comparant le ralliement des élus RN à la motion du Nouveau Front populaire à « une insulte à leurs propres électeurs ».

Alors que des appels à une présidentielle anticipée ont commencé, le président de la République l’a exclu et affirme qu’il mènera son mandat « jusqu’à son terme », soit 2027. Il a promis la nomination d’un Premier ministre « dans les prochains jours » avec des membres du gouvernement issu de « l’arc républicain ». Il y aura toutefois une condition pour en faire partie, un engagement de la part de ses composants de ne pas censurer le gouvernement. Sébastien Lecornu et Bruno Retailleau, les ministres des Armées et de l’Intérieur, sont cités pour occuper le poste de Premier ministre, tandis que les noms de François Bayrou, Bernard Cazeneuve ou Laurent Wauquiez, anciens ministres eux aussi, reviennent également.

Gouvernement censuré 1 : François-Noël Buffet remercie Michel Barnier

« Michel Barnier a rempli sa mission de Premier ministre avec un sens aigu de l’intérêt général et une volonté constante de défendre l’unité de notre pays et la stabilité de nos institutions, face aux défis auxquels nous faisons face. Son engagement en faveur des régions et territoires ultramarins a été précieux. Cette motion de censure fragilise le travail que nous avons accompli pour répondre aux besoins urgents des territoires », estime François-Noël Buffet, le ministre délégué à l’Outremer. Alors que son domaine dépendait directement du Premier ministre (alors qu’il était dans le giron du ministre de l’Intérieur précédemment), l’ex-sénateur Les Républicains a « souhaité personnellement remercier Michel Barnier pour la confiance qu’il [lui] a accordée ».

Gouvernement censuré 2 : « un coup dur pour les agriculteurs »

A la suite de la motion de censure qui a visé le gouvernement de Michel Barnier, les Chambres d’agriculture au niveau national alertent en indiquant que cela représente « une véritable catastrophe pour le monde agricole et un revers significatif dans le processus d’examen des projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale, pourtant cruciaux pour répondre aux besoins d’accompagnement des agriculteurs ».

Les agriculteurs, déjà confrontés à des défis majeurs tels que le maintien de la compétitivité de leurs exploitations, la fréquence des aléas climatiques, et la croissance des exigences réglementaires, « attendaient avec impatience des mesures fiscales et budgétaires adaptées pour leur offrir un accompagnement efficace », indique l’instance. Avant de souligner que l’interruption brutale des travaux parlementaires met en péril des dispositifs clés qui étaient inscrits dans les projets de budgets, notamment : suppression de la hausse de la fiscalité appliquée au gazole non-routier agricole (GNR), exonération fiscale de 30% de la réintégration de la déduction pour épargne de précaution (DEP) en cas de sinistre climatique ou sanitaire, revalorisation de dispositifs fiscaux pour favoriser la transmission à un nouvel installé, réforme de la retraite dite « des 25 meilleurs années », dispositions fiscales en faveur de l’élevage, etc.

Noyade à Mamoudzou : le maire « appelle à la plus grande vigilance »

Dans la soirée de mardi, un jeune homme d’une vingtaine d’années s’est noyé près du quai de la barge à Mamoudzou. « [Mardi] soir, le front de mer de Mamoudzou a été la scène d’un regrettable accident de noyade. Un jeune homme d’une vingtaine d’années est décédé suite à une longue baignade près du quai principal de la barge », déclare, ce mercredi, la Ville de Mamoudzou dans un communiqué.

Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla « appelle à la plus grande vigilance et au respect des consignes de sécurité. La baignade comporte des risques dans tous les lieux et à tout âge. » Pour rappel, il est interdit de se baigner autour du quai de la barge et de ses environs.

Une mobilisation contre les caillassages de bus à Tsoundzou

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Le réseau de transport scolaire mahorais HalO’ faisait déjà le bilan mi-juillet de la hausse importante du nombre de caillassages, alors qu’il doit transporter par jour près de 30.000 élèves sur le territoire mahorais. À la suite des nombreux caillassages survenus dans la zone de Tsoundzou, une mobilisation exceptionnelle a été mise en place dès 4h 30, ce jeudi, dans le village de la commune de Mamoudzou. « Aux côtés de la préfecture de Mayotte, des forces de l’ordre et des associations locales, nos équipes étaient présentes à l’arrêt de Tsoundzou pour sécuriser la zone et effectuer des contrôles dans les bus », a fait savoir HalO’ sur sa page Facebook.

Le « Seven Seas Voyager » ouvre la saison des croisières ce dimanche

Dimanche 8 décembre, le navire « Seven Seas Voyager » de la compagnie Regent Seven Seas Cruises ouvrira la saison des croisières. Son navire arrivera dans la baie de Mamoudzou à 10 h dimanche matin, « il appareillera à 19 h pour poursuivre son voyage », a fait savoir l’Agence d’attractivité et développement touristique de Mayotte (AaDTM), qui se mobilise à chaque escale pour déployer un comité d’accueil comprenant la décoration du ponton croisière, un point d’information touristique et un groupe de danse traditionnelle. « Les passagers découvrent ainsi la beauté et la richesse du territoire dès leurs premiers instants à terre », défend l’agence.

La compagnie Corsair affiche des bons résultats sur le dernier exercice

Corsair annonce des résultats financiers positifs pour l’exercice 2023/2024, avec un résultat d’exploitation de trois millions d’euros en amélioration de + 40,1 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent et un résultat net positif de 1,1 million d’euros. Ce résultat s’inscrit dans la trajectoire fixée par la compagnie, qui atteint ainsi son objectif de retour à l’équilibre en 2024. Le chiffre d’affaires de Corsair, en hausse de 9 %, s’établit à 701 millions d’euros, soit une progression de 59 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, établissant un record dans l’histoire de la deuxième compagnie française long-courrier.

Malgré une saison estivale 2024 marquée par un dynamisme moindre que prévu dans le secteur aérien français, en raison des Jeux Olympiques et d’un contexte politique complexe, Corsair affiche des résultats particulièrement encourageants au quatrième trimestre, supérieurs à ceux qu’elle avait enregistrés en 2023. Le chiffre d’affaires de la compagnie aérienne a enregistré une progression de 9 % au cours de l’exercice 23/24, atteignant 701 millions d’euros. Cette performance s’accompagne d’une forte croissance du fret (+17 %) et des revenus ancillaires (+43 %), ainsi que d’une augmentation du nombre de passagers transportés, au-delà de 1,4 million de personnes.

« Les mesures de restructuration mises en place depuis fin 2020 ont donné des résultats probants, entraînant une amélioration significative de la productivité. Par ailleurs, l’outil industriel a été entièrement rénové, modernisé et rationalisé (Airbus A330neo). Cette transformation s’accompagne d’une performance économique (et écologique) renforcée grâce à une moindre consommation de carburant et aux bénéfices de la standardisation, qui, avec un seul type d’appareil, facilite les synergies et génère des économies d’échelle. Parallèlement, un travail constant de discipline des coûts a été mené », explique la compagnie qui assure des liaisons entre Mayotte et Paris via La Réunion, qui s’appuie une situation financière en cours d’assainissement.

Un majlis pour lever des fonds pour la grande mosquée de Mamoudzou

L’association Masdjid El Djoumoi de Mamoudzou annonce la troisième édition du majlis de levée de fonds pour la grande mosquée de vendredi de Mamoudzou. Il aura lieu le dimanche 8 décembre, de 8 h à 16 h, au parvis de la MJC de M’gombani. Tous les fidèles, les villageois et les habitants de Mayotte sont invités à honorer l’événement de leur présence et à apporter leurs participations financières pour la construction de l’espace de témoignage et de découverte de la culture musulmane mahoraise. Pour ceux qui ne pourront pas être présents, le RIB de l’association est disponible auprès des membres du bureau*. Au programme : présentation du projet, échanges avec le public, manifestations culturelles et cultuelles avec la participation de Ma Qurayshi, ventes de plats cuisinés du terroir (réservation possible) et espace des jeux gonflables pour les enfants. Contact du président de l’association : 06 39 69 02 25 ou mail (saidiyahayaradjabou@orange.fr).

Un séisme ressenti à une centaine de kilomètres de Mayotte, ce jeudi

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Le réseau de surveillance volcanologique et sismologique de Mayotte (Revosima) informe la population qu’un séisme d’une magnitude de l’ordre de 4.4 a été détecté, ce jeudi, à 14h41, près de l’archipel mahorais. « L’épicentre de ce séisme – d’origine régionale – a été localisé à 104 km à l’est-nord-est de Dzaoudzi, à 67 km de profondeur, vers le Banc de la Zélée », précise le groupement comprenant l’IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et l’Ifremer.
Le réseau prévient que des analyses plus fines vont être réalisées, mais que « des répliques sont susceptibles de se produire ».

Noyade d’un jeune homme mardi soir à la gare maritime de Mamoudzou

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Les pompiers sont intervenus sur place.

Mardi 4 décembre dans la soirée, un homme s’est noyé près du quai de la barge à Mamoudzou. « Hier soir, le front de mer de Mamoudzou a été la scène d’un regrettable accident de noyade. Un jeune homme d’une vingtaine d’année est décédé suite à une longue baignade près du quai principal de la barge », déclare ce mercredi la Ville de Mamoudzou dans un communiqué.

Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla « appelle à la plus grande vigilance et au respect des consignes de sécurité. La baignade comporte des risques dans tous les lieux et à tout âge. » Pour rappel, il est interdit de se baigner autour du quai de la barge et de ses environs.

La motion de censure, quelle conséquence ?

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Alors que l’Assemblée nationale a voté une motion de censure, ce mercredi soir, Thomas M’saïdié, maître de conférences HDR à l’établissement dénommé « Université de Mayotte » explique les répercussions au niveau national et pour Mayotte.

Flash Infos : Quelle différence il y a entre la motion de censure et la dissolution ?

Thomas M’saïdié : La dissolution est un pouvoir propre du président de la République issu de l’article 12 de la Constitution lui permettant de mettre fin au mandat des députés avant l’échéance de cinq ans. L’exercice de ce pouvoir est totalement libre et dépend donc de la seule volonté du président, puisqu’il n’est pas soumis à un contreseing ministériel. Il est simplement tenu de consulter préalablement le Premier ministre et les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Cette prérogative a été récemment mise en œuvre par Emmanuel Macron, le 9 juin 2024, et a provoqué de nouvelles élections qui se sont tenues les 30 juin et 7 juillet 2024.

La motion de censure est un instrument prévu à l’article 49 de la Constitution permettant au Parlement de contrôler l’action du gouvernement. Son adoption par la majorité des députés a pour conséquence de renverser le gouvernement. Cela n’est arrivé qu’une seule fois sous la Ve République en 1962, lorsque les députés, majoritairement opposés à la réforme entreprise par de Gaulle visant à instaurer au titre de l’article 11 de la Constitution l’élection du Président de la République au suffrage universel direct, avaient décidé de renverser le Gouvernement Pompidou. Pourtant, cet instrument de contrôle a été utilisé 113 fois depuis la mise en place de la Ve République, alors que l’Assemblée nationale a été dissoute 6 fois : deux fois par le Général De Gaulle, en 1962 et en 1968, deux fois par Mitterrand, en 1981 et en 1988, une fois par Chirac en 1997 et une fois par Macron en 2024, comme il a été dit.

Plus simplement, dans le premier cas, il s’agit d’une prérogative reconnue au président et dans le second cas, il s’agit d’une prérogative reconnue à l’Assemblée nationale. Ce sont donc deux prérogatives différentes.

F.I. : Comment la motion de censure est-elle mise en œuvre ?

T.M. : Il existe deux types de motion de censure : une motion de censure spontanée et une motion de censure provoquée. La motion de censure « spontanée » est encadrée par les dispositions de l’article 49 alinéa 2 de la Constitution. Elle est l’œuvre des députés eux-mêmes et permet à ces derniers de mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Cependant, elle requiert la signature d’au moins 58 députés (un dixième au moins des députés), étant précisé que le nombre de signatures par député est limité à trois au cours d’une même session ordinaire et à une au cours d’une même session extraordinaire. Son adoption nécessite la majorité des députés (soit 288 députés) et ne peut intervenir que 48 heures après son dépôt.

La motion de censure est dite « provoquée » lorsque le Premier ministre engage, devant l’Assemblée nationale, la responsabilité de son gouvernement sur son programme ou sur un texte. C’est le fameux article 49 alinéa 3 qui en encadre l’exercice. C’est précisément ce qu’a fait le Premier Ministre Michel Barnier en engageant la responsabilité de son gouvernement sur l’adoption du projet de loi de financement de la sécurité sociale, le lundi 2 décembre 2024. Cette procédure permet de faire adopter le texte en question sans débat, à moins que 58 députés au moins ne déposent une motion de censure dans les 24 heures suivant l’engagement de la responsabilité gouvernementale par le Premier ministre. Pareillement, le vote de la motion de censure intervient 48 heures après son dépôt.

F.I. : L’adoption de la motion de censure peut-elle provoquer la démission du Président de la République ?

T.M. : Il est vrai qu’en ce temps de crise institutionnelle l’appel à la démission du président de la République, Emmanuel Macron, lancé par plusieurs personnalités politiques peut laisser croire que l’adoption de la motion de censure est avant tout une sanction du choix du Président, mais la Constitution de la Ve République est très claire : l’adoption d’une motion n’entraîne pas la démission du Président, mais seulement la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Seuls deux cas de figure peuvent conduire à la destitution du président de la République : d’une part, « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat », il appartient à la Haute cour présidée par le président de l’Assemblée nationale de prononcer sa destitution et, d’autre part, s’il se rend coupable de crime contre l’humanité, de crime de guère et de génocide, il peut dès lors relever la Cour pénale internationale.

F.I. : Quelles conséquences pour le secrétaire d’État Thani Mohamed Soilihi ?

T.M. : Il est vrai que la nomination de Thani Mohamed Soilihi au gouvernement est historique pour notre île, et mérite de ce fait d’être saluée, néanmoins cela ne le préserve pas pour autant des aléas du régime parlementaire. En effet, le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux étant membre du gouvernement, l’adoption de la motion de censure entraînera nécessairement la démission de tout le gouvernement, y compris Thani Mohamed Soilihi.

Cependant, il n’est pas exclu qu’il fasse de nouveau partie du gouvernement qui sera constitué à la suite de cette adoption historique de la motion de censure.

F.I. : Quelles sont les conséquences de la motion de censure sur le projet de loi Mayotte ?

T.M. : La motion de censure ne vise qu’un texte particulier sur l’adoption duquel le Premier ministre engage devant l’Assemblée nationale la responsabilité de son gouvernement. Partant, la motion de censure en tant que telle n’aura aucune incidence sur le projet de loi Mayotte. Mais il est indéniable que le renversement du gouvernement aura une incidence sur les projets de texte en cours d’examen ; ce qui n’est pas le cas du projet de loi Mayotte, qui demeure encore mystérieux puisqu’à ce jour personne n’a eu connaissance de son contenu.

Cependant cette incidence doit être minorée dès lors que, contrairement à la dissolution qui provoque l’abandon du travail entrepris par l’Assemblée nationale, rien n’empêche le nouveau gouvernement en place de s’approprier les projets des textes du gouvernement renversé. Cette hypothèse risque de s’appliquer aux projets de loi de finances et au projet de loi de financement de la sécurité sociale, même s’ils seront amendés. Plus clairement, le projet de loi Mayotte sera simplement retardé, mais pas enterré.

Le gouvernement de Michel Barnier tombe au bout de deux mois

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Désavoué par la motion de censure, Michel Barnier va remettre sa démission au président de la République, Emmanuel Macron.

Les députés du Rassemblement national ont voté, ce mercredi soir, pour la motion de censure présentée par le Nouveau Front populaire, entérinant la fin du gouvernement de Michel Barnier. 331 voix l’ont approuvé, alors que 288 étaient nécessaires. L’épreuve du projet de loi de finances 2025 a sonné le glas de celui qui avait nommé par Emmanuel Macron pour suivre une alliance entre le centre et la droite.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes