Le club du TCO Mamoudzou, en collaboration avec la Ligue de Basket Régionale de Mayotte, organise un tournoi de basket 3 contre 3, qui aura lieu les 17 et 18 juin, place de la République à Mamoudzou. Cet événement d’envergure promet d’être un moment fort en compétition, en énergie et en divertissement pour les participants et les spectateurs présents. En tant que club de basketball de renom et en partenariat avec la Ligue de Basket Régionale de Mayotte, l’objectif est de promouvoir le sport et de développer la passion pour le basketball. Ce tournoi de basket 3 contre 3 constitue une occasion unique pour les joueurs de tous niveaux de se rassembler, de démontrer leurs compétences et de participer à une expérience sportive dynamique et captivante. Inscriptions au 0639 69 59 99.
Neuf candidats qui rêvent du palais du Luxembourg

Les deux postes de sénateurs de Mayotte seront en jeu, le dimanche 24 septembre. Si Thani Mohamed Soilihi se représente, ce n’est pas le cas d’Hassani Abdallah. Tour d’horizon des potentiels candidats souhaitant accéder au palais du Luxembourg, siège du Sénat.
Alors que les conseils municipaux des 17 communes de Mayotte avaient jusqu’à vendredi pour désigner les délégués qui rempliront le rôle de grands électeurs lors des échéances sénatoriales, ces dernières se préparent en coulisses. Neuf candidats* y pensent ou se sont déjà déclarés.
Thani Mohamed Soilihi, le sortant

Candidat à sa propre réélection, Thani Mohamed Soilihi fait forcément figure de favori. Le Sadois enchaine les victoires depuis 2011 et souvent avec une belle avance. Pour réaliser un troisième mandat d’affilée, il s’appuie sur son bilan au sein du Sénat où il siège dans le groupe RDPI (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants). Il sera sans doute le seul représentant de Renaissance (ex-La République en marche), le parti présidentiel ayant décidé de donner la prime aux sortants en outre-mer.
Mouslim Abdourahmane, le sudiste

Il aurait pu prétendre à une étiquette Renaissance, mais il a préféré rester indépendant. Le maire de Bouéni et actuel chargé de mission du Conseil départemental, Mouslim Abdourahmane, souhaite aider son île, cette fois-ci en postulant à un poste de sénateur. Actif dans l’association des maires de Mayotte, il a l’avantage d’interagir avec les élus municipaux. Ces derniers composent 94% du collège des 540 grands électeurs mahorais.
Saïd Omar Oili, le cador

Ancien président du Conseil départemental de Mayotte et actuel maire de Dzaoudzi-Labattoir, Saïd « S2O » Omar Oili compte désormais sur le mandat national de sénateur pour conforter sa place dans le paysage politique mahorais. En 2014, il s’était déjà présenté aux élections sénatoriales et avait fini en troisième position. Le fondateur du parti Néma (Nouvel Élan pour Mayotte) espère désormais faire mieux.
Zaïdou Tavanday, le conseiller

Il fait partie de l’entourage du maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, et a été directeur de cabinet au Conseil départemental de Mayotte. Zaïdou Tavanday, actuellement en charge des grands événements dans la plus grande commune de Mayotte, baigne depuis longtemps dans la politique et a même été candidat aux élections départementales de 2015 et 2021. Cette fois-ci, il portera les couleurs du parti Les Républicains (LR) en septembre.
Nadjim Ahamada, l’avocat

Le Mouvement pour le développement de Mayotte (MDM) pensait présenter le même duo qu’en 2017 avec l’avocat Nadjim Ahamada et le sénateur sortant, Abdallah Hassani. Sauf que le deuxième a préféré décliner pour raisons de santé. Au sein du MDM qui connaît encore des divisions, l’avocat de Mamoudzou devient donc le seul représentant de son parti. Un moindre mal pour lui. Arrivé cinquième au deuxième tour en 2014, il avait vu une bonne partie de ses voix se reporter sur Abdallah Hassani, étant alors mieux placé pour suivre Thani Mohamed Soilihi au Sénat.
Abdoul Doukaini, le soldat

Éliminé avant même d’avoir commencé, Bacar Mohamed a dû laisser son étiquette de candidat Les Républicains à la suite de sa condamnation pour avoir embauché des artisans sans avoir respecté les marchés publics. En effet, une peine d’inéligibilité de trois ans l’empêche de représenter le parti LR dont il est le président fédéral. C’est donc le secrétaire départemental et directeur général adjoint de la mairie de Tsingoni, Abdoul Doukaini, qui devra remplir ce rôle à sa place.
Anchya Bamana, l’héritière

Son nom est bien connu de tous les Mahorais. La fille de Younoussa Bamana, Anchya, est pour l’instant la seule femme pressentie au scrutin de septembre. Elle n’est pas encore officiellement candidate, mais la cadre de l’Agence régionale de santé y pense sérieusement et se fait de plus en plus présente à travers son parti, Maore Solidaire. Au-delà du patronyme qu’elle porte, elle a déjà exercé des responsabilités au niveau local, en tant que maire de Sada, de 2014 à 2020.
Salim Nahouda, le syndicaliste

Salim Nahouda s’est fait connaître sur l’île via ses activités syndicales, notamment à la CGT où cet employé d’Électricité de Mayotte (EDM) était secrétaire général de la section mahoraise. Par l’intermédiaire de son syndicat, il a gardé la présidence de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM) de 2012 à 2022. Ces dernières années, il s’est rapproché des collectifs, s’assurant du soutien de la députée Estelle Youssouffa pour cette future échéance.
Théophane « Guito » Narayanin, l’entrepreneur

C’est l’une des inconnues de cette élection sénatoriale. « Guito » compte-t-il de nouveau se lancer en politique ? Le chef d’entreprise laisse planer le doute. Sa défaite au second tour des élections législatives de 2022 n’a pas calmé ses ardeurs. Au contraire, il dit toujours s’entretenir avec des élus locaux et a clairement affirmé à plusieurs reprises qu’il pourrait y aller.
*Nous n’avons pas eu connaissance d’autres candidatures. Mais il y a encore du temps, les potentiels candidats doivent se faire connaître auprès de la préfecture de Mayotte, lors de la semaine du 4 au 8 septembre.
Les vestiges de l’usine sucrière d’Hajangoua « ne demandent qu’à être valorisés »

Le Conservatoire du littoral et la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou s’engagent pour la valorisation et la restauration des vestiges de l’usine sucrière d’Hajangoua. Afin de nommer officiellement l’intercommunalité gestionnaire du site, une convention a été conclue entre les deux entités par Agnès Vince, directrice du Conservatoire du littoral et Rachadi Saindou, président de la Cadema.

Cadema).
À Mayotte, le Conservatoire du littoral protège près de 3.000 hectares de rivages boisés, sableux ou rocheux répartis sur 21 sites. Après deux premières conventions signées avec les communautés de communes de Petite-Terre et du sud, le Conservatoire du littoral acte sa troisième convention de gestion avec la communauté d’agglomération Dembéni–Mamoudzou (Cadema) ce lundi après-midi. Une convention qui fait de la Cadema la gestionnaire de l’anse et des vestiges de l’usine sucrière d’Hajangoua. Elle a été réalisée en présence d’une délégation du Conservatoire du littoral, avec entre autres, sa directrice Agnès Vince et la présidente du conseil d’administration, Agnès Langevine. « Cette signature marque d’abord notre souhait, en tant qu’établissement public de l’État de travailler de façon très étroite avec les collectivités territoriales », atteste Agnès Vince.
Une gestion accordée à l’intercommunalité
Ce domaine sucrier implanté à Hajangoua, créé aux alentours des années 1850, est l’un des plus anciens de Mayotte. L’abandon des lieux par les propriétaires a eu lieu après le cyclone de 1898. Il est la propriété du Conservatoire du littoral depuis 2010. Des vestiges sucriers « qui ne demandent qu’à être valorisés, restaurés et sauvegardés », admet Christian Beillevaire, responsable de l’antenne de Mayotte du Conservatoire du littoral. Cette signature acte donc une mise en gestion globale du site, qui « n’est pas un moment où le propriétaire se désengage, au contraire, le propriétaire mandate un autre acteur public pour poursuivre un certain nombre d’objectifs », avertit la directrice. Le premier est de s’engager sur la restauration des écosystèmes d’interface terre-mer, avec comme fil conducteur la reconquête de la biodiversité, de la renaturation et « de travailler dans un contexte d’adaptation, à la fois sur les aspects agricoles, de zones humides, de mangroves et de protéger la richesse que cela constitue », poursuit-elle.
La communauté d’agglomération s’engage ainsi dans un projet d’aménagement et de préservation du site, visant à valoriser à la fois les ruines de l’usine et le patrimoine naturel, historique et culturel. L’objectif premier pour l’intercommunalité est de « proposer une offre culturelle, mémorielle, touristique et environnementale », argumente Eva Kerharo, DGS par intérim à la Cadema. Pour le Conservatoire du littoral, le gestionnaire a « une responsabilité d’entretenir le site, de le restaurer si besoin », note Christian Beillevaire. Afin de mener à bien les différentes mesures de gestion choisies, un travail en commun va s’engager, avec notamment la formation d’agents par le Conservatoire. « Dès lors que vous devenez gestionnaire, nous allons pouvoir travailler sur le plan de gestion, qui devient comme une feuille de route commune », confirme Agnès Vince.
Un futur jardin mahorais
Cette zone de vestiges pourra être progressivement ouverte au public, une fois franchies les étapes de diagnostic, nettoyage, défrichement et après des « phases de sauvegarde et sans doute, de fouilles archéologiques, réalisées pour mieux comprendre le site », concède le responsable d’antenne. En mars 2022, la Fondation du patrimoine, au travers de son loto du patrimoine, avait accordé une aide de 460 000 € pour la restauration de ce lieu historique. A terme, ce haut lieu culturel et historique pourrait accueillir un jardin ouvert au public, avec un cheminement pour y découvrir les différents vestiges stabilisés et une exposition. L’intercommunalité a pour ambition de proposer une visite plus globale en y organisant l’activité agricole et proposer une reconstitution d’un jardin mahorais.
« Mayotte a du talent » : un Mahorais lauréat du concours “Filme Ton Job”

El-Raouf Moinahindrou a reçu le Grand prix du jury du concours “Filme ton job” 2023, organisé par l’Association nationale des apprentis de France (ANAF). Alternant en BTS management opérationnel de sécurité au lycée polyvalent de Petite-Terre, sa vidéo a été sélectionnée parmi celles de plus de 200 candidats.
Lorsqu’il entend parler pour la première fois du concours “Filme Ton Job” organisé par l’Association Nationale des Apprentis de France (ANAF), El-Raouf Moinahindrou est en alternance en tant qu’apprenti chef d’équipe dans l’entreprise privée de surveillance et de gardiennage UPS Sécurité. Encouragé par la coordinatrice du lycée polyvalent de Petite-Terre Maelle Duval, il décide de tenter sa chance, et réalise une courte vidéo dans laquelle il présente son métier et quotidien en tant qu’alternant.
“Il ne faut pas sous-estimer les gens, il faut croire en eux”
“On a travaillé [avec ma coordinatrice] nuit et jour pendant deux mois”. Motivé pour décrocher le premier prix, l’étudiant met tout en œuvre pour créer “la” vidéo. “C’est beaucoup d’investissement. J’ai écrit tout mon texte, et j’ai engagé une entreprise pour filmer ma vidéo. J’ai payé tous les frais de production seul, je ne dormais pas beaucoup, il y avait des moments durs. Certains me disaient que je n’allais pas réussir”. Sa détermination et son implication portent cependant leurs fruits et prouvent aux médisants le contraire, puisque que le jeune alternant apprend fin mai qu’il fait partie des 12 lauréats du concours. Pour lui, c’est la preuve “qu’il ne faut pas sous-estimer les gens, il faut croire en eux”.
“Le vice-président du Conseil départemental a fait le déplacement pour soulever le trophée avec moi”
À 21 ans, El-Raouf Moinahindrou n’a jamais pris l’avion de sa vie. Pour aller chercher son prix, il s’envole direction l’Hexagone pour la première fois, accompagné de Mathilde Tur-Failde, coordinatrice administrative et sociale au GRETA-CFA de Mayotte. Il dit s’être rendu à la cérémonie de remise des prix “heureux” et “fier” : “J’avais confiance en moi. Dans l’avion, je me disais que j’allais gagner le premier prix.” L’étudiant a vu juste : il rafle le Grand prix du jury lors de la cérémonie organisée à Paris pour l’occasion.
Le jeune homme souligne l’accompagnement dont il a bénéficié tout au long du projet. “J’ai été soutenu par mes coordinatrices, mais aussi par le responsable du GRETA (Groupement d’établissements publics locaux d’enseignements), et la directrice de l’entreprise dans laquelle je fais mon alternance. Le vice-président du conseil départemental (Daoud Saindou Malide, vice-président chargé de la formation professionnelle, NDLR) a même fait le déplacement pour soulever le trophée avec moi”. Rentré sur l’île ce lundi 12 juin, le lauréat dresse le bilan de sa participation au concours “Filme ton Job”. “Représenter Mayotte a été un honneur pour moi. Représenter le département autrement que par des images violentes, ça m’a permis de montrer que Mayotte a du talent.” Conquis par l’expérience, l’étudiant projette de participer à nouveau au concours l’année prochaine.
Quelle réforme du lycée professionnel à Mayotte ?

Filières réduites, création de nouvelles formations, le gouvernement a pour objectif d’améliorer l’insertion au travail des élèves qui étudient dans des voies professionnelles. Début mai, le président de la République Emmanuel Macron annonçait la réforme des lycées professionnels, en vigueur dès septembre 2023. Mais quelles seront les formations disponibles sur Mayotte à partir de l’année prochaine ? On fait le point.

Les objectifs de la réforme
La réforme des lycées professionnels se prépare depuis 2016. « Mieux accompagner les lycéens et limiter le décrochage » est l’un des objectifs de cette réforme selon Philippe Lefebvre, délégué académique à la formation professionnelle initiale et continue. Le gouvernement a pour volonté de mieux adapter les lycées professionnels à l’économie de demain, les moderniser pour les adapter aux évolutions économiques et aux secteurs en plein essor. « C’est plus une transformation, une rénovation, qu’une suppression de filières. C’est une réforme importante avec beaucoup d’enjeux pour les élèves et les acteurs économiques », continue Philippe.
Sur le long terme, l’objectif est d’améliorer l’accompagnement des lycéens, professeurs et acteurs économiques. Créer des formations pour répondre aux besoins de ces derniers, mais aussi valoriser l’accompagnement des élèves assurés par les professeurs.
Réduction de la capacité de certaines filières
Plusieurs formations sont concernées par une réduction de places. Dans l’optique de remplacer ces filières par d’autres, plus professionnalisantes, beaucoup de CAP fermeront leurs portes, mais seront remplacés par des BTS. “Les étudiants sont mal insérés avec un CAP, nous ne les fermons pas, nous les remplaçons. Nous nous sommes rendu compte qu’il n’y avait que très peu d’insertion avec les CAP”, affirme Philippe Lefebvre.
Les filières sont supprimées pour les élèves de première année, mais les étudiants déjà présents dans les cursus concernés finiront leurs diplômes en cours.
Ouverture de nouvelles filières
La réforme des lycées professionnels sera en place dès la rentrée 2023. Ce sont quelque 150 nouvelles filières qui seront ouvertes dans toute la France hexagonale et d’outre-mer. Huit nouvelles filières ouvriront leurs portes aux lycéens mahorais, tandis que quatre augmenteront leurs effectifs.
A Kahani, deux BTS ouvriront : un BTS assistance technique et un BTS gestion technique. Un BTS assurance sera lancé en Petite Terre, un BTS commerce international sous forme de formation scolaire au lycée des Lumières de Kawéni, une mention énergies renouvelables option froid à Dzoumogné et enfin un BTS commercialisation des solutions techniques au lycée Younoussa Bamana. Pour les prochaines années, le rectorat projette de lancer des filières eau et environnement, ainsi que dans l’agro-alimentaire.
Onze bureaux d’entreprises ouvriront dans les lycées professionnels. Ils feront le lien entre les étudiants en recherche de stage ou d’alternance et les entreprises qui les recherchent.
Plus d’enseignants
Les postes d’enseignants pour ces filières sont déjà publiés sur le site du rectorat. En ce qui concerne la formation de ces professeurs, les filières sont toutes nouvelles, ils doivent donc être initiés. Pour cela, ils sont donc envoyés en métropole ou à La Réunion, où ils échangent avec des collègues déjà formés. “Il faut outiller les professeurs pour qu’ils soient aptes à former la jeunesse. Nous anticipons très à l’avance le recrutement pour ne pas nous retrouver submergés” explique Philippe Lefebvre.
Ce dernier ne semble pas inquiet par rapport au nombre d’enseignants recrutés. “On a toujours un manque à la rentrée, mais il reste marginal », essayant de rassurer en expliquant que c’est un travail d’anticipation plus que de recrutement.
Et pour les jeunes sans papiers ?
Pour les adolescents en situation irrégulière, l’accès aux études supérieures est restreint à Mayotte. Sur la plateforme d’admission Parcoursup, seules les filières BTS (Brevet de technicien supérieur) leur sont accessibles. Cependant, ces formations sont très sélectives. Les lycéens issus de bacs professionnels et des filières STMG sont prioritaires, ce qui laisse peu de chances pour les élèves de terminale sans papiers de la filière générale. Sans accès à l’université et aux autres types de filières professionnalisantes, “c’est le parcours du combattant”, selon Faoulina, représentante de l’association Jeunes à Mayotte Nés en France de Parents Étrangers (JAM NEFPE). “Même s’ils sont pris en BTS, ce sont des études par défaut. En attendant de régulariser leur situation, les élèves sont obligés de faire des études qu’ils n’ont pas choisies”, ajoute-t-elle.
Expert.net pour les formations liées à l’informatique

Le campus informatique Expert.net propose des alternances de deux ans, intégrables post bac en filière générale ou après un BTS. Des formations qui ont été ouvertes en 2022 à Mayotte, et pour lesquelles les étudiants sont de plus en plus nombreux à candidater. L’école est en plein développement. En septembre 2023, elle ouvrira un nouveau cursus : le bac+2 technicien supérieur système et réseaux (TSSR). Une nouvelle promotion de bac+4 administrateur système et réseaux (ARS) en apprentissage sera également ajoutée ; même chose pour le bac+4 concepteur développeur d’applications. Le campus a aussi la volonté d’ouvrir un cursus bac+5 cybersécurité, une formation très demandée à Mayotte par les étudiants.
L’État et AKTO, opérateur de compétences, financent les différents cursus. À hauteur de 6 000 euros la première année et 4 000 la deuxième, la formation est prise en charge par les entreprises pour leurs alternants.
Jusqu’à l’année dernière, il n’était pas possible pour les lycéens de poursuivre sur l’île leurs études après le BTS système d’information et d’informatique. Le bac+4 concepteur développeur d’applications, qui suivait cette formation, n’était disponible qu’à La Réunion ou en métropole.
Remise des prix pour les élèves méritants et engagés

Le lycée des Lumières a accueilli, vendredi 9 juin, la cérémonie de remise des prix pour les élèves méritants et engagés dans des actions citoyennes. Ces derniers se sont vu remettre leur récompense des mains du recteur de l’Académie de Mayotte, convié pour l’occasion.
« Les valeurs de la République existent pour nous rappeller qu’il y a des choses qui doivent nous porter collectivement ». C’est à travers ces mots de « communion républicaine » que le recteur de l’Académie de Mayotte, Jacques Mikulovic, a ouvert la remise des prix, devant un amphithéâtre du lycée des Lumières comble. Élèves, professeurs et directeurs des différents établissements de l’île sont présents, tous aussi bien apprêtés les uns que les autres. Les yeux rivés sur le recteur, les élèves attendent avec impatience leur moment de gloire après une année de travail, de remises en question et d’échanges avec leurs professeurs.
Loetizia Fayolle, professeure agrégée d’histoire-géographie, préside la cérémonie aux côtés du recteur. Les classes se suivent une à une et les enfants grimpent fièrement sur l’estrade, diplômes et récompenses en main. Des prix individuels et en groupe ont été décernés au cours de la cérémonie à une dizaine d’établissements, de la classe de CM2 à la classe de Terminale. Pour l’occasion, plusieurs invités étaient présents, tel que le représentant de l’Office National des Combattants (ONAC) de Mayotte ainsi que le chef de l’antenne et du service de la jeunesse de Mayotte, le capitaine Michel Agostin.
- Prix Samuel Paty
La remise des prix a débuté avec un « prix très spécial » pour Madame Fayolle, professeure d’histoire-géographie, le prix Samuel Paty. Il est remis à la classe de 1ère français international du lycée des Lumières pour son travail sur les fausses informations ; « Les infox sont-elles un danger pour la démocratie ? ».
- Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD)
Cette année, le thème du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) était : « L’école et la Résistance. Des jours sombres aux lendemains de la Libération (1940-1945) ». Deux lycées et deux collèges ont été récompensés :
Le collège Zakia Madi de Dembéni était à l’honneur avec deux de ses élèves qui ont remporté un prix pour la rédaction d’un devoir individuel en classe. C’est également le cas de la classe de 3ème du collège Halidi Selemani (Mgombani) qui a remporté un prix pour un travail collectif intitulé « Les pas des Étoilés » – un court métrage mettant en scène des élèves déportés sous le régime de Vichy.
En ce qui concerne la catégorie lycée, trois élèves du lycée de Dembéni ont été récompensées pour la rédaction d’un devoir individuel en classe, ainsi que la classe de terminale G9 du lycée des Lumières pour un travail collectif – un spectacle de marionnettes sous le régime de Vichy. Les élèves ont eu l’occasion de prononcer quelques mots afin de remercier les professeurs qui les ont encadrés. Ils en ont également profité pour faire part de leur fierté : « Ce projet est le symbole de notre passion commune pour l’Histoire et pour notre passé ».
- Prix Éveil à la citoyenneté
S’en est suivie la remise du prix « Éveil à la citoyenneté ». Dans cette catégorie, la mention « défenseur des enfants » est revenue à la classe de 6ème du collège Bakari Kusu de Dzoumogné. Ces six élèves ont été félicités pour la réalisation d’une courte vidéo traitant de la censure de la liberté d’expression des jeunes femmes mahoraises.
Toujours pour le prix « Éveil à la citoyenneté », la classe de terminale du lycée Younoussa Bamana s’est vu remettre un prix pour la mention « atelier éloquence et valeurs de la République ». Les dix élèves de la classe ont réalisé une vidéo, intitulée « Confidence », au cours de laquelle chacun d’entre eux s’est essayé à l’art oratoire.
- Flamme de l’égalité
Cette année, le thème de la « Flamme de l’égalité » était « Travailler en esclavage ». Deux lauréats ont été récompensés pour leur implication et pour la qualité de leur travail. La classe de 6ème du collège de Boueni M’Titi, à Labattoir, a réalisé un projet en hommage à Bakari Koussou, chef de l’insurrection des engagés de 1856 à Mayotte.
Le second prix de la « Flamme de l’égalité » a été décerné à la classe de CM2 A de l’école élémentaire de Majicavo Lamir. La vidéo intitulée « L’arrivée des Mozambiques à Mayotte » a été réalisée avec 500 photos faites en ombres chinoises et qui s’enchaînent pendant une minute. Leur professeur encadrant a souhaité souligner le travail et la persévérance de ses jeunes élèves pour mettre en lumière le « lien tacite entre le travail et l’esclavage ».
- Le parlement des enfants
Cette année, le prix « Parlement des enfants » a mis à l’honneur la classe de CM2 B de l’école élémentaire de Koungou plage. Le projet était une « proposition de loi visant à favoriser la participation citoyenne des parents et des adolescents dans leur environnement ».
- Concours Clémenceau
Enfin, la cérémonie s’est clôturée avec la remise de l’un des principaux prix, celui du concours Clémenceau. C’est la classe de 3ème du collège de Kawéni 2 qui a reçu le sésame pour son podcast audio sur la découverte du commissariat de Mamoudzou.
Dans son discours, le recteur a insisté sur l’importance des valeurs républicaines qui ont été honorées tout au long de l’année scolaire mais aussi et surtout au cours de cette cérémonie de remise des prix. « Les cérémonies comme celle-ci nous permettent de nous souvenir que les cérémonies républicaines sont essentielles mais qu’il faut aussi et surtout faire attention à nos valeurs et les protéger ».
Les golfeurs récoltent des fonds pour les enfants malades
Plusieurs centaines d’euros ont pu être récoltés par le Lions club Mayotte Lagon ce week-end en faveur des enfants atteints de cancers et de leucémies, avec le club de golf Les Ylangs. Le Lions club Mayotte Lagon, représenté par Geoffroy Leray et plusieurs membres actifs, a pu organiser cette collecte dans le cadre du Lions Sports Action (Lisa), opération nationale qui s’est déroulée dans de très nombreux golfs de France hexagonale et d’outre–mer, avec plus de 10 000 participants. C’est Jean-Claude Martret qui coordonnait une fois encore cette opération à Mayotte, la vingtième, et qui indiquait lors de son intervention qu’il allait passer la main, l’occasion d’évoquer quelques souvenirs (voir photo d’archives de 1993).
Au parcours de golf des Ylangs de Combani, présidé par Maxime Dulac, une trentaine de golfeurs se sont ainsi affrontés samedi et dimanche. Le dimanche matin, les sportifs ont concouru et ont ensuite pu profiter d’un repas fourni par le Lions Club pour quinze euros. Une initiation au golf était alors proposée l’après-midi, après le tournoi, toujours pour récolter cet argent. C’est David Nagard qui remporte le tournoi, et le jeune Mahorais Ethan qui représentera notre île à la finale nationale en octobre prochain, avec un billet aller–retour offert par le partenaire Air Austral.
Collision frontale de deux bus au nord
Les parebrises en miettes et la circulation coupée sur la route de Soulou à Tsingoni, où deux bus sont entrés en collision hier matin, aux alentours de huit heures, donnent des images impressionnantes. Fort heureusement, les deux conducteurs ne sont que légèrement blessés, comparés à l’état de leur véhicule, qui eux sont bons pour la casse. De plus, aucun des deux engins ne transportait de passagers. La vitesse, le manque d’avertissement sonore, ou encore la taille des routes, la gendarmerie ne connaît pas encore la cause de l’accident.
Les ophtalmologues parisiens au chevet de Mayotte

Une convention inter-hospitalière d’ophtalmologie entre l’hôpital Cochin, à Paris, et le centre hospitalier de Mayotte (CHM) a été signée, ce jeudi 8 juin, à Mamoudzou. Le professeur Antoine Brézin était à Mayotte pour expliquer les détails de cet accord inédit.

« Je donne de mon temps pour venir ici. Car, pour moi, c’est une mission de santé publique », a déclaré le professeur Antoine Brézin au cours de la conférence de presse donnée au centre hospitalier, jeudi soir. Si le manque d’ophtalmologistes est bien un problème national, il l’est d’autant plus à Mayotte où il n’y a aucun spécialiste pour s’occuper des yeux des quelque 310.00 habitants de l’île, selon l’Insee. La signature de cette fédération médicale inter-hospitalière (FMIH) entre l’hôpital Cochin et le CHM devrait ouvrir le bal à d’autres accords entre différents services et hôpitaux français.
Relier les connaissances
L’idée est simple : instaurer de manière permanente un service d’ophtalmologie avec de jeunes docteurs en médecine qui doivent effectuer leur temps d’assistanat. Pour ce faire, le professeur Antoine Brézin a expliqué qu’un système de permutation entre plusieurs internes en ophtalmologie sera mis en place. Un jeune praticien exercera six mois à l’hôpital Cochin, à Paris, puis les six mois suivants au CHM, tout en permutant avec un confrère. « Jusqu’à présent, on avait organisé des missions ponctuelles mais pas de façon continue. Là, ce système permettra d’avoir constamment un praticien sur l’île », a expliqué le professeur.
De plus, cela permettrait de faire venir des praticiens particulièrement compétents sur l’île au vu de la médecine de pointe qui est pratiquée à l’hôpital Cochin – l’un des trois grands centres d’ophtalmologie d’Ile-de-France. Des compétences nécessaires au vu des cas cliniques présents sur l’île. Le professeur a rappelé que les infections et les pathologies des yeux, comme la cataracte, sont nombreuses à Mayotte et souvent à un stade très avancé par manque de traitement. « A Mayotte, on sort les gens de la cécité. C’est totalement différent des cas que nous avons à Paris car nos patients sont à des stades moins avancés », explique-t-il.
Des soignants provenant de tous les horizons
Malgré la pénurie d’ophtalmologistes sur l’ensemble du territoire français, le professeur Antoine Brézin espère bien convaincre quelques jeunes praticiens à participer à ce programme, à Mayotte. Et d’après lui, les candidatures d’ophtalmologistes à Paris ne manquent pas, « je reçois, en continu, des candidatures de jeunes médecins qui veulent travailler dans mon service. C’est à moi de leur proposer une expérience un peu différente… à Mayotte ». Les deux candidats sélectionnés pourront provenir de métropole, de l’Union européenne, mais aussi en dehors.
Jean-Mathieu Defour, directeur général du CHM, a précisé que les financements proviendront de sa structure et de l’Agence régionale de Santé,et que les jeunes médecins recevront, bien évidemment, les aides au logement habituellement octroyées au personnel soignant. En ce qui concerne le matériel médical, il est « satisfaisant » avec des machines et des outils qui ont été achetés récemment. Néanmoins, le professeur Brézin a précisé que l’ophtalmologie est une « discipline très technique » qui nécessite en permanence un matériel de pointe – il faudra donc suivre l’avancée technique et adapter le matériel dans les années à venir.
Le professeur est optimiste car « le premier défi est relevé, il était d’ordre administratif avec l’APHP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) qui a mis du temps à accepter cet échange ». Mais le prochain défi n’est pas des moindres : attirer de jeunes praticiens à Mayotte – une île à la réputation sulfureuse. En tout cas, Antoine Brézin a promis qu’il y « mettrait tout son cœur ».
Un policier récompensé pour avoir porté secours à des naufragés
Dans un arrêté préfectoral portant attribution d’une récompense, il est statué que la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement a été décerné à Michael Prêtre, brigadier de police. Cette distinction lui a été accordé à la suite d’une mission en mer dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine où ce brigadier de police s’est jeté à l’eau, malgré des conditions météorologiques défavorables, afin de porter secours à seize naufragés d’une embarcation à la dérive au nord de l’île de Mayotte.
Biodiversité : l’Europe débloque 33 millions d’euros pour soutenir les projets dans les Outre-mer
A l’occasion de la Semaine Verte européenne, le député européen Stéphane Bijoux a organisé une conférence au Parlement européen sur l’Initiative BEST, le dispositif européen spécifiquement dédié à la préservation de la biodiversité dans tous les territoires d’Outre-mer. Comme le rappelle le député réunionnais : « les outre-mer abritent 80% de la biodiversité européenne. Mais, en même temps qu’ils incarnent toute la richesse du patrimoine naturel européen, les Outre-mer sont en première ligne du dérèglement climatique et de ses graves répercussions sur notre biodiversité ». Cette conférence a d’abord été marquée par l’annonce d’un nouveau soutien financier de l’Europe : la Commission européenne vient de lancer BESTLIFE 2030, une nouvelle phase de l’Initiative qui va permettre d’accorder plus de 200 subventions dans tous les Outre-mer, pour un budget total de 33 millions d’euros d’ici 2030.
« L’Europe débloque de nouveaux moyens pour accompagner les porteurs de projets ultramarins qui s’engagent pour la biodiversité. Il est impératif de valoriser cette initiative et d’aider les acteurs locaux à accéder aux financements. Les Outre-mer ont le potentiel de devenir, avec le soutien de l’Europe, de véritables territoires de solutions locales aux défis environnementaux globaux. Je soutiens d’ailleurs l’idée de défendre la mise en place d’une véritable Ceinture Bleue et Verte mondiale avec tous les Outre-mer, de l’Océan indien au Pacifique en passant par le bassin Caraïbes-Amazonie : un réseau de coopérations et de partage de solutions écologiques en lien direct avec la Nature et l’Océan », insiste Stéphane Bijoux. Cette session de travail, organisée avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, a réuni plus de 100 personnes impliquées dans la démarche BEST. Lancée en 2010, il a déjà permis à plus de 100 projets en Outre-mer de bénéficier du soutien de l’Europe : 400 zones de biodiversité prioritaires et corridors écologiques ont été identifiés, 1 700 espèces ont été étudiées et 12 nouvelles espèces ont été découvertes. Un véritable succès européen et ultramarin.
Volleyball : le VC Barakani remporte la coupe de la Ligue
Le Volley club Barakani n’a pas fait de détails, ce dimanche matin, dans le nouveau gymnase de M’gombani, à Mamoudzou. En coupe de la Ligue, la formation de Ouangani a eu besoin trois sets pour remporter le titre, face au VC de Sada (3-0).
Rugby : les Desperados de Mamoudzou règnent sur les finales à 7
Aussi bien chez les filles que les garçons (photo @8ight), le club de Mamoudzou s’est imposé lors des finales de championnat à 7, ce samedi 10 juin, à Mamoudzou. Les deux équipes avaient à la fois la pression et l’avantage de jouer dans leur antre, au stade Baobab. L’entente Rugby Club Mamoudzou/Rugby Racing Club Petite Terre Mayotte (RCPT), connu aussi sous le nom de Racing Club de la Barge (RCB), a remporté la coupe Seven automne.
Des politiciens mahorais déclarés inéligibles
Plusieurs candidats aux élections législatives de 2022 payent les manquements constatés dans leurs comptes de campagne. Au conseil constitutionnel, quatre candidats mahorais ont ainsi vu leurs comptes rejetés et des peines d’inéligibilité décidées à leur encontre, ce vendredi 9 juin. C’est le cas notamment d’Issa Issa Abdou (MDM). Arrivé au second tour dans la circonscription sud de Mayotte (il a été battu par Mansour Kamardine), le directeur général de services de la commune de Chirongui n’a pas déclaré toutes les sommes reçues. « La commission a constaté qu’un certain nombre de dépenses d’un montant de 5.250 euros n’ont pas été inscrites au compte de campagne. Elle a également relevé que les recettes du candidat révélaient un don émanant d’une personne morale d’un montant de 3.500 euros, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 52-8 du code électoral », constate l’instance, qui a donné une peine de trois ans d’inéligibilité au candidat.
Autres candidats de cette circonscription, Ali Djaroudi (Nupes), Mouhamed Abdou et Anli Madi Ngazi n’ont pas pu présenter de compte de campagne, le dernier arguant qu’il n’a pas pu ouvrir un compte à la banque. C’est pourtant une règle pour les candidats recueillant au moins 1% des suffrages exprimés. Ils sont donc inéligibles pour les trois prochaines années.
Piste longue : les sondages géotechniques continuent
Dans la continuité du projet de piste longue à Mayotte, des sondages géotechniques sont en cours sur les sites d’extraction de matériaux nécessaires à la réalisation de la piste longue à Pamandzi (collines de Labattoir et du Four-à-Chaux et dans le secteur d’Hajangoua) et sur le site alternatif de Bouyouni / M’tsangamouji. Les informations obtenues permettront de comparer les besoins d’apports extérieurs de matériaux, ainsi que leurs conditions d’extraction et d’acheminement pour les deux sites.
UNSS : l’équipe de Passamaïnty termine à la 33e place
Représentant Mayotte, trois filles (Sofia, Mariama, Limnai) et trois garçons (Anlly, Fayale et Falahou), ainsi qu’une chronométreuse (Farda), ont participé la semaine dernière à la finale du championnat UNSS d’athlétisme à Nancy (Meurthe-et-Moselle). « Pas de miracle, cette année, notre valeureuse équipe mahoraise termine à une modeste, mais honorable 33ème place (sur 97 collèges). Le niveau était très relevé », a noté Michel Latour, professeur d’éducation physique et sportive de leur établissement. Vendredi, les jeunes Mahorais ont pu assister à Paris à la Diamond league, une compétition en plusieurs étapes qui rassemble les meilleurs athlètes mondiaux. Ils ont pu voir les deux nouveaux records mondiaux, celui de la Kényane Faith Kipyegon sur 5.000 m et un autre réalisé par l’Éthiopien Lamecha Girma en 3.000 m steeple.
Koungou : 24 kwassas de pêche faussement immatriculés
Ce vendredi 9 juin, le préfet de Mayotte s’est rendu à Majicavo pour une opération dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale et l’emploi d’étrangers en situation irrégulière. Cette opération a été menée conjointement avec la gendarmerie de Mayotte et les Affaires maritimes. Le bilan est de 24 kwassas de pêche faussement immatriculés, 15 moteurs saisis et 9 étrangers en situation irrégulière (ESI) appréhendés.
A Koungou, le décasage du quartier Barakani autorisé par la justice
Il reste peu d’habitants dans le quartier coincé de Koungou entre la route nationale 1 et la mer. Ils ont peu à peu quitté Barakani, emportant parfois leurs tôles sur ces terrains appartenant au conseil départemental de Mayotte et au syndicat des Eaux de Mayotte (ex-Smeam). Une quarantaine de familles vivaient là avant l’arrêté de démolition pris le 12 avril 2023, par la préfecture de Mayotte. Seules deux ont choisi la voie du tribunal administratif pour contester le texte. Cependant, le juge a rejeté, ce vendredi 9 juin, leurs recours, considérant que des offres de relogement ont bien été faites par les services de l’État.
Ces derniers ont désormais assez de marge de manœuvre, ces prochaines semaines, pour procéder à la destruction des cases en tôle restantes. La mairie de Koungou et le syndicat des Eaux de Mayotte espèrent y construire une station de traitement des eaux usées.
Trente kilogrammes de résine de cannabis saisis à l’aéroport de Dzaoudzi
« Le samedi 3 juin 2023, après le contrôle des voyageurs en provenance de Paris-Charles-de-Gaulle, les agents des douanes de la brigade de Pamandzi constatent la présence de deux bagages non retirés sur le tapis en salle arrivée. Le contrôle au rayon X des valises fait ressortir des images suspectes », indique par communiqué les services de douanes. Si les propriétaires du chargement n’ont pas été trouvés, la drogue, en l’occurrence de la résine de cannabis, a bien été saisie par les agents douaniers. « Au total 300 plaquettes de résine de cannabis d’un poids total de 30,180 kilogrammes sont dénombrées, pour une valeur estimée à 65.000 euros sur le marché national », détaillent-ils.
Les valises ont été remises au service d’enquête judiciaire de la police, conformément aux instructions du Parquet. Il s’agit d’une des plus grosses saisies de ce type de drogue sur le territoire. A titre d’exemple, en 2022, 43,5 kilogrammes ont été saisis sur l’ensemble de l’année par la douane, « avec pour partie le soutien actif des services cynophiles de la gendarmerie ».
Football : Ismaël Boura quitte le RC Lens pour Troyes
Tout juste vice-champion de France 2023, Ismaël Boura ne restera pas à Lens. Le Mahorais de presque 23 ans, qui a joué 84 minutes en championnat cette saison, était barré au poste d’arrière gauche par le Colombien Deiver Machado et le Malien Massadio Haïdara. Au terme de son contrat, le natif de Bandrélé a donc décidé de quitter le club où il est arrivé à l’âge de 14 ans. Il fera son retour en Ligue 2, là où il a performé l’année dernière lors de son prêt au Havre. En effet, Troyes, qui vient juste d’être relégué, a annoncé la signature du joueur pour deux saisons, ce mardi 6 juin. « Je suis très heureux de rejoindre l’Estac aujourd’hui. C’est un club qui a beaucoup d’ambitions et des valeurs qui correspondent aux miennes. Je suis prêt à me donner à 100% pour répondre aux attentes et rendre la confiance que le club m’accorde aujourd’hui », a réagi Ismaël Boura, sur le site de son nouveau club.