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« On ne lâchera pas sur le licenciement », assure la direction de Totalénergies Mayotte

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Le groupe Totalénergies Mayotte est toujours secoué par une grève de ses pompistes, même si la situation s’est améliorée dans les stations-services.

Au cinquième jour de mobilisation, les relations semblent toujours tendues entre la direction de Total énergies Mayotte et la vingtaine de grévistes qui demandent le retour de leur collègue licencié. Lors d’un point presse, ce vendredi après-midi, la première évoque un transfert illicite de plusieurs milliers d’euros, qui expliquerait sa décision initiale. Côté stations-services, toutes fonctionnent normalement aujourd’hui (sauf Longoni pour des raisons techniques), après un début de semaine compliqué.

Chez Totalénergies Mayotte, les négociations tout comme les automobilistes cette semaine font face à un bouchon. Au cours d’un point-presse, ce vendredi, Yasmine Saïd confirme que la difficulté vient du fait que la vingtaine de grévistes n’ont qu’une revendication. « D’habitude, il y a plusieurs points et on peut négocier », regrette la directrice de communication. Pour rappel, un pompiste de la station-service de Kawéni a été licencié, la semaine dernière, après avoir effectué un transfert de fonds en présentant sa pièce d’identité à la place d’une autre personne, a-t-il expliqué. Depuis lundi, les grévistes, dont une majorité de pompistes, estiment que c’est « un coup de pouce donné à un client habituel » et que la sanction est « trop sévère ». « Plutôt que de revenir sur la sanction injuste, le groupe préfère créer un conflit social qui affecte l’île et ses habitants », estime FO Total Mayotte, le syndicat majoritaire parmi les salariés. Dans un communiqué (voir plus bas), l’organisation appelle « la direction à revenir autour de la table ». « Il y a des procédures. En cas de fraude, il y a zéro tolérance », répond celle en charge de la communication de TotalénergiesMayotte. De plus, le groupe pétrolier a découvert la faute quand le virement de plusieurs milliers d’euros vers un pays tiers a été bloqué et signalé par la plateforme « MoneyGram ».

Des ruptures de stocks dès le dimanche soir

Ce blocage des deux parties s’est traduit par des difficultés dans les stations-service de l’île dès dimanche. La menace de pénurie a poussé bon nombre d’automobilistes à faire le plein au cas où. Alors que la livraison a été rendue difficile, lundi, par le mouvement de solidarité des chauffeurs-liveurs (seuls deux intérimaires ont effectué des livraisons), la situation est revenue peu à peu à la normale au cours de la semaine. Ce vendredi, seule celle de Longoni était fermée, mais pour des raisons techniques. « Elles sont ouvertes. C’est le premier message que l’on veut faire passer », insiste Yasmine Saïd.

Pour mettre fin à ce conflit, la direction assure qu’elle ne peut pas réintégrer le salarié fautif. Elle invite les grévistes à aider l’ex-pompiste à faire reconnaître le licenciement abusif devant le tribunal des prud’hommes. « Si le licenciement abusif est reconnu, on sera obligé de le réintégrer », rappelle la directrice de communication, qui prévient : « on ne lâchera pas sur le licenciement ».

Concernant le responsable de la boutique qui a effectué le virement à la demande du pompiste (il est le seul habilité à le faire), la direction indique qu’il a lui aussi été pénalisé.

La préfecture de Mayotte met en garde contre les « sorties pêcheurs »

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La préfecture de Mayotte informe les usagers de la mer des règles applicables aux activités d’excursion en mer et transport maritime. Elle soulève notamment qu’un cadre légal existe pour ceux qui désirent réaliser ces prestations. « Une vigilance particulière doit être portée aux offres de prestations payantes disponibles sur les réseaux sociaux ou via le bouche-à-oreille. Outre la concurrence déloyale envers les structures professionnelles habilitées, ces pratiques représentent un risque pour l’ensemble des personnes embarquées. Certaines obligations doivent être respectées : existence d’une entreprise référencée, assurance, qualification du pilote et des éventuels membres d’équipage, homologation du navire au titre de la sécurité des navires », détaillent les services de l’État, rappelant que les organisateurs, les pilotes de bateaux et même les clients de ces « sorties pêcheurs » peuvent faire l’objet de poursuites pénales.

Crise de l’eau : une légère augmentation des gastro-entérites

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Pour l'instant, la hausse du nombre de gastro-entérites ou de diarrhées aigues reste similaire à ce qu'a connu Mayotte les années précédentes.

C’est l’un des enjeux de la crise hydrique que connaît actuellement Mayotte. L’eau consommée en cette période de coupures quotidiennes présente-elle des risques ?  Pour l’instant, les effets sur la santé sont limités, assure Santé publique France, dans son point réalisé ce jeudi 27 juillet. L’organisme relève que « le taux de passages aux urgences pour gastroentérite est en légère augmentation depuis plusieurs semaines chez les enfants de moins de 5 ans ». Toutefois, « ce taux est à un niveau proche de celui observé en 2021 et inférieur à celui de 2022 », juillet marquant souvent le début de l’épidémie sur le territoire. Pareil pour les infections cutanées relevées chez les médecins sentinelles, Santé Publique France met ça « en parallèle avec baisse des passages aux urgences pour ce même motif du fait de l’activation du plan blanc avec une réorientation des cas les moins graves vers la médecine de ville ».

Concernant la vente d’anti-diarrhéiques, « elle se situe à un niveau supérieur à la moyenne des années précédentes depuis plusieurs semaines ». Les médecins ont bien constaté une hausse de cas ces dernières semaines. Mais comme pour les gastro-entérites, elle reste du même ordre que pour les années précédentes.

Pour rappel, Santé publique fait remarquer que « l’absence d’eau (ou la mise en place de coupures d’eau prolongées) comme cela a déjà été observé lors de la crise de 2016-2017, pourrait générer des flambées épidémiques : infections gastro-intestinales et maladies hydriques endémiques à Mayotte telles que la fièvre typhoïde ou les hépatites A, pour lesquelles des foyers de contamination sont détectés régulièrement sur le territoire ».

« A l’heure actuelle, à la SIM, on a plus de 1.600 logements en chantier »

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A Cavani, les chantiers lancés par la SIM s’accumulent autour du rond-point du stade.

L’inflation des coûts de production a pénalisé le secteur du bâtiment, cette année. La société immobilière de Mayotte, qui s’est fixée un objectif de 500 à 600 logements mis en chantier par an, n’est pas en reste. Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la SIM, fait le point sur le bilan 2022 et les perspectives du groupe CDC Habitat à Mayotte.

Flash Infos : Vous venez de publier votre bilan de l’année 2022. Quel regard portez-vous sur vos chiffres ?

Ahmed Ali Mondroha : On s’était fixé un objectif de 500 mises en chantier en 2022, mais c’était avant l’explosion des coûts de construction. On n’a pas eu assez de retours pour nos appels d’offres. Maintenant, 477, ça reste dans une moyenne importante dans un contexte de crise. En 2020, on avait réussi à faire 600 mises en chantier. En 2021, on était dans les mêmes proportions. 2022 a été donc un petit fléchissement. Notre objectif à moyen terme reste entre 500 et 600 par an. Pour les livraisons, on n’est pas encore à cette vitesse de croisière de 600 logements par an. En 2021, on était aux alentours de 400. En 2022, on est descendu à 200. Mais cette année, on devrait de nouveau dépasser les 400.

F.I. : Sur un plus long terme, on voit quand même une multiplication des projets.

A.A.M. : Depuis 2017 et notre entrée en tant qu’actionnaire dans le groupe CDC (Caisse des dépôts) Habitat, la SIM est vraiment rentrée dans une dynamique très importante de production avec d’autres moyens, que ce soient financiers ou d’organisation. Il y a toute la force de frappe du groupe. Avant, quand on arrivait à faire 100 logements à Mayotte, c’était une année exceptionnelle. Aujourd’hui, on parle de 500 logements dans l’année, ce n’est même plus un événement. On s’est fixé comme objectif ce chiffre pour les dix ans à venir. Et on arrivera. On est aujourd’hui à 100 millions d’euros d’investissements par an.

Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la Société immobilière de Mayotte (SIM).

F.I. : En quoi la SIM a changé ces dernières années ?

A.A.M. : On souffre d’une image un peu négative. On perçoit le logement social comme le logement des plus démunis. Alors que si vous regardez les opérations comme la rue du Stade, à Cavani, on fait vraiment de la mixité sociale et de la mixité fonctionnelle. Il y a du logement social, du très social, du logement libre, une petite école privée maternelle, des commerces, des bureaux. Si vous allez du côté de Combani, on fait du logement social, mais également du non-social. On a livré, il y a à peine un mois, 70 logements intermédiaires, dans la résidence du Golf.

F.I. : Le logement social reste très attendu à Mayotte. Est-ce que vous pouvez chiffrer le nombre de personnes en attente ?

A.A.M. : Oui et non. Nous avons la base du SNE (système national d’enregistrement). A ce jour, on est à 2.800 demandes actives. Évidemment, la demande à Mayotte dépasse largement ce chiffre. Sauf que tout le monde ne fait pas une demande enregistrée. A Mayotte, on a plutôt le phénomène de l’offre qui gère la demande. Par exemple, on lance une opération dans une commune. Quand les gens voient ce qui va se faire, ils courent faire leur demande. Donc la base ne reflète pas la réalité de la demande. Il suffit de lever les yeux et voir tous ces bangas pour se rendre compte qu’il y a un besoin de loger les gens ici. Et il faut comprendre qu’il n’y a pas que le logement social. Il y a aussi d’autres besoins. Quand on voit le nombre de personnes qui veulent habiter à Mamoudzou pour des raisons diverses. Même si elles ne rentrent pas forcément dans la cible du logement social, on tente aussi d’y répondre. Autour du lycée Younousssa-Bamana par exemple, ce sont des logements SIM aussi, mais ce n’est du logement social. Aujourd’hui, on a 80% de logements sociaux, contre 20% de non sociaux. Ces derniers incluent les logements intermédiaires, les logements libres et les commerces.

F.I. : Dans votre bilan, vous annoncez un objectif de logements très sociaux. Quels sont leurs caractéristiques ?

A.A.M. : Dans les logements sociaux, il y a le locatif très social (LLTS), le locatif social (LLS) et le prêt locatif social (PLS), qui est la gamme un peu au-dessus. A Mayotte, la plupart des gens sont éligibles au premier. Mais ce qui les différencie, ce n’est pas le produit, plutôt le financement. On peut avoir le même type de logement pour les trois. Ce n’est pas du low cost ! Pour le LLTS, il y a simplement plus de financements de l’État, d’où des loyers moins élevés.

La moitié des logements de la SIM sont à Mamoudzou, comme ici dans le village de Cavani, c’est là aussi que la demande est la plus forte.

F.I. : Olivier Klein (N.D.L.R. ministre délégué de la Ville et du Logement jusqu’au 20 juillet) est venu deux fois à Mayotte et a promis d’aider le territoire dans la construction de logements. De quelle manière l’État vous aide justement ?

A.A.M. : L’État nous aide par l’intermédiaire de la LBU (Ligne budgétaire unique), c’est le socle du logement social. Elle ne cesse de croître ces dernières années. Quand on monte une opération de logement social, on demande une convention pour la LBU. On fait aussi une demande auprès de la Caisse des dépôts et on bénéficie de crédits d’impôts. Toutes ces aides de l’État, ça représente presque la totalité du financement. Nous avons aussi des réunions bilatérales avec la Dealm (direction de l’environnement, l’aménagement, du logement et de la mer) presque chaque mois.

F.I. : Au dernier conseil interministériel des Outre-mer, des promesses ont également été faites, notamment sur l’allégement des normes.

A.A.M. : On attend ça impatiemment. Sur les normes de construction par exemple, elles seront plus adaptées à notre environnement. J’ai vu aussi qu’on va pouvoir s’approvisionner en matériaux dans notre région. Pour prendre un exemple simple, si on peut acheter du bois à Madagascar, on gagnerait en temps.

F.I. : Est-ce que les entreprises du bâtiment arrivent à suivre ?

A.A.M. : C’est un autre aspect des complications. Dès que vous lancez des opérations à plus de quarante logements, il n’y a que les trois grandes entreprises du BTP (Vinci, Colas, GTA) qui peuvent répondre au marché. Alors que beaucoup de nos opérations sont de taille moyenne, on a des difficultés parce qu’il y a moins d’entreprises structurées. A l’heure actuelle, on a plus de 1.600 logements en construction, soient 35 chantiers.

F.I. : Quel est le délai moyen pour un chantier ?

A.A.M. : ça dépend de la taille de l’opération. A Mayotte, on est sur un territoire complexe. On construit plus lentement qu’ailleurs pour faire simple. Si on compare avec un chantier de deux ans à La Réunion, il faut six mois ou un an de plus ici. Il peut y avoir des problèmes d’approvisionnement, des retards liés aux bouchons. Il y a des paramètres qu’on ne peut pas maîtriser.

Le bailleur historique de Mayotte s’est donné comme objectif « 500 logement neufs en moyenne chaque année d’ici 2030 ».

F.I. : Vous parlez souvent de logements neufs. Mais quand est-il de l’existant ?

A.A.M. : On fait aussi de la réhabilitation. Le logement locatif social reste récent pour nous, on en fait depuis 2011. Avant, c’était la fameuse case SIM, donc de l’accession pour les familles. Dans notre parc le plus ancien, on a dépensé l’année dernière trois millions d’euros. On a un plan qu’on actualise tous les ans en fonction des années de construction. On sait exactement quels bâtiments vont être retouchés l’année prochaine par exemple. On a un département qui ne s’occupe que de ça.

F.I. : On a l’impression que beaucoup de choses se font à Mamoudzou.

A.A.M. : C’est lié au marché de Mayotte. La moitié de notre patrimoine est sur la commune de Mamoudzou. Sur nos 2.700 logements annoncés, 1.500 y sont. Il y en a 700 en chantier aujourd’hui. 70% de notre demande est sur Mamoudzou, Koungou et Petite-Terre. On va aussi dans des secteurs où il y a de l’activité économique. A Dzoumogné et Chirongui, on a déjà des chantiers en cours. Et pour Combani, quand le deuxième hôpital sera fait, il y aura déjà des logements. On essaye toujours d’anticiper.

Crise de l’eau : l’association des maires propose ses propres solutions pour dessaler

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Actuellement en travaux, l’usine de traitement de l’eau de mer de Pamandzi est la seule de Mayotte. L’association des maires de Mayotte aimerait qu’une deuxième soit construite très rapidement.

Avec les deux retenues collinaires étant à un niveau très bas, les têtes se tournent évidemment vers le dessalement de l’eau de mer comme solution. A Mayotte, seule l’usine de Pamandzi fournit péniblement 1.300 mètres cubes d’eau par jour. L’association des maires de Mayotte préconise donc de s’adresser à la société SM2D, qui promet un projet opérationnel en trois mois et une production de 5.000 m3 d’eau quotidiennement.

A peine arrivé sur le territoire, Gilles Cantal a rencontré les élus mahorais. Le préfet en charge de l’eau s’est entretenu notamment avec l’association des maires de Mayotte présidée par Madi Madi Souf. « Vous m’avez fait comprendre que la crise s’aggravait de jour en jour puisque les mesures prises pour économiser la consommation d’eau notamment par l’intensification des coupures n’apportaient toujours pas les effets escomptés. Vous avez également rappelé que les retenues collinaires étaient au plus bas de leurs capacités et qu’à ce rythme, notre île risquait de manquer d’eau vers le mois de septembre si la trajectoire de la consommation n’était pas inversée », raconte le maire de Pamandzi, dans un courrier en date du 25 juillet. Ni une ni deux, il lui propose « d’autres mesures complémentaires qui doivent être prises en urgence pour éviter ce scénario ».  Brochure à l’appui, l’élu lui présente la solution proposée par la société SM2D. « Elle pourrait être opérationnel sous trois mois et serait en capacité de renforcer l’offre en eau actuellement disponible en attendant la mise en œuvre des projets structurants de long terme », avance-t-il, espérant ainsi une production de « 5.000 mètres cubes d’eau par jour » supplémentaires.

Un pied de nez à la SMAE

Le courrier de l’association des maires est un camouflet pour la SMAE, le délégataire du syndicat des Eaux de Mayotte (ex-Smeam). La filiale de Vinci gère la seule unité de dessalement d’eau de mer, installée à Pamandzi. Cette dernière produit 1.300 mètres cubes d’eau par jour, alors qu’elle devrait en faire trois, voire quatre fois plus. Pire, en 2018, une rallonge de huit millions d’euros avait été accordée pour améliorer la productivité, mais celle-ci n’avait pas eu l’effet escompté. A ce jour d’ailleurs, le syndicat des Eaux de Mayotte refuse toujours la réception des travaux. En 2022, un nouvel avenant d’une valeur de quatre millions d’euros, soumis cette fois à des pénalités en cas de retard ou d’une production trop faible, a été signé entre les deux parties. Dans sa récente réponse au député Mansour Kamardine, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer indiquait que ces nouveaux travaux « en cours » devraient être achevés en « novembre 2023 » (voir par ailleurs). En déplacement à Mayotte en juin, le désormais ex-ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, tablait plutôt pour « décembre ».

En parallèle, d’autres projets doivent toujours voir le jour, dont des nouvelles usines de dessalement à Ironi Bé, Longoni et Sada, ou la retenue collinaire d’Ourovéni. « D’autres investissements, financés également en grande partie par l’État et le Feder [N.D.L.R. Fonds européen de développement régional], viendront également augmenter la capacité de production d’eau quotidienne afin de limiter au maximum les tours d’eau à l’avenir », avait promis l’État en août 2022, lors de la signature de l’avenant pour Pamandzi. La sécheresse s’est installée et aucune de ces usines n’est en travaux actuellement. Pourtant, d’autres sociétés sont intéressées. C’est le cas du groupe Suez, déjà présent à Mayotte dans le domaine des déchets (avec la Star). Si celui-ci n’est pas motivé pour le moment à reprendre la délégation pour tout le réseau mahorais (la DSP doit se terminer en 2026), la maîtrise d’ouvrage de nouvelles usines l’intéresse davantage, sachant qu’il développe des solutions dans les pays du Golfe.

Est-ce que la proposition de l’association des maires d’une autre société sera donc entendue ? Rien n’est moins sûr.

La liberté d’expression aux Comores se rétrécit selon le département d’État américain

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Selon les Etats-Unis, la démocratie recule aux Comores alors que la future élection présidentielle est prévue en 2024.

Contrairement à l’an dernier, aucun cas de disparition n’a été relevé aux Comores en 2022. L’impunité en revanche, surtout au niveau des forces de sécurité, police et militaire constitue toujours un problème, déplorent les États-Unis. Washington publie chaque année un rapport retraçant l’évolution des droits humains dans le monde.  

Le département d’État américain a publié le 20 mars son rapport de l’année 2022 sur les pratiques en matière de droit de l’homme. Ce document très attendu rassemble les données de près de 198 pays et territoires à travers le monde.  Aux Comores, le rapport dont les Nations Unies obtiennent copie est presque passé inaperçu. Pourtant, il a été très critique envers les autorités étatiques. En effet, le département d’Etat a passé en revue plusieurs volets de la liberté : les violations et abus des droits de l’homme, l’insécurité, le respect de l’intégrité physique de la personne, les droits des minorités entre autres. « Comparé aux années précédentes, aucun meurtre arbitraire ou illégal n’a été signalé. Pas de rapport non plus faisant état d’une disparition par ou au nom des autorités gouvernementales », a d’abord relevé l’équivalent du ministère américain des Affaires étrangères. Néanmoins, l’impunité était un problème dans les forces de sécurité tant au sein de l’armée que la police. Rappelons que pas plus tard que le 1er mars dernier, l’opinion était scandalisée après l’éclatement de l’affaire Aymane. Ce jeune de 24 ans est décédé alors qu’il se trouvait en détention. Le corps qui présentait des sévices avait été emballé dans des sacs plastiques quand les gendarmes le remettaient à ses proches. Sa famille a accusé les forces de l’ordre de l’avoir « torturé à mort ». Face à la gravité des faits, le délégué chargé à la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, a annoncé l’ouverture d’une enquête au niveau de l’état-major. Mais personne n’a jusqu’à lors vu les conclusions de celle-ci.

Peur de critiquer le pouvoir

Le département d’Etat déplore aussi une dégradation des libertés civiles.  « Les individus ne peuvent pas critiquer le gouvernement ou soulever des questions d’intérêt public sans contrainte. Les autorités auraient détenu des personnes pour avoir fait des déclarations publiques, critiques à l’égard du président y compris en ligne », dénonce le rapport d’une vingtaine de pages. Parallèlement, dans les médias, tout comme il a été noté l’an passé, l’autocensure perdure. « Les médias indépendants étaient actifs et exprimaient une variété de points de vue, mais avec un niveau croissant de restriction et d’autocensure en raison des représailles du gouvernement. Certains journalistes, la pratiquent en raison du risque de violence et de harcèlement », nous apprend le rapport. Celui-ci, a souligné par contre, que le gouvernement n’a pas limité ou perturbé l’accès à Internet, ni censuré le contenu en ligne. Aucun rapport crédible n’a relevé une surveillance exercée sur les conversations privées en ligne bien que des soupçons, avaient été relayées. Quant à la liberté de se rassembler, le tableau n’est pas du tout reluisant. « La constitution et la loi prévoient la liberté de réunion, mais le gouvernement ne la respectait pas souvent. Les organisateurs étaient tenus d’obtenir des permis et d’autres approbations pour des manifestations de quelque nature que ce soit sans oublier le risque potentiel d’être arrêté pour avoir organisé une manifestation illégale », dénonce le département d’Etat. Le cas cité est celui de la marche que des citoyens ont voulu organiser au moins de juin 2022 pour protester contre la cherté de la vie, notamment la hausse des prix des carburants.

Harcèlement des journalistes

Après avoir délivré son autorisation, le préfet de la capitale Moroni a sorti une autre note la veille, interdisant la tenue du rassemblement pour des raisons de sécurité. Le lendemain, les forces de l’ordre ont quadrillé la place de l’Indépendance, où la population devait se retrouver. « Un journaliste qui tentait de couvrir la manifestation a vu son téléphone portable détruit par la gendarmerie. Les autorités ont par la suite arrêté temporairement un étudiant qui a publié sur sa page Facebook des remarques sur cet acte », ont relevé les auteurs du rapport, dont les données sont compilées par les ambassades et consulats américains à l’étranger, et des responsables gouvernementaux étrangers. Dans la même période, les avocats du barreau de Moroni avaient été empêchés d’organiser un sit-in en soutien à un confrère suspendu suite à des propos tenus à l’endroit du chef du parquet. Sur la participation au processus électoral, il a été constaté que des partis d’opposition n’étaient pas libres d’organiser de rassemblements publics. Des pratiques qui restent toujours d’actualité. Malgré la publication fin avril d’une note du ministère de l’Intérieur assurant la levée de ces verrous, l’opposition était obligée de réunir ses troupes le 27 mai dernier dans un foyer pour dénoncer la politique d’Azali Assoumani et l’opération Wuambushu actuellement en cours à Mayotte.

Arrestations arbitraires

Dans les régions reculées, l’armée empêchait même les sympathisants de regagner Moroni. Le département d’État a épinglé également l’Union Comores pour son manque de transparence au sein du gouvernement. « Le personnel résident des diplomates, des Nations unies et des agences humanitaires a déclaré que la corruption était monnaie courante à tous les niveaux. Les citoyens paient des pots-de-vin pour se passer de la règlementation douanière, éviter des arrestations ou obtenir des rapports de police falsifiés », rapporte le document. Les arrestations arbitraires qui pourtant sont interdites par la constitution avaient été relevées en 2022. « Il y a eu des rapports faisant état de personnes détenues temporairement pour avoir organisé des manifestations politiques, exprimé leurs opinions politiques ou critiqué le gouvernement. En octobre, les gendarmes ont arrêté le militant politique Hachim Said Hassane à la suite de sa rencontre avec une délégation étrangère », a énuméré le bureau de la démocratie et des droits de l’homme du département d’État qui produit tous les rapports.

Dans le milieu carcéral, les conditions de la prison et du centre de détention sont restées difficiles et mettent la vie en danger, en particulier dans la prison d’Anjouan, en raison du surpeuplement et l’absence d’eau, et d’installations médicales adéquates.

La Ville de Mamoudzou adapte ses horaires aux tours d’eau

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Mayotte traverse une crise de l’eau sans précédent et le territoire communal n’est pas épargné. A Mamoudzou, l’eau est désormais coupée tous les jours, de 16 heures à 8 heures le lendemain. Dans ce contexte, la Ville de Mamoudzou optimise le fonctionnement de ses services et l’accueil du public. Depuis ce lundi, les services de la Ville accueillent le public du lundi au jeudi, de 7h à 14h, et le vendredi, de 7h à 11h30.

Football : Faïz Selemani signe en Arabie Saoudite

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Le franco-comorien Faiz Selemani vient de passer cinq saisons pleines dans le championnat belge.

D’origine mahoraise, l’ailier Faïz Selemani vient de rejoindre le club d’Al-Hazem, tout juste promu en première division d’Arabie Saoudite. A 29 ans, celui-ci qui vient de passer cinq saisons pleines dans le championnat belge (à l’Union Saint-Gilloise et Courtrai) s’est engagé pour deux saisons. Le natif de Marseille avait auparavant commencé sa carrière de footballeur professionnel à Marseille Consolat, aux Chamois niortais, puis avait peiné à obtenir sa chance au FC Lorient. Proche de la communauté comorienne de Marseille, il a accepté d’intégrer la sélection des Coelacanthes en 2017 et en est devenu un cadre depuis.

Politique : Bruno André devient préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon

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Dans la valse des préfets orchestrée le 13 juillet, l’ancien secrétaire général de la préfecture de Mayotte (2014 à 2016), Bruno André, a été nommé préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ce Breton d’origine avait quitté l’île aux parfums, sa première expérience dans les Outre-mer, pour être directeur de cabinet du préfet de la région Ile-de-France. Il a pris ensuite la direction de la Guadeloupe en 2020 en devenant sous-préfet de Pointe-à-Pitre, avant cette nouvelle nomination dans l’un des territoires ultramarins les moins peuplés (environ 6.000 habitants).

La Fedom soutient le nouveau ministre délégué aux Outre-mer

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Le président de la Fedom (fédération des entreprises d’outre-mer), Hervé Mariton, et les membres du conseil d’administration saluent la nomination de Philippe Vigier comme ministre délégué chargé des Outre-mer, et remercient Jean-Francois Carenco pour son engagement.

L’essor des entreprises et le développement économique des Outre-mer, seules voies durables de création de valeur et d’emplois, doivent être une priorité du Gouvernement. La Fedom continuera d’apporter son concours en ce sens.

Accès haut débit et très haut débit : Mayotte reste loin derrière

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L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse a révélé les chiffres des opérateurs de communications électroniques sur l’année 2022 dans les territoires ultramarins. Ainsi, le nombre d’abonnements internet à haut et très haut débit s’élève à 780.000 à la fin de l’année 2022 dans les départements et collectivités d’outre-mer, ce qui représente 2,4 % du nombre total d’abonnements internet en France. Si à La Réunion, cela représente 337.000 personnes, le chiffre tombe à 29.000 pour Mayotte. Évidemment, le retard pris dans le développement de la fibre y est pour beaucoup. « A La Réunion, département dans lequel les déploiements FttH ont été les plus importants, 90 % des abonnements à très haut débit sont en fibre optique de bout en bout », donne comme exemple l’Arcep, rappelant ensuite que les déploiements FttH à Mayotte ne sont pas toujours pas faits.

Il y a un autre domaine dans lequel se démarque l’île aux parfums, c’est la forte croissance du nombre de forfaits qui atteint + 24,1 % en 2022. « Cette progression importante du nombre de forfaits a un faible impact sur l’évolution du nombre de cartes SIM, car le nombre d’utilisateurs de forfaits reste encore minoritaire à Mayotte (37 % du nombre total de cartes SIM en service en 2022) », note l’instance. En effet, même si elle est en recul, la part du prépayé y est toujours aussi importante (63% en 2023, elle descend à 34% chez le deuxième, la Guyane).

Autre chiffre intéressant, le nombre de SMS ne cesse de diminuer, notamment avec le développement d’applications de messagerie. 511 millions de SMS étaient comptabilisés à Mayotte en 2018, il y en a eu 350 millions en 2022.

Le pôle culturel de Chirongui clôt juillet avec un concert de Wakiiz

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Dans le cadre de la dernière semaine du dispositif national « été culturel 2023 » au pôle culturel de Chirongui, c’est l’artiste afrobeat Wakiiz qui assure le concert, ce vendredi soir, à 20h30. L’entrée libre se fait uniquement sur réservation sur le site : yurplan.com/events/Wakiiz/107782

 

Policier mis en examen : Reconquête apporte son soutien à l’agent

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Dans la soirée du dimanche 23 juillet, des affrontements ont eu lieu dans le quartier de Cavani, après la tenue d’un match de football. Agressé, un policier alors hors service est rentré chez lui pour prendre son arme et l’utiliser, blessant deux mineurs. Il a été placé en garde à vue, puis mis en examen pour violences volontaires, ce mardi 25 juillet. Nouvellement implanté à Mayotte, le parti d’Éric Zemmour affirme dans un communiqué « son soutien aux forces de police et de gendarmerie ».

« Reconquête rappelle sa volonté d’instaurer la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre ainsi que la défense excusable pour les citoyens. Nous considérons qu’il n’est pas normal de ne pas pouvoir se défendre face à un agresseur, de ne pas avoir le droit de défendre ses biens, sa vie, la vie de sa famille. La place d’une victime n’est pas en garde à vue ! », estime Aurélia Maillard, la représentante de Reconquête à Mayotte.

L’association Kaza récupère le matériel informatique du Crédit Agricole

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Ce mercredi 26 juillet, s’est déroulée à l’agence du Crédit Agricole de Cavani, la signature de la convention officielle entre le Crédit Agricole de La Réunion – Mayotte et l’association mahoraise Kaza, en présence de Clovis Defaud, responsable Digitalisation & Technologie du Crédit Agricole de La Réunion – Mayotte, Lahadji Abdou, le trésorier de l’association Kaza, Attoumani Anli Courbis, le président de l’association, Géraldine Turpin, la responsable adjointe des agences du Crédit Agricole à Mayotte, et Daniel Hoarau, responsable Informatique & Technologies du Crédit Agricole de La Réunion – Mayotte. L’objet de la convention est de définir les modalités de récupération des matériels et équipements informatiques obsolètes ou défectueux, afin de permettre à l’association Kaza de les réparer et les remettre sur le marché pour favoriser le réemploi et la réutilisation à destination des personnes en situation de précarité. Créée en 2011, Kaza est une association Loi 1901 à but non lucratif, conventionnée par la Deets de Mayotte en tant que structure d’insertion par l’activité économique (SIAE) afin de développer un atelier et chantier d’insertion autour du numérique, de participer à la réduction des déchets informatiques par une action de réemploi d’ordinateurs et ainsi contribuer à la lutte contre les inégalités d’accès à l’outil numérique en termes de savoir et de matériel.

Pour le Crédit Agricole de La Réunion – Mayotte, ce partenariat est à la fois une réponse « à ses valeurs mutualistes (en soutenant une association qui vient en aide aux plus démunis, en soutenant une association qui crée de l’emploi sur le territoire et qui favorise l’insertion professionnelle de personnes éloignées du monde du travail et en contribuant au développement économique du territoire) », mais également « à sa responsabilité sociale et environnementale (en soutenant une association qui valorise les déchets, en contribuant à l’économie circulaire de Mayotte grâce aux dons, des équipements informatiques de la Cr, qui seront restaurés et réexploités (écrans, souris, imprimantes, téléphones, ordinateurs etc. …) et en soutenant une filière d’avenir qui agit pour l’environnement) ».

La circulation fermée dans M’gombani pour la Marche pour la santé

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La Marche pour la santé part de la pointe Mahabou, ce dimanche matin.

Alors que la Marche pour la santé et le bien-être à destination des personnes en situation d’handicap et des personnes âgées est prévue, ce dimanche 30 juillet, un arrêté municipal interdit la circulation dans plusieurs voies du quartier M’gombani, à Mamoudzou. Organisé par le centre communal d’action sociale (CCAS), l’événement débute à 8h10, à la pointe Mahabou (rendez-vous fixé dix minutes avant).

Pendant toute la durée de la marche, la rue Amina Ousseni, l’avenue Chehou Soilihi, la rue Foundi Moinaecha Magné Dabo, le boulevard Sélémani, le rond-point du Manguier, le boulevard Mawana Madi et le rond-point Mahabou seront fermés à la circulation. La municipalité invite les automobilistes à prendre soit une déviation vers le sud (via le boulevard Halidi M’Chindra, l’avenue Chehou Soilihy, le boulevard Halidi Sélémani, le boulevard Mawana Madi, puis le rond-point Baobab), soit une autre qui prend la direction du nord (via le boulevard Mawana Madi, le boulevard Halidi M’Chindra, la rue Ali Abdou, le boulevard Halidi Sélémani, et l’avenue Madame Foucault).

Immigration : un kwassa en provenance de Madagascar intercepté, ce mardi

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Mardi matin, une embarcation a été interceptée en Petite-Terre. Celle-ci proviendrait de Madagascar et transportait une cinquantaine de femmes, dont cinq mineures. Il y avait également une quinzaine d’Africains des Grands-Lacs, récupérés précédemment sur un kwassa à la dérive venu d’Anjouan (Comores). Les passagers ont tous été emmenés au centre de rétention administrative de Pamandzi, sauf une femme enceinte. Pour les ressortissantes malgaches, la préfecture de Mayotte a procédé à leur expulsion, ce jeudi. « Après évaluation sanitaire et procédure d’intégration au CRA, les 52 étrangers en situation irrégulière ont été éloignés aujourd’hui vers leur pays d’origine par un vol affrété. Parmi ces ressortissants, une mineure non accompagnée a été identifiée par l’association présente au CRA et prise en compte par l’aide sociale à l’enfance », confirme la préfecture de Mayotte.

Une charbonnière illégale détruite à M’tsangamouji

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La direction départementale de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt (Daaf), avec l’appui de la gendarmerie de Mayotte, a procédé à la destruction d’une charbonnière illégale, au lieu-dit « Brandrazia », sur la commune de M’tsangamouji. Cette opération a permis de saisir et détruire plus de 120 mètres cubes de charbon de bois produit illégalement destinés à la revente locale.

La préfecture de Mayotte rappelle que la construction de charbonnière sans autorisation administrative est interdite et que les contrevenants s’exposent à des poursuites pénales au titre du Code forestier ainsi qu’à la démolition des installations de production de charbon de bois. Des actions de surveillance sur l’ensemble du territoire sont régulièrement menées par la Daaf dans le cadre de la mission inter-service de l’eau et de la nature de Mayotte (Misen 976) pour préserver l’environnement et sanctionner toutes actions illégales.

Ces missions participent activement à la conservation de la biodiversité, la protection des sols et la préservation de la ressource en eau du département.

L’inflation décélère à Mayotte ces derniers mois

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Entre avril et juin 2023 (l’Insee n’a pas procédé à l’enquête en mai en raison de l’opération Wuambushu), les prix à la consommation sont stables à Mayotte. Les prix des services (+0,8%) et du tabac (+2,7%) augmentent, tandis que ceux de l’énergie (-2,7%) et des produits manufacturés reculent (-0,3%). Les prix des produits alimentaires augmentent très légèrement (+0,1%).

C’est davantage sur un an, de juin 2022 à juin 2023, qu’on voit que les prix ont augmenté de 4,2 % à Mayotte. Cette augmentation s’est faite plus modérément au cours des quatre premiers mois de l’année. Au niveau national, les prix augmentent de 4,5 % sur un an. L’inflation est moins forte à Mayotte pour l’alimentation (+9,5%, +13% en France), les produits manufacturés (+0,4%, +4,2% en France) et le tabac (+7,4%, +9,8% en France), rapporte l’Insee. À l’inverse, les prix de l’énergie (+2,8% à Mayotte, -3% en France) et des services (+4,3%, +3% en France) augmentent davantage qu’au niveau national.

Les travaux à Kawéni ont entraîné une coupure d’électricité, ce mardi

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Une entreprise travaillant dans la zone Nel, à Kawéni, a provoqué des perturbations sur le réseau d’Électricité de Mayotte (EDM), mardi soir, vers 21h30. En effet, alors qu’il travaillait sur le chantier du Caribus, un engin a accroché un câble électrique. « Les équipes EDM se sont mobilisées toute la nuit et à 5h ce matin tous les clients étaient réalimentés », a indiqué le fournisseur d’électricité, mercredi matin.

Ce jeudi, vers 9h30, c’est cette fois-ci au niveau de la gendarmerie de Sada que le même incident a eu lieu. Cela a provoqué « des perturbations sur le réseau notamment dans le Nord de l’île », a constaté EDM. En début d’après-midi, tous les clients étaient toutefois réalimentés.

Les tickets-piétons de la barge, c’est terminé le 1er août

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"Cette nouvelle pratique constitue une démarche plus écologique", défend le Département de Mayotte.

La direction des transports maritimes (DTM) du Département de Mayotte fait évoluer ses titres de transports pour les piétons. En effet, à compter du mardi 1er août, il sera mis fin à la vente des tickets papiers piétons avec QR Code. Tous ces tickets papiers seront remplacés par des cartes magnétiques réutilisables.

La carte magnétique est délivrée contre un euro, à régler une seule fois lors de son activation. À cela, on ajoute le prix du titre de transport pour les piétons (0,75 euros), soit un total de 1,75 euros (un euro et soixante-quinze centimes). Les usagers sont invités à garder ces cartes sur eux, afin de pouvoir les recharger à chaque traversée.

« Cette nouvelle pratique constitue une démarche plus écologique. Elle apporte également un gain de temps aux caisses pour les usagers, ainsi qu’un accès plus facile en termes de contrôle », estime le Département.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes