Accueil Blog Page 233

Une fête de l’école du civisme en Petite-Terre, le 13 septembre

-

Dans le cadre des Journées nationales d’action contre l’illettrisme (JNAI) organisées par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), prévues entre le 8 et 15 septembre 2023, est organisée la fête de l’école du civisme de la Communauté de communes de Petite-Terre qui se tiendra le mercredi 13 septembre à partir de 8h dans les locaux du Dagoni La Vigie. Organisée par les médiateurs intercommunaux et les animatrices, les élèves de l’école accompagnés de certains parents présenteront les fruits de leurs activités. Un buffet sera également proposé par les médiateurs et les enfants avant le début des festivités. Au programme de cette matinée des dictées, lectures et séances de théâtres. Un sketch et un temps musical clôtureront l’événement.

Le séminaire « Un toit pour tous en Outre-mer », le 26 septembre à Mamoudzou

-

Le 26 septembre prochain, se tiendra à Mamoudzou le séminaire « Un toit pour tous en Outremer » (TOTEM), organisé par le PUCA (plan urbanisme construction et architecture) et la Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (DEALM). Ce programme lancé par la Direction générale des Outre-mer (DGOM) et la Direction de l’habitat de l’urbanisme et des paysages (DHUP), avec le concours d’Action Logement vise à expérimenter de nouveaux modes de conception et de construction et offrir un habitat économique, digne et à un coût supportable au plus grand nombre. Le séminaire se tiendra le 26 septembre à l’Hémicycle Younoussa Bamana, au Conseil départemental de Mayotte. Les projets lauréats et mentionnés seront présentés aux élus et professionnels de la construction et une table ronde réunira différents intervenants. Une exposition TOTEM sera inaugurée le même jour sur le parvis du Département de Mayotte.

L’exposition sera suivie à 14h30 d’une table ronde ouverte à tous qui traitera des conditions d’une offre de logement innovante à Mayotte, susceptible de répondre aux conditions de confort et d’usage, à des coûts supportables. Cette table ronde rassemblera élus, professionnels de la construction et de l’habitat, avec les habitants de Mayotte. Il s’agira d’examiner ensemble les conditions d’une offre de logement qui fasse à la fois appel à la filière professionnelle du bâtiment et aux savoir-faire locaux. Un cocktail sera proposé à tous sur le parvis à 16h30 sur inscription obligatoire avant le 8 septembre à : https://bit.ly/3L6eH25.

Appel à manifestation d’intérêt pour identifier des organismes de formation

-

Un appel à manifestation d’intérêt relatif à l’identification des organismes de formation susceptibles d’intervenir dans le cadre du FNE-Formation pour l’année 2023 est mis en ligne et consultable sur le site internet de la Deets (Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités).

Le FNE-Formation a pour objectif d’accompagner les entreprises à faire face aux mutations économiques. Il permet le financement d’actions de formation concourant au développement des compétences de leurs salariés dans le cadre des transitions écologiques, agricole/alimentaire et numérique. Pour l’année 2023 et au vu du contexte local, les objectifs poursuivis sont les suivants : faciliter la continuité de l’activité des salariés face aux transformations liées aux mutations économiques ; favoriser leur adaptation à de nouveaux emplois en cas de changements professionnels dus à l’évolution technique ou à la modification des conditions de production ; déployer au sein des entreprises des pratiques de production économes en eau et en énergie en permettant l’acquisition par les salariés des connaissances et gestes permettant ces économies ; apporter sur un territoire insulaire particulièrement fragile (milieu corallien) et exposé (densité humaine très forte, déforestation, etc.) à l’ensemble des salariés les connaissances, qualifications, gestes, permettant une préservation durable de la biodiversité et la lutte contre le réchauffement climatique. Tout organisme de formation possédant de l’expérience dans les domaines visés peut répondre à cet appel à manifestation. Les candidatures, ainsi que les modalités de transmission des dossiers, sont consultables en ligne sur le site web de la Deets : https://mayotte.deets.gouv.fr/APPEL-A-MANIFESTATION-DINTERET-Identification-des-organismes-de-formation. La date limite de transmission des dossiers est fixée au 20 novembre 2023 à minuit (délai de rigueur).

Santé sexuelle : un tournoi sportif à Bandrélé pour sensibiliser

-

L’office municipal de la jeunesse et des sports de Bandrélé (OMJS) en collaboration avec la commune, la coordinatrice CLS et les acteurs associatifs communaux souhaitent sensibiliser sur la santé sexuelle des jeunes. Pour ce faire, un village santé sexuelle sera mis en place, dans le cadre d’un tournoi sportif (football et handball) qui aura lieu, ce dimanche 10 septembre, au terrain de football et sur le plateau polyvalent de Bandrélé de 7h à 15h.

Cette action est programmée dans le cadre du contrat local de santé. L’objectif étant de sensibiliser le public masculin de la commune de sur la santé, le comportement sexuel des jeunes, ainsi que les maladies transmissibles, afin de les impliquer dans les moyens de contraception. Pour toute information complémentaire relative à l’organisation : appeler coach Issouf au 07 81 03 33 66.

Sénatoriales 2 : Anchya Bamana présentée à Chiconi

-

L’ex-maire de Sada, Anchya Bamana, est également dans la course des sénatoriales. Une cérémonie de présentation a d’ailleurs lieu, ce samedi 9 septembre, à 14h30, sur la place Sicotram de Chiconi. La candidate y sera en compagnie de son suppléant, Soumaïla Daoudou.

Sénatoriales : une réunion publique à Coconi avec Thani Mohamed Soilihi

-

La campagne des sénatoriales s’intensifie à Mayotte, alors que le scrutin est prévu le dimanche 24 septembre. Sénateur sortant, Thani Mohamed Soilihi tient une réunion publique, ce dimanche 10 septembre, à partir de 9h, au Jardin botanique de Coconi, sur la commune de Ouangani. Il y sera accompagné de sa suppléante, Salama Ramia.

Handicap : une journée d’initiation aux sports de contact à M’roalé

-
handicap-une-journee-dinitiation-aux-sports-de-contact-a-mroale

Dans le cadre de son projet de section handicap et de lutte contre les exclusions, le club de kick-boxing de M’roalé, le Centre Multisports de M’roalé, organise une journée d’échange et d’initiation avec le club BCBLR de l’île de La Réunion et différents partenaires. Les personnes porteuses d’un handicap pourront y apprendre les rudiments des sports de contact. Ce temps-fort aura lieu cvendredi 8 septembre, de 9h30 à 15h30, à la MJC de M’roalé

 

Un départ de feu provoque des perturbations de la collecte des déchets

-
un-depart-de-feu-provoque-des-perturbations-de-la-collecte-des-dechets

La semaine dernière, un départ de feu est intervenu à l’ISDND (installation de stockage des déchets non dangereux) de Dzoumogné, le seul site d’enfouissement de d’île. Si celui-ci est « maîtrisé », confirme la Star Mayotte, il n’est pas sans conséquences ces jours-ci sur la collecte des déchets. En effet, cette dernière a pris du retard partout sur l’île, « les quais de transfert sont débordés », indique le Sidevam (syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte), qui espère un retour à la normale dans les jours à venir.

Précisions : un chantier Colas a provoqué la coupure d’électricité de mardi

-

Le département mahorais a connu une coupure d’électricité n milieu de matinée, ce mardi. Alors qu’il nous était signifié que l’arrachage du câble avait eu lieu sur un chantier de la Sogea, il s’agissait de la construction d’un lotissement sur laquelle travaillait une équipe de la Colas. Si la plupart des quartiers ont été rapidement réalimentés, Doujani (là où l’incident s’est produit) a vu le courant rétabli à 14h51.

Crise de l’eau : Chez les agriculteurs, « on constate que c’est sans précédent »

-
crise-de-leau-chez-les-agriculteurs-on-constate-que-cest-sans-precedent
A Mayotte, animaux et cultures subissent de plein fouet la sécheresse exceptionnelle.

Cette longue année sans eau met à la peine toute l’agriculture mahoraise. Entre les cultures qui peinent à survivre et les animaux qu’il faut faire boire, « la situation est catastrophique », juge Soumaïla « Anwar » Moeva, président des Jeunes Agriculteurs.

Jeux des Iles : « Nous y participerons qu’importe l’endroit où ils seront organisés »

-
jeux-des-iles-nous-y-participerons-quimporte-lendroit-ou-ils-seront-organises
Pour Madi Vita (à gauche, aux côtés du chef de la délégation, Mohamed Tostao Ahmada), le président du comité régional olympique et sportif (Cros) de Mayotte, c’est « la diplomatie française qui doit faire en sorte que les Mahorais puissent porter le drapeau tricolore et chanter l’hymne national ».

La onzième édition des Jeux des îles de l’Océan Indien s’est achevée avec un bilan mitigé pour Mayotte. La délégation a remporté 39 médailles, soit 23 de plus que lors de la précédente édition. Mais ce record est entaché puisque le Conseil international des Jeux des îles a choisi les Comores pour organiser le prochain évènement en 2027 alors que les Mahorais espéraient être retenus. Madi Vita, le président du comité régional olympique et sportif (Cros) de Mayotte, relativise et estime que le département doit profiter de cet agenda pour construire et améliorer ses infrastructures.

Mayotte Hebdo : Finalement, Mayotte n’organisera pas les Jeux des îles de l’Océan Indien en 2027, ni même en 2031. Comment vivez-vous cette nouvelle ?

Madi Vita : Je la prends avec beaucoup de philosophie et de sagesse. La triple attribution signifie que Mayotte est positionnée en 2035. Et puis soyons honnêtes entre nous, si on avait été retenus pour 2027, est-ce qu’on aurait été prêts ? Je ne pense pas. Cela aurait été très compliqué pour Mayotte d’organiser les Jeux en moins de trois ans.

M.H. : L’année dernière, vous sembliez pourtant confiant, qu’est-ce qui a changé la donne et a fait la différence avec les Comores ?

M.V. : Une chose est sûre, ce ne sont pas les dossiers qui ont joué sur la balance car si c’était le cas, Mayotte aurait été choisie. D’ailleurs, les Maldives n’ont même pas déposé de dossier, et malgré cela, on leur a attribué l’édition de 2031. Ce sont d’autres critères qui ont été retenus. S’agissant d’une décision du Conseil international des Jeux des Iles, il convient de l’accepter. De plus, ce n’est pas la première fois que les Comores obtiennent l’organisation des jeux et ça n’a jamais abouti. Donc, s’ils se désistent encore cette fois-ci, les Maldives les feront en 2027 et Mayotte en 2031.

M.H. : Le débat est ouvert, certains estiment que les sportifs mahorais ne devraient pas participer à la prochaine édition prévue aux Comores. Quelle est votre position ?

M.V. : C’est un faux débat. Nous participerons aux Jeux qu’importe l’endroit où ils seront organisés, dans le respect de la charte en vigueur de l’édition en cours. On parle d’humiliation dans les réseaux sociaux. Ce sont les responsables (État, parlementaires …) habilités à changer la donne et qui n’y parviennent pas depuis des décennies qui doivent se sentir humiliés. En réalité, la problématique est de savoir si d’ici 2027, l’État français et les élus réussiront à modifier la charte ? C’est ça le vrai débat. C’est la diplomatie française qui doit faire en sorte que les Mahorais puissent porter le drapeau tricolore et chanter l’hymne national dans les cérémonies protocolaires.

De plus, si on se retire de ces Jeux des Iles, les Comores auraient gagné la partie car depuis la première édition en 1979, ils ont réussi à interdire la participation de Mayotte. C’est seulement depuis 2001 aux jeux de la CJSOI et depuis 2007 aux JIOI que nous avons pu nous présenter sous les conditions restrictives que nous subissons jusqu’alors.

Après trois ans d’absence, le salon du Tourisme revient à Mayotte

-
apres-trois-ans-dabsence-le-salon-du-tourisme-revient-a-mayotte

Le salon du Tourisme et des Loisirs fait son grand retour à Mayotte du vendredi 8 au dimanche 10 septembre. Il avait été interrompu ces dernières années à cause de la crise sanitaire, mais il revient de plus bel cette année ! Plus de 70 exposants se sont donnés rendez-vous pour cette nouvelle édition qui prendra vie sur la place de la République de Mamoudzou. Le programme s’annonce chargé mais riche en animations, initiations, découvertes et dégustations, le tout organisé par l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM). On fait le point sur les temps forts qui attendent les visiteurs pour cette édition très spéciale !

70 exposants

La première grande nouveauté de cette année concerne la durée du salon. Lors des éditions précédentes, il durait seulement deux jours, du vendredi au samedi. Cette année, à la suite des requêtes des exposants, le salon s’étend jusqu’au dimanche afin de proposer trois jours complets aux visiteurs. Au cours de ceux-ci, les visiteurs pourront flâner à travers de nombreux stands. Plus de 70 exposants seront présents, répartis à travers six grandes catégories : prestataire touristique, office du tourisme, organisme de tourisme hors Mayotte, artisan, restauration, espace jeux ! Julie Fournereau, responsable promotion et communication de l’AaDTM précise que les exposants seront répartis dans des villages par intercommunalité « afin d’illustrer toute la richesse et la diversité de Mayotte ». Quant au nombre de visiteurs, elle estime qu’« après trois années sans salon, il est difficile de se projeter. Néanmoins, le salon a constitué un rendez-vous incontournable pendant de nombreuses années et il est attendu par beaucoup ».

Le lancement des Trophées

Cette édition sera très spéciale car elle marquera le lancement de la première édition des trophées du Tourisme. Ces derniers sont l’occasion de valoriser les acteurs du domaine du tourisme, ils sont répartis dans six catégories : Prix du restaurant, Prix de l’hébergement, Prix du Lagon, Prix des activités, Prix de l’attractivité et Prix spécial du jury. Les votes sont ouverts au public depuis plusieurs semaines et doivent permettre d’élire un gagnant par catégorie – cinq finalistes s’affrontent par catégorie. La cérémonie de remise des prix se déroulera au cœur du salon, lors de la soirée du samedi 9 septembre – elle sera diffusée en direct sur Mayotte La 1ère. Une soirée riche en émotions et en surprises pour ces participants qui attendent le résultat des votes avec impatience !

Et des surprises au programme

Après trois ans d’absence, le salon du Tourisme veut revenir en force. Pour ce faire, quoi de mieux que de gros lots à gagner pour les visiteurs ? Et l’AaDTM a vu les choses en grand : cinq tirages au sort auront lieu afin de faire gagner des billets d’avion aux participants. Outre ce moment fort du week-end, le salon sera rythmé par de nombreuses animations. La thématique étant « Redécouvrons nos territoires mahorais », l’AaDTM a souhaité mettre à l’honneur les cinq coins de l’île : Petite-Terre, la Cadema, le Grand-Nord, la Centre-Ouest et le Sud. Julie Fournereau annonce même qu’ils « auront chacun un temps fort sur le podium ». Sans oublier les 70 exposants qui rythmeront le week-end avec leurs propres animations ou encore les espaces scénarisés qui « offriront des cadres de choix pour celles et ceux qui aiment immortaliser le moment par des photos ». Enfin, un moment très spécial sera réservé aux professionnels le vendredi 8 au matin en préambule du Salon. Organisé par le pôle ingénierie et marketing de l’AaDTM, ce moment consistera à « resserrer les liens entre les acteurs du tourisme et leur présenter les actions et les offres de service qui leur sont destinées », explique Julie Fournereau.

Le salon du tourisme 2023 n’attend plus que les visiteurs pour débuter ! Trois jours pour voyager à travers les trésors dont recèle Mayotte, trois jours de découvertes et de moments de partage pour petits et grands.

Du vendredi 8 au dimanche 10 septembre, de 11h à 17 h (le vendredi), de 9h à 17h (le samedi) et de 9h à 16h (le dimanche), neuvième salon du Tourisme et des Loisirs, place de la République, à Mamoudzou.

« On est dans une épidémie classique » de gastro-entérite

-
on-est-dans-une-epidemie-classique-de-gastro-enterite
Une conférence de presse, organisée par l’Agence régionale de Santé, s’est tenue en présence de Chamouine Abdourahim (responsable de service pédiatrie général), Alimata Gravaillac (cheffe du service des urgences du centre hospitalier de Mayotte), Olivier Brahic (au centre - directeur général de l’Agence régionale de santé), Maxime Ransay-Colle (médecin de l’ARS) et Youssouf Hassani (responsable de la cellule Mayotte de Santé publique France).

Pendant l’hiver austral, de juin à septembre, le territoire de Mayotte est sujet à une épidémie de gastro-entérite. Au regard de la situation épidémiologique en cours sur le territoire, l’Agence régionale de santé (ARS) a tenu une conférence de presse ce mardi, pour faire part de l’épidémie en cours. Côté fièvre typhoïde, deux nouveaux cas ont été détectés dernièrement (voir encadré).

on-est-dans-une-epidemie-classique-de-gastro-enterite
Des mesures d’hygiène essentielles, comme le lavage des mains régulier, permettront de réguler l’épidémie de gastro-entérite à Mayotte.

Depuis trois semaines, une augmentation des indicateurs de surveillance épidémiologiques de la gastro-entérite est constatée. « On voit qu’il y a une nette augmentation notamment chez les enfants de moins de cinq ans », constate Youssouf Hassani, responsable de la cellule Mayotte de Santé publique France. Une augmentation qui se fait ressentir au niveau de l’activité de passage aux urgences, avec un taux de 8 % en semaine 33, passant à 25 % en semaine 35. « Il n’y a rien d’exceptionnel par rapport à la saison », rassure-t-il. En 2019, une forte épidémie avait eu lieu et le taux de passage aux urgences était monté jusqu’à 32 % au mois d’août.

Des indicateurs en augmentation

« Cette épidémie de gastro-entérite aigüe a un impact sur le système de santé et principalement sur les urgences », constate Olivier Brahic, directeur général de l’ARS. Active sur le territoire depuis plusieurs semaines, la gastro-entérite a connu un bond le week-end dernier aux urgences du centre hospitalier de Mayotte, ainsi l’explique Alimata Gravaillac, cheffe du service des urgences du CHM : « on a constaté que plus de la moitié des motifs d’entrée des enfants portait sur la gastro-entérite ». D’après elle, ce mardi, en box pédiatrique, 70 % des enfants étaient présents pour des motifs de gastro-entérite. « Certes, ils ne sont pas tous graves, mais ce sont des enfants qui vont nécessiter une surveillance, ce qui augmente notre activité », complète-t-elle.

Une surveillance virologique également en hausse, avec une augmentation du nombre de prélèvements positifs et un taux de positivité atteignant 69 %. « Quand on est en période épidémique, on a une augmentation du taux », explique le responsable de Santé publique France. Le germe le plus présent est le rotavirus, « c’est le virus que l’on observe lors d’épidémie », informe-t-il. Cette infection peut entrainer une déshydratation sévère chez les nourrissons et enfants. Elle est donc à surveiller, tout comme le poids de l’enfant. Une bonne hydratation est nécessaire, et s’il est nécessaire, consulter un médecin de proximité pour une prise en charge.

Des mesures d’hygiène essentielles à respecter

Afin de lutter contre l’augmentation de cette épidémie, l’Agence régionale de santé a rappelé qu’il était important de renforcer les mesures d’hygiène. La gastro-entérite étant une maladie manuportée, le lavage des mains le plus régulièrement possible est recommandé. « C’est vrai que la crise de l’eau peut rendre plus compliquée la mise en œuvre des recommandations et principalement celle liée au lavage des mains », admet Olivier Brahic. Pour lui, il faut rationaliser le sujet, « il n’y a pas besoin d’hectolitres d’eau pour se laver les mains ». Il est donc important, dans le cadre de cette crise de l’eau que vit actuellement l’île et ses habitants, « de revenir aux gestes d’hygiène essentiels », afin d’éviter un pic épidémiologique. Cependant, Youssouf Hassani relativise en réaffirmant qu« on est bien dans une période d’épidémie de gastro-entérite, mais tous les indicateurs que nous surveillons montrent que nous sommes dans la normale saisonnière ».

Deux nouveaux cas de fièvre typhoïde découverts

En fin de semaine deux nouveaux cas de fièvre typhoïde ont été identifiés sur le territoire. Depuis le début de l’année, neuf cas avaient été relevés. « La fièvre typhoïde est une maladie endémique à Mayotte, l’an passé de gros foyers avaient été trouvés et atteint 123 cas sur le territoire », précise Olivier Brahic, directeur général de l’Agence régionale de santé de Mayotte. En 2022, les investigations qui avaient été réalisées portaient sur des problématiques liées à l’alimentation, « là, il s’agit de deux cas isolés et sporadiques comme on découvre de manière régulière sur le territoire », constate ce dernier. Ces deux cas isolés pourraient provenir d’une contamination liée à l’utilisation d’eau issue d’un puits. « Cette hypothèse nous permet de rappeler, dans le cas de cette crise de l’eau, qu’en aucun cas, l’utilisation de l’eau d’un puits ne peut être utilisée pour l’alimentation », rappelle le directeur. Des mesures exceptionnelles seront mises en place, notamment la vaccination des personnes contacts identifiés.

Citeo sélectionne des projets en Outremer

-

Dans les territoires ultramarins, la valorisation au niveau local des déchets d’emballages ménagers et papiers graphiques issus de la collecte sélective est un enjeu environnemental et économique majeur. Pour y faire face, l’organisme Citeo a lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) afin de soutenir la création de filières locales de valorisation de ces matériaux. Cet AMI a sélectionné quinze projets en 2022 pour une première phase d’étude de la faisabilité des solutions. Aujourd’hui, Citeo annonce sélectionner dix projets pour un accompagnement technique et financier afin de franchir une nouvelle étape dans le déploiement de solutions locales. Quatre territoires sont représentés, à savoir La Réunion, Mayotte, la Guyane et la Martinique. Pour ce qui est du projet mahorais, il s’agit de Mayotte Alvéole qui s’oriente vers le recyclage des papiers cartons en alvéoles et boîtes à œufs. « Nous sommes fiers d’annoncer une nouvelle étape dans le développement des solutions locales de recyclage des territoires ultra-marins. Cet AMI va permettre de développer les conditions d’une économie circulaire en valorisant les solutions et infrastructures à l’échelle locale », déclare Jean Hornain, directeur général de Citeo.

Un arrachage de câble provoque une coupure d’électricité

-

Vers 10h30, ce mardi matin, une coupure d’électricité s’est produite à Mamoudzou. Selon Électricité de Mayotte (EDM), celle-ci a été provoquée par un arrachage de câble sur un chantier de la Colas à Doujani.

Possible recrudescence de la présence de physalies à Mayotte

-
possible-recrudescence-de-la-presence-de-physalies-a-mayotte

Ce phénomène n’est pas nouveau surtout en cette saison, mais une augmentation des signalements de ce qui est vraisemblablement des physalies a été constaté ces dernières semaines. Des observations ont été relevées dans un certain nombre de communes, particulièrement dans le secteur Sud de l’île. Si vous observez ces animaux en mer ou échoués, n’hésitez pas à faire remonter l’information au Parc naturel marin, photo à l’appui à l’adresse parcmarin.mayotte@ofb.gouv.fr. « Même si le risque d’une brûlure mortelle reste faible, nous vous encourageons à prendre les précautions nécessaires lors de vos activités nautiques afin d’éviter tout accident. Surtout, ne les touchez pas, même échouées les physalies restent venimeuses un certain temps », averti le parc naturel marin de Mayotte au travers d’une communication.

Cafés bénévoles de l’Adie les 11 et 13 septembre

-

L‘Adie recherche des bénévoles pour accompagner les entrepreneurs locaux. Pour devenir bénévole à l’Adie, il n’y a pas de profil type. L’organisme accueille des bénévoles de toute expérience et savoir-faire, en activité ou à la retraite, étudiants ou eux-mêmes chefs d’entreprise. Si vous souhaitez apporter votre contribution à une cause qui change des vies, dynamise le territoire et crée des emplois, participez aux moments « cafés bénévoles », en agence, pour vous informer sur le bénévolat. L’inscription se réalisé via ce lien : https://urlz.fr/no59. Le lundi 11 septembre, l’atelier aura lieu à l’agence de Kawéni de 10h à 12h et le mercredi 13 septembre à Dzoumogné, aux mêmes horaires.

Quinze citernes d’eau arrivent à Mayotte

-
quinze-citernes-deau-arrivent-a-mayotte

Lors de sa visite ce week-end, le ministre délégué aux Outre-mer, avait annoncé l’arrivée de citernes. Ce dimanche, ce sont quinze citernes et un camion avitailleur qui sont arrivés à Mayotte. Ces équipements permettront de distribuer de l’eau en tout point du département en cas de défaillance ponctuelle du réseau. « Entreposées au RSMA, elles seront alimentées en eau potable, avec un protocole sanitaire strict », précise la préfecture.

« Il nous faut rester sereins car ce n’est que le début »

-
il-nous-faut-rester-sereins-car-ce-nest-que-le-debut
Thierry Denoyelle, directeur académique du rectorat de Mayotte, Jacques Mikulovic, le recteur de Mayotte, et Dominique Gratianette, secrétaire général du rectorat, ont rappelé les enjeux de l’académie pour cette rentrée entamée il y a une deux semaines maintenant.

Alors qu’il juge que cette rentrée de septembre 2023 « s’est bien passée », Jacques Mikulovic n’a pas éludé les difficultés auxquelles l’académie mahoraise doit faire face, notamment la pénurie d’eau qui touche toute l’île. Devant les chefs d’établissements réunis à Dembéni, ce mardi après-midi, le recteur de Mayotte veut garder un cap, l’acquisition des savoirs fondamentaux « quoi qu’il en coûte ».

Crise de l’eau

C’était le premier sujet abordé et la fermeture temporaire du lycée Younoussa-Bamana, pendant deux jours, est venu rappeler que la rentrée 2023 n’est décidément pas comme les autres. Branché sur le mauvais conduit, l’établissement de Mamoudzou retrouve son réseau d’origine, ce mercredi matin. « Il nous faut rester sereins car ce n’est que le début. Si saison des pluies il y a, ça sera guère avant le mois de décembre. On a donc trois mois de gestion quotidienne difficile », lance Jacques Mikulovic, ce mardi, aux chefs d’établissement et à ses équipes réunis au CUFR de Dembéni. Il rappelle que seuls les collèges de Passamaïnty et M’gombani ne sont pas sur le chemin de l’eau parmi les établissements secondaires, une caractéristique qu’il espère voir disparaître « au 15 septembre » grâce à des travaux. Pour le premier degré, ce n’est pas encore ça. « On s’est aperçu qu’une quarantaine ne sont pas encore équipées de cuves », constate le recteur, rappelant qu’il s’agit d’une compétence communale. Concernant les établissements qui sont pourvus, « on va voir la capacité. Est-ce qu’elles pourront tenir 48 heures ? », s’interroge le représentant de l’Éducation nationale, n’excluant pas l’installation d’autres cuves ou de regrouper les cours sur une matinée s’il y avait de grandes difficultés.

Des enseignants qui répondent à l’appel

Il y avait une interrogation majeure pour cette rentrée 2023. Est-ce qu’il y aura du monde devant les élèves pour faire classe ? Le rectorat s’en sort pas trop mal avec 39 postes vacants sur les 3.476 qui existent à Mayotte dans le premier degré. Dans le secondaire, il n’y a pas à proprement parler de postes vacants, mais 105 BMP (blocs de moyens provisoires) qui ne sont pas encore fournis, dont 29 en lycée professionnel. Pour continuer à suivre la courbe démographique, il a été rappelé l’importance de « former localement ».

Violences à Mamoudzou

Il a été à peine évoquer, mais depuis la rentrée, les rixes entre le rond-point Baobab et le lycée Younoussa-Bamana empoisonnent la vie des lycéens et celle des collégiens se rendant au collège M’gombani. Les parents d’élèves de Doujani ont même bloqué leur collège, ce lundi matin, pour alerter sur le sort de leurs enfants. Jacques Mikulovic dit « en avoir ras-le-bol de cette violence ». Il les a même corrélés aux résultats de l’académie. Car si la réussite au baccalauréat général est de 72,7% à Mayotte, une autre statistique traduit les difficultés du territoire, l’automaticité de la lecture au cours de la Journée défense et citoyenneté. 74,4% des Mahorais de 18 ans qui y sont invités peinent dans cet exercice, alors que c’est le taux est entre 7% et 10% en métropole. « Les rapports sociaux tels qu’ils s’expriment aujourd’hui sont des mauvais indicateurs des compétences sociales qu’on a pu instruire », estime le recteur, qui n’est pas favorable à l’ouverture « d’un collège ou un lycée dans chaque quartier » pour résoudre les problèmes de violence. « Est-ce qu’on va apprendre à nos jeunes à vivre ensemble ? », s’inquiète-il.

« Académie expérimentale »

C’est le credo du recteur, il veut une amélioration de l’acquisition des savoirs fondamentaux « quoi qu’il en coûte », reprenant l’expression d’Emmanuel Macron. A ses côtés, graphique à l’appui, le directeur académique Thierry Denoyelle montre les courbes vertigineuses des évaluations en mathématiques et français dans les écoles mahoraises. Pour contrer cela, Jacques Mikulovic veut faire de Mayotte « une académie expérimentale ». « On est dans une académie d’opportunités, pour vous, toutes fonctions confondues. C’est un des rares lieux où les gamins ont une considération éducative. Comment on le transforme après en s’assurant qu’en sortant de chez nous ils ont acquis un minimum de compétences scolaires et sociales ? », insiste-il, se disant ouvert aux initiatives.

Crise de l’eau : une manifestation prévue ce samedi

-
crise-de-leau-une-manifestation-prevue-ce-samedi

Un appel à manifestation vient d’être lancé sur les réseaux sociaux pour ce samedi 9 septembre. Le rendez-vous est donné à 8h devant la Société mahoraise des eaux (SMAE) à Kawéni. Un parcours est fixé, avec un passage devant la préfecture de Mayotte et une arrivée place Zakia Madi, à Mamoudzou. « Nos factures d’eaux débordent sur cette île assoiffée et déshydratée », peut-on lire sur le flyer annonçant la manifestation, arborant l’hashtag « #Mayotteasoif ».

D’après leur flyer, les organisateurs de la manifestation organisent cet événement « pour que le gouvernement puisse » : donner l’accès à l’eau potable pour tous à Mayotte de façon immédiate (régulation du prix des packs d’eau, arrête des paiements et abonnements des facteurs d’eau, mise à disposition de pastilles de purification d’eau ; respecter les heures de coupures et une plus grande réactivité pour régler les anomalies du réseau ; donner une plus grande transparence au niveau des actions entreprises, « nous voulons de la communication, des deadlines, des budgets » ; aboutir aux promesses non tenues de 2017 ; attribuer une vraie punition des abus d’utilisation excessive d’eau du réseau ; déployer le plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile). Un code vestimentaire est également demandé, comme expliqué sur le support de communication : « noir (pour le deuil), bleu (pour l’eau) ou blanc (pour la solidarité) ».

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes