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Une plainte déposée dans l’affaire des conteneurs de Bandraboua

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A la fin du mois de février, conteneurs et bacs de tri sont toujours dans les eaux de Bandraboua, a relevé l'association Mayotte Nature Environnement (MNE).

Mayotte Nature Environnement (MNE), une association pour l’environnement à Mayotte, annonce avoir porté plainte à cause des conteneurs, bacs de tri et déchets présents dans les eaux de Bandraboua depuis le mardi 30 janvier. Ces derniers étaient utilisés dans la formation des barrages. Mais, quatre jours après que l’ex-préfet de Mayotte, Thierry Suquet, ait décrété la levée des barrages, l’obstacle a été poussé dans le lagon, sous protection de la gendarmerie. Contactée à l’époque, la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer de Mayotte (Dealm) n’avait pas souhaité nous répondre.

Quelques habitants de la commune avaient prévenu les associations environnementales, qui ne comptent pas en rester là. « Ces actions constituent une infraction au code de l’environnement qui prévoit des sanctions pour le rejet de déchets dans les eaux marines. Par conséquent, Mayotte Nature Environnement décide de déposer plainte contre X. L’association MNE reste vigilante quant à l’évolution de cette affaire et demande l’ouverture d’une procédure pour responsabiliser le fauteur de trouble et ainsi préserver notre précieux lagon », indique MNE. Celle-ci note d’ailleurs que la situation n’a pas évolué et que les bacs et les conteneurs étaient toujours là à la fin du mois de février.

Kick-boxing : le club de M’roalé félicite Inzagui Bacari pour son titre

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Parmi les licenciés mahorais titrés aux derniers championnats de France de low-kick, à Bondy (Seine-Saint-Denis), les 4et 5 février, la commune de Tsingoni a également son champion de France., combattant âgé de 17 ans du Centre multisport de M’roalé (C2M), a remporté la ceinture en catégorie junior homme -57 kilogrammes au terme de « quatre combats acharnés », relève le président du club, Bakar Ahamada. Après un deux combats remportés au deuxième round par KO, il est allé chercher de nouveau la victoire en demi-finale et en finale.  « C’est le résultat d’un long chemin parcouru pour arriver au sommet », ajoute le président du club.

Un homme inhumé une deuxième fois à Labattoir

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Le corps d’un jeune homme d’une vingtaine d’années a été inhumé une nouvelle fois, ce jeudi matin au grand cimetière de Labattoir aux environs de 9 heures. Décédé samedi dernier, l’infortuné aurait été exhumé le demain matin en fin d’après-midi, en présence des gendarmes, le long de la route des Badamiers, axe sur lequel se trouve le cimetière. Il aurait été fauché par la mort en tombant d’un échafaudage sur un chantier de construction privé situé dans les hauteurs du quartier Mbouyoujou, rue du Grand bassin. Une mort entourée d’un certain mystère, compte tenu du fait que cet homme d’origine anjouanaise est né avec des malformations physiques qui ne le prédestinait pas à se trouver sur un échafaudage. En tombant, il se serait pris un bout de fer dans le cou, causant la perte d’une grande quantité de sang. Les pompiers auraient été appelés sur les lieux et un médecin aurait constaté le décès d’où la délivrance d’un permis d’inhumer par la commune de Dzaoudzi-Labattoir. Sauf que les conditions de sa mort pouvant entraîner des poursuites si le chantier est illégal, l’autopsie s’est avérée nécessaire.

Emmanuel Macron a rencontré les agriculteurs ultramarins

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Les agriculteurs ultramarins ont rencontré le président de la République, Emmanuel Macron, ce jeudi à l’Elysée, en marge du Salon international de l’agriculture. La place des Outre-mer dans la souveraineté alimentaire de la France a été rappelée par le président, qui a insisté sur plusieurs enjeux. L’importance de renouveler les générations d’agriculteurs et de rendre le métier plus attractif a notamment été abordée. En ce sens, le projet de loi d’orientation agricole, qui doit être soumis au conseil des ministre ce mois de mars, devrait permettre de répondre à cet enjeu en facilitant l’installation des agriculteurs et la transmission des exploitations. Avec son accès au foncier difficile, Mayotte est particulièrement touchée par cette problématique d’installation des jeunes agriculteurs. La protection des modèles et exploitations agricoles face aux aléas climatiques a également été mise sur la table aux côtés des les plans de souveraineté et d’autonomie alimentaire. Pour accélérer le développement de ces derniers, l’Etat a fait passer les crédits dédiés à cet objectif de 45 milliards à 60 milliards d’euros dans le cadre du projet de loi de finances 2024. Il y aura également un soutien à la trésorerie des exploitations via les établissements bancaires et, pour les planteurs de banane, des aides de trésorerie via une nouvelle enveloppe de 11 milliards d’euros.

Les syndicats enseignants ont rencontré un conseiller de la ministre

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En marge de la visite de Marie Guévenoux, son conseiller économie et emploi a rencontré les syndicats d’enseignants. Le monde éducatif alerte depuis plusieurs semaines déjà les ministères à cause de la violence aux abords des établissements et l’impossibilité d’exercer pendant les barrages. Des mesures de sécurité ont été ainsi demandées. « Les collègues de toute la fonction publique subissent ces violences tous les jours. Dans l’éducation, les collègues à l’instar du collège de Koungou en droit de retrait en ce moment demandent des renforts en forces de l’ordre devant les établissements en permanence et sur les trajets domicile-travail », indique le syndicat FSU. Celui-ci souhaite de nouvelles constructions scolaires « pour absorber le nombre d’élèves sans cesse croissant et près de 10.0000 non scolarisés et dans le premier degré, la nationalisation temporaire des constructions scolaires ».

Concernant les conditions financières et le manque d’attractivité du territoire, plusieurs dispositifs font aussi partie des doléances, comme l’augmentation significative de la majoration des salaires, la déconjugalisation de l’Indemnité de sujétion géographique (ISG), l’Ircantec pour les contractuels et le passage de toute l’académie en REP+. A cela, s’ajoutent l’alignement des minimas sociaux sur l’Hexagone, des indemnités journalières « pour les collègues en arrêt maladie comme en métropole » ou encore « des besoins en termes de moyens matériels et humains » dans les établissements.

Le conseiller de la ministre déléguée aux Outremer aurait indiqué qu’il ferait remonter les demandes, mais que la future loi Mayotte (présentée en mai) et le comité interministériel des Outremer (Ciom) pourraient permettre d’agir sur différents points évoqués.

La prochaine soirée Atomix une nouvelle fois reportée

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Les annulations s’enchaînent. Initialement prévue le 24 février mais avec un plan B le 2 mars, la soirée Atomix prévue à l’ACHM en Petite-Terre est finalement annulée « indépendamment de notre volonté », écrit sur son mur Facebook le sound system. Une prochaine soirée est à nouveau programmée pour le 9 mars, en Grande-Terre, sans plus de précisions.

Le bus info jeunes du Crij inauguré ce mardi

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Le centre régional d’information jeunesse (Crij) inaugure son bus info jeunes mobile, mardi 5 mars, à 9 heures, devant ses locaux à Cavani, situés 1696, boulevard Younoussa Bamana, à Mamoudzou. Il s’agit d’une autre date que celle initialement annoncée par cette structure associative labellisée par l’Éducation nationale.

6.360 cartouches de cigarettes saisies broyées

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La police nationale de Mayotte a communiqué mercredi sur son opération de mardi : la destruction « massive » d’un stock de cigarettes saisies lors d’une inspection de kwassa-kwassa venant des Comores. En Grande-Terre, le service territorial de la police aux frontières (STPAF), en collaboration avec l’état-major de lutte contre l’immigration clandestine (Lic) de la préfecture, a broyé 6.360 cartouches de cigarettes de contrebande, de la marque Coelacanthe, pour un volume de 10m3. Les fines particules sorties du broyeur à végétaux seront « enfouies dans une décharge ». Il s’agit d’une première destruction qui sera renouvelée « dès la semaine prochaine jusqu’à liquidation du stock restant », estimé à 20m3 et gardé en lieu sûr.

Une journée droits de la femme au lycée des Lumières le 8 mars

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La plateforme mondiale des femmes entrepreneuses (Plamfe) tiendra un stand au lycée des Lumières, à Mamoudzou, à l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits de la femme. Contactée par l’Association pour la condition féminine et l’aide aux victimes (Acfav), elle y sera présente de 7 h 30 à 14 heures. Au programme de cette journée, des ateliers, plusieurs stands ainsi qu’une conférence débat autour du thème : « La femme mahoraise, quel projet de vie ? »

Barrages : Une réunion de « sortie de crise » aboutit à un consensus

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Élus et représentants des Forces vives ont fait le point, ce jeudi, après le passage de Marie Guévenoux, la ministre déléguée aux Outremer, mardi.

C’est officiel. Les barrages des Forces vives sont levés afin d’accorder « le bénéfice du doute » au gouvernement, après l’annonce de nouvelles mesures attendues au cours de la visite de la ministre Marie Guévenoux, ce mardi. Une réunion de sortie de crise s’est tenue, jeudi, en présence des élus de Mayotte et des leaders du mouvement social.

Au surlendemain de la seconde visite ministérielle de Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, les Forces vives de Mayotte ont échangé trois heures durant avec les élus du conseil départemental de Mayotte et les maires dans l’hémicycle Younoussa-Bamana. Une réunion de sortie de crise pour formaliser l’annonce de la levée des barrages, officiellement. En interne, « il fallait aussi enlever cette ambiguïté et cette cacophonie », reconnaît Abdou Badirou, membre des Forces vives. Le mouvement se disloquait, laissant entrevoir des conflits naissants entre les manifestants « pour » et ceux « contre » le maintien du blocage des routes. Il affiche désormais son union.

Si la ministre déléguée aux Outre-mer a balayé d’un revers de la main l’instauration d’un état d’urgence sécuritaire à Mayotte, revendication première des « barragistes » encore en place sur les routes, les Forces vives souhaitent accorder « le bénéfice du doute » au gouvernement, qui a annoncé plusieurs mesures sécuritaires, dont un Wuambushu 2, début avril. « Nous avons lâché du lest et nous allons laisser le préfet nous montrer sa détermination », résume Yasmina Aouny, porte-parole du mouvement social. Et de prévenir : « nous ne sommes jamais très loin des barrages, s’il faut aller rompre le jeûne sur les barrages, on y ira ».

Six représentants du mouvement social prendront part dans les prochaines semaines à des « comités de suivi », en présence du préfet et du président du conseil départemental. « Les fonctions des uns et des autres ne sont pas déterminées », souligne l’écrivaine du nord de Mayotte. « L’objectif est de préparer la visite ministérielle du mois prochains. »

Flash-back sur le mouvement social

Ben Issa Ousseni, président du conseil départemental de Mayotte, voulait de son côté profiter de ce nouvel échange dans un quasi-huis-clos pour faire une « analyse du mouvement », laissant entendre que ce dernier était sur le point de devenir plus tempéré. En présence du Grand cadi de Mayotte, Mahamoudou Hamada Saanda, il a ainsi salué la levée des barrages et les « sacrifices faits par les uns et les autres », avant d’estimer que le mouvement « allait dans le bon sens ». Le président du conseil départemental a aussi dressé un rapide compte-rendu de son premier rendez-vous avec le nouveau préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville. Le représentant de l’État, empêché d’être présent à la réunion en raison de son agenda, lui aurait annoncé la création de deux brigades de gendarmerie supplémentaires à Combani et Dzoumogné « dans le courant de l’année 2024 ». L’an dernier, l’annonce avait été faite par Emmanuel Macron que les deux allaient être créées dans les communes de Tsingoni et Bandraboua, mais il n’y avait eu pas de précisions pour les villages.

Thomas Msaidié, maître de conférences en droit public, a été invité à prendre la parole afin de faire part d’une étude plus poussée du mouvement et de ses aboutissements. Il a proposé son analyse sur les annonces faites au cours des deux dernières visites ministérielles. La lettre du gouvernement qui concrétisait la première, le 14 février, était selon lui rédigée de manière très « maladroite et amphigourique », voire « extrêmement alambiquée ». Selon l’universitaire, toutes les annonces faites par les ministres y ont été couchées noir sur blanc, mais il faut prendre du recul sur celle de la suppression du droit du sol. « La mise en œuvre de cette révision de la constitution ne dépend pas de notre bon vouloir, car il y a deux obstacles constitutionnels. Il faut l’adoption d’un texte en termes identiques par les deux chambres, le Sénat et le parlement. La validation du projet de révision peut ensuite être faite via référendum ou par la soumission du projet au Congrès, où le gouvernement ne dispose que d’une majorité relative » rappelle-t-il. Un parcours du combattant.

Finalement, cette mesure coup de poing laisse un goût âpre de manœuvre gouvernementale : « Nous savons tous que cette question a été individualisée sur le plan national. Toute la presse ne parlait que de ça, comme si nous n’avions pas d’autres préoccupations ». Dans le même thématique, la mise en place d’un rideau de fer pour lutter contre l’immigration clandestine, une autre annonce « choc », met en exergue les failles passées de l’État dans la lutte contre les arrivées de migrants en kwassa, selon Thomas Msaidié. « Comment l’État envisage-t-il d’engager des actions qui vise à protéger la frontière la plus poreuse de la République ? » pose-t-il.

Un voile sur « le rideau de fer » maritime

« L’État s’est auto-congratulé de manière assez ostensible sur l’opération Shikandra en mettant en avant ses actions en 2009. Mais il n’a pas mentionné combien de migrants sont rentrés entre temps. La mise en place d’un rideau de fer est une innovation qui a suscité des sourires. On n’a pas eu de détails là-dessus. J’ai cru comprendre que c’est un dispositif militaire qui pouvait produire une efficacité. » Le spécialiste du droit public se veut encore plus vindicatif au moment d’aborder le sujet de l’état d’urgence sécuritaire. Il rappelle que le déclenchement de ce régime d’exception est subordonné au cas de « péril imminent résultant d’atteintes très graves à l’ordre public ». « Nous y sommes », clame-t-il. Selon lui, la réponse de la ministre déléguée à cette revendication était peu convaincante. « Je regrette énormément cette manière d’accueillir des demandes légitimes qui découlent d’une volonté quasi unanime, notamment des parlementaires ».

Quant au projet de loi Mayotte, dont la présentation en conseil des ministres est programmée le 22 mai, il conseille directement aux élus d’être « vigilants », rappelant notamment le rejet des propositions formulées par les élus départementaux lorsque Philippe Vigier était installé rue Oudinot. Sa réaction aura été marquée du sceau « d’une puérilité assez regrettable », estime-t-il. Après ce réquisitoire très critique sur les postures et les mesures proposées par l’État pour permettre à Mayotte de se relever, Thomas Msaidié s’est fendu d’un conseil, d’actualité : « Nous sommes traditionnellement de confession musulmane, on sait que la parole donnée a une valeur. Si une parole institutionnelle a été donnée et qu’elle est respectée, il nous appartient de respecter notre parole également et de ne pas fragiliser le mouvement. » L’universitaire est applaudi, et les barrages sont levés, pour l’instant.

« C’est important que la population sache vers quels élus se tourner »

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Les conseillers départementaux du canton de Sada-Chirongui, Mariam Saïd Kalame et Soula Saïd Souffou, se sont entretenus avec le Comité citoyen du Sud sécurité prévention (CCSSP) au pôle culturel de Chirongui, ce mercredi après-midi.

Alors que les barrages se lèvent, plusieurs manifestants veulent pouvoir suivre le travail des élus devant répondre à leurs revendications. C’est pour cela qu’à Chirongui, le Comité citoyen du Sud sécurité prévention a rencontré les conseillers départementaux du canton de Sada-Chirongui, ainsi que le maire de la ville, ce mercredi.

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Habitat informel : Le délai de flagrance porté à 96 heures contre 48 heures auparavant

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Le sénateur mahorais, Thani Mohamed Soilihi, a présenté un amendement pour favoriser la construction sans permis de logements destinés aux personnes décasées.

Le projet de loi sur la rénovation de l’habitat dégradé a été voté à l’unanimité, ce mercredi soir, au Sénat. Il inclut un changement pour les Outre-mer, celui d’un délai de flagrance en cas de nouvelle installation illégale porté à 96 heures. Car, pour l’instant, un propriétaire a 48 heures pour demander l’intervention des forces de l’ordre (qui doivent elles agir en 24 heures).    

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Le Sénat a voté à l’unanimité le projet de loi sur la rénovation de l’habitat dégradé.

Avant que la loi d’urgence pour Mayotte ne change quoi que ce soit, une première demande des élus mahorais a été satisfaite lors d’une séance au Sénat, ce mercredi soir. Il s’agit de modifier le délai de flagrance en lien avec l’installation de nouvelles constructions sur un terrain à l’insu du propriétaire. A Mayotte et en Guyane, celui-ci est de 48 heures pendant lesquelles le propriétaire des lieux peut solliciter la mairie, qui elle-même fait appel à la préfecture pour que les forces de l’ordre fassent cesser la construction. A charge de la police ou de la gendarmerie d’intervenir dans les 24 heures suivant la décision préfectorale. Sauf que ce délai est « insuffisant », a considéré le sénateur Thani Mohamed Soilihi. Le parlementaire est intervenu par deux fois, les mardi et mercredis soirs, lors des débats sénatoriaux sur le projet de loi sur la rénovation de l’habitat dégradé. La rapporteure, Amel Gacquerre, a expliqué que la préfecture de Mayotte, interrogée en amont, avait exposé des difficultés liées au respect du délai actuel : « les locaux étaient édifiés le week-end ou le lundi matin, à l’abri des regards ».

« Un risque d’augmenter les personnes à la rue »

Pour contrer cela, l’article 3 ter du projet de loi prévoit que le délai soit porté à 96 heures. Une modification qui n’est pas sans risques pour le groupe écologiste. « Soyons clairs, nous ne nous satisfaisons évidemment pas du développement de l’habitat informel, qui cause à la fois des problèmes d’urbanisme, du droit de propriété et de qualité de vie au sein du logement. Néanmoins, nous ne pensons pas que multiplier les destructions de cet habitat soient une solution. Le fait de réduire de nouveau les délais d’évacuation de personnes mal logées en outremer n’aboutit qu’à renforcer la violence de leur expulsion et à les placer dans des situations encore complexes. Il risque d’augmenter le nombre de personnes à la rue », a défendu Guillaume Gontard, le sénateur de l’Isère et président du groupe. « Vous condamnez à l’errance des personnes sans solutions. Ce n’est pas ainsi que vous rassurerez nos concitoyens, même si la présence de bidonvilles est insupportable et inacceptable dans la septième puissance mondiale », a renchéri Marianne Margaté, sénatrice communiste de Seine-et-Marne.

Des arguments qui ne passent pas pour le sénateur mahorais présent (Saïd Omar Oili était à la réunion des élus mahorais et de la ministre Marie Guévenoux, ce mardi). « Les collègues qui ont présenté ces amendements (N.D.L.R. de suppression) font un raisonnement à l’envers. Je rappelle que le département de Mayotte est peuplé de plus de la moitié d’étrangers. La première chose à faire, c’est de faire en sorte que le département ne soit plus attractif pour les migrants en situation irrégulière. Ce n’est pas rendre service à ces populations. Ces bidonvilles tuent », a rétorqué Thani Mohamed Soilihi, prenant comme exemple le décès dans un coulée de boue d’une mère et ses quatre enfants, en janvier 2018, à Koungou. « Ce que l’on conteste, c’est la procédure qui est mise en place et l’absence de solutions apportées suite aux destructions », a répondu le sénateur écologiste.

Du relogement sans permis de construire

Guillaume Gontard a jugé la modification du délai « prématurée » parce que les logements qui pourraient accueillir les personnes décasées (c’est obligatoire dans une opération loi Elan pour ceux ayant la nationalité française ou les étrangers en situation régulière) « ne sont pas là actuellement ». Le président du groupe écologiste a fait également référence ici aux deux amendements similaires présentés par le gouvernement et des élus ultramarins (dont les sénateurs mahorais). Adopté, l’amendement 136 a été en effet annoncé en juillet 2023 lors du conseil interministériel des Outremer. Des logements, comme les modules vus à Majicavo-Koropa, pourraient ainsi voir le jour sans permis de construire préalable que ce soit à Mayotte ou en Guyane. « Cette nouvelle forme d’habitat ne serait devenir la forme prédominante de l’habitat social dans ces territoires », a prévenu cependant Amel Gacquerre.

« Ces deux territoires sont confrontés à une crise de logement. On a tout laissé faire pendant des années. On a là un dispositif qui permet d’accélérer des logements décents », estime Thani Mohamed Soilihi, qui disait attendre avec impatience une loi dédiée aux logements outremer. Car les deux dispositions propres à la Guyane et à Mayotte font partie des rares véritablement dévolues aux territoires ultramarins dans ce projet de loi destiné à « réagir plus fermement et rapidement aux situations d’habitat dégradé » et « favoriser les grandes opérations d’aménagement ». On peut citer quand mêmes des peines plus dures vis-à-vis des marchands de sommeil, comme l’interdiction d’acquérir un bien immobilier (autre que la résidence principale) pendant une durée de quinze ans.

Le recours à l’IVG bientôt dans la Constitution

Une nouvelle étape a été franchie, mercredi soir, avec le vote du Sénat concernant l’inscription du recours de la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française. Celle-ci doit permettre de rendre irréversible ce droit, même en cas d’arrivée des extrêmes au pouvoir. Adopté à l’Assemblée nationale, le 30 janvier, avec 493 voix pour et 30 contre, le projet de loi qui consiste à modifier l’article 34 de la Constitution pour y inscrire que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse [IVG] » l’a été aussi par le Sénat. 267 sénateurs ont approuvé le texte, contre 50 oppositions. Concernant les parlementaires mahorais, la députée Estelle Youssouffa, les sénateurs Thani Mohamed Soilihi et Saïd Omar Oili ont voté en faveur de la modification. Mansour Kamardine n’a pas pris part au vote du 30 janvier.

Il ne reste que le vote du congrès, soit l’approbation des 3/5e de l’ensemble des sénateurs et des députés, pour que l’inscription soit effective, et ce, pour la première fois dans un pays. Le scrutin est fixé au lundi 4 mars.

Endettement : Un nombre toujours croissant de demandes d’effacement

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La commission de surendettement présidée par le préfet, absent lors de cette réunion du 29 février, encourage les personnes à aller vers des travailleurs sociaux pour être orientés et remplir les dossiers.

La commission de surendettement a dressé son bilan de l’année 2023, ce jeudi 29 février. Le nombre de dossiers déposés est supérieur aux années précédentes. Sur les soixante traités, douze dossiers ont abouti à un effacement total de la dette.

« Personne n’est à l’abri d’avoir un accident de la vie », signale Christian Pichevin, directeur général des finances publiques, mais aussi vice-président de la commission de surendettement de Mayotte. Cette assemblée réunie ce jeudi 29 février pour faire le bilan de l’année 2023 permet de statuer sur un effacement de dettes personnelles. Le préfet, en tant que président, mais également la direction régionale des finances publiques (Drfip), l’institut d’émission des départements d’Outre-mer (Iedom) ainsi que plusieurs experts et représentants de consommateurs, ont reçu 56 dossiers cette année. En y ajoutant d’anciens dossiers, ils en ont traité 60.

Seize dossiers clôturés sur soixante

La commission explique ces clôtures par la difficulté à contacter les débiteurs, les personnes qui ont déposé un dossier insuffisamment complet. Englobant dedans également, « la difficulté à Mayotte de circulation du courrier » ou encore « la barrière de la langue », explique le directeur de l’Iedom, Patrick Croissandeau. En revanche, « on n’a pas de difficulté avec les personnes qui font appel aux travailleurs sociaux », déclare-t-il. Ces dossiers sont complets.

Six dossiers irrecevables

Il s’agit de professionnels qui tentent d’utiliser ce dispositif pourtant réservé aux particuliers. « Bien souvent c’est lié à d’anciennes entreprises pour lesquelles la démarche de radiation des registres n’a pas été faite », renseigne Patrick Croissandeau, qui indique orienter les personnes vers le tribunal administratif.

Une vingtaine de suppressions de dettes

En tout, douze dossiers, soit 20 % des dossiers, ont débouché sur un effacement total des dettes. Une dizaine d’autres dossiers sur un effacement partiel de la dette. Le restant sont des mesures en attente dont le moratoire peut durer jusqu’à deux ans.

Un effet immédiat

En effet, dès le premier examen qui permet de statuer sur la recevabilité des dossiers, le débiteur et les créanciers sont aussitôt contactés pour annoncer la suspension des dettes. Tout est gelé, interdiction de demander, ni même de payer des sommes dues. « Le débiteur peut souffler », note Patrick Croissandeau. S’il y a effacement, le remboursement peut s’étaler sur une durée maximale de 84 mois.

Une demande croissante mais relative

56 dossiers reçus en 2023, 37 en 2022, 24 en 2021, 9 en 2020… Depuis que la commission existe à Mayotte (2007), la demande d’effacement des dettes croît. « Mais cela reste un nombre très faible par rapport aux autres départements d’Outre-mer où la moyenne est d’une centaine de dossiers pour 100.000 habitants, ou encore de 70 pour 100.000 habitants en métropole », note le directeur de l’Iedom qui rappelle également que la commission mahoraise est plus récente que sa version métropolitaine. Selon les membres réunis, cette augmentation s’explique par une meilleure connaissance du dispositif grâce « aux médias et aux travailleurs sociaux » qui « permettent une meilleure connaissance du droit ». Travailleurs sociaux qu’ils encouragent à consulter pour être accompagnés dans les démarches.

La pâleur des coraux inquiète le Parc naturel marin

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photo David Lorieux.

L’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (Noaa) alerte sur le blanchiment des coraux à Mayotte en février et en mars. Pour aider le Parc naturel marin de Mayotte à le mesurer, les citoyens sont invités à transmettre ce qu’ils observent sous l’eau.

« Un corail c’est une sorte d’HLM [habitation à loyer modéré], une étagère avec plein de petites cases en calcaire dans lesquelles vivent des petits animaux, les polypes », image Guillaume Amirault, directeur adjoint du Parc naturel marin de Mayotte. Quand l’eau se réchauffe, 31 degrés autour de l’île à en croire ses amis plongeurs, ces polypes fuient et partent dans les profondeurs. Le squelette calcaire, inhabité, blanchit. C’est ce qui est en train de se produire selon l’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (Noaa) qui alerte sur le blanchiment des coraux à Mayotte pour les périodes de février et mars. « C’est assez peu marqué pour le moment, mais ça a déjà commencé», informe le directeur adjoint du Parc qui a relayé cette alerte dans un communiqué, le jeudi 15 février.

D’ici quelques jours, le 18 mars, la structure souhaite réaliser une expertise pour aller constater la situation. Ainsi, pendant la période de pic annoncée par la Noaa, un prestataire viendra faire des mesures. Le Parc fera ensuite un suivi de la mortalité dans six à huit mois. Le verdict, lui, tombera en août ou en septembre.

Une importance au-delà des coraux

«Ce n’est pas une fatalité. Ce qui compte c’est la durée et l’intensité de ce blanchiment. Jusque-là, à Mayotte, les coraux s’en sont plutôt bien remis », nuance Guillaume Amirault. Quand les polypes remontent, le corail recouvre sa couleur. Ces épisodes se sont déjà produits en 1998, 2010, 2016, 2021 et 2023. Et devrait encore se reproduire en 2024 comme annoncé. Mais si ces phénomènes sont liés au réchauffement climatique, aux conditions météorologiques (un cyclone prochain par exemple pourrait faire baisser la température et y remédier), ils le sont aussi à la pollution, aux déchets et eaux usées, ainsi qu’aux produits phytosanitaires présents dans le lagon. Ce qui affaiblit les coraux. « C‘est comme nous, un rhume, ça va. Un rhume et un mal de tête ça va encore, mais si on ajoute une infection, on aura plus de mal à la combattre », illustre le directeur adjoint.

Pour aider le Parc marin à prendre la mesure de ce phénomène, tous les Mahorais partis en exploration sous-marine sont invités à aviser le Parc quant aux observations faites : date de l’observation, localisation précise (si possible par point GPS), l’estimation du nombre de coraux affectés par le blanchiment et, dans l’idéal, une photographie ou une vidéo. Une façon aussi de sensibiliser et d’informer les usagers du lagon.

« On ne protège pas les coraux que pour les coraux », déclare ce conservateur du lagon de Mayotte. La destruction de ces coraux peut effondrer tout l’écosystème du lagon, réduire le nombre d’espèces. « Le récif, au-delà de sa beauté, abrite aussi une ressource économique », faisant référence à la pêche professionnelle de poissons et au tourisme. Mais « voir le récif disparaître », c’est aussi, prévient Guillaume Amirault, nous exposer davantage aux aléas extérieurs venus de l’océan. Le corail agissant comme barrière protectrice.

Une entreprise de Longoni épinglée par l’Autorité de la concurrence

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Présente sur le port de Longoni, une entreprise du secteur des services portuaires a été notifiée par le rapporteur général de l’Autorité de la concurrence de plusieurs griefs. Selon cette dernière, la société aurait « abusé de sa position dominante sur le marché de la gestion et de l’exploitation des infrastructures et installations du port de Longoni en mettant en œuvre un ensemble de comportements visant à accaparer les marchés de la manutention portuaire. Il lui est également reproché d’avoir imposé aux importateurs mahorais un ensemble de conditions de transaction inéquitables ». Une fois notifiée, l’entreprise doit désormais présenter sa défense auprès de l’organisme.

« Seule l’instruction menée de façon contradictoire, dans le respect des droits de la défense des parties concernées, permettra au collège de déterminer, après échanges d’observations écrites et après une séance orale, si les griefs sont ou non fondés », informe l’Autorité de la concurrence. Si le collège détermine au bout de la procédure que l’abus de position dominante est bien effectif, l’Autorité de la concurrence peut décider d’une forte sanction financière.

Des mesures « qui ne correspondent pas aux attentes »

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Député de la deuxième circonscription de Mayotte, Mansour Kamardine a réagi aux annonces de Marie Guévenoux, à savoir la limitation de la vente de machette ou l’euthanasie de chiens errants entraînés par les bandes. Selon l’élu, elles « ne correspondent pas aux attentes des Mahorais ». Lui préfère la mise en place rapide du « rideau de fer » maritime annoncé il y a deux semaines, ainsi que « la clarté sur le périmètre et le contenu de la loi dite « d’urgence pour Mayotte » ». Sur ce point, il réclame « la fixation de la date de son examen au parlement », celle-ci étant programmée au conseil des ministres du 22 mai. Concernant les négociations entre le gouvernement et les élus, la ministre déléguée aux Outremers a promis un dialogue à ce sujet lors de son retour, « dans un mois ».

« J’invite le gouvernement à passer d’une logique de communication à une logique de restauration de la sécurité et d’inscription de Mayotte dans un développement économique et social durable », ajoute le parlementaire.

Nouveau renvoi du procès de « Guito » et ses hommes de mains

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Théophane Narayanin avait été incarcéré en décembre 2016 dans cette affaire, avant d'être placé sous contrôle judiciaire.

Neuf ans après l’agression d’une collaboratrice de Me Sylvie Senin, une avocate qui disposait d’un cabinet dans les Hauts Vallons à Mamoudzou, Théophane Narayanin, dit « Guito », ses quatre hommes de mains présumés et l’avocat Saïd Larifou connaîtront-ils leur sort judiciaire ? L’affaire, au rôle de l’audience du tribunal correctionnel de Mamoudzou ce jeudi, a été – une nouvelle fois – renvoyée, sur décision du tribunal. Deux des prévenus, l’avocat Saïd Larifou et un des hommes de main, n’auraient pas reçu leurs citations à comparaître devant le tribunal.

« C’est une dame qui était bien ici, qui travaillait dans un bon cabinet. Il faut désormais juger les personnes qui sont responsables de cette agression », fait valoir, avec un air découragé, l’avocat Me Soumetui Andjilani, en charge de la défense de la collaboratrice agressée. Cette dernière exerce désormais à Millau, dans l’hexagone.

L’affaire devrait donc finalement être jugée les 1er et 2 octobre 2024, deux journées spécialement consacrées à ce dossier volumineux dans lequel une quinzaine d’avocats vont plaider. Saïd Larifou, l’avocat réunionnais poursuivi pour « subornation de témoins » et Théophane Narayanin, le commanditaire présumé, sont d’ici là maintenus sous contrôle judiciaire. « Même si les faits sont anciens les interdictions de contact avec les victimes sont encore utiles », a souligné le substitut du procureur jeudi.

Plus d’informations dans le Flash infos du 1er mars 

Le recours à l’IVG en passe d’être inscrit dans la Constitution

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Les sénateurs français étaient amenés à se prononcer, ce mercredi soir, sur la modification de la Constitution française pour y intégrer "la liberté garantie à la femme" d'avoir recours à l'IVG.

Une nouvelle étape a été franchie, mercredi soir, avec le vote du Sénat concernant l’inscription du recours de la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française. Celle-ci doit permettre de rendre irréversible ce droit, même en cas d’arrivée des extrêmes au pouvoir.

Adopté à l’Assemblée nationale, le 30 janvier, avec 493 voix pour et 30 contre, le projet de loi qui consiste à modifier l’article 34 de la Constitution pour y inscrire que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse [IVG] » l’a été aussi par le Sénat. 267 sénateurs ont approuvé le texte, contre 50 oppositions. Concernant les parlementaires mahorais, la députée Estelle Youssouffa, les sénateurs Thani Mohamed Soilihi et Saïd Omar Oili ont voté en faveur de la modification. Mansour Kamardine n’a pas pris part au vote du 30 janvier.

Il ne reste que le vote du congrès, soit l’approbation des 3/5e de l’ensemble des sénateurs et des députés, pour que l’inscription soit effective, et ce, pour la première fois dans un pays. Le scrutin est fixé au lundi 4 mars.

Le Mahorais Nakim Djabiri, futur Mister National ?

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Nakim Djabiri, que se fait appeler aussi « Nimka Wayne », se présente aux élections de Mister National France en tant que représentant mahorais. Originaire d’Hagnoudrou, dans la commune de Bouéni, et passé par Koungou, le jeune homme vit désormais à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Une vingtaine de candidats lui feront face au cours de l’élection qui aura lieu le 16 mars à Barbières (Drôme), aux Ateliers magiques de Dani Lary. Pour soutenir Nakim et/ou avoir accès à la billetterie, rendez-vous sur la page instagram mister.national.off. Les votes sont déjà ouverts et se clôtureront dans la soirée du 14 mars à 23h59. Pour voter, il faut envoyer MN22 par sms au 72018 pour la France Métropolitaine (0,75€ + Prix d’un SMS), au 7010 pour Mayotte et La Réunion (0,99€ + Prix d’un SMS) et au 97777 pour les Antilles françaises (0,99€ + Prix d’un SMS).

Beach-foot entreprises : les inscriptions sont ouvertes

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Après quatre ans d’absence, le Beach-foot entreprises, l’événement sportif interentreprises incontournable de Mayotte est de retour le dimanche 28 avril, sur la plage de Sakouli, à Bandrélé pour une dix-neuvième édition. « C’est l’occasion de défendre les couleurs de son entreprise, dans une ambiance festive et détendue. Plus qu’un simple tournoi de football inter-entreprises, le Beach-Foot Entreprises c’est surtout un moment de partage et de convivialité entre collègues, entre amis et en famille. Pour les entreprises, cet événement est l’occasion de proposer une journée de cohésion et de détente à vos salariés. Du côté des salariés, il est l’assurance de partager des moments uniques entre collègues et de défendre ses couleurs de façon sportive », note l’agence Angalia, qui organise l’événement. Les inscriptions sont désormais ouvertes et le resteront jusqu’au mercredi 27 mars. Les dossiers d’inscription sont à retirer à l’agence Angalia, au 21, Centre Amatoula à Kawéni, 97600 Mamoudzou ou à demander par mail à l’adresse : beachfoot@angalia.fr.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes