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Abdou Dahalani est président du Cesem trois ans de plus

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Président du conseil économique, social et environnemental de Mayotte, Abdou Dahalani rempile jusqu’en 2027.

La nouvelle mandature du conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Cesem) se déroulera avec la même présidence. Abdou Dahalani a été réélu, ce mardi matin, avec 21 voix, contre 8 pour son opposant, Saïd Hachim Mze Mogne.

Pas toujours très bien traité par le conseil départemental de Mayotte, le Cesem (conseil économique, social et environnemental de Mayotte) a commencé sa nouvelle mandature dans un hémicycle Younoussa-Bamana à la chaleur étouffante, du fait de l’absence de climatisation. En dépit de son sort, cette instance composée de représentants de la vie économique et sociale de l’île a procédé à de nouvelles élections, ce mardi matin. Et là non plus, pas de changements du côté de sa présidence. C’est Abdou Dahalani, élu déjà en 2021, qui rempile pour trois années supplémentaires (2024-2027). Au cours du scrutin, le doyen du conseil était opposé à Saïd Hachim Saïd Housseni Mogne, le représentant de la CFDT au sein du Cesem. Avec 21 voix, contre huit pour son rival et un blanc, celui qui est aussi président du Parc naturel marin de Mayotte est assuré de garder son siège.

« Je vous remercie de m’avoir renouvelé votre confiance à la tête de cette belle institution. Je prends cette confiance avec beaucoup d’humilité, mais surtout de la détermination pour poursuivre le travail que nous avons commencé ensemble », déclare le président réélu, qui a remercié autant les anciens membres que les nouveaux (l’assemblée a vu 40% de ses membres renouvelés), ainsi que « son challenger ». En référence aux crises que le territoire enchaine ces derniers temps, il note « qu’elles ne nous empêchent pas de travailler, de faire ce qu’on attend de cette institution, à savoir être l’expression de la société civile organisée et apporter sa contribution pour éclairer la décision commune ». En effet, le Cesem, qui n’a aucun pouvoir décisionnaire, a pour rôle la rédaction de rapports et de préconisations dans tous les domaines traités par le politique.

Un œil sur la loi Mayotte

Il l’avait déjà fait précédemment, avant que la loi Mayotte ne soit mise au placard en janvier 2022, « la deuxième institution politique de l’île » sera amené travailler sur les futurs textes législatifs concernant l’île, à commencer par la loi « d’urgence pour Mayotte », prévue en conseil des ministres, le mercredi 22 mai. « Nous espérons qu’on nous donnera l’opportunité de poursuivre le travail de conseil. Dans les phases précédentes, nous avons été de ceux qui avons apporté toutes nos contributions pour structurer le projet de loi Mayotte », rappelle-t-il, avant de demander à la trentaine d’élus devant lui « d’aller plus loin dans la recherche des causes des problèmes cycliques que connaissent Mayotte. Pendant longtemps, on a travaillé nos conséquences ». Abdou Dahalani prend comme exemple la démographie, « le premier défi du territoire ».

Pour ce nouveau mandat, le président réélu peut déjà s’appuyer sur un bureau où nombre de vice-présidents ont été reconduits (voir encadré).

Le nouveau bureau également élu

Outre le président, il a été procédé à l’élection du bureau sous forme de scrutin de liste. Une seule a été proposée et donc été élue (23 pour, une enveloppe vide et six blancs). Le nouveau bureau est donc constitué ainsi : Abdou Dahalani, président ; Nadine Hafidou, Hamidou Madi M’colo, Laïni Mogne Mali, Nizary Ali, Attoumani Harouna, Fatima Souffou, Anthoumani Saïd, Saoudate Abdou, vice-présidents ; Rivo Rakotomalala, Kamaldine Attoumani, Dominique Marot, Halima Moumini, secrétaires ; Laurence Pollozec, Bouéni Malidi, Kamal Youssouf, autres membres.

Sélections au RSMA : « S’il y a un potentiel de 0,0001%, on se dit qu’il y a une chance »

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Fatima fait partie des candidats à venir participer à cette matinée de sélection à la maison de service militaire adapté (SMA), à Kawéni, ce mardi 19 mars. Sans son baccalauréat en poche, « alors qu’elle sait lire », souligne le major David, la jeune femme de 19 ans cherche une formation d’aide à la personne.

La maison du service militaire adapté (SMA), basée à Kawéni, organise depuis novembre une demi-journée de sélection par mois pour intégrer le régiment via des formations de métiers. Un dispositif censé faciliter la candidature des jeunes officiellement inauguré ce mardi.

« Qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ? », demande le major David, chargé de réaliser l’entretien des nouveaux candidats au régiment du service militaire adapté (RSMA). Samidine, 18 ans, un CAP en poche, se caresse les jambes, le regard tourné vers le sol. Il souhaite réaliser une formation métier d’agent de magasin et passer le diplôme de cariste. Mais sur sa fiche de renseignement complétée en entrant à la maison du service militaire adapté (SMA), il est aussi indiqué qu’il souhaite travailler en maison de retraite. Il répond vouloir peut-être intégrer l’armée, avant de reconfirmer son souhait de travailler en magasin. « Je ne sais pas, je n’ai jamais fait. Mais je me suis dit que ça ira mieux pour moi peut-être », répond-il vaguement.

Ce mardi 19 mars est la cinquième demi-journée de sélection, ouverte à la presse pour un lancement officiel, qui se déroule à la maison du service militaire adapté (SMA), basée depuis 2022, à Kawéni. Ce jeune, après avoir franchi le seuil du bâtiment, être accueilli par deux jeunes recrues, Mina et Echat, a pu prendre les renseignements de ce que le régime propose en formations de métiers, avant de s’entretenir avec le major. Quelques minutes servent à cerner sa situation familiale, ses envies, ses aptitudes à lire, écrire… « Il aura sa chance. On le récupère », décrète le major, pas 100 % convaincu qu’il réussira sa formation.

« Ce n’est pas vraiment une sélection au sens d’examen. Le RSMA a une vocation d’insertion sociale et professionnelle, mais surtout d’apprendre un état d’esprit de résilience au lieu de résignation, d’estime de soi. S’il y a un potentiel de 0,0001%, je vais tout miser dessus. On se dit qu’il y a une chance », détaille le militaire qui montre même une fiche de renseignement complétée par un autre jeune, remplie d’une écriture indéchiffrable. Pas de difficulté dans ces cas-là, la formation s’adaptera aux lacunes. « L’idée est de recruter ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi. On reçoit des jeunes complètement cabossés par la vie », explique celui qui cherche seulement à déceler cette « pseudo étincelle », envie de s’en sortir, et non des compétences particulières, ni même une réelle motivation pour un projet défini.  « La plupart veulent, un, sortir de l’oisiveté, et deux, sortir d’une situation familiale compliquée. » Même pour les bacheliers qui ne savent pas écrire, il y a la filière recherche active d’emploi (RAE).

« L’employeur a surtout un œil sur leur capacité à arriver à l’heure »

Pour les cinq à six autres jeunes candidats présents lors de cette matinée de sélection, le circuit se poursuit par une visite médicale pour vérifier leur compatibilité au métier choisi auprès de la médecin cheffe Carole, déplacée exprès du lieu de régiment situé à Combani, à la maison de Kawéni pour réaliser les consultations. Ensuite, un test d’illettrisme non-rédhibitoire est réalisé sur tablette, avant de procéder aux vérifications administratives. Chaque étape est validée en direct. Si le jeune ne remplit pas les conditions de recrutement (voir par ailleurs), il peut être redirigé vers les partenaires tels que les Apprentis d’Auteuil, Mlezi Maore. S’il ne montre aucune motivation, il peut être redirigé vers le RSMA plus tard, le temps qu’elle mûrisse. Sinon, il pourra rejoindre l’une des 22 formations proposées à Combani, au plus tôt, selon « un planning monstrueux en frise », commente gaiment le colonel Guillaume Larabi, chef de corps du RSMA Mayotte.

Les formations sont non-diplômantes, sauf pour le métier d’agent de sécurité et les permis liés au métier à passer. « Mais l’employeur à Mayotte a surtout un œil sur leur capacité à arriver à l’heure », note le major. Les deux premiers mois sont une formation militaire initiale qui permet de travailler le savoir-être, le vivre-ensemble, le respect de la hiérarchie, se lever à l’heure, se mettre en tenue, faire son lit… « Donner un cadre », décrit le colonel. Cette première étape se conclut par une levée de drapeaux en présence de la famille. Les huit à dix mois restants sont dédiés à la formation métier, dont un stage en entreprise et le passage du permis de conduire. Le recruté perçoit 350 euros par mois, est logé à l’internat, nourri, habillé et transporté le vendredi et le lundi. Tout est expliqué lors de l’entretien.

« On veut que ça parle aux jeunes », indique le lieutenant Toussaint, chargé de la maison du SMA. Des photos de précédentes promotions sont affichées au mur et l’aménagement des salles suit la logique du circuit. L’objectif de cette antenne à Kawéni étant de permettre plus facilement aux potentiels candidats de Mamoudzou de se renseigner (ouverture tous les jours de la semaine) et de participer aux sélections une fois par mois, sans obligation de se rendre à Combani. « Ce sont nos équipes qui se tapent les bouchons sur la route au lieu des jeunes », relève-t-il joyeusement. En parallèle, une permanence est assurée tous les mois dans chaque commune pour pouvoir donner des renseignements aux intéressés. De même que des événements réguliers à Mayotte.

Le SMA de Mayotte réuni en « régiment », pour sa capacité à accueillir depuis 2018 entre 800 et 850 jeunes par an, a pour but de pouvoir en former 1.200 en 2030. Selon le colonel, ils sont entre 1.300 et 1.500 à candidater chaque année. 85 % des jeunes formés décrochent à la sortie un CDD de six mois ou un CDI.

Les conditions à remplir pour être recruté

Pour espérer rejoindre les rangs du régiment du service militaire (RSMA), le candidat doit être majeur et avoir moins de 26 ans. Il doit avoir la nationalité française et avoir un casier « judiciairement compatible ». C’est-à-dire, explique le colonel Guillaume Larabi : « Il y a une tolérance dans les délits. On peut donner une chance. Mais pas pour une affaire en rapport avec le trafic ni de violences. »

Un premier cas de choléra détecté à Mayotte

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Le lavage des mains reste la première barrière pour lutter contre la propagation du choléra, la bactérie se transmettant par voie fécale.

L’épidémie dans les Comores voisines ne laissait guère de place au doute. Une femme, arrivée à Passamaïnty ce lundi, a été testée positive au choléra. Présentant les symptômes de la bactérie (vomissements et diarrhée), c’est elle qui a joint le 15 pour être prise en charge.     

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Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville (au centre), a tenu une conférence de presse, ce mardi matin, aux côtés des directeurs de l’Agence régionale de Santé (ARS), Olivier Brahic (à gauche), et du centre hospitalier de Mayotte, Jean-Mathieu Defour (à droite), au sujet du premier cas de choléra connu à Mayotte.

                                                                                            

Détection

« On a détecté un cas de choléra qui est arrivé [lundi], selon nos informations et le témoignage de la personne concernée, d’Anjouan par kwassa. Elle est arrivée dans le nord de l’île et comme elle ne se sentait pas bien, elle a appelé le 15 », confirme le préfet de Mayotte, ce mardi matin. François-Xavier Bieuville a tenu une conférence de presse, aux côtés des directeurs de l’Agence régionale de Santé (ARS), Olivier Brahic, et du centre hospitalier de Mayotte (CHM), Jean-Mathieu Defour, au sujet du premier cas connu à Mayotte. « La patiente est stable au niveau santé », informe le directeur du CHM, qui précise que des formations ont eu lieu sur le sujet pour les professionnels de santé et « qu’une centaine d’agents ont été vaccinés ».

« Les équipes de l’ARS sont allées sur le terrain pour identifier le cercle familial et les cas contacts », ajoute le directeur de l’ARS. « Les personnes ont reçu des antibiotiques prophylactiques. Cela tue le germe et donc les selles ne sont plus contaminables (N.D.L.R. la bactérie se transmet uniquement par voie fécale). » Deux personnes ont été également vaccinées et des investigations sont toujours en cours.

Dispositif

Il y a un mois et au vu des premiers cas recensés aux Comores, l’Agence régionale de Santé avait tenu une conférence de presse pour expliquer son dispositif. La description a été réitérée, ce mardi matin. « Le dispositif se base sur trois piliers, dont premièrement, la détection et l’alerte. Dans le cas présent, ça a bien marché », estime Olivier Brahic. « Ensuite, il y a la capacité de réactivité et de réaction sur le terrain pour prendre en charge les cas contacts et désinfecter l’environnement. Et troisièmement, une prise en charge sécurisée au CHM. » « Toute personne qui vient des Comores et qui a soit des diarrhées ou des vomissements, le premier réflexe est de s’isoler et d’appeler le 15 », répète-il. Au CHM, six lits sont pour l’instant réservés pour des malades atteints du choléra dans une aile de l’hôpital de Mamoudzou, mais une augmentation des capacités est prévue si la situation s’aggrave. Pour rappel, la bactérie n’est pas directement mortelle, mais entraîne une déshydratation qui peut le devenir.

Communication

Le préfet de Mayotte veut jouer la transparence par rapport à l’arrivée de la bactérie sur le territoire. « Il nous semblait important que la presse et les concitoyens soient informés », confirme-t-il, évoquant des « rendez-vous réguliers avec la presse pour faire un état des lieux ». Ces points pourraient être hebdomadaires. « On se retrouvera régulièrement pour vous tenir informés », promet le délégué du gouvernement.

Frontières

Interrogées sur la surveillance des frontières, les autorités restent sur le même modèle. Seuls les cas suspects, notamment venus des Comores ou du Kenya où l’épidémie est en cours, sont testés. Des messages de prévention sont diffusés dans le Maria-Galanta par exemple et une feuille d’émargement doit assurer la traçabilité. Il n’y a pas de tests négatifs exigés pour tous les passagers comme pendant la période du Covid-19. « À ce stade, ça n’aurait pas de sens », considère le directeur de l’ARS. Préférant anticiper une réaction de la population au sujet de l’immigration, le préfet ne veut pas que des nouveaux barrages se développent sur le territoire. « L’une des clés de la réussite, c’est qu’on ait une grande liberté de déplacements. Il faut qu’on aille sur les zones où on a besoin de tester et d’isoler si on peut. Et si un cas est détecté, il faut qu’on puisse l’emmener à l’hôpital », prévient-il.

Eau

Parmi les préconisations, il est impératif de se laver régulièrement les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique, mais également de boire de l’eau potable. Quid de l’eau courante alors qui reste distribuée deux jours sur trois dans les quartiers, voire moins avec les coupures techniques ?  « Il faut profiter des tours d’eau pour faire des réserves, évidemment. Deuxième sujet, les rampes sont conservées, parce que justement elles sont utilisées dans des zones où il peut y avoir potentiellement à la fois des problèmes d’hygiène et de consommation », explique le préfet. Et pour ce qui est du ramadan, « dans une démarche de santé publique, on appelle évidemment à une forme de rationalité sur l’utilisation de l’eau lorsque la vie est en danger. Je pense que ce message peut passer aisément même en période particulière comme le ramadan.» 

Une attention particulière pour les voyageurs

La préfecture de Mayotte, en complément de la conférence de presse, demande aux habitants de s’isoler, s’hydrater et d’appeler le 15 si : vous souffrez de diarrhées et vous revenez des Comores ou d’Afrique continentale depuis moins de dix jours ; vous avez été en contact étroit avec une personne revenant d’un de ces pays depuis moins de dix jours ; vous avez consommé des produits frais apportés des Comores dans les dix jours ; vous souffrez de diarrhées aqueuses aiguë et d’une déshydratation sévère ; vous souffrez de diarrhées après avoir été en contact avec un cas suspect de choléra.

Le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale à Mayotte

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Un mois après l’annonce de la suppression du sol à Mayotte – formulée par Gérald Darmanin en plein mouvement social – le président de la commission des lois à l’Assemblée nationale se rend sur l’île aux parfums. Sacha Houlié (photo), figure de l’aile gauche du parti Renaissance, a bloqué cinq jours dans son agenda. Cette immersion mahoraise, prévue de mercredi à dimanche, aux côtés de l’élue Élodie Jacquier-Laforge, députée iséroise également vice-présidente de l’Assemblée nationale. Défavorable à la suppression du droit du sol à Mayotte, Sacha Houlié veut se confronter aux réalités mahoraises. Pour cela, il se rendra notamment, après sa descente de l’avion, mercredi, au camp de migrants du stade Cavani et au sein des locaux de l’association Solidarités Mayotte. A la suite de plusieurs rencontres institutionnelles, les deux parlementaires visiteront également le centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa, jeudi, en fin de journée. Selon un programme encore prévisionnel, le président de la commission des lois a également prévu de visiter le centre hospitalier de Mayotte et de prendre part à « une tournée » aux côtés des agents de la brigade anti-criminalité (BAC) de Mamoudzou. Pour conclure ce déplacement, les deux élus déambuleront dans deux quartiers informels : le bidonville de Mavadzani à Majicavo-Koropa, dans lequel un décasage est prévu prochainement, et un autre à Kawéni.

Contrat de ville de Koungou : les associations appelées à candidater

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Le vendredi 5 avril, à midi, la municipalité de Koungou va clore la période des candidatures pour les subventions au titre de la programmation de contrat de ville (qui concerne Longoni, Koungou Village et Majicavo-Koropa). Les associations de la commune sont donc appelées à faire leurs demandes en privilégiant la dématérialisation. « La politique de la ville de Koungou est une politique publique de proximité coordonnée à l’échelle nationale par l’ANCT (Agence Nationale de la Cohésion des Territoires). Elle a pour objectif la réduction des inégalités entre les territoires en mobilisant des crédits spécifiques au bénéfice des habitants des quartiers prioritaires, en complément des crédits du droit commun. Il fixe les grands enjeux du territoire de Koungou, et constitue la feuille de route pour l’ensemble des acteurs », explique la municipalité. Les actions financées par les crédits de la politique de la ville doivent répondre à trois domaines : la cohésion sociale (éducation, jeunesse, sports, vie associative, culture, social, santé, justice), le développement économique et social (développement économique et emploi) et le cadre de vie et le renouvellement urbain (rénovation urbaine-cadre de vie et prévention de la délinquance).

Afin de vous accompagner dans vos démarches, l’équipe politique de la ville de Koungou se tient à votre disposition tous les jours de 7h à 14h30 du lundi au jeudi, et de 7h à 12h30 le vendredi. Pour toutes demandes d’informations ou de prise de rendez-vous concernant cet appel à projets, contactez Sitty Soulaimane par mail (sitty-fatima.soulaimane@koungou.fr ou contact@koungou.fr) ou téléphone (06 39 68 74 94). N’hésitez pas à vous rapprocher de la Mairie annexe à Majicavo-Koropa pour tout renseignement. « Il est rappelé que la commune peut aussi fournir, tout au long de l’année des aides en nature (locaux, matériel, aides logistiques) suivant les disponibilités de ses ressources, ces demandes traitées au cas par cas doivent être faites avec un délai minimum d’un mois », fait remarquer la municipalité.

Retrouvez le dossier complet sur le contrat de ville sur le site de la commune (villedekoungou.fr/appel-a-projet-contrat-de-ville-de-koungou-2024).

Immigration clandestine : six passeurs condamnés

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Le 12 mars 2023, la police aux frontières et le Raid ont interpellé le « numéro 2 » d’une filière illégale de transport en kwassa entre les Comores et Mayotte. D’après les chiffres communiqués par la police nationale de Mayotte, la filière en question comptabiliserait 880 passagers emmenés à Mayotte en dix mois. Le chiffre d’affaires généré est évalué à 266.000 euros. Celui qui était considéré comme une des têtes de ponte du réseau écope de dix-huit mois de prison.

La même semaine, dans la nuit du 13 au 14 mars, deux kwassa ont été interceptés entre au large d’Acoua et de M’tsangamouji. Le premier transportait « quarante passagers africains », d’après le recensement de la police nationale de Mayotte, tandis que le second comptait « trente-cinq passagers africains » à son bord. Après le placement en garde à vue des deux pilotes, les enquêteurs ont confondu trois autres passeurs. Ces derniers, tout comme les pilotes, ont fini par reconnaître « l’intégralité des faits reprochés », poursuit la police nationale de Mayotte. Déférés samedi 16 mars, ils ont écopé de quinze mois d’emprisonnement ferme pour deux d’entre eux, six mois ferme pour les trois autres.

Crise de l’eau : les aides pour les agriculteurs jusqu’au 4 avril

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En plus de l’aide « calamité agricole » qui leur est octroyée, les agriculteurs touchés par la crise de l’eau peuvent bénéficier d’une aide forfaitaire exceptionnelle de 1.000 euros. Le Fond de Secours Outre-Mer (FSOM) est mobilisé à cet effet. Les bénéficiaires – les agriculteurs affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA) au 31 décembre 2023 en qualité de chef d’exploitation agricole à titre principale – doivent compléter un dossier à déposer au plus tard à la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Daaf) au plus tard le jeudi 4 avril. Le syndicat des Jeunes agriculteurs de Mayotte fait savoir qu’il accompagne ses adhérents et toutes les personnes éligibles dans les démarches.

Crise de l’eau 2 : des coupures imprévues au sud et au centre de Mayotte

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Les difficultés s’accumulent pour la Société mahoraise des eaux (SMAE) qui peine depuis plusieurs semaines à faire respecter le calendrier des tours d’eau qui est actuellement de deux jours avec de l’eau et un jour sans. Ce lundi, c’est le centre et le sud de Mayotte qui ont connu des coupures intempestives, à cause des réservoirs de Chiconi, Ongoujou et Chirongui dont les niveaux étaient à un niveau très bas. Dans le secteur 2, les secteurs Bandrélé village, Chiconi Village, Chirongui Village, Ironi-Bé, Kani Bé, Miréréni-Chirongui, Moinatrindri Bas, Musicale Plage, M’zouazia, Ouangani Village et Tsararano ont été coupés à 13h au lieu de 14h. A l’inverse, les villages du sud et centre sud du secteur 1 ont dû attendre la réouverture du réseau, vers 17h.

Handball : six Mahoraises envoyées aux interligues

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Ce lundi, les jeunes joueuses mahoraises ont pris le départ pour disputer le tournoi interligue de de la Fédération française de handball, qui se dispute à Celles-sur-Belle (Deux-Sèvres), du vendredi 22 au dimanche 24 mars. Agées de 14 et 15 ans, elles y rejoindront les dix Réunionnaises avec lesquelles elles évolueront dans la sélection Mayotte/La Réunion. Dans le troisième groupe, elles affronteront les équipes d’Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine, les vendredi et samedi. Les matchs de classement sont prévus dès le samedi et dimanche.

Vie universitaire : un dossier social étudiant à remplir dès maintenant

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Pour s’assurer une rentrée universitaire sereine, les lycéens et les étudiants doivent constituer un Dossier social étudiant (DSE), en ligne uniquement, jusqu’au 31 mai 2024 sur messervices.etudiant.gouv.fr. Il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir finalisé l’inscription dans un établissement pour demander une bourse et/ou un logement en résidence universitaire. « Sans dossier complet avant la date limite (avec toutes les pièces justificatives), la demande sera considérée comme hors délais et traité plus tardivement », prévient le Crous de La Réunion et de Mayotte. Il y a cinq étapes à respecter : vérifier l’éligibilité sur le simulateur du site lescrous.fr (www.lescrous.fr/nos-services/simulateur-debourse), rassembler et préparer toutes les pièces justificatives qui permettent d’attester de la situation financière, familiale et scolaire. (Pour plus d’informations sur les pièces : JeDemandeMaBourse.lesCrous.fr), mettre à jour le compte et saisir le Dossier social étudiant (DSE) sur www.messervices.etudiant.gouv.fr, si le dossier est complet, il n’y a plus de démarches à effectuer. Il faut sinon renvoyer les pièces réglementaires demandées, et à l’issue de l’étude du dossier, les demandeurs recevront par mail une notification conditionnelle de bourse.

Quels sont les avantages d’un DSE saisi et complet avant le 15 mai ? Si la demande de bourse est acceptée, l’étudiant recevra un avis conditionnel de bourse qui permettra : l’exonération du paiement de la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), d’un montant de 100 euros, ou son remboursement si le paiement est déjà été réalisé, l’exonération des droits d’inscription, d’accéder aux tours de logement dès le mois de juin, la prise en charge du Passeport mobilité études auprès de Ladom (si étude en métropole) et d’être éligible au paiement anticipé de la mensualité de septembre dès le mois d’août. Comment et quand demander un logement ? A partir du 2 mai, les étudiants pourront formuler plusieurs vœux de logement partout en France. A partir du 11 juin, quatre tours d’affectation se succéderont, en raison d’un par semaine, lors desquels chaque étudiant pourra recevoir plusieurs propositions de logement. À partir du 9 juillet, les étudiants internationaux, non boursiers et autres boursiers pourront consulter les offres de logement restant disponibles et en faire la demande.

Un point de deal démantelé à Mamoudzou

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Le 14 mars, à 19h, les effectifs de la Bac de nuit prennent part à une patrouille anti-délinquance à Mamoudzou. En mettant en place un dispositif de surveillance aux abords d’un point de vente de produits stupéfiants installé depuis quelques semaines dans le centre-ville du chef-lieu, ils flairent une transaction. Les agents attendent et constatent les faits. Ils décident d’intercepter les automobilistes clients du trafic. Ces derniers leur confirment qu’ils achètent régulièrement des produits stupéfiants sur le point de deal en question. Illico presto, dans le cadre de la flagrance, les deux revendeurs identifiés sont interpellés en possession de drogues et d’argent liquide. Déférés au parquet de Mamoudzou, ils écopent de peines de prison avec sursis.

Un viol collectif en marge d’une agression à Passamaïnty

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Les policiers de Mamoudzou ont interpellé trois hommes en lien avec le viol.

Des coupeurs de route ont agressé un homme et une jeune femme, sur la route entre Vahibé et Passamaïnty, le 28 février. L’enquête de police a permis de retrouver trois membres d’une bande de Vahibé liés au viol de la passagère. Ce samedi, ils ont été mis en examen et écroués.

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Les faits se sont déroulés, le 28 février, à Passamaïnty. X de Police Nationale Mayotte

Une agression sur la route peut en cacher d’autres, bien plus graves. Le 28 février, les effectifs de police sont appelés sur la route de Vahibé, à Passamaïnty, par un individu qui expliquait avoir été attaqué par trois jeunes armés de machettes. L’homme raconte qu’il était accompagné d’une jeune femme, comorienne, lorsqu’il a été stoppé sur la route.

Il dit avoir reçu plusieurs coups portés avec des manches de chombo, avant d’être jeté au sol et délesté de 150 euros en numéraire. Plus inquiétant : la jeune femme, côté passager, aurait quant à elle été entraîné dans un sous-bois, en contre-bas, où elle aurait été violée. Rapidement, les policiers scientifiques confondent l’un des auteurs grâce à une empreinte laissée sur place.

Un mineur de 15 ans interpellé

Un mineur de 15 ans, défavorablement connu des services de police, est placé en garde à vue le 14 mars et reconnaît avoir participé à l’expédition. Les deux autres agresseurs présumés sont arrêtés à Passamaïnty et à Vahibé. Introuvable jusque-là, la victime de viols est entendue à son tour. Elle reconnaît formellement les trois mis en cause sur les planches photographiques de la police. La jeune femme relate que, une fois dans le sous-bois, les trois individus lui ont imposé des relations sexuelles à tour de rôle sous la menace de machettes et d’un couteau. Face aux preuves recueillies, deux des mis en cause ont reconnu avoir participé au vol ainsi qu’au viol en réunion. Le troisième, pourtant dénoncé par ses comparses, a refusé de répondre aux questions des enquêteurs.

Le 16 mars, à l’issue de leur garde à vue, les trois ont été mis en examen puis écroués au centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa.

Une violente bagarre éclate au lycée Bamana

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Pendant la récréation, ce lundi matin, un lycéen de 16 ans a pris un caillou au niveau de la tête.

Ce lundi, sur les coups de 10h, un élève du lycée Younoussa-Bamana a reçu un projectile alors qu’il se trouvait dans l’enceinte de l’établissement. Grièvement blessé à la tête, le jeune homme de 16 ans a rapidement été pris en charge par l’infirmière de l’établissement qui a pansé une plaie béante sur son crâne. Les jours de l’élève ne sont pas en danger. Ce dernier a été évacué vers l’hôpital de Mamoudzou. Le jeune homme serait la victime collatérale d’une bagarre dans l’enceinte de l’établissement pendant la récréation. Appelés en renfort, les agents de la police nationale ont interpellé quatre individus impliqués avant de les placer en garde à vue. En parallèle, un cinquième jeune homme, a été arrêté. Il est suspecté d’avoir menacé un professeur avec une paire de ciseaux.

L’orthoptie fera ses premiers pas à Mayotte à la rentrée

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De gauche à droite, Abal-Kassim Cheik Ahamed, le président de l’Université de Mayotte, Jacques Mikulovic, recteur de Mayotte, et Rachadi Saindou, le président de la Cadema, ont été les premiers signataires de la convention, ce lundi soir.

Afin de pallier le manque de professionnels de santé sur le territoire mahorais, collectivités locales et universités s’associent pour accueillir une formation d’orthoptistes à Mayotte dès la rentrée prochaine. Une convention a été signée en ce sens au campus connecté d’Hajangoua, ce lundi soir.

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

Sonia Perez, la dame du sable

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Sonia Perez, ex-professeure au lycée de Petite-Terre, s’est lancée en 2021 dans la création de bijoux remplis de sable.

C’est l’histoire d’une passion muée en artisanat. Sonia Perez, aéronophile, scrute et utilise le sable de Mayotte pour les incorporer dans ses bijoux. Une aventure débutée il y a environ deux ans qui prend son essor grâce au bouche-à-oreille.

« Ça, ça vient de la plage de Sazilé. Ça, des trois Baobabs. Et ça, de La Réunion. Il est vert grâce à l’olivine. C’est trop classe », désigne Sonia Perez, en maniant précieusement ses bijoux fabriqués chez elle, en Petite-Terre, avec du sable provenant essentiellement de Mayotte. C’est-à-dire de l’une de ses « 208 plages ». Dont sa préférée, celle de Longoni, pour la couleur ocre « insolite » de son sable, comparée à toute la palette de marrons découvertes sur l’archipel.

Cette artisane de 51 ans dit en être à sa « quatrième vie en attendant ce que réserve la cinquième » : il y a eu sa vie d’étudiante jusqu’à décrocher sa maîtrise de biologie avec option géologie et de professeure de sciences et vie de la Terre en métropole. Puis celles à Mayotte, d’abord en tant que professeure il y a douze ans, et depuis tout récemment, en tant que créatrice de bijoux. Mais le sable, sa grande passion, a toujours été présent chez cette « aéronophile », pour collectionneuse de sable.

« Ça a commencé quand j’avais 15, 16 ans. Je suis allée en Thaïlande et le sable était incroyable. J’en ai ramené dans mes poches. Et je n’ai pas arrêté d’en ramener de partout », s’amuse cette passionnée. Pas pour en faire de la décoration non. Elle le met dans une boîte à chaussures pour le regarder, le photographier et l’étudier, jusqu’à le faire proprement pendant ses études « afin de voir ce qu’il y avait dedans ».

« Tu n’as qu’à te le mette au cou ! »

Une partie de sa collection se trouve chez sa mère, dans sa cave. L’autre partie, bien fournie, est ici à Mayotte. « En 2021, quand j’ai arrêté l’enseignement, on s’est posé la question avec mon mari si on allait partir de l’île. Il m’avait dit que si on partait, la condition était de ne pas ramener mon sable », raconte-t-elle, bien décidée à le garder. Quand arrive une engueulade : « Tu n’as qu’à te le mette au cou ! », rapporte-t-elle. « Et là on s’est regardé. Et je me suis dit bah oui, c’est ça qu’il faut faire. » En 2021, démarrent les prototypes et le bouche-à-oreille fait son œuvre. En 2022, son entreprise Perles halidales officialise ce travail à plein temps.

« Ce n’est pas le sable que je vends, c’est beaucoup trop précieux. Je vends un bijou avec un petit peu de grains dedans [parfois une poignée ou quelques grammes], et le sable c’est comme un cadeau », détaille celle qui achète ses matériaux en métropole : acier inoxydé et perles qu’elle utilise pour faire des moules, verser le sable à l’intérieur avec de la résine pour coller le sable et « remplir » ses bijoux, à une vingtaine voire une trentaine d’euros la pièce unique. Le tout, bien étiqueté avec la provenance, « c’est mon côté psychorigide de professeure ».

Le sable utilisé est « aéroporté » : ramassé sur les parkings, prélevé aux abords des plages, directement par les personnes qui souhaitent passer commande, « et garder avec soi un bout de Mayotte ». Une façon de contourner aussi le Code de l’environnement qui stipule que prendre du sable directement sur la plage est interdit afin de préserver les littoraux.

« Je ne pensais pas qu’on avait autant d’artisans incroyables »

« Je ne pensais pas connaître un essor aussi rapide », confie celle qui a été nominée aux Trophées du tourisme, a pu intégrer le marché de Coconi et a commencé à ouvrir ses points de vente, en plus de son site internet, à l’aéroport et la maison artisanale de Mayotte, à Mamoudzou. « Mais ça reste encore discret. C’est une grande souffrance à Mayotte, tout est confidentiel. Avant d’entrer dans ce milieu, je ne pensais pas qu’on avait autant d’artisans incroyables à Mayotte », regrette-t-elle. « La Chambre d’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte (Capam) fait partir des agriculteurs au salon de l’Agriculture et c’est formidable. Le salon de la Plongée fait découvrir aux gens l’un des plus beaux endroits du monde. Et nous, les artisans, on nous amène à Coconi, où tout le monde ne peut pas exposer », relève l’entrepreneuse, qui espère la mise en place d’une maison de l’artisanat étatique et pourquoi pas, la création d’un label « made in Mayotte ».

En attendant, c’est le made in France qu’elle va essayer de mettre en valeur en juin. Convaincue par une amie artisane, Sonia Perez est en train de s’inscrire au salon du Fabriqué en France qui se déroulera à Paris. « Au début, je me disais que j’étais trop petite pour ça. Mais elle, elle a exposé ses produits à Miami. Moi, j’irai à l’Élysée », dit-elle en souriant. Plus que « 4.000 euros » au moins à trouver, rien que pour pouvoir payer sa place…

L’asso pour se donner confiance

Sonia Perez est membre de la plateforme mondiale des femmes entreprenantes (Plamfe), représentée à Mayotte. « C’est un réseau d’entraide pour se motiver, se soutenir », explique l’artisane. « Une femme de façon générale va moins partir à l’aventure en se disant « je n’ai pas les compétences, mais ce n’est pas grave, on verra » », détaille-t-elle. « Une femme envisagera de se lancer dans sa propre entreprise seulement si elle sait faire. Il y a plus d’étapes de mises en actions que chez les hommes », pointe celle qui relève un syndrome de l’imposteur, de questionnements autour de la légitimité.

Cross scolaire : six collégiens de Passamaïnty défendront Mayotte

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Suite au cross académique de l’UNSS (Union nationale du sport scolaire) en novembre 2023, le collège de Passamainty a l’honneur d’avoir six de ses élèves qualifiés pour les championnats de France qui auront lieu le mercredi 20 mars à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Partis samedi matin, Anima Adam Abdou, Tawafika Rakotojoel, Samna Saïd Omar, Mouendhui Ahamadi, Nizar Niasse Mahamoud et Nidhoimi Abdillah Mari.

Immigration clandestine : six passeurs condamnés

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Deux kwassa ont été interceptés dans la nuit du 13 au 14 mars, annonce la police aux frontières de Mayotte.

Le 12 mars 2023, la police aux frontières et le RAID ont interpellé le « numéro 2 » d’une filière illégale de transport en kwassa entre les Comores et Mayotte. D’après les chiffres communiqués par la police nationale de Mayotte, la filière en question comptabiliserait 880 passagers emmenés à Mayotte en dix mois. Le chiffre d’affaires généré est évalué à 266.000 euros. Celui qui était considéré comme une des têtes du réseau a écopé de dix-huit mois de prison.

La même semaine, dans la nuit du 13 au 14 mars, deux kwassa ont été interceptés au large d’Acoua et de M’tsangamouji. Le premier transportait « quarante passagers africains », d’après le recensement de la police nationale de Mayotte, tandis que le second comptait « trente-cinq passagers africains » à son bord. Après le placement en garde à vue des deux pilotes, les enquêteurs ont confondu trois autres passeurs. Ces derniers, tout comme les pilotes, ont fini par reconnaître « l’intégralité des faits reprochés », poursuit la police nationale de Mayotte. Déférés le samedi 16 mars au parquet de Mamoudzou, ils ont écopé de quinze mois d’emprisonnement ferme pour deux d’entre eux, six mois ferme pour les trois autres.

Le Forum économique des îles de l’océan Indien repoussé

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L’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim), la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCI Mayotte), l’Association Mayotte Technopole (AMT) ainsi que Cap Business océan Indien, coorganisateurs du quatorzième Forum économique des îles de l’océan Indien (FEIOI), ont décidé d’un commun accord de reporter la tenue de cet évènement initialement prévu les 17,18 et 19 avril 2024, au troisième trimestre 2024. Les dates précises seront communiquées sous une semaine.

Cette décision a été prise afin de permettre aux acteurs économiques de la région de se réunir dans un contexte plus favorable et pour assurer le succès de cet évènement emblématique de la coopération régionale du secteur privé. Cette édition du FEIOI est une excellente opportunité de découvrir les développements et innovations en cours à Mayotte, en particulier sa toute nouvelle Technopole qui permettra de catalyser l’innovation et la recherche sur le territoire et dans la région. Elle mettra aussi en avant les opportunités de coopération régionale et de développement commercial pour le secteur privé.

Le FEIOI est un évènement porté par Cap Business océan Indien qui est dédié à la coopération régionale du secteur privé. Il a lieu chaque année dans un territoire de l’océan Indien. Organisé à Mayotte en partenariat avec l’Adim et avec l’appui de l’Association Mayotte Technopole et de la Chambre de commerce et d’Industrie de Mayotte (CCIM), il se focalisera sur le thème du développement de la production régionale. Il donnera la parole aux leaders économiques qui ambitionnent de développer dans nos îles des chaînes de production et d’accroitre les échanges commerciaux entre nos territoires. Des tables rondes, des ateliers thématiques, des sessions de btb ainsi que des visites de sites seront proposés tout au long de cet évènement offrant aux participants l’opportunité d’explorer de nouvelles pistes de collaboration et développement.

Vente de machettes : des contrôles prévus à Mamoudzou

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Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et notamment contre les affrontements répétés entre bandes rivales armées de machettes et objets assimilés causant des troubles graves à l’ordre public, la Ville de Mamoudzou s’engage à faire appliquer avec rigueur et détermination l’arrêté préfectoral n°2024-CAB-255 portant sur l’encadrement, le contrôle et la vente de machettes et objets assimilés.

Par conséquent, conjointement avec la police nationale, la police municipale de Mamoudzou procédera à des contrôles sur la voie publique ainsi qu’au contrôle des lieux de vente afin de s’assurer de l’affichage effectif de l’arrêté préfectoral et que l’interdiction à la vente sans motif légitime soit bien respectée.

Une réunion sur la gestion administrative des entreprises à Pamandzi

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L’intercommunalité de Petite-Terre et la commune de Pamandzi convient toutes les entreprises artisanales et commerciales locales à participer à une réunion d’information sur la gestion administrative. Celle-ci se tiendra dans la matinée du vendredi 22 mars 2024, à 9h, dans les anciens locaux de Mayotte la 1ère baptisés « Pôle économique ».

Ramadan : un foutourou à Pamandzi avec l’association Ourehema

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Dans un esprit de partage et de convivialité, l’association Ourehema de Pamandzi avec le soutien de la commune de Pamandzi, vous proposent de célébrer ensemble le ramadan autour d’un foutourou le samedi 23 mars à la place du Congrès, à Pamandzi.

« Vous pourrez soit apporter vos repas et vos tapis, soit commander sur place les savoureux plats traditionnels de nos chamas. Des animations seront proposées pour le plus grand plaisir de tous ! », annonce l’association. Contacts ou information supplémentaire au 02 69 60 12 81.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes