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Elections européennes : le taux de participation à Mayotte atteint 4,94% à la mi-journée

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Les bureaux de vote mahorais sont ouverts jusqu'à 18h, ce dimanche 9 juin.

« À la mi-journée, ce dimanche 9 juin, le taux de participation aux élections européennes à Mayotte est de 4,94%. Sur le plan national, le taux de participation est de 19,81% », annonce la préfecture de Mayotte, à 13h, ce dimanche. A Mamoudzou, ce même taux est à 6,95%. Depuis ce matin et jusqu’à 18h, 98.011 électeurs sont appelés à voter dans les bureaux de vote mahorais pour élire leurs 81 représentants au Parlement européen lors d’un scrutin à la proportionnelle. Le choix est large, cette année, avec 38 listes de candidats, même si toutes n’ont pas imprimé leurs bulletins. Les résultats définitifs ne seront connus qu’à minuit lorsque tous les bureaux de vote européens seront clos.

En 2019, le taux de participation avait atteint 28,64% à la fin de journée à Mayotte, contre 50,12% au niveau national.

Raphaël Mohamed tout proche de la médaille aux championnats d’Europe d’athlétisme

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Quatrième ex aequo de la finale du 110m haies à Rome, Raphaël Mohamed paraît toujours aussi en forme à deux mois des Jeux olympiques de Paris. capture d'écran France TV

Deux centièmes ont séparé le hurdler mahorais, Raphaël Mohamed (13’’45), du troisième de la finale du 110m haies aux championnats d’Europe d’athlétisme, le Suisse Jason Joseph (13’’43). Ce samedi soir, à Rome, c’était le déjà le cas quand les deux hommes étaient arrivés en tête de leur demi-finale, deux heures plus tôt (respectivement 13’’35 et 13’’37). Dans une finale dominée par l’Italien Lorenzo Ndele Simonelli (13’’05), peut-être un peu déstabilisé par le faux départ quelques minutes avant de son concurrent de droite (l’Espagnol Asier Martinez), le licencié du Racing club de Mamoudzou et originaire d’Hagnoundrou accusait un peu de retard sur les premiers mètres. Il revenait ensuite très fort pour prendre la quatrième place, à égalité avec l’athlète espagnol.

Cette nuit italienne pourrait entraîner des conséquences heureuses pour le rêve olympique de Raphaël Mohamed, à un mois de l’annonce de la sélection. Seul Français en lice dans cette finale (Romain Lecoeur a été éliminé en demi-finale et Aurel Manga était forfait), le Mahorais a prouvé qu’il était apte aux grands rendez-vous.

Choléra : 148 cas recensés à Mayotte selon Santé publique France

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Ce vendredi 7 juin, Santé publique France annonce 148 cas de choléra recensés.

Entre le 30 mai et le 5 juin 2024, « 23 cas de choléra ont été signalés à Mayotte », annonce Santé publique France, portant à 148 le nombre total de cas recensés dans le département depuis le 18 mars 2024.

Parmi eux, 128 ont été acquis localement et 20 importés. Le 31 mai, Santé publique France faisait état de 125 cas dans son point hebdomadaire. Cinq foyers épidémiques dont deux actifs ont été identifiés, deux foyers à Koungou dont un encore actif totalisant 76 cas, un foyer à M’tsangamouji comptant 16 cas, un foyer à Passamaïnty (Mamoudzou) encore actif avec 25 cas et un foyer familial détecté à Cavani (Mamoudzou) sans circulation dans le quartier.

En dehors des foyers épidémiques connus, trois nouveaux cas ont été recensés. Quatorze cas graves nécessitant des soins de réanimation et deux décès confirmés ont été enregistrés.

La rue Madi M’ché à M’tsapéré et le chemin de la Convalescence en travaux dès ce lundi

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Deux voiries communales vont être réhabilitées à Mamoudzou, ce mois-ci. Il s'agit du chemin de la Convalescence et de la rue Madi M'ché à M'tsapéré.

La municipalité de Mamoudzou prévient qu’elle va entamer des travaux de réhabilitation de voiries communales à partir de ce lundi 10 juin. « Dans ce contexte, ces tronçons de route seront sujets à des réglementations de la circulation et du stationnement », avertit-elle. Située dans le quartier Doujani à M’tsapéré, la rue Madi M’ché à M’tsapéré sera en travaux « pour une durée de sept semaines », affectant principalement la circulation des riverains. Le chemin de la Convalescence à Cavani, dont l’accès est en face du tribunal administratif de Mayotte, va connaître cinq semaines quant à lui.

« Les travaux se dérouleront le jour de 7h à 17h et le soir si nécessaire de 20h à 5h. Pendant la durée des travaux, la circulation sera barrée si nécessaire, aucun stationnement ne sera toléré sur la zone des travaux et de part et d’autre sauf pour les véhicules affectés au chantier et une signalisation temporaire sera mise en place », explique la mairie.

Le documentaire « Ndzozi, les rêves de Zily » à la télévision ce samedi

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Le clip « Limbala », une chanson écrite pour les jeunes à l’occasion du tournage de ce documentaire, est sorti dernièrement.

Le documentaire sur la chanteuse Zily, « Ndzozi, les rêves de Zily », produit par Axe Sud, sera diffusé ce samedi 8 juin sur Mayotte La 1ere à 23h40. Cette diffusion précède celle du 17 juin sur CultureBox (France 4) à 21h10. Le documentaire musical raconte l’histoire de Zily, qui a grandi à Mayotte dans les années 1980, avant l’arrivée de la mondialisation, et des changements qui en ont découlé pour l’artiste qui a été élevée dans les traditions. A travers ce film, elle défend l’île et tente de transmettre ce combat aux jeunes générations.

Zily a également sorti dernièrement le clip « Limbala », une chanson écrite pour les jeunes à l’occasion du tournage de ce documentaire. Pour écouter la chanteuse en live, elle sera sur la scène des Francofolies de La Réunion en septembre prochain.

Préfecture : retour de Laurent Alaton aux affaires sociales de Mayotte

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Commissaire à la lutte contre la pauvreté auprès du préfet de la région Bretagne, Laurent Alaton (photo Préfecture de Bretagne) quitte les fonctions qu’il occupait depuis janvier 2022 pour devenir secrétaire général adjoint et sous-préfet en charge des affaires sociales à la préfecture de Mayotte. Il y remplace Cédric Kari-Herkner qui est resté deux ans à Mayotte et qui a pris la direction du Gers où il est, depuis trois semaines, secrétaire général de la préfecture et sous-préfet d’Auch.

Nommé par décret présidentiel, son remplaçant arrive en terrain connu puisqu’il a été directeur adjoint des affaires sanitaires et sociales de Mayotte de 2006 à 2009. L’ancien assistant social a intégré ensuite le corps de la sous-préfecture, d’abord à Confolens (Charente), puis Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane), Prades (Pyrénées-Orientales) et Lannion (Côtes-d’Armor). En tant que commissaire à la lutte contre la pauvreté, son rôle en Bretagne était « la coordination et le pilotage interministériel au niveau régional de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, en mobilisant l’ensemble des administrations concernées par les différentes politiques publiques y concourant : petite enfance, hébergement/logement, économie, emploi, formation, éducation, jeunesse, santé et médico-social », selon le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

La CRC note un bilan mitigé dans le suivi de ses recommandations

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La Chambre régionale des comptes (CRC) La Réunion-Mayotte a produit une synthèse concernant la suite et la mise en application des recommandations qu’elle a effectuées à quatre collectivités de Mayotte dans des rapports d’observations définitives (ROD) émis en 2022. La commune de Bandrélé, celle de Dzaoudzi-Labattoir, les communautés de communes de Petite-Terre (CCPT) et du Centre-Ouest (3CO) avaient un an pour transmettre à un rapport et des pièces justifiant de la prise en compte des 28 préconisations effectuées par la CRC, essentiellement dans le domaine de la gestion des ressources humaines, la comptabilité ainsi que la gouvernance et l’organisation interne.

La gestion des ressources humaines est le domaine où la CRC en fait le plus souvent (39% des recommandations en 2022), notamment au niveau du respect du temps de travail ou encore de la formation. Côté gouvernance, il s’agit notamment de clarifier les compétences des différents acteurs. Sur les quatre collectivités, trois ont produit des rapports et pièces justificatives de manière plus ou moins exhaustive, tandis que Dzaoudzi-Labattoir est la seule à ne pas avoir fourni son rapport, seulement des documents justificatifs. Au regard de ces éléments, la CRC a conclu que 64% des recommandations ont été au moins partiellement mises en œuvre. Par rapport au suivi des préconisations des ROD précédents, on constate une nette augmentation de celles complètement mises en œuvre (9% en 2021, 36% en 2023) et une baisse significative de celles non mises en œuvre (50% en 2021, 39% en 2023). « Toutefois, les organismes contrôlés doivent mieux assurer le suivi des recommandations, notamment par l’adjonction systématique de pièces justificatives », écrit la CRC dans la conclusion de sa synthèse.

Économie : la Fedom reconduit Hervé Mariton à sa tête

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La Fédération des entreprises des Outre-mer (Fedom) a tenu sa 38ème assemblée générale, ce mercredi. A cette occasion, le conseil d’administration a réélu Hervé Mariton, ancien ministre des Outre-mer, à sa présidence pour un mandat de trois ans. S’en est suivi une séquence principalement consacrée à la mise en perspective des séminaires territoriaux « Construction – logement : les entreprises s’engagent » organisés par la Fedom et ses membres sur les territoires ultramarins depuis le début de l’année 2024. Ainsi, les principaux éléments d’analyse et recommandations réfléchis au cours de ces séminaires ont pu être présentés. Les grands dossiers en cours comme l’octroi de mer et la défiscalisation ont aussi été mis sur la table et le président de la Fedom a par ailleurs remis au directeur général des Outre-mer une motion sur la Lodeom (Loi pour le développement économique des Outre-mer), pointant notamment du doigt la situation de l’emploi en Outre-mer dégradée.

Oulanga na Nyamba : une formation pour encadrer les sorties pontes

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L’association Oulanga na Nyamba organise une formation bénévole sur comment devenir encadrant des sorties d’observation de ponte des tortues marines. Elle aura lieu le 15 juin à 9h, dans les locaux de l’association à Labattoir. Cette formation théorique est la première étape vers l’intégration dans l’équipe de bénévoles encadrants de l’association. Elle sera l’occasion de découvrir le cadre réglementaire sur les tortues marines et le site d’observation, ainsi que l’organisation et le déroulement d’une sortie pour les encadrants. Tous les membres de l’association peuvent participer à la formation sans frais, pour ceux qui ne sont pas encore bénévoles, il suffit d’adhérer à l’association. Pour s’inscrire, il est possible de contacter Oulanga na Nyamba par mail à l’adresse activites@oulangananyamba.com ou par téléphone au 06 39 66 77 06. Le nombre de places est limité et l’inscription est obligatoire.

Les portes de l’Université de Mayotte vont s’ouvrir ce samedi

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L’Université de Mayotte organise la première édition de sa Journée portes ouvertes de la Recherche, ce samedi 8 juin, à partir de 10h, sur son campus, à Dembéni. Cet événement inédit à Mayotte vise à mettre en lumière les différents sujets de recherche explorés au sein de l’institution d’enseignement supérieur. Il s’adresse à tous les publics afin qu’ils découvrent les avancées scientifiques réalisées par les chercheurs et étudiants. Des visites de laboratoires sont prévues, ainsi que des expositions, des ateliers interactifs et des conférences.

Les Inscriptions ouvertes pour les futurs bacheliers sadois

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Comme chaque année, la Caisse des écoles de Sada organise la cérémonie de remise des diplômes pour honorer et récompenser les lauréats de sa commune. Les inscriptions sont jusqu’au 15 juillet. Par ailleurs, la commune organise également, en collaboration avec l’association Émanciper Mayotte et le Réseau Lahiki, le forum de la mobilité pour préparer les futurs étudiants à la poursuite de leurs études supérieures et à la vie active pour d’autres. Les inscriptions sont ouvertes aux élèves de terminale qui préparent le baccalauréat, à ceux en deuxième année de BTS et DUT, en troisième année de licence, en Master 2, ou si vous avez obtenu votre diplôme en septembre 2023. Le 31 juillet est la date limite de transmission des documents complémentaires (RIB de l’étudiant, Facture justifiant de la résidence de l’étudiant ou de sa famille dans la commune de Sada et sa pièce d’identité. Les documents sont à transmettre par mail à l’adresse suivante : cde@mairiedesada.fr. Contact pour toute demande d’information : 0269 62 50 11 ou le 0639 69 48 68.

Un an après sa disparition, une marche de silence pour Nadine Séon

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Nadine Séon a disparu le 25 juin 2023, à Mamoudzou. Près d’un an après, elle demeure introuvable. Les proches invitent quiconque a des informations sur ce qui est arrivé à l’architecte de 33 ans à les partager, même anonymement, au 06 39 95 97 87.

Nadine Séon a disparu depuis bientôt un an. Si son ex-compagnon avait avoué l’avoir étranglée, le corps de l’architecte de 33 ans reste introuvable. A l’approche de l’anniversaire de ce tragique événement, les proches de la jeune femme ont décidé d’organiser une marche silencieuse, ce samedi à Mamoudzou, pour rappeler qui elle était.

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Sportive, la jeune architecte originaire du Forez jouait au Rugby club Mamoudzou.

Le 25 juin, cela fera un an que Nadine Séon a disparu. Pour que l’architecte ne soit pas oubliée, des proches de la victime organisent une marche silencieuse, ce samedi 8 juin, à Mamoudzou. « On voulait faire une marche en sa mémoire, rappeler qui elle était. On veut montrer qu’on est là pour elle, pour venir en soutien à sa famille, et qu’on ne l’oublie pas », livre Hannah Dominique, qui a co-fondé Habti’âme avec celle qui a disparue à l’âge de 33 ans.

Le cortège partira à 11h15 de l’église Notre-Dame-de-Fatima, dans le centre de Mamoudzou, passera par la rue du conseil départemental de Mayotte avant de passer par le rond-point de la barge et longer le front de mer jusqu’à la pointe Mahabou. Chacun est invité à venir avec une tenue qui lui rappelle comment il connaissait la jeune femme originaire de la Loire pour lui rendre hommage. Par exemple, ceux qui l’ont côtoyée en club peuvent venir avec un maillot du Rugby club Mamoudzou. Il faut aussi amener une fleur pour un lâcher de fleurs à la fin de la marche.

Les proches tiennent également à ce que cette marche silencieuse ne soit pas politisée. « Nadine était une fille simple, discrète, elle n’aurait pas voulu qu’il y ait de récupération politique », se souvient Hannah Dominique, qui avec ses collègues, continuent de suivre la philosophie et les idées de Nadine Séon dans leur entreprise. « Elle nous manque beaucoup. Nous avons commencé à recevoir des prix cette années, des prix qu’elle n’aura jamais vu. On pense beaucoup à elle à chaque fois, elle est chaque jour avec nous », confie Hannah Dominique.

« Des gens savent ce qu’il s’est passé »

A l’approche de la date anniversaire de sa disparition, la détresse des proches est d’autant plus grande face à l’impossibilité d’offrir une sépulture à. Cette marche est également l’occasion de rappeler que la ligne permettant de recueillir des informations anonymement est toujours ouverte, au 06 39 95 97 87. « On sait que des gens savent ce qu’il s’est passé. S’ils étaient à notre place, ils voudraient qu’on leur donne ces informations. Si on pouvait avoir des réponses un an après la disparition de Nadine, ce serait une vraie avancée », insiste Hannah Dominique.

Après sa disparition le 25 juin 2023, l’ex-compagnon de Nadine Séon avait avoué en garde à vue l’avoir étranglée et s’est débarrassé du corps dans une benne à ordure à Mamoudzou. Malgré les recherches, la jeune femme reste introuvable à ce jour.

Élections européennes : Trois Mahoraises prêtes à faire entendre leurs voix au Parlement européen

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De gauche à droite, Azimiya Houmadi (Les Républicains), Afidati Mkadara (Rassemblement national) et Hélène Pollozec (Besoin d’Europe, Modem) sont les trois candidates mahoraises de ce scrutin européen 2024.

Trois grandes formations politiques nationales se sont largement investies à Mayotte dans le cadre du scrutin européen prévu ce dimanche. Elles ont toutes choisi de se faire représenter par trois femmes aux personnalités très différentes mais ayant en commun une certaine vision de l’intégration de notre île dans l’espace communautaire européen. Entretien avec Afidati Mkadara (58e sur la liste du Rassemblement national), Azimiya Houmadi (34e de la liste Les Républicains) et Hélène Pollozec (31e de liste Besoin d’Europe, Modem) à deux jours du vote.

Colis en retard : « Nous sommes revenus à une situation quasiment normale »

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Depuis les barrages de janvier et février 2024, des usagers de La Poste s’agacent des délais records de réception des colis.

Les barrages de ce début d’année ont lourdement impacté la livraison du courrier à Mayotte. Trois mois plus tard, nombreux sont les usagers qui déplorent encore des temps de livraison excessivement longs voire une perte de leurs colis. Face à l’inquiétude et à l’agacement qui s’expriment, Denis Muel, directeur exécutif du groupe La Poste à Mayotte répond à nos questions.

Flash Infos : Comment les barrages en février-mars 2024 ont-ils perturbé la livraison du courrier ?
Denis Muel : Notre activité a été fortement impactée par le mouvement social. Rapidement, nous avons été contraints de fermer 20 % de nos bureaux. Avec les barrages, nos collaborateurs ne pouvaient pas se déplacer pour aller travailler. Un quart de la tournée ne pouvait pas être distribuée, surtout dans le Sud. À un moment, c’est l’intégralité de la livraison du courrier que nous avons dû stopper car les entrepôts sont devenus saturés. Cinquante tonnes étaient coincées à l’aéroport de Roissy à Paris, ce qui représente 20.000 colis.

F. I. : Des usagers connaissent encore des délais très longs pour recevoir le courrier. Le retard accumulé pendant les barrages a-t-il été résorbé ?
D. M. : Oui, en l’espace d’un mois, nos collaborateurs ont résorbé tout le retard qui avait été accumulé. Des distributions supplémentaires ont été ajoutées pour le rattraper. Aujourd’hui, nous sommes revenus à une situation quasiment normale. Au total, nous avons livré 40.000 colis depuis le début de l’année. Mais plusieurs raisons peuvent également expliquer ces délais d’acheminement.

F. I. : Lesquelles ?
D. M. : La première, c’est que seulement 30 % des clients dédouanent avant d’aller chercher le colis. Pourtant, cela peut faire gagner jusqu’à plusieurs jours. Cela concerne les colis dont la valeur est supérieure à 400 €, dans ce cas le destinataire doit payer l’octroi de mer. Des contrôles de douane sont aussi effectués quand les colis arrivent à Mayotte ce qui retarde un peu plus la livraison. Nous subissons également des problèmes de fret. D’abord, il n’y a pas de vol quotidien entre la métropole et Mayotte, ensuite ce sont les produits frais qui sont priorisés avant le courrier. Par ailleurs, nous ne possédons plus d’avion La Poste, nous travaillons donc avec les vols commerciaux, les compagnies Air Austral, Kenya Airways. Parfois, les avions ne disposent pas d’assez de place pour acheminer tout le courrier, dans ce cas il peut partir avec une ou deux journées de retard. Une fois arrivé à Mayotte, quand il arrive par avion, il prend enfin la barge. Comme vous le voyez, les étapes sont donc nombreuses jusqu’à réception du courrier à Mayotte. Dans notre jargon, nous appelons cela des ruptures de charge, plus elles sont nombreuses plus la livraison du colis jusqu’à destination finale est risquée. Enfin, le problème d’adressage est très fréquent sur le territoire, ce qui complique encore la tâche des facteurs. Les boîtes aux lettres doivent être installées en bout de la propriété, bien visibles. Nous menons un travail de pédagogie avec les collectivités locales pour remédier à cela.

F. I. : Pour éviter toute mésaventure concernant le courrier, avez-vous des conseils particuliers ?
D. M. : Parfois, l’attente peut être longue au bureau de poste pour réceptionner son courrier. Avant de s’y rendre, il est possible de prendre rendez-vous en ligne pour aller chercher un colis ou un recommandé. Concernant les problèmes de livraison de colis, il existe le numéro 36 31 pour les réclamations. Par ailleurs, en plus des quatorze bureaux de poste, les points de contact La Poste seront étoffés très prochainement, ce sera le cas le plus souvent dans des commerces mais aussi à la station Total de Tsoundzou 1, au Carrefour, à M’tsapéré, aux Hauts-Vallons et à Vahibé, le tout d’ici fin 2024.
Lisa Morisseau

Tribune libre « Mayotte est le territoire par nature de toutes les crises »

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Mansour Kamardine est député de la deuxième circonscription de Mayotte depuis 2017.

Plus discret, mais impliqué dans les négociations actuelles autour du double projet de loi Mayotte, le député Mansour Kamardine fait un constant sombre de la situation du 101e département, qui enchaîne « les crises migratoires, sanitaires, démographiques, sécuritaires, hydriques et sociales ».

« Pour mieux comprendre Mayotte, je me propose de vous parler de son combat héroïque pour rester française, de ses difficultés actuelles et les perspectives législatives à court terme qui la concerne : Mayotte pour celles et ceux qui la connaissent peu ou pas encore, est une île française depuis bientôt deux siècles et en tout état de cause bien avant Nice et la Savoie pour avoir été librement cédée à la France par son sultan de l’époque Andriantsouli ; c’était en 1841 et déjà pour se protéger des invasions malgaches et anjouanaises. En 1974, elle a refusé d’accéder à l’indépendance avec les autres îles qui formaient le territoire des Comores. Après quatre consultations au cours desquelles elle a affirmé sa volonté de demeurer dans la France, elle est devenue le 101ème département français, le 1er mars 2011, à la suite d’une consultation sur la base du pacte pour la départementalisation de Mayotte, pacte approuvé par plus de 93% des électeurs mahorais qui se sont mobilisés dans les urnes.

Mais Mayotte, c’est aussi le territoire par excellence de toutes les crises : migratoires, sanitaires, démographiques, sécuritaires, hydriques et sociales. Elle est une île surpeuplée avec des enjeux démographiques particuliers. Sa population actuelle est estimée à plus de 341.000 habitants dont plus de la moitié est d’origine étrangère et particulièrement d’Anjouan, l’une des trois îles qui forment l’Union des Comores. Mise à part la région Île de France, l’île est densément la plus peuplée de France avec une densité de 855 habitants au km2 en 2017. Sa population a quadriplé en un peu plus de 30 ans passant de 91.000 habitants en 1991 à 341.000 actuellement, chiffre très en deçà de la population réelle.

« Des crises sociales à répétition »

Cette population est caractérisée par sa jeunesse, la plus importante de toute la France car plus de 50% de celle-ci a moins de 17 ans. Elle est aussi le territoire où la pauvreté est partout. Plus de 77% de sa population vivent sous le seuil français de pauvreté et plus de 40% du seul international de pauvreté ; les conséquences de cette situation sont sans appel : crise sanitaire avec le Covid-19 et du choléra actuellement, crise hydrique avec un accès à l’eau rationnée jusqu’à un jour sur trois avec une nette amélioration depuis quelques semaines après une saison de pluies heureusement très arrosée, crise migratoire caractérisée par une arrivée massive, continuelle et permanente de migrants venus des pays de notre environnement immédiat avec les Comores et Madagascar, mais également depuis l’Afrique des Grands lacs malgré cette crise hydrique ; une crise sécuritaire caractérisée par un caillassage au quotidien des forces de sécurité intérieure, des caillassages permanents des bus scolaires mettant en danger les enfants se rendant dans nos différents établissements scolaires et ce malgré la mobilisation des moyens importants des forces de sécurité intérieure sur les routes et devant les établissements scolaires ; des affrontements entre bandes et entre communautés villageoises ; c’est enfin des crises sociales à répétition portées par le collectifs mahorais pour dénoncer l’invasion migratoire subie et l’insécurité démentielle. Sur ce point, je relève qu’en 2018, et durant 41 jours, les populations locales sont descendues dans la rue pour réclamer plus de sécurité pour leurs enfants dans les écoles, pour eux-mêmes sur les routes et pour leurs biens dans leurs maisons et dans leurs champs.

En réponse à cette crise, le gouvernement a répondu à côté par des constructions scolaires pour accueillir toujours plus d’enfants immigrés, de logements sociaux pour mieux régulariser et loger les migrants qui se sont imposés clandestinement au territoire. Les objectifs poursuivis par ces politiques publiques interrogent car plus l’on accueille les enfants dans les écoles plus leurs familles viennent les déposer sur nos rivages avec l’aide des kwassa kwassa. Actuellement, ce sont plus de 120.000 gamins qui attendent impatiemment l’occasion pour arriver à Mayotte.

« Un système à la dérive, hors de tout contrôle »

Enfin, plus les autorités préfectorales régularisent les irréguliers plus elles doivent construire des logements sociaux pour les loger ; plus elles les logent, plus les migrants arrivent. Et plus ils arrivent, plus l’État mobilise des forces de l’ordre pour lutter contre l’immigration irrégulière. Nous avons l’impression de vivre un système à la dérive, hors de tout contrôle. En un mot, les politiques publiques développées ici sont inadaptées à une politique sérieuse de lutte contre l’immigration de masse. On a beau chercher la cohérence d’ensemble d’un tel comportement sans succès. Bref, à y regarder, on a l’impression d’assister au comportement d’un État extrêmement riche au point qu’il est disposé à jeter par la fenêtre son argent ou dépenser sans compter, sinon comment comprendre qu’il continue à construire des équipements pour accueillir tous ceux qui arrivent pendant qu’il mobilise des forces pour lutter contre l’immigration ?

Pendant ce temps, il s’abstient de réaliser les infrastructures porteuses de développement durable pour Mayotte, ce qui permet de maintenir l’île dans un état de sous-développement chronique afin d’éviter les écarts de niveau entre le département et les pays riverains. Désormais de plus en plus de voix s’élèvent au plan national pour demander un chiffrage précis du coût de l’immigration à Mayotte dans le budget de l’État.

Mayotte, c’est également le territoire dont le niveau de développement est le plus faible de l’ensemble du territoire de la République : près de 30% de sa population vivent dans des bidonvilles appelés « bangas » sans eau, sans électricité et sans toilettes ; c’est le territoire où l’assainissement est inexistant malgré les obligations européennes de la France dans ce domaine donc un territoire propice à toutes les crise sanitaires liées à l’hygiène; c’est le territoire dont le taux d’équipements est le plus faible de pays.

Opposé à la construction des écoles

Mayotte est enfin le territoire où la population a peur du déclassement en raison de l’impact démographique. Si les chiffres officiels indiquent une population officielle totale de 321.000 habitants en janvier 2024 dont 50% d’autochtones et 50% d’étrangers, la population réelle se situe au-dessus de 450.000 habitants dont un tiers de nationaux, un tiers de réguliers et un tiers d’irréguliers. Au total, deux habitants sur trois à Mayotte sont des migrants. Reportée à l’échelle nationale : la population serait de 44 millions de migrants dont la moitié en situation irrégulière. Les Mahorais ont peur et quittent massivement leur territoire, peur de perdre leur vie ou celles de leurs enfants, de perdre la terre de leurs ancêtres, de perdre leur culture remplacée par la culture anjouanaise et de perdre leur « souveraineté », c’est-à-dire de voir arriver à la tête de leurs communes, de leur département et au parlement des élus sans doute français mais issus dans leur immense majorité de l’immigration, c’est-à-dire cette population même avec laquelle ils refusent de partager un même destin depuis plus de deux siècles. C’est cela qui explique dans une très large mesure les crises sociales auxquelles l’île est confrontée depuis bien des années : 1989, 2012, 2018 et 2024. Les Mahorais refusent d’être Comoriens, ils refusent d’être administrés par leurs bourreaux historiques et actuels.

À la suite de la crise de 2018, l’État a proposé des solutions de sortie de crise. Ces solutions ont pour l’essentiel amélioré les conditions d’accueil des migrants sur notre sol tout en leur refusant l’accès au territoire hexagonal. C’est la même démarche qui prévaut actuellement à la suite de la crise de février-mars 2024. Le gouvernement propose des mesures fortes dont la fin du droit du sol plébiscitée localement et la fin du titre de séjour territorialisé en même temps qu’il persiste dans ses erreurs de construire plus d’écoles pour toujours accueillir plus d’enfants comoriens, de sorte que d’ici à dix ans, nos écoles seront peuplées à plus de 90% d’enfants de parents étrangers tous en provenance d’un même pays et d’un même peuple : le peuple d’Anjouan.

Dans le même temps, l’État refuse d’engager le développement durable du territoire qui est le territoire au taux d’équipements le plus faible de l’ensemble national. Cette perspective à court terme se dessine chaque jour un peu plus sur le territoire. Sauf à y prendre garde, elle est aussi celle qui se profile à l’horizon pour l’Hexagone avec le déni qui frappe le regard naïf ou suicidaire de la classe politique nationale. En ce domaine, la seule différence entre Mayotte et le reste du territoire national réside dans le fait que les changements en perspective concernent la submersion organisée par un peuple unique sur le peuple mahorais alors que dans la métropole la source de peuplement migratoire est diversifiée provenant de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe de l’Est, étant précisé que dans un demi-siècle, les prévisions migratoires démographiques connues et venant d’Afrique laissent penser que finalement la Nation dans son ensemble suivra le sort que la République réserve à Mayotte. Enfin, dans l’immédiat, l’Hexagone n’a pas la contrainte de la superficie géographique à la différence de la petite île de 374 km2 qui est Mayotte.

J’ai conscience qu’il est politiquement incorrect de dire des mots pareils et de cette nature, car nous sommes le pays des non-dits ; mais je dois cette vérité à ceux qui m’ont élu en me faisant confiance. »

Course de pneus : les inscriptions des adultes sont ouvertes

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La Ville de Mamoudzou et l’agence Angalia annoncent le début des inscriptions adultes pour la quarantième édition de la course de pneus, qui sera le dimanche 30 juin, à Mamoudzou. Pour participer à l’épreuve, il faut monter son équipe en comptant cinq personnes d’au moins 16 ans, en précisant la catégorie dans laquelle vous allez concourir. Une catégorie « Mixte » a été ajoutée pour cette année 2024, en plus des quatre autres catégories : Gros pneus, Femmes, Hommes et Mama. Une fois l’équipe constituée, il vous sera demandé de trouver un nom et choisir un chef d’équipe, puis remplir le bulletin d’inscription et aller le déposer à un des points relais à Mamoudzou, à Petite-Terre et à Combani. Les inscriptions prennent fin le mardi 18 juin en fin de journée, tandis que le tirage au sort des équipes sera réalisé le vendredi 21 juin sur les ondes de la radio Mayotte La 1ère.
Le dimanche 30 juin, les équipes prendront leur départ au rond-point du Baobab à partir de 14h et l’arrivée sera fixée à la place Zakia Madi, au niveau de l’ancien marché. Il y aura de l’animation lorsque la course sera terminée, mais aussi une exposition « Made in Mayotte » pour faire découvrir les produits artisanaux.

Sur le mariage homosexuel, le grand oubli du Grand cadi

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Le Grand cadi de Mayotte, Mahamoudou Hamada Saanda, s’est récemment prononcé contre le mariage homosexuel au nom de la foi et du droit local. Mais la loi française lui donne tort.

Mahamoudou Hamada Saanda, Grand cadi de Mayotte, s’est fendu d’un communiqué daté du 3 juin rappelant que la religion musulmane interdit le mariage entre personnes du même sexe, avant d’affirmer un peu vite que le droit local le prohibe également. Le texte semble aussi malvenu, alors qu’un mariage civil (et absolument pas religieux) entre deux personnes du même sexe a été prononcé dernièrement à Mayotte et fait polémique aux Comores. Cette déclaration n’a pas manqué de faire réagir non plus le Département de Mayotte sur le fond et la forme (voir encadré).

C’est un mariage qui ne manque pas de faire couler beaucoup d’encre. Il y a une dizaine de jours, une Comorienne et une Réunionnaise se sont mariées civilement à Mayotte, brisant un tabou dans son pays d’origine pour la première. Notre article de notre correspondant à Moroni daté du lundi 3 juin relatait même les pressions exercées sur la famille aux Comores, pays qui pénalise les relations sexuelles entre les personnes de même sexe. A Mayotte, le Grand cadi de Mayotte, Mahamoudou Hamada Saanda, en remet aussi une couche en publiant un communiqué en s’épanchant sur la question religieuse, le lundi 3 juin. Il rappelle que « l’islam n’autorise pas l’union et la célébration du mariage entre deux femmes ou deux hommes », oubliant peut-être que ledit mariage était civil et aucunement religieux.

En outre, il affirme que « le droit local mahorais, au demeurant protégé par l’article 75 de la Constitution française au même titre que les droits locaux des outre-mer, ou de l’Alsace Moselle, n’autorise que le mariage entre un homme et un femme ». Il omet de préciser toutefois que le premier article de l’ordonnance du 3 juin 2010 stipule que « l’exercice des droits, individuels ou collectifs, afférents au statut civil de droit local ne peut contrarier ou limiter les droits et libertés attachés à la qualité de citoyen français ». Ainsi, le mariage entre personnes du même sexe étant autorisé en France depuis le 17 mai 2013, il devient compliqué de lui opposer aujourd’hui le droit local mahorais. Il a d’ailleurs été prononcé (civilement) à plusieurs reprises sur le territoire.

« La plus grande vigilance »

Appelant les musulmans « à la plus grande vigilance quant à la préservation de leur foi « Imane », en ce sens que ces pratiques conjugales de même sexe ne sont pas au nombre de nos valeurs et coutumes identitaires à Mayotte où la population est à plus de 95% musulmane », le Grand cadi de Mayotte montre que le tabou autour de l’homosexualité a encore la vie dure à Mayotte.

Dans son courrier surmonté de la mention « République française », celui qui dépend du conseil départemental de Mayotte (voir encadré) compare « le pluralisme grandissant des cultures au niveau local » à « une richesse qui ne doit conduire en aucune façon au déracinement de la société mahoraise au nom d’une liberté médiatique ou d’une autre liberté républicaine d’ailleurs ».

Il appelle cependant « aux respects des valeurs des uns et des autres qui reste le curseur vers la paix civile sur le département de Mayotte ».

Une mise au point faite par Ben Issa Ousseni

Le communiqué du Grand Cadi n’a pas manqué de faire réagir Ben Issa Ousseni, le président du conseil départemental de Mayotte, qui ne cache pas ces derniers mois son envie de réformer l’activité cadiale. Sur le sujet du mariage homosexuel, le chef de la collectivité départementale « rappelle l’attachement de la collectivité qu’il préside, aux principes et aux lois de la République au sein de laquelle, Mayotte s’inscrit. Le président du conseil départemental regrette, par ailleurs, l’usage non autorisé de l’en-tête du Département, le Grand Cadi ne bénéficiant pas d’une délégation de signature lui permettant de s’exprimer au nom de l’exécutif départemental ». A la fin de son communiqué, « il en appelle au respect des règles administratives » et invite le chef religieux au dialogue, « préalablement à une prise de décision de nature à porter préjudice à l’institution départementale ».

Séquence de rattrapage sur la situation de Mayotte à l’Assemblée nationale

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« Les sujets touchant ce département français doivent être approfondis au moment de l’élaboration du nouveau projet de loi », considère Jean-Louis Bourlanges, le président de la commission des affaires étrangères, avant de reconnaître « ne pas être très savant sur cette question ». Ce mercredi matin, un rattrapage sur Mayotte et sa place dans le droit international a été réalisé avec trois intervenants : Nabil Hajjami, sous-directeur du droit international public à la direction des affaires juridiques du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Thomas M’Saïdié, maître de conférences en droit public et directeur du département droit-économie-gestion à l’Université de Mayotte, et Faneva Tsiadino Rakotondrahaso, maître de conférences en droit public et vice-doyen de la faculté de droit et d’économie de La Réunion. Les deux premiers (photo) ont rappelé que la France « considère que les Mahorais ont pleinement exercer ce droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », rappelant qu’ils ont réitéré leur choix à de nombreuses reprises. Le professeur mahorais a regretté que les Nations unies ont validé la violation du territoire français par les Comores quand le pays voisin a déclaré unilatéralement l’indépendance en intégrant Mayotte, le 6 juillet 1975. Celui-ci dénonce ce qui est devenu « un instrument de chantage à l’aide au développement » et « un instrument politique » comme lorsque les Comores se sont opposées à l’opération Wuambushu. Enfin, il a regretté que « la question n’ait jamais été abandonnée par les Comores ».

Le troisième intervenant a apporté un autre éclairage en insistant sur l’intégration de Mayotte dans l’Union européenne quand l’archipel est devenu région ultra-périphérique (RUP) en 2014, lui permettant d’accéder à davantage de fonds européens, mais qui devrait favoriser aussi le déploiement de Frontex ou de diverses dispositions de la nouvelle loi européenne Asile et immigration à Mayotte.

Une cérémonie pour récompenser les diplômés de Ouangani

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Ouangani organise la quatrième édition de la cérémonie de remise de prix aux diplômés, le vendredi 19 juillet, à l’hôtel de ville de la commune. Les préinscriptions à cette cérémonie sont désormais ouvertes aussi bien pour les futurs diplômés du baccalauréat, BTS, Licence et Master. L’objectif de cette journée est de récompenser les réussites académiques des jeunes Mahorais et Mahoraises. Pour participer à la cérémonie et bénéficier des récompenses, les futurs diplômés sont invités à se présenter auprès du service scolaire de la mairie de Ouangani ou envoyer les informations suivantes par mail à l’adresse dhakioini.riday@ouangani.yt : nom et prénom, adresse actuelle, nom de l’établissement scolaire fréquenté, diplôme en cours d’obtention, numéro de téléphone et adresse mail.

Un appel aux futurs exposants de la Foire Agricole de Kawéni

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La Ville de Mamoudzou appelle les producteurs, artisans, commerçants et maraîchers locaux qui souhaitent exposer leurs produits lors de la Foire Agricole de Kawéni le 27 juillet prochain à se manifester. La commune a en effet lancer un appel aux exposants. Les candidatures peuvent être soumises avant le 18 juillet par téléphone au 06 39 27 44 68 ou par mail à l’adresse am.amir@mamoudzou.yt.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes