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Élections législatives : Plusieurs élus appellent à voter Mansour Kamardine pour le bien de la loi Mayotte

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Mansour Kamardine, candidat Les Républicains (LR) au second tour des élections législatives, a tenu une conférence de presse ce mardi.

Ce mardi 2 juillet, le candidat au second tour des élections législatives dans la deuxième circonscription de Mayotte, Mansour Kamardine (Les Républicains), a tenu une conférence de presse, avec plusieurs élus venus en soutien. Face à l’opposante arrivée en tête au premier tour, Anchya Bamana (Rassemblement national), ils ont tenu à alerter sur les conséquences de l’arrivée du parti de Marine Le Pen à la tête de la circonscription.

« Nous ne construisons rien de grand avec les extrêmes, c’est au milieu que nous construisons des choses plus solides », a déclaré, ce mardi matin, le candidat à sa réélection Mansour Kamardine, député sortant en lice pour le second tour des élections législatives dans la deuxième circonscription de Mayotte, qui se déroulera ce dimanche 7 juillet. Face à lui, Anchya Bamana, la candidate investie du Rassemblement national (RN), est arrivée en tête du premier tour, ce dimanche 30 juin, avec 35,4% des voix contre 27,8% pour l’élu sortant des Républicains (LR).

Il semble que, face à ce score, Mansour Kamardine a souhaité alerter la population mahoraise sur une potentielle arrivée du parti d’extrême-droite à la tête de la circonscription du Sud. Ce mardi 2 juillet, il a convoqué une conférence de presse, accompagné de plusieurs soutiens demandant à faire fi des différences politiques. Ils s’ajoutent aux soutiens exprimés aussi par d’autres candidats au premier tour, Madi-Boinamani Madi Mari, Daniel Martial Henry et Kira Bacar Adacolo, ainsi que du maire de Chiconi, Mohamadi Madi Ousseni, qui ont tous pris position pour le député sortant.

La loi Mayotte en jeu

« [Le RN] est un parti connu pour sa xénophobie, ses relents de racisme. Mayotte, ce n’est pas ça. Nous avons notre identité, de fortes revendications, mais la politique du rejet par le racisme est une limite que nous ne devons pas franchir », insiste le sénateur Thani Mohamed Soilihi (Renaissance), présent pour soutenir le candidat LR. Au-delà de ce rappel, les élus présents pour soutenir sa candidature insistent sur la continuité du travail sur les projets de loi Mayotte, qui selon eux, sera mis en grande difficulté avec un changement de député.

« Depuis deux ans, un travail important a été engagé par les parlementaires, qu’il convient de continuer. Le message a été compris dans la première circonscription avec l’élection d’Estelle Youssouffa dès le premier tour. Nous invitons l’ensemble des électeurs du Sud à faire de même, pour que les deux députés qui ont commencé le travail puissent continuer », enjoint Ambdilwahedou Soumaïla, maire LR de Mamoudzou, qui dirige la campagne du candidat LR avec le maire de Sada, Houssamoudine Abdallah. « Nous devons tous voter pour Mansour Kamardine, dimanche prochain, pour finir le travail entamé il y a des années », donne pour consigne l’édile sadois.

« Nous avons commencé un travail important sur la loi Mayotte, [qui] a besoin de représentants prêts à travailler, à battre le fer. […] Suite à cette dissolution, nous avons besoin de personnes au taquet. […] C’est pour cela que je suis ici aux côtés de Mansour Kamardine, […] il est prêt, il n’a pas besoin d’être formé », justifie le sénateur Thani. Le président du conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousseni (LR), était également présent pour appuyer la candidature du député sortant. « Je souhaite que le travail [entamé sur la loi Mayotte] soit mené au bout, avec des gens qui connaissent déjà les rouages », demande celui qui estime que ce n’est pas « le moment de changer » de députés.

Rappelant les autres volets des projets de loi Mayotte, notamment la sécurité, le développement des infrastructures, arriver à la convergence sociale, ajuster les statuts et compétences du conseil départemental, Mansour Kamardine assure qu’il y a « un besoin de voix fortes, qui ne tremblent pas pour ces projets de loi. Je peux être ce représentant-là ».

« Le RN n’acceptera pas la fin du titre de séjour territorialisé »

Ben Issa Ousseni avance également que le RN n’a pas réellement les intérêts de Mayotte à cœur, en citant notamment les contestations du parti dans l’Hexagone lorsque des migrants délogés du stade de Cavani y ont été envoyés. « Je ne crois pas que les députés RN accepteront la fin du titre de séjour territorialisé », analyse-t-il, alors que cette abrogation était la mesure phare voulue par les manifestants en début d’année 2024.

« Quand on proteste contre 350 personnes relevant de l’asile, ils n’accepteront pas la fin du titre de séjour territorialisé », affirme Mansour Kamardine, qui rappelle que les titres de séjours concernent 120.000 personnes sur l’île. Il rappelle également la réaction du RN à l’annonce de la fin du droit du sol à Mayotte, à savoir que le parti s’est emparé de cette mesure pour avancer vouloir la généraliser à l’ensemble du territoire national. « Mais l’urgence, c’est Mayotte », appuie le candidat LR. Le sénateur Thani Mohamed Soilihi alerte également sur ce qu’il considère comme un parti qui se sert du territoire mahorais : « le RN se paye des slogans sur Mayotte, mais nous nous essayons. Le RN n’essaye même pas, car ce qui lui importe, c’est d’utiliser Mayotte pour faire oublier son véritable ADN ».

D’autres soutiens pour le candidat LR

D’autres personnalités politiques mahoraises ont tenu à prendre position pour le candidat Mansour Kamardine, à l’image du sénateur Saïd Omar Oili, qui a déclaré par communiqué de presse appeler « les électeurs de la deuxième circonscription de Mayotte à voter au deuxièmetour dimanche prochain pour le député sortant Mansour Kamardine », afin de battre la candidate du Rassemblement national. De son côté, le député européen de La France Insoumise, Younous Omarjee, adversaire politique de longue date du Sadois, a déclaré : « Dans la deuxième circonscription de Mayotte, pas une voix pour le Rassemblement national ! Quelles que soient nos divergences, je reconnais en Mansour Kamardine un défenseur infatigable et intransigeant de son île, aussi bien à l’Assemblée nationale qu’auprès des députés européens. Et j’appelle à unir les voix sur sa candidature ».

Le restaurant Chez Cousin va pouvoir rouvrir

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L'établissement avait été fermé par arrêté préfectoral le 30 mai.

Fermé administrativement pour quatre mois suite à un arrêté préfectoral du 30 mai, l’établissement Chez Cousin va désormais pouvoir rouvrir ses portes. Si la demande de suspension en référé-liberté de l’arrêté n’avait pas abouti le 13 juin dernier, la demande en référé suspension a porté ses fruits au tribunal administratif de Mayotte ce mardi matin, qui a décidé de la suspension de la fermeture du restaurant à titre provisoire.

Baccalauréat : les résultats en progression à Mayotte

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En 2024, le taux de réussite au bac général et au bac technologique est de 56,42%.

L’académie de Mayotte a publié, ce mardi 2 juillet, quelques chiffres concernant les résultats du baccalauréat 2024. Parmi les candidats au baccalauréat général, 62,20 % sont admis. Quatre-vingt-sept admis obtiennent la mention très bien et 14 décrochent la mention très bien avec les félicitations du jury. En 2023, ils étaient 56,6 % à obtenir le bac général, soit un taux de réussite en hausse de 5,6 points par rapport à l’année dernière. Par comparaison, en 2021, le pourcentage de candidats admis était de 72,3 %.

Parmi les candidats au baccalauréat technologique, 48,67% sont admis. Huit sont admis avec la mention très bien et deux avec la mention très bien et les félicitations du jury. En 2023, ils étaient 44,1 % à obtenir le bac technologique, soit un taux de réussite en hausse de 4,6 points par rapport à l’année dernière. Par comparaison, en 2021, le pourcentage de candidats admis en bac techno était de 53,2 %.

Au total, le taux de réussite des candidats au bac général et au bac technologique est donc de 56,42 %. En 2023, le taux de réussite du bac général et du bac technologique était de 52,3%.

Les 3 et 4 juillet, 1.166 candidats se présenteront pour les épreuves du second groupe, c’est-à-dire les épreuves de rattrapage. Les chiffres mentionnés sont évolutifs suivant les résultats du second groupe.

Législatives : 76 députés élus dès le premier tour

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Outre Estelle Youssouffa dans la première circonscription de Mayotte, ils sont 75 à avoir réussi à être élus dès le premier tour de ces élections législatives, ce dimanche. La grande majorité d’entre eux sont soit issus du Rassemblement national allié avec Les Républicains, soit du Nouveau Front populaire. Le premier fait le plein dans le nord de la France (six dans le Nord et six dans le Pas-de-Calais dont Marine Le Pen), l’Aisne (quatre) et le Var avec cinq députés. Le NFP engrange, lui, ses meilleurs résultats en région parisienne avec neuf candidats élus à Paris, sept en Seine-Saint-Denis et quatre dans le Val de Marne.

Ce lundi matin, 446 RN-LR sont qualifiés au second tour, 414 NFP, 323 Ensemble et 65 LR. Parmi le gouvernement, le ministre de l’Intérieur et des Outremer, Gérald Darmanin, est en ballotage favorable dans la circonscription du Nord. Il devrait bénéficier du désistement de la candidate NFP dans son duel face au RN. Le Premier ministre, Gabriel Attal, est aussi en bonne posture dans les Hauts-de-Seine où il a rassemblé 43,9% des voix dans la dixième circonscription, contre 35,5% pour son opposante NFP. En revanche, la ministre déléguée à l’Outremer, Marie Guévenoux, ne sera pas au second tour. Avec l’étiquette Ensemble, elle est arrivée troisième dans la neuvième circonscription de l’Essonne avec 27,1%. Elle a annoncé se retirer « pour faire gagner les candidats issus de l’arc Républicain en mesure de l’emporter dimanche prochain ».

Législatives : Daniel Martial Henry appelle faire barrage au RN

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Arrivé cinquième dans la deuxième circonscription de Mayotte avec 1,65% des voix, le candidat du Modem a tenu à remercier les électeurs. « Ces élections se déroulent dans un climat délétère, caractérisé par plusieurs maux sur le territoire : chômage, insécurité, crise de l’eau… Tout au long de cette campagne, nous avons recentré nos solutions sur le développement économique, la formation et l’emploi des jeunes », défend Daniel Martial Henry.

« Ce score que nous avons obtenu, quand bien même modeste, se présente malgré tout comme un sureau d’audace et d’espoir pour l’avenir, lequel ne peut se construire dans les extrêmes ! », ajoute-il, en compagnie de sa suppléante, Jeanne Bébé. Les deux appellent à « faire barrage au Rassemblement national et aux dangers qu’il représente pour la République ».

L’agglo du Grand Nord lance une enquête sur les mobilités de demain

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La communauté d’agglomération du Grand Nord lance une enquête visant à planifier les actions en termes de mobilités sur le territoire. Le but ? Mieux comprendre les pratiques de mobilités et les attentes des habitants du Grand Nord.

Cette enquête s’adresse aux cyclistes du quotidien, au covoitureur de temps à autre ou pour les personnes qui se déplacent en voiture. L’enquête est disponible sur le lien suivant : tinyurl.com/2pwey2st

Des nouveaux horaires pour la CSSM à Sada, Hamjago et Bandrélé

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La Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM) réaménage les sites d’accueil à Hamjago, Sada et Bandrélé depuis ce lundi. Les horaires à Hamjago sont maintenant les jeudis et vendredis de 7h30 à 14h30, le site de Sada est désormais ouvert les mardis et mercredis de 7h30 à 14h30, et pour celui de Bandrélé, le public sera accueilli les mercredis et jeudis de 7h30 à 14h30. Ces nouveaux horaires ont pour objectif de réduire les délais d’attente et renforcer l’accessibilité pour les usagers.

Pas de barge en circulation ce mardi

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Aucune barge ne sera en circulation ce mardi 2 juillet, sauf pour les urgences. En effet, les agents de la direction des transports maritimes (DTM, ex-STM) ont annoncé être en droit de retrait à partir de cette journée. Cette mobilisation est motivée par une dégradation des conditions de travail, sujet sur lequel les agents souhaitent interpeller le département. Les employés auraient notamment peur des risques encourus, le service n’ayant toujours pas de permis de naviguer. De son côté, la CGT a déposé un préavis de grève reconductible à partir du lundi 8 juillet, notamment pour demander une régularisation des assurances, améliorer la formation professionnelle ou encore la mise en place d’hébergement d’astreinte, de primes d’incommodité et pour compenser les horaires décalés.

Un nouveau Service de Soins Infirmiers à Domicile en Petite-Terre

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Ce lundi, l’APAJH (Association pour Adultes et Jeunes Handicapés) a inauguré son Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) en Petite-Terre pour les personnes en situation de handicap. De nombreux acteurs du soin étaient présents, comme le président de l’APAJH, Jean-Louis Garcia, ainsi que des élus comme Maymounati Moussa Ahamadi, conseillère départementale du canton de Dzaoudzi-Labattoir ou encore Mikidache Houmadi, maire de la commune de Dzaoudzi-Labattoir.

Une nouvelle présidente du Rotary Club

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À l’occasion du premier jour de l’année rotarienne, ce lundi, l’organisme Rotary Club de Mamoudzou, qui travaille sur plusieurs œuvres caritatives, a présenté sa nouvelle présidente, Yrène Prat, qui remplace Farrah Hafidou.

Le cluster aéronautique officiellement lancé

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Le 25 juin, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Mayotte a rassemblé les acteurs de la filière aéronautique mahoraise afin de lancer officiellement le cluster aéronautique de Mayotte, une initiative visant à structurer et dynamiser la filière sur le territoire insulaire. Ce cluster vise à créer un écosystème propice à l’émergence de nouveaux talents et d’entreprises en renforçant la cohésion sociale, la compétitivité, l’attractivité, tout en laissant une place au développement durable.

Baccalauréat : La frustration chez les lycéens avec le report des résultats

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Zaïda Houmadi (au centre avec le haut rouge) et ses amis sont dépités de voir l’affichage des résultats du baccalauréat reportés.

Alors que les lycéens attendaient depuis des heures les résultats du baccalauréat, ceux-ci ont été reportés à la suite d’un problème technique (voir encadré). Reportage au lycée polyvalent de Dembéni avec des lycéens déçus, ce lundi 1er juillet, tandis que décrocher le précieux sésame reste un moment symbolique dans la vie.

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Après avoir appris le report des résultats, les 595 élèves de terminale du lycée polyvalent de Dembéni ont quitté l’établissement. Certains patientaient depuis 6 h du matin.

Assis sur les marches devant l’entrée du lycée polyvalent de Dembéni, des lycéens trépignent d’impatience. Certains sont là depuis 6 heures du matin. Ce lundi 1er juillet, ils attendent les résultats du baccalauréat, un passeport d’entrée dans la vie d’adulte. « A l’origine, on devait connaître les résultats du baccalauréat à midi. Ensuite. on nous dit 15h, puis 16h », s’agace un élève. Faute de bus au milieu de la journée, certains n’avaient pas d’autre choix que de venir dès 6 heures.

Devant les grilles fermées du lycée polyvalent de Dembéni, ils sont 595 à attendre les résultats, soit huit classes de terminale générale, huit classes de terminale technologique ainsi qu’une classe de lycéens en majorité redoublants. Après une heure d’ultime attente, les résultats sont affichés sur les panneaux au fond de la cour. Problème : au bout de quelques minutes, les professeurs apprennent qu’ils sont incomplets. « J’ai une mauvaise nouvelle », déclare Chloé Bacoup, la conseillère principale d’éducation (CPE) debout sur un tabouret, mégaphone à la main devant la foule d’élèves. « Il y a un problème avec l’affichage des résultats, ils ne seront disponibles que demain dans l’établissement à partir du 7 h et vous pourrez aussi les consulter sur le site Cyclades, demain matin ».

Les élèves huent. « Je suis dégoûté », lâche Gogo, élève en terminale technologique. « J’ai la pression et une boule au ventre, je suis ici depuis 6 h 30 ». « Ça fait mal au cœur », estime tout autant dépitée Zaïda Houmadi. Si pour sa part « elle sent bien » les résultats, ce retard d’affichage reste frustrant. Pour Anchifia, l’attente est encore plus difficile à gérer qu’elle « n’est pas totalement confiante » pour décrocher son bac. Randy Hassan pour sa part n’est pas inquiet de savoir s’il aura le bac, il souhaite plutôt regarder s’il l’a avec la mention.

« Le dernier moment où on peut se voir »

Au-delà du simple résultat, le moment est symbolique. Ce lundi, des élèves sont venus accompagnés de leurs amis ou de leurs parents. Ce jour est également un « moment de partage, c’est le dernier où on peut se voir avec certains amis », note Randy Hassan. En effet, pour beaucoup de Mahorais, obtenir le baccalauréat signifie quitter Mayotte. Le lycéen en terminale générale option mathématiques et physique chimie va entamer des études de langues étrangères à l’université de La Réunion. Zaïda Houmadi est acceptée pour étudier dans une école en soins infirmiers à Strasbourg. Le bac en poche, Gogo commencera quant à lui un BTS génie électrique à Bordeaux. Il arrive aussi que des jeunes sans papier partent faire leurs études en métropole. « Récemment, un élève est venu me voir pour me remercier, il a obtenu un titre de séjour et va faire un IUT génie civil à Auxerre (N.D.L.R. dans l’Yonne) », raconte la conseillère principale d’éducation.

Ces jeunes appréhendent leur vie loin de Mayotte avec joie et excitation. « J’ai de la famille en métropole, ça ira. J’ai juste entendu qu’il va faire très froid », sourit Zaïda Houmadi. Mais ses études en métropole deviendront enfin concrètes une fois les résultats du précieux sésame connu. « Demain, on saura, inch’Allah», lance une lycéenne en quittant l’établissement.

« Des difficultés techniques au niveau national »

Ce retard dans la publication des résultats est dû « à des difficultés techniques au niveau national », annonce le rectorat. « Les délibérations des jurys ont pris plus de temps que prévu et donc du retard, en particulier dans les filières technologiques ». « Dans la soirée, les résultats ont pu être publiés et consultés sur le site Cyclades », déclare le rectorat. Quant aux résultats dans l’ensemble des lycées, ils seront affichés, ce mardi 2 juillet, dans tous les établissements.

Un accompagnement vers l’enseignement supérieur

À Mayotte, le manque de places et la diversité limitée des offres de formation dans l’enseignement supérieur contraignent de nombreux jeunes à poursuivre leurs études en France métropolitaine, à La Réunion ou ailleurs. Ceux qui ont la chance d’obtenir une place dans une formation de leur choix à l’université de Mayotte, dans un lycée ou dans un centre de formation professionnelle sur le territoire, doivent également faire face à divers défis. « Chaque année, après la publication des résultats du baccalauréat, nous constatons que certains jeunes n’ont pas finalisé correctement leurs préparatifs pour l’entrée dans l’enseignement supérieur ou professionnel », observe l’AEJM.

Le service social de l’AEJM se mobilise tout l’été pour accompagner ces jeunes dans leurs derniers préparatifs. L’objectif ? Éviter que nombre d’entre eux se retrouvent sans école, bourse ou logement, notamment pour ceux qui choisissent de poursuivre leurs études en mobilité. Les acteurs de l’insertion jeunesse ont créé de nombreux outils pour accompagner les néo-bacheliers dans leurs démarches de préparation à la mobilité. « De nombreux rendez-vous sont également prévus tout au long de l’été afin d’informer et d’accompagner au mieux les jeunes et leurs familles », annonce l’AEJM.

Contact pour plus d’informations : secretaire@aejm.fr ou au 0639 66 56 61.

Le premier centre éducatif fermé de Mayotte est prévu à Malamani

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Éric Dupond-Moretti (ici à Majicavo-Koropa en mars 2022) a annoncé qu’un centre éducatif fermé à Mayotte verra le jour.

Dans la commune de Chirongui, le village de Malamani ne manque pas de projets pour les années à venir (voir encadré). Outre la zone d’activité économique et la déchetterie en construction, le premier centre éducatif fermé de l’île devrait y être construit.

Une pétition contre l’usine de dessalement d’Ironi Bé atteint 13.500 signatures

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Le collectif citoyen « Un lagon sans poison ! » s'inquiète des conséquences du rejet d'eau saumâtre dans le lagon pour la biodiversité marine mahoraise.

Pour répondre à la crise de l’eau, la préfecture de Mayotte et le syndicat Les Eaux de Mayotte prévoient la construction d’une seconde usine de dessalement à Ironi Bé à l’horizon 2025. Seulement, l’urgence dans laquelle le projet s’est mis en place fait redouter les conséquences écologiques du projet. Une pétition intitulée « Un lagon sans poison ! » tente d’interpeller les pouvoirs publics sur cette question.  

« Un lagon sans poison ! », c’est ce que souhaite une pétition du même nom, qui a commencé à circuler en ligne à la mi-avril, sur le site mesopinions.com. Depuis, elle a dépassé les 13.500 signatures, un nombre important pour une pétition qui concerne l’île hippocampe. Adressé au préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, le texte rédigé par le collectif citoyen qui a pris le même nom que la pétition dénonce les conséquences environnementales de la future usine de dessalement, à Ironi Bé, qui devrait voir le jour en 2025, pouvoir produire 17.500 m3 d’eau potable par jour en 2027 et qui est prévue pour atteindre une capacité de 50.000 m3 par jour à terme. « Le rejet d’eau saumâtre et de produits toxiques directement à la sortie de l’usine dans le lagon va notamment mettre en danger les premiers maillons de la chaîne alimentaire, à savoir coraux, herbiers et planctons, en augmentant la salinité et la température de l’eau », détaille Catherine Ramousse, activiste écologiste à l’initiative du collectif citoyen et de sa pétition. Or, il suffit qu’une partie de la chaîne alimentaire soit impactée pour déséquilibrer le reste de la biodiversité. 

L’activiste alerte sur la possibilité de désertion de certaines espèces à terme, y compris dans la passe en S, en face de la future usine, qui sert de couloir de passage et de migration à la méga-faune. « Les taux de reproduction de certaines espèces risquent de diminuer, on risque d’avoir des spécimens également plus petits, puis elles finiront par déserter l’endroit », complète-t-elle, ajoutant à cela la pollution sonore et lumineuse qu’engendrera la future usine. Des conséquences qui ont pu être documentées dans plusieurs études concernant l’impact d’autres usines de dessalement dans le monde. À cela, s’ajoutent les risques de destruction de la mangrove d’Ironi Bé pour construire l’infrastructure, endroit prisé par le crabier blanc, une espèce protégée

Des études insuffisantes

« Si on abîme le lagon, on abîme la richesse de Mayotte », considère Catherine Ramousse, qui pense aux clubs de plongée, aux pêcheurs, et à l’activité touristique de l’île. Un point de vue partagé par les associations environnementales, qui ont alerté plusieurs fois sur l’opacité du projet concernant ses conséquences sur la nature. En effet, en utilisant la procédure d’urgence civile pour mettre en œuvre cette usine de dessalement afin de répondre à la crise de l’eau, la préfecture n’a pas à réaliser d’étude d’impact et d’évaluation environnementale classique. Dans un document que nous avons pu consulter, l’ONG environnementale Longitude 181 parle d’une « notice d’incidences environnementales succincte et très incomplète », « d’absence d’étude sur la variabilité physico-chimique de l’eau », et « d’études insuffisantes quant à la dispersion des eaux rejetées, de leurs températures, de leurs polluants ».

Pas de séquence ERC (Eviter, Réduire, Compenser) non plus. Cette dernière a pour « objectif d’éviter les atteintes à l’environnement, de réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées et, si possible, de compenser les effets notables qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits », selon le portail notre-environnement.gouv, point d’accès national à l’information liée à l’environnement et au développement durable. Respecter cette séquence est normalement obligatoire pour tout projet soumis à une ou plusieurs procédures relevant du code de l’environnement. « Il y a globalement une grosse carence du respect de ces obligations en France. Ce n’est pas qu’à Mayotte. Les études d’impact sont très souvent lacunaires », explique Marion Crecent, avocate chez Sea Shepherd, ONG qui fait partie de celles soutenant la pétition pour « Un lagon sans poison ! ». « Ce n’est pas parce qu’il y a urgence qu’il faut faire les choses n’importe comment », s’inquiète celle dont l’association redoute notamment l’impact de l’usine sur les populations de tortues à Mayotte qu’elle protège, les herbiers dont elles se nourrissent risquant d’être menacés par le rejet de saumure. Concernant la nécessité de répondre à la crise de l’eau, Catherine Ramousse regrette que l’État n’ait pas anticipé davantage, celle de 2023 n’étant pas la première qu’a connu le territoire. 

« Il faut rejeter l’eau au large »

En mars, plusieurs associations  avaient déposé un recours gracieux à l’adresse des pouvoirs publics, afin d’engager des discussions sur ce dossier. Si elles ne sont pas absolument contre cette solution pour pallier l’insuffisance en eau potable, elles demandent néanmoins à ce que la société civile soit davantage incluse dans les débats, à ce que l’impact environnemental soit sérieusement étudié, et que des mesures complémentaires soient prises pour améliorer la gestion de la ressource en eau. À l’image de ce que demande la pétition. « S’il faut absolument une usine de dessalement, d’accord, mais dans ce cas, il faut rejeter l’eau au large (N.D.L.R. c’est le projet prévu avec l’augmentation de capacité de production), ou peut-être envisager d’autres sites, comme la passe Bandrélé, où l’impact serait moindre. […] On voudrait que le principe de précaution soit observé », propose l’activiste à l’origine de la pétition, qui maintient que des systèmes de récupération d’eau de pluie individuel pour les usages domestiques et la reforestation pour recréer de nouvelles nappes phréatiques grâce à une meilleure infiltration de l’eau dans le sol par les racines sont des solutions à long terme qui méritent autant d’être étudiées.

Ces différentes tentatives d’alerter la préfecture, à ajouter au courrier envoyé par Catherine Ramousse au nom de son collectif pour rappeler les conséquences du rejet d’eau saumâtre dans un milieu marin, n’ont pas trouvé écho à ce jour, et aucune réelle discussion n’a pu se mettre en place, selon nos informations. Pour finir, l’activiste se désole qu’il n’existe pas d’inventaire exhaustif sur le lagon et les espèces qui l’habitent : « Si des changements surviennent, il n’y aura pas de moyen de recours ».

Les coupures imprévues s’enchaînent

Le Nord n’a pas épargné par des problèmes d’alimentation en eau, ce lundi. Dès 9h30, la Société mahoraise des eaux (SMAE) faisait état « d’un niveau du réservoir de tête de Majicavo pas suffisant pour garantir la distribution d’eau pour tout son secteur ». Les villages de Majicavo-Koropa et M’tsapéré étaient ainsi coupés « avec remise en eau prévue à 17h ». Les villages de Koungou, Kawéni (village) et le quartier Gnambo titi, normalement concernés par une coupure dans l’après-midi ont vu celle-ci avancée à 9h30, la remise en eau s’effectuant ce mardi, vers 16h.

Pour les villages de M’tsahara, Hamjago, M’tsamboro et M’tsangadoua, la filiale de Vinci reconnaît « une grosse perturbation de la distribution d’eau de la semaine dernière ». Cependant, un retour à la normale ne peut se faire que par des nouvelles coupures à Hamjago et M’tsahara, ce lundi soir. Hamjago doit être alimenté, ce mardi matin, vers 6h, tandis qu’il faudra attendre 16h, à M’tsahara.

La vie à haut risque des tortues racontée par le spécialiste Jacques Fretey

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Les tortues marines sont un emblème de Mayotte qui restent menacées par le braconnage.

Le dernier café des Naturalistes, qui s’est tenu mercredi au restaurant La Croisette, à Mamoudzou, conviait l’expert international en tortues marines Jacques Fretey, qui a tenu une conférence sur les risques encourus par l’espèce. 

Mercredi 26 juin, l’association des Naturalistes de Mayotte a organisé une conférence dédiée aux tortues marines, à l’occasion de la présence sur le territoire des spécialistes en la matière Jacques Fretey et Alexandre Girard. Le premier, expert à l’échelle internationale, a parcouru le monde entier pour étudier et protéger l’espèce, tandis que le deuxième est coordinateur du Groupe tortues marines de France (GTM) au Muséum national d’histoire naturelle. Mayotte a une histoire particulière avec Jacques Fretey, ce dernier ayant organisé l’identification des principaux sites de ponte sur l’île dans les années 1990 et fait construire la maison des gardes à Moya, et le faré de Saziley, où Les Naturalistes organisent leurs bivouacs de surveillance des tortues, chaque semaine.

Le scientifique est ainsi revenu sur une grande partie des clichés qu’il a pu prendre au cours de sa carrière à travers le globe, qui dépeignent la « vie à haut risque » des tortues. Une première partie était consacrée aux dangers naturels pour ces animaux, et la deuxième, malheureusement bien plus longue, aux risques provoqués par l’Homme et son activité. Si la prédation de la tortue par l’humain pour sa chair est une problématique persistante à Mayotte, où les braconniers tuent chaque semaine de nouveaux individus, on voit qu’elle est tristement répandue en Afrique continentale, en Amérique du Sud et en Guyane.

« Les sites de pontes peuvent se déplacer »

Jacques Fretey montre même une photographie prise à La Réunion dans les années 1970-1980 de l’abattoir de Saint-Pierre, où un projet expérimental d’exploitation industrielle de viande de tortue était mené. « Sa graisse est prédatée pour les cosmétiques, ses écailles pour les lunettes et l’ameublement, certaines parties de son corps pour des vertus soi-disant thérapeutiques… », liste l’expert tout au long de sa conférence. 

Pour protéger l’espèce, la sensibilisation est absolument nécessaire, et il est également primordial de veiller sur les lieux de pontes. Mais comme l’indique Alexandre Girard, cette stratégie a ses limites. Si à Mayotte, la plage principalement surveillée par les Naturalistes est celle de Saziley, il n’est pas dit qu’avec le dérèglement climatique, elle continue d’être accostée par les tortues. « Avec l’augmentation des températures, les sites de pontes peuvent se déplacer. Certaines plages actuellement prisées des tortues peuvent devenir trop chaudes, tandis que d’autres qui ne le sont pas assez actuellement pourront devenir des lieux de pontes », explique l’expert. Il rappelle qu’il est donc important de veiller sur l’ensemble des plages de Mayotte, qui sont toutes de potentiels lieux de ponte. 

Comment préserver les lieux de pontes à Mayotte ?

Pour éviter de déranger les tortues qui viennent pondre sur les plages, il est important de ne pas utiliser de lumière vive et diffuse sur ces dernières, car cela désoriente l’animal qui peut ensuite se perdre pour retrouver la mer. Il est préférable d’utiliser de la lumière rouge, une lumière directionnelle au pire, et au mieux, pas de lumière du tout. Il faut aussi limiter la destruction des plages, notamment en luttant contre l’érosion et le piétinement. Cela passe par de la sensibilisation, ou encore la reforestation, qui permet de retenir la terre. Ne pas laisser ses déchets sur les plages permet aussi aux tortues d’éviter des obstacles qui peuvent perturber sa montée. Surveiller les chiens quand on les emmène à la plage, ces derniers pouvant déterrer les œufs et attaquer les tortues, et respecter les interdictions d’en emmener quand il y en a. Enfin, surveiller activement les plages peut permettre de dissuader les braconniers de s’en prendre aux tortues.

Aucune barge en circulation ce mardi, le personnel en droit de retrait

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Dans le cadre de l'événement "Mamoudzou en flamme", le trafic des barges sera perturbé ce vendredi 26 juillet.

Aucune barge ne sera en circulation ce mardi 2 juillet, sauf pour les urgences. En effet, les agents de la direction des transports maritimes (DTM, ex-STM) ont annoncé être en droit de retrait à partir de cette journée. Cette mobilisation est motivée par une dégradation des conditions de travail, sujet sur lequel les agents souhaitent interpeller le département. Les employés auraient notamment peur des risques encourus, le service n’ayant toujours pas de permis de naviguer.

De son côté, la CGT a déposé un préavis de grève reconductible à partir du lundi 8 juillet, notamment pour demander une régularisation des assurances, améliorer la formation professionnelle ou encore la mise en place d’hébergement d’astreinte, de primes d’incommodité et pour compenser les horaires décalés.

Estelle Youssouffa s’épargne un second tour

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Estelle Youssouffa repart à l’Assemblée nationale pour cinq ans de plus. Elle s’impose dès le premier tour des élections législatives avec 79,5% des voix.

Circonscription nord. Largement en tête, la députée sortante n’aura pas besoin d’un second tour. Elle empoche 79,5% des voix suffrages exprimés, ce dimanche, lors du premier tour des élections législatives. Élue pour la première fois en 2022, la voilà partie pour faire cinq ans de plus.

L’affaire est pliée dans la première circonscription de Mayotte. Les électeurs n’auront pas à se déplacer, le dimanche 7 juillet. En effet, Estelle Youssouffa a réuni 13.640 voix, soit 79,5% des suffrages de sa circonscription, ce dimanche. La députée sortante, qui se présentait sans étiquette, dépasse ainsi les 50% des voix et 25% des inscrits (29,9%), seuils nécessaires pour s’épargner d’aller voter une nouvelle fois. « C’est un score historique ! », réagit Christophe Youssouffa, frère et directeur de campagne de la candidate de Mamoudzou. Elle fait bien mieux que le premier tour des élections législatives 2022 où elle avait eu 3.471 voix et même un peu mieux que lors du second tour face à Théophane « Guito » Narayanin (12.180).

Son ex-suppléant, Saïd Kambi, aura beau faire campagne en s’attaquant à son bilan ou en étant entouré de caciques du territoire comme le sénateur Saïd Omar Oili, il termine loin derrière, à la deuxième place (14,6%). Actif au sein des Forces vives, il n’aura pas réussi à convaincre les collectifs de se détourner d’Estelle Youssouffa, l’une des leurs. Mickhaël Saïfy (Lutte ouvrière) et Aurélia Maillard (Reconquête) ferment la marche, respectivement à 4% et 1,9%. Le premier profite de l’absence de candidats de gauche pour faire un score inédit à Mayotte pour sa formation classée à l’extrême-gauche.

Un plébiscite dans le nord

Les plus petites communes de la première circonscription de Mayotte ont permis à la députée sortante de réaliser ses scores les plus importants. Acoua, par exemple, où elle avait su déjà mobiliser en 2022, est proche des 95% (94,5%). M’tsamboro, où le maire Laïthidine Ben Saïd lui a apporté son soutien, ont choisi à 87,2% le bulletin qui portait son nom et celui de sa suppléante, Fatoumia Mohamadi. Même Bandraboua, où elle avait fait un score de 12,7% en 2022 (avec certes davantage de candidats dont le local Ahamadi Boura), lui donne 90,2% de leurs voix. Dzaoudzi-Labattoir (73,2%), Koungou (72%), Pamandzi (76%) et sa commune Mamoudzou (72,2%) ne sont pas en reste. Le maire de cette dernière, Ambdilwahedou Soumaïla (Les Républicains), lui a adressé ses félicitations. « Il l’encourage à poursuivre le travail législatif déjà entamé et à continuer à défendre les intérêts de Mayotte face aux défis à venir », exprime celui qui était partisan de ne pas présenter de candidat LR contre elle.

Bientôt de retour à Paris, Estelle Youssouffa peut déjà se préparer à revenir dans une Assemblée nationale aux contours incertains avec une plus grande quantité de députés du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire. Elle y sera accompagnée soit d’Anchya Bamana, soit de Mansour Kamardine.

Des travaux rue Massimoni pour une nouvelle conduite d’eau potable

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Le 1er juillet, des travaux d’urgence débuteront à Mamoudzou afin de créer une nouvelle conduite d’alimentation en eau potable. La rue Massimoni entre ainsi en travaux pour une durée de huit semaines et sera sujette à des réglementations de la circulation et du stationnement. Les travaux se feront le jour, de 7h à 17h et le soir si nécessaire de 20h à 5h. Aucun stationnement ne sera toléré sur la zone des travaux afin de laisser le champ libre aux véhicules de chantier.

Inscriptions ouvertes pour le prochain salon du Tourisme et des Loisirs

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Les inscriptions pour le dixième salon du Tourisme et des Loisirs de Mayotte sont ouvertes. Il se tiendra du 6 au 8 septembre à Mamoudzou. Rythmé par de nombreuses animations, ce salon doit permettre aux différentes structures en lien avec le tourisme de se faire découvrir auprès des nouveaux arrivants, à l’occasion de la rentrée. Les places étant limitées pour les stands, il est recommandé à toutes les structures intéressées de faire leur demande d’inscription rapidement. Pour tout renseignement complémentaire, il est possible de contacter le mail f.julie@mayotte-tourisme.com, ou bien le 06 39 25 71 13.

Une semaine d’inaugurations pour sensibiliser au handicap

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L’APAJH (Association pour adultes et jeunes handicapés) organise plusieurs événements cette semaine afin de favoriser l’inclusion et le soutien aux personnes en situation de handicap. Ce lundi 1er juillet, est prévu à 8h30 l’inauguration de leur Service de soins infirmiers à domicile (SSIAD), à Labattoir, et celle de leur entreprise adaptée Auxilium, à 14h, à Passamaïnty. Ce mardi 2 juillet, c’est au tour de l’antenne Institut Médico-Educatif (IME) Nord d’être inaugurée à M’tsangamouji, à 13h30. Le mercredi 3 juillet, un Handivillage, avec différents acteurs engagés dans l’inclusion, aura lieu place de la République, à Mamoudzou, de 8h30 à 16h.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes