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Jeux olympiques : avec la septième place, Raphaël Mohamed s’arrête en demi-finale

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Ce mardi, Raphaël Mohamed avait dû attendre la confirmation son temps (13''54) pour savoir qu'il était qualifié. capture d'écran France Télévision

La barre était sans doute trop haute, ce mercredi soir, pour le hurdler mahorais Raphaël Mohamed. Dans le couloir numéro 9, il finit septième de la première demi-finale du 110m haies avec un temps de 13 »41. Dans un stade de France en ébullition, le licencié du Racing club de Mamoudzou a tout donné, mais n’a pas pu se qualifier pour la finale. Seules les deux premières places ont permis d’obtenir directement son ticket. Elles ont été gagnées par l’Américain Grant Holloway (12 »98) et l’Espagnol Enrique Llopis (13 »17).

Ce soir, au stade de France, Raphaël Mohamed vivait la suite de son rêve olympique en participant à la demi-finale olympique. La veille, il avait créé la surprise en s’invitant à ce stade de l’épreuve grâce à une deuxième place aux repêchages arrachée pour quelques millièmes (13 »54).

 

Les voyants au vert pour le futur écoquartier de Tsararano-Dembéni  

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Yves-Michel Daunar, président de l’Epfam (Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte), signe la convention « Territoire engagé pour le logement » sous les yeux de François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, et Moudjibou Saïdi, président de la Cadema et maire de Dembéni, ce mardi 6 août, à Dembéni.

Avec le foncier sécurisé et l’engagement de l’État acté ce mardi, le projet de 2.600 logements qui doit lier les villages de Tsararano et Dembéni devrait connaître un coup d’accélérateur. Le chrono est même lancé, car près de 1.500 logements doivent être livrés en 2027 dans le cadre du dispositif national « Territoire engagé pour le logement ». A terme, un centre commercial à Tsararano, un collège de Dembéni et trois groupes scolaires s’y ajoutent.

C’est quoi le projet ?

C’est l’un des premiers dossiers dévolus depuis 2017 à l’Epfam (Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte) avec la Zac de Doujani. D’un montant de 650 millions d’euros, le projet d’écoquartier vise la création de 2.600 logements à cheval sur les villages de Tsararano et Dembéni. Jérôme Josserand, directeur de la Dealm (direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer) de Mayotte, n’hésite pas à le qualifier du « plus grand projet d’aménagement de logements à Mayotte dans les cinq ans à venir ». Pour Moudjibou Saïdi, président de la Cadema et maire de Dembéni, il permettra « d’enraciner le rôle de Dembéni dans l’agglomération » que sa commune partage avec Mamoudzou. Quand le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, y voit un moyen « de desserrer l’étau urbain ». « C’est un projet important parce qu’on voit la ville de Mamoudzou est très contrainte dans sa circulation, que l’accès à la ville constitue des enjeux de plus en plus compliqués pour nos concitoyens », explique-t-il.

Le nouveau quartier doit faire le lien entre Dembéni (à gauche) et à Tsararano (à droite).

Est-ce qu’il n’y a que du logement ?

Non, la zone qui devrait accueillir environ 10.000 habitants a été réfléchi comme un nouveau lieu de vie sur Mayotte. Ainsi, afin de soulager le collège d’Iloni, l’un des plus gros de Mayotte en termes d’élèves, un autre pour 900 élèves est prévu dans la zone de l’écoquartier, pas loin de la mairie de Dembéni. Trois groupes scolaires, des équipements sportifs et un centre commercial le long de la route nationale 3 à Tsararano s’y intégreront.

Le foncier est-il sécurisé ?

Oui, il l’est depuis la fin de l’année 2023. En passant par une déclaration d’utilité publique (DUP), l’Epfam a changé de méthode. Les derniers propriétaires ont dû lui laisser leurs terrains contre une indemnisation finalement décidée par le juge. Une enveloppe de trente millions d’euros sera versée aux quatre propriétaires, dont pratiquement la moitié pour la seule coopérative agricole de Sada. L’Epfam devrait être l’entier propriétaire en septembre.

Moudjibou Saïdi espère que le projet permettra « d’enraciner le rôle de Dembéni dans l’agglomération » qu’elle partage avec Mamoudzou.

A quoi sert le nouveau label ?

L’écoquartier Tsararano-Dembéni fait partie des 22 projets nationaux qui obtiennent le label « Territoire engagé pour le logement ». C’était d’ailleurs le but de la signature de la convention, ce mardi après-midi, entériner le partenariat État-Cadema-Epfam. Cela se traduira par des financements de la part du premier sous ce fameux label. « La part de l’État est prépondérante. Chacun comprend que les communes doivent d’être accompagnées, tout comme les intercommunalités », considère François -Xavier Bieuville. Le fait que le projet soit « mûr », selon les termes du préfet, et sa dimension écologique ont poussé le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires à choisir l’écoquartier mahorais pour l’intégrer au dispositif. Le délégué du gouvernement cite d’ailleurs le traitement des eaux, leur récupération, un éclairage public moins énergivore ou les caractéristiques thermiques des futurs bâtiments qui seront à prendre en compte. De son côté, Yves-Michel Daunar, directeur général de l’Epfam, espère que l’accompagnement par l’État se traduira aussi par « une simplification de certaines procédures ».

Pourquoi une livraison dès 2027 ?

C’est l’enjeu du label « Territoires engagés ». L’État s’est donné un objectif de 30.000 nouveaux logements d’ici 2027 à l’échelle nationale, dont 1.500 pour le seul projet mahorais. Cette date limite laisse donc peu de place aux retards. La course contre la montre est lancée pour la SIM (la Société immobilière de Mayotte), Action Logement et les promoteurs privés qui investiront dans les deux villages.

Outre le logement, le projet comprend des équipements sportifs, un centre commercial, des écoles et un collège.

Quand les travaux débuteront ?

Yves-Michel Daunar table sur « octobre-novembre » pour débuter les travaux, notamment la réfection ou la construction des réseaux, avec une pose de la première pierre déjà prévue pour le 13 septembre. C’est la partie située à Tsararano qui ouvre le bal, confirme-t-il.

Course de pneus : les inscriptions ouvertes depuis ce mercredi

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Les inscriptions pour la quarantième édition de la course de pneus sont ouvertes jusqu'au 21 août.

Reportée en raison des élections législatives de la fin juin, la quarantième édition de la course de pneus aura lieu le dimanche 1er septembre. Alors que l’événement approche, la période des inscriptions vient de s’ouvrir pour les cinq catégories adultes et s’étendra jusqu’au 21 août, en fin de journée. Des points relais sont prévus à cet effet à Mamoudzou, Combani et en Petite-Terre. Il est également possible de s’inscrire via ce formulaire en ligne (forms.gle/VwfYhL6Tb3MWeFHP6), mais aussi sur le site internet d’Angalia (angalia.fr/la-course-de-pneus/), en téléchargent le bulletin et en le renvoyant par mail à l’agence chargée de l’organisation.

Pour participer, il faut composer son équipe de cinq coureurs (à partir de 16 ans), choisir sa catégorie (gros pneus, femmes, hommes, mama, ou la nouvelle, mixtes) et déterminer le nom de son équipe. Le bulletin est à déposer dans les urnes installées chez les partenaires (voir ci-dessous). Le tirage au sort des équipes sera réalisé le vendredi 23 août sur les ondes de la radio Mayotte La 1ère.

Les bulletins sont à déposer dans l’une des urnes installées à la mairie de Mamoudzou, Casal Sport (Kawéni), Douka Pro (Kawéni), Orange (Kawéni et Combani), BFC (Mamoudzou, Petite-Terre et Combani), Agence Issoufali, ADEP (Mamoudzou), Point S (Mamoudzou). Les personnes souhaitant retirer et déposer leur bulletin sont priées de vérifier les horaires d’ouverture des enseignes.

La distribution de l’allocation de rentrée scolaire a commencé

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Materiel scolaire

Depuis ce mardi, l’allocation de rentrée scolaire est distribuée sur les comptes bancaires des allocataires bénéficiaires de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM). Les montants de cette allocation sont de 418,49 euros pour l’école primaire, 441,58 euros pour le collège et 456,88 euros pour le lycée. Les parents n’ont aucune démarche à faire étant donné que la CSSM gère les dossiers directement avec les établissements scolaires et le rectorat. Pour plus d’informations, il est possible de se rendre sur le site de la Caisse d’allocations familiales.

Choléra : la vaccination accélère

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Dans son dernier bulletin, l'ARS indique que "21 893 personnes ont été vaccinées" contre le choléra. Ici lors de la campagne de vaccination à Ongojou la semaine dernière.

La vaccination accélère, 21 893 personnes ont été vaccinées contre 18 766 la semaine dernière fait savoir l’Agence régionale de santé (ARS) dans son bulletin publié ce mardi 6 août. En parallèle, 1.243 personnes ont été traitées.

L’île compte « 221 cas » de choléra. Un nombre qui reste inchangé depuis le 12 juillet. Actuellement, il n’y a pas de cas actif.

Depuis l’arrivée de la maladie à Mayotte, « cinq décès communautaires sont imputables au choléra », estime l’ARS et « deux décès communautaires partiellement imputables à la maladie».

Paludisme : le nombre de cas importé en recrudescence à Mayotte

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Selon Santé Publique France, il y a eu 65 cas de paludisme à Mayotte au premier semestre 2024.
Depuis 2014, Mayotte est dans une phase d’élimination du paludisme, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela fait quatre ans que le 101e département français ne compte plus aucun patient ayant attrapé localement ce parasite transmis par les moustiques. En revanche, il continue d’avoir des cas importés régulièrement avec une recrudescence observée, cette année, surtout pendant la saison des pluies. Selon Santé Publique France, dans un bulletin communiqué ce mardi, il y en a eu 65 au premier semestre, contre 38 au cours de la même période en 2023. Si aucun décès n’est intervenu, « près d’un cas sur trois a été hospitalisé, quatre cas ont été admis en réanimation ». Pour rappel, le paludisme génère de la fièvre plus d’une semaine après l’infection. Un affaiblissement, des maux de tête, douleurs musculaires, vomissements, diarrhées ou une toux peuvent l’accompagner.
Les cas répertoriés à Mayotte viennent principalement des Comores (huit sur dix) où le paludisme est de plus en plus présent chaque année. « La recrudescence des cas importés des Comores en janvier 2024 pourrait être liée aux retours de vacances, en raison de la situation du paludisme en Grande Comore, qui n’est toujours pas maîtrisée », note Santé Publique France, qui ajoute que l’usage d’une chimioprophylaxie, un traitement anti-paludéen, « doit être évalué avant tout voyage ». Estimant Mayotte « vulnérable », elle requiert « une attention toute particulière portée aux patients présentant des signes évocateurs de paludisme et pour lesquels un test de diagnostic doit systématiquement être réalisé ».

Jeux olympiques : Raphaël Mohamed qualifié de justesse pour la demi-finale du 110m haies

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Ils étaient trois à avoir réalisé le même temps, 13''54, aux repêchages. Mais la qualification est bien pour Raphaël Mohamed et le Brésilien Rafael Pereira. Photo Fédération française d'athlétisme.

La cinquième place de ce dimanche, en 13’’61, n’a pas suffi à Raphaël Mohamed pour aller directement en demi-finale du 110m haies de ces Jeux olympiques 2024. Le sportif mahorais de 26 ans avait une autre chance en passant par les repêchages, ce mardi midi. Il l’a saisi de quelques millièmes. A la dernière place au début de sa course, le licencié au Racing club de Mamoudzou a réussi à revenir juste à temps sur la ligne. Il prend la deuxième place, qui l’envoie en demi-finale, éliminant l’Algérien Amine Bouanani (dans le même temps que Raphaël Mohamed, 13’’54) et l’Allemand Manuel Mordi (13’’55). Le Brésilien Rafael Pereira est qualifié lui aussi en prenant la première place (13’’54 aussi).

Place maintenant à la demi-finale prévue, ce mercredi soir, au stade de France.

« Il serait dommage que le centre équestre n’existe plus »

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Zawali Said Ali, le fils adoptif du propriétaire du parc équestre d’Hajangua, Alain Chartier, s’occupe de l’étalon du club.

Investi dans le parc équestre d’Hajangua depuis 2013, propriétaire depuis 2018, Alain Chartier souhaite prendre sa retraite, mais espère qu’un repreneur permettra au club de continuer ses activités, notamment auprès des jeunes.

Le seul centre équestre de l’île, à Hajangua, est à la recherche d’un repreneur. Son propriétaire et gérant actuel, Alain Chartier, 77 ans, souhaite en effet lever le pied de l’étrier après plusieurs difficultés financières, de santé et onze années au service du club. Entre crise de l’eau, la période de forte délinquance à Dembéni, les barrages et les granulés qui ont dû être remplacés par de la poudre, favorisant les coliques chez l’animal, faute de possibilité d’approvisionnement, les mois qui viennent de s’écouler n’ont pas été faciles pour assumer les 12.000 euros de frais fixes mensuels. « Mais c’est une affaire qui marche », assure le propriétaire, dont le club accueille chaque matin cinq à six groupes de jeunes en situation de handicap pour de l’équithérapie, et des scolaires l’après-midi, en plus des cours classiques d’équitation. « C’est notamment pour l’équithérapie qu’il serait dommage que le centre n’existe plus. »

Le gérant a toujours tenu à donner une dimension sociale au parc équestre d’Hajangua, qui compte une centaine d’adhérents. Sur le domaine de 3,8 hectares, il a formé plusieurs jeunes au métier de palefrenier par exemple, il en accueille également pendant les vacances à travers le dispositif d’ACM (accueil collectif de mineurs), qui consiste à permettre aux mineurs de pratiquer une activité pendant les vacances scolaires. « On a construit deux dortoirs de seize places », mentionne-t-il.

« On a réussi à faire de l’élevage local »

Si pour l’instant, l’association Wema Watrou s’est positionnée pour perpétuer l’activité du centre, le gérant étudie toutes les propositions sérieuses et sait qu’il peut compter sur son fils adoptif, Zawali Said Ali, actuellement directeur du club, pour reprendre les rênes au besoin. « Je l’ai formé à tout, il sait comment on s’occupe des chevaux, gérer les naissances, etc. », énumère-t-il, affirmant que quel que soit l’avenir du parc, il gagnerait à garder l’ensemble de ses quatre employés.

Alain Chartier souhaite rester dans tous les cas à proximité des chevaux qu’il a vu naître. Car le gérant est parti de loin. « Quand je suis arrivé au centre, il n’y avait plus que quatre poneys et un cheval de 25 ans. » En effet, c’est dans un club hippique frappé par le staphylocoque doré qu’Alain Chartier est arrivé en 2013. Cet amoureux des chevaux, issu de plusieurs générations d’éleveurs, a pris en main le parc en tant que consultant, travailler avec des vétérinaires, et remis le centre sur pied. « On a réussi à faire de l’élevage local, avec des chevaux tropicalisés. Aujourd’hui, on a une quarantaine de chevaux, poneys et double-poneys », affirme celui qui a également formé de nombreux cavaliers et moniteurs en métropole au cours de sa carrière. Pour l’avenir, Alain Chartier voit de belles possibilités pour ceux qui reprendront le parc. « Le tourisme équestre est à développer avec les balades magnifiques qu’on peut faire ici. Moi, quand j’ai repris l’affaire, il fallait des chevaux. Aujourd’hui, c’est bon, il y a un élevage de chevaux mahorais », explique-t-il, content du travail réalisé et prêt à passer le flambeau. 

« Koungou » projeté à Kawéni : « c’est rare qu’on ait l’occasion de voir un film comme au cinéma »

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Petits et grands étaient au rendez-vous, vendredi 2 août, pour regarder le film « Koungou ».

Selon les organisateurs, près de 2.000 personnes sont venues assister à la projection du film « Koungou», vendredi 2 août, à Kawéni. Tout au long du mois d’août, le film est projeté dans les villages de Mayotte. Pour de nombreux jeunes, c’était la première fois qu’ils regardaient un film comme au cinéma.

Ce vendredi en fin d’après-midi, près du collège K2 à Kawéni (Mamoudzou), la foule grossissait à vue d’œil. Parents et enfants ont patienté jusqu’à la tombée du jour pour assister à la projection du film « Koungou ». Un long-métrage 100 % mahorais qui traite de la délinquance juvénile joué par des jeunes de Koungou.

Nourainya Loutoufi (à droite sur la photo), adjointe au maire de Mamoudzou, s’est dit « ravie de voir l’engouement de la jeunesse venue en nombre ».

La société de transports Transdev, partenaire du film, organise tout au long du mois d’août dix projections gratuites de celui-ci à travers Mayotte. A travers cette opération, l’objectif est de sensibiliser les jeunes pour refuser la violence y compris en direction de ses bus scolaires hal’O. Alors que le film a débuté avec un peu de retard, en attendant on pouvait entendre en fond sonore des musiques d’ambiance et notamment la chanson « Halo licoli » de l’artiste Naïd réalisée pour Transdev dans le même but, dire « stop » aux violences. L’atmosphère était donc à la fête, ce vendredi soir, autour du collège K2, les familles et les jeunes se sont retrouvés.

« Ravie de voir l’engouement de la jeunesse »

La projection est permise par l’association Kawéni en action, née dans le village en 2022, elle projette des films gratuitement à Mamoudzou afin de rendre le cinéma accessible à tous. « Je suis heureux de partager cette séquence de cinéma en plein air avec vous », s’est exclamé Frédéric Delouye, le directeur de Transdev Mayotte, en amont de la projection. Le film présente l’itinéraire d’Hakim, un lycéen qui rejoint une bande de délinquants à Majicavo. Il explore entre autres les mécanismes qui poussent les jeunes à être aspiré par la violence. Face à la foule venue assister à la séance, Nourainya Loutoufi, adjointe au maire de Mamoudzou, s’est dit « ravie de voir l’engouement de la jeunesse venue en nombre. Comme dans le film que vous allez voir, il y a toujours de l’espoir. Notre souhait est de permettre que chacun puisse respecter l’autre en harmonie et dans la paix », a-t-elle déclaré.

Certains jeunes n’ont pas caché leur émotion devant le film Koungou et ont même versé quelques larmes

Zaïdou est venu avec ses quatre enfants ce vendredi soir, « j’habite à côté et je voulais voir ce film », explique-t-il. A quelques mètres, Izaki, 15 ans, se trouve avec ses copains, « ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de regarder un film comme au cinéma », se réjouit-il. Nassuf, 17 ans et Naïla, 18 ans, assis à côté, sont contents « de voir ce film diffusé dans leur quartier et le fait que tout le monde puisse le regarder et en profiter ».  Pour la première fois, ils regardent un film sur grand écran, ils ne sont jamais allés au cinéma.

Après 1h30 de film, le public semble conquis, les spectateurs sont restés jusqu’au bout. Naïla a « kiffé le film, c’est ce qu’on vit au quotidien, parfois j’ai eu les larmes aux yeux », raconte-t-elle. Les organisateurs ont comptabilisé près de « 2.000 spectateurs », soit un immense succès pour le coup d’envoi des projections de « Koungou ».

 Les prochaines projections de « Koungou »

– Vendredi 9 août à M’tsangamouji, à la place Manzaraka

– Samedi 10 août à Mangajou, à la place Manzaraka

– Mercredi 14 août à Koungou, à la place de la Poste, en présence du réalisateur Naftal Dylan et des acteurs du film

– Vendredi 16 août à Majicavo, au parking du collège

– Samedi 17 août à Mamoudzou, à la place de la République, en présence du réalisateur Naftal Dylan

– Jeudi 22 août à Tsararano, au plateau de Tsararano

– Vendredi 23 août à Pamandzi, à la place des Congrès, en présence du réalisateur Naftal Dylan

– Samedi 24 août à Kani-Kéli, au parking du stade, en présence du réalisateur Youssoufa Mass

Toutes les projections sont gratuites et ouvertes à tous.

Cent enfants ont été sensibilisés à la richesse du lagon

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Les enfants ont pu faire du kayak avec l’Association des croiseurs hauturiers de Mayotte (ACHM). Certains chanceux ont pu voir des dauphins.

Chaque année, le Parc naturel marin organise les Premières bulles au pays du Corail. Cet événement a pour but de proposer à une centaine d’enfants plusieurs activités sur le thème de la mer, afin de les sensibiliser à la protection des milieux marins.

“On a vu des dauphins !” C’est ce genre de cri de joie qu’on peut entendre ce mercredi, à la plage des Badamiers, lors de la onzième édition des Premières bulles au pays du Corail. Organisé chaque année par le Parc naturel marin de Mayotte à un nouvel endroit, cet événement rassemble une centaine d’enfants qui ne sont pas partis en vacances autour d’activités sur le thème de la mer. Ce jour-là, dix groupes d’une dizaine d’enfants se sont succédé sur dix activités en Petite-Terre, comme du land art, initiation au secourisme, et sessions de sensibilisation au monde marin, avec des associations comme Oulanga Na Nyamba, le Gepomay, Ceta’Maore, les Naturalistes ou encore Surfrider. Sur ce stand, les enfants apprennent à faire la différence entre les déchets compostables, recyclables et ménagers, et comment en disposer afin de préserver l’environnement. Pour ce faire, un jeu de tri des déchets, puis un débriefing pour s’assurer que chaque leçon a bien été comprise.

Un peu plus loin, Ceta’Maore attire les curieux avec ses images de baleines. “Qu’est-ce-que vous connaissez comme mammifère marin ?”, questionne David Lorieux, chargé de mission Actions pédagogiques pour l’association de protection des baleines, dauphins et dugongs de Mayotte, en s’adressant aux enfants de 8 à 18 ans présents à son stand. Pour leur apprendre à identifier des cétacés, l’équipe de l’association simule une observation en mer avec un bateau, des dorsales, des caudales et des appareils photo en carton. Les enfants se prennent au jeu, et les rires accompagnent les fausses prises de vue, que Ceta’Maore a l’habitude d’effectuer pour de vrai afin d’identifier et étudier le comportement des mammifères marins. “On sent qu’ils sont à fond. On voit qu’ils ont des connaissances légères au début de l’atelier, en ne faisant pas vraiment la différence entre les dauphins et les requins par exemple. Mais après, ils comprennent la différence et pourquoi c’est important de protéger ces espèces”, dresse comme bilan l’animateur. Comme pour venir récompenser les efforts des apprentis protecteurs des cétacés, des dauphins ont rendu visite aux enfants, qui ont pu les saluer depuis la plage.

“On a vu des poissons trompette”

Ceux partis en kayak ont pu les voir d’encore plus près : car si la théorie était enseignée sur terre, la mer a également servi de terrain de jeux aux jeunes. Entre atelier natation, kayak et baptême de plongée, ils en ont eu plein les yeux. “On a vu des poissons trompette, des poissons ballon et des tortues”, se réjouit Ahmed*, vêtu d’une combinaison de plongée pour la première fois. “Moi je referai de la plongée, c’est sûr”, commente l’une de ses camarades.

C’est bien le but de cet événement, organisé en collaboration avec la commune de Dzaoudzi-Labattoir : sensibiliser les jeunes, certes, mais en passant aussi par l’émotion face à la beauté du lagon. “L’objectif est de les éduquer aux richesses des milieux marins, leur fragilité et les conséquences des activités humaines sur la nature. On souhaite en effet changer les comportements, mais cela ne passe pas que par l’apprentissage, mais aussi par les sens et les émotions”, résume Annabelle Djeribi, directrice déléguée adjointe du Parc naturel marin, qui espère que cette journée aura permis de susciter de l’amour pour le lagon et ainsi la volonté de le protéger.

*Nom d’emprunt

Oulanga na Nyamba rappelle les précautions à prendre pendant les émergences

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Il est préconisé de ne pas toucher les bébés tortues qui se rendent vers la mer.

Au mois d’août, du fait de nombreuses pontes d’avril à juin, c’est le moment de l’année où les émergences de tortues sont les plus fréquentes. Sur les plages mahoraises préférées tortues marines, difficile de passer à côté des petites bêtes qui rejoignent la mer en fin d’après-midi ou en matinée. Ce moment de frénésie n’est pas sans risques s’il est perturbé par une présence humaine. Ainsi, « vouloir « aider » une émergente peut avoir une conséquence désastreuse pour une petite tortue », rappelle Oulanga na Nymaba. En effet, outre le risque de prédation naturelle avec les rats, les oiseaux ou les crabes (sans compter les poissons et les requins), les petites tortues ont un besoin impératif de pouvoir rejoindre par elle-même l’eau salée. « Vous n’avez rien à faire sinon observer en gardant vos distances », demande justement l’association basée en Petite-Terre.

« Une émergence peut prendre du temps, parfois quelques heures ! Mais rien ne justifie de creuser un nid ou d’intervenir. […] Les petites tortues ont besoin de courir sur la plage ! Et c’est une question de survie. Après avoir été recroquevillé dans un œuf pendant deux mois, une tortue a besoin de se mettre en mouvement, de mettre en route son système cardiovasculaire, de réveiller ses muscles, comme si elle s’échauffait avant la première nage dans l’océan. Empêcher une tortue de courir sur le sable pour la déplacer dans l’eau, n’aurait pour conséquence que de la condamner. » De plus, la tortue revenant sur la plage trente ans plus tard pour y pondre elle-même, ce cheminement lui permet de « s’imprégner » des lieux.

Oulanga na Nyamba liste ainsi quatre recommandations : « on ne touche pas, on ne creuse pas les nids, on libère le passage jusqu’à la mer et on ne prend pas de photo avec flash ». L’association indique de nouveau que les tortues marines sont des espèces protégées. « De ce fait, il est interdit par la loi de les toucher et de creuser leur nid. »

Un accident de la route entre Dzoumogné et Bandraboua

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Une collision s’est produit ce lundi entre une voiture et un poids lourd entre Dzoumogné et Bandraboua. Vers 9h30, la conductrice du véhicule léger a voulu doubler le poids-lourd dans un virage, mais elle a percuté sa remorque par l’arrière. La voiture s’est retrouvée dans le ravin, la conductrice a été transportée au centre hospitalier de Mayotte pour des examens.

L’intercommunalité du centre-ouest lance un service de covoiturage

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Les arrêts du Rezo Pouce seront signalés sur le territoire de la 3CO.

Avec le « Rézo Pouce », la communauté de communes du centre-ouest de Mayotte (3CO) compte développer la pratique du covoiturage sur son territoire. Ce réseau, déjà utilisé par des collectivités de l’Hexagone, permet en effet de mettre en relation les usagers de la route. « Rézo Pouce se distingue par sa simplicité et sa sécurité. Grâce à de nouveaux « Arrêts Rézo Pouce », reconnaissables avec leur signalétique claire et colorée qui sont installés dans des zones stratégiques de chaque commune, et à l’application Mobicoop, vous pouvez facilement vous retrouver pour partager vos trajets. Les utilisateurs peuvent ainsi attendre dans des endroits sécurisés et bien identifiés pour trouver rapidement un véhicule disponible », explique la 3CO dans un communiqué, qui promet un lancement à la mi-septembre.

Pour l’utiliser, il faudra d’abord s’inscrire (c’est gratuit) gratuite en mairie ou à la 3CO, sur le site internet de la 3CO (www.3co-mayotte.fr), ou encore via l’application pour smartphone. Les utilisateurs reçoivent ensuite un kit mobilité (une carte de membre, un autocollant pour le pare-brise pour le véhicule du conducteur, le mode d’emploi, les chartes, les fiches mobilités et des destinations, et des conseils pratiques). Aux arrêts « Rézo Pouce » – des panneaux indiqueront  où il seront-, les auto-stoppeurs n’auront qu’à lever le pouce, tandis que les conducteurs allant dans la même direction qu’eux.  Partenaire du réseau, l’application mobile Mobicoop permettra également d’indiquer sa position et sa destination, facilitant ainsi la mise en relation avec les conducteurs disponibles à proximité.

Un marché agricole à Hamouro ce samedi 10 août

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Chaque deuxième samedi du mois, l’office de tourisme de la communauté de communes du sud de Mayotte organise un marché agricole, artisanal et gustatif. « Cet évènement est une occasion unique de soutenir l’économie locale, de rencontrer les producteurs et artisans de notre région et de partager un moment convivial en famille ou entre amis », indique celle-ci. Le prochain a lieu, ce samedi 10 août, de 8h à 13h, à Hamouro, dans la commune de Bandrélé. Une grande diversité de produits frais, locaux et de saison ainsi que des créations artisanales uniques seront proposés par nos exposants, à laquelle s’ajoute de la restauration traditionnelle avec des plats typiques (barquettes à moins de dix euros).

Il est prévu aussi des activités culturelles, dont des démonstrations mettant en valeur notre patrimoine locale (chigoma) et plus sportives avec « une randonnée unique, gratuite et ouverte à tous, vous permettra de profiter du plein air tout en (re)découvrant l’histoire et la beauté des hauteurs du sud ». Pour s’inscrire à cette dernière, il faut envoyer un mail (caribou@sudtourisme.yt ou contact@sudtourisme.yt) ou appeler le 06 39 28 40 28 ou le 0269 63 10 28.

A Madagascar, la Bred acquiert la Société générale

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Voulant se développer à l’international et « consolider sa présence dans l’océan Indien », la Bred Banque populaire a trouvé un accord pour prendre la main sur la filiale malgache de la Société générale, la première banque du pays. « Avec l’acquisition de la banque Société générale Madagasikara qui compte 1.000 collaborateurs et accompagne près de 300.000 clients particuliers, entreprises et institutionnels au sein de près de 70 agences, la Bred Banque Populaire pourra contribuer au financement de l’économie du pays, en étant au service de l’ensemble des acteurs économiques de Madagascar », espère la banque, ce lundi, dans un communiqué. Déjà implantée à Mayotte, La Réunion et Djibouti, elle ajoute que cette opération est « la première mise en œuvre, en termes de fusions-acquisitions, du plan stratégique 2024-2027 ».

Les feux de végétation s’accumulent avec le vent et la culture sur brûlis

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Un incendie s’est déclaré, jeudi 1er août, entre Choungui et Passi-Keli au sud de Mayotte. Il était inaccessible pour les engins de secours et le feu a fini par s’éteindre de lui-même.

Trois feux de végétation se sont déclarés ces derniers jours sur l’île, deux dans le sud de Mayotte et un à Mamoudzou. N’ayant pas fait de victimes, ces incendies ont lieu dans le contexte de saison sèche et les alizés qui favorisent les départs de feux.

Un premier incendie s’est déclaré, jeudi 1er août, entre Choungui et Passi-Keli (Kani-Kéli) au sud de Mayotte. « Son origine est probablement due à la culture sur brûlis dont l’agriculteur n’a pas maîtrisé la pratique. On ne sait pas s’il s’est étendu à cause du vent ou bien parce qu’il ne l’a pas maîtrisé », indique un responsable du service départemental d’incendie et de secours (Sdis), ce lundi. Le feu s’est propagé sur une zone qui n’est pas accessible aux engins de secours. Lors des reconnaissances, les sapeurs-pompiers ont découvert que le feu ne pouvait pas atteindre des habitations, il a fini par s’éteindre de lui-même. Au total, quinze hectares ont brûlé principalement la basse végétation à savoir des herbes et des arbustes.

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Un feu s’est déclaré samedi 3 août à Tsimkoura, dans la commune de Chirongui, au début de la nuit, les sapeurs-pompiers l’ont éteint le lendemain. Son origine est inconnue.

 

A quelques kilomètres, un incendie s’est également déclenché à Tsimkoura, dans la commune de Chirongui, samedi 3 août, en fin de journée dans une zone aussi difficilement accessible. Après avoir réalisé une reconnaissance pour vérifier qu’il n’y a pas d’habitations à proximité, les professionnels ont attendu le lever de soleil le dimanche matin pour intervenir. Le feu a été éteint quelques heures plus tard. Dix hectares ont brûlé. L’origine est pour l’heure inconnue.

Le même jour, dans le quartier Doujani, à M’tsapéré, un incendie de « petite ampleur, de 1.000 m2 » s’est déclaré dans une carrière mais il a été « assez vite maîtrisé », souligne un des responsables du Sdis. L’origine est également inconnue. Pour chacun des trois incendies, quinze sapeurs-pompiers ont été mobilisés.

« Limiter la culture sur brûlis »  

En saison sèche et avec les alizés, le risque d’incendie est plus élevé. Le vent propage le feu et l’attise. « Les feux sont légèrement en avance par rapport à ce qu’on a pu vivre l’année dernière. Mais est-ce que c’est conjoncturel, est-ce que c’est ponctuel ? Pour l’instant, incapable de le dire », poursuit-il. Il faut attendre les prochains jours et prochaines semaines pour savoir si c’est le début d’une série ou s’il s’agit juste d’un épiphénomène.

Pour éviter les incendies, les pompiers conseillent de « limiter la culture sur brûlis. Si ce type d’agriculture est pratiqué, il ne faut pas en faire lorsqu’il y a trop de vent et il faut s’assurer d’avoir une quantité d’eau nécessaire pour pouvoir parer un départ de feu non prévu ».

L’autre source d’incendie à Mayotte est le plus souvent l’écobuage. Parfois, la forêt est nettoyée, puis pour ne pas transporter les végétaux, le tas est brûlé sur place. Si le bois est plus ou moins sec et plus ou moins gros, « cela peut créer des rayonnements et s’embraser avec la végétation d’à côté. Il faut être très vigilant sur la manière dont on le fait », insiste donc l’un des responsables du Sdis.

Seize jeunes admis au concours

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Après les tests physiques à la mi-juillet, les candidats ont dû passer l’oral, le mardi 30 juillet.

La première édition du concours des jeunes sapeurs-pompiers s’est tenue à Mayotte.  Dans un article paru le 18 juillet, on a pu suivre les vingt-six candidats de 13 et 14 ans qui se présentaient aux épreuves physiques en vue d’intégrer la section. Mardi 30 juillet, le jury composé de quatre membres du service départemental d’incendie et de secours (Sdis) et de la conseillère départementale, Maymounati Moussa Ahamadi, ont délibéré et validé la liste définitive des admis au concours. Sur les 25 candidats sélectionnés à l’oral, 16 ont été déclarés admis.

Un nombre de naissances à Mayotte qui n’a jamais été aussi bas depuis 2015

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Avec 4.854 naissances vivantes sur les six premiers mois de l'année 2024, Mayotte connaît une baisse de natalité importante par rapport aux années précédentes.

Les données de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économique) publiées le jeudi 1er août montrent qu’il y a eu 4.854 naissances vivantes enregistrées à l’état-civil sur les six premiers mois de l’année 2024 à Mayotte. C’est une large baisse par rapport aux trois années précédentes. Le dernier chiffre sur la période similaire qui ne dépassait pas les 5.000 date de 2018 (4.989) et il faut remonter à 2015 pour en trouver un plus faible (4.582).

Après les années 2021 et 2022, où deux records du nombre de naissances ont été battus successivement (10.613 et 10.732), 2023 a marqué un premier tassement. Au regard des chiffres des six premiers mois de l’année, la baisse pourrait se poursuivre en 2024. Cependant, l’évolution démographique montre que la population continue largement d’augmenter sur l’île aux parfums. Ainsi, le solde naturel (qui ne compte pas les phénomènes de migration vers ou hors Mayotte) reste largement positif sur un territoire qui compte environ un millier de décès par an (502 sur les six premiers mois de l’année 2024).

Crise de l’eau : des coupures non prévues dans le nord de Mayotte ce vendredi

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Les communes de Bandraboua, M'tsambooro et le village de M'tsangadoua sont concernés par des coupures d'eau, ce vendredi 2 août.

La Société mahoraise des eaux (SMAE) coupe l’eau, ce vendredi, dans le nord de Mayotte. La raison invoquée est « le niveau trop bas du réservoir de tête du col d’Handréma pour assurer une distribution normale ». Cela concerne les communes de Bandraboua, M’tsamboro et le village de M’tsangadoua dans la commune d’Acoua.

A midi, Bandraboua village (nord), Handréma et M’tsahara connaîtront une coupure anticipée par rapport à l’heure initiale dans ce secteur (entre 14h et 16h). Tandis que M’tsangaboua, Hamjago et Dzoumogné devront attendre leur remise en eau vers 20h. Enfin, les villages de M’tsamboro, M’tsangadoua et Bandraboua (sud – Ngambo titi), qui ne devaient pas connaître de coupures ce vendredi, verront leur alimentation en eau interrompue de 14h à 18h.

La formation BPJEPS Apt est de retour à Mayotte

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La formation au brevet professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport mention Activités physiques pour tous est à nouveau dispensée à Mayotte au Comité régional olympique et sportif Mayotte. Le BPJEPS APT est un diplôme d’Etat de niveau 4, permettant d’encadrer en autonomie, contre rémunération, toutes activités physiques sportives à des fins d’initiation et de loisir. Son titulaire peut encadrer des activités au sein de toutes structures promouvant les activités physiques et sportives.

Il a vocation à organiser et animer des séances d’activités physiques pour tous les publics, faire découvrir au public différentes activités physiques, participer au fonctionnement et au développement de la structure employeur.

S’inscrire sur le site www.cros-mayotte.fr/formation/bpjeps ou contacter le CROS au 06 39 40 67 28.

Appel à candidatures à la fonction de commissaire enquêteur

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Face au développement des projets d’intérêt général émanant de l’État, des collectivités locales ; des personnes morales dotées d’une mission d’intérêt général et des entreprises, l’État organise des enquêtes publiques nécessitant la présence de commissaires enquêteurs. Chaque année, la campagne pour le recrutement des commissaires enquêteurs commence le 1er juin et s’achève le 31 août. Pour cette année 2024, seuls treize commissaires enquêteurs sont actuellement en exercice. L’effectif actuel est donc largement en deçà des besoins multiples du département.

C’est pourquoi, le préfet « compte sur [une] forte mobilisation afin d’assurer une large diffusion de l’appel à candidatures des commissaires enquêteurs jusqu’au 31 août », date de clôture des inscriptions. L’appel à candidature aux fonctions de commissaire enquêteur pour le département de Mayotte au titre de l’année 2025 qui va s’ouvrir est publié sur le site de la préfecture.

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Flash infos Mayotte du Lundi 5 mai 2025
Lundi 5 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes