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La nouvelle caserne de gendarmerie confirmée à Bouyouni

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La vente a été actée, lors de la commission permanente du Département de Mayotte, en juillet. Un terrain départemental d’une valeur estimée à 1,5 million d’euros va être cédé à la gendarmerie pour sa nouvelle brigade (tandis qu’une autre voit le jour à Combani). Cette vente était l’un des sujets de discussion, ce mardi, entre Ben Issa Ousseni et le général de corps d’armée André Pétillot, « le numéro 2 » de la gendarmerie nationale, en visite sur l’île pour trois jours. « Cette rencontre symbolise le renforcement des liens entre les forces armées et les autorités locales, en faveur de la sécurité et du développement de notre territoire », expliquent les services départementaux. « [Le président du conseil départemental de Mayotte et le major général de la gendarmerie] ont mis l’accent sur la coopération stratégique et le maintien de la paix sur notre territoire, au travers de la lutte contre l’immigration irrégulière », poursuivent-ils.

Une distribution de cartables par Yes We Can Nette

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L’association éco-solidaire Yes We Can Nette organise une distribution de cartables ce vendredi 23 août, de 9h à 12h à la Maison des Jeunes et de la Culture de M’gombani, à Mamoudzou. Au préalable, l’opération « Cartables du cœur » a consisté à collecter des sacs déjà utilisés afin de les distribuer à des enfants en situation de précarité. Le but est également environnemental, en ce qu’il permet de donner une seconde vie aux cartables. L’association en a donc collecté plusieurs en état auprès d’établissements scolaires et les a remplis de matériel utile pour la rentrée des classes. Ils sont distribués gratuitement en échange d’un sac poubelle rempli de canettes. Cette année, l’association a dû financer des cartables en plus en raison de la forte demande. Vendredi, ce seront cent enfants qui seront équipés.

Mayotte en Santé revient en septembre

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Le troisième colloque Mayotte en Santé approche : ce dernier se tiendra du 9 au 12 septembre. Cette année, le colloque portera sur le thème « Réduction des risques, parcours de vie et de santé ». Pendant ces quatre jours, des acteurs associatifs, des cliniciens et des scientifiques se réuniront dans une approche multidisciplinaire pour discuter de sujets dans les thématiques de la santé sexuelle, des maladies infectieuses émergentes et des addictions. Les inscriptions sont ouvertes sur le site www.mayottesanssida.fr et se présentent sous plusieurs formules : une gratuite sans repas, un pass pour un jour avec repas à 20 euros et un pass pour les quatre jours avec repas à 80 euros. L’événement sera aussi retransmis en visioconférence.

Alain Guicharrousse fêté après son titre de champion du monde master

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Tout sourire, Alain Guicherrousse a été fêté par ses collègues et proches, ce mercredi midi, à la MJC de M’gombani.

Devenu champion du monde master de lancer de javelot, Alain Guicharrousse a été honoré au cours d’une cérémonie organisée, ce mercredi midi, par la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), son employeur. Entouré de sa famille, le directeur Culture, Patrimoine, Loisirs et Sports est loué autant pour ses qualités humaines que sportives.

C’est tout sourire qu’Alain Guicharrousse a passé les portes de la MJC de M’gombani, à Mamoudzou, ce mercredi midi. Famille et collègues s’étaient organisés pour qu’il ne sache rien de la cérémonie organisée en l’honneur de celui qui a décroché le titre de champion du monde master du lancer de javelot (catégorie M60, soit entre 60 et 64 ans), à Göteborg (Suède), le 15 août dernier. « Je ne m’y attendais pas, je pensais vraiment avoir une réunion de travail », explique-t-il à son auditoire réunissant collègues, élus et sa famille. Le directeur Culture, Patrimoine, Loisirs et Sports de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), âgé de 61 ans, a d’ailleurs remercié en premier lieu son épouse, Karine, qui l’accompagne dans des vacances qui se mêlent parfois aux rares compétitions auxquelles il participe.

Au pupitre, tous ont loué l’exemple que ce titre mondial peut représenter pour la jeunesse. Fatimaty Abdallah Toana et Badrou Radjab, respectivement huitième et quatrième vice-présidents de la Cadema, ont fait part de leur fierté d’avoir un champion du monde au sein de leur collectivité. El Anrif Hassani, conseiller départemental du canton de Mamoudzou 1 et président de l’office départemental des sports, a félicité le champion « pour sa longévité » et reconnu qu’il avait toute sa place aux Jeux des Iles de l’océan Indien aux côtés d’Ali Soultoini, son partenaire d’entraînement au stade Baobab. Laurent Alaton, le sous-préfet de Mayotte en charge de la cohésion sociale, a rappelé à quel point il est important « d’avoir des gens sur ce territoire qui excellent ». Selon lui, le palmarès d’Alain Guicharrousse « montre à quel point c’est utile de continuer le sport ». « Je l’ai vu courir, il y a deux semaines. Je me demandais pourquoi il court à 19h. Voici la réponse, une médaille », en rigole Moudjibou Saïdi, le président de la Cadema, avant de remercier le cadre de son intercommunalité.

Un ancien grand espoir de la discipline

Ce titre obtenu en Suède couronne une partie importante de la vie d’Alain Guicharousse. Alors qu’il a commencé l’athlétisme à 17 ans, cet ancien grand espoir du lancer de javelot a dû délaisser ce sport à 28 ans pour des raisons professionnelles, tout en gardant les crampons sur le terrain de rugby, son autre passion. À 50 ans et ayant arrêté le rugby cinq ans auparavant, il a repris une licence d’athlétisme parce que la compétition lui manquait. Motivé, il a vite retrouvé les sommets. Pour aller en Suède, il dit s’être entraîné cinq fois par semaine à raison d’une heure et demie à deux heures par séance. « Quand je fais des championnats, je n’y vais pas pour faire du tourisme », indique celui qui vise le record de France de sa catégorie d’âge.

Arrivé il y a un an et demi à Mayotte, il a décidé de continuer à lancer, d’abord au Racing club de Mamoudzou, puis maintenant au CAM (Club d’athlétisme de Mamoudzou). Il remercie d’ailleurs son club de l’avoir aidé financièrement, tout comme Sébastien Synave, le président du comité départemental d’athlétisme, pour lui avoir fourni les javelots. Modeste sur sa victoire réalisée dans sa catégorie M60, il a eu un mot pour Raphaël Mohamed (voir encadré), bientôt de retour à Mayotte après sa demi-finale olympique à Paris au 110m haies. « C’est un athlète qu’il faudra aider. Moi, j’ai de la chance, j’ai un très bon travail à côté. Mais ce n’est pas évident pour lui. Il doit sans cesse s’entraîner », fait observer celui qui entraîne aussi les jeunes de son club.

Champion du monde dorénavant, le sexagénaire dit qu’il ne défendra sans doute pas sa médaille en Corée du Sud lors de la prochaine édition pour des raisons financières. Mais il promet de repartir à l’assaut d’autres titres, comme le championnat de France par exemple. Ça ne sera que son neuvième.

Raphaël Mohamed à Mayotte samedi

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Ce samedi 24 août, le conseil départemental de Mayotte organise des animations pour le retour de l’athlète Raphaël Mohamed à Mayotte après son parcours salué aux Jeux olympiques« Avec son talent et sa détermination, Raphaël a su briller sur la scène nationale et internationale, une source de fierté pour Mayotte. Au-delà de ses performances, il inspire par son engagement envers la communauté et son rôle de modèle pour la jeunesse », souligne l’institution.

Une fête est donc organisée pour « célébrer l’athlète exceptionnel » en sa présence. Elle débutera à 8 h à l’office culturel départemental (OCD). A 11h, l’association Aouladi de M’tsapéré présentera des prestations de shigoma et mlélézi au jardin de l’Hôtel du Département. L’événement s’achèvera par un discours du président du conseil départemental à 12h15, avant un départ vers la commune de Bouéni vers 12h30, où vit la famille du hurdler.

« Ils ont dit : « tenez, voici les clés, passez une bonne soirée ? » »

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L’audience de reprise au tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi matin, a été retardée pour des soucis techniques de visio-conférence. Son recours était nécessaire pour les quatre hommes qui ont dû suivre l’audience depuis des prisons de métropole et La Réunion où ils ont été envoyés purger des longues peines.

Six hommes ont été condamnés pour une série de vols et de recels qui ont eu lieu dans le sud de Mayotte, en novembre et décembre 2018. Celle-ci avait pris fin par l’interpellation d’une partie des auteurs avec leur butin, alors qu’ils s’apprêtaient à être transférés vers Anjouan par kwassa. 

Une transition écologique portée par des jeunes

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L’installation officielle du premier conseil intercommunal des jeunes pour la transition écologique de Petite-Terre s’est faite, ce mercredi matin, sous la présidence d'Archadi Abassi, en présence du sénateur Saïd Omar Oili et Chamsiya Mohamed (élue référente pour cette thématique).

Une première à Mayotte, ce mercredi, un CIJTE (conseil intercommunal des jeunes pour la transition écologique) a vu officiellement le jour en Petite-Terre. Ils sont seize jeunes à composer cette nouvelle assemblée sous la présidence d’Archadi Abassi, qui a décidé d’élever la transition écologique au rang de grande cause locale dans les communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi. De jeunes élus qui ont de la suite dans les idées, preuve qu’ils ont bien intégré l’enjeu qu’ils portent désormais sur leurs épaules.

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Le maire de Dzaoudzi-Labattoir, Mikidache Houmadi, s’est félicité de la concrétisation de cette initiative.

Ils sont au total seize jeunes garçons et filles, âgés de 10 à 14 ans, à composer le premier Conseil intercommunal des jeunes pour la transition écologique (CIJTE) sur Petite-Terre. La cérémonie officielle d’installation s’est tenue ce mercredi 21 août à Pamandzi, dans la salle « Kham’s » (du nom d’un célèbre jeune comédien et réalisateur tragiquement décédé dans un accident en mer il y a quelques années) sous la présidence d’Archadi Abassi, président en exercice de l’intercommunalité de Petite-Terre. Étaient présents de nombreux élus communautaires, des maires (ou représentants) des communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi, Mikidache Houmadi et El-Amine Abdouroihamane, Chloé Mbutom chargé de mission développement durable auprès du service général pour les affaires régionales (Sgar) représentant la préfecture de Mayotte. À noter aussi la présence du sénateur Saïd Omar Oili, du principal du collège Zéna M’déré de Pamandzi, de parents des élèves et d’agents de l’intercommunalité de Petite-Terre.

Dans son allocution de bienvenue, Archadi Abassi a expliqué à l’assistance que le CIJTE est une instance créée à l’échelle nationale depuis 2016 dans le but de sensibiliser les jeunes aux enjeux de la transition écologique, du développement du territoire et du fonctionnement des collectivités locales dans la défense de l’environnement. Il s’est adressé à ses tous nouveaux collègues en herbe avec solennité en leur rappelant que « la planète est menacée par le dérèglement climatique, Mayotte est menacée de submersion ». Il a poursuivi à leur adresse, « vous êtes l’avenir de Mayotte, vous êtes notre espoir pour léguer aux générations futures une île plus propre qu’elle ne l’est actuellement ».

Une écharpe remise aux jeunes élus

Sous l’impulsion de Chamsia Mohamed (élue référente en la matière), la communauté de communes de Petite-Terre s’est engagée dans une politique volontariste de transition écologique à travers un plan climat air énergie territorial, un Contrat de relance et de transition écologique, un programme Nature en ville et Action Cœur de Ville. Cette dernière explique que « l’ambition de la communauté de communes est de bâtir son territoire autour d’une politique durable en matière d’environnement, de mobilité, de planification territoriale, d’énergie, de déchets et d’activités économiques ».

Après que les différents orateurs ont décliné en détails les ambitions de l’intercommunalité en matière de défense et de préservation de l’environnement, du rôle du CIJTE et des différentes attentes qu’ils fondent sur lui, chacun des « jeunes conseillers communautaires » s’est vu remettre son écharpe tricolore d’élu en exercice. Un moment plein d’émotions qui a permis à tous de décliner en quelques mots les raisons de leur engagement en faveur de la transition écologique et les objectifs qu’ils entendent défendre au cours de leur mandature. « Je suis une Mahoraise et je suis lasse de devoir me boucher le nez pour circuler dans ma ville à cause des odeurs des déchets qui jonchent les rues, de la poussière, de ne pas pouvoir me baigner tranquillement dans les eaux de notre magnifique lagon couvertes de détritus rapportés par l’océan, etc… », a décliné la plus âgée (14 ans) des jeunes conseillers communautaires sous les applaudissement de l’assistance, tandis que sa voisine annonçait précédemment s’être engagée pour défendre « le maintien de l’aéroport à Pamandzi » sous le regard admiratif des parents présents dans la salle. Les services de l’État représentés par Mme Chloé Mbutom ont pris acte de toutes ces déclarations de bonnes intentions avec l’espoir qu’elles se concrétisent prochainement en actions véritables que la préfecture de Mayotte entend pleinement accompagner.

Les parents-relais de Tsingoni à pied d’œuvre avant la rentrée

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Ce mercredi, la commune de Tsingoni a organisé des exercices avec les bénévoles du dispositif parents-relais qui portait sur la sécurisation des circuits des transports dans les villages de Combani et de Miréréni. Quatre-vingts parents bénévoles ont répondu à l’appel. « Ils ont participé à des mises en situation. Des parents avaient par exemple un rôle spécifique par exemple celui de perturbateur », explique Soilihi Ramadani Toumbou, coordinateur du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) à Tsingoni. Le but : prendre conscience de la réalité dans les transports scolaires et apprendre à réagir en cas de débordements.

Cette action a été organisée en vue de préparer la rentrée des classes alors que les bus scolaires sont régulièrement le théâtre de violences à la fois de caillassages mais aussi à l’intérieur de ces derniers. L’opération s’est déroulée entre Combani et Miréréni, où les tensions intervillages demeurent très vives. Ce mercredi a aussi été l’occasion de lancer officiellement le dispositif parents-relais qui s’inscrit dans le cadre du groupe de partenariat opérationnel (GPO) qui réunit les forces de l’ordre, les associations Tanafu et Communauté solidaire et citoyenne et la société de transports Transdev. Ainsi, plusieurs conventions ont été signées pour formaliser ce partenariat.

Jeunesse : une course cycliste et un forum sur l’insertion dans le nord de Mayotte

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Le conseil départemental de Mayotte, l’académie de Mayotte et les communes d’Acoua, de M’tsamboro, de M’tsangamouji et de Bandraboua organisent un forum « Pédaler pour avancer vers l’avenir », qui se tiendra le jeudi 22 août, de 7h à 12h, au lycée du Nord.

Il s’agit ici de la première édition d’un forum visant à lutter contre l’oisiveté juvénile par l’insertion professionnelle des jeunes âgés entre 16 et 30 ans qui débutera par une course cycliste qui partira du plateau polyvalent d’Acoua. Le regroupement est prévu à 7h pour un top départ à 7h30. L’arrivée se fera du côté du lycée du Nord où des partenaires œuvrant en faveur de la jeunesse tiendront des stands. Les participants pourront alors s’informer voire repartir avec une offre d’emploi.

Finale du tournoi de rugby et beach rugby à M’tsangamouji

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Ce jeudi 22 août aura lieu la finale du tournoi national des quartiers et campagnes de rugby à 9 h au terrain de M’tsangamouji. Sont qualifié les clubs : Eclair du Nord Tchanga, RCK Rugby club de Koungou, RCPT Rugby racing club petite terre de Mayotte. Cet événement est organisé par le comité territorial de rugby en partenariat avec la mairie de M’Tsangamouji. Deux jours plus tard, samedi 24 août à 10 h a lieu un « beach rugby » à la plage d’Ambato de 10 à 14 h. Pour jouer, il faut être âgé au minima de 14 ans pour les garçons et de 15 ans pour les filles.

Le 25 août, retour des Dimanche de la baie à Chiconi

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Pour fêter la fin des vacances, la Ville de Chiconi organise, ce dimanche 25 août, l’événement Les Dimanches de la baie. Une scène ouverte en partenariat avec l’association Sarera Chiconi sera organisée à la rocade Bamana sur le front de mer de la ville. Les inscriptions pour y participer sont ouvertes sur le lien suivant : https://forms.gle/nwiMhWdrzYDFziUdA

Un marché populaire et commerçant aura aussi lieu dans l’après-midi, ainsi qu’une balade à vélo avec l’association VTT Centre, des animations trampoline et château gonflable pour les enfants prévus par la MJCSC.

Le BCM de M’tsapéré vainqueur de la super coupe de Mayotte de Basket

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Organisée à Mangajou (commune de Sada), Le BCM de M’tsapéré a remporté la Super Coupe de Mayotte de Basket. « Un grand bravo à toutes les équipes pour leurs performances exceptionnelles et un immense merci au public, dont l’enthousiasme et le soutien ont grandement contribué à la réussite de cette compétition », félicite la commune de Sada.

Des réunions pour découvrir le métier d’assistante maternelle

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Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Mamoudzou organise des réunions d’informations dans les différents villages de la commune sur le métier d’assistante maternelle. L’occasion pour rencontrer le CCAS et les partenaires de cette action, mais également de poser toutes les questions sur ce métier. Des réunions d’information seront organisées de 12h à 16h aux dates et lieux suivants : le 10 septembre à la MJC de Vahibé, le 12 à la Médiathèque de Passamainty, le 17 à la MJC de Tsoundzou 2, le 19 à Tsoundzou 1 (Place de la Mosquée), le 24 à la MJC de Mtsapéré, le 26 à la Maison de Quartier de Cavani, le 27 septembre au CCAS de Mamoudzou, le 1er octobre à la MJC de Mamoudzou, le 3 octobre à la MJC de Kawéni et le 8 octobre à la place publique de Doujani. Contact : ccas@mamoudzou.yt

Une expédition allemande étudie les eaux mahoraises en profondeur

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Les scientifiques à bord du FS Sonne, prêts à collecter des échantillons prélevés par un robot sous-marin. Crédit photo : Dierk Hebbeln.

Un navire océanographique allemand est actuellement dans l’océan Indien afin de mener plusieurs recherches scientifiques. Ce dernier est passé par Mayotte et doit contribuer notamment à en savoir plus sur les récifs situés dans les profondeurs.

Approfondir les connaissances des eaux et des récifs mahorais : c’est une des missions de l’équipe de chercheurs qui a quitté l’Île Maurice à bord du FS Sonne, un navire océanographique allemand de grands fonds, le 8 août dernier. “C’est le fleuron des navires océanographiques !”, commente Bernard Thomassin, océanographe et directeur de recherche honoraire au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), qui a participé à d’autres expéditions de ce type au large de Mayotte. Ce navire basé à Kiel permet en effet de réaliser des prélèvements en eau profonde et ainsi d’étudier des coraux d’eau froide et leur sensibilité aux changements environnementaux. “On se concentre sur les eaux et le récif de 500 m à 1.000 m de profondeur”, précise en anglais le professeur et docteur Dierk Hebbeln au MARUM – Zentrum für Marine Umweltwissenschaften (Centre des sciences de l’environnement marin) à Brême, qui est responsable scientifique de cette expédition allemande d’une durée d’un mois.

Au nombre de 37 et de dix nationalités différentes, les scientifiques ont pour but de prélever des échantillons de récifs, coraux, d’eau, et de collecter un certain nombre de données sur par exemple la concentration de CO2, d’oxygène, de microplastiques. “Notre but est d’enrichir la littérature scientifique. Les échantillons que nous prélevons vont servir à la recherche pour les quinze prochaines années”, explique Dierk Hebbeln. Après les eaux mahoraises, le navire va se diriger vers l’Ouest de la Tanzanie puis vers l’Afrique du Sud.

Vu le coût de cette expédition (au moins 2 millions d’euros sans compter le navire), le but est en effet de collecter un maximum de données. Un peu plus anecdotique mais non moins intéressant, les chercheurs vont également mesurer le taux d’œstrogène dans l’eau. “Toutes les stations d’épuration ne traitent pas l’œstrogène qu’on retrouve dans l’eau avec la prise de pilule contraceptive. On a pu voir que cela avait un impact sur le sexe de certains crustacés par exemple”, détaille Bernard Thomassin, qui observe la mission de près, et qui a dirigé la première campagne pour étudier les pentes insulaires de Mayotte en avril 1977. “Les Allemands sont en train de reprendre les études que nous avions initiées à l’époque”, ajoute-t-il.

Compléter les données de 1977

Il y a quarante-sept ans, cette première mission avait par exemple permis de montrer que le récif du Geyser et celui de la Zélée (situés à 110 km du nord-est de Mayotte) étaient en fait deux cônes volcaniques issus d’un même volcan sous-marin. L’équipe de Bernard Thomassin avait également pu faire du carottage dans les couches sédimentaires pour pouvoir reconstituer l’histoire géologique et climatique de la zone, et prélever des échantillons de coraux par exemple. Une collection qui a été agrandie en 1991, lors d’une autre mission de l’océanographe, qui, grâce à un sous-marin allemand, a pu prélever de nouvelles espèces de coraux profonds et échantillon à 400 m sous la surface de l’eau. “Cette fois-ci, ils vont pouvoir faire des photographies, ce qu’on n’avait pas pu faire en 1977”, souligne-t-il à propos de l’actuelle mission du FS Sonne, qui permettra de connaître un peu mieux la physicochimie des eaux de l’océan Indien, dans un contexte de réchauffement des océans induit par le dérèglement climatique.

Coupure d’eau inopinée dans le Nord ce mardi

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L’eau a été interrompue de façon inopinée, ce mardi 20 août, dans le Nord de Mayotte. « Le niveau du réservoir de tête du col Handréma est trop bas pour assurer une distribution normale », a annoncé la Société Mahoraise des eaux, dans un communiqué. De fait une coupure technique a eu lieu de 14h30 à 20h mardi « afin de permettre son remplissage et un rééquilibrage des réservoirs et réseaux avals. » Les villages concernés sont M’tsangadoua, M’tsamboro, Hamjago, Mtsahara, Handrema, M’tsangaboua, Bandraboua et Dzoumogné.

Trophées du Tourisme : Ces cinq hébergements qui ont choisi de sortir du lot

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Dans la catégorie des « hébergements alternatifs » des deuxièmes Trophées du tourisme, on retrouve cinq sociétés qui vous font passer une nuit autrement. Organisé par l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et la Somapresse (qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo), l’événement se tiendra le samedi 7 septembre, à Mamoudou. En attendant, vous avez jusqu’au dimanche 1er septembre pour sélectionner vos candidats préférés via le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote). 

Moya résidence pour des séjours prolongés

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« On a monté la société il y a deux ans, mais l’histoire a commencé il y a cinq ans avec un studio meublé« , raconte Darline Daroueche, co-gérante avec son mari de Moya résidence, en Petite-Terre. Sur la route vers la plage des Badamiers, à Labattoir, cette quadragénaire s’occupe désormais de deux sites regroupant une douzaine de chambres pour des séjours prolongés d’au moins deux nuitées avec des terrasses et un espace café. L’un des deux sites constitue la partie hôtelière et l’autre, la partie chambre d’hôtes avec deux cuisines ouvertes. À disponibilité à temps plein pour les réservations et accueillir les clients, Darline Daroueche aime en prendre soin. « On a tout fait nous-mêmes. Le lauréat du meilleur hébergement serait une façon de montrer qu’il y a des gens qui se donnent à fond et qu’il y a un savoir-faire professionnel dans le tourisme« , exprime-t-elle.

La Passerelle et des idées d’ateliers

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Le gîte touristique, pour Fyonna Chanfi, 22 ans, et son père, Soibahaddine Chanfi, 54 ans, se gère en famille. Voilà quasiment un an qu’ils proposent à Sada deux appartements en location saisonnière, d’une nuit à un mois, pour dix personnes maximum. « L’objectif était de mettre à profit notre patrimoine familial pour en faire un endroit où les gens peuvent venir s’aérer l’esprit, sortir du quotidien, tout en restant à Sada, comme il est difficile de se déplacer à Mayotte », détaille la jeune femme depuis la métropole. Les appartements ont leur terrasse en bois en contact avec la nature et le lieu peut entièrement être privatisé pour des événements. La mère et la sœur se chargent du petit-déjeuner. Mais le duo de gérants aimerait aussi proposer des activités « pour développer Mayotte et le tourisme”. Ils envisagent par exemple de développer l’activité nautique, créer des ateliers artistiques ou culinaires, voire de proposer des randonnées à leurs résidents et pas seulement.

Villa d’Ô, une certaine idée du bô

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À chaque chambre, son accent circonflexe. En effet, dans les trois villas de Sébastien et Virginie Alcaïde, situées à Majicavo-Koropa, chaque chambre a son petit prénom inspiré du nom du domaine « Villa d’Ô ». Il y a « la bô », « l’indigô », « la bôrdeaux », « la retrô » avec sa décoration industrielle… Et pour la toute dernière, en train d’être finalisée, la « Nyambô », qui signifie le passage entre Petite-Terre et Grande-Terre. Chacune suit les standards d’un hôtel avec climatisation et salle de bain privative, mini-bar et cuisine dans les communs. « Au départ, on n’avait que deux chambres puis on a suivi la demande« , livre Sébastien. Mais si le dernier agrandissement date d’il y a un an et demi, l’heure est plutôt à la « stabilisation », indique-t-il. Depuis leurs débuts à deux en 2015, la société emploie désormais cinq salariés qui gèrent les petits-déjeuners, le ménage et la piscine. Le tout, avec vue sur le lagon.

Le Vili Vili, pour consommer petit

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« Le concept, c’est de proposer un petit coin de métropole au cœur de Mayotte, à Labattoir, pour un moment d’évasion », dépeint Arnaud Lepoivre qui gère depuis deux ans la résidence Vili Vili, à Labattoir. Ses quatre appartements sécurisés à l’étage sont tous équipés : literie 160/200 cm en coton soyeux, cuisine, climatisation, ventilateurs, télévision… Et un rooftop avec jacuzzi. Ils s’adressent au tourisme d’affaires « qui a l’habitude de beaucoup voyager et ne souhaite pas forcément aller à l’hôtel pour se sentir chez soi » et local « pour changer d’air ». Mais ce gérant y voit aussi le challenge de consommer le moins possible : les fenêtres en double-vitrage et les volets permettent d’isoler, le bâtiment est peint de couleur clair, une pergola et de la végétalisation adoucissent les rayons du soleil, la ventilation mécanique refroidit l’air extérieur allant vers l’intérieur… Et l’homme envisage aussi d’installer une ruche sur le toit et de créer des circuits écotouristiques en trottinette électrique… Fin 2024, il devrait ouvrir une épicerie fine au sein de la résidence « pour promouvoir des produits locaux » et d’autres, importés.

La Cannelia, un écrin de nature

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Santal, Cannelle, Jasmin et Citronnelle. Voilà les noms des quatre chambres d’hôtes dont dispose la Cannelia, basée à Miréréni, dans la commune de Tsingoni. Il s’agit d’« un site où se mêlent confort et charme » entouré par la nature, à quatre kilomètres de la plage de Sohoa. Les clients ont en effet accès à une piscine extérieure, une cour ensoleillée, une cuisine, une douche à l’italienne et un espace repas extérieur, ainsi qu’un petit déjeuner. La Cannelia se veut davantage qu’un hébergement classique. Car, disposant également d’une salle de réunion, l’établissement accueille aussi pour tout type d’événement, y compris professionnel. En février, un brunch vintage y avait été organisé, et un pop-up store spécial Noël installé en décembre dernier.

Tous les portraits des sept catégories sont à retrouver sur le site tourisme.yt. Ou vous pouvez directement voter, jusqu’au dimanche 1er septembre, sur le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote).

Près de 350 nouveaux contractuels font leur rentrée

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« Tous les jeunes ont un potentiel pour être éduqués, maintenant il faut trouver l’étincelle pour allumer la flamme », a déclaré le recteur Jacques Mikulovic aux nouveaux professeurs.

Le recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic a rencontré les nouveaux contractuels du premier degré, ce mardi 20 août. Il a mis en avant l’importance de l’apprentissage des savoirs fondamentaux. Parmi ces nouveaux professeurs, les profils sont très divers, certains ont quitté le notariat, d’autres un poste à la mairie de Mamoudzou.

Un garage solidaire commence à sortir de terre

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Le maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo, a posé la première pierre du garage solidaire.

Afin de résoudre à la fois un enjeu de pouvoir d’achat, d’insertion et de pollution, la Ville de Koungou a lancé par une cérémonie, ce mardi, les travaux d’un garage automobile solidaire à Longoni.

Les premières pierres du futur garage solidaire de Longoni ont été posées ce mardi, à Koungou, à Vallée 3. “Ce sera un lieu de travail, mais aussi un lieu de rencontre”, avance Julien Beller, architecte sur le projet, qui devrait être livré au début du second semestre 2025. Ce nouvel espace doit accueillir à la fois des jeunes en réinsertion intéressés par la mécanique et des usagers qui n’ont pas les moyens d’effectuer les réparations sur leurs véhicules. “C’est une première sur Mayotte”, affirme le maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo, ajoutant que l’idée a germée il y a trois ans, mais a été retardée par l’occupation illégale du terrain. En réalité, un autre projet de garage solidaire est déjà en cours de construction portée par l’association Mlezi Maoré.

C’est donc avec le sourire que Assani Saindou Bamcolo a posé symboliquement un premier parpaing, accompagné du sous-préfet Laurent Alaton, et de la conseillère départementale du canton de Koungou, Echati Issa. “Notre but est de pouvoir accompagner les familles qui n’ont pas la possibilité de payer les petites réparations ou révisions, mais aussi les jeunes intéressés par la mécanique, qui vont pouvoir apprendre”, développe le maire. Ils devraient ainsi être dix en contrat d’insertion, supervisés par des professionnels, et quatre véhicules pourront être accueillis en même temps. En ce qui concerne les conditions de revenus pour pouvoir accéder au garage solidaire, elles restent encore à déterminer par la commune, qui aura la gestion du lieu. Elle affirme aussi qu’il n’est pas question de faire de la concurrence déloyale aux garagistes professionnels.

“Cela permettra également de renouveler les travailleurs dans les métiers purement manuels, qui commencent à prendre de l’âge”, ajoute Abdou Mrendada, directeur de cabinet à la Ville de Koungou. Le directeur général des services, Alain Manteau, y voit de son côté un moyen de prolonger la vie des véhicules tout en les rendant à nouveau conforme vis-à-vis de la loi, car certaines réparations sont obligatoires.

Un projet à visée écologique

En plus de ces différentes vertus conférées au garage solidaire, le concept doit contribuer à améliorer la qualité de l’environnement, en évitant la pollution due aux carcasses de voitures abandonnées dans la nature. Un point sur lequel a insisté le sous-préfet Laurent Alaton, lors du discours qu’il a prononcé pour l’occasion. “De cette façon, les huiles de vidange ne finiront pas dans la nature et il sera possible de récupérer des pièces”, donne-t-il comme exemple. Les possibilités sont grandes dans ce domaine selon Abdou Mrendada, qui rappelle que Casa Pièces Auto, qui dépollue les véhicules hors d’usage, se trouve également sur le site de Longoni. Écologique également dans la fabrication du lieu : avec une dalle devant protéger le sol de l’huile, une charpente en bois, des briques de terres compressées ou encore de grandes ouvertures pour permettre à l’air de circuler, le futur bâtiment est conçu pour être peu énergivore.

Des intérêts mis en avant pour justifier le coût de l’opération : 953.046 euros, dont 500.000 euros financés par le conseil départemental, 75.000 euros par l’État et 378.046 euros par la commune, en fonds propres. Un coût également justifié par la dizaine d’entreprises qui travaillent sur ce chantier pour permettre au garage de sortir de terre, et de s’ajouter au 200 solidaires déjà existants en France.

Athlétisme : « Benji » s’arrête en demi-finale du 200m du championnat du monde

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Après la victoire d’Alain Guicharrousse et la deuxième place d’Ali Soultoini en lancer de javelot, il restait un sportif mahorais encore en lice, ce week-end, au championnat du monde master. Sur la piste de Göteborg, en Suède, le sprinteur Mohamed « Benji » Ousseni était aligné sur le 200m (catégorie M35, soit entre 35 et 39 ans), dimanche soir. Il a terminé en tête de sa série en 23’’88. Malheureusement, il s’est blessé à la cuisse le lendemain matin pendant la demi-finale et n’a pas pu finir sa course. Sur sa page Facebook, le licencié du Racing club de Mamoudzou a remercié tous ses soutiens qu’ils soient à Mayotte ou à La Réunion où il vit. Codétenteur du titre de champion de France du relais 4x100m, il s’est d’ores et déjà donné comme objectif de le défendre avec son club en octobre à Blois (Loir-et-Cher).

Des rencontres sur l’actualité économique organisées par l’Iedom

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Une conférence intitulée les “Rencontres de la politique monétaire” est organisée le lundi 26 août par l’Iedom (l’Institut d’émission des départements d’outre-mer, société filiale de la Banque de France). Cet évènement, ouvert au public, se tiendra dans l’amphithéâtre du lycée des lumières à Kaweni lundi 26 août de 16h30 à 18h. Ces rencontres ont pour but de se rapprocher des Français pour échanger et répondre à leurs questions sur les sujets d’actualité économique. C’est la première fois que ces rencontres sont organisées à Mayotte par l’Iedom. Il est préférable d’annoncer sa présence par mail à l’adresse etudes-mayotte@iedom.fr.

Une foire de la rentrée à Mamoudzou cette semaine

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La Ville de Mamoudzou organise la Foire de la rentrée du 19 août au 1er septembre. De nombreux exposants seront présents afin de présenter des produits pour préparer la rentrée scolaire, comme des vêtements, des accessoires, du matériel scolaire et de la décoration. La foire aura lieu sur trois sites : la place perchoir à Cavani (parking du stade de Cavani), le parc SPPM à Kawéni et le parc Amina Oili à Tsoundzou 1.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes