Le samedi 7 septembre 2024 à 11h00, le 5e Régiment étranger (anciennement DLEM : Détachement de Légion étrangère de Mayotte) recevra son nouvel emblème lors d’une prise d’armes sur le parvis de la mairie de Dzaoudzi-Labattoir. La remise de ce drapeau marque solennellement le changement d’appellation du régiment décidé par le chef d’état-major de l’armée de Terre le 1er juin 2024. La prise d’armes sera présidée par le général Jean-Marc Giraud, commandant supérieur des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). Elle sera aussi marquée par la présence du général Cyrille Youchtchenzo, commandant de la Légion étrangère (COMLE). Ils remettront le drapeau au colonel Jean-Alexis Poupon, chef de corps du 5e Régiment étranger. La Légion étrangère est présente à Mayotte depuis 1967 avec l’arrivée de la 2e compagnie détachée du 3e Régiment étranger d’infanterie qui stationnait alors à Madagascar. Tout d’abord Détachement de Légion étrangère des Comores (DLEC) puis DLEM depuis 1976, le régiment en avait gardé le nom en souvenir de son origine. En 1984, il avait reçu la garde de l’étendard du 2e Régiment étranger de cavalerie (2e REC) qui va retourner au musée de la Légion étrangère à Aubagne. « Aujourd’hui fort de 300 hommes, le régiment a entamé une montée en puissance et renforce ses capacités (+30% de militaires) pour atteindre en cinq ans le modèle d’un outil de combat rénové dans l’environnement singulier de Mayotte . Il va continuer à adapter son matériel et ses modes d’action afin de répondre pleinement aux missions confiées au sein des FAZSOI dans leur zone de responsabilité mais aussi sur le territoire du département en appui aux services publics et pour garantir la souveraineté de la France », explique l’armée de Terre. Le 5e Régiment étranger reste l’unité de Légion étrangère de Mayotte sous le commandement des FAZSOI. Il en est l’un des deux régiments de l’armée de Terre avec le 2e RPIMa (Régiment parachutiste d’infanterie de marine) qui lui est situé à La Réunion. « Son changement d’appellation est le marquant tangible de sa transformation et de l’attention particulière qui est portée au département et ses enjeux parmi les territoires d’Outre-Mer», affirme l’armée de Terre.
Raphaël Mohamed félicité par le président de la Cadema
Une cérémonie était organisée ce mercredi 4 septembre par la Communauté d’Agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) pour féliciter l’athlète Raphaël Mohamed après sa performance aux Jeux Olympiques de Paris. Ce dernier est une « source d’inspiration pour la jeunesse mahoraise », a affirmé Moudjibou Saidi, son président. «Nous avons tous vécu des moments d’émotions intenses en regardant Raphaël défendre les couleurs de Mayotte. Il est un exemple pour notre jeunesse et montre ce que l’on peut accomplir avec du dévouement et du travail acharné », a-t-il continué.
A cette occasion, il a aussi annoncé une subvention de fonctionnement de 8.000 euros au Racing Club de Mamoudzou. Une aide financière qui vise à « soutenir le club dans ses activités et à encourager la pratique sportive parmi les jeunes de l’île », elle témoigne également de la volonté de l’agglomération de « voir naître des talents sportifs locaux capables de porter haut les couleurs de l’île, tout en offrant aux jeunes un cadre sain pour s’épanouir », précise la Cadema.
Département : une enveloppe de 24,5 millions d’euros pour les Archives
Un total d’environ 64 millions d’euros a été voté, lors de la comission permanente du conseil départemental de Mayotte, ce mercredi, pour trois projets majeurs. Le plan de financement le plus onéreux revient aux Archives départementales qui seront installées à M’roalé dans le centre de l’île. Imaginé par D3 Architectes, « ce projet est essentiel pour le Département, car il permettra de structurer les travaux d’archivage des documents administratifs, historiques, et patrimoniaux, avec des espaces de consultation accessibles au grand public et aux chercheurs », fait valoir le conseil départemental.
Les deux autres sont le centre de formation maritime de Petite-Terre et le gymnase du nord. La commission aménagement du territoire, infrastructure et foncier a voté la validation du montant prévisionnel des travaux et du plan de financement du premier pour un budget global estimé à vingt millions d’euros. « Les objectifs du projet sont de transformer le centre de formation maritime (CFM) de Dzaoudzi en un outil moderne et performant au service du développement de l’économie maritime locale, ansi que positionner l’école comme un centre de formation de référence dans le canal du Mozambique, grâce à la modernité de ses installations, la qualité de ses équipements, l’excellence de ses formations, et la reconnaissance internationale des certifications délivrées. » Quant au gymnase du nord, son coût de construction est estimé à 19,9 millions d’euros, « avec une livraison prévue pour décembre 2026 ».
Mamoudzou embarque pour une troisième course de Laka
La Ville de Mamoudzou annonce la troisième édition de sa course de Laka, la pirogue mahoraise traditionnelle. Une embarcation que la municipalité souhaite remettre au goût du jour à travers une compétition sportive. Rendez-vous est donné pour le 6 octobre. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 2 octobre.

Honorer une pratique mahoraise
Un événement aussi sportif que culturel, la municipalité de Mamoudzou a annoncé la troisième édition de la course de pirogues, prévue le 6 octobre prochain. « C’est un combat de valeur que la ville de Mamoudzou essaye de mener », annonce Zaydou Tavanday, en charge de l’événement dont l’objectif est de mettre en valeur le patrimoine de l’île. Un boutre, un bateau cousin du laka, est en effet présent sur le blason de la municipalité, un élément qui rappelle, selon le chargé de mission, le passé historique de ce moyen de navigation utilisé par les Mahorais.
Les femmes à l’honneur
Durant les différentes courses, 120 équipes au total pagayerons à bord de leurs pirogues : trois personnes sur chaque embarcation et deux remplaçants. Les trois catégories traditionnelles reviennent cette année, à savoir les adultes mixtes à partir de 18 ans, les enfants et les personnes affiliées à une entreprise. Les compétiteurs adultes devront alors concourir sur 3 kilomètres. Les enfants de 14 à 17 ans concourront, eux, sur 600 mètres. Le thème de cette nouvelle édition est la mise en valeur des femmes. Une quatrième catégorie fait donc son apparition. Elle sera 100% féminine. De plus, chaque embarcation sera nommée par une figure féminine mahoraise historique.
55.000 euros investis
Des moyens humains importants seront mobilisés afin d’assurer la course. La Croix-Rouge, la gendarmerie maritime, la police nationale, la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM), le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), et des clubs de kayak seront chargés de sécuriser la zone de navigation. « Un maillage technique » qu’il a fallu organiser avec le service des barges pour le bon déroulement de l’événement. 55.000 euros ont été investis par la commune d’après Mohamed Tostao Ahmada, directeur de l’excellence sportive et de la vie associative. Une somme investie pour le seul projet régi entièrement par la municipalité. Location des pirogues, des bouées, gilets de sauvetage, appel aux experts pour sélectionner les pirogues, etc. sont autant de choses financées par la mairie.
Un dimanche de festivités
Un foundi fera découvrir l’élaboration d’une pirogue devant les yeux des visiteurs. La mascotte officielle Kala, chargée de donner les éléments essentiels de sécurité sera là, le but étant de rendre la pirogue accessible. De nombreux stands accueilleront le public, dont plusieurs consacrés à la préservation de l’environnement.
Inscriptions jusqu’au 2 octobre
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 2 octobre 2024, en ligne ou à travers un formulaire à retirer à la mairie. Elle coûte 30 euros par équipe pour les enfants, 60 euros par équipe mixte ou féminine d’adultes et 120 euros par équipe d’entreprise. Les futurs matelots pourront bénéficier d’un entraînement le vendredi avant le jour-J. Les trois premiers vainqueurs repartiront avec une coupe et un laka miniature comme trophée.
Un divorce tout en douceur entre pêcheurs et agriculteurs

Un comité spécifique pour représenter les pêcheurs et les aquaculteurs de Mayotte va voir le jour au plus tard en 2027. Représentés pour l’instant par l’actuelle chambre d’agriculture de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte (Capam), ils souhaitent voler de leurs propres ailes.
Vent debout depuis plusieurs années, les responsables associatifs de la filière pêche et aquaculture de Mayotte cherchent à exister distinctement de leurs collègues agriculteurs. Ils se plaignent d’être sous représentés à l’intérieur de cette instance consulaire, et surtout, d’être défavorisés en cas de vote de budget ou projets les concernant. Ils font désormais la promotion d’un « comité de pêche » capable d’apporter plus de lisibilité à compter de l’année prochaine, grâce à un réel divorce qui ne pourra être programmé finalement qu’en 2027. Si ce souhait ainsi exprimé n’est pas nouveau, il l’est avec force depuis l’année dernière. Les réunions d’information en direction de membres de la profession se multiplient ces jours-ci. Après le terre-plein de M’tsapéré, jeudi 29 août, où ils ont été plus de 70 pêcheurs à avoir fait le déplacement, le bâton de pèlerin va se déplacer dans le nord de l’île, ce vendredi 6 septembre à 9 heures, dans les locaux de la communauté d’agglomération du Grand nord de Mayotte à Bouyouni. L’objectif recherché est obtenir un maximum d’adhésions de leurs collègues en vue de réussir une large mobilisation et donner corps à leur projet de comité de pêche dans un délai inférieur à trois ans.
Cette volonté d’indépendance se fait aussi en raison d’un mécontentement à l’encontre de la Capam (chambre d’agriculture de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte), les pêcheurs n’hésitant plus à étaler au grand jour leur envie d’exister pleinement et de voler de leurs propres ailes. Ils estiment que leurs intérêts n’étaient quasiment pas défendus par l’organisme, avec pour conséquence fâcheuse, le délaissement complet d’une filière pourtant indispensable dans la chaîne alimentaire sur le territoire. « Vous serez d’accord avec moi que c’est un paradoxe que d’avoir une île au milieu d’un océan très poissonneux mais dont les habitants souffrent de multiples pénuries de cette même ressource. Ça fait des années que cette aberration passe pour une normalité aux yeux des élus locaux tous niveaux confondus et des représentants de l’État », assène Madi Abdou, un pêcheur du sud de l’île. Il cite aussi l’exemple « des licences de pêche accordées régulièrement à navires espagnoles et portugais qui déciment chaque années nos fonds marins et nos ressources halieutiques. Tout cela pour quoi ? des cacahuètes qui ne finissent jamais dans l’assiette du contribuable mahorais. Et tout le monde trouve ça normal ! ».
Des jugements à Saint-Denis de La Réunion
Il rêve de voir l’un de ses fils reprendre enfin le flambeau, mais dans des conditions beaucoup plus favorables et des perspectives de long terme. Il explique que son grand-père et son père étaient pêcheurs et qu’iI a tenu à faire le déplacement sur le terre-plein de M’tsapéré, le 29 août, pour faire entendre sa voix. Selon Bacoco Lahadji, trésorier de l’association des pêcheurs de Mayotte, outre des techniciens, sont également invités à cette rencontre de Bouyouni, des représentants de la Deets (direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), le vice-président de la Capam, l’association de financements l’Adie, ainsi que l’ensemble des pêcheurs du nord de l’île. « Cette réunion est très importante pour notre profession. Elle nous permettra d’aborder des questions existentielles pour certains d’entre nous, tel que les procès intentés aux pêcheurs verbalisés en haute mer dans la zone exclusive de Mayotte. Les jugements se tiennent à Saint-Denis de La Réunion et nos collègues n’arrivent pas à s’y rendre pour faire valoir leurs droits en raison des frais trop importants de déplacement, d’avocat et d’hôtellerie. Ce n’est pas tout, il arrive fréquemment que la sanction s’accompagne d’une destruction des embarcations alors qu’ils ont été achetés avec des emprunts auprès de l’Adie. Dès lors, il leur est quasi impossible de se refaire faute d’avoir des ressources suivantes pour à la fois rembourser leurs prêts et acquérir un nouvel outil de travail », explique le trésorier.
Autres sujets qui devraient être abordés à cette occasion, les aides pour l’achat de nouveaux bateaux de pêche et d’équipements nécessaire préalables à leur armement, de même que pour le carburant. Il est également fait mention d’un fonds de compensation permettant d’atténuer le prix de vente du kilo de poisson. Les pêcheurs jugent trop lent son versement en raison d’un nombre élevé d’exigences qui l’accompagnent. Ils estiment que les services des Affaires maritimes ne s’impliquent pas assez pour les aider à structurer leur filière (notamment au travers d’un Groupement d’intérêt public) et qu’elles renvoient tout au conseil départemental de Mayotte avec le risque certain de saturation dans le traitement des dossiers. Président de l’association des pêcheurs de Petite-Terre, Abdoulkarim Saïd plaide pour une accélération du retrait de la section pêche et aquaculture de la Capam dans le respect des dispositions du code rural qui s’appliquent à Mayotte. Essayer de retarder cette échéance ne fera qu’aggraver les difficultés actuelles des pêcheurs mahorais selon lui. « A partir du moment où ils se montrent unis pour prendre leur destin en main, les pouvoirs publics se doivent d’accompagner cette démarche. Nous saluons par exemple, les 900.000 euros d’aide octroyés par l’État pour faciliter l’acquisition de matériel et pour la sécurité. C’est un grand soulagement pour certains d’entre nous qui vont pouvoir se mettre en conformité en vue de l’obtention de leurs permis de navigation lors des visites réglementaires. Cela peut paraître n’être qu’un détail pour le non averti, alors que pour nous ça coûte très cher », note -il.
Autre cap fixé, la création prochaine d’un syndicat fort pour représenter la profession auprès de toutes les instances locales, régionales et nationales.
Un salon de l’habitat durable pour rénover sa maison

La première édition du Salon de l’habitat durable se tient ce samedi 7 septembre au Pôle d’excellence rural (PER) de Coconi. Le but : conseiller les ménages pour les aider à rénover leurs habitations, en particulier pour réduire leur consommation énergétique. Un événement gratuit.

Le constat
De nombreux ménages subissent des factures d’énergie importantes liées à leur consommation. « Leurs maisons ne sont pas très bien isolées, la chaleur rentre et les dépenses d’électricité explosent », observe Delphine Abdou, chargée de communication à l’association Soliha Mayotte.
L’événement
Fort de ces observations, l’association Soliha a souhaité organiser un salon pour accompagner les ménages dans la rénovation de leur habitat. L’événement se déroule en partenariat avec Electricité de Mayotte (EDM), le Conseil Départemental, l’Agence de la transition écologique (Ademe) et la Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm). Il est ouvert à tous gratuitement, aux propriétaires, aux locataires et aux professionnels et aura lieu au Pôle d’excellence rurale de Coconi de 9h à 16h ce samedi 7 septembre.
Se lancer dans la rénovation thermique
Les visiteurs pourront profiter de conseils personnalisés à la fois pratiques, juridiques et financiers de la part de professionnels (entreprises, architectes) pour la rénovation thermique de son chez soi. Les critères d’éligibilité pour bénéficier des aides leur seront expliqués. « Par exemple, selon les revenus, des ménages peuvent obtenir un chauffe-eau solaire », illustre Delphine Abdou. Le site Maorenov, tout juste mis en ligne, offre un diagnostic de consommation énergétique. Des conseils sur mesure sont ensuite proposés et il est possible d’être mis en relation avec un conseiller. « Il faut répondre à dix questions, cela prend deux minutes ». Des QR Codes seront affichés pendant le salon pour le remplir.
Améliorer son habitat
Des experts seront aussi présents pour renseigner le public sur l’amélioration de l’habitat. « Ils informeront sur la mise aux normes en électricité, l’assainissement, la peinture, le ravalement de façade ou les possibilités pour adapter le logement aux personnes âgées, la cuisine et la salle de bain tout en renseignant sur les aides disponibles », décrit Delphine Abdou.
Également des conférences
En parallèle des vingt stands présents, quatre conférences sont prévues dans la journée entre 9h30 et 11h30. La première, animée par l’association Art Terre, porte sur la brique de terre compressée (BTC). « Peu de personnes aiment ce genre de matériau pour la construction de leurs maisons. L’objectif est de le remettre au goût du jour et de présenter ses avantages en termes de confort thermique », évoque Delphine Abdou. La société immobilière de Mayotte (SIM) expliquera comment les maisons SIM sont réhabilitées et comment y sont intégrées des solutions de rénovations énergétiques. L’agence Action logement Mamoudzou informera sur sa résidence jeunes actifs à Kawéni. Enfin, un ménage qui a été accompagné pour réaliser sa rénovation énergétique fera un retour d’expérience. Un an après les travaux, ils aborderont les changements qu’ils connaissent en termes de confort et dans les factures.
Les écoliers de Poroani dans la cour du Roi-Soleil
Sélectionnée grâce à un appel à projets, l’école primaire de Poroani 1 a pu envoyer un groupe d’élèves en métropole pour assister aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Partis ce dimanche, une trentaine d’élèves majoritairement en CM2 profitent de cette aventure sportive pour visiter les monuments et les musées parisiens. Ce mardi par exemple, ils ont profité de la compétition de para-équitation à Versailles pour visiter le célèbre château.
Les écoliers de Poroani ne sont pas les seuls Mahorais à profiter du voyage. Une trentaine de camarades de Vahibé 2 ont cette même chance.
Un scootériste perd la vie à Tsingoni
Un homme de 60 ans a perdu la vie ce mardi matin, sur les coups de 8h30, dans la commune de Tsingoni, suite à un accident de la route. Alors qu’il conduisait son scooter, entre le terrain de football et le rond-point, il a souhaité effectuer un dépassement d’un véhicule arrêté sur la voie. Seulement, au même moment, la voiture qui était devant lui a initié un virage à gauche, barrant la route au deux-roues, qui a été percuté. Les secours arrivés sur place rapidement n’ont pas pu réanimer la victime. Une enquête est en cours.
Crise de l’eau : l’alimentation perturbée en Petite-Terre ce mardi
La conduite reliant l’usine de dessalement de Pamandzi au réseau d’alimentation en eau était fortement par un phénomène de corrosion. Celle-ci a dû être remplacée en urgence. Les travaux touchant à sa fin, la Société mahoraise des eaux (SMAE) doit procéder au raccordement, ce mardi, de 7h à 18h, ce qui limitera la production de la station vers le réseau. « L’adduction de secours par la Grande-Terre ne pourra cependant être opéré que de façon très limitée », prévient la SMAE qui procédera à trois interruptions différentes en Petite-Terre. Labattoir Centre et Pamandzi La Vigie seront fermés de 8h à 20h, « suivant les possibilités (niveau d’eau dans le réservoir) ». Labattoir-La Vigie et Pamandzi Ouest auront leur coupure avancée à 8h au lieu de 14h, avec une réouverture le lendemain à 16h. Pour le secteur Labattoir-Badamiers, qui est « déjà fermé dans le cadre des tours d’eau », la réouverture est à prévoir à partir de 19h « hors aléas ».
Deux kwassas transportant 44 passagers interceptés au large de Sada
La police aux frontières rapporte que sa brigade nautique a arraisonné « deux kwassas avec 44 passagers et des produits de contrebande dans des conditions de mer dangereuses ».
L’opération a été réalisée, ce lundi, vers 6h30, au large de Sada. Venu d’Anjouan, le premier bateau comptait 22 passagers comoriens. Puis, « quelques instants après, un second kwassa était signalé dans la même zone maritime et les effectifs de la brigade nautique décidaient de se transporter à la rencontre de la seconde embarcation clandestine ». Cette fois-ci, les policiers sont tombés sur une vingtaine de personnes, accompagné d’un passeur qui tentait de jeter ses ballots de tabac de contrebande. « De retour à quai à Dzaoudzi, les deux pilotes comoriens étaient placés en garde à vue pour aide à l’entrée et au séjour irrégulier aggravé », est-il indiqué. Quant aux 42 passagers, ils ont tous fait l’objet d’une procédure d’expulsion vers les Comores.
Une conférence sur « l’occupation illégale » de Mayotte en Azerbaïdjan
L’État azéri, avec sa tête Ilham Aliyev, a défendu à maintes reprises les prétentions comoriennes sur Mayotte, suivant en cela la position russe. Il s’appuie notamment sur le Groupe d’initiative de Bakou, créé en 2023, à la suite de la condamnation par la France de l’envahissement du Haut-Karabakh (une enclave arménienne) par la petite république caucasienne. Soutenant des mouvements indépendantistes dans les territoires français, comme les kanaks en Nouvelle-Calédonie par exemple, il tente de déstabiliser la France en voulant démontrer qu’une colonisation française est toujours en cours. Ainsi, ce lundi 2 septembre, ce même groupe a donné de nouveau la parole aux défenseurs de Mayotte comorienne à l’occasion d’une conférence dans sa capitale, Bakou.
S’il n’y avait pas de représentants mahorais comme annoncé, on y a vu parmi les participants, Nadia Tourqui, une militante franco-comorienne, ou encore Ahmed Thabit, l’ancien ambassadeur de l’Union en Afrique du Sud. Prévu sur deux jours, l’événement comprend aussi la projection d’un court métrage nommé « Mayotte : L’île de mort » (produit par une chaîne de télévision azerbaïdjanais), qui vise à démontrer « la disparité des niveaux de vie entre les habitants de Mayotte, qui vivent dans la pauvreté, et les riches colons français qui ont été réinstallés de France ».
Une tentative grossière d’ingérence étrangère qui, malgré tout, rencontre un certain succès auprès de personnalités comoriennes n’ayant toujours pas accepté le choix des Mahorais réitéré plusieurs fois de rester Français.
Prévention et dépistages gratuit avec “Check ta Santé” ce samedi
Les Réseaux de Santé de Mayotte organise la seconde édition de « Check ta Santé » ce samedi 7 septembre, de 8h à 12h au Remblais de Bandraboua. Cette matinée santé, coorganisée par le Centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) Mayotte, Rediab’ylang (sensibilisation et dépistage du diabète) et Répéma (sensibilisation à la santé périnatale), a pour objectif de sensibiliser la population sur l’importance de la prévention et du dépistage, tout en offrant des consultations gratuites. Outre les organismes précédemment cités, le public pourra retrouver France Alzheimer, qui fera de la sensibilisation sur cette maladie ; le Comité régional olympique et sportif (CROS) qui s’occupera de la sensibilisation sur l’activité physique ; la Croix rouge, qui fera de la sensibilisation sur l’utilisation du préservatif ; et enfin Horizon, qui sensibilisera sur l’hygiène des mains. Il sera aussi possible de se faire dépister pour le diabète et l’hypertension, ou bien de faire un frottis et une palpation mammaire, pour prévenir le cancer du col de l’utérus et du sein.
Une permanence d’EDM à la Cadema pour répondre aux clients
Ce mardi, les équipes clientèle, raccordement et maîtrise de la demande en énergie d’Électricité de Mayotte (EDM) seront présentes dans les locaux de la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), à Mamoudzou, de 10h à 14h pour assurer la permanence Soliha. Ce temps est prévu pour que les clients puissent poser toutes leurs questions autours des factures, demandes de branchement ou encore sur les offres Hodari pour équiper sa maison.
Une réception pour Raphaël Mohamed organisée par la Cadema
La Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), ainsi que son président, Moudjibou Saïdi, convient l’ensemble de la population à une cérémonie en l’honneur de Raphaël Mohamed, allé jusqu’en demi-finale du 110m haies aux Jeux Olympiques de Paris. Cette réception se tiendra ce mercredi 4 septembre à 14h30, à la Maison pour tous de Dembéni. “Ce jeune athlète de 26 ans est devenu une fierté pour Mayotte en atteignant les demi-finales des Jeux Olympiques de Paris 2024, une performance historique pour notre île”, déclare l’intercommunalité dans sa lettre d’invitation. “Raphaël Mohamed, par son parcours et sa détermination, a inspiré toute une génération de Mahorais. Sa performance exceptionnelle lors des Jeux Olympiques a marqué un tournant dans l’histoire du sport à Mayotte, et nous tenons à célébrer ensemble cette victoire.” La Cadema invite ainsi les habitants de l’île à venir nombreux pour célébrer l’athlète.
Un bilan sur la santé financière de Mayotte en 2023
L’Agence France Locale a publié en juin dernier son Baromètre de la santé financière des collectivités. Chaque collectivité est notée de 1 à 7 à partir de données financières publiques. Ce système de notation prend en compte différents facteurs dont notamment la solvabilité, le poids de l’endettement et les marges de manœuvre budgétaires. À noter que plus la note est basse, meilleure est la santé financière de la collectivité. Ainsi, l’agence constate que les collectivités mahoraises ont connu une amélioration en 2023, passant de la note de 3,12 à 2,95 de moyenne. Néanmoins, cette note reste moins favorable que la moyenne nationale, plafonnant à 2,79. Les évolutions ne sont pas les mêmes selon le type de collectivité. Ainsi, les intercommunalités mahoraises sont mieux notées que celles du reste de la France, mais ont néanmoins tendance à voir leur santé financière se dégrader, passant d’une note de 1,28 en 2019 à 2,54 en 2023, chutant chaque année entre ces deux dates. En parallèle, si les communes sont dans une situation plus dégradée, leur état s’est amélioré en 2023, avec un avantage pour les communes de moins de 10.000 habitants.
L’accès aux navettes sera désormais en priorité aux professionnels

Le retour de la circulation alternée à la rentrée a un effet plus limité que d’habitude sur les bouchons quotidiens du territoire de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema). Celle-ci veut y remédier en privilégiant désormais dans ses navettes ceux qui travaillent et ont une voiture afin de réduire le nombre de véhicules sur les routes.

Quel est le constat ?
Alors que l’instauration de la circulation alternée par la Ville de Mamoudzou (de retour depuis le 19 août) et l’ouverture des premières lignes du Caribus avaient permis de réduire le trafic de véhicules venant du sud de Mamoudzou, leurs effets peinent à se faire voir en ce début de rentrée. Les navettes, qui partent d’Hajangoua, Tsararano et Passamaïnty mettent plus longtemps que d’habitude à rejoindre Mamoudzou. Avant, il fallait compter un peu plus d’une heure et dix minutes pour relier Hajangoua au centre commercial Carrefour aux Hauts-Vallons, il faut désormais une heure de plus selon les données recueillies par la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou. Les élus y ont vu une conséquence du succès des navettes. Ouvertes à tout le monde et de façon gratuite, les automobilistes qui travaillent à Mamoudzou « ont du mal à trouver de la place », fait remarquer Fatimaty Abdallah Toana.
Comment la Cadema compte y remédier ?
La collectivité veut désormais prioriser tous ceux qui travaillent et ont une voiture, afin que cette dernière soit laissée sur les parkings d’Hajangoua, Tsararano et Passamaïnty. Une campagne va être menée pour inciter ce public à utiliser quotidiennement ce service pré-Caribus. « On veut montrer que c’est gagnant-gagnant. Le fait de privilégier les automobilistes qui travaillent sur la zone de Mamoudzou permettra de réduire l’embouteillage et d’avoir un gain de temps », insiste Abdou Hariti, directeur général des services par intérim de la Cadema.
Concrètement, ça passera comment ?
Une carte réservée aux professionnels va être généralisée. Un justificatif sera demandé pour l’obtenir. Ça pourra être le cas avec un certificat d’employeur par exemple. « Les gens auront du mal à accepter parce que c’est gratuit. Le fait de laisser des gens sur place posera problème, on en est conscient », admet Fatimaty Abdallah Toana, à propos de ceux qui n’auront pas cette carte. « S’il reste de la place, les autres pourront utiliser les navettes. »
Est-ce que tout le réseau Caribus est concerné ?
Par souci de cohérence, toutes les lignes sont concernées, il n’y a pas seulement celle qui part du sud de la Cadema.
Le nombre de navettes sera-t-il adapté ?
Il y a aujourd’hui dix-huit bus intégrés au dispositif. Pour le directeur d’exploitation, Mouhamadi Moussa, il n’est pas utile de faire grossir leur nombre. Si le trafic gagne en fluidité, les navettes assureront plus facilement leur fréquence. Celle-ci est de vingt minutes au départ d’Hajangoua, trente minutes depuis Tsararano. La plage demeure de 4h30 à 8h30 à Hajangoua, puis depuis le Carrefour des Hauts-Vallons, de 13h à 19h, dans le sens des retours.
Une enquête citoyenne sur la circulation alternée
La Ville de Mamoudzou lance une enquête citoyenne sur la circulation alternée, qui a repris le 19 août et s’étendra jusqu’au 20 décembre. En effet, du lundi au jeudi, les véhicules dont la plaque d’immatriculation finit par un chiffre impair peuvent circuler seulement les lundis et mercredis. Les autres, les mardis et jeudis. L’enquête de la commune vise donc à recueillir des informations sur l’adaptation des usagers à la circulation alternée, sur les habitudes de déplacement, le temps passé dans les embouteillages, l’accès au stationnement ou encore la pratique du covoiturage. Il est possible de participer à l’enquête jusqu’au 30 septembre, via le lien suivant : https://forms.office.com/r/mmftgzsq6W
Les parents d’élèves de Sohoa excédés par l’état du matériel de classe

La mairie de Chiconi a été bloquée, ce lundi matin, par des parents d’élèves des écoles de Sohoa. Ils dénoncent un état déplorable du matériel de classe fourni par la municipalité, ces derniers jours.
« Ce qu’il s’est passé ce jeudi, ça a été la goutte d’eau », indique Soilihaty Djoumoi. Ayant deux enfants en CE1 et CM2 à l’école de Sohoa, celle-ci a constaté avec les autres parents une absence ou un état dégradé du matériel dans les écoles maternelle et élémentaire à la rentrée. Selon elle, ce n’est pas la première fois qu’ils alertent la municipalité. En mai, ils avaient déjà rencontré des élus pour faire état de leurs premières revendications, mais ils ont vu peu de changements. Pire, « à la rentrée, on a vu des élèves debout dans les salles de classes, faute de places », raconte la mère de famille. Les services techniques sont alors intervenus en déposant des tables et des chaises, ce jeudi. Toutefois, l’état dégradé du matériel a déclenché l’ire des parents, qui ont procédé au blocage de la mairie par une chaîne et un cadenas, ce lundi matin. Par téléphone, le maire avait promis de prendre un temps sur la pause du midi pour rencontrer les parents, demandant que la mairie reste ouverte pour que le reste de la population puisse avoir accès aux services et que les employés puissent rejoindre leur poste. Devant le refus des parents, la police municipale a « fait le forcing », selon les premiers, alors que les gendarmes étaient à proximité. Dans la cohue, une femme aurait été blessée au visage par un outil. Mohamed Mari Ousseni, le maire de Chiconi, indique ne pas être au courant de cet incident, mais qu’« un policier a été offensé » également. Une réunion de deux heures a bien eu lieu, mais sans que les parents ne soient satisfaits.
« Pas de place pour glisser les jambes »
Le premier magistrat ne cache pas que « le matériel n’est pas à vie », que des dégradations sont fréquentes et que la commune doit faire face à des effectifs qui évoluent « de manière significative ». Afin de fournir des tables et des chaises, la municipalité a ainsi pour habitude de prendre le matériel inutilisé dans les écoles pour combler les besoins. Selon lui, il y a des exigences des parents qui ont déjà pu être satisfaites, il cite des barrières de sécurité qui ont été installées, ou d’autres qui ne sont pas de son ressort comme la sécurisation de la route qui passe devant les écoles par la création de dos d’âne, ce qui relève du conseil départemental de Mayotte. « On l’a prévenu », défend-il.
Mais c’est la question du matériel qui semble poser davantage problème aux parents. Soilihaty Djoumoi explique par exemple que des chaises trop hautes ont été fournies dans une salle. « Les enfants n’avaient pas assez de place sous la table pour glisser leurs jambes », rapporte-elle. La mère de famille ajoute qu’une visite dans une classe s’était pourtant bien passée et que les services techniques avaient promis un changement « ce mercredi », avant de faire machine arrière après un entretien avec le maire. Celui-ci se montre intransigeant. « Tout ne se fait pas en deux jours. Il y a des arbitrages à faire. On doit respecter la réglementation », avance-t-il comme argument. Il insiste sur le fait que les chaises « ne sont pas cassées ».
Devant « un retour qui n’est pas concluant », les parents d’élèves envisagent de revenir à la mairie dès ce mardi.
Lutter contre l’habitat insalubre avec une ZAC à Kahani
Ce mardi, une réunion publique est prévue à 14h à Ouangani pour échanger avec la population sur la future ZAC (Zone d’aménagement concerté) de Kahani. Piloté par l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam), ce projet va permettre, entre autres, à 600 logements de voir le jour.

Une ZAC (Zone d’aménagement concerté) à Kahani pour venir à bout des maisons de fortune : c’est le programme que l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam), la Ville de Ouangani et la communauté de communes du Centre-Ouest doivent présenter ce mardi à 14h, lors d’une réunion publique au terrain sportif de Komprani. Plusieurs élus de la commune seront présents à cette assemblée qui a pour but d’échanger avec les résidents et commerçants concernés. « L’idée de cette réunion est de lancer un mois d’ateliers et de concertations avec les habitants afin de préciser le projet », précise Sophie Baudoux, chargée d’opérations aménagement urbain pour l’Epfam, ajoutant que cela fait un an qu’un bureau d’études se penche sur le dossier pour identifier les contraintes et besoins. Ainsi, trois ateliers auront lieu courant septembre, sur différents thèmes : le développement économique, l’espace public, et l’agriculture / environnement.
Avec comme objectif d’œuvrer pour « une résorption de l’habitat insalubre, tout en étant dans une logique d’offre de logements face à l’augmentation de la population », selon la chargée d’opération, la ZAC prévoit un certain nombre de chantiers pour réhabiliter cette zone prévisionnelle de 17 hectares. Les habitations précaires seront en effet réhabilitées ou démolies, tandis que des hébergements temporaires seront construits pour leurs occupants. « Tous ces éléments sont encore à définir, notamment après la concertation publique. Mais il y aura des solutions de relogement temporaires proposées aux familles concernées », affirme-t-elle. Environ 600 domiciles devraient voir le jour, aussi bien pour les anciens habitants, mais pas que, ainsi que de nombreuses infrastructures publiques, comme un groupe scolaire, des installations sportives, s’ajoutant aux commerces qui seront installés. Enfin, des voiries secondaires permettant de traverser le futur quartier et des places pour favoriser les rencontres entre résidents sortiront également de terre. Tous ces aménagements ont prévu d’occuper un espace de treize hectares, et les premières pierres devraient être posées à l’horizon 2026. « Au final, ce sera une transformation importante du quartier », commente la chargée d’opérations.
« Un développement plus équilibré »
La création de lieux communs et d’équipements publics de proximité a certes pour objectif de rendre plusieurs services accessibles aux habitants, mais aussi de favoriser le lien social afin d’apaiser le quartier. « On souhaite, en effet, faire le lien entre la zone d’habitat formel et celle actuellement d’habitat insalubre. On veut travailler sur une cohérence d’ensemble sur tout le village », détaille-t-elle, ajoutant que de nouvelles infrastructures pour occuper les jeunes devraient aussi être bâties.
« Plus largement, l’opération doit participer à un développement plus équilibré du territoire de Mayotte », stipule l’Epfam. Ce futur bassin de vie à l’Ouest de Mayotte, tout comme la ZAC prévue à Ouangani-Coconi, a vocation à rééquilibrer le dynamisme de l’île, dont une grande partie des activités et du dynamisme se concentre encore à Mamoudzou.
Crise de l’eau : l’alimentation perturbée en Petite-Terre ce mardi
La conduite reliant l’usine de dessalement de Pamandzi au réseau d’alimentation en eau était fortement par un phénomène de corrosion. Celle-ci a dû être remplacée en urgence. Les travaux touchant à sa fin, la Société mahoraise des eaux (SMAE) doit procéder au raccordement, ce mardi, de 7h à 18h, ce qui limitera la production de la station vers le réseau. « L’adduction de secours par la Grande-Terre ne pourra cependant être opéré que de façon très limitée », prévient la SMAE qui procédera à trois interruptions différentes en Petite-Terre. Labattoir Centre et Pamandzi La Vigie seront fermés de 8h à 20h, « suivant les possibilités (niveau d’eau dans le réservoir) ». Labattoir-La Vigie et Pamandzi Ouest auront leur coupure avancée à 8h au lieu de 14h, avec une réouverture le lendemain à 16h. Pour le secteur Labattoir-Badamiers, qui est « déjà fermé dans le cadre des tours d’eau », la réouverture est à prévoir à partir de 19h « hors aléas ».