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Miss Koko et Mister Bakoko à Bandrélé ce vendredi

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Ce vendredi 6 septembre, Miss Koko et Mister Bakoko 2024 reviennent pour une quatrième édition. La cérémonie aura lieu place de l’Ancien Foyer, à Bandrélé, à partir de 18h. Pour les adultes, la place est à cinq euros, et pour les enfants, à deux euros.

« Les Mahorais ne sont pas les vaches à lait d’Air Austral ! »

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Une trentaine de personnes étaient présentes, ce jeudi matin, devant les locaux d’Air Austral à Mamoudzou.

Depuis le 14 août, un mouvement s’est formé pour dénoncer le prix des billets d’avion pratiqués par Air Austral, jugés trop élevés. Ce jeudi, après avoir reçu une proposition insatisfaisante de rendez-vous par la compagnie aérienne, plusieurs collectifs citoyens ont fait un sit-in devant ses locaux, à Mamoudzou.

Ils étaient une trentaine, ce jeudi matin, réunis devant les locaux d’Air Austral à Mamoudzou. « Je dois payer 1.400 euros pour un aller-retour Dzaoudzi-Paris. Pourquoi depuis La Réunion, c’est 500 euros ? », dénonce Madi Ahamada, membre du collectif citoyen des habitants de Cavani, venu place Mariage pour protester contre la cherté des billets d’avion émis par la compagnie aérienne. Une manifestation doublée simultanément par une autre à La Réunion, organisée par le Ré-Ma (Résistance Réunion Mayotte en action).

Si ce mouvement s’est initié le 14 août dernier à l’appel de différents groupements de citoyens avec une manifestation à l’aéroport, c’est une invitation à une réunion le 9 septembre de la part de l’entreprise qui a mis le feu aux poudres cette semaine. « On leur a donné un mois, donc jusqu’au 15 septembre pour travailler sur une solution. Là, ils nous convient à une réunion dont on ne connaît pas l’objet, ce n’est pas ce que nous avons demandé », adresse à la presse Safina Soula, la présidente du collectif citoyen Mayotte 2018 qui ne compte pas honorer l’invitation. Elle, Sylviane Amavi, membre du collectif et Ali Djaroudi, représentant l’Autam (Association d’usagers des transports aériens à Mayotte), estiment que la compagnie les « nargue » en ayant pratiqué des prix réduits sur les vols jusqu’à ce fameux 15 septembre, date à partir de laquelle ils avaient appelé au boycott. « Nous, on veut les mêmes tarifs que les Réunionnais tout le temps, pas juste des promotions. Pourquoi on paye cinq fois plus cher qu’eux pour aller en métropole ? », s’insurge la présidente, qui pointe également du doigt les allers-retours à 1.000 euros pour aller sur l’île Bourbon.

Un appel au boycott

Cette situation est intenable pour Sylviane Amavi, qui insiste sur la nécessité particulière à Mayotte de devoir voyager pour avoir certains soins en raison du manque de professionnels de santé sur l’île. Pour elle, les prix actuels transforment les trajets devant être fait en urgence en réel sacrifice financier. « On pense aussi aux étudiants qui doivent aller vivre en métropole ou à La Réunion, isolés de leurs familles », ajoute-t-elle. « On a droit à la continuité territoriale, au même titre que les Réunionnais. Les Mahorais ne sont pas les vaches à lait d’Air Austral ! » La seule réponse valable à cette situation pour les manifestants est une lettre officielle annonçant l’alignement des tarifs sur ceux pratiqués à La Réunion. Et pas question pour eux de voir s’ériger l’excuse des taxes aéroportuaires ou du coût du kérosène à Mayotte. « Ils ne s’approvisionnent jamais ici ! », devance Ali Djaroudi.

Face à la réaction insatisfaisante d’Air Austral, les collectifs ont décidé d’appeler au boycott de la société dès ce jeudi et à l’intensification du mouvement à partir du 15 septembre si la situation n’évolue pas. Devant les bureaux de la compagnie, ils sensibilisent les clients à leur cause et en profitent pour, au passage, leur faire signer une pétition, qui a déjà recueilli une vingtaine de milliers de signatures. « Cette fois, on ne bloque pas, mais on le fera peut-être la prochaine fois si nous n’avons pas de réponse rapidement », avertit Safina Soula.

Des jeunes Mahorais en quête d’insertion lors du forum de Chirongui

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Une quarantaine de stands d’organismes et d’entreprises proposaient des emplois ou des formations.

Plus d’une centaine de jeunes du sud de Mayotte étaient présents, ce jeudi 5 septembre, au stade de Chirongui, lors d’un forum dédié à l’insertion et à la formation professionnelle. En quête de stabilité, ces Mahorais ont peut-être rencontré leur futur école ou employeur. Témoignages.

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Nadjima Mramadoudou, 20 ans, souhaite une poursuite d’études dans le social.

Sur le stade de football ensoleillé de Chirongui, les jeunes présents sur le terrain rêvent d’un but précis, celui de décrocher un emploi ou une formation. Ce jeudi 5 septembre, à cet endroit, a eu lieu le Forum de l’insertion et de la formation professionnelle. « C’est pour permettre aux jeunes originaires du Sud de Mayotte de bénéficier des dispositifs du Sud du territoire. Par manque d’information ou de visibilité, certains jeunes se retrouvent sur le carreau », évoque Ndaka Boustoini, coordinateur de la Cité des métiers, service du Groupement d’intérêt public (GIP) Carif-Oref, organisateur de l’événement.

C’est le cas de Nadjima Mramadoudou, 20 ans. Après un baccalauréat ASSP (Accompagnement Soin et Service à la Personne) au lycée de Kahani, elle s’inscrit sur Parcoursup sans obtenir de vœux pour la métropole : « Je recherche à présent une formation dans le social sur l’île ». L’œil d’Ousseni, 24 ans, est attiré par le kakémono de l’atelier chantier d’insertion « Petit Bati » du centre communal d’action sociale (CCAS) de Chirongui. Depuis l’obtention de son bac, il cherche à devenir électricien, sans y parvenir.

« Peaufiner leur projet professionnel »

« Les difficultés liées à la mobilité empêchent les jeunes d’accéder à l’ensemble des structures présentes aujourd’hui. Tout est centralisé sur Mamoudzou, peut-être que cet événement peut permettre de peaufiner leur projet professionnel », précise Ndaka Boustoini.

Une quarantaine d’organismes, d’associations et d’entreprises renseignent derrière leurs stands. Imran Houmadi, conseiller en insertion au centre régional d’information jeunesse (Crij), est, lui, devant un bus. Deux fois par mois, il sillonne les villages les plus éloignés pour informer les jeunes sur leurs possibilités. Selon lui, c’est le manque d’information qui met à mal leur insertion : « À partir du moment où ils ont l’information, ils peuvent agir ». Il regrette néanmoins la baisse de motivation après leur inscription au sein d’une formation. Une opinion partagée par Ibouti, responsable des stages à Vatel, une école d’hôtellerie. Elle rappelle la nécessité d’une posture professionnelle : « On fait beaucoup d’exercices pour que nos jeunes aient confiance en eux, s’investir dans une formation permet d’avoir de la hauteur, de découvrir ses qualités ».

Des entreprises qui recrutent

Laila Abdou rappelle aussi les difficultés administratives qui empêchent les jeunes de s’insérer. Aujourd’hui, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales de Mayotte proposait des emplois avec ou sans le baccalauréat. Transdev, situé plus loin, présentait les contrats d’alternance possible en tant que chauffeur de bus.

Hadidja, 20 ans, titulaire d’un bac STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) obtenu au lycée de Chirongui, a décroché un apprentissage en comptabilité grâce à Mayotte Consulting et Formation : « Je suis contente, je cherchais depuis un moment ». Une opportunité qui lui permettra de mieux se projeter.

Le syndicat des eaux pris dans une course contre la montre

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Afin de ne pas se retrouver comme l’année dernière avec peu d’eau dans les retenues, ici à Combani, le syndicat Les Eaux de Mayotte a multiplié les chantiers sur l’île.

Pressé par les autorités d’accélérer son plan d’investissement et d’entamer des travaux d’urgence, le syndicat Les Eaux de Mayotte a lancé des chantiers un peu partout sur l’île. Forages, captage, retenue collinaire d’Ourovéni, usine de dessalement d’Ironi Bé, la chasse au mètre-cube est lancée en espérant mettre un terme aux tours d’eau en 2026. Retrouvez le dossier sur l’eau dans le prochain numéro de Mayotte Hebdo : « L’an III de l’ère des kapoks ».

Un captage bienvenu

En service depuis novembre 2023, le captage de rivière à Soulou a été l’un des premiers chantiers en lien avec la crise de l’eau. Alors que la ressource commençait à manquer, les autorités ont incité le syndicat Les Eaux de Mayotte, présidé par Fahardine Ahamada, à accélérer les investissements prévus pour certains depuis un long moment.  Et si cette année, la sécheresse n’est plus un problème, le déficit entre la production journalière (40.000 m3/jour) et la consommation (estimée à 44.000 m3, voire plus) invite l’ex-Smeam à ne pas lever le pied. A l’image du captage, les moyens sont mis pour qu’un jour, les coupures d’eau soient un mauvais souvenir, elles qui sont discontinues depuis deux ans maintenant.

« Toute la procédure a été réexaminée afin d’anticiper toutes le tâches », explique ainsi Ibrahim Aboubacar, le directeur général des services du syndicat Les Eaux de Mayotte au sujet des forages par exemple.

Des forages prometteurs

Justement, l’une des premières actions décidées avec la crise de l’eau a été la relance de la sixième campagne. Il n’y en avait pas eu de forage sur le territoire depuis 2014. Et le syndicat est plutôt optimiste au vu des premiers résultats. Sur les dix, on connaît le rendement des quatre premiers. Si le premier à Coconi donne peu (le rendement est de 192 m3/jour) et celui de Dembéni rien du tout, les bonnes nouvelles viennent de Bouyouni (960m3/jour) et surtout Combani (1.600 m3/jour). « La production attendue sur le total des dix forages est de 3.500m3/jour, on devrait donc facilement les dépasser », estime Steeves Guy, le nouveau directeur des services techniques du syndicat. Le raccordement en réseau permettra d’injecter l’eau depuis Combani « à la fin octobre » et à Bouyouni en « mars, avril 2025 ». Autre bonne nouvelle, la qualité des eaux ne nécessitera pas de traitement particulier autre qu’une chloruration. Ensuite, Mitséni, M’bouini, Anketabe, M’roalé, M’ronabéja et Bandrélé sont les six suivants pour cette campagne.

Alors qu’en parallèle, des forages « d’urgence » comme celui de Coconi 2 (300m3/jour) sont effectués, la septième campagne ne tardera pas non plus. Elle est annoncée comme plus importante que les précédentes avec une vingtaine de forages prévus, pour lesquels le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) recherche déjà les sites sur tout Mayotte.

Une usine tant attendue

Le projet fait grincer des dents pour ses conséquences environnementales à la fois sur la mangrove, le crabier blanc (une espèce endémique protégée) et le rejet de saumure dans le lagon. L’usine de dessalement d’eau de mer d’Ironi Bé, la deuxième de Mayotte après Pamandzi, Un dossier environnemental est en cours de réalisation et sera connu fin septembre. Avec une production attendue de 10.000m3/jour (avec possibilité de l’étendre à 16.000m3), l’infrastructure est la solution attendue pour mettre fin aux tours d’eau, même si cela s’avère coûteux. « Ce n’est pas par plaisir. A date, on ne peut pas faire autrement pour mettre fin aux tours d’eau On doit mobiliser les ressources au plus vite », rappelle le directeur du syndicat et ex-député. Car l’intérêt dans ce projet est de pouvoir compter sur une production qui ne sera pas touchée comme peuvent l’être les retenues collinaires.

La nouveauté ici est de passer par un marché global de performance. A savoir que c’est un outil clé en main qui a été demandé, puis retenu au mois de juillet, en l’occurrence celui de Stereau, une filiale du groupe Saur. L’autre marché concernant l’usine et notamment la réalisation de sa plateforme d’accueil a été attribué à l’entreprise Negri, basée à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

La retenue prévue en 2030

Au sud du lac Karihani, la retenue d’Ourovéni sera la troisième de Grande-Terre, après Combani et Dzoumogné. D’une capacité théorique de 3,5 millions de mètres-cube, elle dépassera les deux autres réunies. Si l’acquisition du foncier (le site fait 55 hectares) posait problème, une déclaration d’utilité publique (DUP) est désormais en cours et va permettre des expropriations. « 60% des ventes de terrains se font à l’amiable, les 40% restantes sont compliquées par les indivisions », fait remarquer Ibrahim Aboubacar. Selon le directeur, le projet de retenue suit toujours un horizon « 2030 ». « Il faudra deux ans pour qu’elle se remplisse », prévient-il toutefois.

Notre dossier sur la crise de l’eau et ses conséquences sont à lire gratuitement dans le Mayotte Hebdo n°1101 : « L’an III de l’ère des kapoks ».

Des financements injectés par l’État

On le sait, la construction de nouvelles infrastructures coûtent cher. Le syndicat, même s’il a vu sa situation financière s’améliorer, a signé un contrat de progrès pour 411 millions d’euros avec l’État en août 2022. Celui-ci court jusqu’en 2026. Chaque année, dix millions sont ainsi versés par l’État. Pour cette année, et en réaction à la crise de 2023, une enveloppe exceptionnelle de 75 millions d’euros s’y ajoute. Le syndicat espère même atteindre le seuil total de 96 millions d’euros par l’intermédiaire d’une nouvelle convention. « Il faut faire ça maintenant parce qu’on n’a pas de lisibilité. On ne sait pas quels seront les financements à l’avenir », explique Steeves Guy.

Les locaux de la SMAE bloqués ce jeudi matin

Chadhouli Youssouf, un éducateur sportif du nord de Mayotte, n’a pas apprécié la facture d’eau élevée envoyée à sa mère au milieu du mois d’août (une mauvaise surprise que plusieurs consommateurs de la SMAE ont vécue et qui serait lié à un index anormalement augmenté). Il a d’autant moins aimé que l’eau soit coupée à sa parente qui vit à Hamjago sans prévenir, ce mercredi. Ce jeudi matin, avant l’ouverture des locaux de la Société mahoraise, il a installé une corde et s’est placé devant l’entrée. Selon le protestataire, la SMAE lui aurait indiqué qu’il s’agirait « d’une erreur de compréhension du technicien ». Ayant filmé la scène, l’éducateur sportif qui a bloqué le site plus d’une heure a réussi à se faire entendre. Une équipe du délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte s’est rendue chez sa mère « pour remettre le compteur en état et aussi faire un diagnostic ».

Prévention du choléra, du VIH et addictions au programme de Mayotte en Santé

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Une centaine d’invités issus du monde entier participeront au colloque. L’infectiologue Karine Lacombe, qui a été découverte par le grand public au moment du Covid-19, donnera une conférence sur les actualités de l’hépatite B et D. photo d’archives

Le colloque Mayotte en Santé est de retour pour sa troisième édition du lundi 9 au jeudi 12 septembre. Quatre jours de conférences au pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi organisés par Nariké M’sada, l’association de lutte contre le VIH, le centre hospitalier de Mayotte (CHM), le Département de Mayotte et le Popam (prévention et de soins en addictologie).

Réduction des risques

La réduction des risques, parcours de vie et de santé est le thème retenu cette année pour ce troisième colloque Mayotte en santé. Jusqu’à récemment, le monde de la santé « percevait la réduction des risques comme l’expression d’une « faute » privilégiant une approche sanitaire principalement axée autour du soin et de la prise en charge du patient », observent les organisateurs.

Depuis, s’intéresser à comment survient la maladie, l’usage, ou la pratique d’une conduite à risque, a fait son chemin. « Il aura fallu pour cela l’épidémie de sida, au milieu des années 80-90, pour mettre en lumière non plus le seul parcours de soin mais également la prise en compte d’une trajectoire de vie parcourue d’accidents de santé qui est propre à la nature humaine », poursuivent-ils.

Le colloque Mayotte en santé et ses trois thématiques : maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes, santé sexuelle et reproductive et addictions, ont « en commun de vouloir faire une place centrale à la réduction des risques », expliquent-ils pour justifier le choix de cette année.

Santé sexuelle

Chaque jour, des conférences abordent les sujets autour de la santé sexuelle. Le premier jour, il sera question de la sexualité des jeunes de moins de 30 ans à Mayotte, à partir de l’enquête Unono Wa Maore, à 11h30, lundi 9 septembre.

Au cours des quatre jours, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sera évoqué via plusieurs prismes, notamment le mardi 10 septembre à 10h30, à travers sa prise en charge et la réduction de risques à Madagascar, suivi à 11h d’un état des lieux de la prise en charge du VIH, des infections sexuellement transmissibles et des hépatites aux Comores. Le même jour à 13 h, les particularités en santé mentale et sexuelle des personnes vivant avec le VIH à Mayotte seront développées.

Le jeudi 12 septembre, le thème des violences au sein de la famille ouvrira la journée avec à 8h30 une conférence intitulée « La violence des parents à l’égard des enfants, de quoi on parle ? De qui on parle ? », et à 10 h30 les violences subies par les personnes âgées à domicile et leurs conséquences.

Maladies infectieuses émergentes

Les liens entre les maladies infectieuses émergentes et le réchauffement climatique seront présentés à 10h30 le lundi.

Plusieurs conférences traiteront du choléra, son émergence aux Comores à 13h le lundi, suivi à 13 h 30 de la situation épidémiologique de la maladie à Mayotte. La réponse à la crise, avec le plan de riposte du choléra mis en place aux Comores sera décrit, le mercredi à 8h30 avant de présenter la réponse et l’appui communautaire mis en œuvre à Mayotte.

La médecine traditionnelle dans le 101e département avec le point de vue d’un clinicien et d’un tradipraticien sera évoquée le mardi à 8h30 avant de discuter de la médecine et de la santé à Mayotte sur la période coloniale et post-coloniale avec un professeur d’histoire-géographie et un ingénieur sanitaire.

Addictions

Le premier jour, il sera question des drogues et sociétés, des consommations, des représentations et croyances. Un regard sur les consommations sur le territoire sera donné à 13 h. Une heure plus tard, un aperçu de l’évolution des tendances et des phénomènes émergents liés aux produits sera donné. Enfin à 15 h 30, les représentations des consommateurs et des consommateurs seront détaillées.

Le lendemain, les discussions porteront sur l’écosystème de santé pour soigner les effets délétères des addictions. A 9h30, les politiques des drogues et la stigmatisation, pour penser et agir autrement, seront questionnées. La question de la médiation sera posée avec notamment l’accompagnent des personnes exilées et non francophones.

Ce thème sera exploré le mercredi à travers le prisme de la réduction des risques à tous les étages en milieu ouvert, avec par exemple la facilitation de l’accès aux soins pour les usagers de drogues les plus précaires, à 11h. L’enjeu de la réduction des risques en milieu fermé sera ensuite développé, avec la prévention des IST et tatouage en milieu carcéral à Mayotte à 13h30.

Un événement sur quatre jours

Le colloque se déroule au pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi du lundi 9 au jeudi 12 septembre, de 8 à 16 h. Sans repas, le colloque est gratuit. Pour assister à une journée de conférences, avec repas, coût : 20€. Quatre journées avec repas, coût : 80 €. Le programme complet du colloque à retrouver sur le site www.mayottesanssida.fr. Il est également possible de suivre les tables rondes en visioconférence sur ce même site.

Contact pour plus d’informations : + 262 269 626 973 et colloque@mayottesanssida.fr

Olivier Brahic rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur

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L’ancien directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte, Olivier Brahic, remplacé en juin par Sergio Albarello, a rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur (PACA) en tant que directeur général adjoint. Il seconde ainsi le directeur Yann Bubien, qui a pris ses fonctions à la mi-juillet. Olivier Brahic avait été nommé à la tête de l’ARS Mayotte en novembre 2021.

L’ancien directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte, Olivier Brahic, remplacé en juin par Sergio Albarello, a rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur (PACA) en tant que directeur général adjoint. Il seconde ainsi le directeur Yann Bubien, qui a pris ses fonctions à la mi-juillet. Olivier Brahic avait été nommé à la tête de l’ARS Mayotte en novembre 2021.

Le Club d’athlétisme de Mamoudzou fait sa rentrée

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La 8e saison du Club d’athlétisme de Mamoudzou (CAM) vient de débuter.  Pour la section trail, trois séances sont possibles par semaine entre 17h et 18h30 avec les coaches Djailane, ElHad et Alexandre. Ce dernier s’occupe des débutants le mercredi en fonction du nombre de personnes présentes. Rendez-vous le lundi au rond-point du stade de Cavani, le mercredi au rond-point Mahabou et le vendredi à MJC de Kawéni. Possible à partir de 16 ans. Les séances ont commencé officiellement ce mercredi 4 septembre à Mahabou. Pour la section piste, deux séances sont possibles par semaine, le lundi et vendredi entre 17h15 et 18h30 sur la piste du stade de Cavani avec le coach Mouss. A partir de 12 ans. Début : lundi 9 septembre. Pour la section enfants Majicavo de 5 à 12 ans : deux séances sont possibles par semaine, les mardis et jeudis au collège de Majicavo entre 17h et 18h30 avec le coach Mouss. Premiers cours : mardi 10 et jeudi 12 septembre. Pour la section enfants Kwalé de 5 à 12 ans, tous les samedis au collège de Kwalé de 9h à 10h30 avec les coaches Aurore et Najib. Premiers cours : le samedi 14 septembre.

Appel à Manifestation d’Intérêt pour un futur Etablissement et Service d’Aide par le Travail

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Lundi 2 septembre, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) relatif à la création d’un premier Etablissement et Service d’Aide par le Travail (Esat) de 50 places. Depuis 2013, un contexte de moratoire national ne permet pas à Mayotte d’obtenir ce type d’établissement. Mais au regard de l’absence de structure de cette nature et du besoin important sur le territoire, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte a ainsi obtenu une dérogation auprès du ministère des Solidarités accordant la possibilité de construction d’un premier Esat sur son territoire. Ce projet répond à « la volonté d’accélérer le développement de l’offre médico-sociale sur le territoire et d’œuvrer pour un parcours sans rupture pour tous », affirme l’ARS. La création de cet Esat s’inscrit dans le cadre du Projet Régional de Santé (PRS) de Mayotte 2023-2028. Il permettra, à terme, d’accompagner 50 adultes en situation de handicap, orientés par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDPAH) de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de Mayotte, vers une activité professionnelle en milieu protégé. Cet établissement médicosocial apportera « des réponses structurelles à un fort besoin sur le champ de la pré-professionnalisation et de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap », déclare l’ARS. Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 2 octobre à 11h (le cachet de la Poste fait foi) par voie postale à Agence Régionale de Santé de Mayotte Direction de l’offre de soins et de l’autonomie – Service Autonomie – AMI ESAT 2024 Centre Kinga – 90, route nationale – BP 410 97600 MAMOUDZOU ou bien en mains propres, remise à l’accueil de l’ARS de Mayotte ou par mail avec demande d’avis de réception à l’adresse : ars-mayotte-medicosocial@ars.sante.fr. Plus d’informations sur le site de l’ARS Mayotte.

Apprendre à s’habiller pour un entretien ce jeudi à Sada

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La couveuse d’entreprise Oudjerebou organise un événement intitulé “Le Dressing de l’Emploi” ce jeudi 5 septembre au stade de Sada. Cette journée vise à soutenir les demandeurs d’emploi en leur offrant des vêtements professionnels, mais aussi des conseils pour les entretiens d’embauche et la préparation de leur candidature. Le but est de leur permettre de se présenter sous leur meilleur jour et optimiser ainsi leur chance de réussir sur le marché du travail. Atelier maquillage, coiffure, mais aussi job dating sont au programme.

Cérémonie de remise du drapeau du 5e Régiment étranger à Dzaoudzi

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Le samedi 7 septembre 2024 à 11h00, le 5e Régiment étranger (anciennement DLEM : Détachement de Légion étrangère de Mayotte) recevra son nouvel emblème lors d’une prise d’armes sur le parvis de la mairie de Dzaoudzi-Labattoir. La remise de ce drapeau marque solennellement le changement d’appellation du régiment décidé par le chef d’état-major de l’armée de Terre le 1er juin 2024. La prise d’armes sera présidée par le général Jean-Marc Giraud, commandant supérieur des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). Elle sera aussi marquée par la présence du général Cyrille Youchtchenzo, commandant de la Légion étrangère (COMLE). Ils remettront le drapeau au colonel Jean-Alexis Poupon, chef de corps du 5e Régiment étranger. La Légion étrangère est présente à Mayotte depuis 1967 avec l’arrivée de la 2e compagnie détachée du 3e Régiment étranger d’infanterie qui stationnait alors à Madagascar. Tout d’abord Détachement de Légion étrangère des Comores (DLEC) puis DLEM depuis 1976, le régiment en avait gardé le nom en souvenir de son origine. En 1984, il avait reçu la garde de l’étendard du 2e Régiment étranger de cavalerie (2e REC) qui va retourner au musée de la Légion étrangère à Aubagne. « Aujourd’hui fort de 300 hommes, le régiment a entamé une montée en puissance et renforce ses capacités (+30% de militaires) pour atteindre en cinq ans le modèle d’un outil de combat rénové dans l’environnement singulier de Mayotte . Il va continuer à adapter son matériel et ses modes d’action afin de répondre pleinement aux missions confiées au sein des FAZSOI dans leur zone de responsabilité mais aussi sur le territoire du département en appui aux services publics et pour garantir la souveraineté de la France », explique l’armée de Terre. Le 5e Régiment étranger reste l’unité de Légion étrangère de Mayotte sous le commandement des FAZSOI. Il en est l’un des deux régiments de l’armée de Terre avec le 2e RPIMa (Régiment parachutiste d’infanterie de marine) qui lui est situé à La Réunion. « Son changement d’appellation est le marquant tangible de sa transformation et de l’attention particulière qui est portée au département et ses enjeux parmi les territoires d’Outre-Mer», affirme l’armée de Terre.

Raphaël Mohamed félicité par le président de la Cadema

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Une cérémonie était organisée ce mercredi 4 septembre par la Communauté d’Agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) pour féliciter l’athlète Raphaël Mohamed après sa performance aux Jeux Olympiques de Paris. Ce dernier est une « source d’inspiration pour la jeunesse mahoraise », a affirmé Moudjibou Saidi, son président. «Nous avons tous vécu des moments d’émotions intenses en regardant Raphaël défendre les couleurs de Mayotte. Il est un exemple pour notre jeunesse et montre ce que l’on peut accomplir avec du dévouement et du travail acharné », a-t-il continué.

A cette occasion, il a aussi annoncé une subvention de fonctionnement de 8.000 euros au Racing Club de Mamoudzou. Une aide financière qui vise à « soutenir le club dans ses activités et à encourager la pratique sportive parmi les jeunes de l’île », elle témoigne également de la volonté de l’agglomération de « voir naître des talents sportifs locaux capables de porter haut les couleurs de l’île, tout en offrant aux jeunes un cadre sain pour s’épanouir », précise la Cadema.

Département : une enveloppe de 24,5 millions d’euros pour les Archives

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Un total d’environ 64 millions d’euros a été voté, lors de la comission permanente du conseil départemental de Mayotte, ce mercredi, pour trois projets majeurs. Le plan de financement le plus onéreux revient aux Archives départementales qui seront installées à M’roalé dans le centre de l’île. Imaginé par D3 Architectes, « ce projet est essentiel pour le Département, car il permettra de structurer les travaux d’archivage des documents administratifs, historiques, et patrimoniaux, avec des espaces de consultation accessibles au grand public et aux chercheurs », fait valoir le conseil départemental.

Les deux autres sont le centre de formation maritime de Petite-Terre et le gymnase du nord. La commission aménagement du territoire, infrastructure et foncier a voté la validation du montant prévisionnel des travaux et du plan de financement du premier pour un budget global estimé à vingt millions d’euros. « Les objectifs du projet sont de transformer le centre de formation maritime (CFM) de Dzaoudzi en un outil moderne et performant au service du développement de l’économie maritime locale, ansi que positionner l’école comme un centre de formation de référence dans le canal du Mozambique, grâce à la modernité de ses installations, la qualité de ses équipements, l’excellence de ses formations, et la reconnaissance internationale des certifications délivrées. » Quant au gymnase du nord, son coût de construction est estimé à 19,9 millions d’euros, « avec une livraison prévue pour décembre 2026 ».

Les écoliers de Poroani dans la cour du Roi-Soleil

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Sélectionnée grâce à un appel à projets, l’école primaire de Poroani 1 a pu envoyer un groupe d’élèves en métropole pour assister aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Partis ce dimanche, une trentaine d’élèves majoritairement en CM2 profitent de cette aventure sportive pour visiter les monuments et les musées parisiens. Ce mardi par exemple, ils ont profité de la compétition de para-équitation à Versailles pour visiter le célèbre château.

Les écoliers de Poroani ne sont pas les seuls Mahorais à profiter du voyage. Une trentaine de camarades de Vahibé 2 ont cette même chance.

Mamoudzou embarque pour une troisième course de Laka

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Après le succès de 2023, la Ville de Mamoudzou souhaite réitérer son succès.

La Ville de Mamoudzou annonce la troisième édition de sa course de Laka, la pirogue mahoraise traditionnelle. Une embarcation que la municipalité souhaite remettre au goût du jour à travers une compétition sportive. Rendez-vous est donné pour le 6 octobre. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 2 octobre.

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La municipalité de Mamoudzou annonce la 3eme édition de la course de pirogue. De gauche à droite : Zaidou Tavanday, chargé de mission, Toiyifou Ridjali, adjoint au maire chargé de développement de l’excellence sportive et de la vie associative, et son directeur de cabinet, Mohamed Tostao Ahmada.

Honorer une pratique mahoraise

Un événement aussi sportif que culturel, la municipalité de Mamoudzou a annoncé la troisième édition de la course de pirogues, prévue le 6 octobre prochain. « C’est un combat de valeur que la ville de Mamoudzou essaye de mener », annonce Zaydou Tavanday, en charge de l’événement dont l’objectif est de mettre en valeur le patrimoine de l’île.  Un boutre, un bateau cousin du laka, est en effet présent sur le blason de la municipalité, un élément qui rappelle, selon le chargé de mission, le passé historique de ce moyen de navigation utilisé par les Mahorais.

Les femmes à l’honneur

Durant les différentes courses, 120 équipes au total pagayerons à bord de leurs pirogues : trois personnes sur chaque embarcation et deux remplaçants. Les trois catégories traditionnelles reviennent cette année, à savoir les adultes mixtes à partir de 18 ans, les enfants et les personnes affiliées à une entreprise. Les compétiteurs adultes devront alors concourir sur 3 kilomètres. Les enfants de 14 à 17 ans concourront, eux, sur 600 mètres. Le thème de cette nouvelle édition est la mise en valeur des femmes. Une quatrième catégorie fait donc son apparition. Elle sera 100% féminine. De plus, chaque embarcation sera nommée par une figure féminine mahoraise historique.

55.000 euros investis

Des moyens humains importants seront mobilisés afin d’assurer la course. La Croix-Rouge, la gendarmerie maritime, la police nationale, la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM), le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), et des clubs de kayak seront chargés de sécuriser la zone de navigation. « Un maillage technique » qu’il a fallu organiser avec le service des barges pour le bon déroulement de l’événement. 55.000 euros ont été investis par la commune d’après Mohamed Tostao Ahmada, directeur de l’excellence sportive et de la vie associative. Une somme investie pour le seul projet régi entièrement par la municipalité. Location des pirogues, des bouées, gilets de sauvetage, appel aux experts pour sélectionner les pirogues, etc. sont autant de choses financées par la mairie.

Un dimanche de festivités

Un foundi fera découvrir l’élaboration d’une pirogue devant les yeux des visiteurs. La mascotte officielle Kala, chargée de donner les éléments essentiels de sécurité sera là, le but étant de rendre la pirogue accessible. De nombreux stands accueilleront le public, dont plusieurs consacrés à la préservation de l’environnement.

Inscriptions jusqu’au 2 octobre

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 2 octobre 2024, en ligne ou à travers un formulaire à retirer à la mairie. Elle coûte 30 euros par équipe pour les enfants, 60 euros par équipe mixte ou féminine d’adultes et 120 euros par équipe d’entreprise. Les futurs matelots pourront bénéficier d’un entraînement le vendredi avant le jour-J. Les trois premiers vainqueurs repartiront avec une coupe et un laka miniature comme trophée.

Un salon de l’habitat durable pour rénover sa maison

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Lors du salon, des professionnels conseilleront les visiteurs et les informeront des aides auxquelles ils peuvent bénéficier pour la rénovation thermique de leur logement.

La première édition du Salon de l’habitat durable se tient ce samedi 7 septembre au Pôle d’excellence rural (PER) de Coconi. Le but : conseiller les ménages pour les aider à rénover leurs habitations, en particulier pour réduire leur consommation énergétique. Un événement gratuit.

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Des experts pourront renseigner le public sur l’amélioration de leur habitat en termes de mise aux normes ou sur les possibilités pour l’adapter aux personnes âgées.

Le constat

De nombreux ménages subissent des factures d’énergie importantes liées à leur consommation. « Leurs maisons ne sont pas très bien isolées, la chaleur rentre et les dépenses d’électricité explosent », observe Delphine Abdou, chargée de communication à l’association Soliha Mayotte.

L’événement

Fort de ces observations, l’association Soliha a souhaité organiser un salon pour accompagner les ménages dans la rénovation de leur habitat. L’événement se déroule en partenariat avec Electricité de Mayotte (EDM), le Conseil Départemental, l’Agence de la transition écologique (Ademe) et la Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm). Il est ouvert à tous gratuitement, aux propriétaires, aux locataires et aux professionnels et aura lieu au Pôle d’excellence rurale de Coconi de 9h à 16h ce samedi 7 septembre.

Se lancer dans la rénovation thermique

Les visiteurs pourront profiter de conseils personnalisés à la fois pratiques, juridiques et financiers de la part de professionnels (entreprises, architectes) pour la rénovation thermique de son chez soi. Les critères d’éligibilité pour bénéficier des aides leur seront expliqués. « Par exemple, selon les revenus, des ménages peuvent obtenir un chauffe-eau solaire », illustre Delphine Abdou. Le site Maorenov, tout juste mis en ligne, offre un diagnostic de consommation énergétique. Des conseils sur mesure sont ensuite proposés et il est possible d’être mis en relation avec un conseiller. « Il faut répondre à dix questions, cela prend deux minutes ». Des QR Codes seront affichés pendant le salon pour le remplir.

Améliorer son habitat

Des experts seront aussi présents pour renseigner le public sur l’amélioration de l’habitat. « Ils informeront sur la mise aux normes en électricité, l’assainissement, la peinture, le ravalement de façade ou les possibilités pour adapter le logement aux personnes âgées, la cuisine et la salle de bain tout en renseignant sur les aides disponibles », décrit Delphine Abdou.

Également des conférences

En parallèle des vingt stands présents, quatre conférences sont prévues dans la journée entre 9h30 et 11h30. La première, animée par l’association Art Terre, porte sur la brique de terre compressée (BTC). « Peu de personnes aiment ce genre de matériau pour la construction de leurs maisons. L’objectif est de le remettre au goût du jour et de présenter ses avantages en termes de confort thermique », évoque Delphine Abdou. La société immobilière de Mayotte (SIM) expliquera comment les maisons SIM sont réhabilitées et comment y sont intégrées des solutions de rénovations énergétiques. L’agence Action logement Mamoudzou informera sur sa résidence jeunes actifs à Kawéni. Enfin, un ménage qui a été accompagné pour réaliser sa rénovation énergétique fera un retour d’expérience. Un an après les travaux, ils aborderont les changements qu’ils connaissent en termes de confort et dans les factures.

Infos pratiques : Le salon a lieu au Pôle d’excellence rurale de Coconi de 9h à 16h ce samedi 7 septembre, il est gratuit.

Un divorce tout en douceur entre pêcheurs et agriculteurs

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Les pêcheurs sont en train de structurer la filière via la création d’un comité de pêche à l’échelle de Mayotte.

Un comité spécifique pour représenter les pêcheurs et les aquaculteurs de Mayotte va voir le jour au plus tard en 2027. Représentés pour l’instant par l’actuelle chambre d’agriculture de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte (Capam), ils souhaitent voler de leurs propres ailes.

Vent debout depuis plusieurs années, les responsables associatifs de la filière pêche et aquaculture de Mayotte cherchent à exister distinctement de leurs collègues agriculteurs. Ils se plaignent d’être sous représentés à l’intérieur de cette instance consulaire, et surtout, d’être défavorisés en cas de vote de budget ou projets les concernant. Ils font désormais la promotion d’un « comité de pêche » capable d’apporter plus de lisibilité à compter de l’année prochaine, grâce à un réel divorce qui ne pourra être programmé finalement qu’en 2027. Si ce souhait ainsi exprimé n’est pas nouveau, il l’est avec force depuis l’année dernière. Les réunions d’information en direction de membres de la profession se multiplient ces jours-ci. Après le terre-plein de M’tsapéré, jeudi 29 août, où ils ont été plus de 70 pêcheurs à avoir fait le déplacement, le bâton de pèlerin va se déplacer dans le nord de l’île, ce vendredi 6 septembre à 9 heures, dans les locaux de la communauté d’agglomération du Grand nord de Mayotte à Bouyouni. L’objectif recherché est obtenir un maximum d’adhésions de leurs collègues en vue de réussir une large mobilisation et donner corps à leur projet de comité de pêche dans un délai inférieur à trois ans.

Cette volonté d’indépendance se fait aussi en raison d’un mécontentement à l’encontre de la Capam (chambre d’agriculture de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte), les pêcheurs n’hésitant plus à étaler au grand jour leur envie d’exister pleinement et de voler de leurs propres ailes. Ils estiment que leurs intérêts n’étaient quasiment pas défendus par l’organisme, avec pour conséquence fâcheuse, le délaissement complet d’une filière pourtant indispensable dans la chaîne alimentaire sur le territoire. « Vous serez d’accord avec moi que c’est un paradoxe que d’avoir une île au milieu d’un océan très poissonneux mais dont les habitants souffrent de multiples pénuries de cette même ressource. Ça fait des années que cette aberration passe pour une normalité aux yeux des élus locaux tous niveaux confondus et des représentants de l’État », assène Madi Abdou, un pêcheur du sud de l’île. Il cite aussi l’exemple « des licences de pêche accordées régulièrement à navires espagnoles et portugais qui déciment chaque années nos fonds marins et nos ressources halieutiques. Tout cela pour quoi ? des cacahuètes qui ne finissent jamais dans l’assiette du contribuable mahorais. Et tout le monde trouve ça normal ! ».

Des jugements à Saint-Denis de La Réunion

Il rêve de voir l’un de ses fils reprendre enfin le flambeau, mais dans des conditions beaucoup plus favorables et des perspectives de long terme. Il explique que son grand-père et son père étaient pêcheurs et qu’iI a tenu à faire le déplacement sur le terre-plein de M’tsapéré, le 29 août, pour faire entendre sa voix. Selon Bacoco Lahadji, trésorier de l’association des pêcheurs de Mayotte, outre des techniciens, sont également invités à cette rencontre de Bouyouni, des représentants de la Deets (direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), le vice-président de la Capam, l’association de financements l’Adie, ainsi que l’ensemble des pêcheurs du nord de l’île. « Cette réunion est très importante pour notre profession. Elle nous permettra d’aborder des questions existentielles pour certains d’entre nous, tel que les procès intentés aux pêcheurs verbalisés en haute mer dans la zone exclusive de Mayotte. Les jugements se tiennent à Saint-Denis de La Réunion et nos collègues n’arrivent pas à s’y rendre pour faire valoir leurs droits en raison des frais trop importants de déplacement, d’avocat et d’hôtellerie. Ce n’est pas tout, il arrive fréquemment que la sanction s’accompagne d’une destruction des embarcations alors qu’ils ont été achetés avec des emprunts auprès de l’Adie. Dès lors, il leur est quasi impossible de se refaire faute d’avoir des ressources suivantes pour à la fois rembourser leurs prêts et acquérir un nouvel outil de travail », explique le trésorier.

Autres sujets qui devraient être abordés à cette occasion, les aides pour l’achat de nouveaux bateaux de pêche et d’équipements nécessaire préalables à leur armement, de même que pour le carburant. Il est également fait mention d’un fonds de compensation permettant d’atténuer le prix de vente du kilo de poisson. Les pêcheurs jugent trop lent son versement en raison d’un nombre élevé d’exigences qui l’accompagnent. Ils estiment que les services des Affaires maritimes ne s’impliquent pas assez pour les aider à structurer leur filière (notamment au travers d’un Groupement d’intérêt public) et qu’elles renvoient tout au conseil départemental de Mayotte avec le risque certain de saturation dans le traitement des dossiers. Président de l’association des pêcheurs de Petite-Terre, Abdoulkarim Saïd plaide pour une accélération du retrait de la section pêche et aquaculture de la Capam dans le respect des dispositions du code rural qui s’appliquent à Mayotte. Essayer de retarder cette échéance ne fera qu’aggraver les difficultés actuelles des pêcheurs mahorais selon lui. « A partir du moment où ils se montrent unis pour prendre leur destin en main, les pouvoirs publics se doivent d’accompagner cette démarche. Nous saluons par exemple, les 900.000 euros d’aide octroyés par l’État pour faciliter l’acquisition de matériel et pour la sécurité. C’est un grand soulagement pour certains d’entre nous qui vont pouvoir se mettre en conformité en vue de l’obtention de leurs permis de navigation lors des visites réglementaires. Cela peut paraître n’être qu’un détail pour le non averti, alors que pour nous ça coûte très cher », note -il.

Autre cap fixé, la création prochaine d’un syndicat fort pour représenter la profession auprès de toutes les instances locales, régionales et nationales.

Olivier Brahic rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur

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L’ancien directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte, Olivier Brahic, remplacé en juin par Sergio Albarello, a rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur (PACA) en tant que directeur général adjoint. Il seconde ainsi le directeur Yann Bubien, qui a pris ses fonctions à la mi-juillet. Olivier Brahic avait été nommé à la tête de l’ARS Mayotte en novembre 2021.

L’ancien directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte, Olivier Brahic, remplacé en juin par Sergio Albarello, a rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur (PACA) en tant que directeur général adjoint. Il seconde ainsi le directeur Yann Bubien, qui a pris ses fonctions à la mi-juillet. Olivier Brahic avait été nommé à la tête de l’ARS Mayotte en novembre 2021.

Le Club d’athlétisme de Mamoudzou fait sa rentrée

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La 8e saison du Club d’athlétisme de Mamoudzou (CAM) vient de débuter.  Pour la section trail, trois séances sont possibles par semaine entre 17h et 18h30 avec les coaches Djailane, ElHad et Alexandre. Ce dernier s’occupe des débutants le mercredi en fonction du nombre de personnes présentes. Rendez-vous le lundi au rond-point du stade de Cavani, le mercredi au rond-point Mahabou et le vendredi à MJC de Kawéni. Possible à partir de 16 ans. Les séances ont commencé officiellement ce mercredi 4 septembre à Mahabou. Pour la section piste, deux séances sont possibles par semaine, le lundi et vendredi entre 17h15 et 18h30 sur la piste du stade de Cavani avec le coach Mouss. A partir de 12 ans. Début : lundi 9 septembre. Pour la section enfants Majicavo de 5 à 12 ans : deux séances sont possibles par semaine, les mardis et jeudis au collège de Majicavo entre 17h et 18h30 avec le coach Mouss. Premiers cours : mardi 10 et jeudi 12 septembre. Pour la section enfants Kwalé de 5 à 12 ans, tous les samedis au collège de Kwalé de 9h à 10h30 avec les coaches Aurore et Najib. Premiers cours : le samedi 14 septembre.

Appel à Manifestation d’Intérêt pour un futur Etablissement et Service d’Aide par le Travail

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Lundi 2 septembre, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) relatif à la création d’un premier Etablissement et Service d’Aide par le Travail (Esat) de 50 places. Depuis 2013, un contexte de moratoire national ne permet pas à Mayotte d’obtenir ce type d’établissement. Mais au regard de l’absence de structure de cette nature et du besoin important sur le territoire, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte a ainsi obtenu une dérogation auprès du ministère des Solidarités accordant la possibilité de construction d’un premier Esat sur son territoire. Ce projet répond à « la volonté d’accélérer le développement de l’offre médico-sociale sur le territoire et d’œuvrer pour un parcours sans rupture pour tous », affirme l’ARS. La création de cet Esat s’inscrit dans le cadre du Projet Régional de Santé (PRS) de Mayotte 2023-2028. Il permettra, à terme, d’accompagner 50 adultes en situation de handicap, orientés par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDPAH) de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de Mayotte, vers une activité professionnelle en milieu protégé. Cet établissement médicosocial apportera « des réponses structurelles à un fort besoin sur le champ de la pré-professionnalisation et de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap », déclare l’ARS. Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 2 octobre à 11h (le cachet de la Poste fait foi) par voie postale à Agence Régionale de Santé de Mayotte Direction de l’offre de soins et de l’autonomie – Service Autonomie – AMI ESAT 2024 Centre Kinga – 90, route nationale – BP 410 97600 MAMOUDZOU ou bien en mains propres, remise à l’accueil de l’ARS de Mayotte ou par mail avec demande d’avis de réception à l’adresse : ars-mayotte-medicosocial@ars.sante.fr. Plus d’informations sur le site de l’ARS Mayotte.

Apprendre à s’habiller pour un entretien ce jeudi à Sada

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La couveuse d’entreprise Oudjerebou organise un événement intitulé “Le Dressing de l’Emploi” ce jeudi 5 septembre au stade de Sada. Cette journée vise à soutenir les demandeurs d’emploi en leur offrant des vêtements professionnels, mais aussi des conseils pour les entretiens d’embauche et la préparation de leur candidature. Le but est de leur permettre de se présenter sous leur meilleur jour et optimiser ainsi leur chance de réussir sur le marché du travail. Atelier maquillage, coiffure, mais aussi job dating sont au programme.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes