04/03/09 – Un nouveau thonier immatriculé à Mayotte
04/03/09 – 72 paniers pour diabétiques distribués
04/03/2009 – Mayotte honore la femme les 7 et 8 mars
{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}e nombreuses manifestations honoreront la femme, le 7 mars à Bouéni et le 8 au conseil général, auréolées d'expositions artisanales, de démonstrations… et des conférences viendront glorifieront la femme, avec à chaque fois une vingtaine d'intervenants, des hommes et des femmes.
Prévue à Bouéni de 10h à midi, la première porte sur plusieurs thèmes : "Le combat de la femme au quotidien" – "Inciter les femmes à dénoncer les abus" – "Prise de la parole en public, tant des lieux de la délinquance juvénile des femmes dans la commune de Bouéni et à Mayotte". Et de nombreuses femmes viendront témoigner, avant la décoration des anciennes athlètes des communes du sud, mais aussi des anciennes matrones, masseuses, boulangères et potières.
De 14h à 16h, après un cocktail et un déjeuner animés par un groupe de musique, des compétitions sportives (foot, volley, hand et jeux de "lash") raviveront les jeunes et les moins jeunes.
Une visite guidée au musée de l’artisanat à M’zouazia, situé à l'ancien dispensaire, et de la boutique artisanale de Bambo-Ouest, sera proposée au public à partir de 15h.
Le samedi soir, une "scène au féminin" fera vibrer le sud depuis Bouéni à partir de 21h. Lima Wild, Sarah Médard et Anyme chanteront à la gloire de la femme.
Conférence au CG sur l'engament politique de la femme
Pour la mémorable journée du dimanche 8 mars, la conférence prévue de 10h à midi est aussi très attendue. Portant sur le thème de l'engament politique de la femme, la conférence sera sous forme d'un débat agrémenté de témoignages sur la condition féminine : la violence faite aux femmes, l’égalité des chances (diplôme égal salaire égal), sur la liberté de la femme par le travail, sur les grossesses précoces et les MST, sur la délinquance juvénile féminine : fugues, alcool, tabac et autres dérives.
La liste des intervenants est aussi longue. On peut noter toutefois la présence de deux personnalités de la région : Nassimah Dindar, présidente du conseil général de la Réunion, et le ministre de la Culture, de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports de Mohéli. Ces derniers sont invités à intervenir aux côtés des acteurs institutionnels, associatifs et économiques de l'île : le président du CG et le préfet, certains maires de Mayotte, Roukia Lahadji et Ramlati Ali, toutes deux maires de Chirongui et Pamandzi, Sarah Mouhoussoune, conseillère générale de Dembéni, Anziza Moustoifa, conseillère économique et sociale, Idaya Chakrina et Condro Mlaili, tous deux docteurs ès linguistique, Ida Nel, chef d'entreprise, Bichara Bouhari, femme entrepreneur, Faouzia Kordjee, présidente de l'ACFAV, Fatima Abaine, inspectrice…, pour ne citer qu'eux.
Rafik
04/03/2009 – Imaginer le monde de demain en rire
{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}es ateliers d'illustrations, d'écriture et de slam, des rencontres avec des auteurs, des expositions, des concours de poésie, des spectacles… animent les deux manifestations littéraires.
Avec le thème "Des mots pour dire demain", l'édition 2009 de la langue française est placée sous le signe de l'avenir. Ailleurs, capteur, claire de Terre, clic, compatible, désirer, génome, pérenne, transformer et vision sont les dix mots choisis cette année et avec lesquels les francophones sont invités à imaginer le monde de demain. Et tout cela "en rire(s)", le thème du 11ème Printemps des poètes. "Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux" (Alphonse Allais).
Au-delà du concours de poésie destiné aux adultes et enfants qu'organise la bibliothèque de Sada jusqu'au 11 mars, la première action du Printemps des poètes et de la Semaine de la langue française a eu lieu le samedi 28 février à la BDP de Cavani. La première structure mahoraise du livre nous proposait un spectacle autour de la poésie et de l'humour : "Le poète du net" par la compagnie "Les chemins de la balle".
Nouvelle compagnie créée à Mayotte fin 2008 par Pierre Magal, "Les chemins de la balle" s'adonne au théâtre de rue et du cirque. "Le poète du net", l'histoire de Germain et Valentine qui se sont rencontrées dans le cadre d'une correspondance poétique sur internet, était présenté ces mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 mars, respectivement aux bibliothèques de Labattoir, Sada, et Koungou. Proposé par l'association des bibliothécaires de Mayotte (ABM) dans les bibliothèques de l'île jusqu'au 20 mars, ce spectacle poétique et humoristique est à découvrir ce vendredi 6 mars à Poroani (10h) et à Chembegnoumba (15h).
La BDP de Cavani n'est pas en reste. Elle expose dans ses locaux à Cavani les 10 mots migrateurs, "La poésie à travers les siècles" en section adulte, "Les mots animaux" en section jeunesse et les écrits réalisés pendant les ateliers d'écriture avec les auteurs Ambass Ridjali, Nassur Attoumani et Baco Abdou Salam.
Outre les expositions, la BDP propose au public, ce samedi 7 mars à 10h, une rencontre avec Naouirou Issoufali, l'auteur de "Mon île". Le jeune poète mahorais qui a rencontré les détenus de la maison d'arrêt de Majicavo le lundi 2 mars et les Pamandziens ce 4 mars, se retrouvera à la bibliothèque de Sada (15h) avec Soumaïla Ousseni et Faissoili Maliki, autres poètes à découvrir. Naouirou sera à Dzoumogné le 11 mars (14h), le 13 à Tsimkoura (14h) et le 14 mars à Tsingoni (10h).
La BDP présente enfin deux rendez-vous musicaux, l'un avec l'école de musique : un concert de Maalesh le mercredi 11 mars à 18h et l'autre avec l'ABM : un spectacle musical avec Domin le samedi 14 mars à partir de 10h.
Proposé par Musique à Mayotte, le 1er lauréat du prix Musique de l'océan Indien (2007), attendu dans l'île ce vendredi 6 mars, Maalesh sillonnera les collèges et lycées avec sa guitare, à la rencontre des élèves et des professeurs de musique. Il sera également présent à l'antenne Sacem à Mayotte, du 24 au 27 mars, aux côtés de Michel Mey.
Présenté par l'ABM, Domin, de son vrai nom Denis Lemaître, animateur, éducateur spécialisé, responsable de centre pour enfants et musicien autodidacte, fera voyager les petits comme les grands "aux doux sons de ses mélodies et phrasé de ses paroles", à travers "Le Camelot de trémolos", sa dernière création, "un one-man-show pour les plus jeunes où il joue le rôle de Domino, hurluberlu vendeur de chansons et de rêves. Son premier spectacle est prévu le lundi 9 mars, à 15h, à l'école maternelle de Kawéni. Le mardi 10 mars, Domin sera à Vahibé (10h), à la MJC de M'tsapéré (14h) et à la place de la mairie de Tsingoni (19h).
Assurez-vous, la liste des manifestations du 11ème Printemps des poètes et de la Semaine de la langue française est loin d'être détaillé. Nous n'avons effectué cette semaine qu'un zoom sur les plus proches. A titre d'exemple, on ne vous a pas parlé – et nous tacherons de le faire dans nos prochaines éditions – de la fresque poétique de l'artiste peintre Papajan, des contes Sanzmander, d'Eldorado 3 ou encore des rencontres de l'Amicale pour la promotion de l'écriture de la littérature (Appel), etc. Mais en attendant, imaginez demain en rire !
A suivre…
Rafik
04/03/2009 – Musique : Entretien avec Lino Versace
{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}ounda : C’est assez rare que des fondateurs d’un mouvement musical africain débarquent à Mayotte. Puisqu’on vous a sous la main, comment avez-vous fondé le coupé-décalé ?
Lino Versace : En fait, avec des amis, on a improvisé des pas de danse en 2001. On dansait le coupé-cloué (il mime le geste avec ses mains) et on adaptait le pas aux musiques qui existaient quand on allait au Carré Blanc et à l’Atlantis (NDLR : boîtes de nuit africaines de Paris). Puis on a fait connaissance avec Douk Saga. Il dansait le coupé-cloué d’une manière décalée, c’est donc devenu le coupé-décalé. Par la suite, chacun a inventé ses pas.
Tounda : Pourtant, dans la presse africaine ou sur internet, des articles affirment que couper signifie faire un mauvais coup et décaler s’enfuir.
Lino Versace : Le problème quand on est Africain, c’est qu’on cherche toujours à détruire ce que fait l’autre au lieu de le valoriser. Où est-ce que nous nous sommes enfuis ?
Tounda : Vous attendiez-vous à ce que votre musique connaisse autant de succès ?
Lino Versace : Le plus difficile quand vous sortez un concept musical c’est de le faire connaître. Aujourd’hui, quand vous allez dans une boîte africaine, il y a forcément du coupé-décalé ! On est sûr que quand nous serons partis, le coupé-décalé existera toujours. Bob Marley et Tupac sont partis, mais le reggae et le rap sont encore là.
Tounda : Que savez-vous du public mahorais ?
Lino Versace : Je ne suis pas inquiet. Les Mahorais ont un peu la mentalité africaine et ont le sens de l’hospitalité.
Tounda : Vous avez évoqué feu Douk Saga (décédé en 2006). Que représentait-il pour vous et les autres membres de la Jet set (NDLR : collectif constitué des créateurs du coupé-décalé) ?
Lino Versace : Douk Saga était comme le capitaine de l’équipe. Quand le concept musical a été créé, il a osé sortir un single puis un album. Il a pris un risque et si cela n’avait pas marché pour lui, nous n’aurions pas réussi. On a tous suivi par la suite, il a fait un investissement moral et financier énorme. Mais à la manière d’une équipe de football, il était notre Zidane. Mais Zidane tout seul ne peut rien. Chacun d’entre nous a apporté beaucoup pour promouvoir le coupé-décalé. Nous étions complémentaires.
Tounda : Vous venez de parler de football. La transition est toute trouvée. Beaucoup de footballeurs professionnels ivoiriens et africains ont soutenu et promu le coupé-décalé. Quelles sont les relations que vous entretenez avec eux ?
Lino Versace : Didier Drogba a beaucoup participé à la promotion du coupé-décalé. Quand il jouait à Guingamp, il venait tous les dimanches à l’Atlantis pour danser. Et à chaque fois qu’il marquait, il dansait le coupé-décalé. Saliou Lassissi et Samuel Eto’o ont aussi beaucoup soutenu le mouvement.
Tounda : Quel est le footballeur avec lequel vous vous entendez le mieux ?
Lino Versace : (sans hésitation) Abdul Kader Keita qui joue à Lyon.
Tounda : Les textes de coupé-décalé sont le plus souvent très festifs. Pourtant votre musique est née à la même période que la guerre civile qui sévissait en Côte-d’Ivoire. Ne peut-on pas aborder des sujets sérieux dans le coupé-décalé ?
Lino Versace : La guerre a bien évidemment joué sur la nature des textes. Mais dans mon prochain album qui s’intitulera “L’amusement est terminé, maintenant on passe aux choses sérieuses”, les textes sont plus matures. Mais tout ce qui vient, c’est la volonté de Dieu.”
Propos recueillis par Faïd Souhaïli
04/03/2009 – Service culturel
{xtypo_dropcap}"C{/xtypo_dropcap}e sera un moment de partage, de convivialité et de découverte", assure Frédérique Cadieu, la chargée de la communication du SC. Et cette soirée de présentation de la Saison 1 s'annonce très animée. Deux artistes peintres – Papajan et Baba M'baye – et deux photographes – Jonny Chaduli et Mohamed Boina – exposeront leurs tableaux et photos. Des jeunes comédiens, Alex, Soya, El Had et AJA, s'adonneront à un kabar poétique.
Sans trop descendre dans le détail, rien que la programmation du mois de mars qui commence officiellement ce week-end avec la Journée mondiale de la Femme (lire ci-contre), est très riche en évènements.
Le SC propose un plateau hip-hop les 20, 21 et 22 mars, avec des groupes du genre en vogue actuellement dans l'île : Bo Houss, Djesh, El Mafio, Mwalim Klan…
Une journée traditionnelle est prévue le samedi 28 mars à Koungou avec un dinahou, le spectacle le plus mis en avant.
"Nyombe ya baba na mama" ("La vache de papa et maman"), un conte interprété par Alex et le musicien Diho est programmé le 13 mars à la MJC de Acoua, le 14 à la MJC de Chiconi, le 15 à la MJC de Pamandzi et le 16 mars au Cinéma Alpa Joe. Les spectacles continueront du 20 au 23 mars avec "Les Enfants d'abord".
Une conférence sur "L'Homme scriptural : rapport de l'Homme occidental à l'écriture, sa conception de la vérité, de l'histoire et de la science.", sera exposée par Condro Mlaili. La date et le lieu ne sont pas encore précisés.
04/03/09 – 1ère permanence de la Sacem, du mardi 24 au vendredi 27 mars
L'installation de la Sacem à Mayotte est effective. La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique tiendra sa première permanence du mardi 24 au vendredi 27 mars 2009 (inclus), de 9h à midi et de 14h à 17h au Centre d'affaires de Mayotte à Kawéni (Centre Maharajah – Bât A). Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez contacter par mail Nazila Abdoul, attachée de délégation à l'adresse : nazila.abdoul@sacem.fr .
03/03/09 – Un marché couvert à Tsingoni
03/03/09 – Le Cnam de Mayotte sauvé de justesse ?
03/03/09 – Le président de la CFE-CGC s’envole pour la Métropole
02/03/09 – L’assainissement individuel sera obligatoire dans certaines zones
02/03/09 – Théâtre à Mayotte : Deuxième chantier de création d’IstaMbul
02/03/09 – Mayotte – Cérémonie de Naturalisation
Vendredi après-midi à la case Rocher, 53 nouveaux Français se sont vu remettre leur décret de naturalisation lors d'une cérémonie officielle. Originaires des Comores, de Madagascar, du Congo, d'Algérie, du Brésil et même de Mayotte pour certains d'entre eux qui avaient des problèmes d'état-civil, tous ont attendu souvent des années pour que le ministère de l'Immigration et de l'identité nationale vérifie leurs dossiers. Après avoir rappelé que l'appartenance à la nation française est un choix et qu'elle n'est pas fondée sur la naissance, Christophe Peyrel, le secrétaire général de la préfecture, a souligné que "cette cérémonie démontre que la lutte contre l'immigration clandestine n'est pas une lutte contre les étrangers". Depuis 2002, 1.600 étrangers sont devenus Français à Mayotte. En France, 100.000 étrangers sont naturalisés chaque année.
27/02/09 – Après les Antilles, bientôt ne plate-forme de revendications à Mayotte ?
Les associations de personnes âgées et d'handicapés ont ensuite elles aussi fait part de leurs revendications. "Aux Antilles, il y a eu un gros travail de préparation et de terrain" a rappelé Rivo, le secrétaire général du syndicat enseignant de la CGT, "si vraiment on a mal, il va falloir le montrer. Il a fallu plus d'un mois de négociations en Guadeloupe. On a raté le coche à cause du 29 mars mais on pourra tous s'engager ensuite. Le problème, c'est qu'ici, on a peur et on se sous-estime". Des représentants de la Cisma-CFDT et de FO étaient également présents. Selon eux, Mayotte est le territoire de la République où les revenus et les prestations sociales sont les plus faibles mais où les prix sont les plus élevés. Certains groupes auraient une position dominante sur les marchés et empêcheraient la concurrence. Ce nouveau collectif mahorais compte reprendre une partie des 133 revendications du LKP guadeloupéen, et y ajouter une dimension locale. Rivo s'est proposé pour centraliser les informations, avant que tout le monde se retrouve dans deux semaines pour une nouvelle réunion.
27/02/09 – JCIM : Cérémonie de parrainage ce samedi
Les chefs d'entreprises du Medef seront invités à faire passer les entretiens. Dans le domaine économique, la CCI souhaite confier à la JCEM, lors du 5ème Forum des îles de l'océan Indien qui se tiendra à Mayotte, l'organisation des rencontres B to B et l'animation des ateliers, ainsi que l'élaboration des comptes rendus.
27/02/09 – Préavis de grève à la Brinks Mayotte
27/02/09 – 1ère réunion de la nouvelle Ligue de Foot de Mayotte (LFM)
Lors de sa première réunion de travail, mercredi dernier, la nouvelle équipe dirigeante de la LFM a opté pour la nomination des membres de bureau composé comme suit : président Enly Mahamoudou, 1er vice-président Sidi Ahmed, secrétaire général Ibrahima Abdouhanyou, secrétaire général adjoint M'dallah Daroueche, trésorier général Hadhrami Mohamadi, trésorier général adjoint Attoumani Saïd Haïdar.
Ce fut ensuite l'occasion de faire le point sur certains évènements. La super coupe mettra aux prises le champion de Mayotte de DH au détenteur de la coupe de Mayotte. Le match aura lieu le vendredi 13 mars prochain au stade de Kavani. Il opposera le FC M'tsapéré au FC Labattoir.
L'assemblée générale de la ligue de football amateur de la FFF aura lieu le 14 mars 2009 à Paris. Elle sera précédée de la réunion des présidents des ligues d'Outremer sur ce qu'on appelle la politique sportive d'Outremer.
Enfin, la prochaine assemblée générale de la LFM est prévue pour le 18 mars 2009 à 17h.
Et pour ce qui intéresse tous les footballeurs, le début des compétitions est fixé au week-end du 21 et 22 mars 2009. La commission du football d'entreprise de son côté démarre la semaine suivante. Les programmes des compétitions seront communiqués ultérieurement. Préparez vos crampons !
27/02/2009 – Lancement officiel du 3ème Concours Talent mahorais
{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}e concours rencontre de plus en plus de succès. "L'an dernier déjà, le nombre de candidats avait doublé par rapport à 2007. Nous espérons faire encore mieux cette année", s'enthousiasme M. Demontis, directeur de la Boutique de gestion, organisatrice de l'événement avec le soutien de la préfecture. Une autre bonne nouvelle : la dotation régionale, qui s'élevait en 2008 à 27.000 €, devrait augmenter, comme le nombre de partenaires. La DJS aurait déjà témoigné sont intérêt à rejoindre l'aventure.
Cette année peuvent concourir tous les entrepreneurs qui se sont lancés entre le 1er janvier 2008 et le 31 mars 2009 (Kbis à fournir). Le dossier d'inscription est disponible auprès des structures d'accompagnement ou téléchargeable sur le site www.concours-talents.com. Une fois complété, vous devrez le déposer à la Boutique de gestion avant le 30 avril 2009.
Pour chacune des trois catégories, les dotations des prix s'ordonnent comme suit : 5000€ pour le lauréat (dont le dossier est envoyé à Paris pour participer au concours national), 300€ pour le prix spécial du jury, 1000€ pour les coups de cœur. Les jurys des trois catégories sont composés d'acteurs locaux de la création et du soutien au développement économique mahorais.
Mais l'on aurait tort de croire que l'avantage de participer à ce concours n'est que financier : il permet aussi de nouer des relations avec les différents partenaires de la création d'entreprises et de se faire connaître des principaux acteurs économiques. La promotion de ces nouveaux talents met également en lumière le rôle de nombreuses structures d'accompagnent à la création, et permet d'échanger entre acteurs du tissu économique local.
La compétions risque d'être serrée. D'autant que désormais, tout le monde sait que la victoire donne des ailes. Lors des deux premières éditions, deux lauréat locaux ont été récompensés au niveau national. La preuve qu'à Mayotte, dans de nombreux secteurs, il reste des parts de marché à s'approprier et beaucoup de talents. Alors pourquoi pas vous ?
François Macone
Témoignages
Yannick Hassan, "le visionnaire". Créateur du Maoré Burger
"Après avoir obtenu un master en finances à l'Université de Toulouse, je pensais déjà à m'installer à mon compte. J'avais envie d'entreprendre, mais je ne me sentais pas complètement prêt. J'ai donc décidé de suivre un deuxième master, en création d'entreprise cette fois, pour maîtriser tous les aspects de la gestion. En 2006, je me suis lancé dans une étude de marché sur l'implantation d'un fast-food à Mayotte. J'ai commencé à plancher sur cette étude durant mes vacances, puis j'ai continué à mon retour en Métropole. Comme je manquais de lisibilité concernant les donnés économique mahoraises, j'ai construit mon étude qui est entre temps devenu mon mémoire de fin d'étude, sur des postulats métropolitains.
Je suis rentré en contact avec la Boutique de gestion, à Toulouse, qui a transmis mon dossier à la BG de Mayotte. Ils se sont occupés d'adapter l'étude financière avec les données économiques et sociales locales, un réajustement en somme. Nous étions souvent en contact et nos rapports étaient très productifs. Ensuite, tout est allé très vite. La BG a proposé mon dossier au PIJ, il a été reçu ce qui m'a permis d'obtenir dans la foulée une aide du CG et un prêt bancaire. J'ai ouvert mon enseigne en avril 2008".
Omar Boitcha, "le passionné". Lauréat des Concours Talent local et national 2008 dans la catégorie "dynamiques rurales", prix spécial du jury national, dirigeant de l'entreprise "De sa gloire", spécialisée dans la production d'ylang-ylang et de vanille.
"Depuis tout petit, mon rêve était de m'installer ici et de reprendre l'activité exercée par mon père, et avant lui par mon grand-père. J'ai donc fait des études pour le réaliser; ma famille et mes formateurs m'ont tous très bien entouré. Après le collège à Chiconi, j'ai obtenu le BEPA (Brevet d'études professionnelles agricoles) au lycée agricole de Coconi. Le conseil général a ensuite financé mon billet d'avion pour que je poursuive mes études en Métropole. J'ai décroché le bac professionnel horticulture après deux ans passés à Saint-Etienne.
Je pensais déjà à rentrer à Mayotte, mais mes parents et mes formateurs m'ont poussé à continuer ma formation. J'ai ainsi passé quatre ans à Villefranche-sur-Saône dans le Rhône : deux ans pour obtenir le BPREA (Brevet professionnel de responsable d'exploitation agricole), puis deux autres années à la SEA "La Grenière" où je faisais de l'horticulture, du maraîchage plein champ et pousser des fleurs.
Pendant mes vacances à Mayotte, j'ai contacté le Cnasea (Centre national pour l'aménagement des structures des exploitants agricoles) qui m'a mis en relation avec la Boutique de gestion. Ils ont commencé les procédures pour mon installation, et dans le même temps je pouvais avoir l'esprit tranquille pour finir ma formation. Avant mon retour définitif, en juin 2006, j'ai préparé le dossier Epi (Etude prévisionnelle d'installation). Il est passé devant la CDOA (Commission départementale d'orientation agricole) en juin 2007, qui m'a accordé une DIA (dotation à l'installation agricole) de 57.000 euros (35.000 de l'Etat et 22.000 du CG) et permis d'avoir un fonds de roulement. Je n'ai jamais bénéficié de prêts bancaires. Les banquiers que j'ai sollicité m'ont répondu qu'ils étaient "sceptiques sur les projets agricoles". On est sur de l'autofinancement, sans le soutien des banques, c'est dangereux mais je m'en sort. Il faut y aller doucement mais ça va."
Said Mohamed Ansaf, "le branché". Dirigeant d'une entreprise de commercialisation et pose d'accessoires tunning.
"Après mon BTS Mava, j'ai travaillé six mois pour un concessionnaire Mitsubishi, et ensuite cinq mois dans une boite de tunning, en Métropole. Lorsque je suis revenu, en 2007, je me suis rendu compte que le marché de l'accessoire Tunning n'existait pas localement. Avec mon projet en tête, je suis allez frapper à la porte de la DTEFP, qui m'a redirigé vers la Boutique de gestion. J'ai rencontré une équipe vraiment motivée, qui s'est réellement investie pour mon projet. Ils m'ont expliqué toutes les démarches que je devais accomplir, qu'elles soient techniques, administratives, financières… Grâce à leur soutien, j'ai pu suivre une formation "micro activité" dispensée par l'organisme Allo-Allo, ce qui m'a permis d'approfondir mes compétences en gestion et appréhender la création et le développement au quotidien d'une boite.
Par la suite, je me suis présenté au concours Défis Jeune, organisé par la DJS, et j'ai gagné. La prime m'a beaucoup aidé, car avoir des fonds propres est la seule façon d'obtenir un prêt bancaire. Mon activité tourne depuis juillet 2008. Je vends des accessoires tunning pour les voitures et du matériel audio. Je m'occupe du montage du son, mais je sous-traite les parties mécanique et carrosserie.
La Boutique de gestion part dénicher les talents en Métropole
Au cours de ce mois de mars, Jean-François Demontis, directeur de la Boutique de gestion de Mayotte, partira à la rencontre des associations mahoraises dans différentes villes de l'Hexagone. Il interviendra dans le cadre d'une mission d'information sur la création d’entreprise à Mayotte, en expliquant ce que peut apporter le réseau d'accompagnement à la création d'entreprise de notre île. Fidèles lecteurs métropolitains, n'hésitez pas à aller à sa rencontre.
Nantes
En attente de confirmation de l'association "climat" (Proposition de la BG pour le vendredi 6/03/09) – Correspondant : Ahmed Boinamani, vice président. Mail : ahmedb44@hotmail.fr – Tel : 0613 32 83 73
Bordeaux
Le samedi 7 mars à 14 heures à la salle socioculturelle rue François Roganeau – Les Aubiers 33000 Bordeaux – Correspondants : Soidri Al Assad, président de l'association Mayotte Gironde. Mail : mlawano@hotmail.com. Taendhum Anassi, président de l'Association socioculturelle des Mahorais en Gironde". Mail : moudjtahid@yahoo.fr. Tel : 0667 25 99 68
Marseille
Le dimanche 8 mars à 14 heures à l’adresse suivante : Le Gyptis II – 25, rue Lautard Lot 34.6 Bât H25 13003 Marseille – Correspondant : Abdallah Ali Baco, président de l'association Remma (Regroupement des Mahorais de Marseille). Mail : association.remma@free.fr. Tel : 0666 54 90 55 ou 0491 07 23 92
Paris
Le mardi 10 mars à 10 heures, au Réseau des Boutiques de gestion, rencontre avec le président Frédéric Cameo Pons, la déléguée nationale Brigitte Ferry et le secrétaire national Marc Mery.
Paris
Le mardi 10 mars à 18 heures, dans les bureaux de la Famm : 33, avenue de l’Opéra – 75002 Paris. Correspondante : Sitti Binti Moussa, présidente, Melle Fardah Said, vice-présidente de la Famm. Tel : 0618 72 85 33. Mail : fardahsaid@yahoo.fr.
27/02/2009 – Football : Assemblée générale élective
{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}es travaux se sont déroulés dans de meilleures conditions que précédemment. A l'exception d'Ousseni Nomane qui perd le siège de représentant du secteur ouest en faveur d'Antoine Abdallah "Valdo", l'ensemble des membres du nouveau bureau comité directeur de la ligue de football de Mayotte est reconduit, à l'issue de l'AG élective du samedi 21 février. Une date désormais inscrite dans les annales du ballon rond à Mayotte, dans le cadre du mouvement engagé "pour un changement radical" mené sous l'égide de l'union des présidents de clubs.
Comme annoncé dans notre précédente édition, il y a eu beaucoup de frissons, d'un côté comme de l'autre, mais la majorité de l'union des présidents de clubs bien soudée a eu le dernier mot face l'opposition où beaucoup voulaient le poste.
Ainsi, l'AG de samedi dernier a consolidé sa disposition en maintenant Enly Mahamoudou à la tête du nouveau comité directeur de la LFM, élu à 82,94%. Résultat confirmant la décision du comité restreint qui l'a élu avec 9 voix pour, 7 contre et 1 bulletin nul, face au candidat de l'opposition en la personne de Mohamed Boinariziki.
Lors de la séance préliminaire, les élections partielles, le duel pour la nomination du représentant du secteur ouest a été remporté par Antoine Abdallah du Football club de l'ouest-Tsingoni, nouveau challenger, sur Ousseni Nomane de l'Association sportive de Sada, à 61,10% du suffrage exprimé.
De son côté, Sidi Ahmed a fait l'essentiel en s'imposant avec 50,14% des suffrages, face à deux adversaires de marque qui se sont octroyés respectivement 28,22% pour l'un et 14,52% pour l'autre. La guéguerre entre Anziz Hamouza Bacar, également nouveau candidat – dirigeant du Foudre 2000 de Dzoumogné (représentant de Mayotte en coupe de France 2007 et 2008) – et Inzoudine Abdourahaman Fadul, président sortant de la LFM, qui a fini lanterne rouge dans le collège des membres indépendants, n'a pas facilité la tâche pour le groupe de l'opposition. Les travaux ont pris fin aux alentours de midi quand Harouna Rassuihi, qui assurait l'intérim, donne la parole à l'actuel président.
Visiblement ému, Enly Mahamoudou a remercié tous les membres de l'AG et prononcé un bref discours en faisant appel à tous afin de venir mettre la main à la pâte pour le bien-être du sport roi, avant de demander la levée de la séance.
Ni la DJS, ni le Cros n'a été représenté à cette journée décisive. L'enjeu était de prétendre mettre en place un nouvel élan pour un développement digne de ce nom de la pratique du ballon rond mahorais. Le nouveau comité directeur réuni ce mercredi a présenté la composition de ses membres de bureau.
Saïd Ahmed
27/02/2009 – Collaboration nécessaire pour une sécurité améliorée
{xtypo_dropcap}“F{/xtypo_dropcap}aire aussi bien, voire mieux là où nous avons été bons et s’améliorer là où nous avons été moins bons.” Le préfet de Mayotte, Denis Robin résume par ces quelques mots les objectifs à venir pour l’année 2009. Le représentant du Gouvernement dans notre île s’est montré satisfait du bilan 2008 des services concernés (police, gendarmerie, Paf, douanes, DTEFP, affaires maritimes sans oublier les magistrats du parquet et du siège) et n’a pas manqué de leur rendre hommage pour le travail effectué.
“Je tiens à valoriser le travail effectué par tous ces agents. La collaboration est excellente entre les services. Je rends hommage aux 12 fonctionnaires qui ont été blessés dans l’exercice de leurs fonctions et je rappelle que l’Etat a investi pour que 60 personnes de plus rejoignent ces services.” Dans son discours, le préfet a tenu à mettre en lumière tous les aspects de la sécurité à Mayotte. Bien évidemment, il n’a pu occulter ceux dont on parle tout le temps, c’est-à-dire la lutte contre l’immigration clandestine et la délinquance générale. En ce qui concerne l’immigration illégale, Yvon Carratero, commandant de la Paf (Police de l’air et des frontières) a affirmé que le grand public avait une vision réductrice de son action.
Le CRA et les kwassas “vitrines” de l’action de la Paf
“Il y a les vitrines que sont le centre de rétention administratif (CRA) et les interceptions de kwassas. Pour le CRA, on a bien progressé, les conditions sont acceptables en l’état actuel. Il y a aussi l’arrière-boutique, c’est-à-dire les unités judiciaires qui travaillent pour limiter l’immigration illégale en démantelant les ateliers de faux documents. Cela se fait notamment collaboration avec les autres services et le Gir (Groupement d’intervention régional).”
La lutte contre l’immigration clandestine ne peut pas se faire qu’en ajoutant des fonctionnaires et des radars. Denis Robin l’a répété et pour lui il faut s’attaquer aux causes de l’immigration. “Le travail illégal est l’un de ces facteurs qui facilitent l’immigration clandestine. Cela gangrène l’économie mahoraise et la DTEFP (Direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle) fait de gros efforts pour identifier et verbaliser les employeurs en infraction. Ces 4 derniers mois, il y a eu 500 contrôles et 105 procès-verbaux ont été dressés”, s’est-il félicité.
C’est dans cette perspective également que le Gir intervient, puisqu’il réunit des éléments de différents services pour démanteler des réseaux d’immigration illégale (les avocats se plaignent régulièrement que seuls les passeurs soient amenés à la barre du tribunal, contrairement aux commanditaires), de travail dissimulé, de faux documents et de stupéfiants.
Une saisie de 4,5 kg de cocaïne qui inquiète
Les douanes dans ce cadre ont une mission de protection en contrôlant l’entrée de produits pharmaceutiques (pandalao ou crème blanchissante), de tabac ou des contrefaçons. La saisie de 4,5 kg de cocaïne l’an dernier inquiète beaucoup les autorités et seule une collaboration efficace et continue de tous les services permettrait de limiter le développement de ce genre de trafics.
En ce qui concerne la délinquance générale, le nombre d’actes a diminué aussi bien en zone police (commune de Mamoudzou) qu’en zone gendarmerie (-6,74% par rapport à 2007). En revanche, le lieutenant-colonel Martinez pour la gendarmerie et le commissaire Laurent Klimt pour la police nationale ont constaté une hausse sensible des actes de violence envers les personnes.
“Les faits de violence intrafamiliaux sont en hausse. Cela est dû au fait que deux travailleuses sociales financées par la politique de la ville sont dans nos brigades de Sada et Pamandzi et que les signalements sont plus nombreux grâce à une action de prévention”, a expliqué le lieutenant-colonel Martinez.
Laurent Klimt pour sa part a constaté dans sa zone que pour des vols de téléphone portable, des mineurs n’hésitaient pas à s’en prendre physiquement à leurs victimes. “Nous avons aussi constaté une hausse des outrages envers nos agents.” En revanche, ils se sont félicités du taux d’élucidation des affaires qui leurs sont soumises. Le commandant de la gendarmerie atteint le taux à 58,33% pour la délinquance générale et 21,19% pour les cambriolages (soit plus de 4% qu’au niveau national) et le préfet a annoncé un taux général de 40%.
Faïd Souhaïli
Pas de lutte pour la sécurité sans sanction pénale
Si tous les services de l’Etat se mettent en quatre pour débusquer les délinquants (financiers ou autres), rien ne peut aboutir si au bout il n’y a pas de sanction. Ainsi, Marc Brisset-Foucault, procureur de la République près le Tribunal supérieur d’appel de Mayotte a rappelé que la maison d’arrêt de Majicavo était sous-dimensionnée par rapport aux besoins de notre île.
“Elle a été conçue pour 90 personnes, il y a 245 personnes, ce sont des conditions inacceptables. J’attire l’attention de l’administration centrale tous les jours pour que cette situation puisse évoluer rapidement.” Le magistrat a annoncé l’arrivée de collègues spécialisés dans les affaires économiques financières. “J’ai eu l’occasion de le dire lors de l’audience solennelle du TSA, la corruption, les abus de confiance, les détournements sont le cancer de la démocratie.”
Enfin, la hausse des vols avec violences n’est pas une spécificité mahoraise mais une tendance nationale. Pour sa part, Gilles Rognoni, procureur de la République près le Tribunal de première instance de Mayotte a rappelé que l’application des peines plancher en cas de récidive dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine conduisait à une condamnation de 4 ans de prison ferme pour les passeurs. Par ailleurs, le nombre des comparutions immédiates (tous cas confondus) a augmenté de 30% en 2008 (328) par rapport à 2007.
La sécurité en quelques chiffres
Lutte contre la délinquance
- Vols : 2007 (3.161), 2008 (2.701), soit une baisse de 14,55%
- Escroqueries : 2007 (1.035), 2008 (845), soit une baisse de 18,36%
- Crimes et délits contre les personnes : 2007 (869), 2008 (943), soit une hausse de 8,52%
- Infractions sur les stupéfiants : 2007 (81), 2008 (62), soit une baisse de 23,46%
- Total des infractions : 2007 (22.814), 2008 (21.265)
Lutte contre l’immigration clandestine
- Nombres de reconduites à la frontière : 16.040 (16.174 en 2007, 16.246 en 2006 et 7.714 en 2005)
- Nombre de kwassas interceptés : 256 (179 en 2007, 100 en 2006 et 59 en 2005)
- 90% des kwassas interceptés l’ont été grâce à une détection radar.
- 33% des reconduites en 2008 ont été effectuées par voie maritime.
Contrôle des pêches (Affaires maritimes)
Il est fait pour garantir la durabilité de la ressource halieutique et la viabilité de la profession de marin-pêcheur. Il s’agit également de structurer un secteur en demandant aux professionnels de ne plus employer des travailleurs sans papiers et que la concurrence soit loyale entre les professionnels.
15 pirogues en 2008 ont été saisies et appartenaient à des étrangers en situation irrégulière.
Sécurité routière
- Accidents corporels : 270 (189 en 2007), soit une hausse de 42,86%
- Nombre de tués : 5 (5 en 2007)
- Nombre de blessés (graves et légers) : 315 (249 en 2007), soit une hausse de 26,51%
- Nombre de dépistage d’alcoolémie pratiqués : 6.165 (4.654 en 2007), soit une hausse de 32,47%
- Nombre de dépistage d’alcoolémie positifs : 384 (248 en 2007), soit une hausse de 54,84%
- Nombre de PV pour excès de vitesse : 29 (6 en 2007), soit une hausse de 383,33%
- Nombre de rétentions immédiates du permis de conduire : 158 (122 en 2007), soit une hausse de 29,51%