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13/05/10 – Brève justice

Dans la nuit du 1er au 2 mai, à M’tsangamouji, une bagarre entre deux jeunes hommes a mal tourné. Fortement alcoolisés, les deux individus se sont battus jusqu'à que l’un deux sorte un couteau et poignarde la victime, âgée de 17 ans. Ce dernier a été touché au cou et au biceps.

L’auteur de l’agression, âgé lui de 20 ans, a été interpellé rapidement après les faits. Placé en garde à vue, il a été jugé en comparution immédiate le 3 mai. Il a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve.

13/05/2010 – Formation professionnelle

 

 

{xtypo_dropcap}O{/xtypo_dropcap}bjectif triple pour ce premier forum de l'apprentissage : promouvoir et valoriser la formation par apprentissage auprès des jeunes de 16 à 25 ans, mobiliser les entreprises sur ce mode de recrutement, et procéder à la signature, par le préfet et le président du conseil général, du contrat d'objectifs et de moyens. Il existe dans toutes les collectivités et vise à mobiliser tous les moyens nécessaires au développement de l'apprentissage à Mayotte.

Organisé au lycée professionnel de Kahani, qui possède une des quatre Unités de formation par apprentissage (UFA) de l'Education nationale, ce forum ce déclinera en trois temps. Dans la matinée, 350 élèves de troisième des différents collèges de l'île, ciblés par les équipes enseignantes et transportés par la Collectivité, se relaieront sur les stands des quatre UFA de l'Education nationale et celui de l'UFA agricole du lycée de Coconi, pour découvrir les métiers qui y sont enseignés et les modalités de l'apprentissage.

La DTEFP, le vice-rectorat, le Pôle emploi, les trois chambres consulaires, la Mission locale, le Crij, le GSMA et Ladom (agence pour la mobilité, ex-ANT) seront également présents pour délivrer des informations aux jeunes et à leurs parents. Le deuxième temps sera consacré à la signature du contrat d'objectifs et de moyens, à midi, à l'issue de la table ronde organisée sur le thème "Comment développer l'apprentissage à Mayotte".

L'après-midi sera consacré aux demandeurs d'emploi, avec 250 personnes ciblées par le Pôle emploi qui pourront visiter les différents stands. Vivement encouragées à se rendre à ce forum, les entreprises peuvent venir à tout moment de la journée. Ce forum, qui devrait être réédité chaque année, est la première pierre d'un travail de valorisation, de promotion et de développement de la formation par apprentissage, voulu par la loi du 18 janvier 2005, dont les dispositifs s'appliquent désormais à Mayotte.

 

Valoriser les métiers enseignés

 

"L'apprentissage est une voie de réussite professionnelle importante", précise Jean-Paul Aygalent, directeur de la DTEFP. "Il donne accès à des diplômes qui vont du niveau CAP à celui d'ingénieur. Au niveau national, ils sont 70% à 90% à obtenir leur diplôme, 55% des CAP obtiennent directement un emploi, de même que 77% des diplômés BTS."

En 2007, ils étaient 226 apprentis dans l'île, répartis dans les UFA de Dzoumogné pour les métiers du bâtiment (8 filières), de Kawéni pour les services (6 filières), de Chirongui pour les métiers du bois (2 filières) et de Kahani pour la filière maintenance des véhicules industriels. A la rentrée 2009, ils étaient 315, plus 9 apprentis dans la nouvelle UFA du lycée de Coconi qui propose un CAP ouvrier agricole.

A l'inverse des quatre autres UFA, qui ne manquent pas de candidats mais peinent parfois à leur trouver des entreprises, l'UFA de Coconi a reçu de nombreuses demandes d'exploitations agricoles, mais peu de jeunes intéressés par la formation. "La création de ce CAP répond à une véritable demande de personnel qualifié, ce qu'il faut maintenant c'est valoriser ce parcours et ce métier auprès des jeunes", estime le proviseur du lycée.

Une campagne de communication doit être mise en place pour valoriser le parcours de l'apprentissage, mais il faudra également revaloriser l'image de certains des métiers qui sont proposés, comme ceux du bâtiment. "Les formations existantes sur l'île concernent des métiers en tension. Les apprentis qui ne seront pas embauchés par l'entreprise qui les a formés sont quasiment assurés de trouver un emploi ailleurs, grâce à leur expérience. Deux ans de formation en apprentissage, cela signifie deux ans d'expérience professionnelle", plaide la représentante du Pôle emploi.

 

Une expérience qui répond aux besoins des entreprises

 

A cet avantage se rajoute celui du salaire, 25% du Smig en première année de CAP, 40% en deuxième année et 63% pour les étudiants en bac pro. En contrepartie, comme tout salarié, l'apprenti a obligation de travailler et a 5 semaines de congés par an. En une année de formation, les apprentis passent 13 semaines en cours et 34 en entreprise.

Actuellement, sur les 18 formations proposées en UFA, 15 mènent au CAP, les trois autres au Bac pro. Les apprentis qui souhaitent aller plus loin dans la formation vont en Métropole grâce au soutien de Ladom, qui y a envoyé 25 apprentis en 2009, en majorité des serveurs et des cuisiniers, pour des formations en Bac pro, BTS et licence professionnelle. A leur arrivée en Métropole, Ladom prend en charge un module de préparation de 5 semaines, avec pour objectif de trouver un contrat d'apprentissage.

"Nous avons pour objectifs de créer plus de formations niveau Bac pro, voire BTS, à condition d'avoir une demande suffisante de la part des entreprises, soit minimum d'une dizaine d'apprentis", précise Pierre Stiegler, adjoint au vice-recteur chargé de l'enseignement professionnel. Un comité de coordination de l'emploi et de la formation professionnelle doit être créé prochainement par décret, pour réfléchir justement aux nouvelles filières à mettre en place.

Les formations susceptibles de s'ouvrir sont celles de plaquiste, peinture carrosserie, maintenance des véhicules industriels et métiers de la mer. Elles sont définies par le contrat d'objectifs et de moyens qui sera signé lors du forum, et qui prévoit également des formations de tuteurs dans les entreprises, l'élévation du niveau de formation, la mise en place d'un module de préparation à l'apprentissage pour faciliter l'accès, le développement de la mobilité une dotation pour tout cela de près de 150.000€, issue des fonds régionaux de l'apprentissage.

Pour un meilleur développement de ces parcours aux avantages non négligeables, il doit y avoir une meilleure communication avec les entreprises. "Les entreprises doivent faire connaissance avec ce système, qui leur permet de former du personnel selon leurs besoins et leurs critères de travail", rappelle M. Stiegler. Toutes les informations ce vendredi 21 mai au lycée de Kahani.

 

Hélène Ferkatadji

12/05/10 – « Si nous étions leurs animaux, nous serions nourris tous les jours »

La grève de l'AGESDM est dans sa deuxième semaine et l'exaspération gagne la trentaine d'agents chargés de l'entretien des équipements sportifs départementaux. "On nous fait tourner en bourrique. Ils veulent nous faire perdre notre sang-froid. On nous a parlé de l'image de Mayotte pour le match de Vautour, on a ouvert le gymnase, mais on se moque de nous en considérant que nous sommes des petits. Douchina, Assani Ali, Zaïdou Tavanday, Fadul Ahmed Fadul (conseillers généraux de Mamoudzou 1 et chargé des sports, 2 et Pamandzi), Thoihir Youssouffa (DGA des services à la population de la CDM) et Echati Maanrifa (directrice de la DSAJ) sont venus faire des promesses mais il n'y a toujours pas eu de concrétisation. Ils doivent savoir que nous voulons vivre comme eux. Si nous étions leurs animaux, nous serions mieux traités, nous aurions à boire et à manger tous les jours. On en a marre !" fulmine Anliane Ancoub, délégué du personnel Cisma-CFDT des agents de l'AGESDM. En effet, ceux-ci n'ont pas reçu leur salaire des mois de février, mars et avril. Jusqu'en 2008, l'AGESDM recevait une subvention de 800.000 € de la CDM assurant son fonctionnement et le paiement des salaires. En 2009, la subvention est tombée à 250.000 € et en 2010, rien n'a été versé pour l'instant. Une réunion a eu lieu hier après-midi à la DSAJ pour savoir s'il était possible de piocher dans la subvention attribuée au Cros (600.000 €) pour en verser une partie à l'AGESDM.

Cette grève pourrait empêcher la tenue de la compétition régionale d'athlétisme qui doit se tenir ce mercredi sur la piste de Cavani. Interrogé sur ce sujet par nos confrères de RFO, Djamal Houdi, porte-parole des grévistes a renvoyé la responsabilité aux élus sportifs. "Posez plutôt la question à Hamidou Salim, le président de la ligue d'athlétisme. Il est mieux placé pour vous répondre puisqu'il est aussi secrétaire général de l'AGESDM et connaît la situation dans laquelle nous sommes et en plus, il est 2e vice-président du Cros." Les grévistes affirment qu'après le camouflet subi suite à l'ouverture du gymnase en Petite-Terre (on leur avait promis leurs salaires pour lundi ou mardi), on ne les y reprendrait plus. Alors que les athlètes réunionnais et mauriciens sont sur l'île depuis quelques jours, l'annulation de cette compétition ferait mauvais genre.

12/05/10 – Grève reconduite à EDM

Les premières discussions lancées hier entre les deux parties opposées dans le nouveau conflit social qui agite l'entreprise EDM n'ont pas abouti. Le mouvement de grève initié par la CGT ma et observé par neuf cadres sur treize est donc reconduit ce mercredi. Toutefois, les parties sont tombés d'accord pour confier la médiation des discussions à l'inspection du travail et s'assoir à la table des négociations, en présence du contrôleur du travail, dès 8h30 ce mercredi matin.

Pour rappel, les grévistes réclament l'octroi de plus d'autonomie dans la prise de décision relevant de l'exploitation normale de l'activité, la définition et l'harmonisation du statut des cadres de l'entreprise, la ratification d'un accord sur la gestion du temps de travail des cadres, l'application des dispositions relatives aux 35 heures, le rattrapage de la non application de l'accord de 2006 sur la réduction du temps de travail au personnel cadre, le respect du recueil des dispositions applicables au personnel en vigueur dans l'entreprise depuis 1997 pour les articles non revus, la clarification du système de calcul de la prime cadre et la mise en place d'un système de rémunération spécifique lors du déclenchement de plans d'urgence. Les cadres d'EDM souhaitent également que leurs contrats soient harmonisés et que l'indemnité spéciale Dom des IEG (Industries électriques et gazières) soit appliquée à Mayotte.

12/05/10 – Bisso na Bisso va faire vibrer l’île au Fim !

Le célèbre collectif franco-africain créé par Passi il y a aujourd’hui 10 ans, Bisso na Bisso, entame sa tournée "Africa" et se produira à Mayotte cet été, "en ouverture" du Festival InterMizik de Mayotte (Fim).

Depuis près d’un an, l’album du même nom reçoit un fort succès, notamment pour son single "Show ce soir". Récompensé en 1999 lors des "African Kora Music Award" en Afrique du Sud – en tant que meilleur groupe africain et pour avoir présenté le meilleur clip de cette année – le Bisso na Bisso compte bien mettre la barre encore plus haute !

Pendant sept mois, le groupe va parcourir de long en large l’Hexagone et le continent africain. Les Mahorais auront la chance d’assister à des concerts du collectif cet été pour la première fois, lors du Fim, programmé du 28 juillet au 2 août, organisé par la direction de l'ingénierie culturelle du conseil général (Dilce).

Bisso na Bisso débutera sa tournée le 21 mai à Rouen. Il est ensuite attendu à Kinshasa le 29 juin, le 1er Juillet à Noisy-le-Grand avant son arrivée à Mayotte. Le collectif franco-africain se rendra le 15 août à Brazzaville, le 29 août à Agen, le 11 septembre à Mantes la Jolie, le 9 octobre au Zénith de Paris, le 15 octobre à Luanda, le 16 octobre à Cabinda, le 23 octobre à Evian les Bains, le 30 octobre à Ouarzazate et terminera sa tournée à Douala le 6 novembre.

12/05/10 – Le surf à l’honneur !

Samedi 15 mai aura lieu la Soirée de la gliss’ au Koropa club. Lors de cette soirée seront élus les deux personnes ayant le plus de charisme, en tant que Miss et Mister surf ! Ambiance assurée, venez nombreux pour cette soirée évènement. Pour l’entrée comptez 10€, sans conso.

12/05/10 – Beach Rugby, samedi à Bambo Ouest

Le RCSS Bouéni organise sa 2ème édition du Beach Rugby, ce samedi 15 mai sur la plage de Bambo Ouest (commune de Bouéni). L'an dernier, sept équipes y avaient participé. Les organisateurs en attendent cette fois-ci une dizaine. L'inscription peut se faire le jour même, elle est fixée à 25 euros. Les équipes, elles, peuvent être mixtes et doivent détenir au maximum huit joueurs. Le tournoi devrait débuter à 9h. Plus de renseignements au 0639.68.60.87 (Thomas) ou au 0639.65.19.59 (Théo).

12/05/2010 – Miss Mayotte 2010

 

 

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}algré les derniers rebondissements au niveau national, marquant une scission entre le comité Miss France et la charismatique marraine des Miss, Geneviève de Fontenay, le comité Miss Mayotte maintient les dates des castings.

La première journée a attiré de nombreux groupes de danse, tous plus talentueux les uns que les autres. Côté Miss, les responsables du comité ont donné des explications quant au déroulement de l’élection et ont rassuré les jeunes filles à propos du maintien de l’évènement. Lors de cette tournée de recrutement, Elodie Anridhoini, Miss Mayotte 2009 fait l’honneur d’accompagner les miss et le comité. Face au succès de cette première journée, le comité Miss Mayotte a décidé de rajouter une date au tour : ils seront présents le vendredi 28 mai à Pamandzi de 18 à 20 heures.
Samedi 15 mai prochain, la caravane Miss Mayotte sera à Dembéni/Iloni, sur le parking de l’IFM et au stade de Chirongui. Le 22 mai, les habitant(e)s de Sada et Acoua intéressé(e)s pourront participer aux castings à la MJC de Sada et devant le lycée d’Acoua. La caravane marquera la fin de son grand tour le samedi 29 mai à Combani, sur la place de l’ancien marché et à Mamoudzou à la MJC de M’tsapéré. La finale des castings aura lieu en juin, avant la grande soirée de l’élection prévue le 18 juillet prochain.

 

Samira Abdoul

 

Pour toutes les personnes intéressées par l’élection Miss Mayotte, ou pour le casting de danse, veuillez vous renseigner auprès des organisateurs par téléphone au 0639.25.41.41 ou par mail à comitemissmayotte@yahoo.fr.

12/05/2010 – Musique / Sortie d’album

{xtypo_dropcap}C'{/xtypo_dropcap}est en 2004 qu’Anfane rencontre Patrick Andrey à la Réunion, cet évènement marquera définitivement un tournant dans la carrière et la vie du chanteur, puisqu’en plus d’intégrer le collectif Haut de gamme, une belle amitié est née entre les deux artistes. « Certains me reprochent de faire du zouk love car ce n’est pas assez traditionnel, mais je suis fier de chanter en shimaoré. Chacun doit faire ce qui lui plait, si je ne m’étais pas lancé dans le zouk, je n’aurais pas eu la chance de rencontrer tous ces gens qui m’ont aidé », affirme Anfane.

Sur ce quatrième album, le chanteur est devenu auteur et compositeur; à l’exception de deux morceaux : « Ainsi va la vie » et « Si je pouvais », Anfane a écrit tous les textes et composé la plupart des mélodies. C’est ensuite dans le studio de Section Zouk à Paris que le travail s’est finalisé, avec la collaboration étroite de Laury Favorinus et Patrick Andrey dans l’écriture, mais aussi du guitariste antillais Thierry Delannay.

« Je m’épanouis dans ce que je fais »

« La chanson titre de l’album reflète ma philosophie de la vie : même quand on rencontre des problèmes, il faut continuer à avancer », souligne Anfane. Pour lui, le zouk love ne correspond pas au cliché mièvre que certains veulent imposer : « il faut aller aux Antilles pour comprendre. C’est une véritable culture là-bas, le zouk love c’est la célébration de la sensualité, du bien-être et de l’amour. En Martinique ils sont très libérés et certains morceaux qui passent en radio sont très explicites, si je tentais de faire pareil, je serais censuré ici ! »

Le chanteur est parti en Martinique pour la promotion de son deuxième album « Mes confidences » et son séjour semble l’avoir marqué. « C’est là-bas que j’ai écrit le morceau « Non an pé pa ». J’ai été très inspiré par la femme antillaise, l’accueil et l’atmosphère de la Martinique ».

« Ainsi va la vie » a été pressé à 1.000 exemplaires, dont 300 sont distribués à Mayotte à Jumbo Score, le reste étant réservé pour la Métropole, via le réseau Debs Music, qui distribue la plupart des artistes antillais. « Je m’épanouis vraiment dans ce que je fais, mais j’ai envie de me rapprocher de la soul », explique le chanteur qui a financé lui-même son album.

D’ici deux mois, un clip devrait également voir le jour, réalisé par Fréquence Movies – qui réalise la plupart des clips de zouk antillais – mais Anfane hésite encore entre deux titres : « Ainsi va la vie » et « Tsa elewa ».

Pour ceux qui attendent le chanteur sur scène, il faudra s’armer de patience car Anfane ne souhaite pas faire de concert sans musiciens et sa volonté serait de faire venir les musiciens qui ont travaillé sur son album depuis la Métropole.

Marion Châteauneuf

L’album « Ainsi va la vie » est en vente à Jumbo Score, plus d’infos sur l’artiste : www.anfane.onlc.fr

12/05/2010 – Interview de Tiwony

 

 

{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}ounda Mag : Quelles ont été vos impressions en arrivant à Mayotte ?

Tiwony : J'ai eu l'impression de rentrer chez moi en Guadeloupe ! Mais j'ai senti directement une présence africaine à laquelle je suis très sensible, les femmes avec leur masque de beauté… J'ai pu rencontrer Jah D One, qui doit faire mes premières parties, nous avons eu un bon feeling. Je suis là pour rencontrer les gens, que ce soit professionnellement ou humainement, je m'intéresse à tout.

 

TM : Vous êtes en concert à Mayotte dans le cadre d'un hommage à Bob Marley, qu'est-ce que cela vous inspire ?

Tiwony : Pour la plupart des artistes qui font du reggae, Bob Marley est comme un prophète, c'est un grand honneur de chanter pour un hommage à lui. Mais je célèbre tous les gens qui se sont battus pour nos droits.

J'essaie de perpétuer le message que nous a légué Bob Marley, à savoir l'éveil des consciences. Je regrette sincèrement que le reggae soit stigmatisé, car il s'agit avant tout de délivrer un message de paix et d'unité. Personnellement, je dis aussi la vérité telle qu'elle est.

 

TM : Vous faîtes du reggae, du soca, vous avez aussi collaboré avec des rappeurs, en somme vous êtes très ouvert comme artiste.

Tiwony : Je suis assez éclectique et versatile. Certes je fais du dancehall, mais je fais beaucoup de reggae roots. C'est d'ailleurs pour deux morceaux roots que j'ai reçu le prix Sacem Guadeloupe en 2000 et 2002. Je ne veux pas que l'on me cantonne à un style de reggae. Je suis également très influencé par la musique guadeloupéenne, j'aime ouvrir ma musique. Je collabore avec des artistes de tous horizons car je suis avant tout sensible au message qu'ils délivrent.

 

TM : Comme vous avez dit plus tôt, vous n'hésitez pas à dire la vérité, vous êtes un artiste engagé ?

Tiwony : Je suis parfois surpris d'entendre certains de mes morceaux passer en radio ! On ne peut pas vraiment savoir ce qui va marcher ou pas. Je ne suis pas hardcore dans mes mots, mais je tiens à dénoncer les injustices. Regardez Booba, il est beaucoup plus hardcore et pourtant il passe sur les ondes !

 

TM : Votre notoriété est désormais internationale et vous avez posé avec des artistes comme Rohff, Kery James, Straïka D, Janik, Lady Laistee… Pourtant à Mayotte peu de gens vous connaissent, comment appréhendez-vous les concerts ?

Tiwony : Je ne prends pas la tête et je suis assez content, car cela me pousse à me surpasser, cela remet les pieds sur terre. C'est la première fois que je viens ici et j'ai senti de bonnes vibes. Au départ on devait aller aux Comores et à la Réunion, finalement la date a été annulée en raison des problèmes politiques, et la date à la Réunion a été annulée, du coup je reste plus longtemps à Mayotte, histoire de visiter un peu !

 

TM : Votre premier concert à Mayotte devait avoir lieu à Pamandzi et a finalement eu lieu au 5/5 à Mamoudzou, cela ne vous a pas déstabilisé ?

Tiwony : Personnellement ça ne me touche pas, je peux jouer n'importe où ! Mais ce que je regrette, c'est qu'on nous a dit que c'était en raison de bagarres de jeunes entre les villages de Pamandzi et Labattoir. Vous savez, ce n'est pas la première fois que nous sommes boycottés, les autorités pensent que nous incitons à la violence alors que ce n'est pas le cas.

Aux Antilles les jeunes s'affrontent avec des armes, ce n'est pas à coups de poings et de pierres. Je pense que c'était une mauvaise décision de nous empêcher de faire ce concert à Pamandzi, car cela aurait permis aux jeunes de se distraire un peu, ça les aurait canalisés car mes chansons incitent à l'unité.

 

TM : Vous êtes également ici pour la promotion de votre album "Viv la vi", pouvez-vous nous en parler ?

Tiwony : Cet album est sorti en juillet 2009 aux Antilles. Il était à la base réservé à ce public, c'est pour cela que la majorité des morceaux sont en créole. Mais comme il a plutôt bien marché, nous avons choisi de le lancer en Métropole en octobre dernier. Mes chansons sont rythmées sur ma vie, elles reflètent mon état d'esprit. Je suis un éternel insatisfait et je me considère comme un serviteur du peuple. J'ai également écrit un morceau en soutien au LKP au moment des grèves contre la vie chère aux Antilles, en début d'année 2009.

Mais je finalise mon prochain album "Cité soleil" prévu pour une sortie nationale en octobre 2010. Il y aura d'avantage de morceaux francophones car je cherche à toucher un public plus large, pas seulement les jeunes car les messages sont universels. Vous savez, au moment des grèves aux Antilles, les mêmes gens qui nous critiquaient il y a quelques années ont repris des phrases que nous chantions. Il ne faut pas se laisser faire par le système.

 

Propos recueillis par Marion Châteauneuf

 

L'album "Viv la vi" est disponible auprès de la société WIP, organisatrice des concerts, pour plus d'infos : 0639.69.46.35

12/05/2010 – Musique : Résidence

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}auréat du trophée Hishima 2009 du meilleur artiste de l'année, Bo Houss a bénéficié d'une subvention de la Dilce (Direction de l'ingénierie culturelle) dans ce cadre, afin de mener à bien une résidence artistique d'une semaine à Ambato plage. Au programme de cette semaine de travail intensif qui vient de se dérouler : l'accord de morceaux déjà connus et d'autres issus de son prochain album, avec des musiciens. Des sonorités plus rock en ressortent, pour une nouvelle approche de la musique et du public.

"C'est la suite logique des choses. J'ai déjà fait quelques apparitions sur scène avec des musiciens live et j'ai voulu concrétiser cette approche, avec un réel travail d'arrangement", explique le chanteur. Au-delà de l'expérimentation, cette résidence permet au jeune artiste et aux quatre musiciens qui l'accompagnent de se tenir prêts pour les prochaines dates, dès que cette formule sera au point.

 

4 musiciens au service du chanteur

 

"Nous avons pris les choses à l'envers, les morceaux ont d'abord été travaillés en studio puis répétés. Nous travaillons sur les titres de "Roho Yangou", mais aussi sur ceux du prochain album. La formation est réduite, 4 musiciens – un guitariste, un batteur, un bassiste et un sampleur – et 2 chanteurs afin de pouvoir l'exporter facilement", explique Deenice, producteur et manager du chanteur.

Pour le coup, les musiciens sont à la disposition des compositions de Bo Houss, préalablement réalisées sur le logiciel Reason, puis réarrangées en studio. "C'est un travail de groupe : nous écoutons les maquettes puis nous nous greffons aux compositions en gardant quand même une petite marge pour d'éventuelles improvisations", explique Fred, le bassiste.

La résidence à peine achevée, tous en envisagent déjà une deuxième : "nous avons une grande chance d'être à Mayotte car ce n'est pas facile de combiner les emplois du temps de chacun et de bénéficier de cadres tels qu'Ambato plage", souligne Thomas, le batteur.

 

La réédition de "Roho yangou" disponible d'ici fin mai

 

Sur le plan actu, Deenice affirme que la réédition du premier album "Roho yangou" sera disponible dès ce mois-ci, même si les morceaux ont déjà été largement piratés et téléchargés illégalement en raison de fuites. Bo Houss travaille désormais sur son deuxième album où il compte bien intégrer des morceaux aux influences rock et tropical, essayant ainsi de conquérir un public plus large.

Le chanteur affirme être sorti grandi de son expérience de 9 semaines et 1 jour – il était le lauréat de l'édition 2009 pour la région Mayotte-Réunion – qui lui a permis de tisser des liens étroits avec les autres artistes des Dom-Tom : "nous étions comme dans une bulle au moment des Francofolies à la Rochelle et nous nous sommes promis de garder contact".

Bo Houss revendique également son amour pour les traditions mahoraises et espère réussir à intégrer des instruments mahorais, tels le gaboussi, dans certains de ces morceaux, "toujours dans un esprit de musique actuelle", précise Deenice. Des shows originaux sont donc à venir.

 

Marion Châteauneuf

12/05/10 – Un pizzaïolo agressé à Pamandzi

Nasser a craint le pire, samedi soir à hauteur du collège de Pamandzi. Le pizzaïolo de Dzaoudzi-Labattoir croyait livrer une commande à domicile lorsqu'il s'est fait prendre au piège par plusieurs jeunes du village : "ils m'ont dit qu'ils étaient des  gendarmes et qu'ils habitaient près du collège. C'était dans un coin sombre". C'est au moment de faire demi-tour que l'un des agresseurs lui a frappé sur la tête, "je suis tombé et la lumière du scooter s'est éteinte, je ne voyais plus rien". Après plusieurs minutes de lynchage, les brigands s'en sont allés avec les pizzas et les bières, abandonnant Nasser et la moto sur le sol. Bilan : deux doigts cassés et des douleurs un peu partout sur le corps pour le pizzaïolo qui a porté plainte, mais n'a pas pu identifier les agresseurs.

11/05/10 – Les cadres d’EDM en grève

Les cadres d'EDM sont en grève reconductible ce mardi. Ils réclament notamment l'application des 35 heures à leur encontre comme le stipule l'accord signé en 2006 règlementant la réduction du temps de travail au sein de l'entreprise. "La direction a accepté de discuter de ce sujet pour tout le monde, sauf pour les cadres pour qui elle veut remettre la discussion à plus tard. Les RTT ne sont pas mis en place alors que les cadres font tous plus de 39 h au travail et la direction refuse catégoriquement de payer les réparations qui nous sont dues depuis 2006, alors que nous n'avons pas droit aux heures supplémentaires" dénonce Salim Nahouda, secrétaire général de la CGT-Ma et lui-même cadre à EDM.

Les cadres d'EDM souhaitent également que leurs contrats soient harmonisés et que l'indemnité spéciale DOM des IEG (Industries électriques et gazières) soit appliquée à Mayotte. "Malgré trois séances de négociations, nous ne sommes pas arrivés à un accord. Les cadres d'EDM seront en grève et cela causera sûrement des perturbations en interne. En revanche, je ne sais pas si cela aura des conséquences sur les usagers" affirme Salim Nahouda.

11/05/10 – Grève enseignante ce mardi

"Contrairement aux autres organisations syndicales qui ont accepté la demande du Préfet d'ouvrir les négociations au troisième trimestre de l'année en cours, l'intersyndicale des enseignants du premier degré refuse de remettre le dossier de l'indexation des salaires aux calendes grecques", annonce dans un communiqué le Snuipp Mayotte, syndicat majoritaire des enseignants du primaire, vraisemblablement le seul syndicat enseignant à maintenir l'appel à la grève pour ce mardi 11 mai, pour réclamer à nouveau l'indexation des salaires "au plus tard, en janvier 2011". Une nouvelle demande d'audience avec le préfet a été déposée pour ce mardi, un rassemblement est fixé au vice-rectorat à partir de 8 heures. Une manifestation dans les rues de Mamoudzou et de Kawéni ainsi qu'un sit in sont prévus.

11/05/10 – Un enfant renversé sur la rocade

Un enfant de 11 ans a été renversé sur la rocade de Mamoudzou. Un tronçon où les véhicules ont l'habitude de rouler à vive allure. Mais la vitesse ne semble pas être à l'origine de l'accident. Le petit garçon a traversé la voie au moment où la voiture approchait. L'enfant souffre de violentes douleurs au dos et d'une plaie à l'arcade sourcilière. Toujours conscient, il a été évacué vers l'hôpital.

11/05/10 – Fête du nautisme : participez-y !

La 8ème édition de la Fête du nautisme se tiendra le 2 octobre prochain, de 9 heures à 17 heures, sur les plages de Sakouli, du Faré, de M'liha et du gîte d'Hagnoundrou. Cette année, la fête est organisée par le Parc naturel marin et la DSAJ du conseil général. Ces derniers lancent un appel à participation autour des thèmes : activités nautiques et subaquatiques et sensibilisation à l'environnement naturel.

Si vous souhaitez proposer des activités, il suffit de remplir le formulaire disponible auprès des deux organismes organisateurs avant le mois de juin 2009. Plus d'infos auprès de l'Agence des aires marines protégées : 0269.60.73.69.

11/05/10 – Réveil des papilles !

Vendredi 14 et samedi 15 mai, aura lieu la deuxième édition du Fêst’Karam au M’haju – Musicale plage, à Bandrélé. Durant ces deux jours, seront proposés de la gastronomie mahoraise (4€ le plat), des expositions d’art et des projections de photos.
Au programme de vendredi soir, des danses traditionnelles, des contes avec Elhad et une représentation théâtrale avec Kankan. Samedi à partir de 19 heures et pour 5€ seulement, un concert regroupant plusieurs artistes comme Nidou, Wubani Spirit, Diho, Kordjee, Babadi et Family Skank se déroulera au même endroit.

10/05/10 – Tensions dans la commune de Chiconi

Chômage, alcool, oisiveté chez les jeunes commencent à avoir des conséquences de plus en plus dramatiques. En témoignent les graves évènements qui secouent depuis quelques jours la commune de Chiconi. Pendant tout le weekend, la gendarmerie et les élus ont été en alerte. Samedi soir, il est aux alentours de 22 heure, lorsqu'une centaine de jeunes chiconiens, armés jusqu'aux dents partent barrer l'unique route allant vers Mamoudzou. L'objectif de la soirée : massacrer tout jeune de Sohoa qui a le malheur de croiser leur chemin. C'est en effet une banale bagarre deux jeunes des deux villages voisins qui a déclenché la guerre. Lors d'une soirée organisée à Sohoa quelques semaines auparavant, un jeune chiconien se serait fait tabasser par un jeune du village. De vengeance en revanche, l'affaire a pris de l'ampleur, jusqu'à vendredi dernier.

Lors d'une cérémonie religieuse organisée cette fois ci à Chiconi, des jeunes de Sohoa se sont fait agresser, un évènement qui a accéléré les violences. Avec leurs faibles moyens, les élus ont tenté de calmer les jeunes sans grand succès. "Nous n'avons pas assez de policiers municipaux, ils ne sont que quatre avec deux autre en CES. C'est pour ça qu'on n'arrive pas à assurer la sécurité" explique Mouzihati Allaoui, l'adjoint au maire chargée de la sécurité. Ce samedi, une cellule de crise a été mise en place par les élus. Dès 18 heures, un arrêté municipal a fait fermer tous les débits de boissons alcoolisées. Mais cela n'a pas évité à trois jeunes de se faire taillader au couteau. Ils ont été hospitalisés avec plusieurs blessures au visage et sur le corps. Deux autres ont été placés en garde à vue. Dimanche, le calme semblait revenu dans la commune, probablement grâce au renforcement des forces de l'ordre dans la zone. Des gendarmes ont été appelés en renfort de Petite Terre. Désormais, les jeunes de la commune sont placés sous haute surveillance.

10/05/10 – La baignade reste interdite à N’gouja

Depuis le 30 avril, la mise en évidence d'une pollution bactériologique d'origine fécale et la survenue d'une cinquantaine de cas de syndromes irritatifs et respiratoires, probablement causés par la présence de cyanobactéries (algues), ont rendu nécessaire l'interdiction de la baignade sur le site de N'Gouja. Suite à la découverte d’un véhicule chargé de vider les fosses sceptiques en train de déverser son contenu dans la mer, à proximité de la plage, les services de l'Etat, via l'Agence de santé de l'Océan Indien, mènent des investigations complémentaires afin de déterminer toutes les origines de contamination possibles avec notamment un suivi complet de la qualité de l'eau de baignade.

L'interdiction de se baigner est maintenue jusqu'à un retour à la normale de la situation, pour prévenir à la fois une nouvelle survenue de troubles respiratoires et d'irritations cutanées en lien avec la présence d'algues mais aussi les pathologies infectieuses telles que les gastroentérites qui pourraient être causées par la pollution bactériologique. Des points d'information seront réalisés régulièrement par l'ASOI.

10/05/2010 – Portrait d’entreprise

 

 

Dans la pratique, les communes de Mayotte s'appuient sur les services techniques de l’Etat (DE, Daf) pour assurer gracieusement des missions d'AMO et de conduite d'opération. Mais depuis juin 2004, face à l’augmentation des besoins en matière de développement de projet de construction et d’aménagement public, ces missions peuvent être réalisées par des organismes privés. Un marché dans lequel s'est plongé sans réserve la société Mayotte ingénierie et conseil (Mic).

Créé en 2006, Mic s’est donc développé sur des valeurs de qualité, de rigueur et de proximité, pour accompagner au mieux les collectivités locales et les opérateurs privés dans leurs opérations d’aménagement et de construction. Elle se propose de mettre au service des collectivités locales (Collectivité départementale de Mayotte, communes, syndicats intercommunaux, etc.) et des privés, des experts pour mener à terme les divers projets de construction et d’aménagement urbain.

"Mic, c’est un outil de promotion du dialogue et d’aide à la décision, qu'elle soit technique, financière, administrative… pour les décideurs des collectivités locales et leurs établissements publics. Actuellement nous travaillons avec 9 communes dans le département de Mayotte, deux syndicats intercommunaux et un projet privé de construction d'un hôtel de 16 chambres "Ecolodge" sur la plage de Foumbouni, dans la commune de Mtsamboro. Les études de financement sont actuellement en cours par nos soins", explique Soulaimana Bamana, directeur de l'établissement.

 

Une formule clé en main qui séduit

 

En clair, la mission de Mic consiste à accompagner, dans le respect de la réglementation (Code des marchés publics, loi MOP) le porteur de projet dans chaque étape du processus de la conduite d’une opération, à savoir le montage, les études d’opportunité et de faisabilité, la définition du programme, la conception de l’ouvrage, la réalisation des travaux, la réception de l’ouvrage, l’exploitation et l’entretien de l’ouvrage. L'assistance administrative, technique et financière se matérialise par le montage de dossier, de demande de subvention, de recherche de financement, de prestations d’ingénieries et d’études diverses et bien sûr la gestion courante des opérations choisies.

Dans la phase de construction, Mic choisit d'autres intervenants et travaille en relation de confiance avec eux : des topographes, des organismes d’études géologiques, des programmistes, des maîtres d’œuvres, des contrôleurs techniques, ou les entrepreneurs, l’OPC et la CSPS.

Et la formule "clé en main" séduit. Au delà de la réalisation du marché couvert de Tsararano, une opération de plus de 4 M€ (voir encadré), Mic a engagé cette année des travaux de construction de MJC, de réfection ou de création d'éclairage public, la pose de plaques de nom des rues, de réhabilitation des voiries, d'aménagement de parcs et de lotissements, et s'est vu confier la réalisation d'un diagnostic pour la mise aux normes d'une cinquantaine de terrain de football.

En études, Mic planche actuellement sur des projets comme la réalisation d'une bibliothèque municipale, d'une crèche, d'un complexe sportif, de nombreuses MJC et d'un marché de proximité à M'tsahara (voir encadré).

 

"Mic survit avec la moitié du CA à l'extérieur"

 

En pleine croissance après seulement trois années d'existence, l'entreprise, qui compte aujourd'hui 6 salariés contre deux lors de sa création et des collaborateurs occasionnels, se débat, comme bien d'autres à Mayotte, pour survivre avec la moitié de son chiffre d'affaires à l'extérieur.

"En 2009 nous enregistrions un chiffre d'affaires de 350.000 euros, pour 170.000 encore impayés. Ces retards nous fragilisent, mais nous faisons preuve d'abnégation pour passer la tempête", révèle avec mansuétude M. Bamana.

Des problèmes récurrents qui n'enlèvent rien à l'ambition de cet ancien chargé de conduite d'opération du ministère de l'Equipement : "notre perspective dans un avenir proche sur le territoire de Mayotte, est d’accompagner le conseil général pour réaliser ses opérations d’investissement. Nous souhaitons également nous développer dans l’océan Indien, et à l’international, c’est pourquoi une antenne d’études et de conseil est installée depuis peu à Tananarive". Mic espère ainsi séduire les collectivités locales et les investisseurs privés malgaches. Les dirigeants du cabinet participent d'ailleurs cette semaine à la Foire internationale de Tananarive.

 

FM


 

Tsararano attend son marché couvert

Situé en contrebas du village de Tsararano, le long de la route nationale menant à Sada, le cabinet Mic réalise pour la commune de Dembéni le deuxième marché couvert de l'île. Un édifice circulaire de 40 stands organisés par filières (textile, alimentaire) et sous-filières (volailles, bovins, ovins et poissons), qui comptabilise 150 m² de bureau sur un second étage, dont la commune disposera comme elle l'entend et dont le cout global de réalisation est estimé à 4 M€.

Une voie d'entrée et de sortie routière spécifique, évitant les problèmes de circulation, débouche sur un parking de 47 places dont une part est réservée, comme le prévoit la réglementation, aux personnes handicapées. Les entreprises SMTPC, Colas, Austral Probat prennent part à la construction qui devrait s'achever d'ici 10 mois.

 

 


 

Les travaux et études assurés par Mic

 

Phase d'études

Tsingoni : MJC de Combani. MJC Tsingoni.

Mamoudzou : MJC Kawéni.

Sada : Diagnostic de remise aux normes du terrain de football. 2ème tranche éclairage public.

M'tzamboro : Bibliothèque (50.000€). Marché de proximité.

Chiconi : Voirie communale

 

Phase de travaux

Sada : Eclairage public. Réfection des voiries. Pose des panneaux de nom des rues

Acoua : Réfection des voiries existantes.

Dembéni : Marché couvert. MJC d'Iloni. MJC de Dembéni.

Kani-Kéli : Lotissement de M'bouini.

Mamoudzou : Aménagement du parc Batrolo.

 

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes