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03/02/10 – Stabilité des prix en décembre 2009 : + 0,0%

Selon l'Insee, l'indice des prix à la consommation est resté stable au mois de décembre. Sur l'ensemble de l'année 2009, l'inflation est de 1%, soit un niveau très inférieur à l'inflation observée en 2008 (+5% sur l'année). Au mois de décembre, les prix du poste "produits alimentaires et boissons" diminuent de 0,3 %. Ce sont les produits céréaliers qui affichent la baisse la plus marquée (-1,2 %), principalement en raison de promotions sur certains produits. Le prix des boissons alcoolisées baisse aussi de manière sensible (-1,1 %). La diminution significative des prix des produits laitiers (-0,8 %) a concerné particulièrement le beurre et le lait. Les prix des produits alimentaires ont globalement baissé de 2,6 % sur un an.

Concernant le poste "produits manufacturés", les prix enregistrent une légère diminution en décembre (-0,1 %) en raison de la baisse des prix de l'habillement et des produits audiovisuels (-0,8 %). L'augmentation sur l'année dans ce secteur est de 0,9 %. Les prix du poste "énergie" diminuent de 0,5% en décembre, en raison de la baisse des prix du carburant. Sur un an, la baisse des prix observée est de 4,6 %. Tous les prix des produits de ce poste ont baissé ou sont restés stables, mis à part le pétrole qui a augmenté de 6,7 %. Le prix du "tabac" continue de stagner ce mois-ci, après avoir fortement augmenté au premier semestre. L'augmentation sur l'année reste très importante (+ 13,9%). Le poste "service aux ménages" est celui qui enregistre la plus forte croissance pour le mois de décembre avec une hausse des prix de 0,5 %.

Cette dernière est liée à l'augmentation de 1,5 % des tarifs des transports et des communications en raison du passage en haute saison touristique. Au total, sur l'année 2009, les prix de ce secteur ont augmenté de 4,8 %. Les prix à Mayotte, à La Réunion et en métropole évoluent de manière comparable, sur le long terme. Depuis 2005, l'évolution des prix à Mayotte est plus rapide qu'au niveau national et les trois indices se rejoignent en niveau en fin de période. Sur l'ensemble de l'année 2009, l'inflation observée est de 1,0 % à Mayotte et de 0,9 % en métropole.

03/02/10 – Football : l’affaire Jumeaux-PSC bloque

La saison 2010 de football devrait reprendre le 6 mars avec la première journée des championnats Senior. Les classements définitifs de 2009 sortiront prochainement concernant cette catégorie et ceux-ci ne devraient pas connaître de rebondissements imprévisibles. Tous les relégués ainsi que les promus sont donc à priori connus. Tous, excepté en promotion d'honneur (PH) sud où une affaire est actuellement en cours de traitement à la FFF. Il s'agit du match de la 22ème et dernière journée qui opposait les Jumeaux de M'zouazia au Pamandzi SC, et qui avait vu la victoire des Jumeaux, synonyme de montée en DHT.

Ce succès à domicile privait le PSC de la montée justement, mais après le coup de sifflet final, un joueur petit terrien, agressé parun supporter de M'zouasia selon le PV, finissait à l'hôpital avec plusieurs jours d'ITT. Selon la ligue mahoraise de football, en ce moment rien n'est sûr et la FFF peut finalement donner raison au PSC suite à cet incident. Si c'est le cas, si les Jumeaux venaient à perdre cette rencontre sur réclamation, c'est Pamandzi qui accompagnera l'AJ Kani-Kéli en DHT en 2010. A la LMF de déclarer : "on attend la décision de la FFF qui, dans tous les cas sera irréversible".

03/02/10 – Concours FrancoRap – Plus qu’un mois pour s’inscrire

L'Observatoire national des cultures urbaines a mis en place un concours de rap francophone afin de promouvoir cette forme d'expression si populaire auprès des jeunes, mais pourtant boudée par les médias et le grand public.

Afin de mettre en avant la scène hip-hop, un concours est organisé, à travers le monde et qui sera clos par un festival en 2011 à Toulouse. "Ce premier festival francophone de musique rap répond à la valorisation des cultures urbaines et vise ainsi à apporter une visibilité pour mieux encourager les talents, aussi bien le travail amateur que professionnel", indiquent les organisateurs.

Le concours sera clos le 31 mars à minuit. Pour s'inscrire, il convient de remplir le formulaire d'inscription disponible en ligne sur le site: www.francorap.com.

Pour l'heure 19 participants sont déjà inscrits à savoir 12 groupes français et 7 groupes de pays francophones (Cameroun, Belgique, Sénégal, Maroc…).

Les trois meilleurs candidats participeront au festival organisé à Toulouse, au mois d'avril 2011, quant au grand gagnant, il se verra enregistrer un album studio. Pour la première édition du festival, le rap marocain sera à l'honneur avec comme invité d'honneur Black DooB.

 

M.C.

03/02/2010 – Littérature

 

 

{xtypo_dropcap}"M{/xtypo_dropcap}algré son insularité, Mayotte a toujours été ouverte aux apports étrangers. Sa situation géographique – à l’entrée du canal de Mozambique – l’expose à l’arrivée de tous ceux qui empruntent cette voie maritime sans obstacles. Historiquement, elle a des liens de proximité forts avec les autres îles de l’archipel des Comores et la grande île de Madagascar, ce qui explique la présence, sur son territoire, de deux langues locales, l’une d’origine bantoue, le shimaoré, l’autre d’origine malgache, le shiboushi. Celles-ci cohabitent avec la langue institutionnelle et officielle, le français.

Exposée à une démographie galopante, une immigration massive et une mondialisation grandissante, Mayotte est aujourd’hui en pleine mutation socioculturelle. Rassemblés par Foued Laroussi, les textes composant cet ouvrage ne portent pas exclusivement sur Mayotte. Il nous a semblé pertinent de tenir compte des expériences et actions qui ont été menées dans d’autres pays ou sur des situations linguistiques semblables. Par la diversité des regards qu’elles apportent sur Mayotte, ces contributions enrichissent le débat sur la situation linguistique mahoraise."

Ce livre, bien que technique, enrichit le travail actuel mené par différents linguistes sur les deux principales langues locales, le shimaoré et le shiboushi, dans le but d'arriver un jour à l'enseignement de ces langues.

03/02/10 – Mayotte au Salon du livre de Paris

 

03/02/2010 – Direction de l’ingénierie Culturelle

 

 

{xtypo_dropcap}"E{/xtypo_dropcap}n deux ans, on a ouvert les portes". En guise de préambule de son bilan, AKM se félicite d'avoir réussi à intégrer Mayotte dans des réseaux. "Il fallait désenclaver Mayotte culturellement et faire entendre les artistes qui pouvaient être intéressés", estime-t-il.

"Désormais Mayotte est inscrite dans un projet international qui intègre l'ensemble des festivals de la région." AKM fait référence au réseau musical "Indian ocean music network", créé en mai 2009 à Johannesburg par les opérateurs du secteur musical de la région océan Indien et dont il est membre du comité exécutif (secrétaire adjoint).

Impulsé par Zone franche, le réseau des musiques du monde, et au même titre que l'Agence pour la promotion des musiques d’Afrique centrale (Apromax), l'IOMN a la volonté de structurer un peu plus le paysage musical dans la région.

"Ce qui est possible aujourd'hui pour les artistes mahorais est qu'ils peuvent être programmés à des festivals en Afrique de l'Est et dans l'océan Indien", citant en exemple le duo Diho et Del qui sont invités au festival Sauti za Busara 2010 qui se déroule du 11 au 16 février à Zanzibar. Le directeur de ce festival n'est autre que le président de l'IOMN Yusuf Mahmoud.

Selon AKM, cette "visibilité de l'océan Indien" est accompagnée par "un point qui constitue un acquis" : la présence de la Sacem à Mayotte.

"Avant 2008, nous avions une mauvaise image dans l'océan Indien. Nous devions au CCAC (Centre culturel Albert Camus) la somme de 27.000 euros de cotisation pour participer à la coordination régionale pour la diffusion des artistes. Notre mission était de nettoyer l'image de Mayotte. Désormais, nous sommes inscrits dans les projets du CCAC."

 

"Il faut développer l'ingénierie dans le privé"

 

Pour le directeur de la Dilce, il y a eu une ouverture dans le monde de la musique. "Les producteurs connaissent Mayotte. Aujourd'hui on nous propose des artistes sans qu'on aille les chercher, manifeste-t-il. Si les festivaliers locaux travaillent bien, ils ont l'opportunité d'évoluer en connaissances des réels paramètres des échanges.

Cependant, explique AKM, "il faut développer l'ingénierie dans le privé" et cela concerne les moyens de travail, à l'instar des studios d'enregistrement et des lieux de répétition qu'il faut étendre.

Une particularité bien connue, et bien présente à l'esprit en saison des pluies : les lieux de diffusion manquent à Mayotte. Aucune salle de spectacle digne de ce nom n'existe sur l'île. En attendant l'implantation d'infrastructures culturelles prestigieuses, une association fondée sur le réseau des MJC de Mayotte a été créée en 2008. Son objectif est de faire des scènes couvertes au sein des MJC et de les équiper en matériel.

Après une dizaine de réunions organisées, AKM s'interroge sur le devenir de cette association qui devra collecter des moyens auprès des pouvoirs publics pour atteindre ses objectifs. "Si le réseau des MJC se développe, nous aurons plus de diffusions, plus de travail pour les artistes et cela permettra aux privés qui sont les véritables moteurs de l'économie culturelle, de s'impliquer davantage."

 

Quel est le bilan du développement des disciplines artistiques ?

 

Pour le théâtre, la direction de la Dilce a voulu "redynamiser les troupes", "les maintenir en vie" et tout cela par la formation. Aujourd'hui on peut distinguer six troupes de théâtre dont "trois sortent du lots". Des stages ont été organisés en 2008 dans le cadre du festival Passe en scène.

En terme de formation, AKM estime qu'il faut saluer l'AJ Acoua et Comidrame. "Ces troupes connaissent aujourd'hui le mécanisme du théâtre contemporain, ils comprennent le travail d'auteur, de metteur en scène et de comédien", encourage-t-il.

AKM qui est aussi connu pour sa brillante carrière d'auteur et dramaturge n'oublie pas de complimenter Nassuf Djaïlani et Yazidou Mandhui qui sont "des jeunes auteurs qu'il faut surveiller". Le cercle des auteurs de théâtre s'agrandit : "Nassur Attoumani et Alain-Kamal Martial ne sont plus les seuls", souligne-t-il.

Sur le domaine des arts-visuels, "l'impulsion était forte en 2009", avec la création du Bang'Art. En 2008 cette discipline n'était pas compétemment "oubliée", précise AKM, puisque 24.000 euros ont été attribués à trois photographes locaux "pour qu'ils puissent prendre le temps de travailler et pour que la photographie ait sa place dans l'action". Le fruit de leur travail sera présenté cette année 2010.

L'année dernière étaient organisées, dans un rythme maintenu, deux expositions par mois, avec des ateliers de peinture. "On a découvert le sculpteur Conflit avec son art ancien de Mayotte". En 2009, le jeune artiste mahorais a échangé pendant un mois de résidence, dans le cadre du "Jardin de la mémoire", avec trois sculpteurs de la région : une Réunionnaise, un Malgache et un Mozambicain.

 

Danse : "Il faut que d'autres troupes émergent"

 

En danse, AKM rappelle qu'il y a très peu de troupes de danse contemporaine à Mayotte. Le ballet de Mayotte (la compagnie de Jeff Ridjali) est la seule compagnie professionnelle de l'île. Depuis 2007, elle est financée dans une convention trisannuelle par l'Etat et le conseil général pour développer la danse contemporaine, par la création, la formation et la diffusion.

"Il faut que d'autres troupes émergent", estime AKM. Et ce ne sont pas les jeunes danseurs qui manquent à Mayotte. La Dilce a sensiblement travaillé ces deux dernières années avec Tropical B Boys Crew. Groupe de jeunes danseurs hip-hop de Kavani et Passamainty, TBBC a participé en 2008 dans le cadre de la Passe en scène, à un atelier avec le Centre chorégraphique de Caen, et était en résidence en 2009 avec le danseur chorégraphe tunisien Hafiz Dhaou.

La Dilce n'oublie pas les danses traditionnelles et a voulu structurer le secteur en s'appuyant sur le Comité des chants et danses traditionnels. C'est avec cette formation fédératrice que le service culturel du conseil général a organisé les éditions 2008 et 2009 du Festival des arts traditionnels de Mayotte (Fatma), Hishima et l'opération "Jour de tradition" qui doit se poursuivre encore cette année, sous une autre formule moins coûteuse.

 

Musique : la discipline la plus soutenue

 

Enfin, la discipline artistique la plus pratiquée de l'île, la musique, a été fortement soutenue ces deux dernières années. Mayotte a accueilli des grands noms de la musique : Tarika Be, Morgan Héritage, Ras Iqulah, Kimani Marley, 5 des meilleurs groupes sud-africains lors du Fim 2008, Pablo Moses, U Roy, Olivia Ruiz, Grace, Tumi and The Volume, Papa Wemba… "Nous avons soutenu fortement des festivals locaux tels que Jah Marley Festival et Milatsika. Nous avons fait en sorte qu'ils soient connus dans la région.

Trois résidences-créations, financées à la hauteur de 40.000 euros étaient organisées en 2008 pour les artistes locaux. "Pour le projet Cham, 20.000 euros ont été alloués à l'association Musique à Mayotte pour 2008-2009."

"On a appuyé fortement la musique urbaine", le Festirap a été arrêté dès 2008, remplacé par un Plateau hip-hop qui tourne sur l'île, au sud, au nord, en Petite Terre et à Mamoudzou. "Nous avons travaillé fortement sur la diffusion des artistes hip-hop. Les mérites ne reviennent qu'à Bo Houss, mais nous sommes très contents de le voir évoluer. Je crois que le premier artiste mahorais qui percera dans le monde de la musique sera issu du hip-hop. On n'abandonne pas la tradition musicale, mais on n'accepte pas que le m'godro ait le monopole", apprécie AKM.

 

Centre culturel : "l'impossible n'est pas possible"

 

Pour AKM, le bilan des deux précédentes années est "très positif". Toutefois, AKM reconnait qu'il n'a pas réussi à répartir équitablement le budget entre les différentes disciplines artistiques, affirmant que la musique a bénéficié de la plus grande part de leurs projets. "Mon regret, c'est de ne pas avoir pu développer mon domaine : l'écriture. La littérature est encore fragile".

Pour 2010, la Dilce compte mettre le point sur la formation, en théâtre et danse contemporaine, et continuer, en musique, à ouvrir de plus en plus les portes.

Un mot sur le centre culturel qu'on appelle aujourd'hui "parc culturel", le point "le plus difficile" et qui dépend le moins de lui, bien qu'il faisait partie du projet qu'il a proposé avant sa nomination à la direction du service culturel : "Je ne tiens pas à m'exprimer sur le projet du parc culturel car il n'est pas de mes compétences".

AKM qui s'était déclaré "réaliste" lorsqu'il présentait la première saison de sa programmation, dont le slogan était "Soyons réalistes, exigeons l'impossible…", se rend compte deux ans après que "l'impossible n'est pas possible". Il ne peut que souhaiter que ce lieu de pratique et de diffusion, que la jeunesse mahoraise attend depuis longtemps, puisse être une réalité un jour.

Pour finir, le directeur de la Dilce lance un appel : "Il appartient à chaque artiste et à chaque acteur de militer au développement de la culture et de travailler afin de perfectionner sa pratique. Pour faire carrière dans ce milieu, il faut bien sûr avoir des appuis, mais il faut d'abord être talentueux, persévérant et avoir une intelligence de travail. Malheureusement, il n'est pas donné à tout le monde d'être une star et ce n'est surtout pas l'argent public qui fait de nous une star."

 

Rafik

03/02/10 – Tam-Tam Jeunes et les conflits inter-villages

Lundi 8 février, l'émission Tam-Tam Jeunes s'intéressera aux conflits inter-villages: quelles sont les origines de ce fléau? Comment lutter contre ces phénomènes.

Les jeunes d'Hajangua se sont penchés sur le sujet et sont partis sur le terrain afin d'expliquer ce phénomène et trouver des solutions.

Tam-Tam Jeunes, diffusé lundi 8 février à 18h45 sur Télé-Mayotteµ. Rediffusion le dimanche 14 février à 12h05.

02/02/10 – Sport / Handball – Le rouleau-compresseur ASCT écrase le HCK

Samedi dernier, le leader du championnat excellence féminine, l'ASC Tsingoni accueillait la lanterne rouge, le HC Kani. Le match a tourné à une véritable démonstration des coéquipières d'Abouchirou Soultoini puisque la différence de buts à la fin de la rencontre a été de 30 buts (41-11). Pour l'entraîneur des Kaniennes, Boustoini N'daka, il y a du boulot en perspective pour essayer d'obtenir le maintien. Finaliste de la coupe de Mayotte l'an dernier, le HCK a vu 8 de ses joueuses partir pour poursuivre leurs études. Pour Tsingoni, la route du titre s'ouvre un peu plus une semaine après s'être sortie vainqueur d'un difficile derby contre leurs dauphines Combani.

02/02/10 – Sport / Volley-Ball – La Petite-Terre fait trembler Vahibé

Samedi dernier, les joueurs du Volley Club deVahibé ont bien cru que leurs homolgues de la Petite-Terre allaient leur jouer un mauvais tour. Les 7e du championnat ont poussé les 3e dans leur retranchement pour finalement s'incliner 3- 2 (25-18, 23-25, 25-19, 17-25, 15-9). "Noussommes mal partis dans ce match, nous avions le vent contre nous et nous avons manqué de confiance. On perd avec les honneurs. Même les grandes équipes ne gagnent pas à Vahibé, on est fier malgré tout d'avoir perdu 3-2" ont déclaré les joueurs de la Petite-Terre. Pour les Vahibéens en revanche, malgré la victoire, la satisfaction n'était pas là. "On les a sous-estimé, à chaque fois, on croit que c'est une petite équipe. D'ailleurs on doit rejouer contre eux en coupe de Mayotte et on doit s'entraîner dur pour venir à bout de cette équipe et espérer remporter le championnat" a pour sa part déclaré Chamsidine Halidi, entraîneur de Vahibé.

02/02/10 – Le carburant en hausse

A compter de ce lundi 1er février, les prix de vente au litre des produits pétroliers sont en légère hausse. L'essence passe de 1,22€ à 1,29€, le gazole de 1.04 à 1.09€, le pétrole de 0.64 à 0.69€, le mélange deux temps de 1.24 à 1.30€ et le mélange détaxé de 0.79 à 0.84€. Cette augmentation, la première depuis le mois d'août 2009, découle selon la préfecture d'une combinaison défavorable de l'évolution du cours mondial du pétrole et du taux de change du dollar. "L'existence à Mayotte de mécanismes stabilisateurs mis en place lors de la privatisation, permet pour l'heure de rester dans les limites inférieures des fourchettes de prix pratiquées en métropole : de 1,04€ à 1,21€ le litre de gazole et de 1,23€ à 1,43€ le litre d'essence sans plomb", précise la préfecture.

01/02/10 – Bachelot interpellée au sujet du CHM

A la demande de Noussoura Soulaïmana, président de la CFE-CGC Mayotte, un courrier a été adressé à la ministre de la santé et des Sports Roselyne Bachelot-Narquin, par le président du syndicat CFE-CGC fonction publique hospitalière. "Nous nous permettons de vous alerter sur les difficultés particulières rencontrées par les personnels du Centre Hospitalier de Mayotte, et sollicitons votre intervention dans ce dossier sensible, à l'aube de la mise en oeuvre de la départementalisation pour cette collectivité territoriale," commence le courrier.

Premier point, le non renouvellement de contrat de 22 agents de l'hôpital. "Le protocole d'accord relatif à l'intégration des agents de la fonction publique de Mayotte dans les fonctions publiques nationales, signé le 08 avril 2009 avait explicitement prévu l'intégration des agents non titulaires et la titularisation de ceuxci. Il apparaît donc que l'ensemble des personnels contractuels quel que soit le type de contrat doit être intégré dans le CHM," estime le syndicat qui sollicite l'intervention de la ministre. Son intervention est également réclamée, et non pour la première fois, au sujet du fait que les personnels du CHM ne bénéficient toujours pas de prestations sociales. Le syndicat souhaite savoir comment a été utilisé par le CHM le budget légalement prévu pour ces prestations.

01/02/10 – Une permanence pour être au plus près des citoyens

Le conseiller général du canton de Sada, Ibrahim Aboubacar, a inauguré vendredi sa permanence située rue du Commerce à proximité de la mosquée du Vendredi à Sada. Celle-ci a été accompagnée d'un défilé au son d'un maoulida shengué et d'un discours du maire Hamada Binali et d'Ibrahim Aboubacar. "Cette permanence vous permettra de venir me voir sans être obligé d'aller à Mamoudzou et d'être au plus près de vos préoccupations" a déclaré Ibrahim Aboubacar, reconnaissant ainsi que les citoyens préféraient avoir affaire directement aux élus plutôt qu'à leurs collaborateurs.

01/02/10 – Dossiers CNDS à remplir avant le 15 février

La direction de la jeunesse et des sports de Mayotte informe que les dates limite de dépôt des dossiers de demande de subvention sont fixées au 15 février 2010 pour les associations sportives (subvention du CNDS) et au 15 mars 2010 pour les associations de jeunesse et d'éducation populaire. Par ailleurs, le concours de professeur de sport est ouvert et la date limite d'inscription est fixée au 12 février 2010. L'examen du tronc commun du BEES 1er degré se déroulera du 17 au 19 mai 2010. La date limite d'inscription est fixée au 19 mars 2010. Les candidats peuvent bénéficier d'une semaine de révision et d'un examen blanc sous conditions. Renseignements, retrait et dépôt des dossiers à la DJS : 14, place Mariage à Mamoudzou – 0269 61 60 50.

29/01/10 – Dossiers CNDS à remplir avant le 15 février

La direction de la jeunesse et des sports de Mayotte informe que les dates limite de dépôt des dossiers de demande de subvention sont fixées au 15 février 2010 pour les associations sportives (subvention du CNDS) et au 15 mars 2010 pour les associations de jeunesse et d’éducation populaire.

Par ailleurs, le concours de professeur de sport est ouvert et la date limite d’inscription est fixée au 12 février 2010. L’examen du tronc commun du BEES 1er degré se déroulera du 17 au 19 mai 2010. La date limite d’inscription est fixée au 19 mars 2010. Les candidats peuvent bénéficier d’une semaine de révision et d’un examen blanc sous conditions.

Renseignements, retrait et dépôt des dossiers à la DJS : 14, place Mariage à Mamoudzou – 0269 61 60 50.

29/01/10 – Victimes du mobile

Les opérateurs téléphoniques sont sur le qui-vive. Depuis quelques jours, plusieurs clients mahorais et réunionnais ont reçu des appels dont le numéro commence par l’indicatif +239. Ceux qui ont décidé de rappeler ce numéro tombent soit sur une messagerie coquine, soit une messagerie étrangère. Et se font ainsi arnaquer le coût d’une communication vers les îles Sao Tomé et Principe, soit un coût de 1,70€ la minute hors forfait pour les abonnés, 2€ la minute pour les clients prépayés et les comptes bloqués.

Pour contrer l’arnaque, des opérateurs ont pris la décision de masquer tous les numéros des appels entrants émanant des îles Sao Tomé et Principe dont l’indicatif est +239. Une manière d’éviter que les clients ne rappellent ces numéros. Les opérateurs tiennent à signaler à leurs clients que s’ils décrochent, cet appel ne leur sera pas facturé.

29/01/10 – Premier recensement agricole à Mayotte

Pour la première fois, un recensement agricole va être organisé à Mayotte. Il aura lieu cette année 2010, de mars à juin. Cette étude permettra de disposer d'informations précises sur les spécificités de l'agriculture mahoraise. Les 50 enquêteurs, qui seront recrutés, se répartiront sur l'ensemble du territoire pour interroger 3.500 ménages agricoles détectés lors du pré-recensement de 2009. Le service d'information statistique et économique de la Daf en a présenté les résultats ce jeudi dans l'hémicycle du conseil général. Cette première étude avait permis de parcourir l'ensemble des 48.000 logements de l'île.

Le positionnement GPS des ménages a pu être relevé ainsi que leurs activités. 15.500 ménages agricoles ont ainsi été identifiés, soit 30% du total des ménages mahorais. Le tout permettra de récolter des informations cruciales, dont le besoin se fait de plus en plus ressentir. Ces données permettront de disposer d'une information précise sur les surfaces cultivées et le types de cultures mises en place. Le recensement agricole de Mayotte sera un outil important dans la mise place d’une politique de développement agricole de l’île.

29/01/10 – Succès total pour les grévistes

Après avoir cessé de ramasser les ordures pendant deux semaines, défilé dans leur camion au ralenti aux alentours de Mamoudzou, les agents des trois syndicats intercommunaux de collecte d'ordure ont signé un protocole d'accord avec les présidents des Sivom pour mettre fin à leur grève. Ceux-ci demandaient la garantie d'être maintenus à leur poste, quel que soit le devenir des syndicats après la création du syndicat unique qui gérera le CSDU de Dzoumogné. Cette revendication a été satisfaite, tout comme le reclassement au sein de ce syndicat. En cas de difficulté d'affectation au CSDU, un comité de suivi dans lequel siègeront les maires, les présidents de syndicats et les délégués du personnel, se chargera de trouver des formations
pour reclasser les agents. Enfin, les jours de grève seront payés et aucune sanction ne pourra être prise pour avoir participé de près ou de loin à cette grève.

29/01/10 – 4ème édition de la Transmusicale

L'association Shama Puedza met en place la quatrième édition de Transmusicale, une traversée de deux kilomètres entre l'îlot Bambo et Musical Plage en palmes masque et tuba. L'an dernier, 120 personnes y avaient participé pour une victoire finale de David Courtin en 32 minutes. "On espère voir autant de monde cette année", signale le président de l'association organisatrice Jean Luc Canal. Trois autres actions devraient également avoir lieues cette année avec le Bambo Kayak Raid le 21 février, le 11 km de Bouéni, le dimanche 11 avril, et le Festy Voile le 13 juin à la base nautique de Hagnoundrou. La participation à la Transmusicale est fixée à dix euros pour les adultes, cinq pour les moins de vingt ans, les inscriptions, elles, se feront le jour J à partir de 12h à Musical Plage.

29/01/10 – Le troisième numéro de Mashababi est en vente

Réalisé par les clubs Naturalistes juniors, le troisième numéro de Mashababi, le journal des jeunes pour l'environnement et le patrimoine, vient de sortir. Au sommaire de ce numéro réalisé par les élèves du lycée de Mamoudzou et des collèges de Tsingoni, Dzoumogné et Passamaïnty : la troisième édition du rallye du patrimoine, qui a permis à 24 classes de seconde, quatrième et CM2 de découvrir en octobre dernier les cultures commerciales passées (canne à sucre, sisal et coprah) et celles encore présentes (transformation de la vanille et distillation de l'ylang-ylang), l'aquarium marin réalisé par les élèves du collège de Tsingoni, le composteur fabriqué par les élèves du lycée de Mamoudzou et la lutte contre la pollution des rivières auxquels ont été sensibilisés les élèves de la classe CAP Assistant technique en milieu familial et collectif du collège de Passamaïnty. Vous pouvez vous procurer ce journal de 12 pages auprès de l'association des Naturalistes (0269 63 04 81) au prix de 2€.

29/01/10 – Télévision : problème technique sur le satellite

Mercredi soir, vers 23h, le satellite Eutelsat par lequel transite, via la métropole, le signal des chaines des bouquets satellites Canal satellite Mayotte et Parabole Mayotte, est sorti de sa position orbitale, occasionnant une rupture de la transmission. Les deux opérateurs ont pu rétablir le signal en le rabattant sur d'autres satellites encore opérationnels, et le retour à la normale s'est effectué progressivement dans la journée de jeudi. La direction de Canal Satellite Mayotte présente ses excuses pour le désagrément occasionné, et conseille vivement à tous ses clients d'opérer une nouvelle mémoration manuelle des chaines. La direction de Parabole Mayotte présente également ses excuses et encourage ses clients qui rencontreraient des problèmes avec leur décodeur à contacter les techniciens du groupe via le 0269.610.610 ou à se rendre directement en agence.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes