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03/06/10 – 14e journée « portes ouvertes » du GSMA le 13 juin prochain

Le groupement du Service militaire adapté de Mayotte organise sa 14e journée « portes ouvertes » le dimanche 13 juin 2010 à Combani.

De 09h00 à 18h00, une multitude d’activités à partager en famille ou entre amis. En se promenant dans les allées du GSMA, un cadre féérique se dévoile. Le village du GSMA présentera ses 15 filières de formation. Sur le marché des exposants, une cinquantaine d’entrepreneurs et d’artisans présenteront leurs savoir-faire et tenteront les visiteurs par leurs produits. Les stands « détente » permettront aux petits comme aux grands de jouer et « s’éclater » voire de faire un baptême de plongée en piscine.

Des animations, Break dance, salsa, danses traditionnelles, arts martiaux mais également démonstrations d’engins de travaux publics et tout-terrain, ainsi que mise en valeur des savoir-faire de la gendarmerie et des pompiers ponctueront cette journée.

Des stands de restauration et des buvettes seront au service des visiteurs tout au long de ce « voyage ».

Cette année la tombola est exceptionnelle avec 2 voitures à gagner : une Citroën C3 et une Renault Kangoo offertes par nos partenaires SMCI et RENAULT SOMIVA mais également un scooter offert par TECMA et de nombreux autres lots. Le tirage est prévu à 18h00.

 

Pour clore cette extraordinaire journée, la municipalité de Tsingoni offre Lathéral et Bo Houss en concert sur le stade de Combani à 20h00.

03/06/10 – Première scène d’Isifi Afro, le samedi 5 juin au Jungle

Formation nouvellement créée à Mayotte, Isifi Afro regroupe huit musiciens d'origines différentes. On retrouve des Congolais, des Burundais, des Mahorais et des Malgaches. Ils répètent depuis six mois, les mardis, mercredis et jeudis au container de la Dilce.

Le Congolais Patrick, guitariste et chanteur du groupe, et le Burundais Chabani affirment qu'ils sont ouverts à tous les rythmes musicaux. Isifi Afro s'adonne au coupé décalé, au zouk, à la rumba et bientôt au m'godro "pour fédérer tout le monde". La formation interprète ses propres chansons et peut, précisent les deux acolytes précités, jouer des titres plus connus pour le plaisir du public.

Isifi Afro effectuera sa première scène ce samedi 5 juin au Jungle café à Mamoudzou. La nouvelle formation espère que le public se déplacera massivement ce soir-là pour la découvrir et cela ne pourra que les "motiver".

Isifi Afro en concert le samedi 5 juin au Jungle café, à partir de 21h. Entrée 5€.

02/06/10 – Sidonic à l’honneur dans l’Express de Madagascar

L'un des Malgaches du Zamfi Club de M'tzamboro, Sidonic Mouzi Sesenio est en vacances chez lui dans la région de Toamasina (Tamatave). Le quotidien malgache, L'Express de Madgascar lui a consacré un article dévoilant notamment les conditions de son arrivée à M'tzamboro. Ainsi, le volleyeur malgache comme de nombreux sportifs venant des îles voisines avant lui est logé par Zamfi et le club l'aide également pour ses études. S'il est venu à M'tzamboro, c'est parce qu'il a été approché par son compatriote et coéquipier Herilala Donatien, ancien pensionnaire du COSFA d'Antananarivo.

02/06/10 – 900 pousses de mangrove replantées à M’tsapéré

A l'initiative de trois habitants du village très motivés, 900 "mbo" (queues) de palétuviers ont été replantés dimanche dernier au bord de la rocade de M'tsapéré. Taki est allé chercher les pousses avec deux autres amis dans les mangroves de Passamaïnty et M'gombani, grâce à la camionnette de Saïdal. Une fois revenus, ils ont été aidés par Ana, Babatiti, Boplat, Al Hamid et Maoulida, pour aller planter les pousses à marée basse à M'tsapéré M'tsangani, entre la halle des pêcheurs et le rond-point du Baobab. "Quand on était enfant, on jouait souvent dedans, on faisait des cache-cache, on pêchait… C'était un endroit charmant, on jouait aussi au foot", se souvient Taki, 37 ans. Depuis que toute la mangrove a été remblayée il y a une dizaine d'années pour construire la rocade, le village a en effet beaucoup perdu de son charme…

"On voulait remettre les mangroves pour qu'elles arrêtent les saletés qui viennent de la rivière et retenir la boue. On nous a dit que quand on fait de la plongée à l'îlot M'bouzi, on commence à voir de la boue et ça nous inquiète. C'est pour répondre à un manque de convivialité et d'environnement qu'on a décidé d'en replanter". "On pensait qu'après les travaux du remblai, ils allaient replanter de la mangrove mais ils n'ont rien fait", constate-t-il. "Il n'y a pas d'initiatives, il faut toujours une association… Nous, on s'est dit que même à trois personnes, on allait le faire parce que c'est fondamental pour le lagon. Il faudrait le faire aussi à Sada, et partout où la mangrove a été coupée. Il ne faut pas attendre que ce soit une association qu'il le fasse, on peut très bien faire des actions pour l'environnement sans attendre aucune aide publique". Quelques jours plus tard, les "mbo" semblent avoir déjà bien pris : "On espère, inch'Allah, qu'elles vont pousser et que nos enfants pourront en profiter et aller jouer dedans", conclut Taki. Dans deux mois, avec ses amis, ils envisagent de renouveler l'opération, cette fois-ci du côté de M'balamanga, de la DE vers le rond-point de Doujani.

02/06/10 – Grève et blocages se poursuivent

Suivant l'exemple de leurs camarades grévistes de la semaine dernière, les instituteurs ont choisi de reconduire leur mouvement de grève ce jeudi. Ce mercredi, ils étaient 800 à manifester selon les syndicats, 400 selon la police, le nombre de grévistes n'a pas été communiqué par le vice rectorat. Dans la matinée, une délégation a été reçue par Grégory Kromwell, sous préfet délégué à la cohésion sociale, qui n'a pu que répéter les propos déjà tenus par le préfet lors de la grève précédente, à savoir que la discussion concernant l'indexation des salaires s'ouvrirait prochainement. Déterminés à obtenir l'indexation des salaires pour 2011, les grévistes ont – pour faire dans l'originalité – décidé de bloquer le rond point El-Farouk (SFR) à Kawéni, aux alentours de midi, paralysant une fois de plus la circulation. La grève est finalement reconduite ce jeudi, avec comme exigence d'être entendus par un responsable du ministère de l'Outremer, et des blocages se prépareraient aux ronds points SFR et de Doujani. Interrogée dans l'après-midi, la préfecture n'a pas souhaité se prononcer sur une éventuelle intervention policière pour lever les barrages.

02/06/2010 – Littérature

 

 

{xtypo_dropcap}D'{/xtypo_dropcap}origine sénégalaise mais vivant au Bénin, Ken Bugul, de son vrai nom Mariétou Mbaye, était à Mayotte la semaine dernière en vue de participer au café littéraire organisé au Gîte du mont Combani par la Bibliothèque départementale de prêt, sur le thème de la polygamie. Profitant de son bref séjour pour s'imprégner de l'ambiance mahoraise, l'écrivain a tenu à rencontrer les jeunes des lycées de Petite Terre et de Mamoudzou dans la journée de vendredi. "J'ai demandé à vous rencontrer car vous êtes tous ma source d'inspiration", a-t-elle déclaré d'emblée à son jeune public.

Deux classes de seconde étaient conviées à rencontrer l'écrivaine, et si l'échange était plutôt improvisé, les jeunes ont pris plaisir à écouter le récit de Ken Bugul, puis à lui poser des questions. Car si l'histoire de cet écrivain a intéressé ces adolescents, c'est certainement parce qu'ils y ont trouvé un écho particulier.

Née au Sénégal en 1947, alors que le pays était encore une colonie française, Mariétou Mbaye a vu le jour dans une famille musulmane traditionnelle. Elle fut la seule fille de sa famille et l'une des premières de la région de Thiès à être scolarisée. Un baccalauréat en poche, elle fuit sa région natale pour échapper à un mariage forcé et continue son cursus jusqu'à l'université. "Je faisais la honte de ma famille car je n'étais pas mariée et je n'intéressais pas les hommes puisque j'avais la tête trop pleine d'idées", raconte-t-elle.

 

Un exemple de courage pour les jeunes Mahoraises

 

Dans les années 70 elle part en Europe, en Belgique puis en France. "Là-bas j'ai vécu des choses terribles, comme des choses extraordinaires", précise-t-elle, et à son retour au pays c'est un accueil froid qui lui est réservé car elle ne correspond pas au mythe de la réussite métropolitaine : "je n'étais pas bien dans ma peau et les gens m'en voulaient car je n'étais pas revenue avec des valises pleines de trésors".

C'est ainsi qu'elle commence à écrire, pour purger son âme et coucher sur papier toutes ces aventures. "J'ai montré le cahier d'écolier dans lequel j'avais tout écrit à une amie de ma mère, une des rares femmes de cette génération qui savait lire. Sans me le dire, elle l'a envoyé à un éditeur qui m'a contacté pour publier mon premier livre, "Le baobab fou" en 1982".

Dès son premier ouvrage, Mariétou Mbaye prend un pseudonyme, Ken Bugul qui signifie en wolof "celle dont personne ne veut", un nom que l'on donne traditionnellement aux filles pour conjurer le mauvais sort, "sous-entendu même la mort n'en voudra pas", explique l'écrivain.

Ce premier roman en grande partie autobiographique lui vaudra les foudres de la société bienpensante de son pays, "un scandale a éclaté : comment une femme, africaine et musulmane peut-elle remettre en cause les traditions de la société sénégalaise ?".

Les lycéens subjugués par le récit de l'auteur ont pris plaisir à poser des questions sur la vie de cette femme qui a remporté le grand prix littéraire de l'Afrique noire en 1999 pour "Riwan ou le chemin de sable".

Une vraie belle rencontre pour ces jeunes qui n'ont pas souvent l'occasion de rencontrer des auteurs. Une rencontre de celles qui suscitent des vocations et le goût de la lecture, surtout lorsque l'intervenant est aussi ouvert et humble que l'est Ken Bugul.

 

Marion Châteauneuf

02/06/2010 – Tournage

 

 

{xtypo_dropcap}L'{/xtypo_dropcap}idée a émergé il y a à peine huit mois dans la tête de Philippe de Grissac, écologiste de la première heure et co-auteur du Guide des oiseaux de Mayotte. "Le film s'attache à montrer une image positive de Mayotte en donnant la parole aux Mahorais qui s'engagent dans la protection de leur environnement. Notre mot d'ordre est l'éthique, tant dans nos rapports avec les gens que nous rencontrons que dans notre travail en général", explique M. de Grissac, producteur du film.

En quelques mots il a su convaincre son ami de longue date Tony Dickinson, dont la société LV Prod, établie à Londres est producteur exécutif sur le projet. Après cinq mois de travail pour préparer le terrain et notamment mobiliser les différents partenaires, l'équipe de tournage, composée du réalisateur Oliver Dickinson – qui compte près d'une dizaine de documentaires à son actif – de l'assistante de réalisation Alexia Dickinson et des deux producteurs, a posé ses valises sur l'île pour cinq semaines de tournage.

"Il s'agit d'un documentaire montrant l'évolution des relations entre les habitants et leur environnement naturel. Nous examinerons les effets de la création du parc marin sur leur vie quotidienne, leurs efforts pour sauver le lagon nourricier", explique Oliver Dickinson, le réalisateur franco-britannique.

Car si beaucoup pensent que les Mahorais ne se soucient pas de leur lagon, ce film de 52 minutes va mettre un terme à cette croyance absurde. Nombreux sont les membres d'associations villageoises, qu'elles soient environnementales ou culturelles, à avoir répondu présents à l'appel de l'équipe de tournage. Cette dernière vogue d'ailleurs de surprise en surprise au fil des prises de vue, en constatant l'engouement que crée le tournage.

 

Un documentaire voué à faire le tour du monde

 

Si toute l'équipe parle d'éthique, c'est parce qu'elle "n'est pas là pour se servir de Mayotte comme d'un décor exotique". En effet, LV Prod verse un don à toutes les associations qui mettent leurs adhérents au service du tournage. D'autre part, les droits du documentaire seront rétrocédés gratuitement à la Collectivité afin que celle-ci puisse projeter le film à la population. De même, aux termes des 5 semaines de tournage, l'équipe devrait posséder dans les 150 heures de rush, et si le choix des images sera difficile pour arriver à un film de 52 minutes, les images seront mises à la disposition des associations ayant participé au tournage.

"Mayotte est un microcosme, miroir du monde" souligne Philippe de Grissac. Si la création du parc marin fut le point de départ du projet, elle est aussi le sujet central du film : "nous demandons à tous les intervenants leur avis sur ce dossier. La problématique du film est : est-ce qu'on peut parler d'avenir sans protection du lagon ?", explique Oliver Dickinson.

Une large place sera également donnée à la culture, avec l'intervention des Enfants de Mabawa, des groupes Kinga Folk et Racines et de la troupe de débaa d'Acoua. Le chanteur Eliasse a également été contacté pour composer une chanson pour la bande-son du film.

"Les veilleurs du lagon" a pour vocation d'être diffusé dans des festivals dédiés à l'écologie, l'écotourisme et la protection des espèces vivantes, de renommée internationale. Ce qui permettra non seulement de faire connaître l'île, mais aussi et surtout au travers de ses habitants. C'est d'ailleurs pour cela que le conseil général et les ministères de l'Outremer et de l'Ecologie ont manifesté leur soutien à la production. Sur place, le Conservatoire du littoral, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et de 13 autres partenaires apportent leur soutien logistique au tournage.

 

Marion Châteauneuf

 

Le documentaire devrait voir le jour d'ici la fin d'année 2010 et la première du film devrait être organisée à Mamoudzou.

01/06/10 – Nouvelle grève des instits

"Même si le secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique se trompe sur la situation à Mayotte, il nous conforte dans l'appel à la grève du 1er juin. Obligeons donc le gouvernement à acter le principe de l'indexation des salaires au plus tard en janvier 2011." Renforcés dans leur combat par la déclaration de Georges Tron au sénat, qui annonçait au sénateur de Mayotte Adrien Giraud que l'indexation des salaires n'était pas envisagée pour le moment, les instituteurs lancent un nouvel appel à la grève pour ce mardi, avec rassemblement devant la préfecture. Objectif : être le plus nombreux possible, et obtenir l'assurance de l'indexation des salaires pour 2011.

01/06/10 – Noyade à Tahiti plage

Un homme de 25 ans s'est noyé du côté de Tahiti plage, dans la commune de Sada. Il était aux alentours de 15 heures dimanche après midi, lorsque l'individu a plongé. Ne le voyant pas revenir, sa compagne a rapidement donné l'alerte. L'hélicoptère et une vedette de la gendarmerie ont été envoyés sur place pour retrouver le disparu. Le maire de la commune de Sada, Ahamada Binali, a lui aussi mobilisé l'équipe de police municipale pour aider les gendarmes, en vain. Selon un témoin, la nuit tombée, les recherches ont été interrompues. Ce n'est que tard dans la nuit, qu'à force de persévérance, le frère du défunt a retrouvé le corps. Il était une heure du matin.

01/06/10 – B. Lancar : « En politique, le pouvoir se prend ! »

Après trois jours passés sur l'île, Benjamin Lancar, président des jeunes UMP national a manqué de mots pour qualifier la qualité de l'accueil que lui avaient réservé ses coreligionnaires de la section Jeunes UMP 976. "J'ai passé un moment exceptionnel auprès de  personnes qui ont une passion, un enthousiasme et une envie incroyable. J'ai beaucoup appris à leur contact et c'est sans aucun doute l'accueil le plus exceptionnel que j'ai jamais eu" a-t-il déclaré hier avant de s'envoler pour la Réunion. Un premier déplacement outremer au programme chargé que le conseiller régional d'île de France n'est donc pas près d'oublier. Après avoir animé un débat conférence samedi au sein de l'hémicycle, durant lequel les jeunes UMP ont fait valoir leurs principales propositions concernant les problématiques du territoire -l'université, la piste longue, l'accession au statut de RUP, l'emploi…- M. Lancar s'est rendu dimanche à un congrès de la fédération à Chirongui.

Un rendez-vous au cours duquel il a réaffirmé, en présence des cadres du parti, le soutien des Jeunes Populaires à la section locale des jeunes UMP. "Ils ont tous compris ! Nous nous battons pour que les jeunes UMP soit une vraie force politique, et l'on peut dire que c'est réellement le cas ici. Ils sont précurseurs dans beaucoup de domaines, en ayant par exemple un conseil d'administration important qui respecte la parité, et ils ont réussi à remettre le parti à flot tout en lui redonnant une base populaire importante en moins de six mois : c'est un mouvement exceptionnel !" Le président national, qui n'a pas caché son enthousiasme, a également promis d'épauler les jeunes UMP pour les prochaines campagnes, tout en consacrant la reconnaissance du mouvement au niveau national puisque 9 neuf grands électeurs régionaux prendront par à l'élection du président national des Jeunes Populaires en septembre.

Au sujet des tensions au sein de l'UMP locale, selon M. Lancar "le parti ne doit pas être dans des questions de personnes mais de projets. Il ne faut pas rentrer dans ces querelles et continuer à travailler, à faire des propositions. C'est ce qu'a comprit la section jeunes UMP 976, dont le discours sur le renouvellement paye! En politique, le pouvoir se prend, et j'observe qu'ils n'ont jamais été aussi bien placé pour le faire grâce à un travail de terrain et à une véritable force de proposition". Un message clair lancé à Ambdil Wahedou Soumaïla et à Moussa Mohamadi, respectivement délégué départemental et président des JUMP 976, dont les cellules cantonales présenteront prochainement leurs candidats pour les régionales 2011. Des candidatures qui devront toutefois être validées par le comité départemental de l'UMP.

31/05/10 – La dengue toujours présente

Dans le cadre de la surveillance épidémiologique renforcée mise en place à Mayotte, de nouveaux cas de dengue ont été mis en évidence. Le bilan épidémiologique au 26 mais s'élève à 32 cas confirmés (dont 11 cas autochtones), 19 cas probables (dont 16 cas autochtones). Les cas confirmés sont répartis sur l'ensemble de l'île et aucune forme grave n'a été identifiée. La tendance à la baisse de la circulation du virus de la dengue à Mayotte observée la semaine précédente n'a pas été confirmée. L'identification de cas confirmés autochtones indique une circulation locale. Le nombre de cas confirmés de dengue sur l'île reste toutefois faible, sans détection de foyers. En cas d'apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue, consulter rapidement un médecin.

31/05/10 – La grève terminée

A la suite de la tenue exceptionnelle de la Commission consultative du travail (CCT) vendredi, l'intersyndicale a annoncé que le mouvement de grève de mercredi et jeudi ne serait pas  reconduit. Au terme des discussions, les syndicats ont obtenu un avis favorable de la préfecture et des représentants des employeurs pour un rehaussement du Smig net à 1.055€ au premier janvier 2011, soit le montant actuel du Smic métropolitain net. Concernant le droit du travail, les syndicats ont obtenu que les conventions collectives qui sont applicables dans les départements d'Outremer soient appliquées à Mayotte dès avril 2011. De même, le Code du travail devrait être appliqué dès avril 2011. Les dispositions qui ne pourront pas être appliquées directement, ainsi que les éventuelles adaptations des conventions collectives, seront évoquées lors de la prochaine CCT du 8 juin.

Lors de cette CCT, le directeur de la CSSM devrait venir faire un exposé aux syndicats du projet de transformation de la Caisse. L'arrêté interministériel de redressement du plafond de cotisation doit être pris avant fin juin 2010, pour une mise en application à partir de juillet. Les syndicats ont également obtenu que le délai de carence passe de 5 à 3 jours en mars 2011. Enfin, concernant l'indexation, le préfet n'est pas revenu sur les propos du gouvernement, les syndicats ont demandé que des discussions sur le sujet aient lieu sans délais. Ils demandent également à ce que les minima sociaux, qui débuteront en 2012 à 25% des montants de métropole, comme le prévoit le Pacte pour la départementalisation, passent dès 2013 à 50%. La demande a été transmise au gouvernement via le préfet.

31/05/10 – Sport / Basket-Ball : Doublé pour le BCM

Le flambant neuf plateau polyvalent de Doujani a accueilli des finales de basket-ball samedi (les panneaux du gymnase de Kavani sont cassés depuis plus de 2 ans et les équipes qualifiées étaient grandes-terriennes). Ce sont les équipes de Golden Force de Chiconi et de Scolo Dunks de Boboka (Mamoudzou) qui ont ouvert le bal pour la Coupe de la ligue. Ce sont les Chiconiens qui se sont imposés 83 à 74 devant des supporters qui se sont fait entendre. Ensuite, le BC M'tsapéré et le Scolo Dunks chez les dames ont disputé la finale de la Coupe de Mayotte féminine. Si le début de rencontre a été accroché puisque les deux équipes étaient à 16 partout à la fin de la première-mi-temps, le BCM a déroulé par la suite en disposant facilement de leurs adversaires sur le score de 61 points à 37. Mariame Hassani et ses coéquipières réalisent donc le doublé coupe-championnat et se qualifient pour la prochaine CCCOI. Elles n'y iront pas seules puisque leurs homologues masculins se sont aussi imposés contre l'Etoile Bleue de Kawéni 90 à 74. Belle soirée donc pour le BCM qui réalise un doublé de coupe cette saison.

28/05/10 – Echec des négociations à Air Austral

La grève des hôtesses et stewards d’Air Austral adhérents du SNPNC (un des trois syndicats de la compagnie) a été reconduite ce jeudi pour 96 heures. Dans la matinée, la direction est finalement revenue sur sa décision de se mettre à la table des négociations à la condition que le mouvement de grève cesse, et a ouvert ses portes aux grévistes du SNPNC.

“M. Ethève (le PDG d’Air Austral) les a reçu ce matin (Ndlr : jeudi matin), mais au bout d’une heure ils ont décidé de reconduire leur mouvement”, explique Alain Abadie, directeur commercial d’Air Austral. Les grévistes souhaitent une meilleure répartition des horaires de travail et donc de la rémunération, dénonçant les disparités salariales existant entre les nouveaux venus et ceux qui sont dans l’entreprise depuis longtemps. Jusqu’à présent, aucune perturbation n’a été signalée sur les vols de la compagnie, bien que le mot d’ordre de grève soit désormais valable pour Mayotte aussi. “La porte est toujours ouverte pour des négociations et nous avons enregistré le retour de certains grévistes”, fait remarquer Alain Abadie.

28/05/10 – Phrase de la semaine : « Le fonctionnement des stations-service, c’est inadmissible ! »

Alors que la longue file de voitures s'allongeait autour de la station-service de Kawéni ce jeudi après-midi, comme souvent ces dernières semaines, et alors que les autres stations de l'île restaient fermées, des clients ont commencé à s'énerver. Et il y a de quoi !

Lors du choix de Total pour récupérer le service des Hydrocarbures, il avait été fait cadeau de la patente pour 10 ans, mais la compagnie française devait ouvrir rapidement des stations à travers toute l'île. La population attend toujours, alors que le parc automobile explose. Les fermetures le week-end et chaque jour férié, les horaires trop limitées, l'absence de station ouverte 24h/24 avec des cartes, les pompistes parfois seuls alors que les files s'allongent, la gestion aléatoire des bidons malgré cette spécificité locale, l'absence de pompes spéciales pour les scooters et autres deux roues, marquent un mépris total des clients "captifs" qui pourraient générer des colères plus violentes, déclaraient des automobilistes ce jeudi à la station de Kawéni.

28/05/10 – Gendarmes et pompiers sauvent une fillette de la noyade

Mardi 25 mai, il est aux alentours de 15h30 lorsque deux gendarmes du Gir roulant sur la rocade au niveau de M'tsapéré sont interpellés par des enfants en train d'arrêter les véhicules.

Après s'être arrêtés pour voir ce qu'il se passe, les jeunes expliquent aux forces de l'ordre qu'une fillette est en train de se noyer. Ces derniers ont tout de suite sauté à l'eau pour récupérer la victime, âgée de sept ans. Après l'avoir hissée hors de l'eau, ils ont essayé de la réanimer, alors qu'elle ne respirait plus et se trouvait dans un état d'inconscience avancée.

Pendant que le premier gendarme pratiquait les gestes de premier secours sur la fillette, le deuxième a prévenu les pompiers qui sont arrivés sur place très rapidement. Une voiture de police a également fait le déplacement afin d'essayer d'identifier la victime. Ils ont découvert que les parents de la victime sont en situation irrégulière. La petite fille a été transportée au CHM de Mamoudzou, saine et sauve. Par la suite, les gendarmes sont restés encore sur place pour expliquer aux enfants le danger que représente la baignade à cet endroit.

28/05/10 – Assemblée Générale du CDTM le 9 juin

Suite à l'annulation de l’assemblée générale du 19 mai à cause de l’absence de quorum, le président Chanfi convie les adhérents à participer à l’assemblée générale ordinaire qui aura lieu 9 juin, au siège du comité départemental du tourisme. Quel que soit le nombre d'adhérents à jour de leur cotisation ce jour-là, les décisions votées seront entérinées.

A l'ordre du jour, le rapport moral 2009 du président, la présentation des comptes 2009, bilan et comptes de résultats, la certification des comptes 2009 par le commissaire aux comptes, le rapport d’activité 2009 du directeur, les perspectives 2010 et présentation du plan d’actions 2010, et le vote du budget 2010.

Le CDTM fait savoir que ne pourront participer et voter à l’assemblée générale que les adhérents à jour de leur cotisation au 8 juin 2010. Ceux qui n'ont pas encore payé leur cotisation 2010 sont invités à se rapprocher de Oumy Achirafi au 0269 61 09 09.

28/05/10 – Les billets pour la Coupe du monde ont disparu

A 15 jours du début de la Coupe du monde de football qui se déroulera en Afrique du Sud, les personnes intéressées par le pack de la ligue mahoraise de football sont sans nouvelles. La ligue avait lancé en grande fanfare une campagne d'information avec pour partenaire la société WIP et le voyagiste de la FFF Couleur en novembre dernier promettant un pack pour trois matches dont deux de l'équipe de France et à moins de 2000 € s'il y avait plus de 150 candidats. Mais, il y a eu moins de candidats prévus, avec prix de 2600 € package comprenant deux matches (France-Mexique et Cameroun- Danemark, 3 nuits à Johannesburg et 2 à la Réunion et des modalités de paiement contraignantes, annoncées une semaine avant le 31 mars).

Les personnes qui se sont désistées et qui avaient versé un acompte de 200 € ont du mal à récupérer leur argent, d'autant plus que les organisateurs (ligue, WIP, Couleur ?) se donne le droit de garder 100 € pour "frais de dossier" (vu le peu de dossiers, on se demande bien pourquoi). Les autres qui comptaient faire le déplacement malgré tout n'ont toujours aucune nouvelle. Ainsi, une entreprise voulait offrir ce voyage au meilleur de ses commerciaux pour les motiver, alors qu'une radio comptait faire gagner deux packs à ses auditeurs. Tant pis pour eux, ils regarderont la compétition à la télé au lieu de se retrouver au Soccer City de Soweto au cœur des concerts de vuvuzela !

28/05/2010 – Sport : Jeux des Rup

 

 

{xtypo_dropcap}C’{/xtypo_dropcap}est ce vendredi que les Jeux des régions ultra périphériques (Rup) 2010 prennent fin. Comme la Martinique et la Guadeloupe, Mayotte n’a pas présenté de délégation pour ces Jeux. Celle-ci, composée de 70 personnes, était pourtant bel et bien prête à s’envoler pour Paris, et rejoindre les Açores depuis la capitale française. Que s’est-il donc passé ?

Madi Vita, président du Comité régional olympique et sportif (Cros) a fait appel vendredi dernier aux présidents des ligues et comités mahorais pour répondre à toutes les interrogations. Ainsi, en précisant ne "rejeter la faute sur personne", le coordonnateur de la délégation a déclaré que "c’est tout un ensemble qui fait que nous en sommes là. C’est une situation très difficile (…), mais mon regret le plus profond se tourne vers les jeunes qui se sont préparés jusqu’au bout".

En retraçant "le pourquoi du comment", ce dernier explique que le dossier pour le budget des Jeux des Rup n'a été voté que fin mars par la commission des finances du conseil général, ce qui a retardé la réservation des vols qui ont été effectués mi-avril, aussitôt que le dossier a été signé par cette même commission. Les années précédentes, ce dernier était voté fin janvier au plus tard.

Suite à cela, un autre souci s’est posé : il n'y avait plus que 37 places pour le vol Paris/Açores. "Nous attendions la réponse du directeur de l’agence de voyages que nous avons relancé à plusieurs reprises, pour savoir si nous pourrions obtenir des places pour toute la délégation, mais jusqu’à mercredi (ndlr, mercredi 19 mai), nous n’avions toujours pas eu de réponse (…) Après mûres réflexions, nous avons pris la décision d’annuler le déplacement."

 

"Cette expérience pourrait traumatiser ces jeunes à vie"

 

Il y avait une solution : payer un charter pour un aller simple entre Paris et les Açores, à plus de 1.200 euros par personne, "soit plus cher que le vol Mayotte/Paris !". Un choix improbable pour le Cros, d'autant plus que le retour n'était pas garanti. Madi Vita assure que la commission d’organisation des Jeux était informée en temps et en heure de ce qui se passait. Aussi, d’un point de vue extérieur, Mayotte ne rencontrera pas de souci suite à cette participation avortée. La Guadeloupe s’était désistée début mai après avoir rencontré le même problème, avec la même compagnie !

En interne, le Cros ne s’en sort pas trop mal non plus financièrement parlant, car quasiment aucun frais n’a été engagé. Sur son budget de 206.000 euros dédié à ces Jeux, seul 10% a été utilisé pour l’équipement de la délégation mahoraise. Finalement, les quelques présidents autour de la table (la majorité n’ayant pas répondu présent à l’invitation du président du Cros) s’accorderont pour dire que la gêne restera psychologique, en particulier pour ces jeunes, âgés de treize, quatorze et quinze ans.

"Ça fait un an qu’ils préparent ces Jeux. Cette expérience pourrait les traumatiser à vie", affirme Badirou Abdou, délégué de la ligue de handball qui propose un autre déplacement sportif, dans la région, et distribuer l’équipement disponible aux jeunes, "pour masquer cet échec". Ce qui est possible selon Madi Vita : "on peut revoir l’utilisation des fonds avec l’accord du financeur, mais si autre chose est programmé, il serait peut-être préférable que l’on conserve les équipements…".

Aux Açores, la délégation mahoraise devait présenter six sports : le handball, le tennis, le tennis de table, le volley, le judo, le basket. La ligue d'athlétisme, une discipline qui pourtant dans cette compétition réussit chaque année à Mayotte, n'avait même pas présenté de liste pour se rendre à ces Jeux…

 

Ichirac Mahafidhou

28/05/2010 – Education : Forum de l’apprentissage

 

 

{xtypo_dropcap}B{/xtypo_dropcap}oulangers, coiffeuses, cuisiniers, ouvriers du bâtiment, menuisiers,… Vendredi, les quatre Unités de formation par apprentissage (UFA) de l'Education nationale, situées à Kahani pour la mécanique auto, Kawéni pour les services, Chirongui pour les métiers du bois et Dzoumogné pour ceux du bâtiment, ainsi que l'UFA agricole du lycée de Coconi, ont tenu toute la journée des stands présentant les métiers enseignés, aux côtés des stands informatifs de la DTEFP, de la Mission locale, de Ladom, etc.

Collégiens, demandeurs d'emploi de moins de 26 ans, chefs d'entreprises, membres de la CGPME, se sont succédés sur ces stands pour découvrir les avantages de cette formation. Grand succès pour les stands de l'UFA de Kawéni, où les jeunes apprentis offraient aux officiels en visite des cocktails de jus de fruits servis par un futur Tom Cruise, ainsi que du pain et des viennoiseries fraîches. Les apprenties coiffeuses proposaient la coupe gratuite aux volontaires. Le président du conseil général, le préfet et le vice-recteur ont eux aussi sillonné les différents stands à l'issue de la table ronde qui a réuni professionnels et enseignants pour réfléchir au développement de l'apprentissage dans l'île.

"L'apprentissage agricole vient répondre à la problématique de l'emploi. Les professionnels de l'agriculture ont répondu présent lorsque nous avons cherché des maîtres d'apprentissage, car cette formation répond à un besoin", a réaffirmé le proviseur du lycée agricole de Coconi qui a rappelé qu'un partenariat avec le GSMA commencera à la rentrée prochaine.

 

Revaloriser l'apprentissage

 

Le cas de l'agriculture est contraire aux autres domaines de formation, pour lesquels les candidats à l'apprentissage sont nombreux mais les entreprises manquent. Ce qu'a rappelé le vice-recteur qui a plaidé pour une installation de nouvelles entreprises sur l'île, surtout dans le domaine industriel, tout en reconnaissant que pour certains domaines de pointe, il faudra continuer à envoyer les jeunes se former en Métropole, via Ladom. Le président du conseil général a lui insisté sur "le grand chantier qui débute, en partenariat entre le conseil général, l'Etat et l'Europe".

Il a annoncé le développement de ces formations en apprentissage – dispensées par le vice-rectorat mais financées par la CDM – développement "en quantité mais aussi en qualité. Il faut faire de ces jeunes des modèles de réussite." Dernier à prendre la parole devant les apprentis et les exposants présents, avant de cosigner le contrat d'objectifs et de moyens avec le président Douchina, le préfet à rappelé que sur les 4.500 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire, seuls un tiers s'insèrent dans la vie professionnelle.

"Ici comme ailleurs, les parents ont l'obsession de la voie d'enseignement général, il faut valoriser ceux qui se forment par apprentissage, qui peuvent aller du diplôme du CAP jusqu'à celui d'ingénieur." M. Derache a précisé que le développement économique de Mayotte passait par l'installation de nouvelles entreprises, dans l'agriculture, le BTP, le développement durable,… qui permettront de former plus de jeunes. Il a toutefois insisté sur l'intérêt du passeport mobilité professionnel, qui leur permet de s'essayer aux conditions de travail métropolitaines. "Soyez fiers de votre formation !", a-t-il conclu.

 

Hélène Ferkatadji

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes