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La crèche Owa zaza inaugurée à Sada

{xtypo_dropcap}O{/xtypo_dropcap}uverte depuis le 25 janvier, la crèche Owa zaza dispose de tous les équipements nécessaires pour accueillir une vingtaine d’enfants. “Il y a une salle de repos avec matelas et cabarets pour la sieste, une cuisine avec deux frigos et deux micro-ondes (un pour le personnel et un pour les enfants) pour respecter les mesures d’hygiène, une salle pour les activités calmes (lecture, poupée, nounours), une salle d’activités manuelles (peinture, pâte à modeler, collage, coloriage), une salle de bains avec buanderie et table à langer, ainsi qu’une varangue pour manger”, explique la directrice Céline Blumerel.
Les salles sont climatisées et en plus de la directrice, 5 personnes titulaires d’un CAP Petite enfance s’occupent d’éveiller les enfants de 6h30 à 17h30. Une infirmière devrait rejoindre l’équipe prochainement pour s’occuper du volet médical.

Des activités d’éveil qui séduisent les parents.

“Les enfants peuvent venir 2 ou 3 jours par semaine s’ils veulent, et jusqu’à 4 ans, nous faisons halte-garderie. Certains parents laissent leurs enfants ici juste le temps de faire des courses et cela coûte 3 € de l’heure”, indique la directrice. Autrement, le tarif fixé par la CAF et auquel se soumet la crèche est égal à 12% des revenus des parents.
Pour les parents, la crèche Owa zaza est un moyen de faire garder leurs enfants en déchargeant les traditionnelles grand-mères ou nounous. “Les parents sont très contents de ce mode de garde, car leurs enfants évoluent avec des activités d’éveil dans un environnement sûr. Ici l’enfant apprend des règles de vie, il attend son tour pour se laver les mains, il ne se lève pas de table avant que tout le monde ait fini. A leur entrée à la maternelle, on voit la différence entre les enfants qui sont allés en crèche et les autres”, soutient la directrice.
Celle-ci souhaite également développer d’autres activités, notamment les sorties pédagogiques à l’extérieur de la crèche. “Emmener les enfants dans une exploitation agricole ou d’autres sorties serait une bonne chose. Pour l’instant, nous organisons aussi des anniversaires, nous avons confectionné des déguisements pour le carnaval et venir en crèche est une façon pour eux de se faire des amis, mais aussi à leurs parents de faire plus amples connaissance”, se réjouit Céline Blumerel.
L’établissement n’est pas encore rempli et pour tous les parents intéressés, il suffit de contacter la crèche Owa zaza au 0269 60 29 46.

Faïd Souhaïli
 

Légende photo :
Dhoimrati Mtrengoueni et Céline Blumerel espèrent que le petit Nasser sera bientôt accompagné de nouveaux camarades à Owa zaza.

05/03/10 – Recensement agricole 2010 : c’est parti

La direction de l'agriculture et de la forêt vient d'ouvrir officiellement la campagne de recensement et de collecte d'informations agricoles 2010. Durant trois mois, 50 agents du service auront pour mission de recueillir, d'analyser et de recouper les donnés collectées auprès d'un échantillon statistique représentatif de 3.500 ménages agricoles. Une première à Mayotte.
Si les travaux du pré-recensement agricole menés en amont par la Daf ont comptabilisé 15.000 ménages agricoles, c'est auprès d'un échantillon représentatif de 3.500 exploitants agricoles répartis sur l'ensemble du territoire que les 50 enquêteurs du service de l'Etat, formés pour l'occasion, iront collecter les éléments directement sur le terrain. Tous équipés d'une besace contenants des fiches pédagogiques, des imposants questionnaires type et d'un GPS afin de relever l'emplacement et l'entendue exacts des parcelles agricoles.
Méthodologiquement, chacun des 50 enquêteurs aura en charge une zone repartie en 10 secteurs, dont les responsables collecteront les données, avant de les envoyer au siège, à Mamoudzou, pour analyse. Un travail inédit et qui s'annonce laborieux, puisque les experts considèrent qu'une journée par exploitation, contre une heure en Métropole, sera nécessaire pour s'y rendre, relever les points GPS et tisser une relation de confiance et rassurante entre l'enquêteur et l'exploitant, afin de l'amener à renseigner spontanément et de bonne foi le questionnaire.
Une fois réalisé, cette base statistique et d'étude permettra à la Daf et aux décideurs publics de disposer d'éléments de cadrage fiables pour mieux dimensionner les investissements, préparer la rupéisation (Pac) et faciliter les démarches d'indemnisation en cas de catastrophe naturelle.
De plus, ces résultats serviront de manières plus pragmatiques les objectifs d'amélioration de la productivité et des pratiques des ménages agricoles à l'horizon 2015, comme fixé par les conclusions des Etats généraux de l'Outremer.
Cette enquête publique est déclarée d'intérêt général et le renseignement du questionnaire est obligatoire. Toutefois, le directeur de la Daf a tenu à souligner que les informations que pourront recueillir les enquêteurs au cours de leurs 3 mois de travaux sont soumises à une absolue confidentialité.

04/03/10 – Une 3ème rotation Corsairfly pour la haute saison

Olivier Besnard, directeur commercial de Corsairfly depuis janvier 2010, était hier de passage à Mayotte dans le cadre d'une tournée de présentation dans l'océan Indien. Ancien directeur commercial d'Air Austral, l'homme qui connaît parfaitement le contexte et les spécificités de la problématique du transport aérien dans la zone et sur Mayotte a confirmé le positionnement d'une troisième rotation durant la haute saison touristique. Le vol semi direct sera opéré en Airbus A330-200 biréacteurs d'une capacité de 324 sièges répartis en deux classes, économique et Grand large. "Nous ne sommes pas à Mayotte pour faire un coup. Notre stratégie s'inscrit dans la progressivité et, nous l'espérons, dans la durée. Après leur annualisation, nos vols hebdomadaires enregistrent de bons résultats. Ainsi nous avons décidé de proposer un troisième vol semi direct de et vers Paris. Notre but n'est pas simplement de prendre des parts de marché, mais de se positionner avec un vrai produit cohérent et concurrentiel, un vrai service, sur un marché en lequel nous croyons", a déclaré M. Besnard. Et avec une progression annuelle de 10% par an depuis une décennie, le marché mahorais, comme celui de la communauté à Marseille ou à Paris, sont en effet porteurs. Un coeur de cible ultramarin que Corsairfly sait flatter : signataire, comme toutes les compagnies qui desservent l'outremer français à l'exception d'Air Austral de la charte Karam – qui doit faciliter la continuité territoriale pour les ultramarins – la compagnie réserve en effet 15% de ses capacités de sièges en haute saison aux tarifs les plus bas de sa grille tarifaire, des franchises bagages supérieures à la normale et des tarifs préférentiels pour les familles endeuillées. La compagnie maintient également sa politique de fidélisation et ses produits marketing à destinations des familles, soit une réduction de 10% sur le prix des billets sur présentation de la carte Air2famille, cumulable avec une autre réduction de 15% pour les détenteurs de la carte famille nombreuse. TUI, qui a enregistré de lourdes pertes en 2009, envisage de restructurer ses activités, et notamment sa filiale de transport de passagers Corsairfly. Toutefois, M. Besnard a déclaré que les axes Antilles et Océan Indien resteraient les coeurs de cibles de la compagnie.

04/03/10 – L’Adie fait campagne pour son microcrédit Ramadan

Le mois de ramadan correspondra à peu près au mois d'août du calendrier grégorien cette année, mais pour l'Adie, cette période de haute activité économique se prépare dès maintenant. L'association pour le droit à l'initiative économique mène en ce moment une campagne d'information sur le microcrédit qu'elle accorde à tous ceux qui souhaitent réaliser des projets spécifiques pendant la période du ramadan. Généralement, les candidats à ce microcrédit sont des commerçants (60% de ceux installés au marché de Mamoudzou bénéficient du microcrédit) et ils peuvent bénéficier d'un prêt pouvant atteindre 6.000 €, remboursable en 36 mois maximum. Cette action pour le microcrédit ramadan sera ouverte à partir du 1er avril et se finira en juin 2010. Toutes les personnes intéressées peuvent se rendre sur le parvis du comité du tourisme ou au sein des locaux de l'Adie dans le nouveau bâtiment d'Air Austral, place de l'Ancien Marché de Mamoudzou.

03/03/10 – 18 mois ferme pour les voleurs de l’hôpital

Ils ont entre 17 et 25 ans, ils sont en situation irrégulière et tous les trois ont avoué avoir commis des vols dans différentes administrations. Après le jugement du mineur de la bande, le matin même ; les deux autres sont passés en comparution immédiate mardi après midi. Le premier, que nous appellerons Madi, est arrivé à Mayotte en 2007, "pour avoir une vie meilleure" dit-il. Durant les auditions, il a reconnu avoir participé aux vols commis dans les locaux de l'auto-école Djoumoi, la semaine dernière ainsi que ceux d'EDM, dans la nuit du 24 au 25 février. Samedi soir, il est parti dévaliser l'IFSI, alors que sa femme est encore hospitalisée à la maternité, où elle vient d'accoucher. Une situation qui étonne le juge Yves Moatty. Il ne comprend pas pourquoi les prévenus s'en sont pris à l'une des rares structures publiques qui leur vienne en aide. Le cas du second prévenu est encore plus éloquent. Ce dernier dit être à Mayotte depuis seulement 18 jours, pour se "faire soigner à l'hôpital" explique t-il. Il dévoile une ancienne cicatrice, qui serait liée à un coup de couteau. "Comment voulezvous vous faire soigner si vous volez l'hôpital ?", demande le juge à plusieurs reprises. "J'ai volé l'hôpital parce que le médicament coûte 90 euros." Lors de son intervention, le directeur de l'hôpital, Alain Daniel a estimé le préjudice matériel à environ 13.000 euros. "L'hôpital a été visé alors qu'en ce qui concerne l'aide à cette population, nous sommes exemplaire" a-til ajouté. Malgré l'insistance de leur avocat sur leur situation précaire et les difficultés rencontrées par les sans-papiers pour trouver du travail, les deux prévenus ont écopé d'une peine de prison de 18 mois avec mandat de dépôt et cinq ans d'interdiction de séjour sur le territoire.

03/03/10 – Mayotte vivra les Jeux des îles en blanc et bleu

Le Conseil international des Jeux (CIJ) des îles de l'Océan Indien s'est réuni les 25 et 26 février à Beau Vallon Bay aux Seychelles. La délégation mahoraise était composée de Madi Vita, Hamidou Salim Hamidou, Mikidadi Ben Ali, respectivement président, 2e et 1er vice-président du Comité régional olympique et sportif (CROS) de Mayotte et de Gilles Chambarétaud, représentant la DJS. L'objectif de cette réunion était de valider les règlements généraux et techniques des 8e Jeux des îles qui se dérouleront en 2011 aux Seychelles. "Nous avons également eu les fiches d'engagement de principe que nous devons faire parvenir avant le 15 mars quant aux disciplines dans lesquelles nous nous engageons. Nous serons présents dans 7 disciplines sur 12" affirme Madi Vita. Il n'y aura pas de boxe, ni d'haltérophilie, natation, voile ou de badminton pour les Mahorais, pour la simple et bonne raison qu'il n'existe pas de comité ou de ligue dans ces sports à Mayotte. Autre certitude, Mayotte évoluera en blanc et bleu. "Tous les autres pays évoluent avec des couleurs qui figurent sur leur drapeau. Nous étions les seuls à faire autrement avec le orange qui ne signifie rien pour Mayotte et qui était ironiquement décrié par les sportifs en tant que couleur Guantanamo, car rappelant les tenues des détenus de la base américaine à Cuba" explique le président du CROS. La mesure peut paraître anodine mais sachant que la participation de Mayotte se fait sans que les athlètes mahorais n'aient le droit d'utiliser le drapeau tricolore ni la Marseillaise en cas de victoire, on peut comprendre la satisfaction du président du CROS à ce sujet. Le montant du coût séjour a été fixé à 35 € par jour et par personne pour les sportifs et à 40 € par personne et par jour pour les officiels. En ce qui concerne les arbitres, seul le football pose problème pour Mayotte puisque les règlements exigent que des arbitres internationaux soient convoqués. Or contrairement aux Réunionnais qui sont reconnus au niveau de la FIFA, les directeurs de jeu mahorais ne peuvent arbitrer des compétitions internationales.

02/03/10 – Des supports pour enseigner l’Histoire de Mayotte

Après le dossier "Mayotte 1841-1843 : Histoire du rattachement à la France", publié en 2007, à destination des enseignants de lycée qui souhaitent traiter de l'Histoire de Mayotte en cours, les Archives départementales publient deux nouveaux dossiers pédagogiques, "Mayotte pendant la Seconde guerre mondiale" et "Les cultures commerciales à Mayotte". Ces ouvrages sont prioritairement destinés aux professeurs d'Histoire mais pourront également intéresser le grand public, puisqu'ils traitent de sujets rarement voire jamais traités de manière aussi précise. Vendus 8€, gratuits pour les établissements scolaires, ces dossiers se composent de feuillets organisés par thèmes et de propositions pédagogiques (cartes à compléter, questionnaires), afin de faire participer activement les élèves. 4 Le dossier sur la Seconde guerre mondiale, réalisé par Hélène David, professeur d'Histoire mis à disposition au service éducatif des Archives, s'attache aux conséquences du dernier conflit planétaire sur la vie quotidienne dans notre île. L'occupation anglaise, les restrictions, le suivi des combats sont autant d'éléments pris en compte à travers des documents écrits, des photographies inédites de militaires anglais et des témoignages sonores d'habitants ayant vécu les événements. Le deuxième dossier étudie les enjeux des tentatives d'implantation à Mayotte de la canne à sucre, du sisal, des plantes à parfum et autres productions à visée commerciale. Le contexte de ces installations, leurs difficultés, les réalités sociales et économiques sont traitées afin d'offrir un panorama inédit sur un phénomène majeur dans l'Histoire de Mayotte. Ce dossier a été conçu par Marie Didier-Jean, professeur agrégée d'Histoire à l'IFM, en collaboration avec les Archives. Un nouveau dossier est actuellement en préparation, il portera sur les Mahorais pendant la Première guerre mondiale et devrait sortir fin 2010.

02/03/10 – Les effectifs de la Brigade nature bientôt renforcés

Actuellement formée de 6 agents du conseil général et de 2 agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage), la Brigade nature de Miréréni verra bientôt ses effectifs renforcés de 2 agents de l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques) à partir du 1er septembre 2010. Ces nouvelles recrues permettront de renforcer la prévention et la répression dans le domaine de la police de l'eau, pour sensibiliser la population à la préservation de la faune et de la flore présentes dans les rivières et le lagon et faire davantage respecter la réglementation.

01/03/10 – Mayotte adhère à l’UFFOI

Parti il y a dix jours à Antananarivo, le président de la ligue mahoraise de football Enly Mahamoudou a annoncé qu'il avait signé l'adhésion de la LMF à l'Union des fédérations de football de l'Océan Indien (UFFOI). Cette organisation reconnue par la Confédération africaine de football (CAF) et la FIFA doit permettre au football mahorais de pouvoir multiplier les rencontres avec les fédérations des pays voisins. Sont membres de l'UFFOI la Réunion (là où sera fixé le siège de l'organisation), Madagascar, les Comores, Maurice, les Seychelles et Mayotte. Des formations techniques, pour l'arbitrage vont être développées mais le premier projet sportif à voir le jour sera la ligue des champions de l'Océan Indien dont la finale se disputera en décembre prochain. Des tours préliminaires auront lieu entre les représentants comoriens, mahorais et malgaches d'une part et réunionnais, seychellois et mauriciens d'autre part. Par la suite, un tournoi pour les sélections U15 et U17 devrait voir le jour tout comme des rencontres de football féminin et de beach soccer.

01/03/10 – Forum des associations de Tsingoni

Le premier forum des associations de Tsingoni, toute la journée de dimanche a vu un grand nombre d'habitants de la commune au sein et autour de la bibliothèque de M'roalé. Des stands sur des thèmes sportifs et culturels étaient animaient par plusieurs membres d'associations accompagnés par les élus de la municipalité qui coordonnait le forum. Le maire de Tsingoni Ibrahim Boinahéry en déplacement, son adjoint chargé de la culture Abdou Ali Mlanao s'est chargé de remercier les personnes ayant fait le déplacement tout en assurant que la journée aura permis à la municipalité d'avoir un aperçu sur le travail à accomplir dans la commune. Plusieurs axes stratégiques vont être définis par les élus suite à la réalisation de ce forum, "pour un meilleur développement de la commune".

01/03/10 – Interpellation des trois derniers voleurs d’ordinateurs

C'est grâce à un informateur anonyme que la police a réussi à intercepter la bande organisée à l'origine de vols dont ont été victimes de nombreuses administrations. Depuis plusieurs semaines, le groupe avait réussi à dérober plusieurs dizaines d'ordinateurs. Hier soir, c'est le CHM qui était visé, un vol avec effraction dans la salle informatique qui leur a permis de s'emparer des ordinateurs, télévisions ou de lecteurs DVD qui s'y trouvaient. Un appel anonyme a permis aux policiers de découvrir la cachette des receleurs ; un banga situé sur la descente de la Sogea. Un endroit idéal entre Kaweni et Mamoudzou. Trois voleurs s'y trouvaient ainsi qu'un certain nombre de matériaux volés. Selon la police, ils entreposaient les ordinateurs sur place avant de les écouler rapidement. Les trois personnes interpellées seraient les derniers d'une bande plus importante à être encore en liberté. L'opération a permis de retrouver partie des ordinateurs volés.

26/02/10 – Des tortues terrestres malgaches bientôt rapatriées

Saisies le 24 septembre 2009 au port de Longoni sur un porte-conteneurs malgache, les 12 tortues terrestres Pyxis Arachnoïdes (tortues araignées) actuellement installées dans le jardin des locaux de la Brigade nature à Miréréni, vont enfin pouvoir retrouver leur site d'origine.

Les démarches administratives pour pouvoir réacheminer légalement ces espèces vivantes protégées sont très lourdes. "On a dû avoir un certificat d'importation délivré par Madagascar, un certificat d'exportation par la France et un certificat sanitaire de la DSV", explique Sidi Naouirdine, agent de la Brigade nature.

Et les agents n'étaient pas encore au bout de leur peine, parce qu'après avoir trouvé un transitaire pour les démarches douanières, ils ont dû attendre une autorisation exceptionnelle de la part d'Air Austral, parce que le fret est impossible pour ces espèces vivantes. Les tortues auraient dû être expédiées ce jeudi midi, mais un nouveau contretemps administratif est survenu…

Elles devraient finalement prendre l'avion ce samedi ou la semaine prochaine, nous indique la Brigade nature. Après une escale à Tananarive, elles seront renvoyées dans un village de tortues géré par l'association Salamandra Nature, dans la région de Tuléar, où elles seront choyées avant d'être relâchées dans leur milieu naturel.

"On leur a déjà envoyé une vingtaine de tortues l'année dernière, des Radiata et des Yniphora", explique Sidi, qui nous apprend que ce trafic peut se révéler lucratif : des milliers d'euros pour un couple d'Yniphoras, dont il ne reste plus que 500 spécimens dans le monde. Les sanctions encourues pour trafic d'espèces protégées vont toutefois jusqu'à 6 mois de prison et 9.000€ d'amende… Une cérémonie de remise officielle sera organisée par les autorités malgaches lorsque les tortues seront enfin accueillies chez elles.

26/02/10 – 16 nouveaux diplômés à la Sodifram et BDM

Lundi matin à l'OIDF a eu lieu une remise de titres professionnels par Jean-Pierre Aygalent, le directeur de la DTEFP, à 16 candidats. Parmi eux, 13 sont issus de la formation professionnelle continue et 3 de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Travaillant pour la Sodifram et BDM, ils ont obtenu le titre de "responsable de rayon" ou d'"agent technique de vente en magasin", pour leur plus grand bénéfice, celui de leurs entreprises et des clients.

En présence des représentants de la direction des deux enseignes et du jury, M. Aygalent a félicité "tous les gens qui ont fait l'effort et ont eu le courage de reprendre les études" et a remercié les deux entreprises qui se sont engagées dans cette voie de la professionnalisation de leurs salariés. "Il faut parier et investir sur le capital humain, en plus d'ouvrir de nouveaux magasins pour créer des emplois", a-t-il ajouté, rappelant que les 13.500 chômeurs recensés sur l'île ne trouveront du travail que si les entreprises privées créent des emplois.

Les candidats ont suivi une formation à l'OIDF pendant près de 5 mois, après être passés par le Centre de bilan pour déterminer leur projet professionnel. Cette formation a été payée par Opcalia, grâce au 1% de cotisations prélevées sur la masse salariale des entreprises. Seul un candidat n'a pas réussi les épreuves.

Délivré par le ministère du Travail, ce titre professionnel a la même valeur qu'un diplôme de l'Education nationale et est valable partout en France. Il reconnaît "les compétences acquises, le savoir-être et le savoir-faire" des candidats, selon les mots de M. Aygalent. "J'espère que vos entreprises aussi vont le reconnaître et que vous aurez une carrière longue et riche", a-t-il conclu sous les applaudissements. La plupart des candidats ont eu du mal à retenir leur émotion lors de l'appel de leur nom et ont tous chaleureusement remercié Olivier David, leur "foundi" formateur.

26/02/10 – Nettoyage des plages de Saziley samedi 20 mars

Sidi Naouirdine, président du comité régional de Mayotte de canoë-kayak, avec le soutien de la Brigade nature et la Surfrider fondation, propose un nettoyage des plages de Saziley samedi 20 mars. Le lieu de rendez-vous est fixé à 9h au village de Bandrélé sur le parking du restaurant Zam Zam. Pensez à apporter eau et sandwichs. Cette action s'inscrit dans le cadre des Initiatives océanes qui se déroulent du 18 au 21 mars dans le monde entier. Vous pouvez vous inscrire sur le site internet www.initiativesoceanes.org.

26/02/10 – Rencontre adoption ce dimanche 28 février

L’association EFA 976 (Enfance et familles d'adoption de Mayotte) organise ce dimanche 28 février une nouvelle journée de rencontre postulants/adoptants à Kangani. 10h : accueil et réunion d’information, 11h30 : Assemblée générale, 12h30 : repas (pique-nique tiré du sac, apéritif et café offerts), suivi d'un après-midi d'échanges. Cette rencontre est gratuite et ouverte à toute personne intéressée par l'adoption. Renseignements et inscription : Patricia Jarach au 0639 69 49 09.

26/02/2010 – Tribune libre : Bacar Ali Boto

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a concrétisation d’un idéal porté par plusieurs générations fait naître ainsi un immense espoir de la part des Mahorais. Mais très rapidement le doute s’installe. Les Mahorais s’interrogent et s’inquiètent. Des certitudes tombent. La Chambre territoriale des comptes annonce un déficit de plus de 72 millions d’euros, puis de 92 millions pour la Collectivité départementale. "Déficit", ce mot barbare et insaisissable pour les personnes qui ne sont pas initiées aux jargons comptables et financiers est perçu par une grande majorité de la population comme synonyme de faillite, de banqueroute et détournement de fonds publics.

L’image du conseil général, jadis emblème de la réussite économique et sociale par excellence, s’effondre brutalement. Les interventions et déclarations publiques insuffisamment préparées, voire maladroites, de certains élus accentuent la déception et le scepticisme de la population. Les échanges au sein de l’hémicycle Younoussa Bamana entre la majorité et l’opposition donnent l’impression de privilégier les querelles de personnes au détriment du débat d’idées et des enjeux réels du développement de l’île. Un sentiment général de rejet de toute la classe politique s’installe au sein de la population.

Ce peuple, anciennement profondément croyant, respectueux des institutions et de leurs représentants respectifs, du droit d'ainesse et de la hiérarchie sociale, devient fatalement plus réactif, contestataire, méfiant, pessimiste et sceptique au point de ne plus faire confiance à ses dirigeants.

Les électeurs ne croient plus aux promesses des candidats. Ils ne votent plus pour un bilan ni pour un projet et encore moins pour les compétences et la qualité de ces derniers. Ils considèrent désormais que le mandat politique n’est plus le moyen de défendre la population, mais constitue plutôt une promotion sociale et économique pour la personne élue. Le résultat est qu’on constate au fil des élections qu’un nombre de plus en plus important de citoyens attribuent leur voix soit aux membres de leur famille, soit à leurs amis, soit tout simplement aux candidats susceptibles de répondre au préalable favorablement à leurs besoins immédiats. Ce triste constat provoque de ma part de nombreuses interrogations.

Comment Georges Nahouda, Zaina Mdéré, Marcel Henry, Younoussa Bamana et leurs compagnons, des hommes et des femmes dont le niveau scolaire le plus élevé atteignait à peine le baccalauréat, ont réussi le détachement de Mayotte des Comores et l’ancrage définitif de celle-ci dans la République malgré un contexte géopolitique international et national très défavorable ?

C’était effectivement l’époque des mouvements de libérations nationales et des indépendances dans les empires coloniaux. La revendication départementaliste de nos leaders historiques était considérée alors comme un combat rétrograde, d’arrière garde, anachronique et contraire au sens de l’Histoire de l’Humanité. Et comment ont-ils pu se maintenir au pouvoir paisiblement jusqu’en 2004 ?

Pourquoi, depuis 2OO4, les hommes et les femmes de ma génération dont la plupart sont diplômés des universités de France, voire des grandes écoles nationales, semblent assurer difficilement la succession de l’héritage légué par nos anciens ? Comment n’arrivent-ils pas à maintenir la cohésion sociale et à garantir une bonne gouvernance pour notre Collectivité départementale ?

Et surtout, quelles actions mener pour permettre à nos concitoyens de croire à nouveau à la vertu de la politique; recommencer à espérer; et reprendre en main leur destin commun afin de bien réussir la départementalisation prévue en 2011 ? Cette départementalisation est perçue par l’ensemble des autochtones comme génératrice d’un développement économique, social et culturel susceptible de garantir le bien-être et l’épanouissement de la population de notre île.

Pour répondre à ces interrogations, j’essaie de remonter le temps avant de me propulser vers l’avenir. Quand j’étais au collège à Mamoudzou, j’avais un professeur de français, Monsieur Guéret, avec qui j’avais de très bonnes relations. Celui-ci me filait après lecture les journaux et magazines qu’il faisait venir de Métropole. J’appréciais plus particulièrement le magazine Jeune Afrique, mais je lisais également les autres titres tels que le Point, Paris Match, le Nouvel Observateur, le Monde diplomatique.

Les évènements qui m’ont marqué le plus sont : le courage de Yasser Arafat et de son peuple face à la puissance militaire d’Israël et de ses alliés; la révolution au Burkina Faso, anciennement Haute-Volta, lancée par Thomas Sankara; la résistance et le sacrifice de Nelson Mandela et des Noirs d’Afrique du Sud face à l’Apartheid. Un peu plus tard, j’ai découvert à travers l’Histoire et mes diverses lectures : Lénine, Staline, de Gaule, Adolphe Hitler, Mahatma Gandhi, Ché Guevara, Fidel Castro, J. F. Kennedy, Martin Luther King, pour ne citer que ceux-là.

Ces Grands Hommes, au delà de la diversité de leur personnalité, de leur style et de leur idéologie, partageaient des valeurs communes : l’amour de leur peuple, le sens du désintérêt et de l’honneur, la volonté de marquer l’Histoire de leur pays, voire l’Histoire du monde. Une capacité incommensurable de susciter ou d’imposer l’adhésion de leur peuple à leur cause.

Georges Nahouda, Zaina Mdéré, Marcel Henry, Younoussa Bamana et leurs compagnons partageaient eux aussi ces valeurs. En plus, les fondateurs du Mouvement populaire mahorais (MPM) avaient conscience de leurs manques et de leurs handicaps. Ils savaient écouter et apprécier les conseils de leurs amis experts et responsables politiques de Métropole et d’ailleurs. Ils avaient le sens de l’anticipation et de la projection à moyen et long terme.

Ils ne travaillaient pas contre tel ou contre quelque chose, mais pour un idéal : celui d’offrir une vie meilleure et digne à leurs concitoyens. Mais il faut reconnaître également qu’après l’indépendance des trois autres îles, le multipartisme était quasi absent à Mayotte. Le MPM régnait en maître absolu. Mayotte ne connaissait pas encore la société de consommation et ses malédictions. Les tentations étaient par conséquent très limitées.

Par ailleurs, la société mahoraise était encore très codifiée et respectueuse des traditions et de la religion musulmane. Le droit d'ainesse primait partout, y compris en politique. On était "jeune MPM" à cinquante ans, alors que l’espérance de vie des Mahorais atteignait à peine cinquante-cinq ans. On pouvait avoir la tête bien pleine et bien faite, mais on devait attendre son tour sinon faire preuve d’une docilité exemplaire et exceptionnelle pour espérer gravir les marches plus rapidement.

C’est ainsi que les cadres du Club Georges Nahouda ont été sacrifiés. A part quelques rares exceptions, ils n’ont jamais pu accéder au pouvoir. En effet, avant que leur "tour" arrive, le système s’est désintégré en 1999 avec la scission du MPM en deux fractions (MPM, "canal historique" et MDM – Mouvement départementaliste mahorais).

Les conséquences de cette scission sont multiples. Elle a favorisé l’émergence de nouvelles formations ou implantations politiques dont le Mouvement des citoyens (MDC) crée par des Métropolitains et présidé par Jean-Claude Mahinc, ancien professeur de philosophie. Localement, j’étais le premier Mahorais à avoir rejoint le MDC de Jean-Pierre Chevènement. J’ai été élu président de ce celui-ci en 2000.

Aux élections cantonales d’avril 2001 le Rassemblement pour la république (RPR, ancêtre de l’UMP) devient le plus grand parti de l’île. Mais aucun parti politique ne pouvait à lui seul disposer de la majorité absolue à l’assemblée territoriale. Une coalition présidée par le regretté Younoussa Bamana et composée de MPM, RPR, MDC et du conseiller général de Dzaoudzi-Labattoir, sans étiquette, a inauguré l’ère des cohabitations et des instabilités politiques à Mayotte. En 2002, en désaccord avec la politique de la majorité du conseil général, ma formation politique, le MDC, a décidé de rejoindre l’opposition.

Aux élections de 2OO1, seuls les maires de Bandrélé et Dembéni ont pu garder leur siège. Tous les autres ont été balayés. Des personnes dont la plupart étaient, jusqu’à cette date, inconnues politiquement et peu expérimentées accèdent à la tête des conseils municipaux grâce à des coalitions diverses et variées souvent formées à la hâte entre les deux tours. Dès les premières années de leur mandat, de nombreux conseils municipaux ont enregistré des taux d’absentéisme records. Plusieurs municipalités ont connu des dysfonctionnements sans précédent…

Le summum de l’inconscience et de la bêtise politiques est atteint en 2004 lorsque mes amis des Frap (Forces de reconstruction et d’alliance pour le progrès, une fédération composée du MDM, MDC, Sorodat et les Verts) et moi-même, en ma qualité de président de la structure, avons décidé de confier la présidence du conseil général au seul sans étiquette de l’assemblée, Said Omar Oili.

Auparavant, pendant des mois nous avons sillonné Mayotte pour expliquer aux Mahorais le projet que nous souhaitions mettre en place une fois que les Frap auront acquis la majorité au conseil général. Hélas la perte des cantons de Pamandzi, Koungou et Kani-Kéli, considérés par nos stratèges comme faciles à acquérir, nous a privé de la majorité absolue à l’assemblée. Les sièges étaient répartis comme suit : Frap 9, UMP 9 et sans étiquette 1.

C’est alors que nous avons décidé unanimement de proposer la présidence à un membre de la coalition sortante de l’époque. Pour nous, un président choisi de cette façon ne pouvait qu’appliquer la politique définie par notre fédération. Nous avons pensé prioritairement à Said Omar Oili car il nous semblait le plus fragile. En effet, il était sans étiquette et n’obéissait à aucune discipline de parti. Il était en quelque sorte "à vendre".

Celui-ci et son état-major ont mené des négociations parallèles à la fois avec les Frap et avec l’UMP. Au terme de trois jours de négociations marathon et stressants, il a décidé in extremis de quitter ses amis de jadis pour rejoindre les Frap. Comme convenu, nous l’avons élu président du conseil général le 2 juin 2004. Je suis devenu son 1er vice président.

A partir de cette date, ce fut tout sauf ce que notre fédération avait prévu de mettre en place durant le mandat correspondant. En mettant de côté la gestion courante de la Collectivité départementale, dont l’autopsie nécessitera plusieurs chapitres, j’ai retenu essentiellement les résultats suivants : l’implosion des Frap, de l’UMP, du PS, ainsi que de tous les autres partis existants de 2004 à 2008.

Tous les membres des Frap qui l’ont soutenu et qui l’ont porté au pouvoir n’ont pas été réélus. Tous les conseillers généraux sortant de l’UMP, susceptibles de briguer la présidence de l’assemblée départementale ont été battus en 2008. Une autre coalition encore plus hétéroclite (UMP, MDM – devenu Nouveau Centre – et PS) que la précédente a formé une nouvelle majorité que préside Ahamed Attoumani Douchina. Said Omar Oili, ex-président du conseil général, reste l’un des chefs de file de l’opposition.

La suite vous la connaissez. Les Mahorais et les citoyens de cette île n’ont jamais étaient aussi inquiets, tristes et perdus qu'aujourd’hui. Et pourtant les solutions existent. C’est pourquoi je pense qu’il est vraiment temps de se ressaisir avant qu’il soit trop tard. Mayotte a les potentialités nécessaires pour la réussite de son développement économique et social. Au niveau local, il y a suffisamment d’hommes et de femmes compétents capables d’assumer avec efficacité des responsabilités dans les différents domaines.

Le problème qui se pose est que ces compétences sont souvent méconnues, ignorées ou dispersées. En effet, la société mahoraise prise dans sa globalité reste encore très cloisonnée et sectaire. Les différentes communautés se croisent sans jamais se rencontrer. Cette situation, non seulement ne favorise pas les échanges interculturels, mais surtout génère des méfiances et des a priori des uns envers les autres. Chacun imagine le pire chez l’autre.

Pour se protéger on évite de communiquer, de peur que l’autre s’enrichisse en vous appauvrissant. Les relations de cette nature sont omniprésentes dans l’ensemble des secteurs sociaux, économiques et politiques.

Or Mayotte est en train de négocier un tournant capital de son histoire. Le passage de la Collectivité départementale à la départementalisation. Pour une grande majorité de Mahorais, il s’agit tout simplement d’un saut vers l’inconnu. Ce moment d’incertitudes et d’inquiétude généralisées impose l’instauration d’un dialogue sincère et transparent entre nous Mahorais, et entre les Mahorais, les Métropolitains et l’ensemble des communautés qui ont choisi notre île comme terre adoptive.

Le moment est venu pour nous tous d’oublier nos complexes, de nous débarrasser de nos séquelles du passé, de faire la paix entre nous et de donner une chance à un avenir meilleur. Dans ce vaste chantier, les acteurs politiques, économiques et socioprofessionnels ont un rôle majeur à jouer.

A ce titre, je propose à l’ensemble des partis politiques locaux d’accepter l’instauration d’un moratoire de 5 ans interdisant les affrontements entre nous; de mettre en place un comité de pilotage composé des présidents de chaque formation politique. L’objectif est de rendre possible l’Union sacré de tous les partis politiques de l’île, de droite comme de gauche.

La finalité consiste à faire élire aux élections cantonales, sénatoriales, législatives et municipales respectivement de 2011, 2012 et 2014, les hommes et les femmes les plus compétents et les plus efficaces pour manœuvrer le pays durant cette période de turbulences de tous genres. Cette idée n’est ni neuve ni utopique. Je l’avais déjà proposée en 2004 au secrétaire fédéral de l’UMP, Ahamed Attoumani Douchina, lors d’une négociation secrète. En plus, elle a déjà été expérimentée, dans une version moins large et pour des périodes très courtes, en 2000 et récemment en 2009.

Les résultats étaient à chaque fois très satisfaisants. Cette proposition est réalisable car à Mayotte les notions "droite-gauche" n’ont pas de sens. Les frontières idéologiques entre la gauche et la droite sont quasi inexistantes, voire inconcevables, pour les Mahorais.

Pour l’anecdote, lors des dernières élections cantonales partielles de Tsingoni, mes amis des forces progressistes et moi avons soutenu le candidat socialiste contre celui de l’UMP. Or, nous savions pertinemment que quelle que soit l’issue de cette élection, la personne victorieuse allait au conseil général compléter la majorité conduite par un président UMP. Surréaliste ? Non ! Cela fait partie du dépaysement et du charme de Mayotte.

 

Bacar Ali Boto

Ancien 1er vice président du conseil général

Président de l’Alliance pour un développement maîtrisé et solidaire

26/02/2010 – Tribune libre : Association des organismes de formation de Mayotte

 

 

 

{xtypo_dropcap}N{/xtypo_dropcap}ous n’avons pas vocation à joindre notre voix à ce concert d’intelligences mobilisées pour que l’avenir soit plus rose, nous n’en avons ni les qualités ni les compétences. Non, nous ne sommes que des ouvriers de la formation professionnelle, comme se plaisait à le dire feu Gino Salimbéni qui a tant fait pour la formation des jeunes à Mayotte. Des ouvriers qui constatent sur le terrain depuis 10 ans que trop de jeunes sortent encore du système scolaire sans maîtriser ce qu’il est convenu d’appeler les compétences de base.

Des ouvrier qui constatent que les appels d’offres du conseil général en matière de formation professionnelle des demandeurs d’emploi accumulent retard sur retard, d’année en année, faute de capacité politique à mettre en oeuvre des choix stratégiques à moyen et à court termes. Des ouvriers qui constatent, à la lecture d’appels d’offres émanant d’institutions nationales établies à Mayotte, que la pédagogie est encore une discipline ignorée de certains décideurs, plus soucieux de poudre aux yeux que d’une réelle efficacité formative. Comment, par exemple, prétendre faire progresser sérieusement la capacité de lire et écrire en français pour ceux qui ne le maîtrisent que très peu, voire pas du tout, en 2 jours ?

Des ouvriers qui constatent que les organismes de formation dignes de ce nom et soucieux d’offrir des prestations de qualité, supportent patiemment les aléas de l’absence de politique volontariste en la matière, tout comme des difficultés de trésorerie liées à des modes de paiement, des retards et des irrégularités invraisemblables.

Des ouvrier qui constatent que régulièrement quelques parachutés à Mayotte s’improvisent formateurs en pensant sans doute qu’il suffit de "savoir" pour exercer ce métier et que, attirés par le brillant et les apparences policées de ce qui vient d’ailleurs, certains décideurs s’empressent de les écouter doctement.

Des ouvriers qui constatent les difficultés rencontrées par les structures en charge d’accueillir et d’orienter les jeunes et les demandeurs d’emploi par manque de moyens humains suffisants (Mission locale et Pôle emploi).

Ah, quel tableau pessimiste nous dira t on !

Que l’on se rassure, il y a des constats positifs :

– La prise de conscience progressive et collective de l’impérieuse nécessité de travailler à réduire le degré d’illettrisme, nous en voulons pour exemple et comme signe tangible les efforts et l’engagement des services de l’Etat en ce domaine, même si le chantier est immense.

– La prise en compte de plus en plus fréquente, par les chefs d’entreprises, de l’utilité et de la nécessité de la formation continue.

– La mise en ordre de marche de l’organisme collecteur des fonds de la formation professionnelle auprès des entreprises.

– L’utilité de structures oeuvrant en amont ou en aval des actes de formation (Centre de bilan de compétences, Ladom par exemple).

– La motivation des jeunes fréquentant assidument les centres de formation et leur désir d’apprendre et de progresser.

– Les efforts faits par les organismes de formation pour s’équiper, pour former leurs personnels, afin de mieux répondre aux besoins locaux ainsi qu’aux exigences de la mobilité.

– La capacité de l’appareil de formation local à s’adapter aux nouvelles réglementations et aux évolutions sociales et économiques si rapides de Mayotte.

– Les résultats positifs et dignes d’éloges obtenus par ces mêmes organismes de formation avec des moyens largement inférieurs à ceux des organismes métropolitains ou bien du GSMA.

– La multiplicité des domaines de compétences couverts par ces mêmes organismes, du bâtiment au secteur sanitaire et social, notamment les préparations aux concours de la fonction publique hospitalière, des métiers du tertiaire aux métiers de l’hôtellerie restauration, du droit du travail et droit commercial au management, des métiers de la mer aux métiers du commerce, de l'informatique et de la bureautique, etc.

Arrêtons-là une énumération qui n’a pas pour objet de faire plaisir à qui que ce soit ou de mettre au pilori tel autre. La formation professionnelle est une affaire trop sérieuse, aux enjeux trop importants pour que l’on ne tienne pas compte des avis et des compétences de ceux qui ont une culture et une pratique de la pédagogie, dont c’est le vrai métier et qui connaissent Mayotte.

Quant à ce qui se passe sur le terrain, c’est l’affaire des pédagogues, de ceux qui travaillent au quotidien avec sérieux avec les jeunes, les demandeurs d’emploi, les personnels d’entreprise.

C’est l’affaire des vrais "ouvriers de la formation professionnelle". Il est temps de les écouter davantage, il est temps de comprendre qu’ils connaissent et maîtrisent leur métier, il est temps de leur donner les moyens d’être encore plus utiles à la société mahoraise pour accompagner les évolutions socio-économiques majeures auxquelles notre île doit faire face.

 

Pour l’Association des organismes de formation de Mayotte

Le président, Pascal Rolland

26/02/2010 – Shama Puedza : Bambo kayak raid 2010

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}es bras ont bossé dur, très dur dimanche matin pour les pagayeurs d'un jour ou de toujours. Plus de quatre kilomètres de course de kayak au départ d'une des célèbres plages du sud, c'était le défi à relever proposé par l'association Shama Puedza. A Musical plage, cinquante sept personnes ont voulu relever le défi. Quelques uns en double, la plupart d'entre eux en solitaire.

La toute première consigne donnée au micro par Jean-Luc Canal, avant le lancement du Bambo kayak raid 2010, est aussi simple que fondamentale : "Si un kayak se renverse, le participant le plus proche doit porter secours à cette personne en difficulté, voire en danger, sous peine d'être non seulement disqualifié, mais ça peut aller plus loin… Le temps qu'il aura perdu lui sera décompté, on lui fera confiance s'il nous dit qu'il s'est arrêté pendant cinq ou dix minutes".

Le BKR est une compétition comme les autres, mais pour l'association organisatrice, le message est clair : la priorité des priorités c'est la sécurité. Ceci annoncé, d'autres instructions sont rapidement données avant de lancer les amateurs de sports aquatiques dans l'eau. Les plus jeunes, avec leurs gilets de sauvetage se mélangent aux plus âgés, aux plus expérimentés. Le coup d'envoi est le même pour tous, bien que des catégories sont définies (voir encadré). 10h27 : ça y est c'est parti et les pagayeurs se précipitent à toute allure dans l'eau chaude de Musical.

 

La course en tête pour Inamoto et Jack

 

Après un kilomètre de course, Idrissa Ouirdani dit Inamoto et Jack Zoulaidhidine Daoudou se détachent des autres participants. Avec le mont Choungui et la fabuleuse richesse forestière mahoraise au second plan, tous balaient la mer un coup à droite, un coup à gauche pour se rapprocher de l'îlot Bambo, le mi-parcours du BKR.

A chacun son rythme, on peut voir au loin les derniers pagayeurs apprécier le panorama sudiste, son lagon, son île au sable blanc, sa plage de Musical vue d'un angle tout à fait différent… déguster le moment présent. Cet état d'esprit, les poursuivants d'Inamoto ne l'ont peut-être pas.

Ils abordent très rapidement la dernière ligne droite, mais ne rattraperont pas la machine à gagner. Car après s'être distingué dans les différentes épreuves de course à pied organisées sur l'île (11 km de Bouéni, Cross caporal, Triathlon), Idrissa Ouirdani démontre qu'il peut également rafler des victoires dans des compétitions où les jambes ne sont pas les seules à être d'une grande utilité, comme le Bambo kayak raid.

Il remporte la course en 40 minutes et 48 secondes. Suivent à plus d'une minute derrière, Jack (41'50"), Serge Harter (42'11"), Patrick Baillif (42'19"), JP Platon (42'29") et Marc François (42'40") qui atteignent la ligne d'arrivée à moins d'une minute d'intervalles. Mariate Ali Bacar, 13 ans, clôture la course en 1h01'40". Elle n'était pas la plus jeune.

 

2011 menacé à Shama Puedza

 

Cadette de la course, Perrine Guegan, qui fêtera ses douze ans le 3 mars a eu droit à une jolie coupe, tout comme l'ainé du BKR 2010, Serge Harter, 57 ans et troisième du classement général tout de même, qui plaisante : "je ne récupère pas ma coupe si vous me qualifiez de plus vieux, je ne suis pas vieux !". Et à Jean-Luc Canal de se reprendre : "le moins jeune de la course"…

Cette atmosphère bon enfant a perduré bien après la remise des récompenses, où les courageux participants se sont retrouvés autour d'un buffet-voulé pour raconter leur matinée, et converser. "C'était trop difficile", nous confie Ismaël Houlali, "surtout à la fin, je ne pouvais presque plus pagayer, heureusement qu'il y avait mon collègue Sergent. Si on n'était pas en double, j'aurais fini plus loin encore c'est sûr".

Pour cette édition, aucun abandon n'est enregistré, aucun incident n'est à déplorer. Juste les conditions d'organisation de plus en plus difficiles : "Aujourd'hui on bénéficie de tout le travail réalisé par Laurent Godonaise (ancien président de Shama Puedza, ndlr) ces dernières années, mais sans subvention ni aide extérieure, et avec les partenaires qui répondent de moins en moins, nos activités pourraient ne pas se poursuivre en 2011", déplore l'actuel président.

Des activités qui ont, rappelons-le, pour finalité de "participer à l'évolution du nautisme, mais surtout à la promotion du lagon de Mayotte" (Interview de JLC, MHS n°48). Pour l'heure, deux rendez-vous sont déjà pris : le 11 km de Bouéni dimanche 11 avril à la base nautique de Hagnoundrou et le Festy Voile le dimanche 13 juin au même endroit. "Avec toujours plus de monde on l'espère."

 

Ichirac Mahafidhou


Classement final par catégorie

Simple Seniors 1 (entre 1/2/80 et 31/1/92) : Idrissa Ouirdani (1er, 40'48"), Jack Zoulaidhidine Daoudou (2nd, 41'50"), Bruno Lemarchand (3ème, 51'11") et Anastazia Baco Moussa (4ème, 51'58"). Simple Seniors 2 (entre 1/2/70 et 31/1/80) : Alexandre Colin (1er, 43'19"), Joyce Pierret (2nd, 45'). Simple Vétérans (entre 1/2/60 et 31/1/70) : Patrick Baillif (1er, 42'19"), Fabrice Guérin (2nd, 45'27"), Elisabeth Baillif (3ème, 47'50") et Annick Urschelleer (4ème, 1h01'37"). Simple Super Vétérans (avant le 31/1/60) : Serge Harter (1er, 42'11"), JP Platon (2nd, 42'29"), Marc François (3ème, 42'40"), Frédéric Robert (4ème, 44'58") et Wari Mana (5ème, 47'09"). Simple Super Vétérans femmes : Catherine Cauchoix (1ère, 54'10"), Claudine Lazib (2nde, 56'01") et Dominique Goek (3ème, 57'51"). Podium Simple Juniors (après 31/1/92) : Robin Chartier (1er, 43'19"), Yahaya Combo (2nd, 44'45") et Hafidhou Moustoiffa (3ème, 44'52"). Podium Simple Junior filles : Hadhuirati Hamidouni (1ère, 49'57"), Houriati Saïd (2nde, 53') et Perrine Guegan (3ème, 54'13"). Double Seniors 1

Sergent Mahamoud et Ismaël Houlali (1er, 46'32"), Anchiate Ousseni et Haifaou Madi (2ème, 1h18". Double Senior 2 : Sylvain Beguin et David Courtin (1er, 43'57"), Dorothée et Julien Prentout (2nd, 50'02"). Double Vétérans : Stéphane Groleas et Bernard Baille (1er, 47'32"), Samuel Chauveau et Brigitte Fouraste (2nd, 50'13"), Olivier et Eve-Marie Puccini (3ème, 52'21").

26/02/2010 – Sport / Football : Portrait

 

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap} Passamaïnty, le football est une affaire sérieuse. Houdhouna Assani joue au football depuis sa plus tendre enfance et aujourd’hui encore, il fait tout pour se présenter aux 4 entraînements hebdomadaires concoctés par le duo d’entraîneurs N’daka et Camara. “Ne vous inquiétez pas, il sera là, il n’y a pas de joueurs qui aiment autant s’entraîner que lui”, nous ont d’ailleurs fait remarquer les dirigeants de Rosador mardi soir.

En effet, quelques minutes après Houdhouna arrive et se colle immédiatement des tours de terrain avant de rejoindre ses coéquipiers dans une séance consacrée à l’efficacité devant le but. A la fin de l’entraînement, il fait du rab' en effectuant des abdominaux et des étirements. “Mon point fort, ça a toujours été de cadrer mes frappes”, reconnaît l’attaquant des Verts.

Les buts, il les a accumulés avec l’AS Rosador, mais aussi le club rival du FCM et à la Réunion à l’AS Chaudron et à l’Excelsior où il a côtoyé Djardji Nadhoime, originaire de Mzouasia. En 1993, il débute en DH et décroche le premier titre de champion de l’histoire du club. Aujourd’hui, il en a 11 en poche et compte bien en ajouter un nouveau à l’issue de la saison 2010.

“Je suis un gagneur, je m’entraîne sérieusement en semaine, ce n’est pas pour jouer uniquement pour le plaisir, mais aussi gagner le week-end”, explique Houdhouna. Parmi ses meilleurs souvenirs figurent le triplé championnat, coupe de Mayotte et coupe de France réalisé en 1994 avec l’AS Rosador, ainsi qu’un match joué contre le champion de Madagascar.

 

Une médaille de bronze inespérée

 

Il n’oublie pas non plus la médaille de bronze remportée aux Jeux des îles de l’océan Indien en 2007 avec la sélection de Mayotte, dont il était le capitaine. Les moments difficiles restent aussi gravés dans sa mémoire. Il y a d’abord les incidents de 2005 survenus en Coupe de France contre l’AS Sada à Passamaïnty.

“Ce match, quel que soit le résultat sur le terrain, nous l’aurions gagné car l’ASS avait fait jouer des joueurs suspendus. Je regrette que les dirigeants n’aient pas calmé les supporters les plus perturbateurs. A l’issue de ce match, j’ai aussi passé une garde à vue parce que j’aurais soi-disant agressé quelqu’un avec un chombo, alors que les joueurs étaient à l’écart des troubles. Ca m’a vraiment fait mal.”

Son passage de Rosador au FCM a aussi été incompris à Passamaïnty. “L’équipe avait été reléguée, j’avais laissé un salaire équivalent à 3 fois le Smig mahorais à la Réunion pour revenir ici. Je ne me voyais pas rester ici pour ne pas gagner des titres, moralement c’était dur. Je suis même reparti à la Réunion en laissant mes coordonnées à ma mère qui a fait office d’agent en quelque sorte. Les dirigeants du FCM m’ont contacté et j’ai accepté le challenge, même si c’était dans le village rival."

 

FCM, un choix personnel et assumé

 

"Personnellement, il fallait que je sorte d’une situation où j’étais au chômage et mon premier enfant venait de naître. J’ai pensé d’abord à ma famille et non plus au village.” Excellent des deux pieds, Houdhouna a aussi une facilité déconcertante à éliminer ses adversaires directs par sa vivacité et sa vitesse ballon au pied. Aujourd’hui, certains le traitent de vieux, mais au vu de certaines prestations comme contre l’AS Sada à Tsingoni l’an dernier, le "vieillard" peut rendre dingue les défenseurs les plus aguerris.

“Aujourd’hui, je ne suis plus obnubilé par le but, je suis autant heureux de donner un caviar à un coéquipier que de marquer moi-même. Mais au football, on se met au service du collectif. On ne peut pas s’en sortir tout seul, on le fait grâce aux partenaires, même si un match peut être débloqué par une individualité”.

Leader technique des Verts, Houdhouna est aussi un modèle pour les plus jeunes. Cependant, celui-ci observe que les temps changent. “Les jeunes n’ont plus envie comme nous l’avions auparavant. Il faut travailler et certains de mes anciens coéquipiers qui ont arrêté de jouer à 27 ans se demandent comment je fais pour jouer encore aujourd’hui. J’ai envie, je travaille beaucoup et je me donne à fond. Avec mon expérience à la Réunion, à la Coupe des Dom et lors des compétitions régionales, j’ai appris des choses que je peux transmettre à mes coéquipiers et qui me servent beaucoup.”

 

Faïd Souhaïli


 

Palmarès de Houdhouna Assani

11 fois champion de Mayotte : 1993, 1994 ,1995, 1997, 1999, 2000, 2001 et 2009 avec l’AS Rosador, 2006, 2007 et 2008 avec le FC M’tsapéré

4 fois vainqueur de la coupe de Mayotte : 1994, 1998, 1999 et 2009 avec l’AS Rosador

5 fois vainqueur de la coupe de France régionale : 1994, 1996, 1997, 1998 et 1999 avec l’AS Rosador

Médaillé de bronze des Jeux des îles de l’océan Indien en 2007 avec la sélection de Mayotte

26/02/2010 – Education : Don du Rotary Club

 

 

Le Rotary offre plus de 4.000€ pour les collations Le Rotary club de Mayotte a remis jeudi un chèque de 2.727€ au collège de Kawéni, qui permettra aux élèves de sixième les plus défavorisés de bénéficier d'une collation pendant deux trimestres.

 

 

 

{xtypo_dropcap}"P{/xtypo_dropcap}récieux". C'est ainsi que Marc Feyeux, principal du collège de Kawéni, a qualifié l'initiative du Rotary club de Mayotte, en recevant de leurs mains un chèque de 2.727€. Résultat d'une collecte organisée par le Rotary et d'un dont du Crédit agricole de Mayotte, ce chèque permettra à 124 élèves de sixième de bénéficier d'une collation à 10 heures pendant deux trimestres. Les élèves bénéficiaires de ce don ont été choisis par l'administration du collège, parmi les plus défavorisés socialement.

"Mes enfants ont été scolarisés dans ce collège", se souvient Eric Rouget, trésorier du Rotary. "Ils me racontaient que nombre de leurs camarades n'avaient pas de goûter et regardaient manger dans la cour ceux dont les parents ont les moyens de leur fournir un repas." L'an dernier déjà, le Rotary avait fait un don qui avait permis à une centaine d'élèves d'avoir une collation pendant un trimestre. "Nous avons eu des retours très positifs des professeurs qui voient une réelle différence dans l'attention et la motivation de l'élève qui a pu manger en cours de journée", poursuit M. Rouget.

"Nous avons ici beaucoup d'élèves défavorisés, ce geste est important pour eux", confirme Marc Feyeux, rejoint par Saïd Assiandi et Saboor Shayan, les représentants des élèves qui sont venus réceptionner le chèque. Le montant du chèque offert a été relevé par la participation du Crédit agricole qui, comme de nombreuses grandes entreprises, a une enveloppe par an consacrée au mécénat. La banque a été sollicitée par le Rotary pour participer à cette action.

La semaine prochaine, un second chèque sera remis, cette fois au collège de M'gombani à qui le Rotary club Ste-Marie Roland Garros (la Réunion) offre 1.460€, permettant à 70 élèves de sixième de bénéficier d'une collation pendant deux trimestres.

 
HF

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes