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18/06/2010 – Gouvernement comorien en exil

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}ccueillis avec émotion par la diaspora comorienne de Mayotte ainsi que des chanteuses locales, les représentants du gouvernement en exil ont à peine eu le temps de déposer leurs valises qu’ils ont le même jour répondu aux questions de la presse. C’est en laissant emplois, maris, femmes et enfants que les membres du gouvernement ont répondu présent pour un voyage aussi important. Présent pour quatre jours seulement, ils ont tenu à rencontrer la presse locale, les ressortissants comoriens et les Mohéliens.

La conférence s’est déroulée dans le calme et dans le respect, outre les journalistes, quelques Comoriens ont prêté attention aux déclarations de la délégation. Avant de commencer son discours, Madame Amina Binti accompagnée de son vice-président, de quatre ministres ainsi que deux conseillers, ont demandé une minute de silence pour tous leurs frères décédés lors de traversées en kwassas et victimes du crash du vol Yemenia en juin 2009.

Les larmes lui montent aux yeux quand elle évoque la situation actuelle aux Comores, plus particulièrement à Mohéli. Le gouvernement en exil dénonce les sévices physiques et moraux infligés aux Mohéliens, les licenciements abusifs et la non volonté de consensus de la part de l’ex-président Abdallah Sambi, qui pour eux ne fait que pousser au séparatisme. Ils expliquent leur venue à Mayotte par l’histoire commune qu’a l’île avec l’Union comorienne. Par ailleurs, "Mayotte est l’endroit idéal pour parler à la fois à la population française et à la population comorienne". Ces huit Français d’origine comorienne sont déterminés à faire partager au monde entier ce qu’il se passe sur ce petit archipel, où beaucoup de personnes sont obligées de garder le silence de peur de représailles. Comme le prouve l'agression qui a été perpétrée contre maître Larifou, qu’ils saluent.

 

"C’est un véritable cri de désespoir que poussent les Comoriens aujourd’hui"

 

"Nous ne voulons en aucun cas gouverner l’Union des Comores, notre objectif est de faire bouger les choses au plus vite", clame la présidente. Contrairement aux rumeurs qu’essuie ce gouvernement, ni coup d’état, ni volonté de gouverner ne sont passés par leurs esprits. Par des actions pacifiques, comme des conférences de presse, des réunions de mobilisation, des manifestations à travers le monde, ce gouvernement en exil prend les devants pour que les négociations avancent et aillent dans le sens du respect des Accords de Fomboni (Mohéli) 2001. La "dissolution" de ce gouvernement en exil se fera dès qu’un calendrier électoral sera fixé de manière consensuelle avec tous les acteurs politiques de l’Union.

"C’est un véritable cri de désespoir que poussent les Comoriens aujourd’hui", insiste la délégation. Après Paris, Marseille, Nice, Mayotte, c’est vers la Réunion que la délégation compte poursuivre ses efforts. Soutenue par les partis de l’opposition comorienne qui les encouragent à ne rien lâcher tant que l’ordre politique n’est pas revenu, et par leur rôle de diaspora active, c’est en toute légitimité qu’ils se revendiquent gouvernement en exil.

Face à la question des drapeaux français hissés à Mohéli, Madame Amina Binti déclare qu’ils justifient une situation de ras le bol où tout les coups sont permis pour faire réagir et non pas une réelle volonté des Mohéliens de retourner en arrière, loin de là. Elle rappelle que les accords qui ont permis une stabilité dans l’Union, après les émeutes séparatistes à Anjouan, ont été signés sur l’île de Djombé Fatima (Mohéli).
Un fatiha (prière musulmane) a clôturé la conférence de presse avec l’espoir que la proposition de l’Union Africaine attendue le 15 permette aux îles de la lune de retrouver leur calme.

 

Samira Abdoul

18/06/2010 – Budget du conseil général

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ette rencontre devrait logiquement être la dernière d'une longue série de réunions avant que la chambre ne rende son rapport définitif et son avis sur la conformité du budget de la CDM avec les objectifs contenus dans la convention de restructuration, qui prévoit un retour à l'équilibre des finances du conseil général d'ici 2014.

Du côté du CG, l'on se montre confiant sans toutefois tomber dans l'euphorie : "Nous avons travaillé dans une démarche constructive avec les services de l'Etat et la Chambre pour respecter les impératifs de redressement, tout en tenant compte du contexte de crise, notamment sur le chapitre 65, pour lequel nous avons bon espoir de voir rapidement de nouvelles recettes arriver pour abonder le chapitre relatif à l'attribution de subventions aux associations", expliquait mercredi Hadadi Anjdilani, vice-président du CG et président de la commission des finances.

Concernant les fausses informations d'invalidation du budget véhiculées par une certaine presse en début de semaine (voir par ailleurs), le président de la Chambre territoriale des comptes, M. Brana, a confirmé mercredi aux représentants de la préfecture que l'instituion n'avait pas encore entamé la rédaction du rapport définitif et encore moins de l'avis.

Une fois rédigé, ce document devra encore être validé par le conseil de la Chambre, et il sera ensuite signifié par écrit au président du conseil général. Selon nos informations, le processus devrait arriver à terme d'ici une quinzaine de jours.

 

FM

 


 

Communiqué de presse de la présidence du conseil général de Mayotte

 

Qui veut porter préjudice à Ahamed Attoumani Douchina ?

Mercredi 16 juin, le président du conseil général doutait des institutions françaises. La veille au soir, Denis Hermman, rédacteur en chef des Nouvelles de Mayotte, l'appelait à son domicile pour lui demander de réagir sur l'avis de la CRC.

Tout en rappelant sa confiance dans la politique de rigueur qu'il mène avec sa majorité et dans la qualité de travail qu'il mène avec la préfecture dans le cadre de l'application de la convention de restructuration signée par Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outremer et lui-même, il n'a pu réellement commenter un document dont il n'avait encore connaissance.

Ce matin du mercredi 16 juin, il se demandait furieux comment la presse avait été destinataire d'un document que le conseil général n'avait pas encore reçu. D'où proviennent les fuites ?

De la préfecture ? De la Chambre régionale des comptes elle-même ? En fait, la préfecture ne peut avoir fait des fuites puisqu'elle n'a pas encore reçu le document et elle ne peut l'avoir reçu puisqu'il n'est pas encore rédigé, comme a pu le préciser la CRC.

Donc, il est certain que quelqu'un veut porter préjudice au président du conseil général. Cette personne ou ces personnes ont certainement utilisé les bribes d'information qu'ils ont pu avoir des réunions de la CRC au conseil général et en préfecture pour aider Denis Hermman à fabriquer un faux scoop et piéger le président, en lui demandant de réagir à 19h30, certain que celui-ci ne peut se tourner vers ses collaborateurs pour vérifier si un document officiel est parvenu au conseil général à cette heure-là.

L'entreprise de démolition du conseil général continue et Denis Hermman semble entrer facilement dans le jeu du manipulateur manipulé, Mayotte et sa population a-t-elle besoin de cela ?

Les Nouvelles de Mayotte étant diffusées jusqu'en Métropole, c'est comme cela que l'on peut porter atteinte à un territoire, que l'on donne une image caricaturale d'une action politique et que l'on donne un porte-voix à des personnes qui pratiquent la politique sans noblesse, sans scrupule et sans conviction.

18/06/2010 – Ce que j’en pense …

 

 

{xtypo_dropcap}C'{/xtypo_dropcap}est de cette création de richesses et d'emplois que naissent les moyens de financer l'éducation, la santé, les infrastructures. C'est avec ces moyens grandissants que les politiques peuvent mieux encore orienter leurs actions, faire des choix, avoir des ambitions. Sans moyen, c'est beaucoup plus difficile… Partant de ce constat, on peut remarquer à Mayotte le peu d'importance accordé aux entreprises, avec l'absence de nouveaux hôtels balnéaires ces dernières années, malgré les ambitions du Padd qui commencent à se faire vieilles… L'absence d'aménagements à part le réussi 2nd quai et un marché vivotant.

Les entreprises ne sont souvent bonnes qu'à récupérer de l'argent à travers les impôts, taxes, prélèvements divers, mais aussi plus illégalement à travers des appels d'offres et autres marchés publics "truqués", à placer des amis, de la famille ou tout au moins des électeurs potentiels. Elles ne sont souvent perçues que comme une vache à lait…

Mais une vache a besoin d'eau, de beaucoup d'eau pour faire du lait, ainsi que de fourrage. Il lui faut aussi un peu d'espace, une litière pour la nuit, un abri. Un tel animal a par ailleurs besoin de la visite d'un vétérinaire de temps en temps, de compléments alimentaires, de soins divers…

Voir l'entreprise comme une vache à lait, c'est très réducteur, c'est dangereux… pour la vache. Ne faire que pomper, pomper, ne fonctionne pas longtemps. Il faut entretenir, remplacer, améliorer le matériel, l'outil de production. Obtenir le lait n'est que l'aboutissement d'un long travail d'équipe, de moyens qui y sont consacrés, de compétences, d'expertises. Avec le temps s'étoffe l'expérience, les moyens d'exploitation sont modernisés, la productivité augmente, les conditions de travail sont améliorées. C'est un long travail, patient, courageux, honnête pour arriver à avoir une belle vache laitière, en bonne santé… Et ce n'est pas terminé quand elle a donné ses premiers litres. Le travail continue, quotidien, permanent. S'arrêter de nourrir ou abreuver la bête quelques jours et vous verrez le résultat en revenant sur votre exploitation…

L'entreprise de la même façon a besoin d'attention, de travail, de sérieux. Il faut, par le travail, gagner la confiance et le respect de ses clients, de ses partenaires, de ses collègues. Il ne faut jamais baisser les bras. Il faut aussi être payé pour son travail… Il faut savoir faire confiance, déléguer certaines tâches, améliorer le produit, le service. L'entreprise jouissait d'une mauvaise image en Métropole il y a quelques années. Ca commence à changer. On en est encore loin ici, c'est pourtant la base du développement.

Les entreprises créent de la richesse, grâce à des équipes, des projets communs, elles fabriquent des produits, rendent des services. Il faut savoir respecter ce travail, l'encourager, aider les entreprises à se développer et ne pas manger tout ce qui leur est pris… Il faut leur en rendre, investir dans des infrastructures pour elles et toute la population qui trouvera ainsi du travail : offrir un port efficace, dynamique; des réseaux routiers en bon état, fluides; un accès au haut débit; un aéroport permettant des vols les moins chers avec l'environnement régional et international.

Les pouvoirs publics doivent soutenir les entreprises locales par leurs commandes, leurs aides, des campagnes de communication pour soutenir les productions locales, car ce sont elles qui nourrissent la collectivité et permettent d'éduquer ses enfants, de les nourrir. Les pouvoirs publics, les administrations concernées doivent créer les conditions les plus favorables à leur développement. Les autorités doivent pouvoir compter sur des liens étroits, des relations de confiance avec ces acteurs essentiels de la vie locale. Ce sont les emplois pour les jeunes adultes d'aujourd'hui, mais aussi de demain qu'il faut préparer. Les entreprises doivent se développer pour affronter l'avenir, les évolutions.

L'entreprise n'est pas une vache à lait, c'est un acteur essentiel de toute vie locale. Elle doit être protégée, soutenue par les pouvoirs publics. Aujourd'hui nous sommes ici très loin du compte et ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon pour aujourd'hui et encore moins pour demain. Il est temps de changer d'état d'esprit et de voir les entreprises non pas comme une vache à lait qu'elles ne sont pas, mais comme un partenaire essentiel du développement du territoire, avec qui il faut absolument travailler en toute confiance.

 

Laurent Canavate

18/06/10 – Plus de 2.000 candidats au bac 2010

C'est ce jeudi qu'ont commencé les épreuves écrites du baccalauréat 2010 avec la redoutée épreuve de philosophie. Le bac a réellement commencé depuis le mois d'avril avec les épreuves facultatives d’éducation physique et sportive, du 19 au 23, puis les contrôles en cours de formation des oraux de langues vivantes des séries STG et ST2S, du 12 au 15 mai, et enfin, tout début juin, par les épreuves orales, notamment de langues vivantes.

Cette année, plus de 2.000 candidats vont plancher sur leurs copies : 812 candidats se présentent au baccalauréat général et 943 au bac technologique. Pour éviter les pertes de copies durant les aller retour, il y aura un centre unique de correction pour chaque examen. Cette solution, qui avait été adoptée les années précédentes dans certaines épreuves, a été généralisée pour tous les examens. Ainsi, les bacs généraux et technologiques seront corrigés à Mamoudzou et le bac professionnel à Kawéni.

Plus de 500 correcteurs seront mobilisés pour ces épreuves, 196 pour le baccalauréat général, 210 pour le baccalauréat technologique et 186 pour le baccalauréat professionnel. Voici les dates à retenir pour cette session : le jury du premier groupe se réunira le 5 juillet, l'affichage des résultats se fera le 6 juillet. Le second groupe repassera les épreuves du 7 au 9 juillet. Et les résultats définitifs seront connus dès le lendemain. La traditionnelle cérémonie de félicitation des candidats ayant obtenu une mention bien ou très bien se déroulera le 7 juillet.

Par ailleurs, 800 candidats se présentent aux épreuves du CAP, dont 109 candidats libres. Ils seront également 803 candidats à se présenter aux épreuves du BEP, dont 243 candidats libres. Les CAP et BEP seront corrigés à Kawéni. Concernant le diplôme national du Brevet, ce sont 4.247 candidats qui se présenteront à la session 2010 (augmentation de 7% par rapport à 2009) et 38 candidats en série professionnelle. Compte-tenu de l’importance de ces effectifs et de leur croissance d’année en année, les épreuves seront corrigées sur trois sites : M’gombani, Tsingoni et Kawéni 2.

18/06/10 – « Fisheries management and ecosystem modelling in a changing ocean »

C'est le titre du séminaire organisé du 18 au 20 juin à l'hémicycle du conseil général de Mayotte sur la pêche et les écosystèmes marins, pour lequel une vingtaine de scientifiques ont été conviés. Samedi matin à partir de 9h30, le séminaire sera précédé d'une restitution des travaux de l'expédition scientifique Tara Océans à l'attention du grand public par le directeur scientifique, le chef scientifique et le commandant de Tara.

18/06/10 – Chiffre de la semaine : 11.001

C'est le nombre d'abonnés à la newsletter gratuite Zaléo, "La lettre d'information pratique de Mayotte", envoyée tous les lundis et jeudis depuis maintenant un an. Le 100e Zaléo est paru ce lundi, et la newsletter a commencé à lancer des numéros comme le "Spécial immobilier pour particuliers", "La rétrospective de l'actualité 2009". D'autres numéros spéciaux sont à l'étude et paraîtront prochainement. Actuellement, le nombre d'annonces journalières est de 30 en moyenne, toujours remise à jour, et on compte plus d'une dizaine de nouveaux inscrits par semaine. Pour s'abonner, gratuitement, il suffit d'aller sur mayottehebdo.com…

18/06/10 – Tribune libre : « La garde à vue ne peut être un instrument banal de procédure »

Le secrétaire général de la CFDT Interco Mayotte et de la CFDT conseil général de Mayotte demande à rencontrer la délégation de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) qui séjourne actuellement dans l’île.

En effet, "la garde à vue ne peut être un instrument banal de procédure. La privation de liberté est un acte grave qui doit rester exceptionnel", selon le Premier ministre français, devant la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH).

J’ai personnellement fait l’objet d’une garde à vue arbitraire le 11 juillet 2009. Une plainte avec constitution de partie civile fut déposée depuis bientôt un an sur cette affaire. J’ai vu un membre de la délégation de l’IGPN, ce mardi 8 juin 2010, qui a refusé de prendre copie de mon dossier au motif que les seules autorités habilitées à les saisir, c’est soit le préfet soit le procureur. Je précise que je vous le rappellerai au comité de suivi de l’intégration en cas de réponse négative.

C’est pourquoi je vous demande de bien vouloir saisir l’IGPN afin qu’il puisse instruire le dossier relatif à ma garde à vue qui implique le chef du service départemental de la police nationale à Mayotte.

Selon le Mayotte Hebdo n°478 du vendredi 4 juin 2010, cet officier va être décoré de la médaille de chevalier de l’Ordre national du mérite pour plusieurs actes de bravoure que je ne conteste nullement. La Cisma/CFDT Mayotte le félicite d’avance pour cette belle récompense.

 

ISSA Mohamed Elanrif

Le secrétaire général de la Cisma/CFDT Mayotte

18/06/10 – Tribune libre : Mais que fait la justice ?

Ces derniers temps pas mal d’histoires mettant en cause des fonctionnaires de police ont été relatées dans les différents journaux de la place. Les victimes parlent souvent d’insultes, d’arrestations abusives, de passage à tabac et j’en passe… Ces actes que je qualifierais de bavures sont intolérables.

Les interventions sont de plus en plus musclées et disproportionnées, ce qui provoque souvent des blessés. Je tiens juste à rappeler à ce corps de métier qu’ils doivent faire preuve de contrôle et de maîtrise lors des interpellations, car ils sont censés avant tout nous protéger et assurer notre sécurité. Il est vrai que nous sommes à Mayotte mais nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone : nous avons des droits comme tous autres citoyens français.

Par ailleurs, il suffit de prendre contact avec les structures qui prennent en charge les clandestins ou l’association des droits de l’homme pour apprendre l’ensemble des exactions commises envers cette population, il est vrai vulnérable car sans papiers, donc comme toujours ils ne déposent pas plainte.

Désormais la tendance se généralise pour tout le monde, c’est pour cela chers compatriotes que je vous demande de ne pas hésiter à porter plainte si vous subissez ce genre d’actes. Ne vous laissez pas faire car le temps des shérifs et des cow-boys est révolu.

Une équipe de l’inspection générale de la police des polices est arrivée il y a quelques jours à Mayotte. Espérons qu’elle fera correctement et sérieusement son travail et qu’il y aura des poursuites contre les brebis galeuses, car trop souvent ils passent entre les mailles du filet de la justice en étant mis hors de cause ou relaxés.

 

Nil

17/06/10 – Contestation sociale chez Total

Une cinquantaine d'employés de SMSPP et Total Mayotte ont signé une pétition la semaine dernière demandant à la direction de l'entreprise d'appliquer la réévaluation des coefficients de rémunération, comme prévu dans le code du travail applicable à Mayotte depuis l'apparition du décret préfectoral de mars 2008. Par ailleurs, l'intersyndicale composée de l'UTFO, de la Cisma CFDT et de la CGT, fait savoir dans le même courrier adressé à la direction que "cette fâcheuse situation conduira sans solution à un soulèvement sans précédent dont vous assumerez les conséquences". En réponse, M. Goron, directeur de Total Mayotte, indique sa volonté et sa préoccupation de respecter des dispositions du Code mais dans le cadre de l'accord de méthode du 8 décembre 2006 relatif a la négociation de la Convention Collective locale de branche du pétrole.

"Nous sommes tout proche du but, c'est à- dire celui d'avoir une classification et une grille de salaire s'y référent. C'est extrêmement important. L'un ne va pas sans l'autre et c'est justement l'objet des prochaines tables rondes qui auront lieu au mois de juillet. Notre souci est qu'un maximum de personnes soit concerné par cet accord ; aller trop vite revient à tout compromettre. Ce n'est sans doute pas votre souhait, ce n'est en aucun cas le notre", écrit-il dans son courrier de réponse. Le directeur précise par ailleurs qu'"une fois l'accord conclu et appliqué, la plus grande majorité des salariés sera concernée par la Convention Collective, alors qu'en l'état ce n'est qu'une minorité du personnel dont certains ouvriers qui le serait". Quoi qu'il en soit, les deux partis devraient se retrouver prochainement puisque des négociations sont prévues dès le mois de juillet pour progresser dans la finalisation du texte de l'accord.

17/06/10 – Le cinéma ne rouvrira pas ses portes de sitôt

La dernière mésaventure du cinéma de Mamoudzou ne serait pas du fait du Conseil Général, mais cette fois-ci du transitaire local. En effet, si quatre films sont déjà à l'affiche et leurs horaires largement communiqués à la presse, le cinéma de Mamoudzou garde ses portes bien closes. Selon Toihir Youssouffa, DGA qui chapeaute la Dilce, le souci est totalement indépendant de la volonté du Conseil Général, et les films sont bien à Mayotte, mais coincés aux douanes en attendant que le transitaire veuille bien aller les récupérer. Toujours selon M. Youssoupha, le Conseil Général a pris la décision de changer de transitaire afin de palier au plus vite ce souci. Mais aucune date n'est avancée concernant l'hypothétique réouverture du cinéma. On connaît la chanson…

17/06/10 – Remises des prix du concours de la résistance

Le préfet de Mayotte et le vice-recteur procéderont à une remise des prix du Concours de la résistance et de la déportation, au Faré de la Case Rocher, à l'issue de la prise d'arme qui aura lieu ce vendredi 18 juin place de France à Dzaoudzi, en présence de 150 élèves du secondaire. Créé en 1961 par le ministre de l'Education Nationale afin de conserver chez les jeunes Français le souvenir des sacrifices consentis pendant la seconde guerre mondiale pour redonner à la France son honneur et sa liberté, le concours national de la résistance et de la déportation permet également d'offrir aux jeunes l'opportunité de s'inspirer de l'Histoire et d'en tirer des leçons de vie.

Mis en place à Mayotte en 2008, ce concours s'adresse aux collégiens des classes de troisième et à l'ensemble des lycéens. Les élèves peuvent participer à la réalisation de productions individuelles ou collectives sur le thème de l'année, qui, à l'occasion du 70ème anniversaire de l'appel du Général De Gaulle, a été pour l'année scolaire 2009/2010 "De Gaulle et les forces françaises libres".

16/06/10 – Visite de la Ministre de l’Outremer à Mayotte

Après plusieurs reports, la visite de Marie Luce Penchard a enfin été fixée au début du mois de juillet. La ministre de l'Outremer va rester sur l'île pendant trois jours. Du 1er au 3 juillet, elle rencontrera les différents partenaires sociaux. Une visite qui intervient à une période où le climat social est très tendu à Mayotte. Un mouvement regroupant le SNUipp, l'Ascoma (Association des Consommateurs de Mayotte) et les Citoyens perdus est d'ailleurs prévu le 28 juin. Les revendications ont été élargies pour l'occasion. Elles concernent le pouvoir d'achat, les prix et les rémunérations. Les différents collectifs prévoient déjà une grève digne du mouvement guadeloupéen. Avec une fermeture les magasins s'ils n'obtiennent pas satisfaction.

16/06/10 – Fête de la musique à Pamandzi le 21 juin

La commune de Pamandzi, en étroite collaboration avec RFO, la Dilce du conseil général, l'association des musiciens de Mayotte et de nombreux partenaires privés, fêtera la musique le lundi 21 juin prochain, toute la journée. La fête de la musique commencera dès 9 heures au rond point RFO avec des émissions en direct, jeux, interviews d'artistes, présentations de talents… Le studio RFO sera installé en plein air à cette occasion et le public est attendu très nombreux. La fête continuera dans l'après-midi avec une scène baptisée "nouveaux talents", animée par les groupes rap, hip-hop, reggae, dance hall… A partir de 17 heures, la place sera donnée aux artistes de renoms. Une vingtaine de groupes se produiront, nommément Zaïnoune, Baré, Combo, Bob Dahilou, Ubani Spirit, Lathéral, Trio, Bo Houss, Diho, Eliasse, Mikidache, Dayane, Bedja, Lima Wild, Eco, Leda, Rapalo, Vilvil.

Cette fête de la musique, "sera transmise en direct sur Télé Mayotte après le journal du soir", annonce Adrien Michon, chef de projet à la mairie de Pamandzi. Une autre scène aura lieu à l'AJ Pamandzi, aux environs de 20h30 pour une soirée chigoma avec la toute nouvelle formation pamandzienne, créée il y a un an. La route nationale 4 sera fermée entre le rond point de RFO et celui de l'AJP dans l'après- midi. Elle accueillera des spectacles des associations socioculturelles de Petite Terre. Une dernière information qui peut intéresser les "Grands Terriens", "les barges fonctionneront exceptionnellement jusqu'à 2 heures du matin".

16/06/10 – 27e édition de la Course de pneus le samedi 3 juillet

La 27e édition de la Course de pneus aura lieu le samedi 3 juillet. Cette année, les départs seront donnés au stade de Cavani, à 14 heures pour les petits et 15 heures pour les adultes et entreprises. "Les filles ouvriront les festivités avec la 1ère course à 14h, suivi du départ des garçons (moins d'1m45) à 14h20", précise l'agence Angalia qui annonce que les inscriptions, uniquement pour les adultes, se dérouleront le mardi 22 juin à partir de 8h à l'agence Angalia. La course des adultes se fait par équipe de 5. En ce qui concerne la course des enfants, il n'y a aucune inscription préalable.

15/06/10 – Le meurtrier de Kaweni en cavale

Quatre jours après le meurtre d'une jeune femme de 24 ans à Kaweni, la police recherche toujours le suspect numéro un. Il s'agirait d'un proche de la victime qui aurait agit suite à un différent familial. La police et la gendarmerie sont en alerte. Toutes les embarcations en partance pour les Comores sont sous surveillance pour éviter que l'individu ne fuie vers Anjouan. Une photographie du suspect a été distribuée à tous les services concernés. Mais des rumeurs non vérifiées laissent entendre que le suspect aurait déjà prit la fuite vers l'île voisine. La victime est une mère de quatre enfants d'origine anjouanaise. Son cadavre a été retrouvé dans un champs du quartier de Bandrajou vers la geôle. L'autopsie qui devrait être réalisée cette semaine va permettre d'avoir quelques précisions sur le meurtre.

15/06/10 – C’est parti pour le bac 2010

Ce jeudi commencent les épreuves écrites du baccalauréat 2010, avec la redoutée épreuve de philosophie.  Cette année plus de 2000 candidats vont plancher sur leurs copies; 812 candidats se présentent au baccalauréat général et 943 au bac technologique. Pour éviter les pertes de copies durant les aller retour, il y aura un centre unique de correction pour chaque examen. Cette solution qui avait été adoptée les années précédentes dans certaines épreuves a été généralisée pour tous les examens. Ainsi les bacs généraux et technologiques seront corrigés à Mamoudzou et le bac professionnel à Kaweni. Plus de 5000 correcteurs seront mobilisés pour ces épreuves.

Voici les dates à retenir pour cette cession: le jury du premier groupe se réunira le 5 juillet 2010, l'affichage des résultats se fera le 6 juillet. Le second groupe repassera les épreuves du 7 au 9 juillet. Et les résultats définitifs seront connus dès le lendemain.

La cérémonie de félicitation des candidats ayant obtenu une mention bien ou très bien se déroulera le 7 juillet 2009.

14/06/10 – Assassinat d’un officier de l’armée comorienne

Le colonel Combo Ayouba, haut-gradé de l'armée comorienne, a été assassiné dimanche soir par des inconnus à son domicile de Moroni."Des voisin ont entendu dans la soirée des coups de feu au domicile du colonel", dans le nord de la capitale comorienne, a indiqué à l'AFP un responsable de la police locale, qui a requis l'anonymat."Ils ont retrouvé le corps de l'officier criblé d'une dizaine balles" devant sa maison, a expliqué cette source. Le colonel Combo Ayouba était "chef de corps" au sein de l'Armée nationale de développement (AND), l'armée comorienne, et l'un de ses plus haut-gradés. Originaire de l'île d'Anjouan, considéré au sein de l'état-major plutôt comme un proche du président, il était l'un des rares anciens membres de la garde présidentielle formée dans les années 1980 par le mercenaire français Bob Denard, encore en activité au sein de l'armée, et à ce niveau de responsabilité. Cet assassinat intervient dans un contexte de vive tension politique aux Comores, après la prolongation contestée au-delà du 26 mai dernier du mandat du président Ahmed Abdallah Sambi. La petite armée comorienne a connu ces derniers mois de gros tiraillements, se traduisant notamment par un malaise croissant entre une partie de l'état-major et le pouvoir exécutif. Mi-mai, un accord de "réconciliation" avait été signé par le chef d'état-major de l'AND, le général Salimou Amiri, et le chef du cabinet militaire à la présidence pour "rétablir la sérénité" au sein de l'armée. L'AND compte un peu moins de 2.000 hommes, répartis au sein des Forces comoriennes de défense (FCD, 1.000), la gendarmerie (600), la garde présidentielle (100), les services de santé (60) et les écoles d'instruction. Petit archipel de l'océan Indien, les Comores ont connu depuis l'indépendance une vingtaine de coups d'État ou tentatives supposées, menées notamment par le mercenaire Bob Denard. Des négociations politiques, menées depuis deux mois par la communauté internationale pour fixer la date de l'élection présidentielle et les termes de la période de transition, n'ont pas abouti à ce jour, alors que le président Sambi a prolongé son mandat jusqu'à fin 2011.

AFP

14/06/10 – Homicide à Kaweni

Le cadavre d'une jeune femme de 25 ans a été découvert vendredi après midi à kaweni. C'est dans une bananeraie située dans le quartier de la geôle, que le macabre découverte à été faite vers 16 heures. Le corps était dissimulé sous des feuillages. Pour le moment l'enquête est en cours, aucun élément ne permet de dire qui est mêlé à ce crime. Mais selon nos informations, le principal suspect serait un proche de la victime. Cette dernière serait passée se plaindre au commissariat le jour même de sa mort. Une autopsie aura lieu cette semaine pour tenter de déterminer les causes exactes de la mort.

11/06/10 – Journées Aroma maore

Les producteurs et transformateurs d’ylang et de vanille de Mayotte vous invitent à la deuxième édition de la manifestation "Aroma Maoré, les journées de l’ylang et de la vanille" organisée par la Chambre de l’agriculture et de la pêche et de l’aquaculture (Capam) et la direction de l’Agriculture et de la forêt, les vendredi 11 et samedi 12 juin, sur le parvis et dans les locaux du comité du tourisme.

L’objectif de cette manifestation est de communiquer sur l’origine et la qualité de ces produits, patrimoines de Mayotte. Il s’agit de la deuxième édition, l’ambition des organisateurs est de créer chaque fois un événement autour de ces produits, et fidéliser ainsi le public et les acheteurs. En plus de la vente de ces produits emblématiques que sont l’ylang et la vanille, des animations seront proposées au public, comme des ateliers de tressage de la vanille et la réalisation de kanga, des démonstrations de distillation d’ylang, des ateliers du goût et des senteurs (cadeaux aux gagnants) et des expositions de photos et animation musicale, avec restauration pendant ces deux jours. L'entrée est libre, de 8h à 17h vendredi et samedi. Pour plus d’information, contact au 0639.69.07.66.

11/06/10 – AG du comité de judo le 19 juin

Le comité de judo de Mayotte informe tous ses adhérents que son assemblée générale se tiendra le samedi 19 juin à la Maison des associations à Kavani. Les représentants des clubs sont invités à s’y rendre pour faire le bilan de la saison écoulée et préparer celle à venir.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes