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Un brunch thème Bridgerton à l’hôtel Ibis organisé par Wassi watru mama

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Pour clôre ses deux mois de campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes, l’association Wassi watru mama organise un brunch à l’hôtel Ibis de Pamandzi. Le thème retenu est inspiré de la série Bridgerton. Une pièce de théâtre sera jouée par des étudiants en BTS à Coconi et un loup-garou organisé. Pratique : de 11 h30 à 15 h, dress code : tenue pastel, participation 40 euros.

La compagnie Corsair lance le paiement par cryptomonnaie

Après le lancement du paiement en plusieurs fois sans frais, Corsair poursuit son objectif de faciliter l’achat de billets pour ses clients et s’ouvre au paiement en cryptomonnaie, devenant la première compagnie aérienne française à accepter ce nouveau mode de paiement. Cette innovation s’inscrit dans la stratégie de la nouvelle image de marque Corsair, tournée vers la facilitation du parcours client.

Grâce à un partenariat avec le fournisseur de services de paiement en cryptomonnaie BitPay, l’achat de billets d’avion est désormais réalisable en Bitcoin, Litcoin, Etherum, mais également en plus de 100 autres cryptomonnaies sur le site flycorsair.com. En pratique, le client souhaitant régler en cryptomonnaie n’aura aucune démarche supplémentaire à effectuer.

« Ce nouveau moyen de paiement s’inscrit dans la continuité de la démarche entreprise par Corsair pour simplifier l’achat de billets d’avion et apporter davantage de flexibilité à nos clients, par l’innovation digitale. », Jérôme Picard, Directeur E-commerce et des Systèmes d’Information Corsair.

Toutes les informations relatives au paiement en cryptomonnaie sont à retrouver sur cette page : Moyens de paiement Corsair.

La gouverneure du district veut faire opérer « la magie du Rotary »

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Gouverneure du district rotarien 9220, Marie-Françoise Randriamanga vient d'effectuer une visite de trois jours à Mayotte, avant de s'envoler ce mercredi pour les Comores.

A la tête de 87 clubs disséminés dans sept pays et regroupant 1.865 membres, Marie-Françoise Randriamanga, la nouvelle gouverneure du district 9220, était en visite pendant trois jours à Mayotte, jusqu’à ce mercredi. Durant ce temps, elle a échangé avec les membres de trois clubs locaux, très dynamiques, conduisant des actions dans de domaines multiples mais dans le respect absolu des directives données par le Rotary International.    

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Elle a eu de fructueux échanges avec les membres des clubs Rotary de Mamoudzou et Hippocampe et du club Rotaract dont elle se fera l’écho au niveau des autres territoires de son district.

Basée dans la grande île rouge voisine, Marie-Françoise Randriamanga a entamé une visite des 87 clubs répartis dans ces îles de l’océan Indien. Gouverneure du district 9220 du Rotary (qui comprend les Seychelles, Madagascar, Mayotte, Maurice, La Réunion, les Comores et Djibouti), elle a ainsi passé trois jours à Mayotte au contact des membres des trois clubs locaux (dont un club Rotaract). « Dans le Rotary International, nous sommes de nombreux femmes et hommes faisant partie des leaders et décideurs dans nos pays respectifs, prêts à donner pour le bien de nos pays et de notre mouvement. Dans le district 9220, nous comptons 1.865 membres répartis dans sept pays et 87 clubs », répertorie Marie-Françoise Randriamanga.

A Mayotte, le Rotary se distingue à travers trois clubs très actifs, le Rotary club Doyen de Mamoudzou, le Rotary club Hippocampe et le Rotaract Udjama Mayotte. En effet, ils opèrent dans des domaines d’action très variés bien que s’inscrivant dans les cinq axes stratégiques définis par l’organisation internationale (le bien-être de la mère et de l’enfant, l’environnement, santé mentale, l’adduction d’eau et l’éducation). La gouverneure du district 9220 est convaincue d’une montée en puissance prochaine des besoins locaux, en particulier celui de l’eau potable. Elle estime que les actions conduites par le Rotary à Mayotte ressemblent fortement à celles menées à Madagascar, avec une grande nuance toutefois, « là-bas, nous sommes en présence d’une population à 80% paysanne frappée par une grande pauvreté, mais cela ne nous empêche pas d’agir et de donner encore plus étant donné que notre district regroupe plusieurs pays, chacun d’entre eux ayant ses spécificités et ses propres façons d’agir en fonction des besoins de sa population ».

« Des adhérents mahorais qui s’impliquent pleinement »

Pour Marie-Françoise Randriamanga, à Mayotte, le Rotary développe davantage d’actions orientées vers la santé, le bien-être et le sport, en droite ligne des priorités arrêtées par l’organisation à l’échelle mondiale. « J’ai eu l’occasion de visiter un centre de gym, et ce qui m’a plu dans cette structure, c’est d’avoir pu constater de mes propres yeux des adhérents qui s’impliquent pleinement au-delà des prestations qui leurs sont offertes. C’est là une preuve réelle du fait que les Rotariens n’ont pas à imposer quelque chose, mais doivent plutôt s’apprêter à répondre aux besoins manifestés par les Mahorais ». En plus de l’obligation de visiter régulièrement les 87 composants de son district, le gouverneur a également une autre mission qui est celle de véhiculer les directives du Rotary International. C’est dans cette optique qu’elle a eu de fructueux échanges avec les Rotariens des trois clubs de Mayotte. Un partage d’idées de part et d’autre permet à Marie-Françoise Randriamanga de servir de courroie de transmission avec les différents pays membres de son district. Elle poursuit son périple vers les Comores, ce jeudi. « Là-bas, les clubs sont tous jeunes et ils ont aussi des clubs Rotaract.» 

Le thème « la magie du Rotary » a été annoncé par Stéphanie Urchick, présidente 2024/2025 du Rotary International : suite à une visite en République dominicaine où elle s’est rendue pour un problème d’adduction d’eau, une fois le matériel apporté et installé, la population a vu de l’eau sale rentrer dans le conduit et ressortir après en eau propre et potable. Émerveillée, la population a déclaré que c’était de la magie, réclamant dès lors à la Rotarienne davantage « de magie de la part du Rotary ».

25 espèces de mammifères marins qu’il est urgent de garder

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Julie Lietar, chef de l’unité Biodiversité à la Dealm (Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer), Michel Charpentier, président de l’association des Naturalistes de Mayotte, Yoan Doucet, chef du service ingénierie du Parc naturel marin de Mayotte, ont participé à la table-ronde de ce mercredi matin, dans les locaux de la Somapresse à Cavani.

Riche de sa biodiversité marine, Mayotte est un joyau à ne pas abîmer, ce à quoi s’attellent nos quatre intervenants de ce mercredi matin. Pour cette nouvelle table-ronde enregistrée dans les locaux de la Somapresse (la société qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo) à Cavani, les échanges sont à lire dans un format plus long sur notre site environnement.yt.

Julie Lietar, Michel Charpentier, Yoan Doucet et David Lorieux ont eu un point commun, ils agissent tous dans leur domaine pour essayer de préserver une biodiversité marine connue pour sa richesse. L’une est chef de l’unité biodiversité à la Dealm (la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer), le deuxième est président de l’association des Naturalistes de Mayotte, le troisième est chef du service ingénierie au Parc naturel marin de Mayotte, tandis que le dernier est coordinateur scientifique de Ceta Maore. Ils étaient tous les quatre les intervenants de la table-ronde de ce mercredi matin organisée par la Somapresse dans le cadre de la Semaine de l’environnement.

Préserver peut dire aussi nécessité de restreindre, concèdent les quatre. « S’il y a une règlementation, c’est parce qu’il y a eu des recherches sur la reproduction, le but étant de continuer à en pêcher », donne comme exemple, Yoan Doucet, à propos de l’interdiction de pêcher du poulpe d’avril à mi-juin. Sur le sujet des restrictions, Michel Charpentier n’hésite pas à demander des actions plus fortes sur des zones coralliennes ou des herbiers, là où la biodiversité marine s’y retrouve souvent. « Préserver la biodiversité ne doit pas être vu comme une contrainte, mais comme une chance », défend-il.

Évidemment, quand on parle de biodiversité marine, on pense forcément aux animaux bien connus à Mayotte, baleines à bosse, tortues, dauphins, dugongs. David Lorieux rappelle ainsi que 25 espèces de mammifères marins cohabitent dans la zone sur une centaine connue dans le monde. « On en a un quart. Pour un si petit territoire comme Mayotte, c’est énorme », fait-il remarquer. Parmi ces mammifères, deux font l’objet de plans nationaux d’action (PNA), l’un en cours pour les dugongs, l’autre à venir pour les tortues.

Pour ces dernières, les quatre intervenants ont rappelé à quel point il est important de lutter contre leur braconnage, ainsi que la surpêche pratiquée dans les 74 000 km² de Zone économique exclusive (ZEE) de Mayotte.

L’article est à retrouver en intégralité dès maintenant sur le site environnement.yt.

La synergie, solution miracle de la continuité éducative ?

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Pour ce comité de pilotage stratégique sur la continuité éducative, services de l’État, conseil départemental de Mayotte, Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM), représentants de collectivités, des associations de parents d’élèves ou de jeunesse et d’éducation populaire avaient rendez-vous, ce mercredi matin, au rectorat de Mayotte.

Sur un territoire comme Mayotte où la pression démographique est telle que le nombre d’élèves dépasse de loin les capacités des écoles, la question de la continuité éducative devient un sujet majeur. Temps périscolaire, extrascolaire, restauration, place des langues et de la culture locale, c’est pour travailler sur toutes ces questions qu’une réunion du comité de pilotage stratégique a été organisée, ce mercredi matin, au rectorat de Mayotte. 

« En investissant dans la formation, nous stabilisons un secteur-clé »

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Une convention visant la formation des salariés du secteur du tourisme a été signée par Zaounaki Saindou, présidente de l’AaDTM et conseillère départementale du canton de Tsingoni, Daoud Saindou-Malide , vice-président du Département de Mayotte, François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, et El Yamine Zakouana, directeur régional d’Akto, ce mercredi, au centre de plongée Happy Divers à M’liha,

Ce mercredi 27 novembre, au centre de plongée Happy Divers à M’liha, une convention visant la formation des salariés du secteur du tourisme a été signée par le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville. Fruit d’un partenariat entre la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Deets), le conseil départemental de Mayotte, l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et l’opérateur de compétences Akto, cette convention ambitionne de consolider le secteur touristique mahorais.

« C’est un jour historique pour tous les métiers du tourisme », se réjouit Daoud Saindou-Malide, vice-président du conseil départemental chargé de la formation professionnelle, de l’éducation et de l’insertion. L’événement, organisé au centre de plongée Happy Divers, situé à proximité du lagon de M’liha, dans la commune de M’tsangamouji, a rassemblé de nombreux acteurs dont François-Xavier Bieuville, la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Deets), le conseil départemental, l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et l’opérateur de compétences Akto.

Cette initiative permettra aux entreprises du secteur de professionnaliser leurs salariés, en les dotant des compétences nécessaires pour relever les défis de l’industrie touristique. Selon El Yamine Zakouana, directeur régional d’Akto, l’un des signataires de la convention : « Nous sommes convaincus du potentiel touristique de Mayotte. Mais ce potentiel ne pourra se concrétiser sans l’investissement des hommes et des femmes qui y travaillent. Cette convention nous permettra de former à la fois les demandeurs d’emploi et les salariés du secteur », déclare-t-il.

Pour Antoine Tordeur, président du cluster tourisme et gérant d’Happy Divers, cette démarche marque un tournant : « En investissant dans la formation, nous stabilisons un secteur-clé de l’économie locale. En même temps, nous augmentons l’attractivité de Mayotte, aussi bien au niveau national qu’international. Les visiteurs sauront qu’ici, l’accueil est de qualité ».

Un budget de 570.000 euros

Le financement de cette convention s’élève à 570.000 euros répartis équitablement entre les partenaires. L’État, via la Deets, a contribué à hauteur de 190.000 euros, tout comme Akto et le conseil départemental. Ce dernier a alloué une part spécifique de 40.000 euros à travers l’AaDTM.

Pour François-Xavier Bieuville, préfet de Mayotte, ce budget doit contribuer à promouvoir un tourisme respectueux et adapté à l’île : « Il faut valoriser les richesses de Mayotte tout en les préservant. Nous ne visons pas un tourisme de masse, mais un tourisme sélectif, destiné à des visiteurs désireux de découvrir notre île et d’y revenir ». Avec cette convention, le secteur du tourisme de Mayotte affiche ses ambitions : un développement durable, respectueux de l’environnement et des spécificités locales.

A Passamaïnty, les enfants à la poursuite de la caravane des jeux

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Un chapiteau habille de blanc la médiathèque de Passamaïnty. Dessous, des enfants dansent sur des musiques entêtantes. Autour, des dizaines de stands permettent de s’essayer à la corde à sauter, au billard à palets, à l’awalé, mais aussi de se faire maquiller. Mercredi 27 novembre, c’est le Festival des jeux, dans le cadre de la sixième édition de la caravane des jeux organisée par la ville de Mamoudzou. Les classes des écoles alentours y ont toutes fait un crochet, pour découvrir les jeux confectionnés dans les maisons de quartiers de la commune. Fatima M’Soili, déléguée chargée de la jeunesse, formation et emploi et porte-parole du conseil municipal se réjouit de voir les caravanes des jeux se conclure par un moment de partage, car « l’enfance, c’est le jeu ».

Le Département condamné pour la mort d’un ouvrier à Cavani

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Une amende de 50.000 euros et l’obligation d’afficher la décision de justice à l’accueil du conseil départemental de Mayotte. Voilà la condamnation que le Département s’est vu infligé par le tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi matin. L’affaire très ancienne avait marqué les esprits puisque la mort de l’électricien d’une société prestataire avait eu lieu avant une rencontre importante de basket-ball au gymnase de Cavani, le 17 mai 2014.

Ce jour-là, en préparation du match, les éclairages ont été changés dans l’urgence. Pour gagner du temps et de façon « magnégné », les deux victimes sans équipement étaient restées sur un échafaudage, à 8m70 du col, qui était déplacé dans la salle par des collègues en bas. Un, puis deux hommes, avaient poussé la structure roulante sur laquelle aucun stabilisateur (des barres fixées sur les côtés) n’avait été installé. Lors d’une manœuvre pour tenter de le ranger, et alors que les deux hommes étaient toujours dessus, l’installation s’est effondrée visiblement en percutant une poutre. Le premier a percuté le sol avec la tête, entraînant une hémorragie et sa mort à l’hôpital, quelques jours plus tard. Le second, tombé sur la fesse (il n’était pas présent à l’audience en octobre parce qu’il était en soins à La Réunion), a eu une interruption temporaire de travail (ITT) de huit jours. Lors de l’audience, il y a un mois, maître Mansour Kamardine avait défendu le Département en indiquant « qu’une prise de conscience » avait eu lieu à ce moment-là dans la toute jeune collectivité départementale. Le tribunal correctionnel a préféré suivre les réquisitions du Parquet en condamnant le Département à une amende de 50.000 euros pour homicide involontaire en raison des manquements aux règles de sécurité. Il devra également rembourser les frais d’avocat de la partie civile.

Le m’biwi inscrit au patrimoine culturel immatériel

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Déjà annoncée, l’entrée du m’biwi et de l’art de la poterie traditionnelle de Mayotte à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel (PCI) a été officialisée par la ministre de la Culture Rachida Dati, lundi dernier. Lors de la cérémonie qui s’est tenue à Paris, la ministre a remis des certificats d’inclusion à l’inventaire national du PCI pour célébrer 27 éléments patrimoniaux inscrits en 2023 et 2024. L’inscription du m’biwi et de la poterie traditionnelle implique aussi d’imaginer des plans de sauvegarde de ces deux pratiques, dont des partenariats notamment avec la direction des affaires culturelles.

Le Césem fête ses 20 ans ces jeudi et vendredi

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Le Conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Césem) fête ses 20 ans, ces jeudi 28 et vendredi 29 novembre. Le rendez-vous est donné à la Technopole de Mayotte, à partir de 8h et jusqu’à environ 13h30 les deux journées. Le jeudi sera une journée technique, avec plusieurs interventions sur l’évaluation des politiques publiques. La seconde journée sera davantage protocolaire et consacrée à la présentation du travail du Césem.

Les lycéens des Lumières organisent le Téléthon ce vendredi

Ce vendredi 29 novembre, de 9h à 13h, les élèves du lycée des Lumières en terminale ST2S (sciences et technologies de la santé et du social) organisent, en partenariat avec les Sapeurs-Pompiers de Mayotte, le Téléthon pour la deuxième année consécutive, dans leur établissement, à Mamoudzou. De nombreux stands de prévention sont prévus afin de récolter des fonds pour la recherche sur les maladies rares et sensibiliser les autres élèves de l’établissement. La vente de nourriture commencera à 8h, et les activités, à 9h. Chasse au trésor, football, battle de danse, monopoly… Il y en aura pour tous les goûts.

Le Trail du Gouverneur revient le 1er décembre

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La troisième édition du Trail du Gouverneur, organisé par la Ville de Mamoudzou, se déroulera le dimanche 1er décembre, à 7h. Il débutera au terre-plein de M’tsapéré, en face des locaux de la Dealm (Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer de Mayotte). Pour courir sur le parcours de 17,8 km, l’inscription est à 20 euros. Pour la marche, la participation est à 10 euros. Pour s’inscrire, il faut se rendre sur le site www.sportpro.re

Département : les associations culturelles reçoivent leurs conventions ce jeudi

Ce jeudi, de 14h à 16h, se tiendra la remise solennelle des conventions et arrêtés d’attribution des subventions culturelles validées en commission permanente. L’événement aura lieu dans la salle multimédia de la direction de la culture et de la lecture publique, à Cavani.

Attribuées par le conseil départemental de Mayotte, ces subventions permettront aux acteurs du secteur culturel de poursuivre leurs actions et de contribuer au rayonnement de la culture sur le territoire.

Les Naturalistes appellent à repenser la place de l’arbre

L’association des Naturalistes de Mayotte, qui avait été lauréate d’un appel à projet faveur d’actions pour la régénération et la préservation de forêts, s’est engagée à la « restauration écologique » du bassin-versant de la Gouloué.

Depuis le mois de novembre, elle s’est associée avec des exploitants et propriétaires de parcelles pour planter des arbres et arbustes, notamment grâce à l’appui des jeunes du SNU. Car « en milieu tropical, les pluies sont l’unique fournisseur de la ressource en eau douce et nos plus grands alliés pour optimiser la captation et le stockage de cette ressource en eau sont les arbres. Le rôle de l’arbre est effectivement indispensable dans le cycle de l’eau », précise l’association dans un communiqué.

Le campement de Tsoundzou 2 démantelé ce jeudi matin

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Les agents de la Ville de Mamoudzou procèdent, ce jeudi matin, à l’enlèvement des restes du camp installé devant le village Coallia à Tsoundzou 2. Ces dernières semaines, une cinquantaine de personnes, pour l’essentiel des migrants d’Afrique continentale, s’y sont installés. Selon les employés présents, ils se sont déplacés plus loin vers Kwalé. Un arrêté préfectoral, placardé sur un arbre, stipule qu’ils seront délogés s’ils se réinstallent sur ce point au bord de la route nationale 2.

Agressions au lycée de Kahani : l’établissement fermé ce jeudi

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Une vingtaine de jeunes, dont une partie en blouse blanche, s’en sont pris aux élèves du lycée de Kahani, dans la commune de Ouangani, ce mercredi en milieu de journée. Une dizaine de lycéens ont été blessés par des jets de pierres, tandis que les autres sont en état de choc. Les gendarmes ont réussi à suivre les agresseurs dans la malavoune au nord de Kahani et en ont interpellé trois d’entre eux, placés en garde à vue. L’ambiance est tendue aussi bien aux abords qu’à l’intérieur du lycée depuis trois jours maintenant, ce qui entraîne sa fermeture ce jeudi. 

« Certains voient la mairie de la Bouéni comme un jackpot ! »

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Mouslim Abdourahaman pourrait perdre son mandat de maire de Bouéni si le tribunal correctionnel de Mamoudzou suit les réquisitions.

Trois ans de prison dont un an avec sursis, une amende de 100.000 euros, une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire et une interdiction d’exercer dans la fonction publique pendant trois ans ont été requis par le Parquet à l’encontre de Mouslim Abdourahaman, le maire de Bouéni, ce mardi 27 novembre. 19 délits de favoritisme et 6 de prise illégale d’intérêts lui sont reprochés. Le délibéré sera connu le 10 décembre.

 

Semaine de l’environnement : Motivés et intéressés, les élèves prouvent qu’ils sont calés sur le sujet

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Des éco-délégués du collège de Koungou et du lycée des Lumières sont venus parler de leurs projets environnementaux dans l’amphithéâtre du collège de M’gombani.

Collégiens et lycéens se sont retrouvés, ce mardi, au collège de M’gombani, à Mamoudzou, pour la deuxième journée de la Semaine de l’environnement organisée par la Somapresse (qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo). Un résumé de cette journée à retrouver sur notre site dédié (environnement.yt).

Il y avait de l’ambiance dans l’amphithéâtre du collège de M’gombani, ce mardi. Loin d’être dissipés, les élèves ont été enthousiastes pour cette déclinaison de la Semaine de l’Environnement qui était cette fois dédié aux scolaires. Ainsi, deux éco-délégués du collège de Koungou et deux autres du lycée des Lumières, à Mamoudzou, sont venus présenter les projets sur lesquels ils ont travaillé, accompagné par l’inspecteur pédagogique régional de Sciences et Vie de la Terre, Philippe Vandecasteele, et de leurs professeurs Camille Buquet et Alexis Schoone. Parmi eux, il y a le projet plasma pour analyser la teneur en micro-plastique dans l’eau, ateliers sur la mer durant la Fête de la Science, plantations au sein du lycée, sensibilisation, plusieurs initiatives ont montré que les plus jeunes étaient souvent très calés sur le sujet.

L’après-midi, le conseil municipal des jeunes de Mamoudzou a présenté ses projets environnementaux, après une intervention de Jacques Mikulovic, le recteur de Mayotte. Issus des lycées des Lumières et de Younoussa Bamana, les représentants de l’instance, dont le jeune maire Kamil-Eddine Tany Ali, ont donné un aperçu de Dago La Urahafu, un concours de ramassage de déchets intervillages à Mamoudzou, qui sera discuté au prochain conseil municipal des jeunes. Vrai moment d’animation, les jeunes élus ont également animé un quizz endiablé sur l’environnement, qui a soulevé les rires, les cris de joie et les applaudissements des jeunes présents dans l’amphithéâtre du collège de Mamoudzou.

L’article est à retrouver en intégralité sur le site environnement.yt.

« Tous ensemble contre les violences », les jeunes ont marché pour dire stop

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Environ 80 jeunes ont défilé pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles.

A l’occasion la journée pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des enfants co-victimes, une manifestation a eu lieu, ce mardi 26 novembre, à Labattoir à l’initiative d’Apprentis d’Auteuil.

« Tous ensemble contre les violences », « Bassi Ivo », scande le cortège dans les rues de Labattoir ce mardi 26 novembre. À la tête de celui-ci, une immense banderole est déployée, on peut y lire « oser en parler », « écoutez, aidez les enfants victimes », « les femmes ont le droit de dire non ». Au lendemain de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des enfants co-victimes, près de 80 jeunes ont défilé dans la commune de Petite-Terre pour lutter contre celles-ci « sous toutes ses formes ». Cette marche était à l’initiative du service M’Sayidié de l’association Apprentis d’Auteuil. Elle a réuni des enfants qui y sont accompagnés ainsi que certains de l’association Petit-t’espoir et des mamans. La Protection maternelle et infantile de Mayotte y a aussi participé mais également Souboutou Ouhédzé Jilaho. Le cortège a quitté les locaux d’Apprentis d’Auteuil pour rejoindre l’hôtel de ville de Labattoir. « Nous organisons une marche pour sensibiliser la population et les passants à ces sujets », raconte Rasna Ibrahim, référente santé à Apprentis d’Auteuil qui a organisé la journée. Le même genre d’événement avait été organisé le mois dernier pour Octobre Rose.

80 % de plaintes classées sans suite

Une fois la manifestation terminée, les jeunes ont délivré un discours poignant parés d’une écharpe violette à motif ylang, il s’agit de la couleur du féminisme. « Elles s’appelaient Nadine, Fatima, elles avaient entre 18 et 90 ans, ces femmes ont toutes un point commun, elles sont mortes entre 2019 et 2024, elles n’ont pas été victimes d’un accident mortel ou de maladie. Non, elles sont décédées sous les coups de leurs maris, copains », commence une adolescente. Des chiffres sur ces violences ont aussi été donnés, « un décès tous les deux ou trois jours en France », « seulement 19 % portent plainte mais 80 % de celles-ci sont classées sans suite. Nous laissons ces femmes dans le besoin, dans la peur et surtout dans un danger constant ».

Les violences sexuelles à l’égard des enfants ont aussi été évoquées. « Votre corps n’est pas de la viande, c’est-à-dire que personne n’a le droit de le toucher, il vous appartient », a expliqué aux enfants Nouria N’Gazi, présidente de l’association franco-comorienne Mvukisho Ye Masiwa.

La matinée s’est terminée en fête, le chanteur Tyam est monté sur scène et a fait danser la foule, suivi de médiateurs de Petite-Terre qui ont entonné un rap engagé pour les femmes, où est décrit l’importance de les chérir car ce sont nos sœurs, nos femmes, nos mères.

Grève illimitée à la maternité : « on est en souffrance »

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Sur l’une de leurs banderoles, le slogan « non à la politique du sac à dos » fait référence au recours à des sage-femmes de la réserve sanitaire qui viennent et repartent.

Une vingtaine d’agents ont manifesté devant le centre hospitalier de Mayotte (CHM), ce mardi 26 novembre, pour protester contre des conditions de travail jugées dégradées, depuis la fermeture des maternités de Dzoumogné et M’ramadoudou et le redéploiement des effectifs. Les syndicats à l’origine du mouvement de grève demandent leur réouverture et veulent alerter le ministère de la Santé.

Au petit matin, les banderoles sont étendues les unes après les autres. Devant l’entrée principale du centre hospitalier de Mayotte (CHM), une petite vingtaine d’agents sont réunis pour protester contre leurs conditions de travail au sein des maternités. « On n’est pas contre la direction, on veut travailler dans des conditions favorables », tient à clarifier Bibi Fatima Said, représentante du syndicat Sud Santé Sociaux. « On est en souffrance », résume la syndicaliste avant de poursuivre « on espère alerter le ministre de la Santé, voire le président. On est la première maternité d’Europe, on devrait avoir des infrastructures qui permettent d’accueillir les patientes de façon digne ».

Sud Santé Sociaux et la CFDT, à l’origine du préavis de grève illimitée qui a débuté, ce mardi 26 novembre, dénoncent le redéploiement des agents des deux maternités de Dzoumogné et M’ramadoudou, fermées depuis presque deux ans (voir encadré). « On ne s’est pas compris avec la direction. Elle nous explique qu’elle n’a pas assez d’effectifs. Nous, on leur dit que fermer les maternités périphériques, c’est mettre des vies en danger et empêcher un accès à des soins de qualité », explique la représentante du personnel. Les effectifs du Nord et du Sud ont été affectés aux maternités de Mamoudzou et Kahani, ce qui ajoute à la colère des agents. « On va s’entasser », résume une auxiliaire de puériculture, qui travaille depuis 30 ans en maternité. Elle habite M’tsamboro, et n’imagine pas faire le trajet tous les jours. Des bus ont été déployés pour leur permettre, ainsi qu’aux autres agents qui sont plus de 700 à habiter en dehors de la ville, d’aller travailler au CHM. Mais l’insécurité et les embouteillages interrogent, y compris pour les patientes.

Un redéploiement « dans la précipitation »

Car, toutes les patientes du Nord et du Sud sont dirigées vers les maternités de Mamoudzou et Kahani, mais l’effectif soignant reste le même et les salles aussi. Certains professionnels de santé évoquent des femmes renvoyées plus tôt « qu’il ne faudrait » chez elles après une césarienne, certaines attendraient à même le sol dans les couloirs, d’autres dans des chambres qui accueillent trois fois plus de patientes que la normale. Un « engorgement » qui ne permet pas un accueil digne, selon les syndicats.

Ils espèrent l’ouverture « à court terme » de l’école de sage-femmes, pour ne plus dépendre de contrats courts. Si la Réserve épaule le CHM, ce n’est pas une solution pérenne pour la représentante du syndicat Sud Santé Sociaux, « ça crée un appel d’air, elles sont plus payées que les sage-femmes de l’hôpital », certaines partiraient pour être réservistes et donc mieux payées, « on a voulu mettre un petit pansement sur une grosse plaie ». Elle renchérit, « si on demande de l’aide extérieure, on ne va jamais s’en sortir ».

« Pas les effectifs suffisants »

Contacté, le directeur général de l’hôpital, Jean-Mathieu Defour, dénonce la circulation de fausses informations. Il tient à clarifier : « les maternités n’ont pas été fermées pour le plaisir, mais il n’y avait pas les effectifs suffisants ». Il souligne que la fermeture de petites maternités, pour recentrer les agents sur les plus grosses, est un problème qui concerne tout le territoire français, qui manque de sage-femmes. Concernant la création de l’école, il indique travailler avec l’Agence régionale de santé (ARS) mais que « ça ne va pas se faire en quinze jours ». Le chef de l’établissement rappelle que toutes les décisions, y compris celles concernant le redéploiement des effectifs, ont été prises en accord avec le personnel à l’issue de nombreuses concertations notamment avec l’ARS.

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