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Crise de l’eau : Ericka Bareigts à Mayotte mi-mars

Des coupures plus qu’un jour sur deux et visite d’E. Bareigts à Mayotte à la mi-mars.

 

La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, a réalisé plusieurs déclarations lors de la signature ce matin à Paris de la « convention eau » pour Mayotte qui va mobiliser un fonds de secours urgence de 500 000 € pour financer l’achat de bouteilles d’eau et l’installation de rampes d’eau supplémentaires. À cette occasion la ministre a notamment annoncé l’assouplissement des restrictions dans les huit communes du Sud, avec une distribution d’eau potable un jour sur deux, au lieu d’un jour sur trois. Elle a également annoncé sur les réseaux sociaux sa venue dans le 101ème département à la mi-mars sans en préciser la date exacte. Quant aux tankers d’eau, une rotation Réunion-Mayotte sera mise en place dès le milieu de l’année 2017 pour apporter jusqu’à 500 000 mètres cubes d’eau nécessaires à l’approvisionnement des retenues collinaires en prévision de la prochaine saison sèche.

Les règles de stationnement changent au 1er mars à Mamoudzou

À partir de ce mercredi 1er mars, la mairie de Mamoudzou met en place les disques bleus obligatoires. Il s’agit d’un dispositif limitant les temps de stationnement dans certaines zones de la commune. Gratuits ces disques sont à retirer dans les points relais: Maison des livres place Mariage, Selas pharmacie mahoraise place de l’ancien marché, annexe Police place de l’ancien marché, pharmacie du centre Rue de l’hôpital, Habari Presse rue Mariazé, Maison des Délices rue du commerce, Au petit Pain rue du commerce et à la mairie de Mamoudzou rue du commerce.

Blocage du port de Longoni

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« Une trentaine » de salariés de Mayotte Channel Gateway (sur 98) bloquent le port de Longoni depuis ce matin. « Rien ne rentre et rien ne sort », indique un délégué syndical. « L’accord que nous avions signé jeudi avec la direction ne nous apporte pas de garanties sur nos revendications ».

La direction explique de son côté qu’Ida Nel, la présidente de la société, a transmis vendredi soir aux salariés grévistes le compte-rendu de la réunion de jeudi. « Ces derniers ont trouvé des éléments qui n’étaient pas fidèles aux discussions, comme de mauvaises dates et des oublis », ajoute la direction. « Nous sommes disposés à prendre en compte les modifications. A aucun moment, Ida Nel ne s’oppose aux revendications ».

Le 14 février dernier, les salariés de MCG lui ont envoyé un courrier. Ils y indiquaient vouloir la rencontrer afin d’aborder plusieurs points, comme l’application de l’annexe 14 de la délégation de service public (DSP), qui concerne le cadre juridique du transfert du personnel du port et la politique de gestion des ressources humaines, l’application pure et simple de la convention collective nationale unifiée, l’effectif et l’organigramme de MCG ou encore les horaires de travail.

Benoit Hamon à Mayotte

Benoît Hamon a reçu une délégation d’élus ultramarins ce vendredi après-midi à son QG de campagne à Paris, rapporte le site orange. fr. Présenté comme une séance de travail pour élaborer son projet Outremer, ce moment lui a permis d’annoncer la nomination d’un porteparole et de référents dans les territoires la semaine prochaine. Ibrahim Aboubacar était présent ainsi que Victorin Lurel qui a mis à disposition du candidat du PS à la présidentielle des éléments de programme. Benoît Hamon a indiqué qu’il se déplacerait vraisemblablement aux Antilles, en Guyane, à la Réunion et Mayotte avant le 1er tour.

Sportif de l’année 2016, BCM, Iloni, Faïz Subra et Faïdat Vita sont les grands vainqueurs

Samedi dernier s’est déroulée la cérémonie des Trophées Mayotte Hebdo du sportif de l’année 2016 au cinéma de Mamoudzou.

 

Faïz Subra capitaine du Veautour club de Labattoir notamment champion de Mayotte, a obtenu le Graal. Son homologue dans la catégorie sportive de l’année est l’entrepreneuse Faïdat Vita qui a été récompensée pour son travail réalisé dans le domaine du fitness à Mayotte. Retour en images sur cette belle 8ème édition diffusée en direct sur Mayotte 1re. La cérémonie a fait salle comble en présence de divers acteurs de la société mahoraise, hommes et femmes politiques, chefs d’entreprises et quelques grands noms du sport made in Mayana.

 

►Les jeunes de la ligue de karaté ont réalisé une démonstration devant les 200 invités de l’événement.

►Dans la catégorie équipe masculine de l’année, c’est le BCM qui a été récompensé. Elle était représentée par son président Daoulab Ali Charif.

►Les hôtesses de la cérémonie qui ont remis les trophées aux lauréats.

►Champion de Mayotte, champion de l’océan Indien, vainqueur de la coupe de Mayotte, champion de l’Outremer, vice-champion de France Nationales 3, Faïz Subra a été désigné par le jury et les internautes, sportif de l’année.

►Les lauréats réunis autour de Laurent Canavate directeur de la Somapresse (Mayotte Hebdo et Flash Infos Mayotte).

► Saïd Houssene Abdourraquib (à droite), directeur de jeunesse et sport à la mairie de Mamoudzou a reçu un prix spécial pour l’ensemble de son oeuvre dans le domaine du sport mahorais. Amine Maoudjioudi , un des dirigeants de BCM posant à ses côtés avec le trophée de meilleure équipe masculine remis à son club.

► Faïdat Vita (sportive de l’année) aux côtés de Jack Passe (à sa gauche) qui a obtenu un prix spécial pour son implication dans le sport mahorais depuis des décennies en tant qu’ancien professeur d’EPS et fondateur de la course de pneus. Les deux lauréats étaient accompagnés d’Ali Djinouri cadre du handball mahorais et Bouch de Mayotte 1re maître de cérémonie avec Youmnia.

►Hervé Curat directeur de l’UNSS (sport scolaire) Mayotte reçu le prix de dirigeant de l’année des mains du directeur d’EDM Yacine Chouabia et aux côtés de Bouch l’animateur phare de Mayana sport sur Mayotte 1re.

►Faïd Soilihi journaliste et membre du jury de l’événement a remis à Massoundi Abidi entraîneur du club de football FC Mtsapere, le titre de meilleur coach de l’année.

►Fouad Soibri a été récompensé avec le trophée de meilleur arbitre par Thouraya Salim de la société MCTP.

►La famille de Toifilou Maoulida l’actuel joueur de football du Tours FC (ligue 2) est venue récupérer son trophée de mahopolitain de l’année remis par Moïse Issouf Ali responsable de l’agence de voyage du même nom.

►La chanteuse Chaï et ses danseuses ont fait bouger les têtes dans le public.

►L’association TV mafoumboni a fait rire les spectateurs avec son sketch sur l’utilisation des plateaux sportifs pour les manzarakas et les meetings politiques avec un pied de nez aux élus et leurs promesses en termes d’équipements sportifs.

 

►Miss Mayotte Naïma Madi était l’égérie de cette 8ème édition des trophées du sportif de l’année.

►La mère de Jeannine Assani-Issouf triple sauteuse et première mahoraise à avoir participé aux jeux olympiques, est venu chercher le trophée de mahopolitaine de l’année attribué à sa fille.

►La ligue de Kick Boxing de Mayotte a également réalisé une démonstration de son sport.

►Un dirigeant de Basket club d’Iloni a reçu le trophée de meilleure équipe féminine après que son club ait remporté en 2016 les titres de championne de Mayotte 2ème division, vainqueur de la coupe de la ligue, vainqueur de la coupe de Mayotte et vainqueur de la coupe de France régionale.

 

Le procès de TV Mafoumbouni se tiendra le 5 avril

Le procès de TV Mafoumbouni, la web TV mahoraise suivie par près de 15 000 personnes sur Facebook, se tiendra le 5 avril prochain.

 

Elle est poursuivie pour diffamation (l’infraction a été requalifiée alors que la plainte portait à l’origine sur une injure publique) par Ida Nel et Jacques-Martial Henry, respectivement présidente et chargé de mission de Mayotte Channel Gateway, la société gestionnaire du port de Longoni. Dans une vidéo intitulée “Moindaré et Jacques Martial” et publiée le 22 octobre dernier, JacquesMartial Henry est comparé à un chien, au service et aux ordres d’Ida Nel. Dans le court métrage, l’actrice qui joue le rôle d’Ida Nel dit Moindaré (Maman en shimaoré) appelle l’ancien conseiller départemental (“Jackie mon toutou viens ici !”), et le caresse (“bon chien, mange le nonos”). Dans le cadre de la plainte pour diffamation, TV Mafoumbouni et Jacques-Martial Henry étaient au tribunal hier matin pour la procédure de consignation judiciaire (réception et la conservation par un organisme de sommes en valeurs numéraires ou titres dans des conditions prévues par la loi, le règlement, une décision administrative ou une décision de justice). Ida Nel et Jacques Martial Henry ont un mois pour verser une caution de 5 000 € chacun. Faute de versement dans les délais en vigueur, la plainte sera qualifiée d’irrecevable par le tribunal.

La plainte d’Issa Abdou contre AA Wassion pour diffamation jugée irrecevable

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Le tribunal correctionnel de Mamoudzou a décidé aujourd’hui en audience collégiale de juger irrecevable la plainte du 4ème vice-président du Conseil départemental en charge du social contre sa consœur au Département Armamie Abdoul Wassion. Cette décision n’a non pas été prise sur le fond du dossier, mais sur la forme. En effet, l’élu du canton de Dembeni n’a pas versé sa caution dans les délais impartis dans le cadre de la procédure de conciliation. C’est sur ce point que s’est appuyée notamment la défense pour plaider l’irrecevabilité de la plainte.

 

Pour rappel, Issa Abdou Issa avait porté plainte l’année dernière contre la conseillère départementale pour diffamation. Elle l’a accusé sur les réseaux sociaux de favoritisme dans l’attribution du marché du Spasad (service polyvalent d’aide et de soins à domicile). Avant de dénoncer publiquement les irrégularités autour de cet appel d’offres, Armamie Abdoul Wassion avait sollicité auprès du président du Conseil départemental Soibahadine Ibrahim Ramadani une enquête en interne pour faire la lumière sur cette affaire. Celui-ci avait rejeté la demande de l’élue du canton de Mamoudzou 1. Par la suite, la conseillère départementale a saisi le procureur. L’enquête est toujours en cours pour établir si oui ou non le marché du Spasad a bien été décerné de manière irrégulière.

 

À la sortie du tribunal, Armamie Abdoul Wassion a exprimé avec pudeur sa satisfaction par rapport au jugement prononcé. « C’est une bataille de gagnée », a-t-elle déclaré. Quant à Issa Abdou absent de l’audience, contacté il a déclaré qu’il relancerait une procédure en faisant en sorte que la caution soit cette fois-ci déposée dans les temps. « Le fond du dossier n’a pas pu être examiné, ce n’est donc que partie remise », s’est contenté de commenter le vice-président.

STM: le droit de retrait risque d’être reconduit

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Les agents du service des transports maritimes (STM) ont usé ce matin de leur droit de retrait en soutien à leurs deux collègues agressés samedi dernier. Le service a été perturbé pendant environ une heure empêchant les usagers de pouvoir rejoindre Grande-Terre depuis Petite-Terre et inversement. D’après le STM, il est possible que ce mouvement soit reconduit dans les jours à venir.

Jeanine Assani-Issouf championne de France élite

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La triple sauteuse mahoraise Jeanine Assani-Issouf a remporté l’or hier aux championnats de France élite d’athlétisme qui se tenaient à Bordeaux. Avec un saut de 13,92 m, la sociétaire du club Limoges Athlé a ainsi conservé son titre. Prochain rendez-vous pour l’athlète, les championnats d’Europe en salle à Belgrade qui se tiendront dans deux semaines.

Le bec dans l’eau : les poissons perroquets

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Les poissons-perroquets sont parmi les poissons les plus caractéristiques des récifs de corail tropicaux. Mais qu’ont-ils de si particulier, ces étranges poissons bleus avec leur puissant bec d’oiseau ?

 

Une forme ovale, un bleu profond griffonné de rose, d’orange ou de vert, un œil rond et presque rieur, un bec proéminent en guise de bouche : vous êtes bien face à un poisson-perroquet. Mais pourquoi « perroquet » ? Tout d’abord en raison des belles couleurs de plusieurs espèces : si certains sont d’un bleu uni voire gris terne, la plupart sont particulièrement bariolés par-dessus leur dominante bleue, comme les bien nommés perroquets bicolore (Cetoscarus bicolor) et tricolore (Scarus tricolor). Mais ce qui les rapproche le plus des oiseaux, c’est bien sûr leur puissant bec, fruit de la fusion des dents en deux puissantes mâchoires dures comme de la pierre. Mais pourquoi un tel appareil alors que la plupart des poissons, comme les napoléons ou les gaterins, se contentent d’une bouche aux lèvres pulpeuses ?

 

Les poissons-perroquets sont des animaux typiquement coralliens : c’est parce qu’ils se nourrissent en grande partie des algues qui poussent sur le corail mort, normalement à l’abri des brouteurs grâce au squelette dur et rugueux qu’elles colonisent. Le bec des perroquets sert donc à gratter cette surface, pour digérer ensuite la partie végétale de cet aliment particulier. Les plus puissants (ceux du genre Chlorurus et surtout le titanesque perroquet à bosse, Boblometopon muricatum) s’attaquent même au corail vivant : leur bec est capable de creuser dans les concrétions calcaires pour arracher le corail sur plusieurs centimètres de profondeur, et ainsi digérer les polypes. Les baigneurs entendent facilement le bruit caractéristique du nourrissage de ces poissons. Et quand un banc de gros perroquets à bosse est sur un récif, les traces de leur passage restent parfois visibles plusieurs mois ! Mais que se passe-t-il quand on mange ainsi de grandes quantités de corail ? Une fois lessivé par le tube digestif des poissons, ce corail en ressort à l’état de fin sable blanc, en nuages qu’on les voit parfois lâcher avec grâce – enfin, tant qu’on ne sait pas de quoi il s’agit. Il n’empêche que grâce à ce système, les poissons perroquets figurent parmi les principaux producteurs du beau sable blanc des plages tropicales : remerciez la puissance de leur bec et la performance de leur système digestif la prochaine fois que vous étalez votre serviette sur le sable si fin et si pur des plages mahoraises…

 

On compte dans le monde au moins une centaine d’espèces de poissons-perroquets, qui constituent la famille des « scaridés » : on en a actuellement dénombré 28 à Mayotte. Mais ne vous étonnez pas si vous croyez en voir plus : c’est que les juvéniles, les mâles et les femelles ne se ressemblent absolument pas ! Comme plusieurs autres familles de poissons (notamment les labres et mérous) la plupart des poissons perroquets naissent femelles (« stade initial »), atteignent la maturité reproductive après un stade juvénile, puis peuvent devenir mâles (« stade terminal ») au bout de quelques temps, notamment quand le mâle dominant d’un harem vient à mourir. Les femelles sont plus petites et généralement plus ternes que les mâles : elles sont souvent rose sombre ou grises, et vivent en groupes discrets. La belle livrée colorée des mâles indique donc leur rang dans le groupe.

 

Les perroquets sont donc des poissons particulièrement esthétiques, mais leur mode de vie les rend totalement inadaptés à la vie en aquarium : vous devrez donc vous contenter de les observer dans leur environnement naturel lors des sorties en mer. Mais pas de regret ! Ceux-là, vous auriez de toute façon eu du mal à leur apprendre à parler…

perroquet brulé Chlorurus sordidus ; © Marc Allaria

 

 

Il jette une pierre à la tête de sa femme enceinte

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La police est intervenue jeudi dernier en fin de journée à M’gombani (Mamoudzou) pour des faits de violence conjugale. À la suite d’une dispute, un homme a lancé une pierre sur la tête de sa femme enceinte. Le mis en cause a été placé en garde à vue, mais aucune nouvelle de la victime quant à son état de santé.

Lame sur la gorge, des auto-stoppeurs dérobent le sac d’une automobiliste

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Le 13 février dernier, vers 21h, une automobiliste qui revenait de Petite-Terre en compagnie d’un ami prend en stop de jeunes individus. Après avoir déposé son ami à Kaweni, les deux auto-stoppeurs demandent à la conductrice de descendre à la côte Sogea à Mamoudzou. Une fois arrivés à destination, ils sortent chacun un couteau puis menacent la victime en lui plaçant la lame sous la gorge. Ils lui ont dérobé son sac avant de prendre la fuite.

3 mois avec sursis pour avoir détenu une arme de guerre HS

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Un jeune homme d’une vingtaine d’année était jugé mercredi dernier pour avoir était en possession d’un famas (fusil mitrailleur de l’armée française). L’arme en question avait été signalée comme perdue en mer en 2012. Lors d’une opération maritime de l’armée, un bateau a chaviré à cause des intempéries. Et c’est lors de cet incjugeent que le fusil est tombé à l’eau. Les recherches n’avaient pas permis de le retrouver. C’est seulement quelques années plus tard que des jeunes l’ont retrouvé à marée basse en Petite-Terre. D’après le prévenu, ancien pensionnaire du BSMA (bataillon du service militaire adapté), ils lui auraient donné l’arme rongée par la corrosion. Hors-service, le famas ne présentait aucun danger. Le jeune homme aurait essayé de le vendre comme « souvenir » ou « décoration ». Les forces de l’ordre interpelleront le prévenu en état d’ébriété et en possession de l’objet. « Je n’avais pas l’intention de faire du mal », déclarait-il. « Oui mais il fallait déposer l’arme à la gendarmerie », lui indique le juge.

 

« Il s’agit d’une arme, certes HS mais elle reste impressionnante. Et quand au vu du casier de monsieur (NDLR: il a été condamné pour des faits de violence) et son penchant pour l’alcool, l’arme peut servir pour frapper. Il ne faut pas considérer ces faits de banals », explique le procureur dans ses réquisitions. Du fait de l’insolvabilité de l’individu, de ses précédentes peines de prison avec sursis, le parquet a réclamé 4 mois de prison avec sursis avec 120h de travaux d’intérêt général, obligation de soin et de travailler.

 

Le tribunal sera plus clément que le procureur. Après délibéré, l’individu a écopé de 3 mois de prison avec sursis « compte tenu d’une certaine altération du discernement », a expliqué le juge pour justifier cette décision.

Après l’agression d’un partenaire les salariés de la mission locale utilisent leur droit de retrait

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Suite à l’agression d’une partenaire de la mission locale de Mayotte ce matin aux abords de la structure, une réunion de crise s’est tenue cet après-midi afin de pouvoir échanger sur cette situation. « Les actes d’incivilité se sont multipliés depuis 2015 entraînant une inquiétude criante des salariés de la mission locale », expliquent les employés dans le communiqué envoyé à la presse.

De ce fait, les salariés de la mission locale de Mayotte ont décidé d’utiliser leur droit de retrait à compter de jeudi 16 février toute la journée et espèrent trouver une solution permettant à l’ensemble du personnel, aux jeunes suivis par la mission locale et les partenaires de pouvoir fréquenter ces structures en toute sérénité.

Un corps retrouvé à Vahibé

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D’après la police, un cadavre a été retrouvé à Vahibé aujourd’hui. Il s’agit d’un homme d’une quarantaine d’années retrouvé mort dans son domicile. Le médecin légiste a déposé un obstacle médico-légal. Autrement dit le corps a été amené à la morgue pour autopsie. Une enquête à été ouverte.

Il se baladait en djellaba avec une arme factice: 3 mois avec sursis

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Un individu interpellé le 31 janvier dernier en pleine journée en train de déambuler dans les rues de Dzaoudzi habillé d’une djellaba et arborant un pistolet factice a été condamné ce matin par le tribunal correctionnel de Mamoudzou à 3 mois de prison avec sursis.

Il n’a pas expliqué devant la cour son comportement ce jour-là. Dans un contexte où la France est en état d’urgence à cause des attentats de ces dernières années l’affaire n’a pas été prise à la légère. De plus, les plaisanteries douteuses de ce genre ont tendance à se propager de manière virale sur les réseaux sociaux à travers des vidéos comme celles des frères et youtubeurs Jalal.

Quelque peu déséquilibré, caractériel et provocateur, le prévenu qui comparaissait ce matin devant le tribunal purgeait déjà une peine de prison pour avoir dégradé (« profané » selon le procureur) les tombes d’un cimetière à Dzaoudzi-Labattoir.

Vidéo: C’est ce type de caméra cachée qui défraie la chronique actuellement sur les réseaux sociaux.

Mise en examen de Daniel Zaïdani pour détournement de fonds publics

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Les rumeurs qui circulaient ces derniers jours autour du nom de l’ex-président du Conseil départemental viennent d’être confirmées par le parquet. Daniel Zaïdani a été mis en examen il y a quelques jours pour des détournements présumés de fonds publics.

 

L’ancien président du Conseil départemental Daniel Zaïdani a été mis en examen au début de mois de février nous a confirmé le procureur de la République Joël Garrigue. Les faits remontent à la période 2012 – 2014 quand il était à la tête du département. À cette époque il avait octroyé des subventions à diverses associations. Ces dernières dont certains membres sont également mis en examen, sont soupçonnées d’avoir utilisé les sommes en question pour d’autres intérêts que ceux des projets initiaux exposés dans leur demande d’aide. L’une d’entre elles aurait par exemple utilisé l’argent pour la construction d’une mosquée à Diego-Suarez à Madagascar. L’instruction devra déterminer si l’actuel conseiller départemental de Pamandzi était au courant ou non de ces manœuvres. Les sommes qui auraient été détournées n’excèdent pas 15 000 € chacune. Le candidat du MDM (Mouvement pour le développement de Mayotte) aux prochaines élections législatives risque ainsi 7 ans d’emprisonnement, 100 000 € d’amende et jusqu’à 10 ans d’inéligibilité. Il a été placé sous contrôle judiciaire et a dû verser une caution de 15 000 €. D’après le procureur, d’autres élus sont impliqués dans cette affaire, mais il n’a pas souhaité divulguer de noms.

 

L’affaire pourrait être liée à la mise en examen d’Ousseni Ben Issa et d’Ali Assani

En janvier 2016, le 7ème vice-président du département chargé des finances Ousseni Ben Issa a été mis en examen pour détournement d’argent public dans le cadre de l’attribution d’une subvention à une association réalisée en 2012 quand il était élu de l’opposition (les Républicains) au Conseil général. L’ancien élu départemental Les Républicains de 2008 à 2011 Ali Assani est également inculpé pour des faits similaires. Selon le procureur, ces affaires sont donc liées à celle dans laquelle est impliqué l’ex-président du Département de 2011 à 2015. « Ils sont tous mis en examen du même chef d’accusation mais pas forcément pour les mêmes associations », a précisé Joël Garrigue.

 

En attendant, c’est une nouvelle affaire qui s’ajoute aux tracas judiciaires de Daniel Zaïdani puisqu’il est toujours mis en examen depuis 2013 pour détournement de fonds publics et favoritisme concernant l’achat de deux véhicules sans marché public, l’organisation pour 5 000 € d’un repas pour ses proches aux frais du Département ainsi que le financement de billets d’avion pour le célèbre groupe de rap Sexion D’Assaut vers Moroni et Madagascar après leur concert donné à Mayotte en 2012. Il a par ailleurs, été entendu dans deux autres enquêtes qui sont toujours en cours: le projet pour la construction du gymnase de Pamandzi dont le marché a été attribué à une entreprise dans des conditions opaques ; et la SPL, société publique locale créée par le conseil départemental en octobre 2012 (sous sa présidence) avec comme mission la mise en œuvre d’un projet urbain et une politique locale de l’habitat. Le conseil départemental, actionnaire majoritaire, aurait voté une délibération octroyant une rémunération mensuelle d’environ 4 000 euros à Daniel Zaïdani en tant que président de la SPL. Selon un proche du dossier, cette délibération aurait été révoquée par le contrôle de légalité.

Le 6 février dernier, il a démenti l’information erronée et relayée par des confrères concernant une garde à vue à la gendarmerie. Cependant, il a bien été entendu à la section de recherches de Pamandzi le 1er février 2017.

 

Le MDM décidera en mars si Zaïdani et Boinahery seront toujours candidat.

Après l’ancien maire de Tsingoni, Ibrahim Boinahery, candidat lui aussi à la députation, c’est un nouveau cadre du MDM qui est inquiété par la justice. Pour rappel, Ibrahim Boinahery a été mis en examen au début du mois pour détournement de fonds publics, atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats à un marché public, faux et usage de faux en écriture publique et corruption passive. Il est soupçonné d’avoir accordé un marché d’une valeur de 200 000 € à un entrepreneur local surnommé « PDG » en échange de travaux réalisés dans sa propriété.

 

Comme pour le candidat aux élections législatives de la deuxième circonscription, le MDM se prononcera au mois de mars prochain après réunion des cadres du parti pour décider de maintenir ou pas les candidatures des deux mis en examen. Injoignable hier, Daniel Zaïdani n’a pas encore déclaré si à l’instar de François Fillon pour les présidentielles, il renoncera oui ou non, à la course à l’Assemblée nationale en cas de mise en examen.

Visite de Nicolas Dupont-Aignan : 300 millions d’euros débloqués d’urgence

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Lors de sa visite officielle à Mayotte dimanche et lundi derniers, Nicolas Dupont-Aignan a martelé qu’il fallait débloquer 300 millions d’euros d’urgence pour redresser l’île.

 

Le candidat à la présidentielle du parti “Debout la France” a évoqué la question migratoire, l’appui aux collectivités, la continuité territoriale et la coopération avec les Comores tout en tirant à boulets rouges sur ses opposants et l’actuel gouvernement.

 

“ Oubliés, négligés, méprisés depuis 10 ans”, Nicolas Dupont-Aignan ne mâche pas ses mots quand il s’agit de qualifier les Outre-mer, fustigeant sans vergogne les diffé- rents présidents et gouvernements qui se sont succédé depuis Jacques Chirac, le seul à avoir “géré l’Outre-mer” en son temps. Le candidat à la présidentielle du parti “Debout la France” a, durant la conférence de presse qu’il a donnée lundi à Mayotte, dressé un tableau noir de la situation du 101ème département de France, actuellement dans une situation “inacceptable et qu’on n’accepterait jamais sur un territoire métropolitain”, évoquant tour à tour le “chaos migratoire”, “le délabrement de l’État”, “la faiblesse de l’instruction” et “les préfets qui ont peur de faire des vagues”. Ainsi, pour redresser l’île, le candidat de “Debout la France” a établi une liste de quatre priorités. Tout d’abord, et de manière générale, faire des Outre-mer “une priorité nationale”. Ensuite, spécifiquement pour Mayotte, mettre en place un plan de rattrapage massif de 300 millions d’euros sur deux ans, un fonds d’urgence financé à 100 % par l’État qui sera consacré en priorité à la problématique de l’eau, aux infrastructures routières et à l’éducation – à ce sujet, il compte d’ailleurs confier à l’État le financement des constructions des écoles primaires. Les 300 millions d’euros ? “Une goutte d’eau pour la France mais une question de vie ou de mort pour les Outre-mer”, selon le député de l’Essonne qui, pour justifier la mobilisation d’une telle somme, rappelle qu’à titre de comparaison, l’État avait débloqué “30 milliards pour l’Ile-deFrance” (estimation de l’investissement du métro Grand Paris, NDLR). Troisième point, “déployer une véritable continuité territoriale” en agissant notamment sur les prix des billets d’avion entre la métropole et les Outre-mer, grâce à la création d’une délégation de service public (DSP) qui mettra en concurrence les compagnies aériennes et maritimes, à l’instar du dispositif de continuité territoriale dont bénéficie la Corse, DSP dotée de 190 millions d’euros. Enfin, dernier point, l’exploitation du “trésor maritime” des territoires ultramarins en termes d’énergies renouvelables, d’alimentation, etc. grâce à la création d’un ministère de la Mer et de l’Outremer. “On y croit, on dégage un budget, on arrête le bavassage (…) pour faire cesser l’impuissance, le désarroi et la nullité”, s’emporte le candidat.

 

Un plan pour toute l’Afrique

 

D’autres mesures complètent ce programme en quatre points et notamment la suppression du droit du sol, “condition préalable à tout”, a affirmé Nicolas Dupont-Aignan, entendant réformer la constitution pour ce faire. Le candidat considère qu’il y a “tricheries du droit du sol (…), que la loi est détournée (…) qu’il faut arrêter les conneries et casser l’appel d’air (…) On va tous crever parce qu’une règle est détournée ?”, interroge le candidat à l’issue d’une violente diatribe. S’il est élu, les conditions d’obtention du droit du sol seront uniquement ouvertes aux enfants nés en France, qui auront fait leur service militaire obligatoire de 3 mois et qui auront un casier judiciaire vierge. Sur la question de l’immigration, Nicolas Dupont-Aignan souhaite poursuivre le dialogue avec les Comores mais de manière plus “ferme”, mettant en avant la force de frappe et de négociation de la “cinquième puissance mondiale”. “Je suis le seul candidat à avoir un plan pour l’Afrique”, se targue encore le candidat, évoquant la reforestation au Sahel, l’électrification de certaines zones d’Afrique et la création d’aides au développement via la Banque centrale européenne (BCE).

 

Défaillances de toutes parts

 

Lors de la conférence de presse, la présentation que Nicolas Dupont-Aignan a faite de ses diffé- rentes propositions a été émaillée de remarques acerbes sur ses opposants et les membres de l’actuel gouvernement. Ericka Bareigts, la ministre des Outre-mer, a été la première à être égratignée. Les 500 000 euros que le ministère a débloqués d’urgence début février pour pallier les difficultés d’approvisionnement en eau des écoles du sud de l’île ont été jugés insuffisants pour le candidat de “Debout la France”. “On n’est pas capables de créer une usine de dessalement et une troisième retenue collinaire ?”, s’est-il offusqué. Deuxième sur la liste noire de Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, en visite à La Réunion : “Je regrette que Monsieur Fillon n’ait pas eu le courage de venir à Mayotte pour voir le bilan de ses actions en tant que Premier ministre”. Sur Marine Le Pen et le Front National, il n’est pas plus tendre : “Au-delà de la vitrine de l’extrême droite, on sait ce qu’il y a derrière…” Nicolas Dupont-Aignan a finalement quitté le territoire hier après-midi, après nous avoir confié : “Franchement, je ne comprends pas ce que j’ai vu”.

Fillon appelle lui aussi à limiter le droit du sol à Mayotte

Dans son discours public prononcé dimanche dernier à La Réunion, le candidat des Républicains François Fillon s’est exprimé sur l’immigration clandestine.

 

Il souhaite que le droit du sol soit révisé à Mayotte et en Guyane, deux départements fortement impactés par l’immigration clandestine. “Il est temps de serrer les vis et de rappeler que la France est une nation, pas une passoire (…). La pression migratoire à Mayotte est insupportable (…). Je veux qu’à Mayotte et en Guyane, l’acquisition de la nationalité française soit subordonnée à la régularité du séjour des parents. Un enfant né à Mayotte ou en Guyane de parents en situation irrégulière ne pourra plus devenir automatiquement Fran- çais à sa majorité”, a-t-il déclaré. Un sujet sur lequel s’étaient déjà positionné Marine Le Pen (Front National), Hervé Morin (Nouveau Centre) ou encore Hervé Mariton (député Les Républicains). L’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy empêtré dans l’affaire d’emploi fictif présumé de sa conjointe, a également évoqué les sujets de l’emploi et du chômage. “Nous allons nous détacher de cette chape de plomb idéologique qui a piétiné le goût du travail, piétiné la récompense du mérite, piétiné ce qu’il y a de plus lumineux en nous : la liberté”, a-t-il déclaré.

Le Snuipp-FSU condamné en appel pour une plainte abusive

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La cour d’appel a confirmé ce matin la peine infligée en première instance au Snuipp-FSU pour une plainte abusive. Enregistrée à son insu, une inspectrice de l’éducation nationale avait été accusée de diffamation et d’incitation à la discrimination raciale. Ses arguments et ses témoins avaient prouvé le contraire en première instance.

Le syndicat des enseignants du premier degré est condamné à payer 19 000 euros, dont 10 000€ de dommages et intérêts, 6 000€ d’amende et3 000€ de frais de justice.

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