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Cambriolages à la chaîne à Mamoudzou

Ces dernières 24 ou 48h, de nombreux cambriolages d’entreprises ou services publics ont été signalés dans le chef-lieu.

 

Un des cambrioleurs de la bibliothèque de Kavani en garde à vue

L’un des auteurs présumés du vol commis avec effraction le 23 décembre dernier au préjudice de la bibliothèque départementale, a été récemment interpellé. Une dizaine de jeunes munis de barres de fer et accompagnés de chiens avaient pénétré dans le bâtiment par une porte et avaient dérobé deux ordinateurs. L’individu arrêté par la police a été placé en garde à vue et a reconnu partiellement les faits.

 

6 cambrioleurs présumés d’un resto-bar, interpellés

Dans la nuit de dimanche à lundi, la police a arrêté 6 auteurs présumés d’une effraction commise dans un restaurant-bar de Mamoudzou. Confondus par la vidéosurveillance de l’établissement, ils ont été placés en garde à vue.

 

Effraction dans l’entrepôt d’un magasin de produits d’entretien ménager

L’entrepôt d’une société de vente de produits d’entretien ménager situé à Kaweni a été cambriolé durant la nuit de dimanche à lundi. Le ou les auteurs se sont introduits dans les lieux en arrachant une grille, dérobant des chaussures de sécurité et divers petits matériels. Ils sont toujours recherchés.

 

Tentative de vol à l’atelier de menuiserie du conseil départemental

La menuiserie Mawana Madi de Kaweni appartenant au département a été victime d’une tentative de cambriolage. Le ou les auteurs ont tenté de pénétrer dans les lieux en arrachant la grille d’entrée. Reste à savoir si ce sont les mêmes individus qui ont commis le vol dans l’entreprise citée plus haut.

Vers la fin du blocage du port de Longoni

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Alors que le port de Longoni est bloqué depuis une semaine par une trentaine de salariés (sur 98) de Mayotte Channel Gateway (MCG), un accord a été trouvé ce matin avec la direction pour une sortie de crise.

 

« La plupart de nos revendications ont été accordées par la direction », a indiqué ce matin Mdéré Ali, délégué syndical Ud FO. « Nous avons pu obtenir le rétablissement des primes pour certains agents, avec une rétroactivité depuis 2014. » Les deux parties devraient signer dans quelques minutes un protocole de sortie de crise, en présence du directeur de la Dieccte (direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) et d’un inspecteur du travail. Les grévistes sont tous des anciens salariés de la CCI qui ont été repris par MCG lors du transfert de la délégation de service public (DSP) en 2013. Les négociations ont porté sur l’application de l’annexe 14 de la DSP, qui concerne le cadre juridique du transfert du personnel du port et la politique de gestion des ressources humaines. Si elles étaient tombées d’accord la semaine dernière sur l’application du supplément familial ou sur les congés bonifiés, les deux parties n’étaient pas encore parvenues à s’entendre sur la question des primes.

Le prince Albert II de Monaco en visite a Mayotte

Le Prince Albert II (Albert Alexandre Louis Pierre Grimaldi) de Monaco a réalisé une visite éclaire à Mayotte vendredi dernier. Il a profité de son retour de Madagascar où il a rencontré les autorités malgaches dans le cadre de sa fondation engagée dans la protection de l’environnement, pour faire escale dans le 101ème département. A l’occasion d’un cocktail donné en son honneur par le préfet à la case Rocher Ali Combo Debré Conseiller départemental du Canton de Mamoudzou 3 a représenté le président du conseil départemental de Mayotte, aux côtés du sénateur Thani et du député Ibrahim Aboubacar.

Quand les poissons vont à la pêche : les prédateurs embusqués

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Tous les poissons ne sont pas végétariens, loin de là… Mais tous les carnassiers ne sont pas des requins : loin des majestueux rois des mers, certains préfèrent se cacher pour chasser à l’affût.

 

Les Hommes ont élaboré au fil des millénaires des techniques de pêche toujours plus habiles et variées pour tirer parti des généreuses ressources de la mer. Chacune d’elles s’inspire consciemment ou non d’une méthode existant dans la nature : un analogue du filet est ainsi utilisé par de nombreux filtreurs (crinoïdes, hydraires, gorgones ou même baleines), le harpon est présent chez les espadons ou les « cônes » (des coquillages carnivores), et la mer ne nous a pas attendus pour inventer des méthodes aussi high-tech que la pêche électrique (avec les raies torpilles), à l’explosif (stomatopodes et crevettes-pistolet) ou bien-sûr au poison… Oui, mais la pêche à la ligne, alors ?

 

Plusieurs familles de poissons ont abandonné leur silhouette fuselée et leur agilité aquatique pour devenir des prédateurs embusqués. Impeccablement dissimulés sur (voire dans) le substrat, ils attirent tels des plantes carnivores des proies naïves jusque vers leur énorme bouche barbelée de dents effilées, pour les gober d’un seul coup vif et précis. Ce type de stratégie a en fait émergé chez plusieurs groupes de poissons peu apparentés. Le plus caractéristique est l’ordre des Lophiiformes, qui contient les baudroies, dont la lotte qu’on trouve en Métropole (Lophius pescatorius), mais aussi les poissons-lanterne des abysses, ou encore, dans le lagon mahorais, les antennaires. Tous ces poissons, d’allure souvent difforme et à l’apparence mimétique de leur environnement, ont pour caractéristique d’avoir la première épine de la nageoire dorsale indépendante et très allongée, formant une fine tige appelée « illicium », au bout de laquelle danse un leurre. C’est cet appât qui permettra au poisson d’attirer des proies jusqu’à sa portée, où une brusque ouverture de son énorme bouche créera une forte dépression dans l’eau, aspirant l’imprudente. On ne voit que rarement les antennaires, car les sept espèces mahoraises sont toutes parfaitement mimétiques des éponges ou des colonies de corail mort : seuls les plongeurs expérimentés savent – parfois – les repérer.

 

Cette même technique de chasse se retrouve chez les uranoscopes, qui constituent pourtant une famille éloignée puisqu’ils sont apparentés aux « vives » que l’on rencontre en Méditerranée (sous-ordre des trachinoïdes). On n’en connaît qu’une seule espèce à Mayotte: Uranoscopus sulphureus. Ce poisson trapu et patibulaire vit presque entièrement enterré dans le sable, ne laissant dépasser que ses deux yeux légèrement surélevés et tournés vers le haut, comme son énorme bouche en U inversé. Tout son visage est ainsi en position dorsale, et son nom scientifique signifie d’ailleurs « qui contemple le ciel » (en anglais « stargazer »). Ce mode de vie des uranoscopes en fait quasiment les seuls poissons à respirer entièrement par la bouche. Eux aussi agitent un leurre près de leur gueule pour attirer les proies, mais il s’agit cette fois d’une excroissance de la gencive inférieure, en forme de ver – exactement comme à la pêche ! Et si la proie à capturer s’avère difficile, l’uranoscope peut lui envoyer une décharge de 50 volts pour l’étourdir avant de l’avaler. Contre les éventuels prédateurs, il préférera cependant utiliser les éperons venimeux situés à ses aisselles.

►Voyez-vous le poisson-pierre (Synanceia verrucosa), bien dissimulé sur le fond ?

 Mais le champion des piqûres reste le terrible poisson-pierre (Synanceia verrucosa). Lui aussi a une tête démesurée et monstrueuse, la bouche tournée verticalement et un camouflage à toute épreuve. Peu de baigneurs en ont déjà repéré un tant leur peau reproduit fidèlement les algues et débris marins en tous genres. Sans leurre, le poisson-pierre doit compter sur l’extraordinaire rapidité de son attaque pour capturer ses proies. Et comme il ne peut pas s’ensabler aussi bien que l’uranoscope, il assure sa défense par un venin redoutable, le plus puissant de tous les poissons ! Cette espèce a plusieurs bons imitateurs chez ses cousins, à savoir les rascasses et poissons-scorpions (comme Scorpaenopsis diabolus), au venin douloureux mais moins dangereux. Le vrai poisson-pierre demeure (apparemment) rare à Mayotte.

Le récif a des yeux : les poissons-papillons

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Après les poissons-perroquets, penchons-nous sur les plus élégants des butineurs de corail : les poissons-papillons. 

 

Les Hommes aiment s’approprier la mer en nommant ses créatures d’après celles de la terre : on trouve ainsi des poissons-perroquets, des poissons porc-épic ou encore des poissons-éperviers, et bien sûr les poissons-papillons. Ceux-ci ne volent pourtant pas plus que les poissons-perroquets ou tout autre poisson à nom d’oiseau : cette spécificité est réservée au petit groupe des exocets (les fameux « poissons volants »), très éloigné. Cependant, plusieurs traits rapprochent nos petits poissons tropicaux des insectes lépidoptères, même si ces deux groupes ne risquent pas de se rencontrer bien souvent… 

 

Les poissons-papillons ont d’abord pour eux leurs couleurs vives : sur leur corps aplati et plus ou moins triangulaire, on note trois dominantes, qui sont le blanc perle, le noir et le jaune poussin. Le plus souvent, les poissons-papillons ont les flancs argentés, striés de bandes noires (l’une d’elle barre souvent l’œil), et les nageoires jaune vif. Cependant, la répartition de ces couleurs varie suivant les espèces, et la dominante peut être le jaune ou une autre couleur. Ainsi, certains y ajoutent des touches d’orange comme le poisson-papillon malgache (Chaetodon madagaskarensis), de rouge comme le poisson-papillon triangulaire (Chaetodon triangulum), ou encore de bleu comme le très beau poisson-papillon à trois bandes (Chaetodon trifasciatus). 

 

Autre point commun avec les butineurs terrestres, de nombreuses espèces de poissons-papillons arborent des ocelles sur le corps, c’est-à-dire des sortes d’yeux géants tatoués sur la peau, et dont on dit qu’ils peuvent effrayer un prédateur naïf. Le poisson-papillon de Bennett (Chaetodon bennetti) est par exemple jaune uni avec un énorme disque noir cerclé de bleu électrique sur le côté. Le poisson-papillon à larme (Chaetodon interruptus) a un motif similaire sans le bleu, et chez certains l’ocelle n’est qu’un petit point noir sur la queue ou le dos (comme le papillon cocher Chaetodon auriga). En fait, la majorité des poissons-papillons n’a pas vraiment d’ocelle, mais la famille a gagné son nom commun sur le modèle de l’espèce des Caraïbes, le bien nommé « Poisson-papillon à quatre yeux » (Chaetodon capistratus), absent de l’Indo-Pacifique. Ce dernier porte pour sa part un œil beaucoup plus convaincant sur chaque flanc. 


► Poisson-papillon cocher (Chaetodon auriga), un poisson-papillon particulièrement typique

Un autre trait commun qui rapprocherait ces poissons de leurs homonymes terrestres est leur manière de « butiner » le corail. En effet, même s’ils sont dépourvus de la trompe enroulée des lépidoptères, la plupart des poissons-papillons sont munis d’une bouche fine et allongée, qui leur permet d’aller fouiller dans les nombreuses anfractuosités du corail. Chez les papillons-pincettes (genre Forcipiger), la bouche peut ainsi être presque aussi longue que le reste du corps ! Les poissons-papillons ont généralement un régime assez opportuniste avec leurs dents en forme de petites brosses, et se nourrissent principalement d’animaux minuscules qu’ils vont débusquer dans les petits trous du récif ; cependant certain, comme le papillon à trois bandes, se nourrissent aussi des polypes du corail. Dans tous les cas, ce mode de nutrition les oblige à passer du temps à virevolter le nez tourné vers le corail, et donne souvent un tableau sous-marin aussi réjouissant que contrasté, rehaussant le bleu de la mer de quelques notes de feu dansantes. 

 

Contrairement aux perroquets ou aux demoiselles, les poissons-papillons forment des couples fidèles, souvent inséparables : il n’est donc pas rare de les croiser par couples solidaires et complices, notamment les papillons-pincettes et les papillons à trois bandes. Si un baigneur s’amuse à les effrayer, ils peuvent s’enfuir en un éclair dans des directions différentes, mais une fois rassurés ils chercheront tout de suite leur compagnon, avec une touchante inquiétude. 

 

Il existe une grande diversité de poissons-papillons : la famille des Chaetodontidae compte 130 espèces dans le monde, dont 28 à Mayotte. Dans le lagon mahorais, 21 espèces appartiennent au seul genre Chaetodon, qui contient l’écrasante majorité des espèces de la famille, mais on trouve aussi deux poissons-pincettes (Forcipiger) et trois poissons-cochers (Heniochus), à ne pas confondre avec l’« idole des Maures » (Zanclus cornutus) auquel ils ressemblent beaucoup… Un tourbillon de formes et de noms qui vous donnera peut-être envie de prendre une minute pour papillonner dans le livre des Poissons de Mayotte après votre prochain tour sous l’eau !

 

Bientôt les 35 heures à Mayotte

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Au 1er janvier 2018, le Code du travail de Mayotte sera enfin aligné sur celui de métropole. La majeure partie du texte devrait ainsi s’appliquer sur le 101ème département français, 35 heures comprises. Mais des dispositions spécifiques demeurent et suscitent la grogne de certains syndicats.

Prud’hommes, mutuelle d’entreprise, 35 heures, SMIC… de nombreux droits dont jouissent les métropolitains ne sont pas (encore) applicables à Mayotte. Le 1er janvier 2018, le Code du travail mahorais sera enfin aligné sur celui de l’Hexagone mais quelques dispositions demeureront spécifiques au 101ème département français, d’autres seront échelonnées dans le temps et certaines provoquent d’ores et déjà la grogne de certains syndicalistes, à l’image de l’application des 35 heures – maintenir les 39 heures serait désormais anticonstitutionnel. En effet, les organisations syndicales craignent une diminution salariale au prorata des heures travaillées en moins. Salim Nahouda, de la CGT -Ma, refuse toute négociation sur ce point et exige que les rémunérations soient conservées. “Notre combat, c’est l’application intégrale du Code du travail à Mayotte”, ne décolère pas le syndicaliste, qui évoque également d’autres points de blocage. Parmi ceux-ci, le passage du SMIG mahorais au SMIC qui, s’il aura le nom métropolitain au 1er janvier 2018, ne jouira pas du même taux et conservera certainement un taux inférieur à celui de l’Hexagone, à cause d’un différentiel de 25 % des cotisations sociales. Autre revendication des syndicats : l’application égale des conventions collectives et accords de branches. “Sur ce point, il y a une vraie volonté de ne pas casser totalement ce qui a été fait sur le territoire”, explique Dominique Ledemé, chargé de mission du ministère du Travail actuellement en déplacement à Mayotte. “Les conventions collectives actuelles continueront à produire leurs effets, sauf si elles sont moins avantageuses que dans le Code du travail”, rassure encore le chargé de mission. “Nous souhaitons l’application pure et simple du Code du travail français (…) que les choses ne soient pas renvoyées aux calendes grecques, comme en 2025”, plaide Abal-Kassim Alicombo, secrétaire général adjoint de la CGT – Ma. Et d’autres sujets sont également en cours d’arbitrage, comme la création d’un conseil de prud’hommes, l’application du travail temporaire (le décret est actuellement examiné par le Conseil d’État) ou encore la collecte des recettes de la taxe d’apprentissage.

 

Patronat et syndicats s’entendront-ils ?

 

“Il y aura de plus en plus d’espaces disponibles pour les partenaires sociaux pour pouvoir discuter des applications du droit du travail” se réjouit Dominique Ledemé. Et cela tombe bien car des réunions de conciliation risquent d’être nécessaires sur les points épineux évoqués cidessus. Des sessions de travail sous l’intitulé “Code du travail : risques et opportunités, quel projet pour Mayotte ?” sont prévues, réunissant les organisations patronales (Medef, CPME, CAPEB ) et l’ensemble des syndicats (CGT , CFDT, FO, etc.) ainsi que des acteurs publics tels que le Conseil départemental, la Préfecture et la Direction du travail (Dieccte), entre autres. Ainsi, en octobre, quatre modules seront à l’ordre du jour pour “travailler ensemble” et “se mettre d’accord sur l’état des lieux”, précise Dominique Ledemé. “Ce groupe porteur du dialogue social dans les 10 ans à venir”, comme le définit Alain Gueydan, directeur de la Dieccte, devra en tout cas s’entendre avant le 8 octobre 2017, date à laquelle devra être publiée l’ordonnance officialisant les dispositions du nouveau Code du travail à Mayotte.

Emmanuel Macron annule son voyage dans l’océan Indien

Le candidat à la présidentielle devait se rendre à La Réunion et à Mayotte du 17 au 19 mars prochain. Mais selon nos confrères de Réunion 1re, l’ancien ministre de l’Économie a reporté son voyage afin de se consacrer à la préparation du débat télévisé auquel il participera le 20 mars prochain. Reste à savoir si l’ancien banquier d’affaires viendra ou s’il renoncera définitivement à son voyage dans la région d’ici la tenue du scrutin.

Crise de l’eau : Ericka Bareigts à Mayotte mi-mars

Des coupures plus qu’un jour sur deux et visite d’E. Bareigts à Mayotte à la mi-mars.

 

La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, a réalisé plusieurs déclarations lors de la signature ce matin à Paris de la « convention eau » pour Mayotte qui va mobiliser un fonds de secours urgence de 500 000 € pour financer l’achat de bouteilles d’eau et l’installation de rampes d’eau supplémentaires. À cette occasion la ministre a notamment annoncé l’assouplissement des restrictions dans les huit communes du Sud, avec une distribution d’eau potable un jour sur deux, au lieu d’un jour sur trois. Elle a également annoncé sur les réseaux sociaux sa venue dans le 101ème département à la mi-mars sans en préciser la date exacte. Quant aux tankers d’eau, une rotation Réunion-Mayotte sera mise en place dès le milieu de l’année 2017 pour apporter jusqu’à 500 000 mètres cubes d’eau nécessaires à l’approvisionnement des retenues collinaires en prévision de la prochaine saison sèche.

Les règles de stationnement changent au 1er mars à Mamoudzou

À partir de ce mercredi 1er mars, la mairie de Mamoudzou met en place les disques bleus obligatoires. Il s’agit d’un dispositif limitant les temps de stationnement dans certaines zones de la commune. Gratuits ces disques sont à retirer dans les points relais: Maison des livres place Mariage, Selas pharmacie mahoraise place de l’ancien marché, annexe Police place de l’ancien marché, pharmacie du centre Rue de l’hôpital, Habari Presse rue Mariazé, Maison des Délices rue du commerce, Au petit Pain rue du commerce et à la mairie de Mamoudzou rue du commerce.

Blocage du port de Longoni

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« Une trentaine » de salariés de Mayotte Channel Gateway (sur 98) bloquent le port de Longoni depuis ce matin. « Rien ne rentre et rien ne sort », indique un délégué syndical. « L’accord que nous avions signé jeudi avec la direction ne nous apporte pas de garanties sur nos revendications ».

La direction explique de son côté qu’Ida Nel, la présidente de la société, a transmis vendredi soir aux salariés grévistes le compte-rendu de la réunion de jeudi. « Ces derniers ont trouvé des éléments qui n’étaient pas fidèles aux discussions, comme de mauvaises dates et des oublis », ajoute la direction. « Nous sommes disposés à prendre en compte les modifications. A aucun moment, Ida Nel ne s’oppose aux revendications ».

Le 14 février dernier, les salariés de MCG lui ont envoyé un courrier. Ils y indiquaient vouloir la rencontrer afin d’aborder plusieurs points, comme l’application de l’annexe 14 de la délégation de service public (DSP), qui concerne le cadre juridique du transfert du personnel du port et la politique de gestion des ressources humaines, l’application pure et simple de la convention collective nationale unifiée, l’effectif et l’organigramme de MCG ou encore les horaires de travail.

Benoit Hamon à Mayotte

Benoît Hamon a reçu une délégation d’élus ultramarins ce vendredi après-midi à son QG de campagne à Paris, rapporte le site orange. fr. Présenté comme une séance de travail pour élaborer son projet Outremer, ce moment lui a permis d’annoncer la nomination d’un porteparole et de référents dans les territoires la semaine prochaine. Ibrahim Aboubacar était présent ainsi que Victorin Lurel qui a mis à disposition du candidat du PS à la présidentielle des éléments de programme. Benoît Hamon a indiqué qu’il se déplacerait vraisemblablement aux Antilles, en Guyane, à la Réunion et Mayotte avant le 1er tour.

Sportif de l’année 2016, BCM, Iloni, Faïz Subra et Faïdat Vita sont les grands vainqueurs

Samedi dernier s’est déroulée la cérémonie des Trophées Mayotte Hebdo du sportif de l’année 2016 au cinéma de Mamoudzou.

 

Faïz Subra capitaine du Veautour club de Labattoir notamment champion de Mayotte, a obtenu le Graal. Son homologue dans la catégorie sportive de l’année est l’entrepreneuse Faïdat Vita qui a été récompensée pour son travail réalisé dans le domaine du fitness à Mayotte. Retour en images sur cette belle 8ème édition diffusée en direct sur Mayotte 1re. La cérémonie a fait salle comble en présence de divers acteurs de la société mahoraise, hommes et femmes politiques, chefs d’entreprises et quelques grands noms du sport made in Mayana.

 

►Les jeunes de la ligue de karaté ont réalisé une démonstration devant les 200 invités de l’événement.

►Dans la catégorie équipe masculine de l’année, c’est le BCM qui a été récompensé. Elle était représentée par son président Daoulab Ali Charif.

►Les hôtesses de la cérémonie qui ont remis les trophées aux lauréats.

►Champion de Mayotte, champion de l’océan Indien, vainqueur de la coupe de Mayotte, champion de l’Outremer, vice-champion de France Nationales 3, Faïz Subra a été désigné par le jury et les internautes, sportif de l’année.

►Les lauréats réunis autour de Laurent Canavate directeur de la Somapresse (Mayotte Hebdo et Flash Infos Mayotte).

► Saïd Houssene Abdourraquib (à droite), directeur de jeunesse et sport à la mairie de Mamoudzou a reçu un prix spécial pour l’ensemble de son oeuvre dans le domaine du sport mahorais. Amine Maoudjioudi , un des dirigeants de BCM posant à ses côtés avec le trophée de meilleure équipe masculine remis à son club.

► Faïdat Vita (sportive de l’année) aux côtés de Jack Passe (à sa gauche) qui a obtenu un prix spécial pour son implication dans le sport mahorais depuis des décennies en tant qu’ancien professeur d’EPS et fondateur de la course de pneus. Les deux lauréats étaient accompagnés d’Ali Djinouri cadre du handball mahorais et Bouch de Mayotte 1re maître de cérémonie avec Youmnia.

►Hervé Curat directeur de l’UNSS (sport scolaire) Mayotte reçu le prix de dirigeant de l’année des mains du directeur d’EDM Yacine Chouabia et aux côtés de Bouch l’animateur phare de Mayana sport sur Mayotte 1re.

►Faïd Soilihi journaliste et membre du jury de l’événement a remis à Massoundi Abidi entraîneur du club de football FC Mtsapere, le titre de meilleur coach de l’année.

►Fouad Soibri a été récompensé avec le trophée de meilleur arbitre par Thouraya Salim de la société MCTP.

►La famille de Toifilou Maoulida l’actuel joueur de football du Tours FC (ligue 2) est venue récupérer son trophée de mahopolitain de l’année remis par Moïse Issouf Ali responsable de l’agence de voyage du même nom.

►La chanteuse Chaï et ses danseuses ont fait bouger les têtes dans le public.

►L’association TV mafoumboni a fait rire les spectateurs avec son sketch sur l’utilisation des plateaux sportifs pour les manzarakas et les meetings politiques avec un pied de nez aux élus et leurs promesses en termes d’équipements sportifs.

 

►Miss Mayotte Naïma Madi était l’égérie de cette 8ème édition des trophées du sportif de l’année.

►La mère de Jeannine Assani-Issouf triple sauteuse et première mahoraise à avoir participé aux jeux olympiques, est venu chercher le trophée de mahopolitaine de l’année attribué à sa fille.

►La ligue de Kick Boxing de Mayotte a également réalisé une démonstration de son sport.

►Un dirigeant de Basket club d’Iloni a reçu le trophée de meilleure équipe féminine après que son club ait remporté en 2016 les titres de championne de Mayotte 2ème division, vainqueur de la coupe de la ligue, vainqueur de la coupe de Mayotte et vainqueur de la coupe de France régionale.

 

Le procès de TV Mafoumbouni se tiendra le 5 avril

Le procès de TV Mafoumbouni, la web TV mahoraise suivie par près de 15 000 personnes sur Facebook, se tiendra le 5 avril prochain.

 

Elle est poursuivie pour diffamation (l’infraction a été requalifiée alors que la plainte portait à l’origine sur une injure publique) par Ida Nel et Jacques-Martial Henry, respectivement présidente et chargé de mission de Mayotte Channel Gateway, la société gestionnaire du port de Longoni. Dans une vidéo intitulée “Moindaré et Jacques Martial” et publiée le 22 octobre dernier, JacquesMartial Henry est comparé à un chien, au service et aux ordres d’Ida Nel. Dans le court métrage, l’actrice qui joue le rôle d’Ida Nel dit Moindaré (Maman en shimaoré) appelle l’ancien conseiller départemental (“Jackie mon toutou viens ici !”), et le caresse (“bon chien, mange le nonos”). Dans le cadre de la plainte pour diffamation, TV Mafoumbouni et Jacques-Martial Henry étaient au tribunal hier matin pour la procédure de consignation judiciaire (réception et la conservation par un organisme de sommes en valeurs numéraires ou titres dans des conditions prévues par la loi, le règlement, une décision administrative ou une décision de justice). Ida Nel et Jacques Martial Henry ont un mois pour verser une caution de 5 000 € chacun. Faute de versement dans les délais en vigueur, la plainte sera qualifiée d’irrecevable par le tribunal.

La plainte d’Issa Abdou contre AA Wassion pour diffamation jugée irrecevable

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Le tribunal correctionnel de Mamoudzou a décidé aujourd’hui en audience collégiale de juger irrecevable la plainte du 4ème vice-président du Conseil départemental en charge du social contre sa consœur au Département Armamie Abdoul Wassion. Cette décision n’a non pas été prise sur le fond du dossier, mais sur la forme. En effet, l’élu du canton de Dembeni n’a pas versé sa caution dans les délais impartis dans le cadre de la procédure de conciliation. C’est sur ce point que s’est appuyée notamment la défense pour plaider l’irrecevabilité de la plainte.

 

Pour rappel, Issa Abdou Issa avait porté plainte l’année dernière contre la conseillère départementale pour diffamation. Elle l’a accusé sur les réseaux sociaux de favoritisme dans l’attribution du marché du Spasad (service polyvalent d’aide et de soins à domicile). Avant de dénoncer publiquement les irrégularités autour de cet appel d’offres, Armamie Abdoul Wassion avait sollicité auprès du président du Conseil départemental Soibahadine Ibrahim Ramadani une enquête en interne pour faire la lumière sur cette affaire. Celui-ci avait rejeté la demande de l’élue du canton de Mamoudzou 1. Par la suite, la conseillère départementale a saisi le procureur. L’enquête est toujours en cours pour établir si oui ou non le marché du Spasad a bien été décerné de manière irrégulière.

 

À la sortie du tribunal, Armamie Abdoul Wassion a exprimé avec pudeur sa satisfaction par rapport au jugement prononcé. « C’est une bataille de gagnée », a-t-elle déclaré. Quant à Issa Abdou absent de l’audience, contacté il a déclaré qu’il relancerait une procédure en faisant en sorte que la caution soit cette fois-ci déposée dans les temps. « Le fond du dossier n’a pas pu être examiné, ce n’est donc que partie remise », s’est contenté de commenter le vice-président.

STM: le droit de retrait risque d’être reconduit

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Les agents du service des transports maritimes (STM) ont usé ce matin de leur droit de retrait en soutien à leurs deux collègues agressés samedi dernier. Le service a été perturbé pendant environ une heure empêchant les usagers de pouvoir rejoindre Grande-Terre depuis Petite-Terre et inversement. D’après le STM, il est possible que ce mouvement soit reconduit dans les jours à venir.

Jeanine Assani-Issouf championne de France élite

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La triple sauteuse mahoraise Jeanine Assani-Issouf a remporté l’or hier aux championnats de France élite d’athlétisme qui se tenaient à Bordeaux. Avec un saut de 13,92 m, la sociétaire du club Limoges Athlé a ainsi conservé son titre. Prochain rendez-vous pour l’athlète, les championnats d’Europe en salle à Belgrade qui se tiendront dans deux semaines.

Le bec dans l’eau : les poissons perroquets

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Les poissons-perroquets sont parmi les poissons les plus caractéristiques des récifs de corail tropicaux. Mais qu’ont-ils de si particulier, ces étranges poissons bleus avec leur puissant bec d’oiseau ?

 

Une forme ovale, un bleu profond griffonné de rose, d’orange ou de vert, un œil rond et presque rieur, un bec proéminent en guise de bouche : vous êtes bien face à un poisson-perroquet. Mais pourquoi « perroquet » ? Tout d’abord en raison des belles couleurs de plusieurs espèces : si certains sont d’un bleu uni voire gris terne, la plupart sont particulièrement bariolés par-dessus leur dominante bleue, comme les bien nommés perroquets bicolore (Cetoscarus bicolor) et tricolore (Scarus tricolor). Mais ce qui les rapproche le plus des oiseaux, c’est bien sûr leur puissant bec, fruit de la fusion des dents en deux puissantes mâchoires dures comme de la pierre. Mais pourquoi un tel appareil alors que la plupart des poissons, comme les napoléons ou les gaterins, se contentent d’une bouche aux lèvres pulpeuses ?

 

Les poissons-perroquets sont des animaux typiquement coralliens : c’est parce qu’ils se nourrissent en grande partie des algues qui poussent sur le corail mort, normalement à l’abri des brouteurs grâce au squelette dur et rugueux qu’elles colonisent. Le bec des perroquets sert donc à gratter cette surface, pour digérer ensuite la partie végétale de cet aliment particulier. Les plus puissants (ceux du genre Chlorurus et surtout le titanesque perroquet à bosse, Boblometopon muricatum) s’attaquent même au corail vivant : leur bec est capable de creuser dans les concrétions calcaires pour arracher le corail sur plusieurs centimètres de profondeur, et ainsi digérer les polypes. Les baigneurs entendent facilement le bruit caractéristique du nourrissage de ces poissons. Et quand un banc de gros perroquets à bosse est sur un récif, les traces de leur passage restent parfois visibles plusieurs mois ! Mais que se passe-t-il quand on mange ainsi de grandes quantités de corail ? Une fois lessivé par le tube digestif des poissons, ce corail en ressort à l’état de fin sable blanc, en nuages qu’on les voit parfois lâcher avec grâce – enfin, tant qu’on ne sait pas de quoi il s’agit. Il n’empêche que grâce à ce système, les poissons perroquets figurent parmi les principaux producteurs du beau sable blanc des plages tropicales : remerciez la puissance de leur bec et la performance de leur système digestif la prochaine fois que vous étalez votre serviette sur le sable si fin et si pur des plages mahoraises…

 

On compte dans le monde au moins une centaine d’espèces de poissons-perroquets, qui constituent la famille des « scaridés » : on en a actuellement dénombré 28 à Mayotte. Mais ne vous étonnez pas si vous croyez en voir plus : c’est que les juvéniles, les mâles et les femelles ne se ressemblent absolument pas ! Comme plusieurs autres familles de poissons (notamment les labres et mérous) la plupart des poissons perroquets naissent femelles (« stade initial »), atteignent la maturité reproductive après un stade juvénile, puis peuvent devenir mâles (« stade terminal ») au bout de quelques temps, notamment quand le mâle dominant d’un harem vient à mourir. Les femelles sont plus petites et généralement plus ternes que les mâles : elles sont souvent rose sombre ou grises, et vivent en groupes discrets. La belle livrée colorée des mâles indique donc leur rang dans le groupe.

 

Les perroquets sont donc des poissons particulièrement esthétiques, mais leur mode de vie les rend totalement inadaptés à la vie en aquarium : vous devrez donc vous contenter de les observer dans leur environnement naturel lors des sorties en mer. Mais pas de regret ! Ceux-là, vous auriez de toute façon eu du mal à leur apprendre à parler…

perroquet brulé Chlorurus sordidus ; © Marc Allaria

 

 

Il jette une pierre à la tête de sa femme enceinte

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La police est intervenue jeudi dernier en fin de journée à M’gombani (Mamoudzou) pour des faits de violence conjugale. À la suite d’une dispute, un homme a lancé une pierre sur la tête de sa femme enceinte. Le mis en cause a été placé en garde à vue, mais aucune nouvelle de la victime quant à son état de santé.

Lame sur la gorge, des auto-stoppeurs dérobent le sac d’une automobiliste

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Le 13 février dernier, vers 21h, une automobiliste qui revenait de Petite-Terre en compagnie d’un ami prend en stop de jeunes individus. Après avoir déposé son ami à Kaweni, les deux auto-stoppeurs demandent à la conductrice de descendre à la côte Sogea à Mamoudzou. Une fois arrivés à destination, ils sortent chacun un couteau puis menacent la victime en lui plaçant la lame sous la gorge. Ils lui ont dérobé son sac avant de prendre la fuite.

3 mois avec sursis pour avoir détenu une arme de guerre HS

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Un jeune homme d’une vingtaine d’année était jugé mercredi dernier pour avoir était en possession d’un famas (fusil mitrailleur de l’armée française). L’arme en question avait été signalée comme perdue en mer en 2012. Lors d’une opération maritime de l’armée, un bateau a chaviré à cause des intempéries. Et c’est lors de cet incjugeent que le fusil est tombé à l’eau. Les recherches n’avaient pas permis de le retrouver. C’est seulement quelques années plus tard que des jeunes l’ont retrouvé à marée basse en Petite-Terre. D’après le prévenu, ancien pensionnaire du BSMA (bataillon du service militaire adapté), ils lui auraient donné l’arme rongée par la corrosion. Hors-service, le famas ne présentait aucun danger. Le jeune homme aurait essayé de le vendre comme « souvenir » ou « décoration ». Les forces de l’ordre interpelleront le prévenu en état d’ébriété et en possession de l’objet. « Je n’avais pas l’intention de faire du mal », déclarait-il. « Oui mais il fallait déposer l’arme à la gendarmerie », lui indique le juge.

 

« Il s’agit d’une arme, certes HS mais elle reste impressionnante. Et quand au vu du casier de monsieur (NDLR: il a été condamné pour des faits de violence) et son penchant pour l’alcool, l’arme peut servir pour frapper. Il ne faut pas considérer ces faits de banals », explique le procureur dans ses réquisitions. Du fait de l’insolvabilité de l’individu, de ses précédentes peines de prison avec sursis, le parquet a réclamé 4 mois de prison avec sursis avec 120h de travaux d’intérêt général, obligation de soin et de travailler.

 

Le tribunal sera plus clément que le procureur. Après délibéré, l’individu a écopé de 3 mois de prison avec sursis « compte tenu d’une certaine altération du discernement », a expliqué le juge pour justifier cette décision.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes