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Éducation nationale : 86 postes ouverts au Capes à Mayotte

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Un arrêté du ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, ce 7 décembre, fixe le nombre de postes accessibles au certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes)   via les concours de recrutement dans l’académie de Mayotte. Ainsi, le nombre total de postes offerts, au titre de la session 2023, dans le cadre du concours externe est fixé à 45 et il est de 41 en interne. Pour le premier, il y en aura 7 en histoire-géographie, 10 en lettres ou lettres modernes, 20 en mathématiques et 8 pour les sciences et vie de la Terre. En interne, le nombre de postes disponibles est porté à 8 en histoire-géographie, 15 en lettres, 10 en mathématiques et 8 également pour les sciences et vie de la Terre. Les autres filières du second degré ne disposent pas de concours locaux à Mayotte.

Contrat de ville : lancement de l’appel à projets pour 2023

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Le maire de Mamoudzou, le préfet de Mayotte et l’ensemble des partenaires signataires du Contrat de ville de Mamoudzou lancent l’appel à projets 2023 de la politique de la ville. « Soucieux d’un développement harmonieux des quartiers et de leurs populations, la Ville de Mamoudzou et l’État ambitionnent de réduire de manière substantielle les inégalités entre les territoires en mobilisant des crédits spécifiques aux bénéfices des habitants des quartiers les plus fragiles », indique la Ville de Mamoudzou. Plusieurs domaines sont concernés : cohésion sociale (éducation, jeunesse, sports, vie associative, culture, social, santé, justice, prévention de la délinquance), développement économique, cadre de vie – renouvellement urbain et axes transversaux (la jeunesse, la lutte contre les discriminations, l’égalité entre les femmes et les hommes).

Toute demande de subvention entrant dans ce cadre se fera obligatoirement sous format dématérialisé et devra être déposée au plus tard le 18 janvier 2023, à 15h, prévient la municipalité. Les demandes sont à effectuer via le formulaire CERFA°12156*05 et à envoyer impérativement aux adresses courriels suivantes : f.sidi@mamoudzou.yt ou h.anlimou@mamoudzou.yt. Aucun dossier papier ne sera accepté.

Pour les porteurs de projets ayant bénéficié de subventions de la ville en 2022, ils doivent accompagner leurs demandes de subventions d’un bilan intermédiaire ou final avec les justificatifs afférents sous peine de ne pas être accompagnés sur le prochain contrat de ville.

Un concert de l’orchestre « Démos » à Mayotte, ce samedi

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Le projet Démos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) étend sa présence sur les territoires d’Outre-mer et s’implante à Mayotte. La Philharmonie de Paris s’associe à l’Office Culturel Départemental de Mayotte, à la Direction des Affaires culturelles locales, à la Caisse de sécurité sociale de Mayotte et à la politique de la ville de la Préfecture de Mayotte pour ce projet. Le projet Démos est mis en œuvre en partenariat avec sept collectivités de l’île : Mamoudzou, Chiconi, Pamandzi, Chirongui, Dembéni, Mtsamboro et Tsingoni. En 2022, ce sont 65 enfants de 7 à 9 ans qui bénéficient de cette formation d’initiation gratuite. Un grand concert public vient clôturer la saison. Le concert aura lieu le samedi 17 décembre, à 14h, au gymnase de Cavani à Mamoudzou.

Le marché agricole d’Hajangoua aura lieu ce samedi 17 décembre

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Tous les troisièmes samedis du mois, un marché agricole et artisanal est organisé au marché couvert d’Hajangoua. Celui de ce mois de décembre 2022 aura lieu exceptionnellement le dimanche 18 décembre de 8h à 13h, annoncé la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadéma).

Bandrélé : inscriptions scolaires pour les enfants nés en 2020

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Le maire de la commune de Bandrélé informe sa population que les inscriptions en maternelle des enfants né(e)s entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020 auront lieu du lundi 19 décembre 2022 au mercredi 16 mars 2023. Les pièces à fournir sont un extrait d’acte de naissance de l’enfant (de moins de 3 mois) ; deux photos d’identités ; une attestation de vaccinations obligatoire délivrée par un médecin ; une pièce d’identité du responsable légal ; un justificatif de domicile de moins de 3 mois (facture d’électricité, d’eau ou quittance de loyer) ; un certificat de radiation (si l’enfant à déjà été scolarisé dans un autre établissement en dehors de la commune). Si l’enfant est sous la responsabilité d’un responsable légal différent des parents, il faut fournir un jugement de tutelle délivré par le tribunal. Si les parents sont hébergés chez une tierce personne, fournir une attestation d’hébergement et carte d’identité de l’hébergeant. L’hébergeant doit obligatoire se présenter à la mairie le jour du dépôt de dossier, à défaut, le dossier ne sera pas accepté. Il est possible de préinscrire son enfant par courriel, en envoyant les pièces justificatives à l’adresse : suzanne.baco@bandrele.yt un rendez-vous sera ensuite fixé pour la validation du dossier. Les inscriptions se dérouleront selon le calendrier suivant : lundi pour les villages de Bandrélé et Bambo-Est (à la mairie), le mardi pour les villages de Mtsamoudou et Dapani (à la MJC de Mtsamoudou) et le mercredi pour les villages de Nyambadao et Hamouro (au centre social de Nyambadao).

Fraude : 338 établissements ont été contrôlés à Mayotte en 2022

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Le Codaf (Comité opérationnel départemental anti-fraude) plénier de Mayotte s’est réuni, le 7 décembre, pour faire le bilan de l’année 2022 et définir les orientations de 2023. Sous l’égide du préfet de Mayotte et du procureur de la République, la formation plénière constitue l’instance décisionnelle du comité. Elle fixe la stratégie annuelle en matière de lutte contre les fraudes, d’une part, et valide le bilan des actions menées, d’autre part. Ce fut, pour les services de l’État et les organismes de protection sociale, et en présence d’Éric Belfayol, chef de la mission interministérielle de coordination anti-fraude (Micaf), l’occasion de réaffirmer leur engagement dans la lutte contre les fraudes aux finances publiques. Le bilan cette année à Mayotte comprend 72 opérations de contrôle, 338 établissements contrôlés, 86 procédures de travail illégal dressées par les différents services, 67 infractions relevées par l’OFII amenant à 701.520 euros d’amendes, ainsi que des redressements pour un montant total de 486.362 euros par la caisse de sécurité sociale. « L’année 2023 sera marquée par une accélération des contrôles notamment pour les fraudes aux finances publiques (fraudes fiscales et douanières/ fraudes aux cotisations et prestations sociales). La lutte contre la traite des êtres humains liée à l’immigration clandestine sera également un axe fort des actions menées en 2023 », prévient la préfecture de Mayotte.

Du personnel d’Ewa Air se met en grève, ce week-end

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Le syndicat national du personnel navigation commercial (SNPNC-FO) appelle l’ensemble des salariés de la compagnie « à cesser le travail pour la période du vendredi 16 décembre à la soirée du lundi 19 au mardi 20 décembre », indiquant que le préavis pourrait être prolongé au-delà. Une partie du personnel navigant commercial nous a confié que les conditions de travail étaient difficiles au sein de la compagnie, avec des salaires au Smic et des difficultés à dialoguer avec la hiérarchie. Ce qui ressort d’ailleurs dans le communiqué du syndicat. « Le manque de reconnaissance dans l’implication au travail de votre personnel est bien à mettre sur le compte d’une politique managériale défaillante qui remet sérieusement en cause la santé morale et physique de vos salariés », ajoute-il, en s’adressant à la direction d’Ewa Air.

Mamoudzou et Dembéni en fête pour la fin d’année !

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Le mois de décembre rime souvent avec célébrations des fêtes de fin d’année. Dans ce cadre, la ville de Mamoudzou organise la deuxième édition de « Momojou en fête » les 15, 16 et 17 décembre. Cette année, l’événement est coorganisé avec la Cadéma. De son côté, la ville de Dembéni accueillera la 1e édition de « Dembéni en fête » les 22, 23 et 24 décembre. Inspirés des codes des marchés de Noël traditionnels, commerçants, artisans locaux et artistes animeront les centres-villes. Les visiteurs pourront profiter de concerts, manèges, stands d’artisanats et restauration. Le père Noël sera présent dans son chalet et accueillera enfants et parents, le temps d’une photo souvenir. Ce seront plus de vingt artisans qui exposeront bijoux, décorations, produits artisanaux ou encore arts de la table. Cette initiative soutient l’économie locale et l’attractivité touristique. Elle favorise également la cohésion au sein du territoire de la Cadéma et permet de proposer une offre de divertissement pour petits et grands.

Étudiants mahorais : qu’est-ce qu’ils font pour les vacances ?

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Naël Mze Mogne, Toiriki-Anziza Bamoudou, Charifa Zidini, Samrah Abdou, Farid Abdou et Nourrane Chanfi ne rentreront pas pour les vacances de fin d'année à Mayotte.

Durant cette période de fin d’année, bon nombre d’étudiants mahorais sont contraints de rester au sein de leur ville d’études. Car contrairement aux vacances d’été, Ladom (l’Agence de l’outremer pour la mobilité) ne leur donne pas de billets pour rentrer sur l’île.

Quand des étudiants ont la chance d’habiter avec leurs parents en France métropolitaine, dans les DOM, c’est rarement le cas. De nombreux Mahorais qui étudient hors du territoire sont ainsi obligés de passer les congés scolaires de décembre loin de leur famille. Cependant, plusieurs parmi eux aimeraient revenir sur le territoire afin de se ressourcer, décompresser, passer du temps et profiter des membres de leur famille. Par manque de moyens, il leur est impossible. « Les billets sont très chers et nous n’avons que deux semaines de repos », déclare Moina-M’kaya Ramia, en première année de biologie à l’université de Talence, près de Bordeaux. D’autres, comme Naël Mze Mogne ou Samrah Abdou, étudiants en deuxième année de droit et sociologie dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, expliquent que souvent, c’est la période des examens et certains reprennent les épreuves dès la rentrée. Pour les deux, ce sont plutôt “des vacances dédiées aux révisions et non pour profiter”. En effet, dans certains établissements français, les examens du premier semestre se déroulent le plus souvent à la rentrée du mois de janvier. De ce fait, ils doivent revoir leurs cours pour pouvoir valider les épreuves et éviter de passer aux rattrapages. « Il n’y a pas vraiment de monde qui part généralement en décembre et la plupart ne vont pas dépenser un Smic pour faire deux semaines ni même la moitié », poursuit le premier.

En revanche, pour les personnes poursuivant leurs études à La Réunion, c’est beaucoup plus simple, l’île étant à deux heures de vol de Mayotte. « Les prix des billets ne sont pas très élevés », confirme Charifa Zidini, en deuxième année de licence information communication. L’an dernier, Idris Ahamada, étudiant également dans la même filière, mais en première année de master, était revenu à Mayotte durant « un petit moment » pour voir sa mère, ses amis, profiter pour aller à la plage et manger les plats locaux.

Des activités pour éviter l’isolement

Le fait de ne pas rentrer n’empêche pas les étudiants de s’occuper à leur manière et passer du temps avec leurs proches. « Avec mes frères et sœurs qui sont ici, on se retrouve tous pour se revoir avant la nouvelle année », explique Samrah Abdou. Pour ne pas rester seul et éviter de s’isoler dans leur chambre universitaire, souvent de neuf, voire vingt mètres carrés. Les jeunes prévoient de faire des activités qui ne font pas généralement en période de cours ou pendant les week-ends. Par exemple, certains font du ski ou se rendent dans d’autres villes pour ne pas s’ennuyer. « Habituellement, je me rends chez une de mes tantes à Montgaillard, (N.D.L.R à Saint-Denis), car là-bas, je me sens comme à Mayotte », déclare Toiriki-Anziza Bamoudou, en première année de master information communication. Être avec les proches leur permet de penser à autre chose, de ne pas se sentir dépayser et surtout partir à l’aventure. « Pendant ce temps libre, je pars à la découverte de l’île Maurice », affirme Nourrane Chanfi, étudiante dans le domaine de la gestion à Maurice. Suivant le même exemple, Farid Adbou, en deuxième de master de mathématiques, également essaie de se renseigner un peu plus sur « l’île Bourbon » où il fait ses études.

Ce sera le temps de quelques jours, car dès le début du mois de janvier, les étudiants devront reprendre le chemin des salles de classe, et ce jusqu’au mois de mars.

Conflit entre bandes : « Il savait très bien dans ce à quoi il s’embarquait »

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L’affrontement entre bandes de Kawéni, en juillet 2020, avait occasionné de graves blessures chez l’un des protagonistes. L’un de ses agresseurs a été condamné, ce mardi 13 décembre.

Jugé en son absence en juin dernier, le prévenu a fait opposition et a pu être entendu, ce mardi 13 décembre, au tribunal correctionnel de Mamoudzou. Le 12 juillet 2020, le jeune homme de 18 ans à l’époque faisait partie d’une expédition punitive contre une autre bande de Kawéni. Il a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis. Il devra également indemniser la victime qui a eu 45 jours d’ITT.

La scène paraît cocasse. Le prévenu se présente libre et sans être accompagné d’avocat pour le défendre. De l’autre côté, les gendarmes encadrent la victime qui affiche un air patibulaire, gardant des séquelles visibles à la main droite de cette journée du 12 juillet 2020. Ce jour-là, les deux bandes de Kawéni passent le dimanche chacune de son côté. La première, celle du prévenu, va à la campagne, tandis que l’autre a opté pour un voulé. Des violences récentes ont envenimé la situation en ce mois de juillet. « Il a voulu égorger « Paname » », raconte le prévenu de 20 ans aujourd’hui, lors de son procès, ce mardi 13 décembre. Un autre tabassage a mis également le feu aux poudres. Ils étaient six ou sept armés de machettes, de bâtons et même d’un pistolet quand ils sont allés à la rencontre du groupe de la victime. Si les autres ont pris la fuite, cette dernière s’est retrouvée encerclée. Sur le banc des prévenus, celui qui porte le surnom de « Chewy » a utilisé un bâton pour frapper. Mais d’autres n’ont pas hésité à faire usage d’armes blanches. La victime présentait, à l’arrivée des policiers, des plaies béantes au niveau de la main droite et au tibia, ainsi que des traces de coups sur le dos. Les blessures lui ont occasionné 45 jours d’interruption de travail temporaire (ITT).

« C’est bien lui la victime du règlement de comptes »

Selon la présidente du tribunal correctionnel, Julie Vignard, il y a bien eu « une volonté de tuer ». « On fait comment ? On se tue tous et il n’y a plus de jeunes sur l’île ? C’était quoi l’objectif ? » L’auteur des coups de bâton ne nie pas sa participation aux faits. Ayant un casier vierge, il tente de démontrer qu’il se tient à l’écart des bandes et qu’il souhaite continuer son cursus dans la filière maritime en intégrant une formation de matelot. Boîtant encore suite aux coups, son ancien adversaire est en détention provisoire pour vol. « Mais c’est bien lui la victime d’un règlement de comptes particulièrement violent », rappelle maître Aurore Baudry. Elle demande que le prévenu soit condamné à verser 5.000 euros à son client. Le substitut du procureur, Max Goldminc, demande « un quantum élevé » pour un primo-délinquant, indiquant « qu’il savait très bien dans ce à quoi il s’embarquait ». Il requiert la peine infligée au premier procès, soit un an d’emprisonnement, avec cette fois la possibilité d’un aménagement de peine.

Par décision contradictoire, le tribunal correctionnel annule le premier jugement et l’a reconnu coupable de violences aggravées par la réunion et l’usage d’une arme. Il le condamne à 18 mois de prison dont 12 avec sursis. Ce dernier est conditionné à une obligation de travail ou de formation, et celle d’indemniser la victime. Il ne pourra pas non plus porter une arme pendant cinq ans. Il devra verser solidairement (avec un autre prévenu dans cette affaire) 5.000 euros au titre du préjudice moral et 5.000 autres pour le préjudice physique, soit les mêmes montants décidés au mois de juin.

Piste d’accès à Moya : encore un peu de patience !

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L’accès au site est fermé au public du lundi au vendredi de 7h30 à 15h30.

Le chantier de la piste d’accès à la plage de Moya a repris la semaine dernière. Il sera interrompu pour les fêtes de fin d’année, et reprendra le mois prochain.

Initiés le 17 octobre dernier, les travaux de réaménagement et de rénovation de la piste d’accès à la plage de Moya ont repris. D’une durée prévue initiale de quatorze semaines, le chantier a pris du retard, longuement paralysé par l’épineuse question du raccordement en eau potable de la maison des gardes du département. La communauté de communes de Petite-Terre (CCPT) – gestionnaire du site – a relancé la machine. Sur les deux kilomètres de piste qui séparent la barrière du parking, les ouvriers de la Sogea – entreprise mandataire – s’affairent. D’un montant total avoisinant le demi-million d’euros, le chantier se décline en deux axes : le confortement des talus par des murs en gabion a vocation à éviter les éboulis, tandis que la voirie sera refaite avec de la grave et du bicouche – « des matériaux qui respectent les directives du Conservatoire du littoral », indique Denis Chopin, directeur général des services de la CCPT.

Mais voilà, congés de fin d’année obligent : les travaux seront de nouveau interrompus à compter du 19 décembre. Ils reprendront en janvier prochain, « en fonction la météo », précise le directeur, pour la dernière ligne droite. Bientôt les Champs-Elysées pour aller à la plage donc ? « Non, parce qu’on n’aura pas d’éclairage public ! », plaisante le DGS. « Plus sérieusement, on n’a pas voulu élargir la chaussée parce que les travaux auraient été très conséquents, et parce que ce n’est pas l’esprit du site… ».

Lorsque le chantier est en activité, l’accès y est interdit au public (du lundi au vendredi de 7h30 à 15h30). L’interruption des travaux de cette fin d’année permettra donc aux habitants et touristes de passage de profiter des plages de Moya sans restriction.

Le major Franck Martinelli à la tête des gendarmes de Sada

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Franck Martinelli (au centre) vient de prendre ses fonctions de commandant au sein de la gendarmerie de Sada. Il a été intronisé par Laurent Seurin, commandant de la compagnie de Koungou (à droite), sous l’œil du colonel Olivier Casties, commandant en second de la gendarmerie de Mayotte.

Ce mardi 13 décembre, le major Franck Martinelli a pris ses fonctions de commandant au sein de la brigade de Sada. Il chapeautera 21 personnes et deux gendarmes mobiles devraient venir compléter les effectifs prochainement. Le nouveau commandant a été intronisé dans ses nouvelles fonctions par le chef d’escadron Laurent Seurin, commandant de la compagnie de Koungou. Le colonel Olivier Casties, commandant en second de la gendarmerie de Mayotte était également présent pour l’occasion. « J’ai intégré la brigade de Sada il y a trois ans. Jusque-là, j’étais adjoint au capitaine », précise le major. Pour le nouvel homme fort de la brigade, l’activité est très soutenue sur un secteur qui couvre le territoire allant de Tsingoni à Ouangani. « C’est une des unités avec la plus forte activité. Nous sommes à plus de 210 gardes à vue dans l’année », souligne-t-il.

Jeux des Îles : les handballeurs présélectionnés en stage à Madagascar

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Afin de préparer au mieux les Jeux des Îles de l’océan Indien qui auront lieu l’année prochaine à Madagascar, la Ligue régionale de handball a prévu un stage sur la Grande Île du 13 au 26 décembre. L’occasion de dresser une liste de présélection des meilleurs handballeurs mahorais en vue de la compétition.

Ils sont arrivés aujourd’hui à Antananarivo. Vingt handballeurs mahorais et leurs deux entraîneurs sont de passage à Madagascar, pour un stage sportif s’étirant jusqu’au 26 décembre, et leur permettant de forger un collectif en affrontant plusieurs équipes locales et en s’entraînant ensemble. L’objectif : les Jeux des Îles 2023, qui se dérouleront du 23 août au 15 septembre prochains, et le retour du handball au programme, après une absence regrettable lors de la dixième édition, en 2019. Il y a huit ans, lors des Jeux 2015, les Mahorais et les Mahoraises avaient tous deux atteint la finale de la compétition, et été battus par les Réunionnais.

Entre-temps, le handball s’est encore développé sur l’île au lagon, devenant l’un des sports majeurs aux côtés des incontournables football et basket-ball. Cette popularité est particulièrement visible dans le centre, au sein de la commune de Tsingoni. Il suffit de regarder la liste des joueurs présélectionnés pour s’en rendre compte : sur 29 joueurs, quinze viennent des clubs de la commune, dont huit du tout-puissant ASC Tsingoni. Parmi eux, Soidiki Hanafi, Mattew Ma-Ouard ou Tchico-Afaya Souffou feront partie des cadres de la sélection, aux côtés des Combaniens Noureddine Yahaya ou Zouhair Lassira.

Mais l’on compte aussi cinq représentants du Tchanga SC, dans la commune de M’tsangamouji, avec notamment Sélémani Abdallah, doyen de cette présélection avec ses 38 ans, et quelques transfuges du TCO Mamoudzou (Alexian Hernandez, Askalane Ali Bacari), de Bandrélé (Ambdillah Hamidouni), de Mbouanatsa (Ousseni Kassim, Tadjidine Mela) ou de Tsimkoura (Jérémy Gibiat). Deux joueurs évoluent enfin à La Réunion, le gardien Assadillah Mouslim et Oumar Moindjié, espoir de seulement 17 ans. Un seul joueur viendra de métropole,  El-Habib Baco, l’ailier droit de 22 ans évoluant à Lattes, en Nationale 3. De quoi espérer sans trop se mouiller un podium pour le hand mahorais, dans quelques mois.

 

La liste complète des présélectionnés

Moustankidou Souffou, ASC Tsingoni

Soidiki Hanafi, ASC Tsingoni

Mattew Ma-Ouard, ASC Tsingoni

Abdallah Ali Minihadji, ASC Tsingoni

Nayad Daoulabou, ASC Tsingoni

Tchico-Afaya Souffou, ASC Tsingoni

Faidine Saindou, ASC Tsingoni

Shamir Mouzidaliffa, ASC Tsingoni

Noureddine Yahaya, CH Combani

Sébastien Bacar, CH Combani

Zouhair Lassira, CH Combani

Surtout Hedja, CH Combani

Robin Bourgeois, CH Combani

Sélémani Abdallah, Tchanga Handball

Maanrouf Saïd, Tchanga Handball

Mouhamadi Ali, Tchanga Handball

Saïtu Moussa, Tchanga Handball

Kayssani Boina, Tchanga Handball

Mouhikimou Ousséni, HC Select 976

Kéran Orville, HC Select 976

Alexian Hernandez, TCO Mamoudzou

Askalane Ali Bacari, TCO Mamoudzou

Ousséni Kassim, Mbouanatsa

Tadjidine Mela, Mbouanatsa

Jéremy Gibiat, AJH Tsimkoura

Ambdillah Hamidouni, HC Bandrélé

Assadillah Mouslim, ASHB Tamponnais (La Réunion)

Oumar Moindjié, Pôle Réunion

El-Habib Baco, Lattes (Nationale 3)

 

Retrouvez l’intégralité du dossier consacré aux Jeux des Îles dans le numéro 1023 de Mayotte Hebdo, à retrouver gratuitement ici.

Comores : deux ans après, le décès du journaliste Ali Abdoul toujours pas élucidé

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Ali Abdou, premier président du syndicat des journalistes aux Comores (Snjc), est décédé dans des circonstances floues, le 12 décembre 2020, à Moroni.

En février 2021, des investigations menées par National Magazine, un site d’investigations, avaient révélé que le corps d’Ali Abdou, ancien journaliste d’Al-watwan saignait, soutenant ainsi la thèse du meurtre, défendue dès le départ par sa famille.  Mais, depuis, le mystère persiste toujours. Le syndicat national des journalistes aux Comores réclame la réouverture de l’enquête. 

Deux années se sont écoulées depuis qu’Ali Abdou, premier président du syndicat des journalistes aux Comores (Snjc) est décédé dans des circonstances floues. Le 12 décembre 2020, son corps a été retrouvé chez lui au sud de la capitale, Moroni. Trois jours plus tard, le procureur de la République de l’époque, Mohamed Abdou, a convié les médias dans son bureau pour livrer ses conclusions. D’après lui, la mort du journaliste d’Al-watwan n’a rien de suspect. Une version qui a toujours été contestée par sa famille. Le bémol, aucune enquête n’a été ouverte pour élucider ce drame. Le bureau du syndicat des journalistes a d’ailleurs tenu une conférence de presse, ce mardi 13 décembre, dans les locaux du quotidien d’État pour exiger justice. Ce n’est pas la première fois que ses confrères haussent le ton, mais souvent leurs cris de cœur restent sans suite. Pourtant, les éléments qui apparaissent méritent une attention particulière. « L’histoire d’Ali Abdou est tragique sur bien des plans. Voilà un jeune qui meurt dans des circonstances floues dans un contexte de conflit foncier. Cela n’émeut pas la justice qui a l’air de ne pas vouloir élucider ce qui semble être un acte criminel », regrette la présidente du Snjc, Faïza Soulé Youssouf.

Sang, blessure ….

Trois mois après la tragédie, Hayatte Abdou, journaliste d’investigation du National Magazine, dans un riche article publié en février 2021, a fait des révélations qui remettent en doute la piste de mort naturelle. Elle nous y apprend que selon le neveu du regretté, le corps de ce dernier avait gonflé, son œil, sorti de l’orbite. Le matelas et ses draps étaient imbibés de sang. Personne ne reverra les draps, brûlés par des hommes en uniforme et des pompiers de la sécurité civile. Ont-ils voulu cacher quelque chose ? Un témoin cité par l’article, affirmait qu’Ali Abdou avait perdu beaucoup de sang et confirmait une blessure à l’œil. A cela s’ajoute les déclarations de la famille qui n’a jamais eu accès au certificat médical. Le plus étonnant, le temps passe, et malgré l’apparition de ces faits troublants, aucune démarche n’a été entamée par le parquet de Moroni pour lever le mystère. « Ce lundi marquait les deux ans de sa mort sans que nous ayons le droit de connaitre la vérité. Nous ne sommes pas là pour pleurer notre frère, car il vit dans nos cœurs, mais on est là pour demander justice pour qu’enfin nous puissions faire le deuil », a déclaré Andjouza Abouheir, vice-présidente du syndicat, lors de la conférence.

Promesse du ministre de l’Intérieur

La journaliste de La Gazette des Comores, a rappelé que même le département d’État américain dans son rapport de 2021 sur les droits humains est revenu sur le cas de notre confrère dont la disparition suspecte n’a jamais été élucidée. « Le syndicat dénonce vigoureusement ce silence des autorités judiciaires et du gouvernement qui trainent les pieds sur ce dossier et exige la remise de l’enquête », a-t-elle martelé. Après l’enterrement, le ministre de l’Intérieur et de l’Information de l’époque, Mohamed Daoudou, avait promis que justice allait être faite. « Nous attendons encore qu’elle le soit », rappellera Faïza Soulé.  Son confrère de RTMC Mbeni, Moustafi Youssouf Mohamed, qui occupe le poste de trésorier au sein du syndicat lui note que jusqu’à présent, tout n’est pas tranché sur les causes du décès de leur confrère. « Si la justice découvre qu’il y a eu meurtre à ce moment-là, nous allons réclamer plus d’informations sur l’auteur. Mais on en n’est pas là. Voilà pourquoi, nous exigeons d’abord l’ouverture du dossier car ne nous pouvons pas se contenter de la déclaration du procureur », a-t-il fait observer.

Selon des juristes, il n’est pas trop tard pour relancer l’enquête. Il suffit qu’une personne qui a des intérêts à agir [sa famille de préférence ou son enfant] saisisse par requête simple le procureur de la République. Il est libre d’ouvrir ou pas une information judiciaire en transmettant le courrier à la gendarmerie ou la police. Le syndicat a annoncé son intention de suivre cette voie.

La marque Jane Jaquin Atelier défile au Swahili Fashion Week & Awards

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marque-jane-jaquin-atelier-defile-au-swahili-fashion-week-awardsLa première collection de la marque de prêt-à porter Jane Jaquin Atelier a été présentée à la quinzième édition de la Swahili Fashion Week & Awards à Dar Es Salaam, en Tanzanie, le vendredi 2 décembre. Soutenue par l’Institut Français et la DAC Mayotte, c’est sur la plus grande scène du monde de la mode en Afrique de l’Est que Jane Jaquin Atelier a présenté la collection Nya confectionnée dans son atelier mahorais. La Swahili Fashion Week & Awards est une plateforme qui révèle la créativité mode et permet à tous les acteurs de l’industrie de la mode de se rencontrer. Dans la continuité d’inscrire Mayotte dans le paysage mode de l’Afrique de l’Est et région Océan Indien, Jane Jaquin a choisi Raïchane Saïd, jeune mannequin issu de la promotion Top Model Mayotte, comme muse pour cette première collection. La jeune femme a foulé la scène de la Swahili Fashion Week pour l’Atelier et a été repérée par d’autres créateurs (Tanzaniens, Kenyans et Italiens). La marque a annoncé également la mise en vente de la collection dans sa boutique en ligne ouverte sur le marketplace leader dans la promotion du Made in Africa. Vêtements, chaussures et accessoires révélés à la Swahili Fashion Week sont disponibles sur janejaquinatelier.afrikrea.com/fr

Piste longue : le groupe d’ingénierie Setec mis à contribution

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Une centaine de personnes travaillent actuellement sur le projet de piste longue en Petite-Terre, dont les travaux doivent débuter en 2026. Parmi elles, beaucoup sont dans les cabinets d’étude et d’ingénierie. « En parallèle de l’extension du terminal et de l’étude socio-économique du projet de piste longue, les équipes du pôle aéroportuaire de Setec international sont engagées dans une mission mahoraise passionnante : l’étude de plusieurs scénarios d’allongement et de localisation de piste », communique ainsi la société Setec. « De nombreuses expertises du groupe sont sollicitées pour identifier le meilleur scénario, tenant compte de l’ensemble des contraintes du projet. En vue de la production du dossier d’enquête préalable à la DUP, la mission comprend les études de plusieurs scénarios pour la future piste longue, l’analyse des contraintes de matériaux et des problématiques de transport,, l’assemblage des études réalisées par des tiers (hydrodynamiques, géotechniques, géologiques, études environnementales…), l’étude des performances avions, montage du dossier d’enquête préalable et accompagnement du MOA pendant la phase d’enquête publique et AVP post DUP pour le scénario sélectionné », indique la boîte. Pour rappel, si le site privilégié est bien à Pamandzi, une nouvelle étude a été lancée sur le nord de Mayotte, à Bouyouni. Elle va être menée en 2023, en parallèle de celles concernant Petite-Terre.

Bandrélé rejoint le programme « Petites Villes de Demain »

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Thierry Suquet, préfet de Mayotte, Délégué du Gouvernement, et Ali Moussa Moussa Ben, maire de Bandrélé et président de la communauté de communes du sud, ont signé ce lundi 12 décembre, une convention pour financer la redynamisation et la résilience du centre-ville. Cette signature intervient dans le cadre de « petites villes de demain », un programme d’action national visant à soutenir le développement des villes de moins de 20.000 habitants. L’ambition de ce programme national est de conforter le rôle de centralité des petites villes au sein de bassins de vie plus vastes. Bandrélé bénéficie de ce programme à travers un soutien financier de l’État et un appui en ingénierie de la Banque des Territoires. Dans ce cadre, la ville de Bandrélé a travaillé depuis un an au développement d’un plan d’action suivant trois axes stratégiques : structurer le centre-ville par une trame paysagère résiliente, apaiser et valoriser la traversée commerçante du centre-ville et Identifier et valoriser les atouts spécifiques de chaque quartier.

À la clé, une vingtaine d’actions financées dans le domaine de l’aménagement, de l’économie et de l’éducation ; comme la promenade du front de mer, la création d’un tiers-lieu culturel, ou encore l’aménagement d’espaces publics de proximité valorisant les petits commerces. Au total, ce sont plusieurs millions d’euros d’investissements prévus d’ici 2026 pour améliorer le cadre de vie des habitants de Bandrélé. Cette démarche facilitera le développement d’une offre de logements et d’équipements diversifiée, dans le respect de l’environnement unique de Mayotte.

Usage de d’eau : des nouvelles mesures prises par le préfet

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Avec le constat d’un début de saison des pluies retardé, l’appel est fait à la responsabilité de chacun des habitants de l’île dans l’usage et l’économie de l’eau potable. Afin de préserver la ressource et les capacités de production d’eau potable, le préfet a pris la décision, par un arrêté préfectoral, de limiter certains usages de l’eau sur le département. L’arrêté est effectif à compter de ce lundi 12 décembre. Ce dernier accompagne le dispositif de tour d’eau d’ores et déjà décidé par les Eaux de Mayotte et la Société mahoraise des eaux, concernant l’ensemble du territoire, deux fois par semaine, de 17h à 7h. Les mesures spécifiques figurant dans l’arrêté portent sur le lavage avec l’interdiction de lavage des véhicules hors des stations de lavages professionnelles, sauf obligation en matière d’hygiène et de santé publique ; l’interdiction de lavage des trottoirs, bâtiments, façades, terrasses, cours et murs de clôture avec de l’eau (sauf impératif sanitaire ou de sécurité) ; l’interdiction de lavage des bateaux de plaisance de particuliers. Il porte également sur l’arrosage avec l’interdiction d’arrosage des pelouses, des espaces verts publics et privés et l’interdiction d’arrosage des jardins potagers de minuit à 18h. Le remplissage et maintien à niveau des piscine privées, sauf pour les établissements touristiques recevant du public est également interdit. Enfin, tout usage d’eau du réseau d’eau potable à des fins d’épreuves réglementaires ou d’exercice d’incendie nécessitant un volume d’eau supérieur à 5 m3 est interdit. La préfecture informe que « tout contrevenant s’expose à la peine d’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe ».

Un homme de 32 ans retrouvé mort à Kahani, dimanche soir

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Entre 18h et 19h, des riverains ont contacté les gendarmes pour les prévenir qu’ils ont trouvé un homme inanimé. Les militaires ont constaté sa mort vraisemblablement après des coups portés à la tête. Une autopsie prévue ce mardi matin devrait permettre d’en savoir plus sur les circonstances du décès. L’homme, âgé de 32 ans et originaire des Comores, n’était pas connu de la justice. L’enquête a été confiée à la section de recherches de Pamandzi, confirme le procureur de la République.

Caribus : la mairie de Mamoudzou adapte ses horaires d’ouverture

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Même si la circulation s’avère moins difficile avec le début des vacances, les collectivités s’arrangent avec leurs agents pour que celle-ci ne les pénalise pas. C’est le cas notamment de Mamoudzou. « Afin de faire face à la saturation du réseau routier amplifiée par les travaux du Caribus engagés sur la RN2 à Passamaïnty, la Ville de Mamoudzou réorganise ses horaires de travail pour contribuer à l’allègement du trafic et permettre à ses agents de réduire le temps passé dans les embouteillages », indique par communiqué la municipalité. Ces nouveaux horaires sont effectifs depuis ce lundi et jusqu’au 31 décembre. Dans les faits, les agents travailleront de 7h30 à 14h en continu du lundi au jeudi, puis de 7h à 11h30 le vendredi.

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