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Une cérémonie en hommage à Jean Moulin au collège de Labattoir

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Les élèves de la classe de troisième 307, dont une dizaine appartenant à la classe défense, du collège Boueni Mtiti de Labattoir ont rendu hommage à Jean Moulin ce mercredi 21 juin au sein de leur arboretum. En mémoire de son arrestation, 80 ans plus tôt à Lyon, la vingtaine d’élèves, habillés aux couleurs du drapeau français, a entonné en chœur le célèbre « Chant des partisans » après avoir lu le discours hommage de Jean-Louis Debré de 2004. Émus par la cérémonie, les institutionnels ont tenu à rappeler l’importance de cette commémoration aux collégiens et collégiennes. « Il est important que l’on se rappelle que la liberté dont on jouit aujourd’hui n’a pas été acquise d’une manière aisée », déclare Chamssia Mohamed, adjointe de Dzaoudzi-Labattoir. « Nous sommes les descendants de personnes qui ont défendu la République […] C’est important qu’il y ait une relève, car notre avenir dépend de vous », a par ailleurs ajouté Jacques Mikulovic, le recteur de Mayotte.

Balades et cafés thématiques pour le plan paysage

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Dans le cadre de l’élaboration du Plan Paysage de la Communauté d’agglomération Dembéni – Mamoudzou, l’intercommunalité organise des balades sensibles et des cafés thématiques. Ces événements promettent d’être enrichissants et interactifs, offrant l’opportunité de découvrir le territoire et de partager votre opinion sur l’évolution de notre paysage.

Les balades sensibles auront lieu les samedis 24 juin et 1e juillet. Ces balades proposent une exploration immersive du paysage local, avec la découverte des merveilles naturelles et les caractéristiques uniques qui façonnent notre environnement. Cette expérience sera également l’occasion idéale de recueillir votre sentiment et vos avis sur l’évolution du paysage. Des cafés thématiques sont également organisés les 22 juin, 29 juin et 6 juillet.  C’est une série de rencontres informelles où vous pourrez discuter et échanger sur des sujets spécifiques liés à notre paysage. Vos opinions et vos idées aideront à façonner l’Objectif Qualité Paysagère de notre Plan Paysage, alors ne manquez pas cette occasion de faire entendre votre voix ! Ces événements ont été soigneusement conçus pour favoriser la concertation et permettre à chacun de s’impliquer activement dans la construction de notre avenir paysager. N’oubliez pas de réserver vos places à l’avance, pour les Balades Sensibles, car elles sont limitées. Vous pouvez vous inscrire directement via ce formulaire : https://form.jotform.com/231694029301350 .

Deuxième rencontre du réseau outre-mer à Paris

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Ce lundi 19 juin 2023, s’est tenue la deuxième réunion du Réseau Outre-mer (REOM) à la Délégation de Mayotte à Paris. Constitué le 20 mars, ce réseau pour l’heure les représentations hexagonales (parisiennes) des collectivités ultramarines de Guyane, Guadeloupe, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, et la Région Réunion. Au-delà d’être une plateforme d’échange et de partage d’expériences, et de permettre l’intégration des-uns et des autres dans des actions communes, ce réseau, dont l’animation a été accordée à la représentation région Réunion, vise deux axes de développement de travail : rendre visibles les territoires ultramarins à travers des événements et des réunions avec les institutions telles que l’Assemblée des régions de France (ARF) ; mettre en œuvre des actions d’animation à l’attention des concitoyens ultramarins installés en France hexagonale.

La réunion de ce lundi était consacrée aux études démographiques des populations ultramarines. La première, menée par la délégation de Mayotte, portait sur un diagnostic social des territoires d’implantation des mahorais dans l’hexagone, réalisé en 2021. Ensuite, Saint-Pierre-et-Miquelon a également présenté les résultats d’une enquête en ligne adressée à ses ressortissants en mobilité et présenté en mai dernier. Les différents participants étaient ravis de constater que les enjeux sont partagés par chacun des territoires et se donnent rendez-vous en octobre dans les locaux de Saint-Pierre-et-Miquelon à Paris. Ce réseau prévoit en effet de se réunir tous les trois mois et un des prochains événements pourrait rapidement se concrétiser à l’occasion de la Célébration des 40 ans de la décentralisation en Outre-mer.

Les baleines arrivent à Mayotte !

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Selon les usagers et prestataires du lagon, une baleine aurait été aperçu dans le Nord des eaux mahoraises. Une bonne nouvelle pour les amateurs de cétacés. Pendant l’hiver austral, on peut apercevoir les baleines à bosse dans les eaux chaudes de l’océan Indien et notamment à Mayotte.

 

Département de Mayotte : premier comité de pilotage de prévention spécialisée

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Ce mardi 20 juin 2023, s’est tenu le premier Copil de prévention spécialisée, sous l’égide de Madi Moussa Velou, vice-président en charge de la Santé, la Solidarité et l’Action Sociale, en présence des partenaires sociaux du territoire. Le Département, chef de fil de l’action sociale, a souhaité faire de la prévention, le pivot de sa politique sociale et médico-sociale. Ainsi, en septembre 2019, suite à un appel à projet, les actions de prévention spécialisée ont été étendues sur l’ensemble du territoire de Mayotte, avec un coût prévisionnel annuel de 3M€.

Compte tenu de la situation actuelle sur le territoire, la prévention spécialisée a pour but de prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives. Plusieurs domaines sont ciblés notamment des actions sociales dans certains quartiers, des suivis individualisés, des actions collectives avec d’autres partenaires locaux dans le cadre d’un travail en réseau afin d’optimiser les résultats attendus.

Cette rencontre a permis aux acteurs sociaux d’y voir un peu plus clair dans ce dispositif afin d’envisager l’avenir avec encore plus d’efficience. « La prévention spécialisée doit être un outil efficace au service de la lutte contre l’errance et la marginalisation de la jeunesse de ce territoire », souligne le vice-président.

Les Sentinelles de la Nature s’implantent à Mayotte

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Devenez acteur de la préservation de votre environnement ! Qui ne s’est pas senti un jour démuni en découvrant une décharge sauvage, un cours d’eau pollué ou une parcelle de forêt rasée ? Vous avez sous vos doigts un moyen d’agir : les Sentinelles de la Nature. Cette plateforme numérique vous permet de signaler des atteintes à la nature et des initiatives favorables à l’environnement.

En devenant une Sentinelle de la Nature, vous avez la possibilité de faire la différence pour notre île. Vos signalements peuvent déclencher des actions concrètes pour protéger notre environnement. Rejoignez-nous en téléchargeant l’application et devenez une voix pour la nature. L’application est disponible sous Android et iOS. Déjà déployé en métropole et en Guyane par de nombreuses associations du mouvement France Nature Environnement, le dispositif est opérationnel à Mayotte grâce à la mobilisation de l’association : Mayotte Nature Environnement (MNE). Alors agissez main dans la main avec les autorités compétentes et MNE pour prévenir ou résorber les atteintes à l’environnement et valoriser les actions positives.

Signalez une dégradation de l’environnement en seulement quelques clics ! Déposez sur le site ou l’application « Sentinelles de la Nature » la localisation de la dégradation, sa photo, sa description, et le tour est joué ! Suite à votre signalement, des demandes d’informations complémentaires pourront vous être envoyées via la plateforme Sentinelles de la Nature. Une juriste spécialisée en environnement vous accompagnera dans vos démarches. Chaque contribution est un petit pas pour une île de Mayotte plus belle.

Un nouveau rassemblement des Collectifs ce samedi

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Il se murmure que le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin sera attendu ce week-end sur l’île. C’est à cette occasion que le Collectif des Citoyens de Mayotte Mouvement 2018, le Collectif des Citoyens de Mayotte Loi 1901, Les Femmes Leaders, le Codim Mayotte, convient tous les mahoraises et mahorais à un grand rassemblement, ce samedi 24 juin 2023 de 8h à 13h, place de la République à Mamoudzou. « L’occasion pour les Mahorais-es de demander au ministre d’aller encore plus loin et pour lui de nous esquisser les perspectives à venir sur l’opération Wuambushu », ajoute les collectifs dans leur communiqué de presse.

Festival International de l’Image Sous-Marine de Mayotte : un baptême de plongée pour les lauréats du concours de dessin

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Le concours de dessin de la 28ème édition du Festival International de l’Image Sous-Marine de Mayotte sur le thème de « La fabuleuse Aventure des monstres marins » s’est récemment clôturé. Les trente lauréats qui ont eu la chance d’être sélectionnés ont pu participer à un baptême de plongée ce samedi 17 juin, à la plage de N’gouja par le club du Lagon Maoré. « C’est avec une envie de transmettre l’amour de l’océan et la préservation de notre lagon que Nicolas Bertrand, gérant du club, s’est proposé pour offrir ce moment privilégié aux enfants », précise l’organisateur dans un communiqué de presse. Les 23 participants sont revenus avec des étoiles pleins les yeux de cette journée si spéciale et forte en émotions où ils ont eu l’occasion de s’initier à la plongée avec bouteille pour découvrir la vie sous-marine. Parmi les 30 lauréats du concours, deux élèves ont reçu un hippocampe d’or à la suite de la décision du jury ; Sulleman Aysha-kathy pour la catégorie -12ans et également lauréate du grand prix Jack Passe ainsi que Morizon Ael pour la catégorie +12ans. Ils ont été choisis parmi plus de 400 dessins envoyés par des écoles venant de toute l’île.

1.850 cartouches de cigarettes de contrebande saisies en mer

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Ce lundi 19 juin 2023, l’Unité Nautique de la police nationale de Mayotte, présente en mer dans le cadre de la mission de lutte contre l’immigration clandestine (LIC), était dirigée par le Poste de Coordination de l’Action de l’État en Mer sur un écho suspect au sud de Mayotte dans le secteur de Dapani. Le poste de coordination signalait un demi-tour d’une embarcation qui tentait de prendre la fuite vers le large.

Arrivé sur zone, l’intercepteur STPAF repérait, non sans difficultés, le kwassa qui, face aux conditions de mer dégradées, naviguait à allure réduite. Lors de l’arraisonnement, l’équipage constatait la présence de six passagers (une femme et cinq hommes) et d’un pilote à la barre. En outre, plusieurs dizaines de ballots de marchandises remplissaient la barque. De retour au service, l’inventaire des marchandises permettait de saisir 88 kilos de bangué (produit stupéfiant local) et 1.850 cartouches de cigarettes de contrebande.

Le passeur du « kwassa-kwassa » était poursuivi pour des faits d’aide à l’entrée et au séjour aggravée, trafic de stupéfiant et importation en contrebande de produit de tabac manufacturé. Les passagers ont été intégrés au CRA à l’issue de la procédure administrative. Depuis le 1er janvier 2023, ce sont 21.113 cartouches de cigarettes comoriennes et 97 kilos de bangué qui ont été saisis. La valeur totale des saisies réalisées par le STPAF depuis le début de l’année est estimée par le service local des Douanes à près de deux millions d’euros.

« Si on ne sensibilise pas, le problème des déchets ne sera jamais réglé »

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Les salariés en plein travail. Ils nettoient la plage de Majicavo-Dubaï. Plus de 500 sacs de déchets ont été enlevés à la fin de la journée.

Nettoyer la plage et la mangrove de Majicavo Koropa et aller à la rencontre des habitants pour les sensibiliser, c’est ce sur quoi s’est lancée l’association NAYMA. Les salariés ont sensibilisé les habitants, mais ont aussi répondu à un besoin pour la zone. L’association insiste sur l’importance de continuer à sensibiliser aux déchets.

Éliminer les déchets des plages et mangroves de Koungou, c’est le défi que s’est donné l’association NAYMA ce samedi. La plage de Majicavo Koropa a été débarrassée des déchets par les 35 salariés en insertion professionnelle. Un périmètre de 400 m² avait été défini avant l’action : de la ravine, au niveau de l’arrêt de bus de Majicavo Dubaï, jusqu’à la mangrove. Une fois la lourde tâche effectuée, 230 sacs de déchets non recyclables et 200 sacs de déchets recyclables ont été récoltés, ainsi que 12 pneus. Pour cette action, les participants ont été déployés en trois groupes. En simultané, une équipe de 22 personnes nettoyaient les déchets, une autre de dix personnes allait sensibiliser par du porte-à-porte. Trois autres étaient placés à un stand pour répondre aux passants, curieux, qui s’arrêtaient.

Cette action marquait le coup de départ d’un marché public de la ville de Koungou, qui a mis en place plusieurs lots afin d’agir pour la lutte contre les déchets. Le collectif a remporté le numéro quatre, qui comprend le ramassage et la collecte des déchets diffus en zone inaccessibles, avec deux autres associations. « Nous voulions pouvoir faire une action avec les communautés locales », affirme Fatihou Moumini, coordinateur des ateliers de chantier d’insertion. La zone de Majicavo a été choisie étant dans la zone du marché de la commune, mais pas que. « Cet endroit était en besoin de nettoyage. C’est aussi important que les automobilistes qui passent ne voient plus cette mare de déchets », soutient Fatihou Moumini. La mangrove est en contrebas, mais les habitants se débarrassent de leurs déchets depuis les hauteurs du village. Avec les pluies et le temps, ils retombent dans la végétation et finissent dans la mangrove et sur la plage. « On aura beau nettoyer la mangrove dix-mille fois, si on ne sensibilise pas, le problème des déchets ne sera jamais réglé », soutient le coordinateur.

Adapter la sensibilisation aux populations

L’association a cependant remarqué que le ramassage des déchets ne suffisait pas. Il faut aussi sensibiliser. « Ces quartiers sont difficiles et inaccessibles par les collectes, il est donc essentiel de sensibiliser les populations », affirme-t-il. Les quartiers difficiles sont visés par l’association NAYMA, car ils sont difficiles d’accès et la situation sociale y est complexe. La pollution y est donc plus élevée, tout comme l’isolement social.  « Apporter aux jeunes en décrochage, avec des situations difficiles, parfois isolées, sans repères ou encore délinquants, une insertion professionnelle », affirme la fondatrice de l’association. De nouveaux moyens d’avertissement sont adoptés. « Aujourd’hui, la population ne s’identifie plus aux faits que les déchets polluent. Mais on peut leur dire que ça rapporte des maladies, les personnes se sentent de suite plus concernée », confie le coordinateur de l’association. En effet, l’exposition des enfants aux déchets peut faciliter la leptospirose où, à Mayotte, elle est 70 fois supérieure au taux national. « Il n’y a pas que la terre que ça rend malade », concède-t-il.

NAYMA, caméléon de l’associatif

Nettoyage de déchets, insertion socio-professionnelle, sensibilisation, ce sont les trois thématiques sur lesquelles l’association se concentre. « Nous sommes devenus aujourd’hui un acteur incontournable du volet déchets sur Mayotte », déclare Roukia Lahadji, fondatrice de l’association. La structure intensifie les actions de sensibilisation depuis 2021. Encourager les gens à trier leurs déchets, mais aussi à les amener dans les bornes est la nouvelle cible de cette année 2023. Roukia Lahadji constate une amélioration de la pollution à Mayotte depuis deux ans. Cette évolution, viendrait, selon la fondatrice, des actions de sensibilisation et de nettoyage. « Il faut combiner les deux. L’un sans l’autre ne marche pas. Sans éducation à ce sujet, les habitants continueront de polluer et sans le nettoyage, l’écosystème reste en danger », avance-t-elle.

La fête de la musique s’invite sur l’île aux parfums

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La fête de la musique 2023 à Mayotte, sera célébrée ce 21 juin .

Chaque 21 juin est célébrée la fête de la musique. Cette année, elle envahira Mamoudzou, Sada ou encore Petite-Terre. De jeunes mahorais en résidence artistique à Mayotte, des concerts et artistes locaux, divers rendez-vous vous attendent pour cette journée, placée sous le signe de la musique.

Dans toute la France, la fête de la musique animera les rues ce mercredi 21 juin. Mayotte ne déroge pas à la règle. Sur l’île, trois évènements auront notamment lieu à Mamoudzou, en Petite-Terre et à Sada. Ces célébrations permettront de mettre notamment à l’honneur des artistes locaux et animeront les centres-villes.

Quelles animations à Mamoudzou ?

Cette année, une résidence d’artistes se présentera sur scène et la fête aura lieu sous forme de concours. Les résidents seront alors mis en concurrence par un jury, qui décidera lequel d’entre eux gagnera. En réalité, les participants sont les sélectionnés de la scène ouverte organisée par l’Office culturel départemental. Cette soirée servira de finale à cette initiative, initiée en 2022. Ce dispositif regroupant des jeunes talents permet de mettre en avant la nouvelle scène locale afin d’accompagner et d’encourager ceux et celles qui se lancent dans des projets culturels. L’événement aura lieu de 19h à 22h, au cinéma Alpa Joe. L’entrée est gratuite.

D’un point de vue sécurité, le lieu de l’événement sera surveillé par des agents de sécurité privés, ainsi que par la Police municipale et nationale. Le portail du parking du cinéma sera fermé et surveillé. Les agents de sécurité contrôleront les entrées et sorties, en vérifiant les sacs et en palpant le public à l’arrivée. La portion de route devant le cinéma sera quant à elle fermée afin d’assurer la sécurité des piétons.

Et du côté de Petite-Terre ?

L’office de tourisme de Petite Terre organise une fête de la musique sur son parking, au rond-point du Four à Chaux, à Dzaoudzi-Labattoir. Du côté des animations, de 9h à 15h, se tiendra une exposition portant sur les instruments de musique de Mayotte, pour apprendre et s’initier à la culture locale. A 10h, 11h30 et 14h se tiendront des ateliers de démonstration d’instruments traditionnels tels que le Mkayamba, Gabussi, Ngoma et le Mbiwi. Pour les amateurs de musique, les artistes Komo, Bouhouri et Diho se produiront en concert, de 15h à 17h.
Du côté de Pamandzi, des animations auront également lieu. Musique, peinture, chant, danse traditionnelles rythmeront la journée. La place des Congrès accueillera, de 14h à 20h, une dizaine d’artistes qui assureront le show. Les mineurs non-accompagnés ne seront cependant pas acceptés. Une programmation chargée est prévue. Les artistes Bodo, Bedja, Clej Pamandzi, Djesh, El-Rhey, Echo, Kinga Folk, Lima wild, N’Pro Game, Ouvoimoja Hip-hop, ZedCee se produiront à Padmanzi. Un panel d’artistes, pour faire bouger le public ! Afin d’assurer la sécurité du public, des agents médiateurs de la communauté de communes ainsi que la police municipale surveilleront l’évènement.

Sada en fête

Sur la place Manzakara à Mangajou, plusieurs activités sont organisées à l’occasion de cette fête de la musique. En revanche, elle ne se déroulera pas le jour même, mais le samedi 24 juin, de midi à minuit. De 12h à 13h, vous pourrez vous restaurer à base de plats traditionnels vendus sur place. A 13h, commencera « La Jeunesse en fête » avec des activités autour de la musique pour les enfants. De 16h à 17h30, une session « Folklore » attend le public, le maire viendra ensuite ouvrir « la fête des artistes ». Sur scène, les artistes qui se produiront sont Jimawe Music, SamiJackson Crew, Sarera, Eddy Haribou, Wakete, Légendaire, Adesh, Saki, Benjamin et Mbabasky. A 23h50, « Sada en déambule », marquera la fin de cette célébration.

« On n’a pas l’impression que le respect de la loi soit votre fort »

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Clamant pourtant avec ardeur son innocence, un prévenu a été condamné à un an de prison, ce mardi 20 juin au tribunal correctionnel de Mamoudzou. Il s’est rendu coupable d’une tentative de vol avec violence et menaces de mort. Le tribunal n’a pas été convaincu par sa version.

La salle d’audience est silencieuse. Ni partie civile, ni avocat ne sont présents. Le prévenu, déjà incarcéré à Poitiers (Vienne) comparait par visioconférence. Il lui est reproché d’avoir, à Bandrélé le 27 avril 2019, tenté de voler une sacoche. Ayant obtenu de la résistance de la part du propriétaire, il l’a ensuite roué de coups. Sa famille alertée, est arrivée, le prévenu menace alors de sortir son arme pour les tuer. Cette agression a entraîné, après examen médical, dix jours d’ITT (incapacité totale de travail).

 Sur les coups de 4h30, la victime, un père de famille, handicapé à cause d’un AVC (accident vasculaire cérébral) marchait dans les rues de Bandrélé. Sont arrivés, deux assaillants, qui ont tenté de lui arracher de force sa sacoche. L’homme ne s’est pas laissé faire et a tant bien que mal résisté. Un des deux délinquants lui a pris sa canne et l’a frappé dans la nuque, dans le dos puis, il lui a asséné des coups de pied et de poing. Les proches de la victime sont arrivés peu de temps après, le prévenu les a menacés de sortir son couteau. Ils ont affirmé qu’il était très énervé et qu’il avait l’air d’avoir bu. Lors de son interrogatoire par la police, la victime désigne très clairement le prévenu sur des photos, cependant, il a certifié n’avoir pas vu de couteau. Il a aussi ajouté que l’autre agresseur s’appelait Abdou.

 « Ce n’est pas moi ! Je n’ai rien fait ! »

 « Je ne connais pas Abdou moi ! », s’insurge le prévenu. Il est, lors de l’audience, très agité. Il coupe sans cesse la parole du substitut du procureur, Delphine Moncuit et du président, Benoît Rousseau, qui perd patience. « Vous ne pouvez pas interrompre tout le monde. Si vous continuez, je vais couper votre micro ! ». Tout au long du procès, il ne cesse de clamer son innocence, « ce n’est pas moi ! Je n’ai rien fait ! Je ne connais pas ces personnes ! Je n’ai pas commis ces faits, on m’accuse de choses que je n’ai pas faites ». Il soutient qu’il n’était pas à Bandrélé ce jour-là, car il avait interdiction de se rendre sur les lieux (peine d’une condamnation passée). Benoît Rousseau l’interpelle, « en quoi une interdiction d’aller à Bandrélé vous empêche vraiment de vous y rendre ? On n’a pas l’impression que le respect de la loi, de l’autorité soit votre fort ». Il s’offusque et clame, « j’ai changé ! Je ne sais pas pourquoi ils m’accusent ! ». Pourtant, lors de l’examen de son casier judiciaire, le tribunal se rend compte qu’il est bien fourni. Il présente onze mentions pour des faits similaires. Le multirécidiviste, parti à Poitiers pour ses études est, aujourd’hui incarcéré pour outrage, violence, menaces de mort et destruction de biens.

 La substitut du procureur dénonce « des déclarations peu crédibles. Les victimes le reconnaissent formellement et le certificat médical témoigne de la violence de l’agression ». Étant donné que le prévenu a déjà été jugé pour des faits similaires à de nombreuses reprises, elle recommande 12 mois de prison et une interdiction de posséder une arme pendant 5 ans. Le tribunal de Mamoudzou n’a cependant pas cru le prévenu et le condamne suivant les instructions de Delphine Moncuit.

La relaxe pour une entreprise ruinée

SARL GMC, une entreprise de construction a fait faillite à cause de l’épidémie de Covid-19. Il y a cinq ans, en mars 2018, la société a employé un travailleur en situation irrégulière sur un de leurs chantiers à Tsingoni. Il aurait travaillé trois à quatre heures par semaine pendant environ un mois avant de se faire arrêter. L’entreprise affirme qu’il était bénévole. « Il s’était proposé et si on était content de son travail, on allait peut-être le rémunérer », est-il expliqué. Toutefois, le jeune homme a lui, affirmé, ne pas savoir combien il allait être payé et n’a jamais mentionné son bénévolat. Cette société a depuis fait faillite. La substitut du procureur requiert une amende de 2.000€, les dirigeants savant très bien que ce jeune homme était en situation irrégulière. Mais l’avocat, Maitre Ahamada Nadjim demande au tribunal « de ne pas tuer un mort ». La cour a finalement décidé de relaxer la SARL GMC.

Dix-huit mois de prison pour une agression à main armée

Le 2 décembre 2021, dans le village de Bouéni, un jeune homme s’est retrouvé pris dans une altercation entre bandes. La victime ne se rappelle pas qui l’a agressé. Il se souvient par contre très bien que juste avant, il faisait face au prévenu. Le jeune homme s’est apparemment retrouvé assailli par un groupe de dix à quinze personnes. Il a été retrouvé en sang avec trois grandes plaies. Une aide-soignante, première sur les lieux, a effectué un point de compression. Elle déclare aux forces de l’ordre lors de son interrogatoire, que les plaies étaient bien nettes et qu’elle pensait à une arme blanche. Une version corroborée par un deuxième témoin qui soutient qu’il a souvent entendu parler de ces affrontements et d’un jeune surnommé « Gofa » ou « Gofast », qui tenait un couteau. Ce surnom est attribué au prévenu. Ce dernier, absent lors de l’audience, avait contesté les faits. Il avait ensuite ajouté qu’il n’avait pas de couteau, mais une bouteille. Il a cependant reconnu l’agression d’un autre jeune la même soirée. Le tribunal le déclare finalement coupable et le condamne à 18 mois de prison avec sursis.

Jean-Pierre Redjekra : le proviseur globe-trotter

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Jean-Pierre Redjekra, proviseur du lycée de Sada dans son bureau

Proviseur du lycée de Sada, Jean-Pierre Redjekra a toujours exercé au sein de l’Éducation nationale. Après avoir travaillé dans l’hexagone, en République Centrafricaine et en Guyane, il décide en 2016 de s’installer sur sa terre d’origine : Mayotte. Mais le proviseur a l’âme voyageuse, et s’apprête à faire ses valises pour s’envoler vers une nouvelle destination : Bamako.

Il avait promis qu’il ne serait « jamais professeur » à ses parents, tous deux enseignants. Et pourtant, Jean-Pierre Redjekra a fait toute sa carrière dans l’Éducation nationale, au service de laquelle il a parcouru les quatre coins du globe. Jeune adulte, il a l’opportunité de passer un concours de personnel de direction et d’encadrement de l’Education Nationale. Il  cède alors à la tradition familiale en se lançant en tant que secrétaire général de la coordination des élèves et étudiants en République Centrafricaine. Très vite, il met ses aprioris de côté. Il s’épanouit dans ses fonctions, et se projette dans le métier.

“L’appel du pays”

Tout au long de sa carrière, Jean-Pierre Redjekra bouge constamment. Pour lui, il est nécessaire de changer de lieu de travail tous les trois ou quatre ans, afin d’éviter de tomber dans la routine.  Alors qu’il est cadre en métropole, il ressent le besoin de changer d’air.  En 2006, le fonctionnaire met les voiles en Guyane pour exercer dans un collège en tant que Conseiller Principal d’Éducation. Trois ans plus tard, le voilà devenu principal adjoint… mais il décide pourtant de revenir dans l’hexagone, avant de partir pour Mayotte en 2016. Né en France métropolitaine, il désire visiter et connaître la terre d’origine de sa mère mahoraise. C’est au décès de cette dernière – en 2005 – qu’il décide qu’il ira y travailler un jour. “Je me sentais redevable envers ma mère et son pays d’origine. Elle était l’une des premières femmes enseignantes à Mayotte, je voulais continuer ce qu’elle avait commencé”.

Proviseur à Mayotte : une expérience humaine

Jean-Pierre Redjekra dirige d’abord le lycée de Petite Terre jusqu’en 2018, et devient ensuite chef de cabinet du recteur de Mayotte. L’année suivante, il prend la tête du lycée de Sada. Il observe sur l’île un rapport spécifique à l’Éducation nationale et à l’enseignement. “La population scolaire est très différente de celle de la métropole. Elle est jeune et en demande de l’école, respectueuse.” Le proviseur relève également une relation toute particulière entre le corps enseignant et les familles. “Il faut prendre le temps d’expliquer aux parents d’élèves comment fonctionne l’école, quelles sont les attentes. Mais ils sont très impliqués, et à l’écoute.”

 

En dépit de cette ambiance de travail plaisante, Jean-Pierre Redjekra reconnait qu’il est plus difficile d’exercer son métier à Mayotte que sur le reste du territoire. « En plus de l’éducation scolaire, on doit s’occuper de faits sociaux et de problématiques sociales colossales. Quand on n’a pas les moyens d’aider les élèves et les familles, ça peut être très dur humainement.» Une situation qui ne décourage pas le proviseur, bien déterminé à améliorer les conditions d’apprentissage des élèves sur l’île.

Engagé pour la jeunesse

Donner l’occasion aux lycéennes et aux jeunes filles d’expliquer ce qu’elles traversent et subissent à Mayotte est l’un des objectifs de Jean-Pierre Redjekra. En dehors de sa profession, il est directeur de la « Fondation Juliette Bébé », une association nommée d’après sa mère enseignante.  Son but : participer à « l’émancipation des femmes »  en donnant de la visibilité aux figures féminines de l’éducation mahoraise. Il souhaite lutter contre les discriminations, notamment celles subies par les élèves. Il explique avoir en effet remarqué une forte inégalité entre les femmes et les hommes à Mayotte. « Il y a une différence de traitement entre les garçons et les filles, qui sont souvent laissées derrière. En tant que chef d’établissement, c’est important pour moi de donner la parole aux filles. »  Jean-Pierre Redjekra finance et organise dans cette optique différents événements avec la Fondation Juliette Bébé, pour « promouvoir le droit à l’éducation des jeunes » et « l’épanouissement moral et physique de la jeunesse » . Au travers d’activités littéraires, de conférences ou encore de concours artistiques, le proviseur tente de lutter contre toute forme de violence.

En route pour le Mali

Après sept ans d’exercice à Mayotte, le fonctionnaire exprime un « besoin de changement ». Toujours assoiffé d’aventure et de découverte, Jean-Pierre Redjekra s’envolera bientôt vers un nouveau pays : le Mali. Il mettra le cap pour Bamako à la fin de l’année scolaire, où il dirigera le lycée international français Liberté. Un choix qui ne doit rien au hasard : le proviseur tient à poursuivre sa carrière dans un territoire francophone, où il pourra « représenter la France et à la faire rayonner avec honneur » au travers de l’enseignement. En attendant de rendre définitivement ses fonctions mahoraises, un pot de départ est organisé vendredi 30 juin au lycée de Sada.

Le Petit prince inspire les collégiens de Dembéni

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Ce mardi après-midi était placé sous le signe de l’art et de la créativité au collège Zakia Madi, à Dembéni. Les élèves des classes de troisième option danse et option enseignement artistique – représentant une soixantaine de collégiens – accompagnés de la chorale, ont organisé le vernissage de leur exposition sur le thème du Petit prince. « Nous allons célébrer la beauté de la diversité culturelle », lance lors de son discours d’ouverture Daisy Brabant, la principale du collège Zakia Madi. Cette exposition clôture les trois années d’existence du projet d’option enseignement artistique, lancée pour « développer l’art et la culture », explique Haro Faria, professeur d’arts plastiques. En parallèle à cette exposition, d’autres travaux d’arts plastiques sont également présentés. Avec l’objectif d’animer musicalement ce vernissage et de présenter leur travail, la chorale a présenté des musiques, en tenue traditionnelle et les élèves de l’option danse ont offert une représentation de hip hop.

Incendie mortel à Bressuire : deux mises en examen

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Le vendredi 8 juillet 2022, un violent incendie avait ravagé quatre appartements dans un immeuble du centre-ville de Bressuire (Deux-Sèvres). Lors de cet incendie, cinq personnes avaient perdu la vie, toutes les victimes étaient issues de la communauté comorienne. Ce jeudi 15 juin 2023, le Parquet de Poitiers a annoncé la mise en examen et le placement en détention de deux personnes suspectées d’être à l’origine de l’incendie, comme le relate nos confrères de La Nouvelle République. Un homme de 43 ans et une femme de 38 ans, ont été mis en examen. Selon nos confrères, dans un communiqué, le parquet indique que cette mise en examen intervient « suite au dessaisissement par le parquet de Niort au profit du pôle criminel du tribunal judiciaire de Poitiers, et à l’ouverture d’une information judiciaire ». Auparavant, le procureur de la République de Niort avait précisé que les deux suspects avaient reconnu en garde à vue « le caractère volontaire de l’incendie et son lien avec un conflit lié à une transaction de stupéfiants ». La qualification pénale retenue leur fait encourir la réclusion criminelle à perpétuité.

RAS, un expert en sûreté s’implante durablement à Mayotte

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RAS acteur historique de la sûreté aéroportuaire depuis plus de 24 ans dans la zone océan Indien, étend sa présence à Mayotte. Elle compte embaucher une trentaine de personnes d’ici la fin de l’année.

RAS fait partie du Groupe RAA, leader de la sécurité, de la sureté, de la formation et de l’assistance aéroportuaire qui compte plus de 750 employés dans la zone Océan Indien. RAS la filiale spécialisée dans la Sureté et la Sécurité propose désormais ses prestations performantes et sur-mesure pour la sécurité des biens et des personnes à Mayotte. « Le Groupe RAA via ses deux filiales RAS et RAF intervient dans le domaine de la sureté et de la formation aéroportuaire sur le territoire de Mayo4e depuis 10 ans. C’est donc une suite logique pour nous de nous installer durablement sur le territoire et d’y créer de l’emploi », a déclaré Jean François Moutoussamy, directeur Général du Groupe RAA.

C’est à la suite de l’obtention d’un premier appel d’offre dans le domaine de la Grande Distribution que RAS a pu créer en mai 2022 ses premiers emplois permanents sur l’île. Depuis, l’entreprise a poursuivi sa croissance et a obtenu récemment un nouvel appel d’offre portant sur la réalisa-on de la sécurité de la CGSS / CAF de Mayotte, lui permettant de porter ses effectifs à plus d’une vingtaine de professionnels en moins d’un an. Un palier important qui l’a poussé à s’implanter sur place. RAS est actuellement en phase de développement de ses locaux, afin de renforcer sa présence locale.

RAS s’engage à répondre aux besoins de sécurité dans les secteurs du commerce, de l’industrie, des bureaux et des sites sensibles à Mayotte en mettant à profit son expertise en sécurité gardiennage, sécurité incendie et également en télésurveillance grâce à une autre filiale du groupe : Bourbon Sécurités.

« A travers ce nouveau défi, nous sommes également heureux de contribuer au développement professionnel de notre collaborateur Assoumani Mikidachi, originaire de Mayotte », explique Olivier Cortez, directeur du pôle sécurité de RAS. Après avoir commencé chez RAS en tant qu’agent de sureté, Assoumani Mikidachi a progressé au sein de l’entreprise en devenant formateur en sécurité privée. Sa nouvelle fonc5on au poste de chef d’équipe en sécurité lui confère aujourd’hui la responsabilité de la ges7on des équipes de Mayotte. « Cette promotion illustre mon engagement à valoriser les compétences et l’expertise acquises au fil des années et à les me6re au service du développement de mon île », a déclaré Assoumani Mikidachi. Dans une perspective de développement à court terme, RAS envisage d’augmenter son effectif à une cinquantaine d’employés, créant ainsi de nouvelles opportunités d’emploi pour les habitants de Mayotte. L’entreprise est par5culièrement intéressée par les jeunes Mahorais désireux de construire une carrière dans le domaine de la sécurité. Les candidatures spontanées sont les bienvenues et peuvent être adressées à contact@ras.re.

Fin de saison au pôle culturel de Chirongui

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La fin de saison 2022-2023 pointe le bout de son nez et pour l’occasion, le pôle culturel de Chirongui propose une semaine sous le signe du hip-hop. Pour commencer, il sera proposé des ateliers découverte initiation hip hop – à partir de 6 ans – d’une durée 1h30 à 2h, sur inscription. Durant une semaine, des ateliers découverte initiation hip hop sont programmés dans les 6 villages de la commune de Chirongui en partenariat avec Hip Hop Évolution et la Politique de la ville de Chirongui. Du 19 au 23 juin, plusieurs intervenants de Hip Hop Evolution vous feront découvrir l’univers de cet art au travers d’ateliers d’initiation dans les 6 villages de la commune tout au long de la semaine.

Ensuite, les artistes d’Hip Hop Évolution feront découvrir leur spectacle « Narizrongowé ». D’une durée de 1h30, ce spectacle aura lieu le mardi 20 juin, à 17h à Poroani, devant le Terrain de Basket. L’entrée est libre et ouverte à tous. Deux jours plus tard, le jeudi 22 juin, à 17h à Miréréni, au parvis du Centre Social. « Ce spectacle est un pamphlet qui montre des réalités locales jouées de manière burlesque.  L’enjeu est de montrer un spectacle accessible à une population qui n’est pas habituée aux spectacles et encore moins à aborder des sujets tabous en public. Le spectacle s’inspire de scènes de vie du quotidien de Mayotte, les règlements de comptes entre bandes rivales à l’école ou dans les quartiers. Il évoque aussi les positions sociales, l’exploitation des personnes… Les danseurs s’expriment ponctuellement, dans le spectacle, en shimaoré. Les personnes ne maîtrisant pas la langue pourront se tourner vers l’un de leur voisin pour leur expliquer le sens des paroles. Il dévoile comment il est possible de dépasser tous ces obstacles ensemble si on fait le cheminement de se rappeler qui on est, d’où on vient pour avancer et créer ensemble notre identité d’aujourd’hui. » Et pour terminer la semaine et la saison en beauté : « Battle en scène » avec huit crews Hip Hop Evolution, le samedi 24 juin à 15h30 (sur réservation). Pour réserver vos places : https://yurplan.com/events/Battle-en-Scene/106553?from=facebook

La politique maternelle et infantile (PMI) à Mayotte étudiée par la chambre régionale des comptes

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La chambre régionale des comptes de Mayotte a procédé au contrôle de la protection maternelle et infantile (PMI) du Département de Mayotte. Le contrôle a été ouvert en avril 2022 et les observations définitives ont été arrêtées par la juridiction en mars 2023. Au terme des délais prévus par le code des juridictions financières, la chambre peut désormais publier ses observations assorties de huit recommandations, qu’elle diffuse au travers d’un communiqué de presse : « La PMI constitue une compétence obligatoire des départements. Elle recouvre la prise en charge de la prévention en santé pour les femmes et les jeunes enfants, notamment à travers le suivi des grossesses des premières et la vaccination des seconds de zéro à six ans. Le Département de Mayotte s’est vu transférer cette compétence au 1er janvier 2006, sans qu’elle ne donne lieu à compensation budgétaire. L’État a corrigé cette omission en 2018 en lui attribuant une compensation rétroactive de 105,7 M€ au titre de la période 2009-2017, ainsi qu’une dotation annuelle de 14,5 M€ à compter de 2018. Une enveloppe spécifique de 20 M€ a en outre été octroyée pour le financement du programme de construction et de rénovation des centres d’accueil. Depuis, le Département n’affecte à l’exercice de cette compétence que les compensations versées par l’État.

Ces différentes compensations ont été comptabilisées dans un budget annexe dédié au pôle santé, famille, enfance (SFE), qui a en charge la mise en œuvre des compétences départementales en matière de PMI et d’aide sociale à l’enfance (ASE). La gestion des dotations relatives à ces deux compétences au sein de ce même budget annexe a entrainé de facto une confusion des crédits, laquelle s’est opérée, faute d’arbitrage et de pilotage, au détriment de la PMI.

Le service de la PMI pâtit depuis sa création de l’absence d’un schéma directeur dont l’élaboration tarde à aboutir. Ce service est amené à jouer un rôle de premier plan en matière d’accès aux soins et d’offre de premier recours, aux côtés du centre hospitalier de Mayotte (CHM) et d’un secteur libéral émergent, face à d’immenses défis : natalité galopante, immigration incontrôlée, faible densité médicale, etc.

La réalisation du programme de construction et de rénovation des centres d’accueil a non seulement pris du retard, imputable en grande partie à la collectivité territoriale, mais également abouti, en l’absence de formalisation préalable d’un schéma stratégique directeur des travaux, à des implantations déconnectées des besoins et souvent sans corrélation avec l’offre existante, comme les dispensaires du CHM. Cette situation prive les populations de l’accès à un service indispensable alors même que l’offre de prestations de la PMI est loin des standards nationaux : trois consultations de grossesse au lieu de six, dépistage insuffisant des handicaps et de la malnutrition, traitement des maladies sexuellement transmissibles (MST) non proposé, etc. L’activité de la PMI reste toutefois difficile à objectiver tant en termes quantitatifs que qualitatifs faute d’outils statistiques. Par suite le pilotage opérationnel du service manque de réactivité et d’efficience.

Les résultats médiocres s’expliquent principalement par les difficultés que le pôle SFE rencontre en matière de coordination avec les autres directions administratives et logistiques du Département, chargées de l’appuyer dans l’exercice de ses missions, qui retardent les projets : déploiement du système d’information, facturation des prestations à l’assurance maladie, mise en place des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, réalisation effective du programme immobilier et enfin démarrage des consultations itinérantes pour « aller vers » les populations.

La collectivité n’est pas en mesure de relever seule les défis qui se posent à elle dans ce domaine. Elle considère qu’un accompagnement de l’État est nécessaire, faisant valoir qu’elle n’a aucune maîtrise sur les flux migratoires et que l’absence d’aide médicale d’État (AME) la pénalise. Si tel était le cas, cet accompagnement devrait être conditionné selon la chambre par l’amélioration de sa gestion. Il ne dispenserait pas le Département de clarifier sa politique en matière de PMI, en adoptant un schéma directeur, en développant le dialogue entre ses services opérationnels et d’appui et en affectant les moyens nécessaires pour un exercice plein et entier de sa compétence.

Après le contrôle de la maison départementale des personnes handicapées de Mayotte, dont le rapport a été rendu public le 3 juin, la chambre régionale poursuit ses contrôles dans le champ social. La juridiction délibère le 20 juin sur l’aide sociale à l’enfance (ASE) ».

À Mayotte, 70.315 assurés sociaux possèdent une carte vitale

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Au 1er janvier 2023, la CSSM, c’est 211.111 assurés sociaux et seulement 70.315 assurés possèdent une carte vitale. Cette campagne de communication a pour objectif d’inciter la population à obtenir une carte vitale afin de bénéficier de ses avantages pour renforcer l’accès aux soins de santé sur le territoire.

La Carte Vitale est un outil essentiel qui facilite l’accès aux soins de santé en permettant un remboursement rapide et simplifié des dépenses médicales. Les assurés bénéficient d’une prise en charge plus efficace. La carte vitale permet de consulter le dossier médical du patient, d’accéder à des informations médicales essentielles et de faciliter les démarches auprès des professionnels de santé.

La campagne de communication comprendra plusieurs séries d’actions visant à informer et à sensibiliser la population sur l’importance de posséder et d’utiliser leur Carte Vitale. Des supports de communication tels que des affiches, des dépliants et des vidéos explicatives seront largement diffusés sur le territoire, les médias et sur les réseaux sociaux.

Cette campagne de communication s’inscrit dans la politique d’accès aux droits de la CSSM. En utilisant la Carte Vitale, la population pourra bénéficier d’un accès plus facile et rapide aux soins de santé, tout en contribuant à la modernisation et à l’efficacité du système de santé de l’île. Les usagers n’ayant pas de carte vitale, qu’elle soit perdue ou volée, peuvent la commander en passant par le site Ameli.fr. Pour plus d’informations et pour toute demande de renseignements : https://www.ameli.fr/mayotte/assure

Selon la préfecture, 80 cases en tôles avaient été construites sur ce site.

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La communauté de communes du Sud et les communes de Bandrélé, Bouéni, Chirongui, et Kani-Kéli, organise le traditionnel marché agricole et d’artisanat du Sud. Dans une démarche de valorisation des producteurs et artisans du territoire, les collectivités du Sud organisent des marchés évènementiels. Ces marchés sont organisés de manière collaborative, avec l’intercommunalité et les communes, et grâce aux exposants du Sud. Le prochain marché Agricole et d’Artisanat du Sud se déroulera ainsi le samedi 24 juin, à Mramadoudou de 8h à 13h. Comme à chaque marché, vous trouverez de nombreux exposants et produits locaux : fruits, légumes, plantes, sel et épices… des produits d’artisanat : décoration, ustensiles de cuisine, broderies… et des produits de restauration traditionnelle : plats, jus, gâteaux, achards. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook de la CCSud ou par mail en vous adressant au Service Développement des Activités Économiques à economie@ccsud.yt.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes