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MayExperInfo lauréat du « Coup de Coeur du Jury National » à Paris

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Le lundi 2 octobre, MayExperInfo a mis Mayotte à l’honneur en remportant le prix du Coup de cœur du Jury National lors de la remise des prix des Challenges National de Commerce et des Services 2023, qui ont eu lieu au siège de la Macif à Paris. Elle est non seulement la première entreprise mahoraise à participer à ce concours national, mais est également la première des Outre-mer à y prendre part et y être primée.

L’entreprise a présenté une idée innovante qui a séduit l’ensemble du jury national. « Sa promesse de vente est une expertise informatique novatrice sur le territoire qui vise à accompagner les commerçants de l’île pour faciliter au quotidien la gestion de leur entreprise », explique la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte via un communiqué de presse. Cet accompagnement s’effectue notamment par le biais du déploiement d’un logiciel de caisse personnalisé, où les informations peuvent être imputer en shimaoré, au travers d’image et l’utilisation des lettres arabes, tandis que leur écriture comptable est automatiquement retranscrite en français. En perpétuelle progression le projet n’a de cesse d’être développé depuis la naissance de la société en 2013. Le lauréat espère que cette reconnaissance nationale inspirera d’autres entrepreneurs à prendre part à ce type de challenge afin de faire reconnaitre encore plus le travail et le talent des entrepreneurs mahorais.

Résultats du championnat de rugby à dix à Mayotte

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Après la quatrième journée ce dimanche 16 octobre, de la saison 2023/2024 en rugby à dix, les Desperados rugby club et le RC Mamoudzou dominent toujours la poule 1. Dans la poule 2, le Rugby club de Koungou est encore en tête, avec quatre victoires sur quatre matchs. La prochaine journée aura lieu le dimanche 5 novembre, à Mamoudzou.

Le réfectoire de Tsimkoura enfin inauguré

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Ce samedi, s’est tenue l’inauguration officielle du réfectoire de Tsimkoura. « Le moment que nous vivons était attendu de longue date, oui le chemin fut long et parfois semé d’embuches mais l’essentiel est qu’aujourd’hui nous y sommes parvenus et le résultat est là, devant nous », a lancé en préambule le maire de Chirongui, Bihaki Daouda. Cette opération aura duré quatre ans avant d’arriver à cette étape de l’inauguration et aura traversée toutes les crises, sanitaire, politique et financière. Ce réfectoire de 459 m² offrira aux enfants des deux écoles de Tsimkoura, élémentaire et maternelle, un cadre privilégié qui contribuera à l’amélioration de leur bien-être et ainsi, de meilleures conditions d’études. « Le réfectoire scolaire n’est pas uniquement un lieu pour se nourrir, c’est aussi un lieu de socialisation, d’apprentissage d’hygiène alimentaire, d’équilibre alimentaire et des saveurs », a ajouté le maire. La commune travaille sur un chantier de réfectoire à l’école Chirongui 2. Pour celle de Chirongui 1, une phase d’acquisition de foncier est en cours pour la réalisation d’un réfectoire.

Indemnisation exceptionnelle pour les productions de fruits et légumes

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La situation de guerre en Ukraine entraîne des perturbations fortes dans l’approvisionnement de notre économie, tant en termes de flux qu’en termes de prix. Les matières premières agricoles, et notamment les engrais et amendements, ont vu leur prix fortement augmenter. Cette situation est particulièrement marquée dans les départements et régions d’outre-mer et à Saint-Martin, qui ont subi par ailleurs une très forte hausse des coûts du fret en 2021 et 2022. Ainsi, vu l’urgence de la situation économique pour les exploitations concernées, le Gouvernement français a décidé de mettre en place une aide exceptionnelle aux producteurs de fruits et légumes fortement touchés par l’augmentation du coût des engrais et amendements. Dans ce cadre, un dispositif d’indemnisation exceptionnelle pour les productions locales de fruits et légumes (hors banane dessert destinée à l’export) dans les départements et régions d’outre-mer et à Saint-Martin touchées par la hausse de leurs charges en engrais et amendements engendrée par les conséquences de l’agression de la Russie contre l’Ukraine est ouvert à compter du mardi 10 octobre 2023, jusqu’au vendredi 27 octobre 2023.

Mayotte bénéficie de dispositions spécifiques : soit indemnisation forfaitaire à l’hectare (ouverte aux déclarants PAC 2022 ; pour les surfaces en codes culture : ACA, AGR, ANA, AVO, BCA, BCF, BCP, CSA, CSS, FLA, FLP, LSA, TBT, VGD, VRG ; avec une surface cumulée déclarée en 2022 avec ces codes cultures d’au moins 0,625 ha), soit une indemnisation « de droit commun » basée sur les surcoûts constatés d’engrais. La clôture des dépôts est fixée au vendredi 27 octobre 2023. La circulaire et le formulaire de demande d’aide qui précisent ces dispositions sont accessibles depuis le lien : https://daaf.mayotte.agriculture.rie.gouv.fr/dispositifs-ukraine-r224.html La DAAF ayant prérempli l’ensemble des formulaires pour l’indemnisation forfaitaire avec la surface éligible, il suffit de se rendre au guichet physique ci-dessous avec n°PACAGE, pièce d’identité, RIB et n°INSEE (MSA ou CSSM).

« Mohamed Bacar ne négligeait personne et avait une oreille attentive pour tous »

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Maire de Tsingoni de 2014 à mai 2023, Mohamed Bacar, ici en novembre 2022, est mort, ce lundi matin, des suites d’un accident vasculaire-cérébral (AVC).

Rassembleur, l’ancien maire de Tsingoni Mohamed Bacar l’a été jusqu’à sa dernière demeure. Élus locaux, anciens et nouveaux, responsables divers et variés, mais également une foule compacte d’anonymes sont venus à son enterrement, ce lundi après-midi, à M’roalé. Celui qui a été maire de 2014 jusqu’à sa condamnation en première instance par le tribunal correctionnel en mai 2023 est décédé, ce lundi matin, des suites d’un accident vasculaire-cérébral (AVC).

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

Cancer du sein : L’importance de la prévention

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Maria Chevolleau apprend aux femmes à s’auto-palper.

Mieux vaut prévenir que guérir dit-on. Cet adage ne peut pas être plus vrai que pour le cancer du sein et du col de l’utérus. Ce sont des maladies curables, si elles sont détectées assez tôt. Il est même possible de les éviter en ayant une bonne hygiène de vie. Depuis quelques années à Mayotte, les acteurs de la santé ont compris l’importance de la prévention et de la sensibilisation. Dans ce domaine, le Centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) est très actif. Sa sage-femme, Maria Chevolleau nous prodigue tous les conseils qui peuvent sauver une vie.

Mayotte Hebdo : Quelles sont les missions du Centre régional de coordination des dépistages des cancers ?

Maria Chevolleau : Il y a des CRCDC dans toute la France. Ils sont missionnés par le ministère de la santé pour assurer l’organisation, l’information et la mise en œuvre des programmes de dépistage des cancers du col de l’utérus, du sein et du colorectal. Il doit aussi informer et sensibiliser la population.

MH : Combien de dépistages faites-vous par an ?

M.C : On fait environ 8000 frottis par an, avec des résultats en majorité normaux. On a tout de même 20% qui sont pathologiques. Dans ces cas-là, on les envoie à l’hôpital pour des examens complémentaires.

Par rapport au cancer du sein, nous n’avons pas encore de statistiques car c’est tout récent, c’est depuis l’année dernière.

MH : Quelle est votre méthode de sensibilisation ?

M.C : A notre niveau au CRCDC, on va dans les centres de formations pour les adultes, mais également dans les collèges et lycées afin de faire de la sensibilisation sur les cancers du sein et du col de l’utérus. Et puis les patients peuvent venir consulter dans nos locaux situés à Boboca à Mamoudzou, mais nous avons également un camion itinérant et on sillonne toute l’île avec.

Pour le cancer du sein, on a une population cible, ce sont les femmes âgées entre 50 et 74 ans. On a des médiatrices de santé qui vont sur le terrain pour sensibiliser la population et elles font venir les femmes chez nous. Nous faisons de la prévention avec elles en leur apprenant la palpation à partir de 25 ans. C’est fait par un médecin ou une sage-femme. Mais on peut aussi se palper soi-même. Cela peut se faire tous les ans, plusieurs fois dans l’année. On cherche soit des anomalies dans les seins. Il peut s’agir de boules ou une dépigmentation de la peau. On vérifie s’il n’y a pas de problème autour du mamelon. Parfois la peau à ce niveau peut être verte ou avoir l’apparence d’une peau d’orange alors que c’est normalement lisse. On regarde aussi sous les aisselles pour voir s’il n’y a pas de ganglions. Mais également au niveau des clavicules.

Pour le cancer du col de l’utérus, la prévention se fait beaucoup plus tôt. Normalement on devrait vacciner tous les adolescents filles et garçons entre 11 et 14 ans, deux doses, puis faire un rappel entre 15 et 19 ans. Cela doit se faire avant le premier rapport sexuel. Ce vaccin est très efficace puisque dans certains pays comme l’Australie, il est généralisé à tous les enfants et ils ont quasiment zéro pourcent de cas de cancer de l’utérus. En France cette année, il y a une politique du gouvernement qui consiste à généraliser ce vaccin. Il ne sera pas obligatoire mais fortement conseillé. 

MH : Concernant le cancer du sein, la population cible est âgée entre 50 et 74 ans, pourtant il y a des témoignages de femmes qui ont eu cette maladie plus tôt…

M.C : Oui parce qu’il y a plusieurs facteurs qui peuvent causer un cancer. Les facteurs héréditaires, les perturbateurs endocriniens, l’alimentation, le manque d’exercice. Ce sont des cas exceptionnels mais ça existe.

On dit souvent qu’il faut faire l’auto-palpation entre 50 à 74 ans car dans les statistiques mondiales le cancer du sein apparaît généralement à partir de 50 ans. Cependant, on s’est aperçu que dans l’Océan indien et surtout à Mayotte, il apparaît à partir de 40 ans. C’est pour cela qu’on sensibilise beaucoup toute la population.

MH : Quelle est la période la plus propice pour s’auto-palper ?

M.C : Il faut le faire chez une femme qui n’est pas enceinte, qui n’allaite pas et une semaine après les règles. Parce qu’avec une grossesse, l’allaitement ou quand on a ses règles, on a une augmentation de la glande mammaire et ça risque d’affoler tout le monde alors qu’il n’y a rien. Il est important de le faire régulièrement car on peut en guérir s’il est pris en charge à temps. 9 femmes sur 10 guérissent du cancer du sein, si c’est pris en charge très tôt. Et puis il ne faut pas oublier aussi qu’il y a 0,5% des hommes qui ont le cancer du sein.

MH : Êtes-vous confrontés à des difficultés propres à Mayotte ?

M.C : Parfois c’est compliqué de faire un frottis parce que les patientes ne veulent pas, puisque ça concerne la partie intime. Pendant le ramadan, elles disent que ça va casser leur jeûne. Alors nous travaillons avec les cadis, on fait des émissions avec un représentant religieux. Mais c’est vrai qu’on se heurte beaucoup à des croyances, et c‘est compliqué. Cependant grâce à la sensibilisation, les plus jeunes sont plus réceptifs.

Je rappelle que la seule manière de savoir si on a le cancer du col de l’utérus c’est de faire des frottis. De plus, le virus HPV peut mettre 30 ans avant de se développer. Il n’y aucun signe avant, contrairement au cancer du sein où on peut sentir une anomalie. D’où l’importance de faire des frottis à partir de 25 ans jusqu’à 65 ans.

Handicapable revient avec son tour de l’île en fauteuil roulant

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Ce lundi matin, une conférence de presse a eu lieu à Chiconi, où l’association Handicapable a présenté la troisième édition du Tour de Mayotte en fauteuil roulant et kayak. De gauche à droite : Mikdar M’dallah-Mari (président d’honneur), Asmine Inssa (présidente) et Saïd Hassani (trésorier).

Ce samedi 21 octobre, le top départ de la troisième édition du tour de Mayotte en fauteuil roulant sera donné place Sicotram, à Chiconi. Outre l’objectif de réaliser le tour de l’île en fauteuil roulant et en kayak durant deux semaines, cette opération permet de sensibiliser la population sur les différents aspects du handicap et de lutter contre l’inaccessibilité.

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Ce 21 octobre, le top départ sera donné à la troisième édition du Tour de l’île en fauteuil roulant, après 2017 et 2019. (Image d’archives).

La troisième édition du tour de Mayotte en fauteuil roulant et en kayak, nouveauté de cette édition 2023, est organisé par l’association Handicapable de Mayotte (HDM). Cette année, ce tour aura lieu pendant 17 jours, du samedi 21 octobre au dimanche 5 novembre. Initiée en mars 2017, puis avec une deuxième édition en 2019, cette année, une quinzaine de personnes en situation de handicap participeront cette année. Lors de la conférence de presse de lancement, tenue ce lundi matin à Chiconi, le président d’honneur Mikdar M’dallah-Mari a tenu à remercier les personnes mobilisées, « grâce à vous, tout Mayotte va être informé du lancement de notre projet ».

Pourquoi organiser ce tour de Mayotte ?

L’objectif principal est d’effectuer le tour de l’île de Mayotte en fauteuil roulant et en kayak, afin de sensibiliser la population sur les différents aspects du handicap et de lutter contre l’inaccessibilité. « L’idée de faire le tour de Mayotte, c’est pour interpeller la population et les institutions sur le handicap et les droits des personnes en situation de handicap », explique Asmina Inssa, présidente d’Handicapable. Cette action a également pour motivation de renforcer les liens sociaux entre les valides et les personnes en situation d’handicap et aussi, permettre à ces personnes de pratiquer des activités physiques, afin d’être en bonne santé. « Les précédents tours de l’île ont fait sortir les personnes en situation de handicap de l’isolement », remarque la présidente.

Handicapable de Mayotte est « une association qui ne fait qu’une action dans une commune, mais qui mène des actions territoriales couvrant l’île entière. Donc on a besoin de tout le monde », rappelle Saïd Hassani, trésorier de l’association. Évoquant les besoins financiers pour réaliser ce projet, il admet qu’actuellement « nous n’avons même pas un quart de ce qu’on a demandé », pour un budget prévisionnel s’élevant à 71.000 euros.

Comment est mis en place un tel événement ?

Décalée pendant deux ans à la suite de la crise sanitaire, la troisième édition sera bien lancée en 2023, avec comme nouveauté, la possibilité de réaliser des étapes en kayak. « C’est un tour que l’on a repoussé, mais même avec le contexte des tours d’eau, on va s’adapter », confirme la présidente de l’association. Une organisation avec les communes est mise en place, pour mettre à disposition des structures, afin d’accueillir les participants pour la soirée et nuit. Cette année, la différence portera sur les communes où le soir d’arrivée, l’eau est coupée, « on repartira chez nous et on reviendra le matin pour continuer l’étape suivante », précise-t-elle.

Chaque jour, lors d’une arrivée dans un village ou point d’étape, « l’idée est d’échanger avec la municipalité et la population sur les difficultés des personnes en situation de handicap », complète Asmina Inssa. Les échanges avec les institutions permettent de connaitre leur engagement et leur projet de développement autour de l’accessibilité des bâtiments. « On espère voir des évolutions ! », lance cette dernière.

Quel est le parcours ?

Pour participer, « il n’y a pas de condition pour réaliser le tour », note la présidente. Toutefois, pour les personnes en situation de handicap souhaitant parcourir les étapes, des renseignements sont demandés. Le parcours de cette troisième édition prendra le départ de la place Sicotram de Chiconi le samedi 21 octobre, pour se rendre à Poroani (Chirongui). Ainsi, les participants parcourront près de 16 kms. Après, les participants descendront dans le sud, jusqu’à Kani-Keli, pour remonter par Bandrélé et ainsi rejoindre Mamoudzou par Tsararano. Un tour de Petite-Terre est également prévu le 29 octobre.

Ensuite, le trajet traversera Koungou pour se rendre jusqu’à Hamjago et redescendra par M’tsangamouji et Combani pour terminer sa boucle à Chiconi le 5 novembre, là où tout a commencé deux semaines plus tôt.

MDPH976 : Le pôle médical annonce son départ en raison des conditions de travail

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Madi Velou, vice-président en charge du social au Département et le président de la MDPH, connaît un retour de congés mouvementé avec le conflit au sein de la structure qui accompagne les personnes handicapées.

Le droit de retrait à la MDPH976 (Maison départementale des personnes handicapées de Mayotte) a pris fin, mais le conflit demeure avec une série de démissions annoncées, ce lundi. Parmi les griefs reprochés, la fin du contrat de la directrice de la structure qui serait « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Selon Madi Velou, le président délégué de la MDPH976, il y a bien un manque d’effectif, mais celui-ci s’oppose au reste des revendications.

Par un communiqué de presse, le collectif des agents de la MDPH976 (revendiquant 80% du personnel) annonce une série de départs qui va mettre à mal la structure qui accompagne les personnes en situation du handicap. Il y parle carrément de « mort annoncée de la MDPH976 ». Un infirmier et un couple de médecins ont, en effet, présenté leurs démissions, tandis qu’au minium deux agents mis à disposition par le Département de Mayotte (le collectif en évoque quatre) ont demandé à retourner au sein de la collectivité. En droit de retrait depuis le 5 octobre, ils dénoncent leurs conditions de travail et un malaise à l’intérieur de la MDPH976, disant « travailler à flux tendu sans reconnaissance ». La non-reconduction du contrat de la directrice serait « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Chantal Ballager est pourtant largement appréciée par les salariés, notamment pour son dévouement. Son contrat se terminant en janvier, elle en a demandé son renouvellement et n’a pas reçu de réponse positive sans en connaître la raison.

Pour Madi Velou, le président délégué de la MDPH976, la fin du contrat de la directrice (qui partira deux mois plus tôt en raison de ses congés) n’empêche pas la candidature de celle-ci… sur son propre poste. Une situation ubuesque que l’élu justifie par « une question de confiance ». Il cite l’exemple d’un salarié dont les émoluments ont été réduits à la fin d’un contrat de trois ans puisqu’il n’avait finalement pas le niveau de diplômes requis. Le vice-président du Département, qui a rencontré les employés grévistes et non-grévistes ces derniers jours, estime que « ce n’est pas un sujet à polémiques ». Il dit vouloir « vouloir une direction avec le même niveau d’information et la même ambition », insistant sur les quatre projets de la MDPH976, la multiplication des permanences sur le territoire, l’accompagnement des salariés, la modernisation des outils pour le traitement des dossiers et l’achat de deux minibus pour aller au plus près des personnes nécessitant un accompagnement. Un travail que la directrice a pourtant bien fait jusque-là en répondant aux besoins de la MDPH976, la Chambre régionale des Comptes La Réunion-Mayotte saluant même son travail.

Et il n’y a pas que Chantal Ballager que Madi Velou ne porte pas forcément dans son cœur. Il reproche à l’infirmier démissionnaire de mener la fronde alors qu’il serait là depuis moins d’un an. Pareil pour les médecins qui partent à la fin de l’année, il rappelle que les deux praticiens sont là deux semaines sur le territoire à raison d’une fréquence de deux mois. Il est ainsi optimiste pour en trouver deux autres afin « qu’il n’y ait pas de rupture dans le suivi des dossiers ». Enfin, pour les salariés du Département qui préfèrent quitter le GIP, il rétorque que d’autres employés de la collectivité les remplaceront.

40.000 euros de matériel

Sur les autres revendications du collectif, il y en a une que le président reconnaît, c’est le manque d’effectif. Pratiquement une dizaine de personnes manque dans cette structure qui en fait travailler une trentaine. Pire, alors que la directrice part bientôt, il n’y a pas de directeur adjoint qui pourrait assurer l’intérim à la tête. Madi Velou indique que des candidats ont bien été reçus pour des entretiens, mais que ce n’est pas allé plus loin sans en dévoiler la raison. Il indique cependant qu’une personne du Département pourrait remplir les conditions requises au moins au poste d’adjoint ou d’adjointe.

L’élu bat également en brèche les autres revendications du collectif, notamment sur le respect des droits des agents en situation de handicap, rappelant que 16% des effectifs sont concernés par un handicap. Sur les conditions de travail, « on a acheté pour 40.000 euros de matériel pour garantir la sécurité des agents ». Regrettant qu’on le fasse « passer pour le méchant », il indique qu’il n’a pas encore reçu de préavis de grève, comme le laisse entendre le collectif.

Un hommage rendu à Dominique Bernard, tué le 13 octobre à Arras

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Joël Christian Mabiala, professeur, a rendu hommage à Dominique Bernard, victime d’un attentat terroriste le 13 octobre à Arras.

« Adieu Monsieur le Professeur » : c’est en reprenant et adaptant les paroles de la célèbre chanson d’Hugues Aufray que Joël Christian Mabiala, professeur, a souhaité rendre hommage à Dominique Bernard. Une cérémonie s’est tenue au lycée des Lumières à Kawéni, ce lundi, pour honorer la mémoire de ce professeur tué le 13 octobre lors d’un attentat terroriste à Arras, dans le Pas-de-Calais. « Le rôle de l’école est de lutter contre l’obscurantisme. Rendre hommage à Dominique Bernard, c’est rendre hommage à l’école », déclare Jacques Mikulovic, recteur de l’académie de Mayotte, soulignant qu’à travers ce professeur, ce sont les valeurs de l’école et de la République qui ont été attaquées. Le préfet Thierry Suquet était également présent et a remercié le personnel du lycée d’être là pendant les vacances. « Nous sommes tous concernés par un acte comme celui-ci », insiste-t-il.

Une minute de silence a été observée à 15h, suivie d’une minute d’applaudissements. Le nom du lycée résonne symboliquement aux oreilles du recteur et du préfet. « Les Lumières, ce sont justement ce à quoi s’attaque le terrorisme », souligne Thierry Suquet. La sidération était présente chez les professeurs en apprenant la mort de Dominique Bernard, comme en témoigne Joël Christian Mabiala : « Je ne comprends pas comment un jeune d’une vingtaine d’années peut tuer un professeur. »

« Le dernier joueur a reçu un coup sur la tête »

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Le match entre l’entente des clubs de Koungou et le FC Majicavo Koropa s’est déroulé sans encombre.

La demi-finale de la coupe de Mayotte de football U15 s’est soldée par la victoire de l’entente des clubs de Koungou, ce dimanche, mais aussi par l’agression de ses joueurs, venus concourir à Majicavo. Djamil Abdallah, dirigeant du FC Ylang de Koungou, et les joueurs redoutaient cette situation. 

Dimanche 15 octobre, l’entente des clubs de Koungou disputait la demi-finale de la coupe de Mayotte de football U15 contre le FC Majicavo-Koropa, chez ces derniers. Trois semaines auparavant, alerté par ses joueurs, Djamil Abdallah, dirigeant du FC Ylang de Koungou, avait fait part de ses inquiétudes à la Ligue mahoraise de football concernant cette rencontre et la sécurité de son équipe. « On avait peur que nos jeunes de Koungou se fassent agresser à Majicavo. On a demandé si le match ne pouvait pas se disputer ailleurs », précise l’éducateur. 

Mais la demande ne semble pas avoir été prise en compte. Le FC Majicavo-Koropa s’engage, de son côté, à assurer la sécurité des joueurs. « On leur fait confiance, on n’était pas inquiets pour la sécurité sur le terrain, mais autour », affirme Djamil Abdallah. Le match s’est donc bien déroulé, l’entente USCJ Koungou/FC Ylang a remporté la demi-finale 4 à 3. Mais quelques minutes avant de rejoindre les voitures, vers 12h30, Djamil Abdallah et ses joueurs âgés d’une quinzaine d’années sentent que l’ambiance commence à chauffer à l’extérieur du terrain. 

Un joueur blessé à la tête 

« On a réussi à rejoindre nos véhicules grâce aux dirigeants du club de Majicavo, mais le dernier joueur a reçu un coup sur la tête avant de réussir à entrer dans la voiture », détaille l’éducateur, qui aurait redouté une issue bien pire sans la présence du FC Majicavo-Koropa. Les agresseurs, sans rapport avec le match, auraient ensuite attaqué le véhicule, avant que ce dernier n’arrive à fuir à Koungou. Là, les gendarmes et les pompiers sont alertés. Le jeune homme blessé est pris en charge et transporté au centre hospitalier de Mayotte (CHM). Il serait rentré chez lui le soir-même.  

« Plusieurs jeunes n’ont pas voulu venir au match pour éviter cela. En tant qu’éducateur, cela fait qu’on s’interroge, car normalement le foot, le sport, est une réponse à apporter à la violence », déplore Djamil Abdallah, qui prône depuis dix-neuf ans la réinsertion par le sport, et qui rassemble justement les clubs de Koungou depuis deux ans afin de lutter contre la violence entre les jeunes. 

Des gendarmes interviennent en marge du match 

De son côté, la gendarmerie confirme avoir dû intervenir dans l’après-midi pour des mouvements de foule entre supporters dans un premier temps, puis pour des jeunes qui jetaient des pierres sur les usagers de la route. Une vingtaine de personnes auraient été impliquées dans les caillassages. Deux auteurs ont été interpellés. Du gaz lacrymogène a été utilisé pour faire revenir le calme dans le secteur. 

Un match de basket sous haute tension et affrontements à Tsararano

Il y a eu du mouvement en Petite-Terre en marge d’un match de basket, ce dimanche 15 octobre, vers 14h. Il s’agissait d’une rencontre entre Pamandzi et Labattoir. Le match a dû se jouer à huis-clos, au vu de l’agitation qu’il y avait autour du gymnase avant l’ouverture. Si la plupart des spectateurs sont rentrés chez eux en toute quiétude, d’autres ont commencé à s’invectiver. La gendarmerie a dû intervenir. Un individu particulièrement virulent, qui s’en est pris aux forces de l’ordre, a été interpelé.  

Plus tôt dans le week-end, à Tsararano, vendredi soir, une quarantaine de gendarmes mobiles ont dû être déployés à cause de barrages et d’affrontements entre bandes rivales. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés. S’il n’y a pas eu d’affrontements pendant quatre heures, mais les gendarmes ont néanmoins été déployés de 20h à minuit.  

Le secteur de Cavani privé d’électricité ce mardi matin

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Une coupure de courant programmée interviendra, ce mardi matin, de 8h à 13h, à Cavani. Le village, qui fait partie de la commune de Mamoudzou, nécessite « des travaux d’entretien sur le réseau », informe Électricité de Mayotte, via un communiqué. « Toutefois les clients devront considérer leurs installations comme étant sous tension, le courant pouvant être rétabli à tout moment », ajoute le fournisseur d’électricité.

L’ex-maire Mohamed Bacar est décédé ce lundi

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Ancien maire de Tsingoni, Mohamed Bacar, ici en photo à droite de l’ex-ministre de la Santé, François Braun en novembre 2022, est mort, ce lundi matin.

L’ancien maire de Tsingoni, Mohamed Bacar a été victime d’un accident vasculo-cérébral (AVC), samedi matin, alors qu’il était chez lui, à M’roalé, avait relaté nos confrères de Mayotte La 1ère. Celui qui a été maire de 2014 jusqu’à sa condamnation en première instance par le tribunal correctionnel en mai 2023 est décédé, ce lundi matin. Son enterrement est prévu, ce même lundi, vers 12h30, dans son village de M’roalé. Figure du parti politique Les Républicains, il en était le président départemental.

De nombreux hommages lui sont rendus, ce matin. Le maire de Mamoudzou par exemple, par ailleurs membre du même parti Ambdilwahedou Soumaïla, et l’ensemble du conseil municipal « présentent leurs condoléances attristées à la famille et aux proches de Mohamed Bacar, ancien maire de Tsingoni, ainsi qu’aux habitants de Tsingoni. Ses collègues élus garderont le souvenir d’un maire engagé pour le développement de Mayotte et de sa commune ». La mairie annonce que les services ont fermé exceptionnellement à 10h, pour que les agents rendent hommage à Mohamed Bacar.

Thierry Suquet, préfet de Mayotte, « a appris avec tristesse la disparition de Mohamed Bacar, ancien maire de Tsingoni et président des Républicains à Mayotte. Au nom de tous les services de l’État à Mayotte et en son nom propre, il adresse ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Mohamed Bacar. Le préfet de Mayotte rend hommage à l’ancien maire de Tsingoni, à ses qualités de maire et à son engagement au service de sa commune et de son île, qu’il a pu apprécier depuis plusieurs années ».

Pour sa commune de Tsingoni, « c’est avec une immense tristesse que tout le conseil municipal ainsi que les personnels de la municipalité de Tsingoni adressent leurs condoléances à la famille de notre ancien et bien-aimé maire Mohamed Bacar. Nos pensées sont tournées vers eux. Nous partageons leur peine dans cette douloureuse épreuve et nous joignons à leurs prières. Éternellement dans nos cœurs et nos mémoires ».

« Le Mouvement démocrate Mayotte (Modem976) présenté ses condoléances attristées à la famille et aux proches de Mohamed Bacar, ancien maire de Tsingoni, qui vient de nous quitter ce matin. Très impliqué dans la vie locale, Mohamed Bacar était aussi président en exercice du LR Mayotte. Sa disparition porte un coup du r à la démocratie sur le territoire. Nous nous inclinons devant la mémoire d’un patriote et d’un grand battant contre l’insécurité et pour le développement de sa commun », rappelle le parti centriste. »

Président de l’association des maires, Madi Madi Souf a également adressé un message à la famille : « je viens d’apprendre avec tristesse le décès de Monsieur Mohamed Bacar survenu ce matin à la suite d’un AVC. Monsieur Mohamed Bacar, ancien maire de Tsingoni de 2014 à mai 2023, était ancien vice-président de l’association des maires de Mayotte et président actuel du parti LR de Mayotte. En cette triste circonstance et en ces moments difficiles, j’adresse en mon nom propre et au nom de l’association et de l’ensemble des maires de Mayotte, mes sincères condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à toute la population de la commune de Tsingoni. Avec la disparition soudaine de Mohamed Bacar, la commune de Tsingoni et Mayotte en général perd en effet un de ses valeureux enfants et un défenseur infatigable de ses intérêts ».

Le troisième forum Jeunesse Mobile et Engagée (JEME) à Dembéni

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La délégation régionale académique à la jeunesse à l’engagement et aux sports (Drajes) de Mayotte organise la troisième édition du forum JEunesse Mobile et Engagée – Forum JEME, ce mardi, de 8h à 16h, au CUFR de Dembéni. Initié en 2021, ce forum a pour objectif d’informer les jeunes sur les dispositifs de mobilité et d’engagement. Service civique, service national universel, bénévolat, junior associations, conseils de jeunes, mais aussi Erasmus+ seront mis à l’honneur autour d’ateliers, stands et rencontres avec différentes structures et jeunes engagés.

Toujours dans l’objectif de valoriser l’engagement et la mobilité des jeunes, la Drajes a lancé le concours Coup de Coeur JEME #3. Les jeunes engagés et mobiles ont pu participer en réalisant un film représentant et valorisant leur expérience d’engagement et de mobilité : un film court, documentaire, fiction, humoristique, montage vidéo, etc. Six récompenses seront attribuées aux lauréats du concours Coup de Cœur JEME #3, lors du forum de ce mardi.

Pour faciliter la participation des jeunes au forum JEME, des transports leur seront mis à disposition.
Pour s’inscrire, les jeunes peuvent scanner le QR code sur l’affiche et le flyer ou cliquer sur le lien suivant : https://forms.gle/498Aohhaa5iWAEJn7
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter la Drajes par mail : drajes976-servicecivique@ac-mayotte.fr et par téléphone 0639 73 38 46 / 0269 63 33 75.

Une tortue marine remise à l’eau à la suite d’une capture accidentelle

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Lundi 2 octobre, une tortue marine imbriquée juvénile a été remise à l’eau avec succès. Victime de pêche accidentelle, elle avait dû subir une intervention vétérinaire. C’est début octobre, qu’un pêcheur de loisir capture involontairement une tortue marine en pêchant à la ligne depuis le point de débarquement du Four à Chaux (Dzaoudzi, Petite-Terre). Voyant que celle-ci ne parvient pas à se dégager, il décide de la remonter à terre. Il découvre alors que l’animal a avalé l’hameçon.

Ne connaissant pas les mesures à adopter, le pêcheur se tourne rapidement vers un agent du Parc naturel marin présent sur le débarcadère dans le cadre de ses missions. L’agent du Parc naturel marin alerte le Réseau Echouage Mahorais de Mammifères marins et Tortues marines (REMMAT). Ce réseau assure depuis 2010 la prévention, le suivi et la gestion des échouages de tortues marines et de mammifères marins à Mayotte. Ses membres sont notamment autorisés par arrêté préfectoral à manipuler et transporter des tortues marines.

Deux d’entre eux arrivent rapidement sur place et procèdent à un examen externe. L’hameçon ayant été avalé, il leur est impossible de le retirer. Ils décident donc de transporter l’animal chez le vétérinaire pour un examen approfondi. Une radiographie est réalisée dans le Cabinet vétérinaire du Centre à Combani. Celle-ci permet de localiser l’hameçon au niveau de la trachée de la tortue. Le vétérinaire conclut à la nécessité d’anesthésier l’animal afin d’opérer au retrait du corps étranger. L’intervention se déroule sans encombre : l’hameçon est correctement retiré et la tortue récupère rapidement. Les membres du REMMAT la transportent alors jusqu’à la plage du Four à Chaux afin dela remettre à l’eau à l’endroit de sa découverte.

Citeo se mobilise contre les déchets de bouteilles d’eau

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La crise de l’eau actuellement vécue sur l’île de Mayotte induit une augmentation de la consommation de bouteilles d’eau et donc un besoin accru de collecte des emballages. Citeo, qui est en contact étroit avec les services de l’Etat (DEALM, DGPR), a donc mis en place un plan d’action renforcé afin de faire face à cette augmentation de la consommation de bouteilles d’eau. Sur la collecte, Citeo a renforcé « la fréquence de collecte pour anticiper les éventuels débordements dus au flux de bouteilles supplémentaires », comme expliqué via leur communiqué de presse. Aussi, un travail avec l’association Nayma été mené. Entre avril et septembre 2023, ce sont 74 animations en porte à porte qui ont été organisées dans les 17 communes de Mayotte. Ainsi, plus de 19.000 foyers ont ainsi été sensibilisés.

La création de la fédération des centres sociaux de Mayotte en bonne voie

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Lundi 2 octobre dernier, s’est tenu un séminaire dédié au fédéralisme réunissant les directeurs et les présidents des centres sociaux locaux agréés, les structures d’Espace de Vie Sociale (EVS), des représentants de la Fédération des Centres Sociaux de France (FCSF) et les acteurs de l’action sociale de la CSSM. L’objectif étant de concrétiser les travaux de création de la fédération des centres sociaux de Mayotte, qui viendra renforcer l’accompagnement de l’animation de la vie sociale sur le territoire. Dans le cadre de sa mission de la branche Famille, la Cssm a attribué une subvention pluri annuelle de 2023 à 2024 à la FCSF à hauteur 96.718 € pour soutenir la création et la consolidation d’une fédération des centres sociaux et EVS de Mayotte, avec notamment le recrutement d’un poste permanent de chargé(e) de mission.

Il s’agit d’un projet validé collectivement en décembre 2022 qui s’accomplit avec la force et la richesse d’un réseau de 12 centres sociaux agrées par la Cssm et de 7 porteurs de projets en phase de préfiguration. Avec l’appui du réseau national, la fédération porte la vision construite collectivement, portée par des acteurs locaux et soutenue par des professionnels. Une fédération locale définit son projet social et son fonctionnement. L’enjeu majeur est de répondre aux actions favorisant le bien vivre ensemble et la participation des habitants, dans une démarche de tisser des liens entre les générations.

La troisième finale du Rosador de Passamaïnty était la bonne

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L’AS Rosador de Passamaïnty exulte. La victoire (3-0) est d’autant plus appréciée après deux échecs consécutifs en finale de Coupe régionale de France.

Sous les ordres de Mohamed « Sorcier » Ibrahim, l’AS Rosador de Passamaïnty a battu les Poissons jaunes de Mliha (3-0), ce samedi après-midi, à Sada. C’était leur troisième finale de Coupe régionale de France consécutive. En la remportant, les Verts deviennent les prochains représentants mahorais en Coupe de France.

Les réactions des entraîneurs

« Didi », coach de M’liha

« S’il y avait autant de monde, c’est qu’il y a eu de belles choses qui ont été faites avant. Aujourd’hui, ça a loupé, parce qu’on n’a pas été à la hauteur des attentes. En regardant les dernières minutes de la première mi-temps, on a eu des opportunités pour réduire le score. On n’a pas pu marquer. En deuxième, on les a fait douter un peu. Mais au moment où on a pris le troisième, c’était synonyme d’une défaite. On n’espérait même pas arrivés jusque-là, donc c’est quand même exceptionnel d’arriver là. L’objectif est celui de la montée en Régionale 2 (N.D.L.R. le club est en tête de sa poule). Il faut donc maintenant se remobiliser et bien finir la saison. »

Mohamed « Sorcier » Ibrahim, coach de Passamaïnty

« C’était un match assez complet en première mi-temps. Par contre, je n’ai pas aimé du tout la deuxième. Cependant, l’essentiel était la victoire. L’équipe qui a gagné était la plus réaliste, mais je ne dirais pas la plus forte. [Sur son premier trophée avec l’équipe] Si tu commences avec un titre, ça commence toujours bien (sourire). Mon objectif était de reconstruire l’équipe, avoir une équipe compétitive, puis gagner un trophée. [Sur la suite en Coupe de France] Je ne me projette pas encore en métropole. On savoure d’abord ce qu’on a gagné. Le reste, on verra après. Quand tu ne connais pas l’adversaire, il ne faut pas s’avancer. On verra après le tirage au sort. »

« J’aurais fait un an loin de ma famille » : la double peine des Mahoraises face au cancer du sein

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Echati, 36 ans, veut rappeler que le cancer du sein touche aussi les jeunes femmes.

Lutter contre un cancer du sein relève d’un véritable parcours du combattant. Si cette affirmation sonne comme une évidence, elle résonne d’autant plus lorsqu’on entend des femmes malades raconter leur histoire. L’obligation pour les patientes de partir seule à La Réunion inflige une double peine aux femmes mahoraises que nous avons rencontrées. 

« Le linge que vous voyez là, ce n’est pas moi qui l’ai étendu, ce sont mon mari et ma sœur qui m’ont aidé à le faire », confie Mariama*, assise sur le canapé de son salon, à Sada. La jeune femme de 33 ans souffre au bras gauche depuis son opération pour retirer son sein atteint par le cancer, en février dernier. « Même pour faire la prière, je suis obligée de m’assoir », déplore-t-elle.

Il y a à peu près un an, Mariama réalise qu’elle a une sorte de bouton sur le sein gauche. Elle attend le passage d’un docteur sur son lieu de travail pour se faire examiner. Une mammographie lui est prescrite, puis elle rencontre un médecin qui la rassure. « Il m’a dit que ce n’était pas grave et m’a donné une crème à appliquer », se souvient la jeune femme. Mais le « bouton » ne part pas et Mariama va alors se rendre chaque jour, depuis Sada, au Centre hospitalier de Mayotte (CHM) pendant une semaine dans l’espoir de réaliser une biopsie. « On me disait à chaque fois de repasser le lendemain », précise-t-elle. Alors qu’elle commence à se résoudre à partir pour La Réunion afin de réaliser ses examens, elle est reçue et la biopsie est pratiquée. Les résultats tombent deux semaines après.

« Je lui ai dit qu’il n’y avait rien de grave »

« On m’a appelée. Je suis partie à Mamoudzou. Quand on me l’a annoncé, je ne vais pas vous mentir, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je suis sortie, j’ai traversé la route et je me suis arrêtée au niveau des taxis. J’ai appelé ma sœur : je n’arrivais pas à lui dire ce qui m’arrivait, je lui ai dit qu’il n’y avait rien de grave », raconte Mariama, se souvenant du moindre détail de cette journée. Elle attend que sa sœur la rejoigne devant l’hôpital pour annoncer la nouvelle à son mari au téléphone : « Après cela, je n’ai plus pleuré. »

« Rien de grave » : cette volonté instinctive de rassurer son entourage, Echati* l’a eu aussi. « Quand ma mère a appris pour mon cancer, elle était au bout de sa vie. J’ai dû rassurer ma sœur, ma mère, tout le monde », constate-t-elle. Cette maman de 36 ans s’est aperçue en février dernier qu’une petite boule avait poussé dans son sein. « Je pensais que c’était un bouton ou un abcès, mais ça ne me faisait pas mal, c’est ce qui m’a alertée », se souvient-elle. Ayant perdu son père d’un cancer peu de temps avant, la jeune femme n’attend pas pour consulter. 

Mammographie, biopsie, allers-retours au CHM… Les résultats ne tombent qu’au mois de mai. « Au niveau de la prise en charge, je trouve que ça traîne des savates », se permet-elle, avec une pointe d’humour dans la voix. Et pour cause : pendant cette attente, Echati voit la boule pousser et la peur grandir, seule face à toutes ses interrogations. « Je pense que j’avais déjà compris que j’avais un cancer au moment où on me l’a annoncé », admet-elle.

Partir pour se soigner

Pour Mariama comme pour Echati, l’annonce marque le début d’un long protocole, dont une grande partie doit se passer à La Réunion. Mariama part pour se faire soigner à la clinique Sainte-Clotilde en février, après avoir commencé la chimiothérapie à Mayotte en octobre 2022. Là, elle loge dans la maison d’accueil de l’établissement de santé. La jeune femme garde un mauvais souvenir de son arrivée : « La nourriture n’était vraiment pas bonne, il y avait le tuyau d’évacuation des toilettes qui passait dans ma chambre, ce qui m’empêchait de dormir à cause de l’odeur. » Si on lui propose une nouvelle chambre, cette arrivée ajoute du plomb au moral de la maman qui a dû laisser ses trois enfants à leur tante. Après sa mastectomie (ablation du sein), elle doit attendre la cicatrisation et les résultats d’analyse des ganglions prélevés lors de son opération, en même temps qu’elle entame la radiothérapie. 

Une attente d’autant plus éprouvante que Mariama est loin de ses proches. « Il faudrait que nos enfants puissent venir avec nous. Mes enfants, c’est ma force, ce sont eux qui me donnent du courage, ils m’ont beaucoup manqué pendant mon séjour là-bas », regrette-t-elle. En avril, elle peut enfin rentrer à Mayotte et continuer la chimiothérapie. 

« Qui supporterait d’être un an loin de ses proches ? »

Echati, elle, quitte Labattoir pour La Réunion très peu de temps après l’annonce de sa maladie, en mai. Également prise en charge à la clinique Sainte-Clotilde, elle se fait opérer une première fois en juin, pour une mastectomie partielle. Mais une autre opération et la chimiothérapie se révèlent ensuite nécessaires. 

Toujours à La Réunion actuellement, la maman souffre aussi de l’absence de ses proches. « Je suis censée rentrer en mars, une fois que j’aurais fini mes séances de chimio. J’aurais fait un an loin de ma famille. Cela atteint beaucoup le moral. Qui supporterait d’être un an loin de ses proches ? Surtout dans un cas pareil, où on est malade et où on a besoin de soutien. Aujourd’hui, je vais bien, mais au début j’avais des pensées morbides, la peur de mourir. Si j’avais eu ma famille avec moi, cela aurait été différent », détaille Echati, qui trouve néanmoins mieux que ses quatre enfants, âgés entre 2 et 10 ans, ne soient pas là. « Je ne sais pas s’ils auraient supporté de me voir comme ça, surtout sans cheveux et bientôt sans sourcil. Je pense que c’est mieux que je sois loin d’eux pour leur éviter ce spectacle. Quand je les appelle en vidéo, j’ai toute une panoplie pour être présentable », décrit celle qui a simplement dit à ses enfants qu’elle était malade, en évitant le mot « cancer ».

« Ma croyance en Dieu a été d’un grand soutien »

Si les appels avec ses proches lui donnent de la force, voir des femmes qui ont guéri offre aussi beaucoup d’espoir à Echati. « Je me dis que ça sera peut être moi dans deux ou trois ans », songe-t-elle avec optimisme.

La présence importante de la foi dans leur vie aide les deux femmes à faire face à la peur et aux effets secondaires exténuants des traitements. Si bien que quand on leur parle, leur force semble avoir pris le dessus sur leur souffrance.  « Aujourd’hui, je dirai que ça va. Ma croyance en Dieu a été d’un grand soutien. À La Réunion, quand j’étais seule dans ma chambre, mes seuls amis étaient le téléphone et le coran », se remémore Mariama, qui a encore des séances de chimiothérapie prévue jusqu’à décembre. « Ma foi m’aide à supporter tout ça. Je me dis que si Dieu m’a donné cette épreuve, c’est que je peux la supporter », confie, de son côté, Echati.

À l’occasion d’Octobre Rose, Mariama veut encourager les femmes à se faire dépister et à ne pas avoir honte, notamment après l’opération. « Il faut avoir confiance en soi. Si on ne s’assume pas nous-mêmes, qui va le faire ? Moi je ne compte pas faire de reconstruction mammaire, je ne veux pas souffrir deux fois », affirme haut et fort la jeune femme, après avoir dévoilé, sous sa prothèse, la longue cicatrice qui a remplacé son sein gauche.

« On devrait parler de cette maladie tout au long de l’année, pas qu’en octobre », insiste Echati, qui souhaite encourager les jeunes femmes, elles aussi, à surveiller leur poitrine régulièrement. « Cela n’arrive pas qu’aux autres. »

*Les prénoms ont été modifiés afin de respecter le souhait d’anonymat des témoins.

Tours d’eau : Petite-Terre au même régime que Grande-Terre

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La société Mahoraise des Eaux (Smae) vient de communiquer le nouveau planning des tours d’eau, à compter de ce lundi 16 octobre. Dès ce lundi, Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi seront au même rythme que Grande-Terre. La zone industrielle de Kawéni reste en coupure journalière et le week-end. Jusqu’au dimanche 29 octobre, le rythme des coupures d’eau reste inchangé. Ainsi, les tours d’eau de deux jours sur trois sont maintenus dans l’ensemble des communes de Grande-Terre, avec une période d’accès à l’eau de 18h. L’ouverture se déroule entre 16h et 18h, avant une nouvelle coupure entre 10h et 12h le lendemain, selon les secteurs. L’eau est rétablie entre 16h et 18h deux jours plus tard. A compter de ce lundi 16 octobre, les communes de Pamandzi et Dzaoudzi-Labattoir prennent le même rythme et sont intégrés au planning des coupures.

« Durant les vacances scolaires, certains chemins de l’eau alimentant les écoles sont fermés », prévient la SMAE au travers d’un communiqué. La Mahoraise des Eaux appelle « à nouveau l’ensemble de la population à faire preuve de civisme en n’utilisant l’eau que pour les usages essentiels ». La SMAE conseille aux usagers, lors de la remise en eau de veiller à la fermeture de tous les robinets de l’habitation et de laisser couler l’eau durant les premières minutes tout doucement ; de laisser couler l’eau ensuite jusqu’à ce qu’elle soit claire (en la récupérant dans un récipient pour un usage autre qu’alimentaire) et de faire bouillir l’eau pour des usages alimentaires (boissons, cuisine) « dans la première demi-journée suivant la remise en eau ».

Crise de l’eau « Faire en sorte de tenir jusqu’à l’arrivée des pluies »

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Le comité de suivi de ressource en eau s’est réuni, ce vendredi matin, à la mairie de Mamoudzou.

Ce vendredi matin, le comité de suivi de la ressource en eau (CSRE) s’est réuni à la mairie de Mamoudzou. Servant à faire le point sur la pénurie deau que vit le territoire mahorais depuis des mois, celle-ci permet de connaitre l’évolution des différents travaux et projets pour tenter de résoudre une crise déjà bien compliquée. En Petite-Terre, les communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi passent, ce lundi, au régime deux jours sans eau et un jour avec (voir encadré).

Il n’y a pas eu d’annonces de nouvelles coupures d’eau (la dernière est intervenue quelques jours avant, voir encadré) au comité de suivi de la ressource en eau qui rassemble des institutions (préfecture, Agence régionale de santé, syndicat des Eaux de Mayotte, SMAE, Dealm, Météo France). Les acteurs économiques et les médias ont été conviés à assister à la réunion de ce vendredi, organisée à la mairie de Mamoudzou. L’occasion pour chacune des entités d’évoquer ses travaux et projets menés dans le cadre de la crise de l’eau. Interpellé sur la question de potabilité de l’eau, le préfet Thierry Suquet a rappelé que « l’eau qui est distribuée au robinet à Mayotte, largement contrôlée, est potable ».

Une soixantaine de fuites sur le réseau

Au cours de la semaine, les retenues collinaires étaient à 13,6 % pour Combani et 7 % pour celle de Dzoumogné. « Avant la modification des tours d’eau, la vidange complète des retenues était attendue à fin octobre », admet Jérôme Josserand, directeur adjoint à la Dealm. N’ayant pas le recul nécessaire en termes de jours effectifs à la suite des nouvelles mesures, l’objectif qui est poursuivi est « de faire en sorte que l’on puisse tenir jusqu’à l’arrivée des pluies, sans aggravation supplémentaire du dispositif des tours d’eau », réaffirme Ibrahim Aboubacar, directeur général des services du syndicat des Eaux de Mayotte (Lema). Une consommation qui pourrait être réduite avec le programme de recherches et réparation des fuites sur le réseau. Une soixantaine de fuites ont d’ores et déjà été détectées en trois semaines par les deux équipes présentes sur le terrain.

Un mois d’octobre pluvieux

Des pluies attendues et qui ont remarquées en ce début de mois d’octobre. La projection réalisée pour la fin du mois fait état de cumuls espérées entre 40 et 100 millimètres. En prenant une perspective à trois mois, « là, on a une confirmation de ce qu’on avait annoncé, une anomalie positive de précipitations », explique Floriane Ben Hassen, responsable du centre Météo France à Mayotte. Concrètement, les pluies sont prévues un peu plus abondamment qu’à la normale sur la période de novembre à janvier, « avec un contexte climatologique particulier », précise-t-elle.

Chemin de l’eau, cuves et rampes

Afin de permettre aux établissements scolaires et de santé de continuer à fonctionner, 125 opérations de raccordement au chemin de l’eau ont eu lieu. Ce sont 104 écoles sur 188 qui sont raccordées à ce chemin de l’eau. En complément, 1.000 cuves d’eau ont été affectées, dont 850 livrées déjà livrées. « Il a été décidé de privilégier les écoles hors du chemin de l’eau, compte tenu du renforcement des tours d’eau », constate le DGS du syndicat. Outre ces dispositifs, 137 rampes ont été construites ou réhabilitées sur le territoire et des nouvelles vont être déployées en Petite-Terre. Sur ces rampes, 121 sont en fonctionnement et 29 sont hors d’usage, « soit à cause d’un vol de robinet, soit dû à un acte de vandalisme de casse de robinet », reconnait Françoise Fournial, directeur de la Smae. Ces actes de vandalisme auraient lieu la nuit, lors de la fermeture des rampes. La perspective engagée est de mettre en service cinquante nouvelles rampes d’ici à la fin du mois.

Une aide aux entreprises

Les entreprises les plus impactées par la crise de l’eau se verront être accompagnées par une aide spécifique, intitulée « aide aux coûts fixes », qui vise à compenser une partie des coûts fixes des entreprises, qui seront divisées en deux secteurs. Ce dispositif sera mis en place pour une durée de trois mois.

Prélèvements sanitaires et maladies hydriques

Depuis le début du mois de septembre, ce sont 200 points de prélèvement qui ont été réalisés par l’Agence régionale de santé. « On a 97 % de résultats conformes sur les paramètres bactériologique », admet Bastien Morvan, directeur de cabinet de l’ARS, qui ajoute que le doublement des contrôles permet un meilleur suivi de l’évolution de la qualité de l’eau (voir encadré). Concernant les maladies dites hydriques, « qui sont des maladies à déclaration obligatoire », ce sont quatre cas de fièvre typhoïde et un cas d’Hépatite A qui ont été identifiés depuis le début de la crise de l’eau. Le directeur de cabinet a tenu à rappeler qu’en 2022, 123 cas de typhoïde avaient été identifiés à Mayotte. « On ne constate pas d’incidence particulière sur ces maladies liées directement à la crise de l’eau ». De plus, selon lui, l’épidémie de gastroentérite est similaire à celle des années précédentes, sur la même période.

Et les factures ?

La décision de la prise en charge des factures du mois de septembre jusqu’au mois de décembre, avait été annoncée la semaine passée par la Première ministre, Élisabeth Borne. Une décision prise « de façon à ce que cette crise ne pèse pas sur le consommateur », a relevé le préfet. Concernant les modalités d’application, cette solution se traduira par une exonération de facturation de l’ensemble des mahorais sur ces trois mois. « Ce ne sera pas un remboursement de factures, on va privilégier un système beaucoup plus simple », remarque Gilles Cantal, le préfet chargé de l’eau, reconnaissant que les modalités précises de prise en charge des factures ne sont pas encore fixées.

Eau non-conforme : plus grave que prévu dans le sud

Suite à la non-conformité constatée le 11 octobre à Choungui, de nouveaux contrôles de la qualité de l’eau ont été effectués le lendemain dans les villages concernés par cette alerte. Les premières analyses reçues, vendredi dernier, confirment cette non-conformité à des niveaux élevés. Les mesures d’urgence restent ainsi applicables aux villages de Bouéni, Chirongui, Mtsamoudou, Bambo-Ouest, Bambo-Est, Mbouanatsa, Mzouazia, Moinatrindri, Hagnoundrou village, Majimeouni village, Tsimkoura, Kani Bé, KaniKeli, Ngouja et Choungui. « L’Agence régionale de Santé poursuit de façon très attentive le suivi de la qualité de l’eau sur le réseau, et sur ce secteur en particulier. De nouveaux contrôles seront effectués dans les prochains jours afin de suivre l’évolution de la situation. Ces résultats feront l’objet d’une communication », indiquait l’ARS, vendredi soir.

Des citernes d’eau potable ont été déployées au cours du week-end avec l’appui de la Sécurité civile, afin d’avoir un accès libre et gratuit à l’eau potable malgré la non-conformité de l’eau distribuée sur le réseau. Ces équipements sont accessibles à Bouéni (place du marché de Majiméouni) ; Kani-Kéli (parking de l’école de la Rose) et Chirongui (devant l’école Malamani).

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes