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Crise de l’eau : Un million de bouteilles d’eau acheminées en novembre par le Medef

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Carla Baltus, présidente du Medef Mayotte, évoque l’acheminement d’un million de bouteilles d’eau pour les salariés mahorais du secteur privé.

Le Mouvement des entreprises de France (Medef) se mobilise face à la pénurie d’eau vécue sur l’île et va acheminer 1,5 million de litres d’eau à Mayotte, à destination des entreprises du secteur privé. La demande avait été initiée par Carla Baltus, présidente du Medef Mayotte, qui revient sur cette annonce.

Flash Infos : Le Mouvement des entreprises de France (Medef) a décidé de venir en aide aux entreprises et salariés de Mayotte. Comment se traduit cette mobilisation ?

Carla Baltus : Le Medef, via son président Patrick Martin, a répondu à notre demande, avec l’appui de beaucoup d’entreprises partenaires (N.D.L.R : producteurs d’eau, distributeurs, transitaires et transporteurs). Il a donc été annoncé une livraison d’un million de bouteilles d’eau d’un litre et demi, qui arrivera d’ici la fin novembre. Nous, Medef Mayotte, avons la lourde tâche de réussir ce projet, dans la mesure où dès la réception des 70 conteneurs, nous allons distribuer tout simplement à chaque entreprise qui se présentera, la quantité d’eau nécessaire par salarié.

F.I. : Aviez-vous formulé une demande au siège de l’organisation patronale, à Paris ?

C.B. : J’avais initié la demande au départ, mais franchement, je ne pensais pas que ça serait ces volumes là. Ça fait déjà un moment qu’on a fait la demande, mais ce n’était pas facile et je peux vraiment remercier Patrick Martin et son vice-président Bruno Arcadipan qui ont vraiment mouillé la chemise et qui ont eu des échanges avec les ministères. Au départ, on pensait le réaliser avec l’État et finalement, ils l’ont fait eux-mêmes. C’est vraiment le Medef qui a mis la main à la poche, avec les fédérations qui sont aussi adhérentes au Medef et qui ont dit : « on est là pour Mayotte, on soutient Mayotte, on soutient tous les salariés de Mayotte et dans toutes les entreprises de Mayotte quelque part, dans cette crise qui est sans nom ».

F.I. : Concrètement, à qui est destinée cette eau ?

C.B. : Ces 1,5 millions de litre d’eau sont pour les 18.000 salariés du privé, que l’on a compté, à raison de trois litres d’eau par jour. Mais si, par exemple, une personne consomme 1,5 litres, cela correspond à une consommation qui peut durer jusqu’à deux mois, et c’est entièrement gratuit et mis à disposition de tous les salariés des entreprises du privé de Mayotte. Nous avons vraiment compté les salariés du privé dans toutes les entreprises, pas que celles adhérentes au Medef. Pour notre part, sur les 18.000, nous représentons 3.500 salariés.

Les Républicains : qui succèdera à Mohamed Bacar à la présidence ?

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Deux mois après les élections sénatoriales, les militants Les Républicains sont appelés à voter pour leurs représentants départementaux, les 26 et 27 novembre. A Mayotte, le moment s’avère particulier en raison du décès de Mohamed Bacar (photo), ce lundi. L’ex-maire de Tsingoni occupait la fonction de président et était le leader naturel d’une formation politique qui bénéficie d’un poids local toujours important, même s’il n’a pas pu ravir l’un des deux postes de sénateurs. « Le nouveau président sera amené à remplacer « un grand homme » dont le parcours reste une référence dans le monde politique territorial et national », considère d’ailleurs Dominique Rahelison, le président par intérim, dans un courrier envoyé aux militants, ce jeudi. Outre le mandat de président pour trois ans, les adhérents (il faut avoir payé sa cotisation avant le 26 octobre) devront voter pour les délégués des deux circonscriptions, les trois délégués de la fédération au conseil national, les membres du comité de circonscription, ainsi que ceux qui représenteront les nouveaux adhérents du comité. Ce nouveau bureau aura pour mission de remobiliser les troupes en vue de la prochaine échéance, les élections européennes, le 9 juin 2024.

En attendant, un comité départemental est organisé, le 5 novembre. Dominique Rahelison compte dédier ce moment au président disparu. « Un hommage lui sera rendu à ce moment et je suis persuadé qu’il aurait été fier et ému de nous voir tous réunis, quel que soit nos grades et qualités. C’est la raison pour laquelle je demande à chacune et chacun d’entre vous de se libérer pour cette date. »

Randonnée à Bandrélé ce samedi

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L’Amicale des sapeurs-pompiers de Chirongui, en partenariat avec la commune de Bandrélé, la Communauté de communes du sud et Citéo organisent une Rando Clean, ce samedi 21 octobre. Le circuit sera le suivant : front de mer de Bandrélé – pointe Mgnendre – Musicale plage. Le rendez-vous est fixé à 8h30 sur le parvis de la mairie de Bandrélé et le départ sera donné à 9h. Après la randonnée, un voulé sera organisé dès 15h, à Musicale plage.

Une interpellation mouvementée de kwassa

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Ce lundi 16 octobre, vers 19h45, un équipage de l’Unité nautique de la police aux frontières a été alerté d’une possible arrivée de Kwassa sur le secteur sud de l’île. Sur place, l’équipage a découvert un kwassa peint entièrement en noir et fortement motorisé avec de nombreux passagers, ainsi qu’une vingtaine de ballots de marchandises de contrebande à bord. Malgré les injonctions d’usage, les deux pilotes du kwassa ont refusé de s’arrêter et ont pris le cap de la barrière de corail. L’intercepteur est alors venu se positionner sur son côté. Selon les forces de l’ordre, à trois reprises, le kwassa a percuté volontairement le bateau police sur son bâbord, puis sur l’avant, à une vitesse de 20 nœuds.

Dû à la proximité de la barrière de corail, infranchissable pour l’intercepteur, un policier a sauté à bord de la barque, afin de couper le moteur. Les deux pilotes, d’origine comorienne, ont été placés en garde à vue pour aide à l’entrée et au séjour irrégulier aggravé, refus d’obtempérer et importation en contrebande de produit de tabac manufacturé (900 cartouches). Les 17 passagers, tous de nationalité comorienne, ont fait l’objet d’une procédure administrative en vue d’un éloignement vers leur pays. En 2023, 33 refus d’obtempérer ont été constaté, contre 13 en 2022.

Le marché artisanal et agricole d’Hajangoua fait son retour !

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Le marché artisanal et agricole d’Hajangoua, le rendez-vous des artisans et agriculteurs du troisième samedi du mois, est de retour ce samedi 21 octobre de 8h à 13h. Une journée spéciale autour de délices du terroir, de produits artisanaux et d’échanges chaleureux avec nos agriculteurs passionnés. Lors de cette édition, il sera possible de trouver des produits frais directement des fermes locales, des dégustations de spécialités régionale ou encore d’échanger avec les agriculteurs. C’est l’occasion parfaite de soutenir les artisans et agriculteurs locaux, de découvrir les saveurs authentiques de la région et de passer un moment agréable en famille ou entre amis.

Rossette Vitta, nouvelle présidente de l’Adim

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Rossette Vitta succède à Zamimou Ahamadi à la présidence de l’agence de développement et de l’innovation de Mayotte (Adim), à la suite de son élection ce mercredi 18 octobre 2023, dans la salle de réunion de la Chambre des commerces et de l’industrie (CCI). Trois candidats se sont présentés, et ce sont sept membres du conseil d’administration de l’Adim qui ont voté à bulletin secret. Rossette Vitta, conseillère départementale de Bouéni, a été élue à l’unanimité. « Je vous remercie de m’avoir fait confiance et de me donner la présidence de l’Adim. Je suis déterminée à poursuivre le travail de Zamimou Ahamadi, pour faire évoluer notre belle île », a déclaré Rossette Vitta.

« La matinée des parents » ce samedi à Dembéni

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Le Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (REAAP), porté par l’UDAF (Union départementale des associations familiales) de Mayotte, organise « La matinée des parents », le samedi 21 octobre 2023, à l’école maternelle Louis le Pensec, à Dembéni, de 8h30 à 12h. L’objectif de la matinée prévue est de mettre en avant les initiatives et la diversité d’actions, en lien avec la parentalité à Mayotte. Il s’agit de permettre aux parents d’expérimenter ces ateliers et d’en comprendre l’impact ou l’intérêt pour l’ensemble de la famille. Cette matinée est ouverte à toutes les familles.

Le REAAP mahorais a été initié en novembre 2022, en réponse aux besoins définis dans le cadre du Schéma Départemental des Services aux Familles 2020-2022. Ce dispositif est soutenu par la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte (CSSM) et le Conseil départemental. Il est porté physiquement par l’UDAF Mayotte. Au programme : ateliers informatifs ; activités interactives; conseils et ressources; rencontre avec des réseaux à l’écoute; sensibilisation aux dangers domestiques et risques naturels.

« Le foncier est la clé de beaucoup de projets »

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Durant les Assises de la reconquête foncière, il a été question de l’habitat illégal dans un des quatre ateliers. Ici, le décasage de dix-huit habitations, au bord du stade Bamana à Mamoudzou, le 3 octobre 2023.

Le 9 mars 2023, quatre ateliers avaient été organisés pour savoir comment entamer « la reconquête foncière » à Mayotte. Régularisation des titres de propriété, occupation illégale de terrains, construction sans permis adéquat, beaucoup de sujets avaient été évoqués. Des pistes ont été données, ce jeudi, lors d’une synthèse à la mairie de Mamoudzou.

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

Crise de l’eau : Les Mahorais exonérés de la redevance jusqu’à la fin 2027

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Des manifestants du futur collectif Mayotte à soif (il n’était pas encore formé à ce moment-là) se rejoignent devant les locaux de la Société mahoraise de eaux, à Kawéni, le samedi 9 septembre.

Alors que les modalités de remboursement des factures d’eau n’ont pas été encore données, une nouvelle annonce en rapport avec la crise de l’eau à Mayotte est intervenue, ce jeudi. Le gouvernement a décidé d’intégrer à sa future loi de finances, adoptée en partie mercredi, une mesure exonérant les Mahorais de la redevance sur la consommation d’eau potable jusqu’à la fin 2027.

La mesure figure dans la première partie du projet de loi de finances 2024 porté actuellement par le gouvernement devant l’Assemblée nationale et le Sénat. Et en préférant passer en force via l’article 49.3, la Première ministre, Élisabeth Borne, a validé, mercredi, l’exonération de la redevance sur la consommation d’eau potable à Mayotte jusqu’à la fin 2027. C’est le groupe du Sénat, Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI), qui en a fait l’annonce par communiqué de presse. Et pour cause, celui comprend les deux sénateurs mahorais, Thani Mohamed Soilihi et Saïd Omar Oili. Le texte précise que la nouvelle mesure intervient « dans le cadre de négociations menées entre la Première ministre et les sénateurs ». Dans le même cas, les deux élus auraient obtenu auparavant « le déploiement de citernes et deux unités de potabilisation de la sécurité civile », la livraison des millions de bouteilles d’eau pour la distribution aux personnes le plus vénérables (51.000 pour l’instant, mais ce chiffre pourrait doubler) et « une aide financière apportée aux entreprises mahoraises victimes de pénurie d’eau ».

Au sujet de l’exonération, le groupe RDPI estime que « cette mesure de justice était une nécessité pour la population mahoraise trop souvent privée d’eau potable et ce fait exposée à une inégalité fondamentale intolérable ».

Une enveloppe de « douze millions d’euros »

Le jeudi 5 octobre, la Première ministre Élisabeth Borne avait déjà annoncé que les factures d’eau, de septembre à décembre, des abonnés de la SMAE (Société mahoraise des eaux) seront prises en charge par l’État. Elle avait justifié sa décision « compte tenu de la dégradation très importante du service rendu au public ». Le ministre délégué à l’Outremer, Philippe Vigier, a chiffré depuis la mesure à « douze millions d’euros ». Concernant les modalités, nous avons posé la question lors du dernier comité du suivi de la ressource en eau, le vendredi 13 octobre. Le préfet en charge de l’eau, Gilles Cantal, a expliqué que cette solution se traduira par une exonération de facturation de l’ensemble des Mahorais sur ces quatre mois. « Ce ne sera pas un remboursement de factures, on va privilégier un système beaucoup plus simple », avait-il annoncé, sans donner plus détails.

Un communiqué de presse devait suivre pour expliquer le mode de fonctionnement retenu, mais celui-ci n’est toujours pas connu.

Thani Mohamed Soilihi intègre la Cour de Justice de la République

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Le sénateur Thani Mohamed Soilihi prend place à la Cour de justice de la
République. Cette dernière juge les crimes ou délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions.

Les élections sénatoriales passées, des postes sont donc en train d’être pourvues dans plusieurs instances. C’était le cas de la Cour de Justice de la République, où siègent habituellement trois magistrats du siège de la Cour de cassation, six députés et surtout six sénateurs, dont un Mahorais. En effet, le sénateur Thani Mohamed Soilihi a été élu juge par ses pairs, ce mardi. Chaque groupe du Sénat présentant des candidats, celui du Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (dont fait partie la formation d’Emmanuel Macron et du sénateur Thani, Renaissance) a jeté son dévolu sur le parlementaire mahorais, par ailleurs avocat de formation.

Parmi les gros dossiers à venir, celui qui est également vice-président de la commission des lois du Sénat sera amené à juger dans trois semaines le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, pour prise illégale d’intérêts. L’ancien avocat est soupçonné d’avoir profité de sa position pour lancer des enquêtes administratives contre des magistrats avec qui il a eu maille à partir.

Crise de l’eau : Un œil d’autant plus attentif sur la qualité

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Un contrôle de la qualité de l’eau est effectué via un prélèvement sanitaire d’eau du robinet a été effectué à Kangani, le jeudi 7 septembre.

La pénurie d’eau que vit actuellement Mayotte amène aussi à se poser la question de sa potabilité. A quoi est souscrit l’Agence régionale de Santé alors que des cas de non-conformité ont été ou sont en cours sur l’île (le dernier dans le sud de l’île) ? Olivier Brahic, le directeur de l’ARS Mayotte, et Anil Akbaraly, le chef du service santé-environnement de l’ARS Mayotte, ont répondu aux questions de Mayotte Hebdo. Le dossier sur les obligations liées à la crise de l’eau est à retrouver dans le numéro 1062, disponible en ligne et gratuitement.

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Anil Akbaraly, le chef du service santé-environnement de l’ARS Mayotte, et Olivier Brahic, le directeur général de l’ARS Mayotte, lors du contrôle à Kangani.

Mayotte Hebdo : Comment vous assurez-vous de la qualité de l’eau en cette période de crise ?

Olivier Brahic : Tout d’abord, la question des contrôles de la qualité de l’eau ne se pose pas uniquement pendant une crise comme celle-ci. Ils se font à deux niveaux, d’abord chez le producteur (la Société mahoraise des eaux, SMAE), et également du côté de l’Agence régionale de Santé. Tout est très encadré du point de vue de la réglementation. On regarde deux éléments en particulier, la bactériologie et la physico-chimie. Trois laboratoires font des analyses, celui du Département de Mayotte qui regarde la bactériologie, un autre à La Réunion pour la physico-chimie. Le troisième, dans la Drôme, fait des analyses plus complètes.

M.H. : C’est donc pour aller dans ce dernier qu’on vous a aperçu à l’aéroport avec des glacières.

O.B. : Oui, d’ailleurs, je voudrais contredire une fakenews. Il ne s’agissait pas d’une eau non-conforme, mais celle produite par la Sécurité civile (N.D.L.R. dans l’unité installée à Chiconi). J’avais prévenu dès le départ que l’ARS ne donnera pas de blanc-seing, tant que les analyses complètes n’étaient pas faites. Tous les paramètres montrent qu’elle est de bonne qualité. Si jai emmené moi-même les prélèvements, c’est aussi parce que j’allais justement à Paris, c’était du pratico-pratique.

M.H. : Est-ce que des contrôles sont faits dans les maisons ?

Anil Akbaraly : Il y en a plusieurs. Il y en a dans un certain nombre de bassins d’alimentation, dans les réservoirs de tête, mais également dans le réseau de distribution. Ça peut être chez les abonnés, les établissements publics ou privés.

M.H. : A quel type de risques nous sommes confrontés ? A Mayotte, on parle souvent d’entérocoques, de bactéries coliformes, Escherichia coli, voire de manganèse.

O.B. : Sur le plan physico-chimique, il n’y pas de problèmes. Aujourd’hui, par exemple, le manganèse reste en-dessous des seuils fixés. Les non-conformités relevées l’ont été pour des bactéries.

A.A. : Il y a eu six cas de non-conformité avérés. Depuis septembre, on a doublé le nombre de prélèvements et sur les 203 effectués, 3% n’étaient pas conformes. A titre de comparaison, nous sommes plutôt parmi les bons élèves des départements français, notamment parce qu’on n’a pas de problèmes de nitrates ou de pesticides.

M.H. : Quelles démarches faites-vous en cas de non-conformité de l’eau ?

O.B. : On alerte tout de suite la préfecture de Mayotte en délimitant le périmètre concerné. On prend des mesures de gestion, notamment demander à la population de faire bouillir l’eau. La SMAE purge le réseau et nous refaisons ensuite des contrôles.

M.H. : Quelles sont aussi vos responsabilités aussi en termes de communication ? On a, par exemple, reçu des alertes de non-conformité, puis de fin de non-conformité. Mais on ne sait ni pourquoi l’eau n’était pas conforme ni dans quelle mesure elle ne l’était pas.

O.B. : On ne cache rien. Les résultats sont envoyés aux maires pour être affichés. Pourquoi on n’indique pas plus d’éléments dans nos communiqués (voir encadré) ? C’est une remontée intéressante. En tout cas, ce n’est pas pour cacher quelque chose.

M.H. : A qui d’ailleurs vous devez remonter l’information ? Au collège de Chiconi, lors de la non-conformité relevée début septembre, les cours avaient commencé normalement dans la journée alors que de l’alerte avait été donnée la veille.

O.B. : C’est vrai, il y a eu des petits couacs au début, il faut être transparents. Mais dès qu’il y a une alerte, on prévient le rectorat directement et nous envoyons un message au(x) maire(s) concerné(s).

M.H. : La SMAE a l’autorisation de mettre trois fois plus de chlore qu’en métropole. Est-ce

O.B. : Pour être clair, la limite est de 0,1 gramme de chlore par litre. Dans les départements qui connaissent un climat tropical, elle est souvent à 0,2 g. On a fait le choix, en lien avec la direction générale de la santé, de demander à passer à 0,3 g. Cette quantité permet de faire disparaître les matières organiques.

M.H. : Nous avons eu quelques cas de non-conformité, dont le dernier dans le sud de l’île. Est-ce que vous vous attendez à une multiplication à mesure de la crise ?

O.B. : Honnêtement, c’est assez difficile à dire. Cette crise est inédite. Évidemment, c’est un scénario qu’on doit avoir en tête.

« Pas de maladies hydriques à l’heure actuelle »

Outre la potabilité, les conséquences sur le système de santé sont aussi étroitement surveillées. Olivier Brahic indique « qu’il n’y a pas de maladies hydriques à l’heure actuelle ». Il n’y a pas non plus « d’alerte pour des déshydratations faute d’eau ». Le directeur de l’ARS mahoraise confirme cependant que la gastro-entérite reste très présente à Mayotte en raison de « la concomitance avec la pénurie d’eau ». En effet, un lavage moins fréquent des mains entraîne donc une plus grande portabilité du virus. L’épidémie touche durement les enfants, dont certains ont eu des troubles gastriques relevés très tardivement, nécessitant des placements en pédiatrie, voire en réanimation.

Il assure qu« aucun cas de choléra » n’a été relevé sur l’île, tandis que, présente l’an dernier, la fièvre typhoïde se limite à quatre cas depuis le mois d’août.

Fin de la non-conformité dans le sud de l’île

Le mercredi 11 octobre, l’ARS Mayotte a annoncé qu’une non-conformité avait été détectée sur réseau dans le village de Choungui, au sud de Mayotte. Les villages Bouéni, Chirongui, Mtsamoudou, Bambo-Ouest, BamboEst, Mbouanatsa, Mzouazia, Moinatrindri, Hagnoundrou village, Majiméouni village, Tsimkoura, Kani Bé, KaniKéli, Ngouja et Choungui étaient ainsi concernés. Depuis, les habitants étaient donc invités à bouillir leur eau pour éviter le développement des bactéries, même à la fin des douze heures requises après la remise en eau. Des nouveaux contrôles n’avaient pas permis de lever la vigilance, au contraire. La non-conformité était « à des niveaux élevés ».

D’autres ont eu lieu, ce mardi, et les résultats ont pu être donnés quarante-huit heures plus tard. « Ceux-ci se sont tous avérés conformes », déclare désormais l’ARS Mayotte, ce jeudi soir, avant d’ajouter qu’il faut de même bouillir l’eau douze heures après la remise en eau.

Un salon étudiant pour guider les jeunes dans leur avenir

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Ce jeudi matin, la troisième édition du salon de l’étudiant et de l’apprentie organisée par l’AEJM s’est tenue à la MJC de M’gombani, pour la quatrième journée d’itinérance.

La troisième édition du salon de l’étudiant et de l’apprentie s’est installée à la MJC de M’gombani, à Mamoudzou, ce jeudi matin. Ce salon itinérant, rassemblant une soixantaine de stands, permet aux jeunes Mahorais en quête d’informations sur les opportunités de formation et de carrière, d’obtenir des réponses à leurs questions et de rencontrer des professionnels.

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« Quoi de mieux que proposer un salon de l’étudiant et de l’apprentie pour accompagner les
étudiants ? », demande en souriant Saïd Mohamadi, directeur de l’association des étudiants et jeunes de Mayotte.

Pendant cinq jours, le salon de l’étudiant et l’apprentie sillonne le territoire de Mayotte. Chaque jour, les jeunes de 15 à 25 ans, mais aussi leurs parents, peuvent découvrir une soixantaine de stands afin de s’informer sur les possibilités d’emploi et de formations disponible sur l’île, voire à l’extérieur. Ce jeudi matin, la troisième édition de ce salon organisé par l’Association des étudiants et des jeunes de Mayotte (AEJM), Akto, Orange, le Département de Mayotte et le Rectorat a posé ses valises à la MJC de M’gombani, à Mamoudzou.

« Aller au plus près des jeunes »

Lors de la première édition en 2020, l’AEJM avait lancé le premier salon « fixe », organisé au centre universitaire de formation et de recherche de Dembéni. Face aux difficultés de transport rencontrées par les étudiants pour se rendre au salon, l’idée de créer un salon itinérant a émergé, « afin de pouvoir aller au plus près des jeunes », indique Saïd Mohamadi, directeur de l’AEJM. C’est donc en 2022 que la version itinérante voit le jour, lors de la deuxième édition du salon.

Post-bac et apprentissage

Cette année, le salon ajoute une nouveauté à son arc, celle de l’apprentissage. « Une question s’est posée, c’était au-delà de l’enseignement supérieur, qu’est-ce qu’on peut avoir sur le territoire ? Il peut y avoir les formations professionnelles ou l’apprentissage », complète le directeur. C’est ainsi que cette édition propose un éventail d’acteur allant de l’organisme de formation, aux professionnels de l’orientation et de l’insertion socioprofessionnelle, en passant par les représentants du monde économique. Les formations d’excellence, ainsi que les métiers en forte demande sur le territoire ont été mises en avant, tout comme les formations réalisées localement.

S’adapter au contexte actuel

Avec la crise de l’eau que connait actuellement l’île, « il faut gérer cela, en plus de la logistique », reconnait Saïd Mohamadi. Malgré cela, pour lui, « le jeu en vaut la chandelle, quand on voit tous ces jeunes présents, ça nous encourage à accentuer nos efforts ». Des efforts continus fournis par l’équipe de l’association, à l’origine de l’initiative. En effet, l’association des étudiants et des jeunes de Mayotte a, pour première vocation, l’accompagnement des étudiants et « quoi de mieux que proposer un salon de l’étudiant et de l’apprentie pour accompagner les étudiants ? », sourit le directeur.

Crise de l’eau : Fin de la non-conformité pour le sud de Mayotte

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Le sud de Mayotte a vu la fin de la non-conformité de son eau tombée, ce jeudi soir. Le mercredi 11 octobre, l’Agence régionale de Santé de Mayotte avait annoncé qu’une non-conformité avait été détectée sur réseau dans le village de Choungui, au sud de Mayotte.

Les villages de Bouéni, Chirongui, M’tsamoudou, Bambo-Ouest, Bambo-Est, M’bouanatsa, M’zouazia, Moinatrindri, Hagnoundrou village, Majiméouni village, Tsimkoura, Kani Bé, Kani-Kéli, N’gouja et Choungui étaient ainsi concernés. Depuis, les habitants étaient donc invités à bouillir leur eau pour éviter le développement des bactéries, même à la fin des douze heures requises après la remise en eau. Des nouveaux contrôles n’avaient pas permis de lever la vigilance. Au contraire, la non-conformité de l’eau (due à des entérocoques) était « à des niveaux élevés ».

D’autres ont eu lieu, ce mardi, et les résultats ont pu être donnés quarante-huit heures plus tard. « Ceux-ci se sont tous avérés conformes », déclare désormais l’ARS Mayotte, ce jeudi soir, avant d’ajouter qu’il faut de même bouillir l’eau douze heures après la remise en eau.

Deux personnes sérieusement blessées dans les affrontements à Combani

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90 gendarmes ont été déployés ainsi que des véhicules blindés et un hélicoptère à Combani, dans la nuit de mercredi à jeudi. (image d’illustration)

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des affrontements particulièrement violents ont eu lieu à Combani, faisant deux blessés. Quatre-vingt-dix gendarmes ont été mobilisés pour ramener le calme dans le village du centre de Mayotte.

La nuit de mercredi à jeudi a été particulièrement tendue à Combani. Des affrontements entre des jeunes de la commune et d’autres de Miréréni ont commencé sous les coups de 20h30. Si au début, la police municipale a signalé à la gendarmerie une trentaine de jeunes, ils étaient une centaine au plus fort des affrontements, qui ont été très violents. Il y a eu des jets de pierres, barrages, feux de poubelles, deux véhicules civils incendiés, mais surtout, deux personnes blessées sérieusement, sans pronostic vital engagé. Les deux individus ont reçu des coups de machette. L’un a été blessé au bras, l’autre a eu l’annulaire sectionné. Ils ont été transportés au centre hospitalier de Mayotte (CHM) pour recevoir des soins.

90 gendarmes déployés

Pas moins de 90 gendarmes ont été déployés avec des véhicules blindés et un appui aérien. De nombreuses grenades lacrymogènes ont été utilisées pour maîtriser les affrontements, qui se sont déplacés dans toute la commune tout au long de la soirée, en passant notamment par le centre du village et la station essence Total. La gendarmerie n’a pas eu de blessés dans ses rangs et constate seulement quelques dégâts mineurs sur ses véhicules.

Le calme est revenu vers minuit. Les gendarmes engagés sont restés jusqu’à 3h du matin afin d’effectuer un contrôle de zone et de s’assurer qu’il n’y ait pas un retour des affrontements, comme cela a été le cas tout au long de la soirée. L’enquête étant en cours, la gendarmerie n’a pas pu communiquer sur le nombre d’individus interpelés.

Ce type de conflit entre les villages de Combani et Miréréni n’est pas nouveau, mais cela faisait un moment qu’il n’avait plus connu une telle intensité. En mai 2022, par l’intermédiaire d’un décasage, l’implication d’associations locales, de la municipalité de Tsingoni, des forces de l’ordre et de la justice, la situation avait réussi à s’apaiser.

Alerte à la bombe à l’aéroport de Dzaoudzi en fin d’après-midi

Vers 16h50, ce jeudi, la préfecture de Mayotte a informé d’une alerte à la bombe en cours à l’aéroport international MarcelHenry, à Pamandzi. Les personnes sur place ont été évacuées et les forces de l’ordre ont vérifié la zone, que la préfecture a vivement conseillé d’éviter. Moins d’une heure après la diffusion de cette information sur la page Facebook de la préfecture, cette dernière a annoncé la fin de l’alerte et la possibilité pour le public de se rendre à nouveau dans l’aérogare.

Cette alerte advient après plusieurs autres dans des aéroports de l’hexagone, des menaces qui se sont multipliées depuis la mort du professeur Dominique Bernard dans un attentat à Arras. Ainsi, les aéroports de Bordeaux, de Beauvais, de Nice ou encore de Nantes ont également subi des évacuations ces derniers jours. Des fausses alertes que plusieurs ministres ont condamnées sur la plateforme X (anciennement Twitter), à l’image du ministre des Transports, Clément Beaune, qui a publié, ce mercredi, sur son compte : « Ces fausses alertes ne sont pas des mauvaises blagues. Elles sont des délits. Elles seront sanctionnées. »

Les travaux sur le quai Ballou ont bien débuté

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Après plus de deux décennies sans travaux significatifs, le Service des transports maritimes du Département de Mayotte (STM) s’engage résolument dans une étape décisive pour Mayotte. En effet, les quais Ballou et Issoufali vont être considérablement agrandis, avec « une augmentation de 26 mètres en largeur et 120 mètres en longueur pour le quai Ballou, permettant le stationnement de deux barges », s’est exprimé Omar Ali, vice-président du conseil départemental en charge des transports, ce mercredi matin en visite sur le chantier. Ces travaux offriront une meilleure fluidité de la circulation pour les véhicules et les passagers. De même, le quai Issoufali subira une métamorphose, avec des zones spécialement dédiées aux taxis, « garantissant une meilleure circulation à l’entrée et à la sortie des barges, et réduisant ainsi les embouteillages », selon le vice-président. Les travaux devraient durer pendant une année – six mois pour le quai Ballou et six mois pour le quai Issoufali. Trois mois de travaux sont prévus pour le parking. Le coût total du projet est estimé à 9,5 millions d’euros, avec une contribution de l’Union européenne et trois millions d’euros de l’État. Cela démontre l’engagement des acteurs institutionnels indéfectible envers l’amélioration de la sécurité des usagers et des barges.

Crise de l’eau : Younous Omarjee resollicite l’aide de l’Europe

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Député européen, Younous Omarjee (La France insoumise) est intervenu, ce mardi, lors d’une séance la Commission européenne, à propos de la crise de l’eau à Mayotte. Il y demande notamment si la France fait bien tout son possible pour que les fonds européens puissent servir à l’achat de bouteilles d’eau. « Qui accepterait, ici en Europe, de se voir privé d’eau deux jours sur trois ? Et dans les maigres heures où l’eau coule du robinet, une eau marron, impropre à la consommation. Qui accepterait cela ? Cette réalité incroyable est celle de Mayotte, région ultrapériphérique la plus pauvre de l’Union européenne mais aussi territoire d’un pays, la France, deuxième puissance économique la plus riche de toute de toute l’Union européenne. Cette réalité mes chers collègues résulte certes des conditions climatiques nées d’une sécheresse historique, c’est indéniable, mais elle dit aussi l’imprévoyance et la mauvaise gestion des fonds européens par l’État. Car des investissements sur le long terme auraient dû être réalisés et terminés… Ils le ne sont pas », déplore-t-il.

La Commission européenne s’était dite « favorable » à l’utilisation des fonds européens pour la distribution gratuite d’eau potable à Mayotte, en septembre, selon le parlementaire originaire de La Réunion. Ce dernier a rappelé l’idée, devant ses collègues européens, demandant si l’État français avait entrepris quelques démarches pour la mettre en œuvre. « A présent, pour répondre à l’urgence et à la souffrance des Mahorais, notre Commission Regi a mis sur la table une proposition : l’utilisation des reliquats du FEAD pour l’acquisition et la distribution gratuite de bouteilles d’eau à la population. La Commission peut-elle nous dire si la France a retenu cette piste ? Partout en Europe, et il en va de même pour les populations roms, les citoyens européens doivent avoir un accès à l’eau potable sauf à continuer à être traiter comme des populations marginalisées », fait-il valoir.

Air Austral : des saveurs locales proposés en classe loisirs sur les vols Mayotte-Paris

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Depuis ce mardi 17 octobre, les passagers voyageant en classe Loisirs sur les vols Air Austral entre Mayotte et Paris pourront désormais déguster des plats aux saveurs locales, « faits maison » comme du poulet pilao ou du poulet coco, selon les cycles. « L’attachement d’Air Austral à Mayotte est profondément enraciné dans l’ADN de la compagnie », rappelle la compagnie aérienne dans un communiqué de presse. C’est pourquoi, Air Austral a pris la décision de proposer des plats préparés avec soin, localement, mettant en avant les délices de la cuisine mahoraise. Dans ce cadre, la compagnie s’est rapprochée de Panima Servair pour proposer des recettes mahoraises, réalisées localement.

Les passagers de la classe Loisirs pourront ainsi découvrir ou redécouvrir les saveurs singulières de l’île aux parfums. Des parfums de cannelle, de cumin, de curcuma et de clous de girofle pour le traditionnel « pilao », ou de curry et lait de coco pour le « poulet coco » viendront au fil des cycles (tous les 2 mois) ravir les papilles des passagers Loisirs d’Air Austral. « Cette initiative d’Air Austral vise à mettre en avant la richesse culturelle de Mayotte au travers de sa gastronomie », note la compagnie. « Je tiens à souligner l’important travail mené par le service « Produit en vol » d’Air Austral, en collaboration étroite avec Panima Servair qui s’est équipé en conséquence pour pouvoir répondre à nos attentes. Ensemble, nous avons travaillé main dans la main, partageant un objectif commun : proposer à nos passagers des recettes mahoraises », reconnaît Joseph Bréma, président du directoire d’Air Austral.

La déchetterie mobile ce samedi à M’tsamboro

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Ce samedi 21 octobre, la déchetterie mobile de la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte sera déployée de 8h à 12h, à M’tsamboro sur la place de la Mairie.

A cet effet, quatre bennes seront positionnées afin de récupérer les déchets suivants : déchets verts, encombrants (déchets volumineux : meubles, matelas, sommiers, gazinières), ferrailles, déchets électroménagers et électronique (téléphone, aspirateur, lave-linge, imprimante) ainsi que les ampoules. L’apport des déchets est gratuit.

Un forum consacré à la formation professionnelle à Koungou

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Le Centre régional information jeunesse (CRIJ) organise, le jeudi 26 octobre, un forum dédié à la formation professionnelle. Tous les jeunes demandeurs d’emploi à la recherche d’une qualification professionnelle sont invités à venir à partir de 8h30 à l’école Maraichers, à côté de la Place du marché de Koungou. Là, ils pourront rencontrer dix-huit organismes de formation. Six partenaires de l’événement seront également présents : la commune de Koungou, la Direction de l’apprentissage, de la formation professionnelle et de l’insertion (DAFPI), le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Koungou, le Centre parental et éducatif de la commune de Koungou (CPECK), la Cité des métiers et la Maison relais Longoni. Ce forum a pour but de faciliter l’identification des organismes de formation, de promouvoir l’offre de formation disponible, de rapprocher les jeunes des acteurs de la formation et de favoriser les échanges pour aider le public à opérer les bons choix professionnels.

L’art au service de la sensibilisation ce jeudi soir au Mermoz

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L’association Asca et le centre hospitalier de Mayotte organisent un moment d’échanges, dans le cadre de la campagne Octobre Rose, intitulé « l’art au service de la sensibilisation », le jeudi 19 octobre de 17h à 20h, au Mermoz. Cet événement sera l’occasion de mettre en place un espace d’échangé et d’information afin de favoriser la communication entre patients, proches, professionnels de santé et association. Cela permettra une rencontre avec les acteurs impliqués dans le parcours de soin à Mayotte. Différents intervenants vont présenter leur fonction ou leur rôle dans la prise en charge du cancer du sein et ainsi, profiter d’un temps hors du temps médical pour aborder les différents aspects de la maladie et expériences avec les patients.

Cet évènement mélange l’art à la sensibilisation au cancer du sein. Il souligne également ce thème utilisé pendant la campagne d’octobre rose. Des tableaux peints par des participants de l’atelier de peinture Paint and Sip, centrés sur l’expression et l’accompagnement face à la maladie, seront exposés lors cet événement. Ces artistes, pour certains amateurs, s’expriment au travers de leurs œuvres en totale liberté sur le rapport au corps et la maladie, l’espoir, l’image de soi, la féminité, ou la fragilité. Une vente aux enchères du tableau de Marcel Séjour, intitulé « La palpation » sera réalisée, afin de récolter des fonds au profit des malades. Cet évènement, ouvert à tous, est accessible sur inscription par mail (asca.mayotte@gmail.com) ou au 0639 21 92 91.

Crise de l’eau : une manifestation du collectif « Mayotte à soif » le 6 novembre

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Le collectif « Mayotte à soif » lance un nouvel appel à manifester, le lundi 6 novembre à Dzaoudzi. Après deux manifestations à Mamoudzou, les 9 et 27 septembre dernier, un cortège est prévu en Petite-Terre. Le rendez-vous est fixé à 6h, à l’entrée de la barge à Dzaoudzi. « Depuis 2016, nous subissons à Mayotte des coupures d’eau régulières et certaines zones géographiques sont complètement privées d’eau », rappelle le collectif dans un communiqué. Pour le collectif, « tant que l’État ne reconnaîtra pas que nous subissons actuellement une crise sanitaire sans précédent, il ne prendra pas les mesures juridiques et financières qui s’imposent, comme il l’aurait fait à Paris dans la même situation ». Au travers de cette manifestation, les membres du collectif exigent que « l’État installe des générateurs d’eau atmosphérique dans les établissements scolaires, à l’université, dans les hôpitaux, y compris les hôpitaux périphériques, dans les PMI, et dans les services publics ainsi que dans nos 17 communes », mais aussi que « des aides à la hauteur de cette crise sanitaire soient proposées à nos entreprises afin de préserver nos emplois ». Afin d’assurer « la continuité pédagogique pour nos enfants », le collectif demande des moyens humains et matériels, mais aussi « des aides pour permettre à nos foyers d’économiser l’eau potable pour nos besoins vitaux, non pas pour tirer nos chasses d’eau et faire notre ménage ».

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Mardi 6 mai 2025
Mardi 6 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes