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La campagne PAC 2024 ouverte le lundi 1er avril

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La nouvelle campagne de la Politique agricole commune (PAC) sur les déclarations « surfaces » vont s’ouvrir à partir du lundi 1er avril. Elles seront possibles jusqu’au mercredi 15 mai sous format entièrement dématérialisé. « Les dossiers de demande d’aides surfaciques doivent être déposés dans l’interface Telepac au plus tard le 15 mai 2024. Les agriculteurs qui souhaiteraient modifier au titre de la demande 2024 leur parcellaire déclaré en 2023 sont invités à contacter dès à présent leur organisme de services (GDS ou Capam) », indique la préfecture de Mayotte.

« Les exploitants ayant déjà effectué une déclaration l’an dernier disposent d’un n° PACAGE et d’un code d’accès TELEPAC dont ils doivent se munir pour effectuer leur déclaration en 2024 », poursuit-elle. Les agriculteurs qui souhaiteraient une assistance pour leur télédéclaration sont invités à se rendre auprès du Groupement de défense sanitaire (GDS) s’ils sont adhérents, selon les horaires d’accueil du public, ou auprès de la Chambre de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte (Capam) dans les autres cas. Ceux qui n’ont jamais effectué de déclaration de surfaces et qui ont un relevé parcellaire réalisé par l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam) sont invités à se rendre à la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Daaf).

Lien du site Telepac : www2.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/auth/accueil.action

Le poulpe sera tranquille à partir de ce lundi 1er avril

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L’interdiction de pêcher les poulpes à Mayotte rentre en vigueur à partir de ce lundi 1er avril et ce jusqu’au 15 juin. « Respecter cette réglementation, c’est permettre à ces animaux de se reproduire et ainsi préserver les ressources pour les années suivantes », rappelle le Parc naturel marin de Mayotte, dans un communiqué envoyé ce mardi matin. Pendant deux mois et demi, il n’y aura donc ni pêche, ni vente ni achat, selon un arrêté préfectoral. Le poulpe sera ainsi tranquille pour se reproduire. « Un consommateur qui respecte la période de repos participe à la préservation de la ressource », ajoute le Parc marin.

Un instituteur condamné à vingt ans de réclusion pour meurtre

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La cour d’assises de Mamoudzou a condamné Sinani Nailani, 43 ans, à vingt ans de réclusion criminelle pour « meurtre sur ascendant », ce lundi. Renvoyé devant la cour d’assises de Mayotte pour le meurtre de son oncle maternel, commis le 27 juillet 2020 à Koungou, le quadragénaire a été reconnu coupable des faits par les jurés. Le verdict rendu dépasse les réquisitions du parquet (dix-huit ans de réclusion criminelle) : l’instituteur en école maternelle est condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Au cours de l’audience, comme lors de l’instruction, il a reconnu avoir volontairement asséné onze coups de couteau au frère de sa mère. Un différend au sujet de l’attribution d’une parcelle opposait les deux hommes. Lors de la première journée d’audience, vendredi dernier, un expert en psychiatrie avait assuré que l’accusé n’avait pas « fait part de préméditation ». Défendu par maître Jean-Paul Ekeu, l’homme n’a pas annoncé dans l’immédiat s’il avait intention de faire appel. Il a désormais dix jours pour le faire.

Mutualité sociale agricole : des rendez-vous organisés avec les agriculteurs

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Les agriculteurs mahorais ont la particularité d’être affiliés à la Mutualité sociale agricole d’Armorique. A partir de ce mardi 26 mars et jusqu‘au 4 avril, « la MSA d’Armorique/Mayotte invite à nouveaux les agriculteurs à des réunions d’information sur leurs droits. […] A cette occasion, les agriculteurs pourront faire le point sur leur situation individuelle et des cartes vitales seront également remises », annonce la MSA Armorique. 17 réunions de ce type sont prévues sur l’archipel, soit pratiquement une par commune (il n’y en a qu’une en Petite-Terre), selon le calendrier suivant :

  • Ce mardi, de 11h à 14h, à la mairie de Koungou.
  • Mercredi 27 mars, de 7h à 10h, au lieu de permanence de la CSSM à Bandrélé ; de 7h à 10h30 à la mairie de Chirongui ; de 10h30 à13h30 à la mairie ou la MPT de Dembéni ; de 11h à 14h à la MJC de Mangajou.
  • Jeudi 28 mars, de 7h à 10h, à la mairie de Ouangani ; de 10h30 à 13h30 à la mairie ou la MJC de Tsingoni ; de 11h à 14h, à la mairie de Chirongui (deuxième créneau si besoin).
  • Vendredi 29 mars, de 7h à 10h, à la MJC de Kanibé ; de 7h à 10h, à la mairie de Bouéni ou au CCAS.
  • Mardi 2 avril, de 7h à 10h, au bureau du GVA Hima Oufagné Hazi à Bandraboua : 11h30 à 14h à la mairie d’Acoua.
  • Mercredi 3 avril, de 7h à 10h, à la mairie ou la Maison France Services d’Hamjago ; de 10h30 à 14h, au marché couvert de M’tsangamouji ; de 10h30 à 14h, à l’école de M’tsahara.
  • Jeudi 4 avril, de 8h à 10h30, à la Capam à Mamoudzou ; de 11h à 14h, à la mairie de Pamandzi.

Handball : La Réunion-Mayotte à la douzième place des interligues

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Les joueuses des ligues réunionnaise et mahoraise de handball ont évolué ensemble, le week-end dernier, sur les terrains de Celles-sur-Belle (Deux-Sèvres), dans le cadre des interligues féminines -15 ans. L’équipe comportant six Mahoraises associées à dix Réunionnaises a très bien commencé son tournoi en battant, vendredi, la formation hôte, la Nouvelle-Aquitaine (21-24). La suite a été plus compliquée avec une large défaite face à l’Auvergne-Rhône-Alpes (8-31), qui remportera le titre finalement, et une autre contre le Centre-Val de Loire (13-26). Dimanche, en match de classement, les revers face aux équipes de Provence-Côte d’Azur (19-27) et des Pays de la Loire (23-21) n’ont pas permis aux ultramarines d’espérer mieux qu’une douzième place sur seize.

De nombreuses rencontres environnementales prévues par EEDD 976

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Le Réseau d’Education à l’Environnement et au Développement Durable de Mayotte (EEDD 976) propose une nouvelle programmation pour ses rencontres mensuelles entre membres, chaque premier jeudi du mois. Pour avril 2024, le réseau propose un jeudi 4 avril sur le thème des oiseaux avec le Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay). Cette rencontre aura lieu de 9h à 11h dans les locaux d’EEDD 976, à Combani, derrière le centre commercial Ylang. Il faut confirmer sa présence auprès de Samir Moussa, animateur pour le réseau, au mail facilitation@reseaueedd976.com ou par téléphone au 06 39 02 87 22.  L’association a également établi un programme prévisionnel des prochaines rencontres : le 2 mai, avec pour thème la cité éducative et le maraudage ; le 6 juin avec le compostage et l’aire éducative ; le 4 juillet avec l’animation en forêt et l’eau ; le 1 er août avec la mallette tortue et ses 1.000 premiers jours ; le 5 septembre sur la qualité de l’air et la façon d’accueillir un stagiaire ou volontaire ; le 3 octobre sur le thème du recyclage plastique et les outils vidéo ; le 7 novembre sur les mammifères marins et la sensibilisation d’un public adulte ; et enfin le 5 décembre sur la mangrove et les nouveaux outils EEDD.

Un concours de poésie pour les élèves ultramarins, américains et canadiens

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Le concours de poésie organisé par la French American Cultural Society (FACS) de San Francisco et son partenaire la French Heritage Society est lancé pour 2024. Il est ouvert à toutes les écoles, collèges, lycées, publics ou privés pour les élèves francophones aux Etats-Unis, au Canada et de tous les territoires d’Outremer français, ainsi que l’Ile Maurice. Cette année, pas de thème, mais celui du sport et des Jeux Olympiques est suggéré. Les soumissions peuvent se faire individuellement ou en groupe et être composées d’un ou plusieurs poèmes. Les projets de classe sont aussi acceptés. Les poèmes en vers ou en prose, en français ou en langue locale avec traduction en français peuvent être soumis jusqu’au 31 mai sur le site : https://www.facs-sf.org/newpage-4. Des prix par catégorie seront remis en automne 2024.

Les deux passeurs appréhendés le 20 mars condamnés à de la prison

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Interpellés dans la soirée du mercredi 20 mars, deux passeurs comoriens ont été condamnés respectivement à quinze mois et six mois de prison ferme (peine généralement attribuée à des primo-délinquants dans ce genre d’affaires) par le tribunal correctionnel de Mamoudzou, indique la police de Mayotte. Le premier a été appréhendé par la brigade nautique interceptait au large d’Acoua, ver 22h10, mercredi, dans un kwassa avec 28 passagers venus de Somalie, du Congo et du Burundi. « Quelques instants plus tard, un second kwassa avec 31 passagers africains (Somalie, Congo, Rwanda) qui naviguait en direction des côtes mahoraises était stoppé à son tour », confirme la police, qui ajoute que « l’argent en possession des passeurs a été saisi ».

Le Grand nord veut reprendre en main la collecte des déchets

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Les communes de M'tsamboro, Acoua, Bandraboua et Koungou sont prêtes à confier la collecte de leurs déchets à un entrepreneur privé.

Assurée par le Sidevam depuis sa création en 2014, la collecte des déchets dans le Grand Nord va bientôt changer de gouvernance. En effet, la communauté d’agglomération concernée souhaite reprendre la main sur le ramassage des ordures ménagères, qu’elle ne juge pas satisfaisante dans ses communes.

La communauté d’agglomération (CA) du Grand nord de Mayotte souhaite désormais exercer pleinement sa compétence en matière de collecte des déchets sur ses communes, à savoir M’tsamboro, Acoua, Bandraboua et Koungou. Cette décision politique revient à ne plus déléguer cette tâche au Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), qui assure la collecte sur ce territoire depuis sa création, en 2014. « Quand on voit l’état des rues dans le Nord, ce n’est plus possible », indique Mourad Amadi, directeur général des services (DGS) de la CA du Grand nord, qui travaille sur la partie technique du dossier. « Les élus ont voulu prendre en main leur destin en matière de collecte des déchets. Cette compétence est, de toutes façons, par la loi, celle des communautés d’agglomération. »

Non satisfaite de l’état de la collecte, la communauté d’agglomération étudie depuis le début de l’année 2023 l’option de reprendre la gestion de cette compétence. En août dernier, cette dernière, après délibération, a envoyé un courrier au Sidevam lui indiquant cette décision. En retour, elle n’aurait toujours pas obtenu de réponse manuscrite.

Tout comme la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) l’a fait en 2015, la CA du Grand Nord souhaite reprendre la main sur la collecte, mais rester dans le réseau du Sidevam pour ce qui est du traitement des déchets. En effet, il n’y a qu’un seul centre de traitement sur l’île, le centre d’enfouissement de Dzoumogné, géré par le Sidevam et qui se trouve justement dans le nord de Grande-Terre, dans la commune de Bandraboua. « Ce n’est pas une décision de retrait du Sidevam en réalité, c’est une décision d’adhérer au Sidevam, mais uniquement pour le traitement des déchets », précise le DGS.

Un coup dur pour le syndicat

« L’idée est de récupérer cette compétence qui est nôtre, la traiter en direct en termes de gouvernance, d’organisation et de stratégie, de confier la collecte des déchets à un tiers qui sait faire », développe-t-il. Ce dernier insiste sur le travail que la CA du Grand Nord compte faire sur la pré-collecte et la sensibilisation afin que les déchets soient mieux triés et réduit, afin, entre autres, d’éviter de saturer le centre d’enfouissement. Cela passera par exemple par la police de l’environnement qui va bientôt être mise en place dans la communauté d’agglomération.

C’est un coup dur pour le Sidevam, car il s’agit de la plus grosse collectivité de son réseau et de son premier financeur, à hauteur de six millions d’euros pas an, selon nos sources. Contacté, le directeur du syndicat, Chanoor Cassam, a préféré attendre avant de s’exprimer. Une réunion doit avoir lieu vendredi prochain avec l’ensemble des intercommunalités membres et devrait permettre au Sidevam de mieux évaluer l’impact que cette décision va avoir sur le syndicat.

Une gouvernance qui pourrait être controversée

Cette décision pose également la question de la future gouvernance en matière de collecte. Le président de la CA du Grand Nord, Assani Saindou Bamcolo, a été président du Sidevam de 2014 à 2020. Celui qui est également maire de Koungou a vu sa présidence du syndicat être controversée. La chambre régionale des comptes, dans un rapport sur la période de 2017 à 2019, avait notamment décrit une « gouvernance défaillante ». Une enquête pénale est en cours. Face au soulèvement de ces points, Mourad Amadi rétorque qu’il ne faut pas tomber dans la tendance à « personnifier les choses ». « Ce qui fait la qualité d’un service, c’est l’orientation politique qui est quelque chose de fort, et ça notre président, là-dessus, il est sans équivoque. Mais ce sont aussi les moyens techniques qui vont être mis derrière, les leçons qu’on va tirer du passé et dire aujourd’hui : « ce qu’on ne sait pas faire, nous, public, on va le confier au privé » », développe-t-il.

Pour l’instant, la reprise de cette compétence va aller étape par étape. « Pour être opérationnel dès 2024, nous avons lancé un marché provisoire de collecte qui lui est en cours d’attribution, les opérateurs locaux ont répondu et nous sommes en phase d’analyse des offres », relate Mourad Amadi. Dans les prochaines semaines, un choix sur une entreprise tiers pour effectuer le ramassage devrait être arrêté, et les collectes gérées par la CA du Grand nord devraient commencer avant la fin du premier semestre 2024.

Camp de Cavani : Un sentiment d’abandon chez ceux qui restent sur place

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Jacqueline et Valentine, deux femmes issues du camp de Cavani, s’occupent d’enfants en bas âge aux abords du stade. Elles n’ont pas de solution d’hébergement.

Une centaine environ, peut-être plus, d’anciens résidents du stade de Cavani, à Mamoudzou, démantelé vendredi, attend toujours une solution. Pour la presse, ce lundi, difficile voire impossible aussi d’avoir des informations.

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

Crise de l’eau : Institutions et associations ont fait le point ce lundi

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Afin de mieux gérer la ressource en eau à l’avenir, une réunion a convoqué plusieurs acteurs, ce lundi, à la direction de l’environnement, de l'aménagement, du logement et de la mer de Mayotte (Dealm), à M’tsapéré.

Plusieurs acteurs, dont notamment des associations et institutions, se sont réunis au siège de la Dealm, à M’tsapéré afin de faire un bilan sur la crise de l’eau et poser les bases d’une meilleure gestion de la ressource à l’avenir. Il n’y a « pas de grandes annonces », nous a-t-on rapporté, alors que le territoire doit toujours subir une coupure d’eau, un jour sur trois, sans compter les interruptions techniques (voir encadré).

Ce lundi, une réunion consacrée à un retour d’expérience sur la crise de l’eau s’est tenue de 14 heures jusqu’aux alentours de 17 heures dans les locaux de la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer de Mayotte (Dealm), à M’tsapéré, à Mamoudzou. Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour représenter institutions et associations, dont environnementales, sur les 200 invités. La presse n’a pas été conviée, bien que, selon nos sources, l’invitation reçue indiquait qu’initialement les médias auraient leur place.

Selon nos informations, la préfecture de Mayotte, l’Agence régionale de Santé ou encore le syndicat Les Eaux de Mayotte (Lema) étaient présents afin de dresser un bilan des actions entreprises pendant la crise de l’eau, et faire le point sur les actions à venir pour qu’elle ne se reproduise pas. Cette réunion aurait été convoquée par le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, afin de réunir tout le monde autour de la table dans l’optique d’une prise de décisions collective pour prévoir la suite. La prise en compte des enjeux environnementaux, la restauration des milieux naturels pour « reconnecter petit et grand cycle de l’eau », la nécessité d’augmenter les moyens matériels et humains, la création de formations dans les métiers liés à l’eau (plombiers, ingénieurs) ou encore la mise aux normes de l’assainissement ont été autant de sujets évoqués, sans « grandes annonces ». Il a néanmoins été question de l’initiative de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) de produire de l’eau à partir de condensat.

Le calvaire des bouteilles vides

Alors que plusieurs associations environnementales étaient présentes, le sujet de l’usine de dessalement d’Ironi Bé a été seulement « effleuré ». Sur ce sujet pourtant, des acteurs de défense de l’environnement ont récemment déposé un recours gracieux pour alerter sur l’impact environnemental du projet. Une autre réunion devrait avoir lieu sur le sujet.

Il a également été question des déchets plastiques provoqués par l’importation de bouteilles d’eau. Citeo aurait ainsi récupéré 11.000 mètres cubes de plastique, et l’entreprise aurait évoqué ses difficultés à faire face à cette problématique. Il aurait ainsi ensuite été question d’aider les associations au ramassage pour qu’elles puissent épauler l’organisme dans sa mission.

Les différents acteurs ont été invités à remplir un questionnaire en ligne avant le 17 avril 2024 afin de faire part de leur retour d’expérience, avec la possibilité de faire des auditions. Une réunion de restitution devrait avoir lieu à la fin du mois d’avril.

Plusieurs coupures d’eau sur le territoire

La Société mahoraise des eaux (SMAE) a annoncé, ce lundi, plusieurs aléas au niveau de la distribution de l’eau dans plusieurs localités de l’île. Ainsi, les usagers de M’tsapéré et Majicavo-Koropa ont eu une fermeture anticipée à 13 heures au lieu de 14 heures ; une coupure technique à partir de 13 heures pour Majicavo-Lamir, les quartiers des Hauts-Vallons et Doujani ; et enfin un report d’ouverture à 18 heures pour Koungou et N’gnambo Titi (Passamaïnty). Il est toujours recommandé, suite à ces interruptions de service, de veiller à la fermeture de tous les robinets du foyer et de laisser couler l’eau doucement plusieurs minutes, de la laisser couler jusqu’à ce qu’elle soit claire pour un usage autre qu’alimentaire et de la faire bouillir pour des usages alimentaires dans la première demi-journée suivant la remise de l’eau.

Comores : Un iftar du président de la commission électorale vire à l’affrontement

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Le domicile d’Idrissa Saïd, président de la commission électorale nationale indépendante (Ceni), à Singani (Grande-Comore) a été pris à partie, dimanche soir.

Des jeunes ont voulu interrompre un iftar organisé par Idrissa Saïd, le président de la commission nationale électorale indépendante des Comores, chez lui, en Grande-Comore. Les forces de l’ordre sont intervenues. Un jeune émeutier de 16 ans a même été blessé par balle.

Presque trois mois après la publication des résultats définitifs de l’élection donnant Azali Assoumani, vainqueur de la présidentielle, la tension semble toujours palpable dans l’Union des Comores. C’est du moins ce qui ressort au vu des évènements survenus ce dimanche. A Singani, localité située à vingt kilomètres au sud de Moroni, la capitale, des échauffourées ont éclaté, ce dimanche 24 mars, entre des jeunes et les forces de l’ordre. Les premiers ont attaqué le domicile du président de la commission électorale nationale indépendante (Ceni), Idrissa Saïd, originaire de cette même localité. Un bilan provisoire fait état de trois blessés dont un jeune adolescent touché à la jambe par balle. Un gendarme aurait également été poignardé à l’arme blanche. L’oncle de l’épouse du président de la commission électorale a été violemment molesté par les émeutiers alors qu’il marchait dans la rue.

La raison de la colère de la jeunesse est l’invitation par le chef de la Ceni de quelques amis dont certains jugés proches du pouvoir dans un iftar (rupture du jeûne pour les musulmans). Durant ce mois de ramadan, une période de convivialité, il n’est pas rare de voir des personnalités inviter chez elles des connaissances ou des collègues pour le ftour (fin du jeûne). Ces moments mobilisent souvent du monde. C’est donc ce que voulait faire le président de la Ceni accusé jusqu’alors par l’opposition et une partie de l’opinion d’avoir accordé la victoire à Azali Assoumani, malgré les cas de fraudes avérés. D’ailleurs, depuis la proclamation des résultats, Idrissa Saïd est devenu persona non grata chez lui, à Singani où est originaire également l’opposant, Bourhane Hamidou, arrivé à la quatrième position lors de l’élection du 14 janvier.

Mise en garde

Toutefois, en dépit de ce climat d’hostilité, le numéro un de la commission électorale a maintenu son évènement. « Depuis 16h, on constatait que l’atmosphère était tendue. Dès l’entrée du village, des pierres avaient été entassées dans les trottoirs sur le long de la route. Les émeutiers portaient des turbans de couleur rouge et se cachaient les visages », a raconté un témoin oculaire, qui a assisté aux évènements. Selon notre source, alors que l’heure du « ftour » approchait, les manifestaient ont commencé à enflammer des pneus sur le chemin menant au domicile du président de la Ceni ainsi que derrière sa maison. « Entre-temps, les provocations commencèrent à prendre un ton agressif. Ils insultaient les gardes du corps du président de la commission électorale. Pendant que les autres jetaient des projectiles en direction du domicile où les invités s’étaient retranchés. A un moment, le garde du corps a précédé à un tir de sommation. Mais rien n’y faisait », a enchainé notre source qui a confirmé qu’au final aucun membre du gouvernement n’avait fait le déplacement.

Le ministre comorien des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, ami du président de la Ceni, était parmi les invités attendus. Mais il n’est finalement pas venu à cause du climat qui a nécessité l’intervention des forces de l’ordre. Jusqu’à 23h du dimanche, les gendarmes s’y trouvaient encore faisant pleuvoir des gaz lacrymogènes.

Lundi matin, des éléments de la gendarmerie gardaient encore la maison visée la veille, tandis que le notable a été exfiltré la veille vers 23h avec sa belle-mère selon nos informations. La ville, elle, semblait déserte pendant que les pneus incendiés étaient éparpillés sur le long de la route. Un véhicule d’un invité a même été calciné. Au moment où nous écrivions ces lignes, l’opposition réunie chez le candidat Hamidou Bourhane a condamné ce coup de force et a imputé cette responsabilité au président de la Ceni. L’opposition a promis de se rendre à Singani une fois que la paix sera retrouvée. « Qu’ils sachent que partout dans le monde, l’armée n’est jamais parvenue à venir à bout de peuple », a rappelé l’ancien porte-parole du Front commun élargi des forces vives comoriennes contre la dictature, Ibrahim Abdourazak Razida. Un habitant interrogé, ce lundi vers 16h, a avancé le chiffre de vingt personnes arrêtées dont une femme enceinte.

« Les forces sont toujours présentes. On n’ose pas sortir dehors. Tout est calme », a-t-il ajouté. Nous avons tenté d’avoir une réaction du parquet en vain.

Sacha Houlié :« La surpopulation carcérale n’est pas une surprise pour nous »

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Légende : Sacha Houlié (deuxième à gauche), président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, était entouré d’Élodie Jacquier-Laforge (deuxième à droite), vice-présidente de l’Assemblée nationale, et de Mansour Kamardine (à droite), député de Mayotte, lorsqu’il a échangé avec la direction du centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa, ce dimanche.

Au cours de leur dernier jour de visite à Mayotte, Sacha Houlié, le président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, et Élodie Jacquier-Laforge, vice-présidente de l’Assemblée nationale, ont visité le centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa. Face à la surpopulation carcérale, Sacha Houlié s’est dit prêt à « agrandir les plans » de la deuxième prison.

A la maison d’arrêt, comme au centre de détention*, chaque cellule comprenait autant, voire plus, de matelas au sol que de lits superposés. En visite au centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa, ce dimanche, le président de la commission des Lois de l’Assemblée, Sacha Houlié, et la vice-présidente de l’institution, Élodie Jacquier-Laforge (député MoDem de la neuvième circonscription de l’Isère), ont constaté les conditions de détention dans une des prisons les plus surpeuplées à l’échelle nationale. Selon Marie Deyts, adjointe au directeur Nicolas Jauniaux, le taux d’occupation des cellules est actuellement de 226%. 629 personnes sont donc détenues dans cette prison ouverte il y a dix ans, alors qu’il y a 278 places. La « faute » à un système judiciaire où l’activité est dense. En 2023, 607 placements sous écrous ont été prononcés, presque trois fois plus qu’en 2022 (241).

Après une heure de déambulation et d’échanges avec des détenus et du personnel de l’administration pénitentiaire (qui relève du ministère de la Justice), Sacha Houlié, qui avait par le passé visité une dizaine de prisons en tant que parlementaire, s’est débord empressé de contextualiser. Selon ce dernier, la situation mahoraise n’est pas une exception à l’échelle nationale. « On constate, malheureusement, ce que l’on voit dans d’autres prisons. Je rappelle que la prison de Bordeaux a connu une surpopulation de 240%, l’été dernier, et que ça a entraîné un stop d’écrou. On ne peut que constater la résilience du personnel qui arrive à faire fonctionner cet établissement », fait valoir l’élu Renaissance, député de la deuxième circonscription de la Vienne, oubliant que le taux d’occupation de la prison de Majicavo-Koropa était de 247% en janvier 2024. Et d’ajouter : « la surpopulation carcérale n’est pas une surprise pour nous ».

Une deuxième prison attendue

Reste à savoir quand la deuxième prison mahoraise sortira de terre. Annoncée par Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, en mars 2022, cette infrastructure censée désengorger le centre pénitentiaire de Majicavo et freiner les transfèrements vers La Réunion et la métropole tarde à voir le jour principalement parce que l’État n’a pas trouvé de site d’accueil (Kawéni et Dembéni sont deux communes en pole position). « Au-delà de l’annonce faite par le garde des Sceaux, on a compris que c’était une course contre-la-montre pour avoir les infrastructures nécessaires », souligne le président de la commission des Lois. Niveau finances, tous les feux sont pourtant au vert : en novembre 2023, les députés français ont voté en faveur d’un ajustement à la hausse du budget du ministère de la Justice, portant ce dernier à un peu plus de 10 milliards d’euros en 2024. Des crédits notamment destinés à la création de 15.000 places de prison en plus d’ici 2027 en France.

L’éventualité d’une augmentation du nombre de places contenues dans cette deuxième prison est d’ores et déjà évoquée par Sacha Houlié. « Si on trouve un terrain, on est prêts à agrandir les plans », déclare le parlementaire. Il faut dire que le centre pénitentiaire de Majicavo fait figure de bon élève à l’échelle nationale en matière d’entretien. « Il y a très peu de dégradations par rapport à d’autres centres pénitentiaires et maisons d’arrêt », salue Élodie Jacquier-Laforge. Sacha Houlié s’en félicite également : « le caractère pédagogique de la sanction est compris ».

*Les maisons d’arrêt reçoivent les prévenus en détention provisoire et les condamnés à une peine n’excédant pas deux ans. Les centres de détention accueillent les détenus condamnés à une peine supérieure à deux ans.

Des agents bloqués par la circulation alternée

Au pas de course, cette visite programmée n’aura finalement laissé que peu de place aux échanges avec le personnel. Toutefois, un surveillant a tenu à attirer l’attention du président de la commission des lois sur un point précis. Contrairement à d’autres professions, les agents du centre pénitentiaire ne bénéficient pas de dérogations pour traverser Mamoudzou au cours des journées où le dispositif de circulation alternée est en vigueur. « Cela n’est pas normal », s’étonne Sacha Houlié, promettant d’écrire au maire de Mamoudzou et au ministère de la Justice à ce sujet. La direction du centre pénitentiaire aurait déjà accusé une fin de non-recevoir de la part de la municipalité de Mamoudzou.

Après une vie dédiée à Mayotte, Cédric Lelaidier nous a quitté à 48 ans

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Cédric Lelaidier est décédé ce jeudi à La Réunion, à l’âge de 48 ans. Il était à la tête de l’Organisation Ingénierie Développement Formation (OIDF) depuis 2011 et était connu pour être un président ambitieux, audacieux et engagé, comme en témoigne l’hommage qu’ils ont tenu à lui rendre. « Nous gardons en mémoire un homme engagé pour la jeunesse mahoraise, toujours à rechercher des solutions pour les aider à réussir », écrivent-ils. Ces derniers soulignent également son investissement auprès des salariés : « Nous te remercions d’avoir maintenu les salaires du personnel lors des nombreuses crises traversant l’île tandis que d’autres patrons licenciaient. »

Cet engagement, le Rotaract a également tenu à le souligner dans un dernier hommage. Cédric Lelaidier avait en effet pris les fonctions de président du Rotary Club Mamoudzou Hippocampe en juin 2017, club parrain du Rotaract. « Cédric a organisé plusieurs actions, comme la marche contre la Polio, la collecte des vêtements pour les plus démunis. Il a soutenu les enfants malades de la Lune, les enfants de l’hôpital. Avec le gouverneur de l’époque et les autres membres de son club il a planté un arbre, symbole de lutte contre la déforestation », énumère l’organisme caritatif.

Enfin, Cédric Lelaidier était une éminente figure sportive sur l’île, en ayant passé plus de vingt ans à œuvrer pour le développement du rugby à Mayotte. Il a notamment été un des dirigeants emblématiques du Rugby Club Mamoudzou et actif au sein du Comité territorial de rugby de Mayotte, en tant que trésorier. Fonction qu’il a aussi exercé pour l’association Rugby océan Indien. Madi Vita, président du Comité régional olympique et sportif (Cros) de Mayotte, a tenu à lui rendre hommage en rappelant ses différentes actions pour le sport mahorais. « Au nom du mouvement sportif mahorais que je représente, j’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et ses proches. Son nom restera gravé dans nos mémoires », écrit-il.

Le Cerib s’installe à La Réunion

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Le Centre d’études et de recherche de l’industrie du béton (Cerib) s’implante dans l’océan Indien avec l’ouverture d’une filiale à La Réunion, à Saint-Denis. Si le centre d’étude a déjà travaillé à plusieurs reprises avec des industriels de la région, la création de cette antenne locale va permettre une collaboration plus étroite avec le secteur industriel local. Elle va ainsi assurer des missions de métrologie (science de la mesure), d’évaluations, d’assistance technique et de gestion de projet à destination des entreprises de la filière béton et des acteurs de la construction à La Réunion, mais aussi à Mayotte, et à l’étranger comme à l’île Maurice ou Madagascar. « Combiner notre expertise à une intervention rapide sur le terrain va nous permettre de créer des synergies régionales de manière beaucoup plus opérationnelle qu’au moyen d’une intervention depuis la métropole », assure Cédric Francou, directeur général CERIB Océan Indien.  « Cette implantation au cœur de l’océan Indien va également nous permettre de nous positionner sur des sujets et problématiques encore plus marqués sur ces territoires, comme la gestion de l’eau et la préservation des ressources. »

La Commission européenne appelée à agir pour les pêcheurs ultramarins

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La délégation de la gauche sociale et écologique au Parlement européen a appelé la commission européenne à agir rapidement pour soutenir les pêcheurs ultramarins.  Dans un communiqué de la délégation, on peut lire que la commission de la pêche du Parlement européen avait inscrit mercredi dernier à son ordre du jour un point sur l’aide au renouvellement des flottes de pêche dans les régions ultrapériphériques. « Deux ans après avoir autorisé la France à concrétiser ces aides, la Commission bloque toujours », affirme la délégation. Elle décrit en effet l’état « désastreux » des flottes de pêche dans les différents départements d’Outremer, ce qui pose de gros problèmes pour la sécurité des pêcheurs et l’attractivité du métier. Il s’agit également d’assurer la pérennité des filières locales et l’autonomie alimentaire dans des régions fortement dépendantes aux importations. Si le Parlement et la Commission européenne expriment tous les deux la nécessité de soutenir les pêcheurs ultramarins, la délégation de la gauche estime que la Commission justifie la lenteur de la mise en place d’actions par des raisons environnementales. « Pour la Réunion, on parle du renouvellement de trois navires qui sont autorisés à capturer 30 tonnes de thon par an, quand l’ensemble des thoniers senneurs européens peuvent en prélever 73.000 tonnes. Comment imaginer que cela menace les équilibres dans l’océan Indien ? », questionne la délégation. « Et il s’agit tout autant de cohérence pour nos pêcheurs, qui constatent amèrement l’ironie de voir des fonds européens soutenir les flottes de leurs voisins des pays tiers, alors qu’eux se voient refuser ces mêmes ressources », indique Nora Mebarek, co-présidente socialiste de la délégation de la gauche sociale et écologique. Elle en appelle donc à la Commission d’assumer ses responsabilités et ses engagements en venant urgemment en aide aux pêcheurs ultramarins.

420 kilos de marchandises informelles saisis à Mamoudzou

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La vente à la sauvette est dans le viseur de la Ville de Mamoudzou, qui poursuit la lutte contre cette pratique. La semaine dernière, les polices municipale et nationale ont procédé ensemble à des contrôles sur la voie publique à Mamoudzou et Cavani en ciblant les commerçants non déclarés. 420 kilos de marchandises ont été saisis pour destruction, notamment des produits agricoles et des médicaments non autorisés à la vente. Deux personnes ont été interpelées par le groupe d’appui opérationnel (GAO) dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine. Ces contrôles contre la vente informelle vont être répétés sur l’ensemble de la commune.

Développer le sport en pleine nature sur le territoire

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Une formation a eu lieu dans le but de développer les sports en pleine nature à Mayotte au niveau des politiques publiques, à l’initiative de la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (Drajes). La semaine dernière, deux experts du Pôle ressources national sports de nature (PRNSN) étaient présents sur l’île à cette fin. Leur mission, confiée par le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, consiste en la diffusion des savoir-faire et la mise à disposition d’outils adaptés aux besoins des acteurs du développement des sports de nature. L’objectif de cette formation est de structurer les compétences nécessaires à la mise en place des politiques publiques au sein des collectivités territoriales dont les élus souhaitent développer les activités sportives de pleine nature. La volonté de développer ces activités sert une finalité d’attractivité touristique et économique, mais a aussi pour but le bien-être de la population.

Un tournoi de handball pour les seniors à M’tsangamouji

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Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de M’tsangamouji organise la deuxième édition du tournoi de handball « Hand’ball pour tous », en partenariat avec le club Tchanga Handball, le jour de l’Aïd. Ce tournoi, prévu de 18 heures à 19 heures au plateau de M’tsangamouji, est destiné aux seniors, même si toute la population est invitée à venir les encourager.

Le prochain Dimanche de la baie annulé à Chiconi

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Le Dimanche de la baie prévu le 31 mars à la place Amboirou et à la rocade Bamana à Chiconi est annulé. En effet, tombant en plein mois de ramadan, la Ville a décidé de plutôt laisser la place aux animations déjà programmées pour l’occasion, notamment la foire commerçante du ramadan.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes