François-Xavier Bieuville, préfet de Mayotte, ici avec le commandant de la gendarmerie de Mayotte, le général Lucien Barth, a participé à un foutari à la MJC de Combani qui a été pris pour cible par des individus, samedi soir. photo d'archives
Invités par la commune de Tsingoni à partager le repas de rupture du jeûne, François-Xavier Bieuville et son épouse se sont retrouvés retranchés avec les autres convives à l’intérieur de la MJC de Combani, samedi soir. A l’extérieur, des individus ont voulu gâcher l’événement.
Confrontée à des épisodes récurrents de violence entre des bandes de Combani et Miréréni, la municipalité de Tsingoni a organisé un repas symbole de paix, à la MJC de Combani, ce samedi soir. Une action à laquelle souscrit le nouveau préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville. « Le préfet s’est rendu [ce samedi soir] à Tsingoni, à la rencontre du maire et des habitants pour partager un foutari populaire et de paix. Il salue et remercie l’initiative du maire de poursuivre les efforts de rétablissement de la paix civile dans sa commune », fait savoir la préfecture de Mayotte.
Sauf que l’événement à attirer des individus extérieurs désireux d’en découdre. Selon nos confrères de Mayotte la 1ère, les élus présents et le préfet ont dû être mis à l’abri par la gendarmerie dans l’espace municipal, en attendant que les assaillants soient dispersés avec des grenades lacrymogènes.
« Il est à déplorer la volonté de certains individus de perturber ces événements conviviaux et importants. Ces agissements seront traités par les forces de l’ordre, et ce dès à présent. Toutes les communes et villages du département seront concernés par des opérations massives de sécurité. Le préfet rappelle sa ferme détermination en la matière », affirment les services de l’État.
Il n’y a pas qu’à Combani que les forces de l’ordre ont eu maille à partir, ce samedi. Plus tard dans la soirée, des affrontements entre des bandes de jeunes et des gendarmes ont également éclaté à Koungou.
Une analyse effectuée par la SMAE – Mahoraise des Eaux, ce jeudi, a fait état d’une non-conformité bactériologique dans l’eau à Passamaïnty. Des mesures de précaution doivent donc être appliquées à Passamaïnty (hormis dans le quartier Gnambo Titi), à Tsoundzou 1 et à Tsoundzou 2 afin de garantir sa potabilité. « Il est demandé à l’ensemble de la population de ces villages de faire systématiquement bouillir l’eau », écrit la SMAE dans un communiqué. Cette action permet en effet de stériliser l’eau en éliminant les bactéries. De nouveaux contrôles vont être effectués dans les jours qui viennent pour suivre l’évolution de la situation.
Soins de la peau, maquillage, coiffure et onglerie… La marque Blush s’implante à M’tsapéré pour sa toute première boutique à Mayotte. Elle ouvre ses portes, ce vendredi 5 avril, au 85, route nationale, Mamoudzou. Dans un communiqué reçu ce jeudi, la société dit introduire un « concept unique de beauté personnalisée et de soins hauts de gamme dans l’océan Indien », avec une « création d’expériences exclusives et mémorables pour chaque client ».
L’AS Papillon d’honneur de Mangajou invite les parents, les éducateurs, les joueurs, les partenaires et tous les supporteurs du club de football à une journée portes ouvertes, samedi 20 avril, place Manzaraka de Mangajou, de 8 heures à 17 h. La journée débutera par une présentation et une décoration de toutes les équipes Les parents peuvent venir remettre un collier de fleurs à leur enfant. Karting, défi-foot, trampoline, fitness géant etc. seront aussi de la partie. Restauration sur place assurée avec « Djoungou ».
Les associations Maecha mema et Educative et culturelle de la Ravine des cabris organisent un repas de rupture de jeûne, en ce mois de ramadan, le samedi 6 avril. Des personnalités religieuses et politiques de Mayotte et La Réunion seront présentes. « Il s’agit de partager un repas et de montrer notre mieux vivre-ensemble réunionnais », indique le président de Maecha mema dans un communiqué. Rendez-vous au 2, chemin Palama ravine des cabris, à Saint-Pierre, à 18 heures 20.
Après de premières avancées obtenues à l’issue d’un premier cycle de négociations avec les organisations syndicales représentatives des policiers municipaux et des gardes-champêtres et les employeurs territoriaux, le gouvernement lance un cycle de concertations pour poursuivre la modernisation de ces métiers : les Beauvau des polices municipales.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outremer, Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, lanceront ce vendredi 5 avril le premier Beauvau des polices municipales au ministère de la Justice, place Vendôme. Ce dernier sera suivi par d’autres concertations, organisées en région dans différentes villes, durant les mois qui viennent.
Dans le cadre de cette première rencontre, après une introduction des ministres, les discussions porteront dans un premier temps sur le rôle et la position des polices municipales, en mettant particulièrement l’accent sur leur collaboration avec les autres forces de sécurité intérieure. Dans un second temps seront abordées les questions relatives aux prérogatives et aux moyens des policiers municipaux pour exercer efficacement leurs missions. Ces échanges seront animés par le porte-parole du ministère de la Justice, Cédric Logelin.
Le nord et le centre de Grande-Terre connaissent encore des problèmes d'alimentation électrique, ce vendredi matin.
Vers 9 heures, 21.000 clients subissaient une coupure d’électricité ce vendredi 5 avril. « Au nord et au centre de l’île », nous indique Electricité de Mayotte (EDM). À 10 heures, ce nombre est ramené à 11.000 clients, encore dans une partie du centre et surtout à l’extrême-nord de Grande-Terre. Pour l’heure, la société ne connaît pas les raisons de ces coupures, le problème « est en cours d’analyse », nous communique-t-on. Peu avant midi on apprend qu’il s’agit d’un incident technique « pas encore caractérisé » à la centrale de Longoni.
Outre cette coupure matinale, les villages de Tsoundzou, M’tsapéré et Passamaïnty à Mamoudzou sont depuis quelques jours également impactés par des coupures. Il s’agit de « défauts souterrains sur des boîtiers au départ de Passamaïnty« . « Ces boîtiers ont été identifiés et seront remplacés d’ici la fin de semaine, semaine prochaine », nous informe-t-on.
Des coupures d’eau qui en découlent
En conséquence de la coupure de ce vendredi matin, la Société mahoraise des eaux (SMAE) prévient dans un communiqué que les coupures électriques actuelles sur certaines lignes alimentant les installations de production et de distribution d’eau « risquent de perturber le service dans les secteurs affectés » : certaines localités du centre notamment Sada, du sud ainsi qu’à Passamaïnty. La production est réduite à l’usine de l’Ourouveni, sur groupes électrogènes.
Le week-end dernier, une coupure électrique à Sada, d’une durée de deux à trois heures, tirait son origine d’un élagage : un arbre tombé sur un câble. Selon la chargée de communication de la société d’énergie, il s’agit de la deuxième cause des coupures de courant à Mayotte. La première étant des arrachages de câbles, lors de chantiers ou de camions qui traversent la route.
« Non, les capacités de production ne sont pas insuffisantes »
« Chaque année la consommation électrique augmente de 5 %, en lien avec la démographie de l’île. Mais c’est faux, les moyens de production aujourd’hui avec les moteurs et la production photovoltaïque sont capables de produire assez d’électricité », corrige la chargée de communication d’EDM, rappelant que les coupures sont la plupart du temps liées au réseau, comme à Tsoundzou actuellement par exemple. La société a une capacité de production de 107 mégawatt maximum installé : 73 par la centrale de Longoni et 34 à la centrale de Badamiers. Le pic atteint en cette période de ramadan, avec les foutaris, est de 75 mégawatt. Il était de 68 l’année passée.
« Chaque année ça augmente« , réitère-t-elle. « C’est sûr qu’à long terme, il va falloir revoir les infrastructures mais il y a des projets d’extension qui sont en cours« , ajoute-t-elle.
Les gendarmes forcent une porte d’un des logements perquisitionnés à Tsimkoura. Une petite fille et deux petits garçons se trouvent à l’intérieur.
Dans la matinée du mercredi 3 avril, les forces de l’ordre ont procédé à la perquisition d’une maison bien connue dans le centre de Tsimkoura. Celle-ci héberge une dizaine de familles comoriennes dans des conditions insalubres. Reportage.
La ministre des Outremer Marie Guévenoux, pour son deuxième jour à Mayotte ce jeudi 4 avril, s’est entretenu avec les acteurs économiques de l’archipel à la chambre de commerce et d’industrie afin d’évoquer la convergence sociale prévue dans le cadre de la loi Mayotte.
Réunies ce jeudi avec la ministre des Outremers, Marie Guévenoux, et les services de l’État, les organisations salariales réclament une convergence sociale en 2026, tandis que le patronat planche sur 2031. Ce sera pourtant à eux de s’accorder lors d’une prochaine commission en rapport avec le projet de loi Mayotte.
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Carla Baltus, présidente du Médef Mayotte, préférerait que cette convergence arrive en 2031, comme souhaité par le président Emmanuel Macron lors de sa campagne.
La ministre a quant à elle rappelé que c’est une « commission locale qui décidera du calendrier ».
Haoussi Boinahedja, secrétaire général de la CGT Mayotte, dénonce une « ségrégation » tant que l’alignement avec la métropole n’est pas acté.
Les mêmes prestations sociales à Mayotte qu’en métropole ? La convergence sociale souhaitée dans un premier temps pour horizon 2036 dans le pacte de de la départementalisation arrivera, mais quand ? Entre 2026, 2031 [date annoncée par le président de la République lors de sa campagne] et 2036, les réponses des organisations patronales et des partenaires sociaux divergent. C’est ce qu’a pu constater, pendant plus d’une heure, ce jeudi 4 avril, la ministre des Outremer Marie Guévenoux qui s’est entretenu, en huis clos, avec les acteurs économiques de Mayotte (chambres consulaires, organisations patronales et salariales) et les services de l’État réunis autour d’une même table au sein de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) à Mamoudzou.
C’est pourtant en local que le calendrier doit se décider. « Dans le cadre du projet de loi Mayotte, on considère qu’il faut aller vers la convergence sociale. Il faudra que les entreprises et les partenaires sociaux se mettent d’accord sur les modalités, quel calendrier, quelle cadence, pour quelles prestations », indique la ministre à l’issue. Une délégation et mission interministérielle travaillera sur le sujet, « pour nourrir la réflexion autour du projet de loi », et établir les différents scénarios en rencontrant les différents acteurs, « probablement autour de la commission consultative du travail ».
« Encore une fois, c’est aux entreprises de faire cet effort »
« C’est une prise de conscience de la réalité qui nous attend », réagit à sa sortie Carla Baltus, la présidente du Medef Mayotte. « La ministre a clairement dit que tout, tout de suite, sous la contrainte, ça ne marchera pas. Et que ce n’est pas non plus l’État qui paiera la facture. Donc encore une fois, c’est aux entreprises de faire cet effort financier qui, en face, se traduit par le rattrapage des droits des salariés », explique celle qui préfère tabler sur une convergence en 2031.
« Est-ce qu’on ne veut pas comprendre, on tue l’économie, on tue les emplois, ou est-ce qu’on essaie d’être raisonnable et que tout le monde fasse des efforts ? », justifie-t-elle, satisfaite d’avoir pu avoir un échange « sans nous vendre du rêve », mais déçue du montant de l’aide déterminé par l’Etat pour compenser les pertes économiques liées au contexte des barrages. « Le décret a été signé devant nous.15 % des charges plafonnées à 4.000 euros par entreprise. On avait dit que ce n’était pas suffisant. In fine, on verra bien combien d’entreprises y auront droit. »
« Ce n’est pas de la discrimination, c’est de la ségrégation »
Mais 2031, du côté des syndicats salariaux, ça ne passe pas. « À la limite 2026, mais je suis plutôt pour 2025 afin de trouver des solutions à ce problème », défend Ousseni Balahachi, secrétaire général de la CFDT Mayotte. « On n’est pas prêts à sacrifier la vie des salariés tel que les choses ont toujours été organisées avec des lois discriminatoires qui impactent lourdement la vie des salariés, les pénalisent à la fin de leur carrière. Certaines personnes vivent avec des pensions de misère de 150 euros », pointe celui qui compte « appeler à la mobilisation » le 1er mai, un rendez-vous qui « déterminera les actions à venir ».
« Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas aujourd’hui un décret pour aligner le smic [8,80 euros smic horaire brut à Mayotte contre 11,65 en métropole depuis le 1er janvier 2024]. Ce n’est pas de la discrimination, c’est de la ségrégation car on parle de discrimination quand c’est au sein d’un même groupe avec les mêmes règles, là c’est de la ségrégation : dans un groupe, certains sont régis par des lois différentes », presse Haoussi Boinahedja. Le secrétaire général de la CGT Mayotte dit attendre « beaucoup » de cette loi Mayotte « pour corriger les anomalies » : alignement des salaires sur la métropole, alignement de la dotation globale de fonctionnement (DGF) pour les collectivités…
« Nous attendons simplement justice. Et si la loi n’aligne pas le smic, il faut qu’on le justifie par des données socioéconomiques », déclare celui qui se dit inquiet mais attend la prochaine visite de la délégation ministérielle pour exprimer son mécontentement. « Ce qu’oublient les entreprises, c’est que nous avons tous été lésés. C’est à l’Etat d’apporter l’aide car nous payons les mêmes impôts qu’ailleurs », tranche-t-il, balayant les problématiques de calendrier.
Les élèves de cinq classes de 4e ont réalisé une série de fresques pendant près de deux semaines.
Pendant plus de deux semaines, les élèves de 4e du collège Musuaka, à Ouangani, ont été invités à participer à l’élaboration de plusieurs fresques dans l’enceinte et à l’entrée de leur établissement, avec l’artiste-auteur Réunionnais Zemar.
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Les apprentis peintres ont bénéficié des conseils avisés de Zemar, un graffeur bien connu à La Réunion.
Pas de bombes de peinture, tout est réalisé au pinceau ! Un travail qui nécessite beaucoup de patience et de précision.
Les murs de l’établissement retrouvent des couleurs grâce à ce projet, nommé « Construisons l’avenir ».
Anaïs Vanhacke, professeur d’arts plastiques, a impulsé le projet avec l’aide d’une de ses collègues.
Zemar a réalisé les esquisses et croquis, en lien avec les équipes pédagogiques. Il se réjouit du résultat final.
De leur côté, les élèves de 6e et ceux du lycée de Coconi ont réalisé une exposition de cyanotypes sous l’encadrement de deux autres artistes réunionnais.
La morosité du gris laisse place à l’originalité des fresques. Au collège de Ouangani (nommé « Musuaka » en 2023), cinq classes de 4e réalisent depuis deux semaines des fresques murales, sous l’encadrement de l’artiste-auteur spécialisé dans le graffiti Zemar, un Réunionnais basé à Saint-Pierre. Ce projet culturel, nommé « Construisons l’avenir », a été organisé par deux professeurs d’arts plastiques de l’établissement qui ont obtenu les financements nécessaires dans le cadre du pass Culture. Au total, sept fresques ont été réalisées par les élèves. « Ça plait beaucoup dans les établissements parce que ça change le cadre de vie et ça décore un petit peu. En plus, ça permet de faire passer des messages », se réjouit Zemar.
Difficiles à trouver sur l’île, les bombes de peinture utilisées pour le graffiti ont laissé leur place aux pinceaux et à la peinture acrylique. En se basant sur les esquisses réalisées par Zemar, les élèves ont ainsi embelli leur collège avec des représentations diverses et variées, les plus techniques étant celles qui mettent en scène des personnes en mouvement. « On a essayé de faire des fresques en relation avec la culture locale ou avec le lieu », précise Zemar. Un travail d’équipe : « c’était assez beau puisque c’est du partage, ils reprennent les croquis que Zemar a fait mais ils ont aussi pu donner leurs points de vue », ajoute Anaïs Vanhacke, professeur d’arts plastiques depuis cinq ans au collège de Ouangani.
Des ateliers qui ne sont pas notés et qui ont permis aux élèves impliqués de s’évader quelques temps. Juste avant, douze classes de 6e et deux classes du lycée de Coconi ont eu l’occasion de rencontrer Laurent Callot et Charlotte Boiron, deux artistes réunionnais en résidence. Ensemble, ils ont créé une exposition originale dans la bibliothèque du collège : une série de cyanotypes, un très ancien procédé photographique qui permet d’obtenir un tirage photo monochrome à dominante bleu après insolation d’un collage.
90 vendeurs à la sauvette vont être accompagnés pendant un an afin d’accomplir les démarches nécessaires à la légalisation de leur activité.
De nombreux vendeurs à la sauvette exercent leurs commerces illégalement dans les rues de Mamoudzou. Pour y remédier, la Ville entend en accompagner une partie, d’abord à Kawéni, afin qu’ils passent d’une activité informelle à une entreprise légale.
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Jacques Launay, qui a longtemps travaillé à l’inspection du travail, est celui qui va accompagner ces vendeurs, qui n’ont souvent aucune connaissance du fonctionnement des démarches.
Nourainya Loutoufi, troisième adjointe à la mairie de Mamoudzou, espère que cet accompagnement permettra à leurs activités de se développer.
90 VENDEURS À LA SAUVETTE
Ce jeudi, à la Maison de la Jeunesse et de la Culture (MJC) de Kawéni, dans la commune de Mamoudzou, ils sont une quarantaine de vendeurs à la sauvette. Ces derniers exercent leur commerce informel dans ce quartier et font partie des 90 identifiés dans le village par la mairie, dont la troisième adjointe au maire, Nourainya Loutoufi, précise bien qu’il s’agit de marchands français ou ayant un titre de séjour. Ce n’est qu’une infime poignée de ces contrevenants à la loi qui est présente ce jour, selon elle. Ils seraient en effet plusieurs centaines exerçant leur activité illégalement dans les rues de la ville. De son côté, Jacques Launay indique que ce manque de régularisation vient souvent de lacunes de connaissances des démarches à entreprendre. Ce dernier travaillait anciennement à la direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Dieccte, désormais direction de l’économie de l’emploi du travail et des solidarités – Deets).
UN ACCOMPAGNEMENT VERS LA FORMALITÉ
« N’ayez pas peur, aujourd’hui, on n’est pas là pour vous mettre la pression. On veut vous aider », rassure Essobiyou Djafalo, directeur Attractivité et études statistiques à la Ville de Mamoudzou, face aux marchands illégaux. Pendant un an, Jacques Launay, aujourd’hui retraité, va accompagner les 90 vendeurs de Kawéni vers la formalité : « Le but est que vous soyez en règle vis-à-vis de vos obligations en tant que commerçant ». Immatriculation de l’entreprise à la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) et à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), mise en place de la traçabilité des produits pour qu’ils soient reconnus propres à la consommation, établissement d’une comptabilité… « Je vais mettre à votre disposition des outils pour vous accompagner en ce sens », assure l’expert en la matière au public en train de l’écouter. Ce dernier estime qu’il serait intellectuellement impossible de sanctionner des personnes qui ne connaissent pas l’ensemble de ces démarches avant de les y avoir formées. D’où cette logique d’accompagnement. Un emplacement spécifique, à proximité du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Kawéni, va leur être réservé pour qu’ils puissent vendre leurs produits légalement.
DES AVANTAGES ÉCONOMIQUES
« On veut qu’ils vivent pleinement de leurs savoir-faire et que leur activité puisse se développer », insiste Nourainya Loutoufi. Ramener ces commerces informels dans le droit chemin va aussi permettre de générer des recettes avec les cotisations sociales et fiscales, même si Jacques Launay estime que le chiffre d’affaires de ces auto-entreprises ne sera sans doute pas colossal. Il faut donc s’attendre à des recettes en adéquation. « L’important, c’est que ces personnes puissent vivre pleinement de leur activité sans avoir de problème. Ce sont souvent des mères qui ont des enfants à nourrir », indique Essobiyou Djafalo. De son côté, l’ancien employé de la Dieccte espère que tout ce dispositif permettra un développement de leurs commerces, et il imagine déjà la possibilité de les aider à se réunir en coopérative.
MOINS DE CLÉMENCE À PARTIR DU 30 AVRIL
« On veut leur éviter d’avoir des problèmes », alerte celui qui a longtemps travaillé à l’inspection du travail. Car en effet, lorsque quelqu’un vend sans autorisation sur le bord des routes, il encourt plusieurs sanctions, notamment pour occupation illégale du domaine public et travail dissimulé. Le total des différentes amendes peut être particulièrement salé et le vendeur à la sauvette s’expose également à une confiscation de toute sa marchandise. Mais grâce à cet accompagnement, cette situation ne devrait pas arriver. C’est pour cela qu’à partir du 30 avril, estimant qu’à cette date la plupart des commerçants devraient avoir fait les démarches nécessaires pour pouvoir vendre dans l’espace dédié à côté du Sdis de Kawéni, la mairie compte faire intervenir la police municipale auprès de ceux qui continueraient à vendre sur le bord des routes.
UNE EXPÉRIENCE VOUÉE À S’ÉTENDRE
Un dispositif de suivi similaire a été expérimenté une première fois à Tsoundzou 1 sur l’année 2021-2022. « Cela a bien marché. Les seules personnes qui ne sont pas allées jusqu’au bout de l’accompagnement sont les vendeurs qui ont perdu leur titre de séjour entre-temps », relate Essobiyou Djafalo. En effet, ne pouvant travailler, ceux en situation irrégulière sur le territoire sont exclus du dispositif de régularisation. Si ce jeudi, l’opération a été lancée pour les marchands de Kawéni, la mairie de Mamoudzou compte bien en faire de même dans d’autres villages, notamment Cavani et M’tsapéré.
Le prévenu, un jeune franco-comorien, est poursuivi pour viol, harcèlement et chantage sur deux jeunes mineures de la même école. Les faits remonteraient au mois de mars 2024, selon le chef du parquet de Moroni, qui a confirmé le placement en mandat de dépôt du garçon qui serait aujourd’hui âgé de 16 ans et cinq mois.
Pour le moment, l’affaire est entre les mains d’un juge d’instruction. Et on peut dire que ceux qui avaient eu connaissance du dossier ont su le garder secret, évitant tout ébruitement jusqu’à ce jeudi. L’histoire est celle de trois jeunes mineurs scolarisés au lycée français international Henri-Matisse de Moroni. Un jeune garçon, né le 31 octobre 2007, selon nos informations, est en effet accusé d’avoir « violé » deux camarades, elles aussi mineures. Les victimes sont âgées respectivement de 12 et 13 ans. Les faits se seraient produits courant mars 2024 a-t-on appris.
Selon le procureur de la République de Moroni, Ali Mohamed Djounaid, contacté par Flash Infos, le présumé auteur est un franco-comorien dont nous tairons le nom, du fait qu’il bénéficie jusqu’à preuve du contraire de la présomption d’innocence. Pour le moment, les infractions retenues sont : viol, harcèlement et chantage. Le présumé auteur a été placé en mandat de dépôt à la prison de Moroni. Il y est incarcéré depuis avant-hier, mercredi, 3 avril. « Après l’enquête préliminaire, le dossier du jeune garçon est déféré ce 3 avril au parquet et une information est ouverte. C’est le juge d’instruction à qui nous avons confié l’affaire qui a décidé de le placer en détention provisoire après son inculpation. Il se trouve actuellement au quartier général des mineurs à la maison d’arrêt », a complété le chef du parquet.
Le magistrat Ali Mohamed Djounaid, précédemment président du tribunal, a reconnu que certes le droit attribue la qualité de mineur à toute personne âgée de moins de 18 ans. Toutefois, a ajouté le parquetier, il convient d’apporter ces précisons. « Il existe trois catégories de mineurs. D’abord ceux âgés entre 10 et 13 ans, ensuite 13 à 16 et enfin 16 à 18 ans. Les législations actuelles tiennent compte du fait que malgré leur âge, des mineurs peuvent se rendre coupables de faits particulièrement graves qui peuvent revêtir un caractère criminel », a rapporté le parquetier. À l’en croire, le régime juridique à l’exemple de la garde à vue des mineurs « délinquants » âgés de 16 à 18 ans peut être assimilable à celui des délinquants majeurs lorsqu’ils ont commis des actes criminels comme des viols, des homicides ou assassinats.
Il a nié les faits
Le prévenu est soupçonné d’avoir commis plusieurs viols. « Des crimes prévus et réprimés par les articles 301 et 302 du code pénal comorien », a-t-il relevé. Un juriste de la place a aussi souligné que seul le mineur de moins de 15 ans ne peut même pas faire l’objet d’une garde à vue. « Pour les mineurs dont l’âge se situe entre 15 et 18, la loi permet leur placement, mais dans un quartier spécial pour mineurs », a indiqué notre source. Pour le cas actuel, un garçon de 16 ans, son avocat dénonce le déroulement de la procédure. « Mon client, un jeune mineur, a comparu seul devant le juge d’instruction qui a décidé de le placer en détention provisoire, et ce malgré le fait qu’il nie les faits et qu’il reste présumé innocent. Cette mesure est difficile à vivre pour notre client mineur mais encore difficile serait sa réinsertion une fois que les éléments que nous détenons vont lui permettre de recouvrer sa liberté », croit savoir, l’un des avocats de la défense, Maître Youssouf Atick qui, visiblement, s’inquiète des conditions de détenue de son client, dans une prison surpeuplée où l’hygiène a toujours fait défaut. D’autant plus qu’il est de notoriété publique que souvent, aux Comores en raison de la lenteur des procédures judiciaires, il arrive que des inculpés soient oubliés pendant des longs mois sans être jugés.
Nous avons tenté d’avoir une réaction de la proviseure de l’école française Henri-Matisse, sans succès. On sait seulement que l’une des victimes serait la fille d’un directeur d’une grande multinationale étrangère implantée aux Comores. Le présumé auteur, serait, lui, un enfant d’un haut responsable de l’armée comorienne. Le lycée international français Henri-Matisse est le seul établissement agrée par le ministère français de l’Éducation nationale implanté à Moroni. La plupart des enfants détenant la nationalité étrangère y sont scolarisés.
Ex-juge d'instruction à Mayotte, Hakim Karki a vu sa peine de prison pour viol alourdie par la cour d'assises du Val-de-Marne, ce jeudi 4 avril.
Ancien juge d’instruction du tribunal de Mamoudzou, Hakim Karki a été reconnu coupable en appel de viol et condamné à dix ans de prison par la cour d’assises du Val-de-Marne, ce jeudi 4 avril. La peine est de deux ans plus lourde qu’en 2022. Populaire parce qu’il était le premier juge d’instruction de l’archipel mahorais et parce qu’il traitait l’affaire Roukia qui a éclaboussé le GIR (Groupement d’intervention régional), son étoile a pâli lors de son interpellation à La Réunion en lien avec un viol commis dans la nuit du 1er au 2 juillet 2014, à Mamoudzou.
Ce soir-là, au cours d’une soirée dans un bar du centre-ville, il avait proposé à une jeune femme qu’il connaissait de la raccompagner chez elle en voiture. Selon lui, elle lui aurait « sauté dessus dans la voiture ». La relation sexuelle, « consentie » toujours d’après l’ex-magistrat, aurait continué dans son appartement. Un récit qui contraste avec celui de la jeune femme. Car l’enseignante n’a jamais changé de version et a décrit plutôt une fellation imposée dans la voiture suivie d’un viol de plusieurs heures à l’intérieur du logement. « Les déclarations de la victime ont été jugées circonstanciées, constantes et sincères tout au long de la procédure », a relevé la cour d’assises.
Selon l’AFP, lors du prononcé du verdict, celle-ci a écarté les tentatives de l’ex-juge de « décrédibiliser » la victime. Les arguments avancés « n’ont pas convaincu de leur pertinence : rien n’accrédite la folie sexuelle de la victime à son égard et aucun élément sérieux » ne vient corroborer « qu’elle puisse être l’instrument d’une quelconque manipulation à son encontre ». Dix ans après les faits, l’ex-juge retournera donc en prison.
Des bactéries ont été détectées sur le réseau d'eau à Passamaïnty.
Une analyse effectuée par la SMAE – Mahoraise des Eaux ce jeudi a fait état d’une non-conformité bactériologique dans l’eau à Passamaïnty. Des mesures de précaution doivent donc être appliquées à Passamaïnty (hormis dans le quartier Gnambotiti), à Tsoundzou 1 et à Tsoundzou 2 afin de garantir sa potabilité. « Il est demandé à l’ensemble de la population de ces villages de faire systématiquement bouillir l’eau », écrit la SMAE dans un communiqué. Cette action permet en effet de stériliser l’eau en éliminant les bactéries. De nouveaux contrôles vont être effectués dans les jours qui viennent pour suivre l’évolution de la situation.
Une réunion de présentation de l’opération Wuambushu 2 a eu lieu, ce jeudi, en fin de matinée, dans les locaux de la préfecture de Mayotte, à Mamoudzou.
Après sa rencontre avec les maires, jeudi matin, Marie Guévenoux, la ministre déléguée aux Outremer, a filé à la préfecture de Mayotte pour une présentation de l’opération Wuambushu 2, prévue « après le ramadan ». Elle a donné peu d’éléments et aucun objectif chiffré, pour éviter les désillusions de l’année dernière.
Pas plus d’objectifs ni de détails sur le second volet de l’opération Wuambushu n’ont été donnés à l’issue de la réunion dans les locaux de la préfecture de Mayotte à Mamoudzou, jeudi midi. Même le nouveau nom n’a pas été dévoilé. Sa tenue confirmée « après le ramadan », celui-ci ne diffère pas du premier sur ses trois objectifs, lutter contre l’immigration clandestine, l’habitat insalubre et la délinquance via l’arrestation de « chefs de bande ».
« Cette opération mérite ce type de réunions internes où on échange sur des objectifs multiples et sur un aspect extrêmement soutenu de nos forces pendant plusieurs semaines », évoque vaguement Marie Guévenoux, la ministre chargée des Outremer. Selon elle, « l’essentiel est de produire les résultats tout le temps », avant de faire référence à une douzaine d’opérations de police et de gendarmerie qui ont permis l’interpellation de « 77 individus » ces dernières semaines. « Après, il ne faut pas faire du chiffre pour faire du chiffre. Il faut réussir à obtenir des résultats parce qu’ici, les « bangas » posent problème, et que ces individus doivent être interpellés », ajoute-t-elle, en refusant de donner des objectifs chiffrés justement.
La ministre déléguée aux Outremer, Marie Guévenoux, n’a pas donné de détails de l’opération, mais rappelé simplement que les trois volets sont similaires à l’année dernière. Derrière elle, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, le commandant de la gendarmerie de Mayotte, le général Lucien Barth, et le directeur territorial de la police nationale, le contrôleur général Hervé Derache.
L’an dernier, le déluge de moyens et d’hommes avait souffert du problème d’expulsions arrêtées pendant les trois premières semaines et des décasages repoussés par les différents tribunaux. Cette fois-ci, si des renforts sont bien annoncés, on ne verra pas de rangées de voitures ou camionnettes de forces de l’ordre débarquer au port de Longoni.
Pour l’instant, l’État souhaite capitaliser par exemple sur la présence actuelle de deux escadrons de gendarmerie mobile, en plus des quatre qui sont sur l’île en permanence. « La question des effectifs à Mayotte est déjà extrêmement soutenue. La première fois que je suis venue à Mayotte avec le ministre de l’Intérieur et des Outremer, il était accompagné par des policiers du Raid (N.D.L.R. il s’agissait de quinze gendarmes du GIGN en réalité) », fait valoir la ministre.
Elle avance qu’il y aura des « moyens supplémentaires » aériens, maritimes et terrestres. « Je ne vais pas vous parler de volume ou d’unité spécifique. On va renforcer quelques capacités, notamment dans certains domaines judiciaires qu’on n’avait pas explorés jusqu’à présent », admet le général Lucien Barth, le commandant de la gendarmerie de Mayotte.
Alors que les élus ont fait part de leur crainte au sujet de l’approche des Jeux olympiques et paralympiques à Paris qui devraient mobiliser de nombreuses forces de l’ordre, Marie Guévenoux promet d’être « vigilante » concernant celles qui resteront à Mayotte.
Un volet diplomatique primordial
L’an dernier, l’augmentation prévue du nombre d’expulsions avait provoqué la fermeture du port de Mutsamudu, à Anjouan, dès le premier jour de l’opération Wuambushu. Cette fois-ci, les Comores, qui « entretiennent un dialogue régulier et franc » avec la France dixit la ministre, devraient être moins revêches. Le nombre d’expulsions quotidiennes vers le pays voisin restera ainsi dans les standards habituels. En revanche, là où Frédéric Sautron se sait attendu, c’est sur la situation des migrants d’Afrique continentale qui divaguent par centaine à Cavani. Le sous-préfet en charge de la lutte contre l’immigration clandestine se montre optimiste sur le départ de ressortissants du Congo, Burundi ou Rwanda, comme il a pu l’organiser, il y a un mois. Il reconnaît que la difficulté reste entière pour ceux originaires de Somalie.
Tandis que les représentants des Forces vives doivent rencontrer la ministre, cet après-midi, un communiqué a été envoyé à la rédaction avec la signature d’une faction issue du même mouvement. Daté de ce jeudi, le texte est d’ailleurs écrit à la première personne du pluriel. « Nous, les forces vives de Mayotte, exprimons notre profonde déception et regret face à l’insuffisance des réponses apportées par le gouvernement à la crise de sécurité et d’immigration qui afflige notreîle », est-il écrit, dénonçant des effets d’annonce du gouvernement avec l’interdiction de vente de machettes et l’euthanasie de chiens dangereux. Sur la sécurité, ces Forces vives évoquent des attaques qui persistent sur les routes et des violences urbaines qui perdurent dans les grandes communes. Concernant le stade de Cavani, l’inquiétude demeure avec « les migrants qui restent à proximité, rendant la vie difficile aux habitants de cette localité. Chaque jour, un nombre inarrêtable de migrants débarquent sur les côtes mahoraises ». Pareil pour les promesses de fin du droit du sol à Mayotte et du titre de séjour territorialisé, les doutes de Sacha Houlié, le président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, sur l’utilité de modifier le droit du sol ne sont pas passés inaperçus. « Les forces vives regrettent de constater que les préoccupations de Mayotte sont enlisées dans des débats dogmatiques nationaux, alors même que la population est confrontée à un péril immédiat », font-elles remarquer.
Annonçant une assemblée générale à la fin du mois de ramadan, les rédacteurs du texte « tiennent à rappeler que, face à des actions gouvernementales insatisfaisantes, [les Forces vives] seront contraintes de reprendre les blocages, cette fois de façon plus intense, jusqu’à ce que des solutions durables soient mises en œuvre ». Contactés, Safina Soula et Abdou Badirou, deux des porte-paroles du mouvement, confirment ne pas avoir eu connaissance de ce communiqué.
Ce mercredi, la distribution d’eau potable a été grandement perturbée sur le réseau mahorais à cause « d’une casse sur l’adduction principale du Sud dont les travaux de réparation ont débuté ce [mercredi] matin », a indiqué la Société mahoraise des eaux (SMAE). Les villages du sud faisant partie du secteur 3 ont eu une fermeture anticipée à midi. Cela concernait Malamani, Mgnambani, Tsimkoura, Choungui, Bouéni et Moinatrindi Haut. Dans le secteur 2, c’était l’inverse avec une ouverture retardée à 18h, à savoir Bandrélé, Musicale Plage, Miréréni (Chirongui), Chirongui village, M’zouazia, Moinatrindi Bas et Kani-Bé. Dans le premier secteur, la SMAE annonçait que « des perturbations sur la distribution d’eau potable [étaient] possibles ».
Les footballeuses de la section sportive du collège Ali Hadi de Chiconi ont remporté le titre de championnes académiques de futsal féminin. Onze d’entre elles vont ainsi se rendre dans l’Hexagone pour les championnats de France de futsal UNSS (Union nationale du sport scolaire).
La Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte (CSSM) annonçait la semaine dernière la fermeture définitive de son adresse mail dédiée à la réception des courriels des usagers, pfs.cssm@css-mayotte.fr, à compter du lundi 1er avril. Désormais, pour contacter la CSSM, il faut passer par les messageries en ligne disponibles sur les sites internet et applications mobiles dédiés. Cela concerne aussi bien les échanges et la transmission de documents. Pour l’assurance maladie, il faut passer par le site ameli.fr depuis son compte personnel ; pour la branche Famille, il faut passer par le site caf.fr ; pour la branche Recouvrement, par le site urssaf.fr ; pour la branche Retraite, un formulaire de contact sera disponible prochainement sur le site internet de la CSSM, et enfin, pour la sécurité sociale agricole (MSA), il faut passer par le site mayotte.msa.fr. Pour les autres demandes ne relevant pas directement des branches citées précédemment, un autre formulaire de contact sera disponible sur le site internet de la CSSM prochainement. Les usagers sont invités à créer leurs comptes en ligne pour faciliter les échanges avec la CSSM. Pour celles et ceux qui rencontrent des difficultés avec la création ou la gestion de leur compte, un accueil sans rendez-vous est disponible à la CSSM. Les usagers qui n’ont pas accès aux messageries sécurisées peuvent prendre rendez-vous à la CSSM. La fermeture de cette adresse mail a pour but d’optimiser le traitement des dossiers, de faciliter les échanges, de garantir la sécurisation des données et de sensibiliser aux services en ligne.
Les 27, 28 et 29 mars, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Tsingoni a participé au congrès de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS) pour l’année 2024. Pour cela, l’équipe du CCAS de Tsingoni s’est rendue dans l’Hexagone, au Carré des Docks du Havre (Seine-Maritime). Cette 93ème édition du congrès portait sur la thématique des maires et leurs CCAS face aux crises sociale, climatique, économique et démocratique.