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Les footballeuses de M’zouazia au Barcelona Girls Cup 2024

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La Barcelona Girls Cup 2024 est un tournoi international de football féminin qui se déroule dans la région de Salou et Cambrils (dans la province de Tarragone en Catalogne, en Espagne). Cette année 2024 est la première pour l’équipe féminine mahoraise de football, l’AS Jumelles de M’zouazia. Elles ont vécu une expérience unique, durant laquelle elles se sont confrontées à des adversaires de très haut niveau, dont les professionnelles de Lyn Norvège. Malgré cela, elles n’ont rien lâché et ont pu décrocher une ultime victoire face aux Anglaises du Burscough Dynamo (3-1), et ont obtenu la quinzième place sur seize. Les Jumelles de Noussoura Saïd et Minihadji Allaoui ressortent quand même gagnantes puisque ce tournoi a été un moment de partage dans les valeurs du sport, qui a créé des souvenirs. Elles ont été les premières ambassadrices de Mayotte dans cette compétition et l’Europe à Mayotte n’a pas manqué de les féliciter sur ses réseaux sociaux.

Le film « Haraka Haraka » au Champs-Élysées Film Festival

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« Haraka Haraka », le nouveau court-métrage de Germain Le Carpentier, réalisé à Mayotte, concourt à la treizième édition du Champs-Élysées Film Festival, qui se tient du 18 au 25 juin, à Paris. Dans ce film, le réalisateur a choisi de raconter, au féminin, la traditionnelle course de pneus mahoraise, en noir et blanc.

La ministre chargée des Outre-mer candidate dans l’Essonne

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Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, s’est portée candidate dans la neuvième circonscription de l’Essonne pour les élections législatives à venir, à la succession d’Éric Husson, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, ce dimanche soir. Un mandat qu’elle exerçait de 2017 à 2024 et sa prise de fonction en tant que ministre. Cette dernière appelle également à « un rassemblement des modérés et des véritables républicains » face « à ceux qui sont prêts à toutes les indignités en continuant leur alliance avec LFI (N.D.L.R. La France Insoumise et face à ceux qui vont se compromettre avec le RN (N.D.L.R. Rassemblement National) et l’extrême droite », écrit-elle, alors qu’Éric Ciotti, le patron de son ancienne formation politique (Les Républicains), a annoncé être prêt à s’allier avec le RN.

Une conférence sur les secrets du col de l’utérus ce samedi

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Dans le cadre de la campagne Juin Vert 2024, mois de sensibilisation et de prévention au cancer du col de l’utérus, l’Association des Soignants contre le Cancer (ASCA) organise une conférence « Les secrets du col de l’utérus », le samedi 15 juin de 16 h à 19 h au bar-restaurant le 5/5 à Mamoudzou.

Des gynécologues, hématologue, psychologues et sage-femmes du Centre Hospitalier de Mayotte seront présentes pour éduquer mais aussi informer sur le cancer, l’importance du dépistage, aborder des sujets parfois tabous et lever le voile sur les idées reçues ou des fausses représentations sur l’intimité de la femme.

Les métiers du secteur maritimo-portuaire ont besoin d’ultramarins

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L’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité (Ladom) et l’Union maritime et portuaire de France (l’UMPF) ont signé, le lundi 10 juin, à Paris une convention pour « répondre à un besoin stratégique d’emploi dans le secteur de l’économie maritime des territoires d’outre-mer ».

Un partenariat qui vise à « répondre aux besoins en qualification des demandeurs d’emploi ultramarins, porteurs d’un projet professionnel dans le secteur maritime » mais aussi « aux besoins de compétences des entreprises, en particulier, des outre-mer ». Par ailleurs, le but est de « promouvoir les métiers en tension dans le secteur maritimo-portuaire et de la logistique, ouvrant des perspectives aux jeunes ultramarins, avec ou sans qualification ».

Plus particulièrement, il poursuit l’objectif de « permettre aux candidats ultramarins d’accéder aux offres de formation dans le domaine maritime malgré l’éloignement géographique ».

Mansour Kamardine : « J’ai appris la dissolution à la descente d’avion »

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Député de la deuxième circonscription de Mayotte, le Chiraquien Mansour Kamardine sait à quel point une dissolution de l’Assemblée nationale peut représenter un risque.

A Paris pour des rendez-vous en lien avec la loi Mayotte, lundi matin, Mansour Kamardine a été surpris par la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale où il représente la deuxième circonscription de Mayotte. Dans un entretien accordé à Flash Infos, il préfère garder le mystère sur une nouvelle candidature.

Flash Infos : Quelle a été votre réaction à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée ?
Mansour Kamardine : Ce fut la surprise totale car aucune information, même les ballons d’essai habituels que lance le gouvernement quand il veut prendre une mesure impopulaire, n’était sur le domaine public. Ensuite, la sidération. Enfin, bref, l’étonnement suivi de l’incompréhension. Je l’ai apprise à la descente d’avion le lundi matin à Roissy.

F.I. : En quoi était-ce nécessaire ?
M.K. :
A l’évidence, le président de la République avait souhaité la jouer à la De Gaulle, sauf que n’est pas De Gaulle qui veut. Pour le reste, je pense qu’il y a une telle défiance entre Macron et le pays que l’initiative de redonner la parole aux français était nécessaire, voire obligée pour le président, à défaut d’être souhaitée par beaucoup y compris parmi les plus proches de lui. Enfin, à mon avis, l’intérêt du pays à la suite de certaines maladresses de campagne de sa part et de son gouvernement l’exigeait après les résultats aux européennes que nous connaissons, même si constitutionnellement, il n’était pas obligé de prendre cette mesure radicale.

F.I. : Quel risque cela entraîne pour les nouvelles élections dans quelques semaines ?
M.K. :
La décision de dissolution a provoqué une onde de choc dans le pays. Des recompositions politiques et politiciennes sont en cours. D’un côté, la gauche se réconcilie avec elle-même dans ses différentes composantes et se ressoude même si jusqu’au jour de l’élection ses composantes se regardaient en chien de faïence. A droite, également, on voit des recompositions inattendues et qui jusqu’ici étaient inimaginables. Je veux simplement espérer que le président de la République a mesuré le risque qu’il fait prendre au pays. La dissolution ratée de Jacques Chirac en 1997 est encore dans notre mémoire collective. Tout se passe, comme si, ayant constaté que les éléments de la nature le rendent impuissant, il se résout à accepter une cohabitation avec madame Le Pen et au final rendre le pays comme il l’a reçu de François Hollande avec une opposition droite/gauche. Ce serait finalement un retour à la case départ et même un échec, on reviendrait à ce qu’il avait réussi à gommer en 2017.

F.I. : Quelles conséquences pour la loi Mayotte ?
M.K. : Elles sont nombreuses, à commencer par la suspension de l’ensemble des réflexions qui étaient en cours car personne ne sait à ce jour quel sera le prochain gouvernement après le 7 juillet prochain et s’il acceptera de le reprendre. Car qui dit nouveau gouvernement, ce qui sera le cas quelque soient les résultats, dit nouvelle politique et nouveau projet même si c’était la majorité actuelle qui revenait en responsabilité. Je regrette également que le rapport d’information sur Mayotte que nous avons élaboré avec mon collègue Guillaume Vuilletet ne soit conduit à son terme à ce jour. Bref, il y aura du retard à l’allumage.

F.I. : Êtes-vous prêt à vous représenter ?
M.K. : La question de fond à mes yeux n’est pas celle-là ; car tout le monde peut se présenter ou se présenter à une élection. La question est de savoir comment faire pour que la France, l’État, le gouvernement, y compris le président de la République, comprennent l’enjeu ou l’intérêt que représente Mayotte pour la France ou la France dans l’avenir de Mayotte. La vraie question est de savoir s’il y a au niveau de l’État et au niveau national, une prise de conscience suffisante, le rôle national que peut jouer Mayotte dans le concert des affrontements qui se jouent depuis cette sous-région entre l’est et l’ouest. La question est de savoir comment faire pour que la situation de détresse que connaissent nos compatriotes mahorais sur les questions migratoires et sur les questions d’insécurité, mais également de sous-développement et de pauvreté, qui minent notre vivre ensemble soient réellement prises en compte et solutionnées sans invoquer de pseudo principes auxquels leurs auteurs qui les invoquent sont les premiers à ne pas croire et ne se les appliquent pas à l’image du titre de séjour territorialisé ou de l’obligation scolaire qui a abîmé l’avenir de notre jeunesse et qui détruit le peuple mahorais à petit feu. Car vous n’êtes pas sans savoir que plus l’immigration progresse, plus l’insécurité envahit tous nos espaces publics et privés, et plus les Mahorais sont obligés de fuir la terre de leurs ancêtres malgré eux pour aller chercher refuge ailleurs. Et ça, ce n’est pas acceptable, ce n’est pas supportable.

Estelle Youssouffa se porte candidate

Députée sortante de la première circonscription de Mayotte, Estelle Youssouffa a choisi les réseaux sociaux pour confirmer qu’elle souhaite continuer son mandat. « Je suis candidate pour continuer à travailler pour vous, pour Mayotte », promet celle qui est députée depuis deux ans. Kira Bacar Adacolo, pour l’Union pour la sécurité de Mayotte, se présente également dans la circonscription du sud, où Anchya Bamana est en pourparlers pour être la candidate Rassemblement national.

Elections législatives : retour aux urnes dès le dimanche 9 juin

Dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, ce dimanche, un décret était pris dans la foulée par le président de la République. Il fixe les prochaines élections législatives aux dimanches 30 juin et 7 juillet. Les tractations ont déjà commencé et devront se clore rapidement, car les candidats ont jusqu’à ce dimanche 16 juin pour déposer leur candidature auprès de la préfecture de Mayotte.

La fermeture de Chez Cousin, « un règlement de compte »

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Le restaurant « Chez Cousin », ouvert depuis 2012, organisait jusque-là des soirées le vendredi soir, « les cousinades », qui seraient à l’origine de la fermeture administrative de l’établissement.

L’avenir de Chez Cousin, le bar-restaurant de M’tsapéré, est incertain. Fermé administrativement pour quatre mois suite à un arrêté préfectoral du 30 mai, l’établissement risque de faire face à une liquidation judiciaire. C’est cette menace qui a motivé, ce mardi, la demande de suspension en référé-liberté de l’arrêté au tribunal administratif de Mayotte, à Mamoudzou. La décision sera rendue ce mercredi.

Depuis le 31 mai, l’établissement “Chez Cousin”, à Mamoudzou, est fermé administrativement pour une durée de quatre mois, suite à un arrêté préfectoral pris la veille. Ce mardi 11 juin, une audience de référé-liberté s’est tenue au tribunal administratif de Mayotte pour demander au moins la suspension, si ce n’est l’annulation, de cet arrêté. Maître Érick Hesler, l’avocat défendant le gérant du restaurant, a remis en cause la légalité de la décision du préfet. « L’arrêté est vide. On y trouve une liste de griefs sans lieu, ni date, ni nature exacte des faits reprochés. Cela ne permet pas à la SARL de se défendre correctement », commence-t-il, ajoutant que cette décision contrevient à la liberté fondamentale d’entreprendre.

Il continue en argumentant autour de l’article L3332-15 du Code de la santé publique, dont plusieurs alinéas sont cités dans l’arrêté de la préfecture. D’après cette loi, la fermeture administrative d’un débit de boisson peut être exigée à la suite d’une infraction, pour une durée maximale de six mois, après qu’il y ait eu un avertissement. Or, Chez Cousin n’en aurait reçu aucun. Toujours selon cette loi, s’il y a atteinte à l’ordre public, à la santé, à la tranquillité ou à la moralité publiques, un établissement peut être fermé pour une durée maximale de deux mois. Cet alinéa n’autorise donc pas la fermeture de quatre mois ordonnée par la préfecture. Enfin, le dernier alinéa cité fait état de la possibilité d’une fermeture de six mois si elle est motivée par des actes criminels ou délictueux. Or, selon maître Hesler, son client n’a jamais été condamné pour de tel faits. Il ajoute qu’il n’a jamais non plus fait l’objet de verbalisations et qu’aucune n’a été versée au dossier. « L’administration doit apporter la preuve et la matérialité des faits sur laquelle se fonde sa décision », rappelle-t-il.

« Charger la mule »

Une non-présentation du permis d’exploitation ou encore un défaut de déclaration à la Sacem pour la musique sont également reprochés à Cousin. Des arguments que l’avocat réfute un à un : « On essaie de charger la mule pour avoir quelque chose à dire ». Pour lui, qui estime cet arrêté sans fondement juridique, il s’agit d’un règlement de compte, qui trouverait son origine dans la plainte déposée par un agent de la préfecture à l’encontre du restaurant. En avril, cet agent, habitant à proximité de Chez Cousin, est venu dans l’établissement en pleine « cousinade » (soirée festive du vendredi soir organisée par le bar-dansant), pour se plaindre du bruit et aurait pris l’initiative de débrancher de lui-même les platines. Du matériel aurait été cassé, et des agents de sécurité auraient escorté l’individu hors de l’établissement. Il a ensuite porté plainte, et Cousin a fait la même chose en retour pour dégradation de matériel, conduisant le tout à être classé sans suite. « Cette décision est un règlement de compte. Se servir de ses hautes fonctions en préfecture est inacceptable. Le bruit l’embête, d’accord. Mais user de ses fonctions et faire licencier onze personnes, c’est autre chose », argumente maître Hesler, qui ajoute à de nombreuses reprises qu’à part cette plainte, l’établissement n’en a reçu aucun, malgré « les nombreuses » évoquées dans l’arrêté.

La crainte d’une liquidation judiciaire

C’est l’avenir incertain de l’existence du restaurant qui a poussé l’avocat à faire une demande en référé-liberté et non en référé-suspension, une procédure plus longue mais habituellement utilisée dans ce genre d’affaires. Mais la situation est trop urgente selon lui. Il qui cite l’attestation d’un expert-comptable : cette fermeture de quatre mois va priver Chez Cousin d’un tiers de son chiffre d’affaires, ce qui le conduira inévitablement à la cessation de paiement et à la liquidation judiciaire. Une situation qui serait désastreuse pour l’établissement qui emploie onze salariés, et dont la santé économique a déjà été mise à mal par la crise de l’eau, les travaux pour le Caribus et le mouvement social en début d’année.

Face à cet exposé remis également au juge en référé Marc-Antoine Aebischer dans un mémoire de vingt-cinq pages, le préfet aurait remis un mémoire de deux pages. Une maigreur qui atteste, selon l’avocat, de la pauvreté du dossier à l’encontre de son client. La décision concernant cette demande en référé-liberté sera rendue, ce mercredi, par ordonnance.

« Ils viennent me tabasser chez moi tous les jours »

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Un habitant d’Ongojou âgé de 63 ans a été condamné à un an de prison ferme pour avoir poignardé son voisin, le 12 avril 2023. Malgré ses dires, il n’y avait jamais eu d’altercation auparavant, le prévenu souffrant de psychose et d’hallucinations.

A Mamoudzou, les rues de la Mairie et Mchindra-Saïd refaites à neuf

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Le maire Ambdilwahedou Soumaïla et la municipalité de Mamoudzou ont célébré la réouverture des rues de la Mairie et Mchindra Saïd, dans le centre-ville, ce mardi soir.

La municipalité de Mamoudzou a célébré le retour à la circulation de ses rues toutes neuves de la Mairie et Mchindra-Saïd, ce mardi soir. Les travaux ralentis par les mouvements sociaux ont permis la pose d’une nouvelle chaussée et de refaire les réseaux.

Au cœur de Mamoudzou, les rues de la Mairie et Mchindra-Saïd ont terminé leur transformation. Un béton matricé gris couvre désormais la chaussée, donnant une impression que les pavés recouvrent l’artère qui longe la mairie et celle qui relie directement la rue du Commerce au siège du conseil départemental de Mayotte. Inaugurées ce mardi soir par la municipalité, elles ont des places de stationnement mieux délimitées (ou des poteaux bleus pour éviter le stationnement sauvage), des poubelles, des lignes enterrées, un nouvel éclairage et même un système de récupération des eaux pluviales avec trois cuves enterrées de 3.000 m3 chacun. Les réseaux électrique (Électricité de Mayotte), d’eaux pluviales (Cadema) et de communications (Orange) ont aussi été revus.

Un retard avec les barrages

« Je remercie l’ensemble des commerçants et des riverains, car il y a eu beaucoup de désagréments », reconnaît lors de son discours Ambdilwahedou Soumaïla, le maire. En effet, les travaux dont le montant est de 1,4 million d’euros (sur fonds propres), ont commencé en janvier. « Ils devaient durer deux mois », précise Laheri Boina Heri, le chef du service circulation, stationnement et accessibilité à la mairie de Mamoudzou. Les mouvements sociaux ont prolongé le chantier jusqu’en juin, poussant la mairie a aidé les commerces pénalisés.

Lors de l’événement de mardi, le maire a aussi laissé la parole à la famille de Mchindra Saïd, l’ancien adjoint au maire qui a donné son nom à la rue qui permet de remonter vers le Département. Ambdilwahedou Soumaïla a demandé d’ailleurs aux riverains de lui « rendre hommage » en prenant soin de la rue et de veiller à ce qu’elle reste propre.

Loi Mayotte : le séminaire gouvernemental est annulé

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Le Premier ministre, Gabriel Attal, a dû annuler le séminaire gouvernemental sur le double projet de loi Mayotte prévu initialement ce jeudi 13 juin.

Prévu initialement ce jeudi, le séminaire gouvernemental au sujet du double projet de loi Mayotte organisé par Matignon ne pourra pas se tenir. Les élections législatives des dimanches 30 juin et 7 juillet bousculent l’agenda du Premier ministre, Gabriel Attal. Les participants mahorais ont donc été prévenus, ce lundi soir, que la réunion n’aura pas lieu.

Malgré les rendez-vous ministériels de ce début de semaine, qui eux se tiennent comme prévu, ce séminaire annulé met du plomb dans l’aile de cette loi Mayotte dont les contours restent toujours aussi flous.

Elections législatives : retour aux urnes dès le dimanche 9 juin

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Dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, ce dimanche, un décret était pris dans la foulée par le président de la République. Il fixe les prochaines élections législatives aux dimanches 30 juin et 7 juillet. Les tractations ont déjà commencé et devront se clore rapidement, car les candidats ont jusqu’à ce dimanche 16 juin pour déposer leur candidature auprès de la préfecture de Mayotte.

Crise de l’eau : rétablissement au cas par cas dans le centre et le sud de Mayotte

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Ce lundi soir, l’approvisionnement en eau a été rétabli au cas par cas dans le centre et dans le sud de Mayotte. Après une coupure d’eau intervenue dans la matinée en raison de problèmes à l’usine de potabilisation d’Ourovéni, la société mahoraise des eaux (SMAE) a indiqué à 18 h que l’approvisionnement en eau brute est « rétabli » mais l’augmentation de la production nécessite du temps et se fera donc progressivement tout au long de la soirée.

Compte-tenu de la situation à cette heure et du planning des tours d’eau, il a été décidé de rétablir la distribution au cas par cas, dans un souci d’équité et de préservation des équilibres par secteur, pour favoriser le retour à la normale. Aussi, la distribution sera remise, ce lundi soir pour Tzoundzou II, Barakani, Coconi, Dembéni, Illoni, Sohoa, Poroani, M’ramadoudou, Bambo Est, Nyambadao, Mnyambani, M’tsamoudou, Bouéni, Bambo Ouest, M’bouenatsa, Choungui, Moinatrindri Haut et Tsimkoura.

La distribution en eau sera remise ce mardi 11 juin au matin pour Hajangoua, Hamouro, Oungojou, Kahani, Sada, Mangajou et Malamani à partir de 7h.

Les résultats définitifs des élections européennes

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Dans la nuit de dimanche de lundi, les résultats de ces élections européennes 2024 ont continué à tomber. Et pas de surprises, ce lundi matin, l’abstention s’avère importante (48,5%). Côté résultats, le Rassemblement en tête, plébiscité à Mayotte, arrive largement en tête avec 31,5% des voix, lui permettant d’avoir trente sièges sur 81 dévolus aux électeurs français. Besoin d’Europe (Renaissance, Horizons et Modem) et Réveiller l’Europe (Parti socialiste-Place publique) sont derrière, respectivement à 14,6% et 13,8%. Ces deux listes ont donc treize députés européens chacun. La France insoumise (9,9%, neuf sièges), Les Républicains (7,2%, six sièges), Europe écologie (5,5%, cinq sièges) et Reconquête (5,5%, cinq sièges) sont les quatre autres formations qui disposeront d’élus au Parlement européen. Il s’agit de sept listes qui comptaient des députés sortants (élu avec le Rassemblement national, Nicolas Bay avait rejoint Éric Zemmour et Reconquête en cours de route).

A l’échelle européenne, en attente de résultats définitifs, le Parti populaire européen conserve une majorité relative parmi les 720 députés et se stabilise à 184 élus (contre 182 en 2019). Le Parti socialiste européen reste le principal groupe d’opposition avec 139 sièges (154 en 2019). Les centristes et les libéraux sont de nouveau troisième, mais perdent quasiment trente élus (80 contre 108 en 2019). Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les trente sièges du RN ne permettront pas au parti de Jordan Bardella de peser à Strasbourg. Son manque d’alliés dans l’Union européennes maintient le groupe Identité et démocratie à 58 sièges. Les Souverainistes, dont Reconquête, les doublent avec 73 élus européens. La Gauche unitaire, qui comprend La France insoumise, garde une quarantaine d’élus européens, alors que les Verts européens perdent une vingtaine de députés européens (52 contre 74 en 2019).

Choléra : 161 cas recensés à Mayotte par l’Agence régionale de santé ce 10 juin

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Le bulletin d’information hebdomadaire relatif au choléra de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte fait état de 161 cas depuis le 18 mars, soit 13 nouveaux cas depuis le bulletin de Santé publique France publié vendredi. Onze cas sont actuellement actifs. On enregistre toujours deux décès. 885 contacts proches ont été traités et 5.912 contacts ont été vaccinés depuis l’arrivée de la maladie sur le territoire.

En cas de symptômes (diarrhées, vomissements), il est rappelé de s’isoler, de s’hydrater, et d’appeler le 15.

De nouveaux bacs-poubelle distribués ce mardi à Bandrélé

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Dans le cadre de la campagne de déploiement des bacs poubelles dans le département mahorais, le Sidevam (syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte) tient à informer les habitants de la commune de Bandrélé qu’il tiendra un stand à la place de l’Ancien foyer de Bandrélé, ce mardi, de 8h à 14h. Il y aura une distribution de bacs collectifs de 660 litres et de 240 litres sous conventionnement, des installations de bacs collectifs de 660 litres sur les points de collecte collectifs et une dotation de bacs individuels de 120 litres ou de 240 litres pour les administrés.

« Pour cette dernière, le Sidevam veut aller encore plus loin dans la sensibilisation sur la nécessité de s’équiper dans les foyers avec des bacs individuels. Pour se faire, des tournées dans les différentes communes vont être organisées. L’objectif étant d’une part, de faciliter les démarches d’acquisition de bacs individuels notamment pour ceux qui rencontrent des difficultés de déplacement et d’autre part, de porter auprès de la population le message concernant la gestion des déchets au quotidien », explique la mairie de Bandrélé.

Pour acquérir un bac-poubelle, ce mardi, il faut remplir un formulaire, joindre une copie de la pièce d’identité et d’un justificatif de domicile (facture), débourser 15 euros pour un bacs de 120 litres ou 25 euros pour un bacs de 240 litres. Les personnes assujetties à la taxe foncière bénéficient d’un bac gratuit. « Tout au long de cette journée de sensibilisation, des ambassadeurs sillonneront les quartiers pour inviter la population soit à venir faire leur demande de bac soit à se renseigner sur le bon geste notamment en matière de tri de déchets », poursuit la municipalité du sud de Mayotte.

Des Mahorais au passage de la flamme olympique à La Réunion

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Six jeunes athlètes mahorais de la ville de Mamoudzou sont arrivés, ce lundi 10 juin, sur l’île de La Réunion, pour participer à l’accueil de la flamme olympique qui aura lieu ce mercredi 12 juin. Ces jeunes sportifs représentent la promotion Daniel Sangouma, l’ancien sprinteur français étant ambassadeur de l’excellence sportive de la ville de Mamoudzou. Ils sont accompagnés de Dhinouraine M’colo Mainty, le premier adjoint au maire de Mamoudzou et chef de la délégation, de Zaïdou Tavanday, chef de projet et responsable des grands événements à la mairie, et de Dhoimrati Salime Abdillah, éducatrice sportive. Lors de leur séjour sur le séjour sur l’île Bourbon, ils sont reçus à la délégation de Mayotte à La Réunion.

« Nous encourageons la jeunesse et nous souhaitons un séjour enrichissant et mémorable à toute la délégation de la ville de Mamoudzou », annonce ce service du conseil départemental de Mayotte.

Mayotte au vingtième anniversaire de l’association française des aidants

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À l’occasion des vingt ans de l’association française des aidants (AFA), quatre membres de l’association départementale des aidants familiaux de Mayotte (ADAFM) sont partis à Lille (Nord, le le 2 juin dernier. Parmi elles, il y avait la présidente de l’association Hassanati Oumouri, la coordinatrice Sunnita Oumar, la chargée de mission des associations au Département de Mayotte, Dhoimrati M’trengoueni, membre active de l’ADAFM. Le 4 juin, à la CCI de Lille, elles ont représenté les aidants de Mayotte à l’échelle nationale lors de cet événement, mais également tout l’Outremer, puisqu’il s’agissait du seul département ultramarin représenté. Ainsi, des questions spécifiques et enjeux ont pu être abordés, car la présence des trois Mahoraises a résonné auprès des associations des aidants de toute la France métropolitaine, en raison des défis spécifiques du territoire de Mayotte.

Économie : l’entreprise « SOA » grande lauréate du concours BGE

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Ce vendredi 7 juin, s’est tenue à l’hémicycle Younoussa-Bamana, sous l’égide de Zamimou Ahamadi, la cinquième vice-présidente du conseil départemental de Mayotte chargée des finances et des affaires européennes, la remise des prix du concours talents de la boutique de gestion (BGE). Cette cérémonie de remise a pour but de mettre en valeur les réussites, l’innovation et l’engagement des entreprises locales dans divers secteurs. Les lauréats présents à la cérémonie et ceux intervenant par vidéo ont partagé leurs parcours, les défis surmontés et leurs succès. Les trophées ont été décernés dans les catégories Service, Commerce, Artisanat et Économie solidaire. Cette année, le « Grand Prix Lauréat », doté d’un chèque de 2.000 euros offert par le Département, a été attribué à l’entreprise « SOA » Service-Oriented Architecture. Celle-ci est spécialisée dans la récupération et la réparation d’objets encombrants électroniques.

L’école maternelle Ampe arc-en-ciel fête la fin d’année scolaire ce samedi

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La fête annuelle de l’école maternelle Ampe arc-en-ciel située à Mamoudzou se déroule, ce samedi 15 juin, à partir de 9h. Concernant le programme vous trouverez diverses activités, il y aura des jeux de kermesse classiques aux stands de nourriture, les élèves seront mis en avant à travers des performances artistiques. La fête prendra une dimension spéciale avec une cérémonie de remise de diplômes. Toutes les familles et la communauté de Mamoudzou sont conviées à cette kermesse pour célébrer cette journée, mais aussi à participer à la collecte de fonds destinés à financer des projets scolaires, des sorties éducatives et des améliorations des équipements de l’école.

Pour toute information complémentaire, merci de contacter le directeur à l’adresse mail suivante : ampe.arcenciel@gmail.com ou la responsable du comité des fêtes au 06 93 53 68 58.

« Ce qui m’a marqué, c’est la diversité présente dans le lagon »

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Greg Lecoeur était le président du festival international de l’Image sous-marine de Mayotte cette année. Crédit photo : Greg Lecoeur

Présent à Mayotte pendant une dizaine de jours à l’occasion du festival international de l’Image sous-marine, le photographe Greg Lecoeur revient sur sa découverte du lagon.

Le photographe sous-marin Greg Lecoeur a pu immortaliser pour la première fois le lagon mahorais. Venu une dizaine de jours à Mayotte pour assurer son rôle de président de la 29ème édition du festival international de l’Image sous-marine de Mayotte (FIISMM), il a été marqué par la qualité du contenu présenté au public. « Les films et les photographies étaient de haut niveau », commente celui qui tient à remercier tous ceux qui ont rendu son séjour possible. Hébergé dans le sud de Mayotte au Jardin Maore, il a pu découvrir la passe en S et bien d’autres spots de plongée. « Ce qui m’a marqué, c’est la diversité présente dans le lagon, entre les coraux, les raies manta… Même s’il y avait du blanchissement, j’ai adoré évoluer dans les jardins coraliens au Nord », résume le photographe, qui a plusieurs prix à son actif, comme le Grand prix National Geographic « photographe nature de l’année 2016 », ou encore une récompense par le muséum d’histoire naturelle de Londres en 2018, et bien d’autres depuis.

Il était important pour lui de venir à Mayotte : à travers les clichés qu’il a pris au cours de son séjour, il espère pouvoir rapporter en métropole un visage de l’île dont on parle moins. « Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de Mayotte dans les faits divers, les crises… Mais on ne dit jamais qu’on y trouve les derniers dugongs, qu’il y a une énorme biodiversité », regrette-t-il. Le photographe est persuadé du potentiel de l’île et de l’attractivité qu’elle pourrait dégager grâce à son lagon.

Faire sortir la richesse des mers

Mettre en valeur des lieux dont on ne parle pas assez pour leurs richesses, c’est une mission qui investit le travail de Greg Lecoeur. Basé à Nice, il s’attache aussi à révéler les beautés aquatiques cachées de la mer Méditerranée. « Cette mer est celle qui m’a tout donné, et comme Mayotte, on en entend souvent parler négativement, alors je vais continuer à m’investir au niveau local », compare celui qui va également continuer d’explorer les pôles Nord et Sud lors de prochaines excursions, à côté des Expédition Pelagos qu’il a lancé en Méditerranée pour associer recherche scientifique et art.

Concernant Mayotte, Greg Lecoeur a pris plusieurs clichés, notamment dans une optique de repérage. S’il ne peut nous en dire plus pour l’instant sur le projet qui en découlera, on peut s’attendre à voir à nouveau le photographe explorer le lagon mahorais.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes