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Barrages : quand le préfet durcit le ton, les maires aussi

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L’association des maires de Mayotte, récent destinataire d’un courrier du préfet de Mayotte défendant son bilan en matière de sécurité, a décidé de répondre, ce lundi. Son président, Madi Madi Souf, invite l’État à aller plus loin dans sa lutte contre l’immigration clandestine, notamment celle venue du continent africain. Appelant le préfet à « comprendre la souffrance des Mahorais » et alors qu’une manifestation est prévue ce mercredi à Mamoudzou (voir encadré), il juge que « la lutte contre l’insécurité n’est pas sous contrôle ».

Par courriers interposés, le ton monte entre le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, et le président de l’association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf, qui appelle « les parties à renouer le dialogue » au sujet des blocages qui émaillent l’actualité. « L’envoi massif des forces de l’ordre pour démanteler les points de blocages n’a fait que renforcer le mouvement et radicaliser les positions. L’État doit, à l’image de la grève des agriculteurs français, comprendre la souffrance des Mahorais. C’est une souffrance légitime », estime-t-il.
Après un premier aller-retour postal, au cours duquel le préfet a eu l’occasion de dresser un bilan sécuritaire de Mayotte, le représentant des maires déplore le manque de coercition de la part de la préfecture concernant « la problématique de l’immigration africaine et [les] inquiétudes qu’elle suscite au sein des élus et de la population ». « Ces migrants doivent être interceptés et refoulés en dehors des eaux territoriales de Mayotte qui n’est pas, comme vous le savez, en capacité d’accueillir sur son sol toutes ces personnes au risque de déstabiliser encore plus un territoire déjà fortement soumis à l’immigration comorienne et malgache », quémande celui qui est aussi maire de Pamandzi.
Madi Madi Souf appelle aussi à « renforcer » et « accélérer le travail diplomatique » afin d’activer la solidarité nationale et, par la même occasion, de rapatrier les migrants et de les « répartir dans l’espace Hexagonal ». Le représentant des maires mahorais illustre son propos avec des chiffres, notamment ceux des atteintes aux biens et aux personnes récemment divulgués par le parquet de Mamoudzou : « la lutte contre l’insécurité n’est pas sous contrôle […] et l’engorgement de la prison de Majicavo qui atteint un taux d’occupation de près de 300% ne permet pas des réponses judiciaires à la hauteur des actes délictueux et criminels ». Et de conclure que « la situation actuelle de blocage de l’île » est une conséquence de « l’exaspération de la population par rapport à l’immigration massive et incontrôlée et au sentiment d’abandon par l’État face à la recrudescence des actes de violence ».

Les barges stoppées pendant une heure

La direction des transports maritimes (DTM, ex-STM) a autorisé la reprise des navettes de barges entre la Petite-Terre et la Grande-Terre, vers 10h15, mardi matin. Comme lundi, les rotations ont été interrompues à partir de 9 h par des manifestants qui ont envahi les embarcadères de Mamoudzou. Selon le Directeur de la DTM, Saïd Moussa Kassim, les gendarmes sont intervenus à la demande du préfet de Mayotte pour libérer les accès des gares maritimes de Mamoudzou. Une action qui a permis une reprise immédiate des navettes entre les îles principales de l’archipel mahorais.

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