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Trophées du tourisme 2024 : “Mayotte est un territoire extraordinaire avec des atouts merveilleux”

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La cérémonie de remise des Trophées du tourisme 2024 s’est déroulée ce samedi soir.

Lancées par la Somapresse il y a seulement un an, les Trophées du tourisme ont connu un franc succès cette année encore. Cette deuxième édition, qui s’inscrit dans le cadre des 10 ans du Salon du tourisme de Mayotte, a fait carton plein. Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, a annoncé l’amorce d’un travail tendant à faire classer le lagon de Mayotte au patrimoine mondial de l’UNESCO. Huit catégories ont été distinguées avec à chaque fois cinq nominés à départager pour déboucher sur un lauréat.

Des décideurs politiques et administratifs (le préfet François-Xavier Bieuville et le président du conseil départemental Ben Issa Ousseni en tête), des opérateurs économiques, des représentants associatifs, des artistes et autres composantes de la société civile mahoraise s’étaient tous donnés rendez-vous samedi soir place de la République à Mamoudzou pour assister à la remise des deuxièmes Trophées du tourisme, sur invitation des responsables de l’Agence d’Attractivité et du Développement Touristique (AaDTM). Un événement qui a revêtu un caractère particulier cette année, avec la tenue du 10ème Salon du tourisme de Mayotte, avec de nombreux stands d’exposants disséminés tout autour du bâtiment du comité du tourisme.

Co-organisateurs de l’évènement, la Somapresse (Mayotte Hebdo, Flash Info, Yaho FM, Mayotte Hebdo TV sur les réseaux sociaux) était également présente, représentée par son directeur de la rédaction Soldat et plusieurs membres de son personnel, notamment Soumaya Hadjy Mamode, responsable du pôle événementiel au sein de cette société. L’événement était également retransmis à la télévision sur Mayotte la 1ère, dont le directeur régional, Toufaïl Andjilani, n’a pas caché sa satisfaction d’œuvrer pour la promotion du tourisme : « Dans un territoire qui connaît de nombreux défis, dans un territoire où le quotidien n’est pas facile pour beaucoup de citoyen, nous avons une responsabilité sociale, notre rôle en tant que média est de prendre part à tout ce qui concourt à apaiser les choses, de participer aussi à la cohésion sociale et à l’attractivité du territoire. »

Faire classer le lagon au patrimoine mondial de l’UNESCO

Une grande nouveauté pour ces Trophées du tourisme cette année, le nombre de catégories concernées a évolué, preuve que ce secteur de l’économie est appelé à connaître des beaux jours grâce à la ténacité des opérateurs qui ont su faire face aux difficultés nées des différentes crises ayant frappées Mayotte durant ces trois dernières années. L’AaDTM et le conseil départemental de Mayotte s’engagent à les accompagner au maximum. Du côté de l’Etat aussi on se veut optimiste quant à l’avenir du secteur touristique à Mayotte. Le préfet François-Xavier Bieuville estime qu’il est nécessaire de donner une autre image de l’île, « Mayotte ce n’est pas que des problèmes d’insécurité, que des problèmes de circulation, que des problèmes d’accès à l’eau. Mayotte c’est un territoire extraordinaire avec des atouts merveilleux, le lagon, les espaces naturels mais aussi une dimension humaine ». Ce dernier a confié avoir découvert sur l’île la gentillesse de ses habitants et la qualité de leur accueil. Selon lui, le territoire dispose de tous les atouts pour réussir à développer son tourisme. « Et donc, avoir une occasion comme celle de ce soir [samedi] de mettre en valeur ce que l’on sait faire, et ce qu’on sait faire de mieux à Mayotte, moi je trouve ça extraordinaire et encore une fois, je n’ai que de la joie », s’est plu à rajouter François-Xavier Bieuville qui a fait part de sa volonté à faire classer le lagon de Mayotte dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pour lui ce n’est pas qu’une idée, « c’est un espoir, un dossier qu’il faut maintenant engager, des petites graines qui ont été semées, qui germent et qui vont pousser car derrière cela, c’est une marque de fabrique, un symbole, une fierté pour l’ensemble des Mahorais qui vont se dire qu’ils ont un très beau lagon, lequel va être reconnu par le monde entier. C’est un dossier absolument capital qu’il nous faut faire tous ensemble pour donner de la fierté à tous les Mahorais ».

Deuxième vice-présidente du département en charge du développement économique et de la coopération décentralisée, Bibi Chanfi, a, de son côté, rebondi sur cette tendance à la positivité en saluant un effort collectif en faveur de la réussite de l’événement du jour et de la volonté des principaux acteurs publics de l’île à poursuivre leurs efforts pour assurer un redécollage de l’économie touristique mahoraise. Après toutes ces déclarations, le dernier mot est revenu à Michel Madi, le directeur de l’AaDTM qui a promis de faire encore mieux en 2025.

Les lauréats des Trophées du tourisme 2024

Le Coco Beach remporte le prix du restaurant de l’année, tandis qu’Hamaha Beach gagne le prix de l’hôtellerie. Le prix de l’hébergement alternatif de l’année est décerné à Moya Residence. Le Lagon Maore remporte le prix du Lagon et Baobab Tour, celui de l’activité / service terrestre de l’année. Le prix de l’attractivité est remis aux Supers Jeunes de Bandrélé ; le prix collectivité institution attractive de Mayotte est attribué à la Communauté de communes du Sud ; et enfin, le prix spécial du jury a été décerné au court-métrage Laka.

 

Au Salon du Tourisme, “on veut valoriser l’ensemble des activités”

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Assimo peint les emblèmes de Mayotte pour laisser des souvenirs aux touristes.

Du vendredi 6 au dimanche 8 septembre, l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) a organisé son dixième Salon du Tourisme, à Mamoudzou. L’ensemble des acteurs du secteur étaient représentés pour mettre en valeur les atouts de l’île. 

Les visiteurs étaient pressés d’entrer ce vendredi midi au Salon du Tourisme. Quatre-vingt stands, soit dix de plus que l’année dernière, ont accueilli le public tout le week-end, à Mamoudzou, place de la République. Clubs de plongée, prestataires nautiques, hôtels… L’ensemble des acteurs du secteur étaient présents mais également des artisans, dont le travail permet de laisser un souvenir aux touristes venus visiter l’île. “On veut valoriser l’ensemble des activités”, commente Côme de Framond, manager des opérations pour l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM), qui organise l’événement. C’est dans cette optique qu’Assimo peint des makis, tortues, baleines ou encore baobabs sur des toiles qu’il vend au marché de Coconi chaque premier samedi du mois. “Ça permet d’avoir un souvenir de Mayotte”, dit-il en maniant ses pinceaux.

 

De son côté Asman Houdjati, qui a créé Terre de Rose en 2017 et Terre de Senteurs et Saveurs en 2021, propose des produits cosmétiques et gustatifs locaux, comme du sel de Bandrélé parfumé à la vanille. “Cela fait plus de cinq ans que je participe au salon. C’est un beau coup de projecteur à chaque fois”, explique celle qui remarque ses ventes augmenter chaque année en cette période.

De nouvelles animations

Des associations environnementales sont également présentes. Jessica Coulon tient le stand d’Oulanga Na Nyamba, l’association de protection des tortues marines. “Les tortues sont aussi un produit d’appel touristique, c’est une autre raison de les protéger”, souligne la chargée de valorisation éco-touristique de la tortue marine. “Une tortue vivante est une plus grande richesse pour Mayotte qu’une tortue morte.” Pour l’association de protection des mammifères marins Céta’Maoré, il est également important de préserver l’environnement pour développer le tourisme. “Il faut protéger la nature pour que les touristes viennent la voir”, insiste David Lorieux, chargé de mission pour l’organisme.

En dehors des stands, de nouvelles animations se sont tenues cette année à l’occasion de l’anniversaire du salon. “On a mis en place des courses de pneus, également en l’honneur de cet événement qui a fêté ses quarante ans la semaine dernière”, décrit Côme de Framond. Une piscine est également présente pour permettre aux enfants de faire des baptêmes de plongée et d’apnée. Enfin, comme l’année dernière, le club équestre de Hajangua propose des balades à cheval sur le site.

Afin d’œuvrer au développement du tourisme à Mayotte, l’AaDTM a également profité de ce week-end pour signer une nouvelle convention avec le Lycée polyvalent de Kawéni et leur BTS tourisme. Si l’année dernière, une avait été signée pour que les élèves fassent l’accueil des croisières, désormais, leurs missions vont être élargies à l’hôtellerie.

Le 5ème Régiment étranger reçoit son drapeau

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Le général Jean-Marc Giraud (commandant des FAZSOI) remet au colonel Jean-Alexis Poupon (chef de corps de l'ancien DLEM), le drapeau du 5ème Régiment étranger.

Le Détachement de la Légion étrangère de Mayotte (DLEM) change d’appellation. Il est devenu ce samedi le 5ème Régiment étranger au terme d’une cérémonie de remise de drapeau à Labattoir, en présence de deux généraux de l’armée (FAZSOI et COMLE), du préfet de Mayotte et de nombreuses autorités civiles et militaires de l’île. 

C’est en tenue d’apparat que les officiers supérieurs, officiers, sous-officiers et militaires du rang se sont retrouvés dans les jardins de l’hôtel de ville de Dzaoudzi-Labattoir (dont le fronton avait été décoré pour la circonstance des couleurs de la Légion étrangère) ce samedi à la mi-journée. Les autorités militaires et civiles de l’île ont pris part à une cérémonie ayant consisté à une remise du drapeau du 5ème Régiment étranger aux légionnaires de Mayotte. Un changement de drapeau qui préfigure, selon le général Jean-Marc Giraud, commandant les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), une « montée en puissance du régiment avec cette identité nouvelle qui va s’accompagner également de capacités nouvelles soutenues par la loi de programmation militaire 2024/2030. C’est l’effort de la nation pour nos forces armées dans les outre-mer et en particulier aujourd’hui à Mayotte ».

Le général, qui s’est exprimé devant la presse locale à l’issue du défilé militaire haut en couleurs (dans la rue de commerce de Labattoir) qui a clôturé cette remise de drapeau, a insisté sur l’importance de noter cet effort de la nation, cet effort sur nos outre-mer pour protéger ce territoire qui nous abrite, « le protéger contre les dangers du monde et de manière plus concourante contre les dangers du quotidien ». Pour le commandant des FAZSOI, derrière ce cérémonial, il y a aussi les traditions militaires qui sont une part importante de l’identité et de l’esprit guerrier de nos forces armées, un puissant ferment à la fois de cohésion et de force morale, d’efficacité opérationnelle.

Des effectifs renforcés

Ce changement d’appellation du DLEM s’accompagne de changements dans la mesure où son environnement va se moderniser, ses effectifs se renforcer, et au fait qu’il va porter dorénavant les traditions du 5ème  Régiment étranger, notamment sa fourragère. Ce changement serait le fruit d’une volonté portée à trois, le chef de corps (colonel Jean-Alexis Poupon), le commandant de la Légion pour l’armée de terre (général Cyrille Youchtchenko) et le commandant les forces armées française dans la zone sud de l’océan Indien (général Jean-Marc Giraud). « Pour nous, il était important de faire cette cérémonie en cette première année de lancement de la loi de programmation en 2024 pour symboliser également la montée en puissance des forces armées ici à Mayotte, ce territoire [français] de l’océan Indien », a rappelé le général. Cette cérémonie a été l’occasion d’accueillir sur le sol mahorais le commandant en second du 2ème bataillon d’infanterie de marine de l’armée malgache, désormais Régiment binôme du 5ème Régiment étranger. Il est venu en voisin participer à ce moment de vie de son régiment binôme, Madagascar étant un partenaire avec lequel la France coopère et agit en faveur de la stabilité régionale.

Michel Barnier nommé Premier ministre ce jeudi

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Deux mois après le second tour des élections législatives, un Premier ministre vient enfin d’être nommé à Matignon. Le président de la République, Emmanuel Macron, a choisi Michel Barnier pour occuper le poste. Agé de 73 ans, membre du parti Les Républicains (LR), il a notamment été ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac mais également commissaire européen et négociateur du Brexit. En novembre 2021, en visite à Mayotte, le candidat à l’investiture LR avait proposé de supprimer le droit du sol dans le 101e département français. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant Gabriel Attal et Michel Barnier a lieu, ce jeudi, à 18 h (heure de Paris).

Déchet informatique : la Cadema donne un coup de pouce à Kaza

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La communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) -dans le cadre de ses missions de gestion des déchets- devient partenaire de l’association Kaza. Celle-ci gère et valorise le traitement des déchets informatiques. « Nous récupérons chez les habitants, les collectivités, et les entreprises du matériel électronique et électrique », explique Lahadji Abdou, le président de la structure. L’association s’appuie sur un chantier d’insertion de six jeunes basé à Barakani, dans la commune de Ouangani. Ce dispositif vise à permettre la réinsertion de la jeunesse sans emploi. Le matériel réparé dans l’atelier permet ensuite d’équiper des habitants qui n’ont pas les moyens d’acheter du neuf.

300 ultramarins au ministère des Outre-mer pour les Jeux

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À l’occasion des Jeux paralympiques de Paris, la ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, a reçu ce mercredi 300 jeunes ultramarins au ministère pour des échanges et initiations sportives avec des athlètes de haut niveau. Comme la trentaine d’élèves de Poroani 1 qui a rencontré l’ex-footballeur Lilian Thuram (photo), les participants ont ainsi pu s’essayer à l’athlétisme, l’escrime et même au break dance. Un rendez-vous qui s’est tenu dans le cadre de l’opération « Ma classe aux Jeux », qui permet à des élèves d’assister aux Jeux Paralympiques, comme les 1.000 scolaires ultramarins au total qui ont l’opportunité d’y participer.

Un premier forum de l’habitat dans le Grand nord de Mayotte

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La Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) organise une première édition du forum habitat du Grand Nord, le samedi 14 septembre, de 8h à 16h, au remblai de Bandraboua. Cet événement a pour ambition d’informer la population sur les enjeux majeurs du logement sur le territoire et de proposer des solutions concrètes aux problématiques rencontrées par les habitants. Ce forum est conçu pour permettre dialogue et rencontre, en réunissant l’ensemble des acteurs clefs du secteur du logement à Mayotte. Il sera possible de découvrir les dispositifs d’aide disponibles pour faciliter l’accès à un logement décent, qu’il s’agisse de l’achat d’un terrain, de la location, de l’accession sociale à la propriété. Enfin, les différentes aides financières et techniques disponibles seront présentées.

Plusieurs sportifs honorés au conseil départemental ce samedi

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Le président du conseil départemental, Ben Issa Ousséni, accueillera, ce samedi 7 septembre, les handballeurs de Combani pour leur victoire historique le 16 juillet, où ils ont remporté la Coupe des clubs champions de l’océan Indien. Ils sont les premiers de l’île à s’imposer en finale de cette compétition, avec un score de 33 à 32 face aux Malgaches de l’AS Saint-Michel. À cette même occasion, le kickboxer Yvan Raffion sera également honoré pour avoir décroché le titre mondial WKO en catégorie Cadets lors des « World Championships » en Angleterre. C’est la première fois qu’un athlète mahorais, formé, licencié et évoluant à Mayotte, remporte un titre mondial. La cérémonie aura lieu à 9h, sous le préau du conseil départemental, à Mamoudzou.

La SIM gère 3.000 logements désormais

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La Société Immobilière de Mayotte (SIM) vient de passer une étape importante avec l’achèvement de l’opération Lukida à Mamoudzou : elle en est en effet désormais à 3.000 logements gérés sur l’île. Située dans le quartier des 3 Vallées à Mamoudzou, l’opération Lukida comporte douze logements sociaux. Ce projet a été pensé pour répondre aux besoins et aux attentes en matière de logements des Mahorais. L’utilisation de matériaux et de couleurs en accord avec le quartier, l’aménagement d’espaces extérieurs favorisant la convivialité, et le respect des principes de développement durable ont permis à l’opération de s’intégrer dans l’environnement urbain de Mamoudzou. D’ici à 2033, la SIM prévoit de construire 8.000 logements, dont 6.000 logements sociaux.

Miss Koko et Mister Bakoko à Bandrélé ce vendredi

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Ce vendredi 6 septembre, Miss Koko et Mister Bakoko 2024 reviennent pour une quatrième édition. La cérémonie aura lieu place de l’Ancien Foyer, à Bandrélé, à partir de 18h. Pour les adultes, la place est à cinq euros, et pour les enfants, à deux euros.

« Les Mahorais ne sont pas les vaches à lait d’Air Austral ! »

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Une trentaine de personnes étaient présentes, ce jeudi matin, devant les locaux d’Air Austral à Mamoudzou.

Depuis le 14 août, un mouvement s’est formé pour dénoncer le prix des billets d’avion pratiqués par Air Austral, jugés trop élevés. Ce jeudi, après avoir reçu une proposition insatisfaisante de rendez-vous par la compagnie aérienne, plusieurs collectifs citoyens ont fait un sit-in devant ses locaux, à Mamoudzou.

Ils étaient une trentaine, ce jeudi matin, réunis devant les locaux d’Air Austral à Mamoudzou. « Je dois payer 1.400 euros pour un aller-retour Dzaoudzi-Paris. Pourquoi depuis La Réunion, c’est 500 euros ? », dénonce Madi Ahamada, membre du collectif citoyen des habitants de Cavani, venu place Mariage pour protester contre la cherté des billets d’avion émis par la compagnie aérienne. Une manifestation doublée simultanément par une autre à La Réunion, organisée par le Ré-Ma (Résistance Réunion Mayotte en action).

Si ce mouvement s’est initié le 14 août dernier à l’appel de différents groupements de citoyens avec une manifestation à l’aéroport, c’est une invitation à une réunion le 9 septembre de la part de l’entreprise qui a mis le feu aux poudres cette semaine. « On leur a donné un mois, donc jusqu’au 15 septembre pour travailler sur une solution. Là, ils nous convient à une réunion dont on ne connaît pas l’objet, ce n’est pas ce que nous avons demandé », adresse à la presse Safina Soula, la présidente du collectif citoyen Mayotte 2018 qui ne compte pas honorer l’invitation. Elle, Sylviane Amavi, membre du collectif et Ali Djaroudi, représentant l’Autam (Association d’usagers des transports aériens à Mayotte), estiment que la compagnie les « nargue » en ayant pratiqué des prix réduits sur les vols jusqu’à ce fameux 15 septembre, date à partir de laquelle ils avaient appelé au boycott. « Nous, on veut les mêmes tarifs que les Réunionnais tout le temps, pas juste des promotions. Pourquoi on paye cinq fois plus cher qu’eux pour aller en métropole ? », s’insurge la présidente, qui pointe également du doigt les allers-retours à 1.000 euros pour aller sur l’île Bourbon.

Un appel au boycott

Cette situation est intenable pour Sylviane Amavi, qui insiste sur la nécessité particulière à Mayotte de devoir voyager pour avoir certains soins en raison du manque de professionnels de santé sur l’île. Pour elle, les prix actuels transforment les trajets devant être fait en urgence en réel sacrifice financier. « On pense aussi aux étudiants qui doivent aller vivre en métropole ou à La Réunion, isolés de leurs familles », ajoute-t-elle. « On a droit à la continuité territoriale, au même titre que les Réunionnais. Les Mahorais ne sont pas les vaches à lait d’Air Austral ! » La seule réponse valable à cette situation pour les manifestants est une lettre officielle annonçant l’alignement des tarifs sur ceux pratiqués à La Réunion. Et pas question pour eux de voir s’ériger l’excuse des taxes aéroportuaires ou du coût du kérosène à Mayotte. « Ils ne s’approvisionnent jamais ici ! », devance Ali Djaroudi.

Face à la réaction insatisfaisante d’Air Austral, les collectifs ont décidé d’appeler au boycott de la société dès ce jeudi et à l’intensification du mouvement à partir du 15 septembre si la situation n’évolue pas. Devant les bureaux de la compagnie, ils sensibilisent les clients à leur cause et en profitent pour, au passage, leur faire signer une pétition, qui a déjà recueilli une vingtaine de milliers de signatures. « Cette fois, on ne bloque pas, mais on le fera peut-être la prochaine fois si nous n’avons pas de réponse rapidement », avertit Safina Soula.

Des jeunes Mahorais en quête d’insertion lors du forum de Chirongui

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Une quarantaine de stands d’organismes et d’entreprises proposaient des emplois ou des formations.

Plus d’une centaine de jeunes du sud de Mayotte étaient présents, ce jeudi 5 septembre, au stade de Chirongui, lors d’un forum dédié à l’insertion et à la formation professionnelle. En quête de stabilité, ces Mahorais ont peut-être rencontré leur futur école ou employeur. Témoignages.

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Nadjima Mramadoudou, 20 ans, souhaite une poursuite d’études dans le social.

Sur le stade de football ensoleillé de Chirongui, les jeunes présents sur le terrain rêvent d’un but précis, celui de décrocher un emploi ou une formation. Ce jeudi 5 septembre, à cet endroit, a eu lieu le Forum de l’insertion et de la formation professionnelle. « C’est pour permettre aux jeunes originaires du Sud de Mayotte de bénéficier des dispositifs du Sud du territoire. Par manque d’information ou de visibilité, certains jeunes se retrouvent sur le carreau », évoque Ndaka Boustoini, coordinateur de la Cité des métiers, service du Groupement d’intérêt public (GIP) Carif-Oref, organisateur de l’événement.

C’est le cas de Nadjima Mramadoudou, 20 ans. Après un baccalauréat ASSP (Accompagnement Soin et Service à la Personne) au lycée de Kahani, elle s’inscrit sur Parcoursup sans obtenir de vœux pour la métropole : « Je recherche à présent une formation dans le social sur l’île ». L’œil d’Ousseni, 24 ans, est attiré par le kakémono de l’atelier chantier d’insertion « Petit Bati » du centre communal d’action sociale (CCAS) de Chirongui. Depuis l’obtention de son bac, il cherche à devenir électricien, sans y parvenir.

« Peaufiner leur projet professionnel »

« Les difficultés liées à la mobilité empêchent les jeunes d’accéder à l’ensemble des structures présentes aujourd’hui. Tout est centralisé sur Mamoudzou, peut-être que cet événement peut permettre de peaufiner leur projet professionnel », précise Ndaka Boustoini.

Une quarantaine d’organismes, d’associations et d’entreprises renseignent derrière leurs stands. Imran Houmadi, conseiller en insertion au centre régional d’information jeunesse (Crij), est, lui, devant un bus. Deux fois par mois, il sillonne les villages les plus éloignés pour informer les jeunes sur leurs possibilités. Selon lui, c’est le manque d’information qui met à mal leur insertion : « À partir du moment où ils ont l’information, ils peuvent agir ». Il regrette néanmoins la baisse de motivation après leur inscription au sein d’une formation. Une opinion partagée par Ibouti, responsable des stages à Vatel, une école d’hôtellerie. Elle rappelle la nécessité d’une posture professionnelle : « On fait beaucoup d’exercices pour que nos jeunes aient confiance en eux, s’investir dans une formation permet d’avoir de la hauteur, de découvrir ses qualités ».

Des entreprises qui recrutent

Laila Abdou rappelle aussi les difficultés administratives qui empêchent les jeunes de s’insérer. Aujourd’hui, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales de Mayotte proposait des emplois avec ou sans le baccalauréat. Transdev, situé plus loin, présentait les contrats d’alternance possible en tant que chauffeur de bus.

Hadidja, 20 ans, titulaire d’un bac STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) obtenu au lycée de Chirongui, a décroché un apprentissage en comptabilité grâce à Mayotte Consulting et Formation : « Je suis contente, je cherchais depuis un moment ». Une opportunité qui lui permettra de mieux se projeter.

Le syndicat des eaux pris dans une course contre la montre

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Afin de ne pas se retrouver comme l’année dernière avec peu d’eau dans les retenues, ici à Combani, le syndicat Les Eaux de Mayotte a multiplié les chantiers sur l’île.

Pressé par les autorités d’accélérer son plan d’investissement et d’entamer des travaux d’urgence, le syndicat Les Eaux de Mayotte a lancé des chantiers un peu partout sur l’île. Forages, captage, retenue collinaire d’Ourovéni, usine de dessalement d’Ironi Bé, la chasse au mètre-cube est lancée en espérant mettre un terme aux tours d’eau en 2026. Retrouvez le dossier sur l’eau dans le prochain numéro de Mayotte Hebdo : « L’an III de l’ère des kapoks ».

Un captage bienvenu

En service depuis novembre 2023, le captage de rivière à Soulou a été l’un des premiers chantiers en lien avec la crise de l’eau. Alors que la ressource commençait à manquer, les autorités ont incité le syndicat Les Eaux de Mayotte, présidé par Fahardine Ahamada, à accélérer les investissements prévus pour certains depuis un long moment.  Et si cette année, la sécheresse n’est plus un problème, le déficit entre la production journalière (40.000 m3/jour) et la consommation (estimée à 44.000 m3, voire plus) invite l’ex-Smeam à ne pas lever le pied. A l’image du captage, les moyens sont mis pour qu’un jour, les coupures d’eau soient un mauvais souvenir, elles qui sont discontinues depuis deux ans maintenant.

« Toute la procédure a été réexaminée afin d’anticiper toutes le tâches », explique ainsi Ibrahim Aboubacar, le directeur général des services du syndicat Les Eaux de Mayotte au sujet des forages par exemple.

Des forages prometteurs

Justement, l’une des premières actions décidées avec la crise de l’eau a été la relance de la sixième campagne. Il n’y en avait pas eu de forage sur le territoire depuis 2014. Et le syndicat est plutôt optimiste au vu des premiers résultats. Sur les dix, on connaît le rendement des quatre premiers. Si le premier à Coconi donne peu (le rendement est de 192 m3/jour) et celui de Dembéni rien du tout, les bonnes nouvelles viennent de Bouyouni (960m3/jour) et surtout Combani (1.600 m3/jour). « La production attendue sur le total des dix forages est de 3.500m3/jour, on devrait donc facilement les dépasser », estime Steeves Guy, le nouveau directeur des services techniques du syndicat. Le raccordement en réseau permettra d’injecter l’eau depuis Combani « à la fin octobre » et à Bouyouni en « mars, avril 2025 ». Autre bonne nouvelle, la qualité des eaux ne nécessitera pas de traitement particulier autre qu’une chloruration. Ensuite, Mitséni, M’bouini, Anketabe, M’roalé, M’ronabéja et Bandrélé sont les six suivants pour cette campagne.

Alors qu’en parallèle, des forages « d’urgence » comme celui de Coconi 2 (300m3/jour) sont effectués, la septième campagne ne tardera pas non plus. Elle est annoncée comme plus importante que les précédentes avec une vingtaine de forages prévus, pour lesquels le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) recherche déjà les sites sur tout Mayotte.

Une usine tant attendue

Le projet fait grincer des dents pour ses conséquences environnementales à la fois sur la mangrove, le crabier blanc (une espèce endémique protégée) et le rejet de saumure dans le lagon. L’usine de dessalement d’eau de mer d’Ironi Bé, la deuxième de Mayotte après Pamandzi, Un dossier environnemental est en cours de réalisation et sera connu fin septembre. Avec une production attendue de 10.000m3/jour (avec possibilité de l’étendre à 16.000m3), l’infrastructure est la solution attendue pour mettre fin aux tours d’eau, même si cela s’avère coûteux. « Ce n’est pas par plaisir. A date, on ne peut pas faire autrement pour mettre fin aux tours d’eau On doit mobiliser les ressources au plus vite », rappelle le directeur du syndicat et ex-député. Car l’intérêt dans ce projet est de pouvoir compter sur une production qui ne sera pas touchée comme peuvent l’être les retenues collinaires.

La nouveauté ici est de passer par un marché global de performance. A savoir que c’est un outil clé en main qui a été demandé, puis retenu au mois de juillet, en l’occurrence celui de Stereau, une filiale du groupe Saur. L’autre marché concernant l’usine et notamment la réalisation de sa plateforme d’accueil a été attribué à l’entreprise Negri, basée à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

La retenue prévue en 2030

Au sud du lac Karihani, la retenue d’Ourovéni sera la troisième de Grande-Terre, après Combani et Dzoumogné. D’une capacité théorique de 3,5 millions de mètres-cube, elle dépassera les deux autres réunies. Si l’acquisition du foncier (le site fait 55 hectares) posait problème, une déclaration d’utilité publique (DUP) est désormais en cours et va permettre des expropriations. « 60% des ventes de terrains se font à l’amiable, les 40% restantes sont compliquées par les indivisions », fait remarquer Ibrahim Aboubacar. Selon le directeur, le projet de retenue suit toujours un horizon « 2030 ». « Il faudra deux ans pour qu’elle se remplisse », prévient-il toutefois.

Notre dossier sur la crise de l’eau et ses conséquences sont à lire gratuitement dans le Mayotte Hebdo n°1101 : « L’an III de l’ère des kapoks ».

Des financements injectés par l’État

On le sait, la construction de nouvelles infrastructures coûtent cher. Le syndicat, même s’il a vu sa situation financière s’améliorer, a signé un contrat de progrès pour 411 millions d’euros avec l’État en août 2022. Celui-ci court jusqu’en 2026. Chaque année, dix millions sont ainsi versés par l’État. Pour cette année, et en réaction à la crise de 2023, une enveloppe exceptionnelle de 75 millions d’euros s’y ajoute. Le syndicat espère même atteindre le seuil total de 96 millions d’euros par l’intermédiaire d’une nouvelle convention. « Il faut faire ça maintenant parce qu’on n’a pas de lisibilité. On ne sait pas quels seront les financements à l’avenir », explique Steeves Guy.

Les locaux de la SMAE bloqués ce jeudi matin

Chadhouli Youssouf, un éducateur sportif du nord de Mayotte, n’a pas apprécié la facture d’eau élevée envoyée à sa mère au milieu du mois d’août (une mauvaise surprise que plusieurs consommateurs de la SMAE ont vécue et qui serait lié à un index anormalement augmenté). Il a d’autant moins aimé que l’eau soit coupée à sa parente qui vit à Hamjago sans prévenir, ce mercredi. Ce jeudi matin, avant l’ouverture des locaux de la Société mahoraise, il a installé une corde et s’est placé devant l’entrée. Selon le protestataire, la SMAE lui aurait indiqué qu’il s’agirait « d’une erreur de compréhension du technicien ». Ayant filmé la scène, l’éducateur sportif qui a bloqué le site plus d’une heure a réussi à se faire entendre. Une équipe du délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte s’est rendue chez sa mère « pour remettre le compteur en état et aussi faire un diagnostic ».

Prévention du choléra, du VIH et addictions au programme de Mayotte en Santé

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Une centaine d’invités issus du monde entier participeront au colloque. L’infectiologue Karine Lacombe, qui a été découverte par le grand public au moment du Covid-19, donnera une conférence sur les actualités de l’hépatite B et D. photo d’archives

Le colloque Mayotte en Santé est de retour pour sa troisième édition du lundi 9 au jeudi 12 septembre. Quatre jours de conférences au pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi organisés par Nariké M’sada, l’association de lutte contre le VIH, le centre hospitalier de Mayotte (CHM), le Département de Mayotte et le Popam (prévention et de soins en addictologie).

Réduction des risques

La réduction des risques, parcours de vie et de santé est le thème retenu cette année pour ce troisième colloque Mayotte en santé. Jusqu’à récemment, le monde de la santé « percevait la réduction des risques comme l’expression d’une « faute » privilégiant une approche sanitaire principalement axée autour du soin et de la prise en charge du patient », observent les organisateurs.

Depuis, s’intéresser à comment survient la maladie, l’usage, ou la pratique d’une conduite à risque, a fait son chemin. « Il aura fallu pour cela l’épidémie de sida, au milieu des années 80-90, pour mettre en lumière non plus le seul parcours de soin mais également la prise en compte d’une trajectoire de vie parcourue d’accidents de santé qui est propre à la nature humaine », poursuivent-ils.

Le colloque Mayotte en santé et ses trois thématiques : maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes, santé sexuelle et reproductive et addictions, ont « en commun de vouloir faire une place centrale à la réduction des risques », expliquent-ils pour justifier le choix de cette année.

Santé sexuelle

Chaque jour, des conférences abordent les sujets autour de la santé sexuelle. Le premier jour, il sera question de la sexualité des jeunes de moins de 30 ans à Mayotte, à partir de l’enquête Unono Wa Maore, à 11h30, lundi 9 septembre.

Au cours des quatre jours, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sera évoqué via plusieurs prismes, notamment le mardi 10 septembre à 10h30, à travers sa prise en charge et la réduction de risques à Madagascar, suivi à 11h d’un état des lieux de la prise en charge du VIH, des infections sexuellement transmissibles et des hépatites aux Comores. Le même jour à 13 h, les particularités en santé mentale et sexuelle des personnes vivant avec le VIH à Mayotte seront développées.

Le jeudi 12 septembre, le thème des violences au sein de la famille ouvrira la journée avec à 8h30 une conférence intitulée « La violence des parents à l’égard des enfants, de quoi on parle ? De qui on parle ? », et à 10 h30 les violences subies par les personnes âgées à domicile et leurs conséquences.

Maladies infectieuses émergentes

Les liens entre les maladies infectieuses émergentes et le réchauffement climatique seront présentés à 10h30 le lundi.

Plusieurs conférences traiteront du choléra, son émergence aux Comores à 13h le lundi, suivi à 13 h 30 de la situation épidémiologique de la maladie à Mayotte. La réponse à la crise, avec le plan de riposte du choléra mis en place aux Comores sera décrit, le mercredi à 8h30 avant de présenter la réponse et l’appui communautaire mis en œuvre à Mayotte.

La médecine traditionnelle dans le 101e département avec le point de vue d’un clinicien et d’un tradipraticien sera évoquée le mardi à 8h30 avant de discuter de la médecine et de la santé à Mayotte sur la période coloniale et post-coloniale avec un professeur d’histoire-géographie et un ingénieur sanitaire.

Addictions

Le premier jour, il sera question des drogues et sociétés, des consommations, des représentations et croyances. Un regard sur les consommations sur le territoire sera donné à 13 h. Une heure plus tard, un aperçu de l’évolution des tendances et des phénomènes émergents liés aux produits sera donné. Enfin à 15 h 30, les représentations des consommateurs et des consommateurs seront détaillées.

Le lendemain, les discussions porteront sur l’écosystème de santé pour soigner les effets délétères des addictions. A 9h30, les politiques des drogues et la stigmatisation, pour penser et agir autrement, seront questionnées. La question de la médiation sera posée avec notamment l’accompagnent des personnes exilées et non francophones.

Ce thème sera exploré le mercredi à travers le prisme de la réduction des risques à tous les étages en milieu ouvert, avec par exemple la facilitation de l’accès aux soins pour les usagers de drogues les plus précaires, à 11h. L’enjeu de la réduction des risques en milieu fermé sera ensuite développé, avec la prévention des IST et tatouage en milieu carcéral à Mayotte à 13h30.

Un événement sur quatre jours

Le colloque se déroule au pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi du lundi 9 au jeudi 12 septembre, de 8 à 16 h. Sans repas, le colloque est gratuit. Pour assister à une journée de conférences, avec repas, coût : 20€. Quatre journées avec repas, coût : 80 €. Le programme complet du colloque à retrouver sur le site www.mayottesanssida.fr. Il est également possible de suivre les tables rondes en visioconférence sur ce même site.

Contact pour plus d’informations : + 262 269 626 973 et colloque@mayottesanssida.fr

Olivier Brahic rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur

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L’ancien directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte, Olivier Brahic, remplacé en juin par Sergio Albarello, a rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur (PACA) en tant que directeur général adjoint. Il seconde ainsi le directeur Yann Bubien, qui a pris ses fonctions à la mi-juillet. Olivier Brahic avait été nommé à la tête de l’ARS Mayotte en novembre 2021.

L’ancien directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte, Olivier Brahic, remplacé en juin par Sergio Albarello, a rejoint l’ARS de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur (PACA) en tant que directeur général adjoint. Il seconde ainsi le directeur Yann Bubien, qui a pris ses fonctions à la mi-juillet. Olivier Brahic avait été nommé à la tête de l’ARS Mayotte en novembre 2021.

Le Club d’athlétisme de Mamoudzou fait sa rentrée

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La 8e saison du Club d’athlétisme de Mamoudzou (CAM) vient de débuter.  Pour la section trail, trois séances sont possibles par semaine entre 17h et 18h30 avec les coaches Djailane, ElHad et Alexandre. Ce dernier s’occupe des débutants le mercredi en fonction du nombre de personnes présentes. Rendez-vous le lundi au rond-point du stade de Cavani, le mercredi au rond-point Mahabou et le vendredi à MJC de Kawéni. Possible à partir de 16 ans. Les séances ont commencé officiellement ce mercredi 4 septembre à Mahabou. Pour la section piste, deux séances sont possibles par semaine, le lundi et vendredi entre 17h15 et 18h30 sur la piste du stade de Cavani avec le coach Mouss. A partir de 12 ans. Début : lundi 9 septembre. Pour la section enfants Majicavo de 5 à 12 ans : deux séances sont possibles par semaine, les mardis et jeudis au collège de Majicavo entre 17h et 18h30 avec le coach Mouss. Premiers cours : mardi 10 et jeudi 12 septembre. Pour la section enfants Kwalé de 5 à 12 ans, tous les samedis au collège de Kwalé de 9h à 10h30 avec les coaches Aurore et Najib. Premiers cours : le samedi 14 septembre.

Appel à Manifestation d’Intérêt pour un futur Etablissement et Service d’Aide par le Travail

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Lundi 2 septembre, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) relatif à la création d’un premier Etablissement et Service d’Aide par le Travail (Esat) de 50 places. Depuis 2013, un contexte de moratoire national ne permet pas à Mayotte d’obtenir ce type d’établissement. Mais au regard de l’absence de structure de cette nature et du besoin important sur le territoire, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte a ainsi obtenu une dérogation auprès du ministère des Solidarités accordant la possibilité de construction d’un premier Esat sur son territoire. Ce projet répond à « la volonté d’accélérer le développement de l’offre médico-sociale sur le territoire et d’œuvrer pour un parcours sans rupture pour tous », affirme l’ARS. La création de cet Esat s’inscrit dans le cadre du Projet Régional de Santé (PRS) de Mayotte 2023-2028. Il permettra, à terme, d’accompagner 50 adultes en situation de handicap, orientés par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDPAH) de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de Mayotte, vers une activité professionnelle en milieu protégé. Cet établissement médicosocial apportera « des réponses structurelles à un fort besoin sur le champ de la pré-professionnalisation et de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap », déclare l’ARS. Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 2 octobre à 11h (le cachet de la Poste fait foi) par voie postale à Agence Régionale de Santé de Mayotte Direction de l’offre de soins et de l’autonomie – Service Autonomie – AMI ESAT 2024 Centre Kinga – 90, route nationale – BP 410 97600 MAMOUDZOU ou bien en mains propres, remise à l’accueil de l’ARS de Mayotte ou par mail avec demande d’avis de réception à l’adresse : ars-mayotte-medicosocial@ars.sante.fr. Plus d’informations sur le site de l’ARS Mayotte.

Apprendre à s’habiller pour un entretien ce jeudi à Sada

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La couveuse d’entreprise Oudjerebou organise un événement intitulé “Le Dressing de l’Emploi” ce jeudi 5 septembre au stade de Sada. Cette journée vise à soutenir les demandeurs d’emploi en leur offrant des vêtements professionnels, mais aussi des conseils pour les entretiens d’embauche et la préparation de leur candidature. Le but est de leur permettre de se présenter sous leur meilleur jour et optimiser ainsi leur chance de réussir sur le marché du travail. Atelier maquillage, coiffure, mais aussi job dating sont au programme.

Cérémonie de remise du drapeau du 5e Régiment étranger à Dzaoudzi

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Le samedi 7 septembre 2024 à 11h00, le 5e Régiment étranger (anciennement DLEM : Détachement de Légion étrangère de Mayotte) recevra son nouvel emblème lors d’une prise d’armes sur le parvis de la mairie de Dzaoudzi-Labattoir. La remise de ce drapeau marque solennellement le changement d’appellation du régiment décidé par le chef d’état-major de l’armée de Terre le 1er juin 2024. La prise d’armes sera présidée par le général Jean-Marc Giraud, commandant supérieur des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). Elle sera aussi marquée par la présence du général Cyrille Youchtchenzo, commandant de la Légion étrangère (COMLE). Ils remettront le drapeau au colonel Jean-Alexis Poupon, chef de corps du 5e Régiment étranger. La Légion étrangère est présente à Mayotte depuis 1967 avec l’arrivée de la 2e compagnie détachée du 3e Régiment étranger d’infanterie qui stationnait alors à Madagascar. Tout d’abord Détachement de Légion étrangère des Comores (DLEC) puis DLEM depuis 1976, le régiment en avait gardé le nom en souvenir de son origine. En 1984, il avait reçu la garde de l’étendard du 2e Régiment étranger de cavalerie (2e REC) qui va retourner au musée de la Légion étrangère à Aubagne. « Aujourd’hui fort de 300 hommes, le régiment a entamé une montée en puissance et renforce ses capacités (+30% de militaires) pour atteindre en cinq ans le modèle d’un outil de combat rénové dans l’environnement singulier de Mayotte . Il va continuer à adapter son matériel et ses modes d’action afin de répondre pleinement aux missions confiées au sein des FAZSOI dans leur zone de responsabilité mais aussi sur le territoire du département en appui aux services publics et pour garantir la souveraineté de la France », explique l’armée de Terre. Le 5e Régiment étranger reste l’unité de Légion étrangère de Mayotte sous le commandement des FAZSOI. Il en est l’un des deux régiments de l’armée de Terre avec le 2e RPIMa (Régiment parachutiste d’infanterie de marine) qui lui est situé à La Réunion. « Son changement d’appellation est le marquant tangible de sa transformation et de l’attention particulière qui est portée au département et ses enjeux parmi les territoires d’Outre-Mer», affirme l’armée de Terre.

Raphaël Mohamed félicité par le président de la Cadema

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Une cérémonie était organisée ce mercredi 4 septembre par la Communauté d’Agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) pour féliciter l’athlète Raphaël Mohamed après sa performance aux Jeux Olympiques de Paris. Ce dernier est une « source d’inspiration pour la jeunesse mahoraise », a affirmé Moudjibou Saidi, son président. «Nous avons tous vécu des moments d’émotions intenses en regardant Raphaël défendre les couleurs de Mayotte. Il est un exemple pour notre jeunesse et montre ce que l’on peut accomplir avec du dévouement et du travail acharné », a-t-il continué.

A cette occasion, il a aussi annoncé une subvention de fonctionnement de 8.000 euros au Racing Club de Mamoudzou. Une aide financière qui vise à « soutenir le club dans ses activités et à encourager la pratique sportive parmi les jeunes de l’île », elle témoigne également de la volonté de l’agglomération de « voir naître des talents sportifs locaux capables de porter haut les couleurs de l’île, tout en offrant aux jeunes un cadre sain pour s’épanouir », précise la Cadema.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes