Accueil Blog Page 90

Justice : un braconnier condamné à un an de prison

-
justice-un-braconnier-condamne-a-un-an-de-prison

Lors d’une mission de lutte contre le braconnage de tortues sur les plages de Saziley et Charifou, au sud de Mayotte, ce dimanche, les inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité (OFB) sont tombés sur un groupe de quatre braconniers en train de capturer une tortue. « Ils intervenaient immédiatement et réussissaient à interpeller l’un des braconniers muni d’un couteau et de divers matériels destinés à récupérer la viande de tortue. L’animal, indemne, a été remis à l’eau par les agents de l’OFB », indique le procureur de la République, Yann Le Bris.

Reconnaissant en garde à vue le braconnage, le jeune homme de 20 ans espérait « tirer profit de la viande de l’animal ». Ce lundi, il a été condamné à une peine d’un an emprisonnement ferme avec incarcération immédiate pour les infractions de capture illicite d’une espèce animale protégée et tentative de mutilation et de destruction d’une espèce animale protégée.

Le nouveau ministre félicité par le maire de Mamoudzou

-

Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, et l’ensemble du conseil municipal félicitent François-Noël Buffet, le nouveau ministre des Outre-mer. « Spécialiste de l’immigration, il est également rapporteur pour le Sénat de tous les textes relatifs à l’immigration et l’asile depuis 2006 et a contribué au durcissement de la loi immigration en tant que président de la commission des Lois du Sénat. Sa connaissance des collectivités territoriales est un atout pour relever les défis du territoire », fait remarquer le maire issu du même parti politique que le ministre (Les Républicains). Il l’invite d’ailleurs à Mamoudzou « afin de poursuivre les travaux débutés avec le précédent gouvernement ».

Les travaux du cimetière de Dembéni achevés

-

Les travaux d’aménagement du cimetière de Dembéni, entamés depuis le 19 juillet 2023 ont été réceptionnés après huit mois de chantier. « Ce projet, qui permet de doter notre commune d’un espace de recueillement moderne et respectueux, est une réalisation majeure pour la communauté », affirme la mairie sur ses réseaux sociaux. Le coût du chantier s’élève à plus de 1,6 million d’euros, cofinancé par le Fonds européen de développement régional (Feder) et par la Ville de Dembéni.

Un match de foot en marchant ce mercredi à Poroani

-
un-match-de-foot-en-marchant-ce-mercredi-a-poroani

Le centre communal d’action sociale (CCAS) de Chirongui et la Ligue de football de Mayotte organisent une session de “Foot en marchant”, ce mercredi 25 septembre, de 8h à 11h30, au terrain de football de Poroani. Cette discipline sportive, adaptée aux seniors, a pour but de favoriser les échanges, le maintien en bonne santé et de briser l’isolement des personnes âgées. Pour davantage de renseignements sur l’événement, il est possible de contacter le 06 39 96 18 98.

Quatorze seniors de M’tsangamouji en voyage à Zanzibar

-
quatorze-seniors-de-mtsangamouji-en-voyage-a-zanzibar

Le centre communal d’action sociale de M’tsangamouji a organisé un voyage à Zanzibar, en Tanzanie, avec quatorze seniors de la commune. Le top départ a été lancé ce samedi 21 septembre. Pendant sept jours financés par la mairie, ils vont découvrir l’île, son architecture et sa culture. Leurs aventures sont à suivre sur la page Facebook du CCAS.

Une journée pour la santé mentale des femmes

-

Le samedi 5 octobre, une Journée nationale d’action pour la santé des femmes se tiendra sur l’ancien plateau d’Acoua. Le centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville a tenu à organiser une matinée, de 8h à 13h, dédiée à la santé mentale des femmes à travers des tables rondes, des échanges avec des experts et des ateliers pratiques.

Une enquête publique sur les déplacements à Koungou

-

La ville de Koungou lance une enquête publique dans le cadre de son schéma directeur des circulations et du stationnement de Koungou. Le but de l’enquête est d’améliorer les déplacements sur la commune entre voiture, piéton, vélo, bus et stationnement. Des réunions de présentation sont prévues dans les villages de Majicavo-Koropa, Koungou, Trévani et Longoni. Il y aura aussi un atelier de concertation avec des acteurs locaux. “Par ces concertations, nous souhaitons comprendre les dynamiques de déplacement au sein des villages et de Koungou, et de répertorier les dysfonctionnements et votre ressenti sur les circulations”, affirme la mairie. Pour répondre à l’enquête, il faut suivre le formulaire suivant : https://forms.office.com/e/DYg0FkGuA3

Koungou projeté à Sada ce samedi

-
koungou-projete-a-sada-ce-samedi

Une projection du film « Koungou », réalisé par Naftal-Dylan Soibri, est prévue ce samedi 28 septembre à 18h30 à Sada, sur le parking Tyoni. L’occasion de découvrir ou redécouvrir l’histoire d’Hakim et Izak, deux lycéens qui luttent chaque jour pour échapper à un destin tracé par la violence.

Le programme des projections de films en plein air à Kawéni

-
le-programme-des-projections-de-films-en-plein-air-a-kaweni

L’association Kawéni en action organise plusieurs projections de films gratuites à Kawéni (Mamoudzou), fin septembre et en octobre. Le 27 septembre, “Avatar 2” sera diffusé de 18 à 21 h à Kardjavendza puis le 5 octobre à Disma. “Le Chat Poté 2” sera projeté le 12 octobre de 18 h à 22 h à Bandrajou. “Les Dieux sont tombés sur la tête” sera retransmis de 18h30 à 21h à Lajolie. Le 26 octobre, les habitants de Disma pourront regarder de “The Bad Guys” de 18 à 21h et enfin une projection de “Avatar 2” aura lieu le 2 novembre à Mangatele de 18 à 21 h.

Une cérémonie d’hommage au centre pénitentiaire de Majicavo

-
une-ceremonie-dhommage-au-centre-penitentiaire-de-majicavo

Une cérémonie d’hommage s’est déroulée au centre pénitentiaire de Majicavo, dimanche 22 septembre, pour rendre hommage aux membres du personnel blessés ou morts dans l’exercice de leurs fonctions. La cérémonie a aussi été l’occasion de remercier l’investissement des employés et de l’administration pénitentiaires, en présence du sous-préfet en charge de la cohésion sociale, Laurent Alaton.

Thani Mohamed Soilihi fait son entrée au Quai-d’Orsay ce lundi

-
Thani Mohamed Soilihi a participé à la cérémonie de passation du pouvoir au Quai-d’Orsay, ce lundi 23 septembre. Il y remplace une Chrysoula Zacharopoulou très émue en tant que secrétaire d’État à la Francophonie et aux partenariats internationaux.

Nommé secrétaire d’État à la Francophonie et aux partenariats internationaux, le Mahorais Thani Mohamed Soilihi a participé à la passation du pouvoir au Quai-d’Orsay, siège du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ce lundi, en fin de matinée. L’avocat de 52 ans est le premier natif de l’île aux parfums à intégrer un tel poste. Il y remplace Chrysoula Zacharopoulou. « C’est avec une émotion que je peine à dissimuler que je me retrouve à vos côtés dans cette éternelle maison qu’est le Quai-d’Orsay. L’immense honneur qui m’est fait de la part du président de la République et Premier ministre et l’ampleur de la tâche à accomplir au vu du contexte politique me font endosser cette responsabilité avec une profonde humilité et une détermination certaine », a-t-il déclaré. Sénateur depuis 2011, il prévient qu’il compte s’appuyer sur les collectivités locales pour les partenariats internationaux dont il a la charge, citant l’exemple des territoires ultramarins « dont la présence dans trois des océans est une réelle opportunité pour la coopération internationale et régionale ». Parmi ses premiers dossiers, figure l’organisation du 19ème forum de la Francophonie, les 4 et 5 octobre, à Villers-Côterets (Aisne). Le château de la commune de naissance d’Alexandre Dumas est devenu la Cité internationale de la langue française en 2023.

« Ceux qui me connaissent savent que je ne pouvais terminer sans une pensée particulière pour le territoire qui m’a vu naître et grandir, Mayotte. Être le premier Mahorais à entrer dans un gouvernement est une incroyable fierté pour moi. J’en mesure l’honneur qui m’est fait. Vous pouvez compter sur moi pour œuvrer sans relâche et être, je l’espère sincèrement, à la hauteur », a-t-il ajouté.
Après l’Économie, la veille, la plupart des ministères ont vu arriver leurs nouveaux occupants dans la même matinée. La nouvelle équipe composée par Michel Barnier, le Premier ministre, doit se retrouver ce lundi après-midi, pour le premier conseil des ministres.

Dix innovations prometteuses pour Mayotte et son environnement

-
dix-innovations-prometteuses-pour-mayotte-et-son-environnement
Java Production propose de faire de la topographie aérienne par drone. Ils ont présenté leur projet au concours Innov’action 2024.

L’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim) a organisé pour la cinquième fois le concours Innov’action pendant sa semaine de l’Innovation. Un accompagnement est promis aux cinq lauréats proposant des projets innovants, dont le thème cette année est le développement durable. La finale s’est tenue vendredi au pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi, durant laquelle dix candidats présélectionnés ont présenté leurs projets.

MRC TLC

Le premier projet à avoir ouvert le bal des pitchs de la finale de la cinquième édition du concours Innov’action sur le territoire souhaite proposer une solution pour donner une seconde vie aux textiles usagés. MRC TLC (pour Mao-re-cycle Textile Lingerie Chaussure) a d’ores et déjà traité 19.000 kilogrammes de tissus depuis sa création en 2022. « Avec les manzaraka et tous les salouva utilisés pour, avec les vêtements qui traînent chez nous, on a beaucoup de textile qui ne sert plus », explique Moundhir Had Foundi, qui présente l’entreprise d’économie sociale et solidaire devant le jury au pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi, ce vendredi. Il espère que grâce au concours, il pourra développer son hub de traitement et de réemploi des textiles, mais aussi en faire un chantier d’insertion.

BioEngineering

Face aux litres d’huile utilisés pour les fritures sur l’île, Ben Soultoini présente une solution, à travers son projet BioEngineering, pour les collecter et les traiter, lors de ce concours organisé par l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim) dans le cadre de sa semaine de l’Innovation. « 95% des entreprises jettent simplement leurs huiles usagées, alors qu’on devrait les traiter », affirme-t-il. Ce dernier propose de mettre en place un système de collecte avec des bornes sécurisées, puis utiliser ces huiles pour en faire du biocarburant qui pourrait par exemple alimenter les véhicules du projet Caribus et les centrales thermiques d’Électricité de Mayotte, qui ont vocation à se convertir totalement au bioliquide en 2028.

Ecol’eau

Après le gong qui sonne pour marquer la fin du passage précédent, Isaac Tamim et Nourdine Saïd Kalame ont présenté Ecol’eau. Ce projet a vocation à commercer un filtre à cartouche Doulton, qui permet de traiter 2.300 litres d’eau. « Une famille de cinq va dépenser 304 euros par mois de bouteilles d’eau et produire 68kg de déchets plastiques par an », développent-ils. Ce filtre, d’une valeur d’environ 150 euros, pourrait permettre selon eux de réconcilier les foyers avec l’eau du robinet.

Terralink

Mogni Ibrahim a réalisé un exposé sur Terralink. Cette société propose de régler le problème de l’autonomie alimentaire à Mayotte. Avec des drones pouvant mesurer précisément les surfaces agricoles et des capteurs IoT, le Mahorais propose de réaliser des diagnostics précis des terres agricoles. « On va pouvoir par exemple dire quels sont les nutriments dans la terre, quelle culture serait la plus rentable et performante sur tel ou tel sol », argumente-t-il. Avec au moins deux diagnostics par an, le fondateur de l’entreprise affirme que les rendements pourraient être améliorés.

Java Production

Java Production, c’est un projet pour optimiser la topographie à l’aide de drones. Alfa Moussa propose en effet de la cartographie aérienne, afin de pouvoir mieux étudier les sols avant de construire un bâtiment, mais pas que. « Avec nos drones, nous pourrions aussi faire de la surveillance des plages prisées par le braconnage avec des caméras thermiques et en évitant de mettre en danger des gardiens », explique-t-il, avant d’ajouter que Java Production peut également permettre de cartographier les forêts afin d’étudier la déforestation.

Co Midzo

Asma Chanfi tente de trouver un remède au défi qu’est de recevoir un colis depuis la métropole à Mayotte. Pour cela, elle souhaite créer une plateforme de mise en relation entre particuliers, pour que ces derniers puissent faire venir leurs paquets grâce à des voyageurs qui auraient de la place dans leur valise. L’idée serait que pour cinquante euros, chacun pourrait être livré en vingt-quatre heures. « Le voyageur aurait simplement à déposer une annonce pour dire qu’il peut prendre un colis de métropole avec lui », avance la fondatrice de Co Midzo, qui espère pouvoir bientôt développer son application.

Sun Color

Isoler sa maison par l’extérieur, c’est possible avec Sun Color. Roger Alonzo a découvert une peinture thermo réflective, qu’il souhaite commercialiser à Mayotte. En ravalant la façade d’un bâtiment avec deux couches de cette dernière, les rayons du soleil seront reflétés, réduisant le réchauffement à l’intérieur de la maison. Selon l’entrepreneur, cela permettrait de réduire la dépendance à la climatisation de 20 à 30%, avec 8 à 10 degrés de moins dans les pièces. « Nous voulons peindre l’avenir de Mayotte en réfléchissant l’énergie », dit Roger Alonzo pour marquer la fin de son discours devant le jury.

Aquarium Kanoa

Sittirati Mohamed souhaite relancer la filière aquacole à Mayotte grâce à son entreprise Aquarium Kanoa. Son but est d’exploiter les post-larves, des larves généralement vouées à mourir dans la nature, pour pouvoir élever des poissons juvéniles et permettre ainsi de créer des fermes aquacoles. « Les juvéniles sont indispensables pour cela, et c’est un problème pour la filière. Nous avons donc trouvé une solution », explique celle qui compte trouver les post-larves grâce à des techniques de sondage et de pêche spécifiques.

Maore Baby Troc

Les coûts relatifs à l’arrivée d’un enfant dans un foyer peuvent être particulièrement élevés. Amra Malide souhaite donc créer une plateforme de vente de seconde main de vêtements et objets pour bébé. Elle veut aussi, grâce à cette application, pouvoir faire de la location de poussette ou encore de lit parapluie. Enfin, elle proposera aussi à la vente des articles sur mesure et éthique. « Cela évitera d’acheter du neuf et encouragera l’économie circulaire », insiste la jeune maman entrepreneure.

Upepo Mayotte bien-être

Alors qu’elles venaient chacune avec un projet dans le bien-être, six candidates au concours se sont regroupées pour proposer une unique plateforme de mutualisation des prestations bien-être à Mayotte. Cela permettra aux clientes et clients de pouvoir réserver par exemple des massages directement en ligne. Elles espèrent également, en proposant des soins et articles respectueux de l’environnement, pouvoir contribuer à développer l’écotourisme.

Cinq lauréats et un bonus

Cinq lauréats ont été désignés à l’issue de cette finale : Ecol’eau, Java Production, Sun Color, Aquarium Kanoa et Upepo Mayotte bien-être. Ils recevront tous une subvention du Département de 10.000 euros pour leur projet, ainsi qu’un accompagnement par Schoolab, la Bred, la couveuse d’entreprise Oudjerebou et des téléphones portables par Orange. Terralink a aussi été distingué en recevant aussi la promesse d’un accompagnement par Schoolab. La présidente de l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim), Rosette Vitta, a salué la qualité de l’ensemble des projets présentés dans le cadre de ce concours et de la semaine de l’Innovation : « C’est une véritable célébration de la créativité et de l’ambition des entrepreneurs à Mayotte ».

La technopôle de Mayotte se dévoile en avant-première

-
la-technopole-de-mayotte-se-devoile-en-avant-premiere
L’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim) a organisé une visite de la technopôle de Dembéni dans le cadre de sa semaine de l’Innovation.

Dans le cadre de la semaine de l’Innovation, la future technopôle de Mayotte, située à Dembéni, a laissé ses portes ouvertes aux visiteurs, ce vendredi après-midi. Le site financé par des fonds européens et porté par la Chambre du commerce et de l’industrie de Mayotte (CCIM) doit permettre aux entreprises innovantes de bénéficier d’un panel de services et d’infrastructures pertinentes à leur développement. L’ouverture officielle est prévue le 4 novembre.

Des magistrates placées rejoignent la cour d’appel de Saint-Denis

-
des-magistrates-placees-rejoignent-la-cour-dappel-de-saint-denis
C’est la particularité de ces audiences d’installation à la cour d’appel de La Réunion, elles sont suivies en visioconférence depuis la chambre d’appel de Mamoudzou.

Claire Beraud, Pascaline Pillet et Fanny Gauvin ont rejoint officiellement la cour d’appel de Saint-Denis, ce vendredi, au cours d’une audience d’installation à La Réunion. En devenant juge et vice-procureure placées, les deux dernières pourront être amenées à intervenir au tribunal judiciaire de Mamoudzou qui a connu de nombreux départs, cette année.

Une journée de l’écomobilité pour « lever les freins autour du vélo »

-
une-journee-de-lecomobilite-pour-lever-les-freins-autour-du-velo
Des filles se sont initiées au vélo lors de la journée de l’écomobilité, ce vendredi.

Vendredi 20 septembre, le vélo était à l’honneur à la MJC de Tsoundzou 2. Tous les acteurs de cette mobilité douce étaient réunis pour promouvoir le deux-roues. Les jeunes présents ont appris à pédaler mais aussi les règles de sécurité routière.

Casques sur la tête, ce vendredi matin, des jeunes femmes apprennent à pédaler devant la MJC de Tsoundzou 2 accompagnées par des moniteurs. Un circuit a été installé. « Je suis en robe, je n’avais pas prévu de monter sur un vélo », dit Jasmine en souriant. « Ce n’est pas évident de trouver l’équilibre. » Pour la plupart, elles n’ont jamais roulé sur un deux-roues de leur vie. Un peu plus loin, dans le city-stade, des élèves de CM2 de l’école de Tsoundzou 2 s’initient à la bicyclette. Ces initiations avaient lieu à l’occasion de la matinée Écomobilité et sécurité routière organisée par le service mobilité de Mlezi Maoré pour la semaine européenne dédiée.

« Le but de cette journée est de lever les freins autour du vélo, c’est un moyen de transport très peu utilisé à Mayotte », explique Nattidja Toibibou, la cheffe du service mobilité de la structure. Dans ce domaine, l’association dispose d’une auto-école solidaire, ainsi qu’un garage solidaire.

Ce vendredi, les participants étaient aussi sensibilisés à la sécurité routière. Des plots étaient disposés le long d’un parcours qu’il fallait suivre en portant des lunettes qui reproduisent un taux d’alcoolémie élevé. « La sécurité routière est souvent seulement abordée pour parler de la voiture, pour les deux roues ça ne mobilise pas forcément. Pourtant c’est extrêmement important », observe Nattidja Toibibou.

Une enquête sur le covoiturage

D’autres partenaires qui promeuvent les mobilités douces ont répondu présents à l’événement, à l’instar de Garico Mayotte, une plateforme de covoiturage. « Elle est encore peu connue sur le territoire », explique Nattidja Toibibou. « C’est pourquoi nous lançons une enquête sur l’utilisation du covoiturage à Mayotte pour mieux comprendre les habitudes des usagers, le questionnaire vise aussi à comprendre pourquoi on y a pas recours par exemple. »

L’équipe de Mob’Hélios tenait également un stand, l’entreprise loue des vélos à assistance électrique à la journée, à la semaine ou au mois. « Cela permet d’adopter un moyen de transport responsable et de gagner du temps au vu des embouteillages à Mamoudzou », explique Olivier Douteau, le responsable réparation. L’entreprise dispose aussi d’un atelier de réparation des cycles de toutes marques dans leur local situé à Petite-Terre.

Le lien de l’enquête sur le coivoiturage : https://forms.office.com/r/sjPgiZRTgH

Une journée sur le patrimoine naturel à l’îlot Mbouzi

-
une-journee-sur-le-patrimoine-naturel-a-lilot-mbouzi

À l’occasion des Journées européennes du Patrimoine ce week-end, l’association des Naturalistes de Mayotte ont organisé des visites guidées de la réserve naturelle nationale de l’îlot Mbouzi. Ce dimanche, Nicolas Gommichon, un des gardes des lieux, a présenté aux visiteurs le patrimoine naturel que renferme la petite île au large de Mamoudzou. On apprend qu’une léproserie s’y est installée dans les années 1930. Si l’îlot n’est plus habité depuis les années 1990, ses espèces endémiques n’en sont pas moins menacées. Au début des années 2000, l’association Terre d’Asile y a installé des makis blessés et les a nourris, ce qui a favorisé l’accroissement des populations de rats, qui en tant qu’espèce exotique envahissante, mettent en danger les plantes originaires de l’îlot en les prédatant. Pour le guide de la journée, il est important de raconter l’histoire du lieu et de le faire découvrir au public à l’occasion de ces journées dédiées au patrimoine. « On protège ce que l’on aime et on aime ce qu’on connaît », avance-t-il. « Ces visites sont l’occasion de faire connaître l’îlot et de dire aux gens qu’il est possible de s’y rendre en respectant certaines règles, son accès n’est pas interdit. » D’où la présence d’un sentier pédagogique, qui a guidé les pas des visiteurs durant l’après-midi.

Crise en Martinique : Ben Issa Ousseni soutient son collègue Serge Letchimy

-

Depuis deux semaines, la collectivité martiniquaise est marquée par des émeutes en parallèle de manifestations contre la vie chère. « Face aux graves troubles sociaux résultant de la crise liée à la vie chère auxquels est actuellement confrontée la Martinique, le président du conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousseni, a une pensée toute particulière pour l’ensemble de la population de cette collectivité territoriale et exprime son soutien le plus sincère et sa solidarité à son président, Serge Letchimy », indique le Département de Mayotte, dans un communiqué daté de samedi.

Selon une étude réalisée par l’Insee en 2022, le prix d’un panier de produits moyen est généralement 14% plus cher en Martinique qu’en métropole, cela monte à 16% en Guadeloupe. A titre de comparaison, Mayotte connaît 10% de différence entre la moyenne des prix pratiqués ici et la métropole (c’était 6,9% en 2015). L’écart est actuellement de 9% pour La Réunion. Pour calmer la colère, le 11 septembre, le conseil exécutif de la collectivité martiniquaise a proposé (le vote est prévu le 3 octobre) de passer l’octroi de mer à 0% sur une centaine de produits considérés comme de première nécessité. Une exonération appliquée pendant 36 mois doit aussi permettre de laisser près de six millions d’euros dans l’économie locale.

Défendant « un front commun pour soutenir les actions en faveur de la justice sociale et de la réduction des inégalités », Ben Issa Ousseni, appelle également les autorités nationales et notamment au nouveau ministre des Outre-mer (François-Noël Buffet, voir par ailleurs) à « une prise de conscience urgente de la situation des Outre-mer et à des actions concrètes pour apporter des solutions aux besoins économiques et sociaux des habitants de ces régions. La vie chère, l’accès aux ressources de base et l’équité sociale ne peuvent être des combats laissés de côté. Mayotte se tient aux côtés de la Martinique dans ses luttes pour une vie meilleure, un avenir plus juste, et des conditions de vie dignes pour tous. La solidarité ultramarine doit être le ciment de notre résistance et de notre espoir commun ».

Rectification sur l’article sur la conférence de l’eau

-

Dans l’édition Flash Infos du vendredi 20 septembre, une erreur de retranscription s’est glissée dans l’article relatant la conférence de suivi de la ressource en eau du mardi 17 septembre. A plusieurs reprises, le préfet François-Xavier Bieuville a cité l’article 15 de la convention des droits de l’homme et du citoyen, « tout agent public doit rendre compte de son activité et des finances utilisées », tandis qu’il était écrit de manière erronée « nul agent ». Face aux représentants associatifs, des services de l’État et des élus, le délégué du gouvernement voulait ainsi mettre en valeur son souci de transparence, notamment sur la construction de l’usine de dessalement d’Ironi Bé. L’équipement prévu pour 2026 est décrié par une partie de ses interlocuteurs pour ses conséquences environnementales. Le préfet affirme qu’il compte se rapporter à l’avis de son inspectrice de l’environnement et du développement durable, Céline Debrieu-Levrat, pour que ce projet voit ou non le jour.

Younous Omarjee en charge des RUP au Parlement européen

-
younous-omarjee-en-charge-des-rup-au-parlement-europeen

En devenant vice-président du Parlement européen, le Réunionnais Younous Omarjee (La France insoumise) se voit confier un portefeuille regroupant les Régions ultrapériphériques (RUP), pays et territoires d’Outre-mer, les îles européennes et les petits États insulaires en développement. « C’est un symbole et un message fort de soutien du Parlement européen à l’adresse des régions et villes d’Europe, des Régions ultrapériphériques, des Outre-mer, et des îles d’Europe et du monde », réagit celui qui a présidé pour la première fois la session parlementaire du mercredi 18 septembre. Il aura ainsi à traiter particulièrement les sujets en rapport avec Mayotte, le département étant devenu RUP en 2014.

Député européen depuis 2012, Younous Omarjee a aussi la charge des relations avec les autorités françaises pour le siège du Parlement européen à Strasbourg, et celle avec le Comité des Régions et le Comité économique et social européen.

Aucun cas du virus Monkeypox recensé à Mayotte

-

Santé Publique France a publié le 19 septembre un point de surveillance régionale. Le dernier cas de choléra détecté à Mayotte date du 12 juillet, il s’agissait d’un cas importé. Aucune circulation autochtone n’a été détectée sur le département depuis le 8 juillet. Il est à noter que la situation est également sous contrôle aux Comores où aucun nouveau cas n’a été enregistré depuis trois semaines (point au 21 août).

Une épidémie de gastro-entérites aiguës (GEA) est en cours. Santé publique France note une hausse lors de la semaine du 9 au 15 septembre de la circulation des virus responsables de GEA. Concernant les infections respiratoires aiguës (IRA), aucun cas biologiquement confirmé d’infection par un virus grippal ou un virus respiratoire syncytial (virus majoritaire dans les bronchiolites) n’a été identifié à Mayotte. Alors qu’en Afrique centrale, le virus Monkeypox circule activement, aucun cas n’a été recensé à Mayotte.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes