Accueil Blog Page 9

8ᵉ édition de la Foire agricole et artisanale de Kawéni

8ᵉ édition de la Foire agricole et artisanale de Kawéni

La 8ᵉ édition de la Foire agricole et artisanale de Kawéni se tiendra le 4 octobre 2025, de 8h à 14h, au parc SPPM. Cet événement met à l’honneur les producteurs et artisans locaux, offrant aux visiteurs un large éventail de produits en circuits courts : produits agricoles et plantes, produits transformés comme achard ou farine de manioc, épices et jus locaux, objets artisanaux (poterie, meubles à partir de palettes) et créations de couturiers.

Cette manifestation annuelle s’inscrit dans le cadre du Nouveau Projet de Renouvellement Urbain de Kawéni et du dispositif ANRU+, et vise à soutenir le développement économique et créatif de la commune.

8ᵉ édition de la Foire agricole et artisanale de Kawéni

Innov’ACTION 976 : plus que quelques jours pour s’inscrire au concours de l’innovation à Mayotte

Innov’ACTION 976 : plus que quelques jours pour s’inscrire au concours de l’innovation à Mayotte

L’Agence de Développement et d’Innovation de Mayotte (ADIM), en partenariat avec le Conseil Départemental, annonce la clôture des inscriptions au concours Innov’ACTION 976 le vendredi 26 septembre 2025 à minuit. Les porteurs de projets ont jusqu’à cette date pour déposer leur candidature en ligne sur lecd976soutientmonprojet.fr.

Ce concours a pour ambition de valoriser les initiatives les plus audacieuses et novatrices du territoire, en mettant en avant des solutions capables de répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux de Mayotte. Les projets doivent s’inscrire dans l’un des secteurs stratégiques identifiés :

  • Eau et milieux aquatiques
  • Énergies renouvelables
  • Mobilité et logistique
  • Déchets et économie circulaire
  • Domotique et numérique
  • Agro-transformation

Les candidats seront évalués sur plusieurs critères clés : caractère innovant du projet, impact environnemental et social, faisabilité technique, viabilité économique, pertinence pour le territoire et qualité de la présentation (pitch). Les participants doivent être implantés à Mayotte – ou garantir des retombées locales –, être en situation administrative régulière, à jour de leurs cotisations, et porter un projet en création ou déjà structuré.

Le concours se déroulera en trois grandes étapes :

  • Mercredi 1er octobre : présentation des projets et sélection des 10 finalistes (8h-12h).
  • Jeudi 2 octobre : journée de coaching intensif (pitch, storytelling, business model, posture entrepreneuriale) animée par des experts et mentors (8h30-16h).
  • Vendredi 3 octobre : grande finale devant un jury composé de professionnels, d’institutionnels et d’acteurs de l’innovation, suivie de la remise des prix (8h30-16h).

À l’issue de la compétition, cinq lauréats seront récompensés. Chacun recevra un prix de 10 000 € ainsi qu’un accompagnement personnalisé pour accélérer le développement de son projet et bénéficier d’une visibilité renforcée auprès des acteurs économiques et institutionnels de l’île.

Avec Innov’ACTION 976, Mayotte confirme sa volonté de stimuler l’entrepreneuriat et l’innovation locale, en soutenant les idées capables de façonner un avenir durable et créatif pour le territoire.

Comment les Comores d’Azali aident Poutine à financer sa guerre en Ukraine

Comment les Comores d’Azali aident Poutine à financer sa guerre en Ukraine

À l’occasion du 80ᵉ sommet de l’Assemblée générale de l’ONU, nous avons décidé de vous proposer un numéro spécial consacré aux pratiques de l’État comorien dirigé par Azali Assoumani, qui devrait, une fois encore, prendre la parole à la tribune pour revendiquer l’appartenance de Mayotte aux Comores.
Derrière ce discours récurrent sur la souveraineté se cache toutefois une réalité bien plus troublante : le pavillon maritime comorien est devenu l’un des instruments clés d’un vaste système de contournement des sanctions internationales.
Dans notre enquête, nous révélons comment les Comores d’Azali, grâce à leur registre maritime opaque, se sont hissées en 2025 au rang de premier pourvoyeur de pétroliers de la flotte fantôme russe, permettant ainsi au régime de Vladimir Poutine de financer sa guerre en Ukraine en exportant du pétrole malgré les embargos.

Avec leur pavillon maritime, les Comores sont devenus en 2025 le premier pourvoyeur de pétroliers de la flotte fantôme de la Russie, permettant au régime de Poutine de vendre du pétrole malgré les sanctions internationales décrétées au lendemain de l’invasion de l’Ukraine. Enquête sur le pavillon comorien qui navigue en eux troubles.

Le 23 juillet dernier, le pétrolier Yanhu, long de 252 mètres, arrivait en baie de Kola, près de ville russe de Mourmansk, après avoir navigué dans les mers de Norvège et de Barents. Il venait rejoindre dans la baie une des unités de transbordement où il chargera le brut extrait dans un champ de pétrole de l’Arctique russe. Quelle est la spécificité de ce pétrolier ? Il bat pavillon comorien. C’est l’un des navires de la flotte fantôme (« shadow fleet ») russe qui sert à contourner les sanctions internationales dont la Russie fait l’objet depuis le début de sa guerre d’agression de l’Ukraine, en janvier 2022.

Comptant au nombre des tankers qui participent à l’exportation de pétrole arctique russe, le pétrolier aux couleurs comoriennes Yanhu, qui a changé de nom à plusieurs reprises au cours des derniers mois, est l’un des 104 navires ayant fait l’objet de sanctions lors de l’adoption le 18 juillet 2025 du 18e paquet de sanctions par l’Union européenne. Il est également sous sanction des autorités des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Suisse. Au total, 444 navires de la flotte fantôme de Vladimir Poutine figurent désormais sur la liste des sanctions de l’Union européenne. Parmi ceux-ci figurent 110 navires battant pavillon des Comores, dont 86 pétroliers convoyant du brut (crude oil tankers), 17 navires de transport de produits pétroliers raffinés (oil products tankers) et 3 de gaz naturel liquéfié (LNG tankers), selon le détail que donnent les analystes de War Sanctions. L’Union européenne, dans sa liste de sanctions, recense pour sa part 118 navires comoriens.

Derrière l’appellation de flotte fantôme se cache un vaste réseau de tankers et de navires-citernes qui, par des pratiques opaques et des manœuvres d’immatriculation, rendent difficile l’identification de l’origine, de la destination et du contenu des cargaisons transportées. Et permettent de contrecarrer les mesures restrictives imposées à la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine. La flotte fantôme n’est pas à proprement parler un groupe homogène ni une armée organisée, mais une…

Le pavillon des Comores au service de l’Iran et des rebelles houthistes en mer Rouge

Le pavillon des Comores au service de l’Iran et des rebelles houthistes en mer Rouge

Le pavillon des Comores ne sert pas uniquement à financer la guerre de Poutine. Il permet aussi de livrer des armes iraniennes aux rebelles houthistes du Yémen qui empêchent les navires de commerce d’emprunter la mer Rouge et déstabilisent le commerce mondial. Explications.

C’est en novembre 2023 que les attaques des Houthistes, ou Houthis, la minorité zaydite contrôlant le nord-ouest du Yémen, ont débuté contre les navires marchands. D’abord avec des abordages puis très rapidement avec des drones et des missiles. Pour la seule journée du 3 décembre 2023, trois navires de transport de marchandises, l’Unity Explorer, le Number 9 et l’AOM Sophie II furent attaqués par des missiles iraniens, que la République islamique fournit à ses alliés houthistes.

D’ordinaire, la mer Rouge, bordée au nord par le canal de Suez et au sud par le détroit de Bab-el-Mandeb, deux des principaux points chauds du trafic maritime mondial, voit passer une grande partie des navires reliant l’Europe à l’Asie et l’Afrique. 12 % du commerce mondial transite par cette voie maritime. Selon l’administration américaine, le tiers du trafic mondial des conteneurs de marchandises, 6 % du pétrole et 8 % des approvisionnements européens de gaz naturel liquéfié empruntent la mer Rouge. Cette voie maritime est hautement stratégique pour…

Les Comores, pavillon corbillard

Les Comores, pavillon corbillard

En 2020, l’Union des Comores est devenue avec son pavillon de complaisance le champion mondial de facilitateur de démantèlement de navires, une activité hautement toxique pour la planète. Un comble pour le président Azali Assoumani qui se drape dans les habits de héraut de la lutte pour l’environnement.

Le shipbreaking, ou démantèlement de navires, désigne l’ensemble des opérations de déconstruction et de recyclage des navires en fin de vie, généralement après une trentaine d’années d’exploitation commerciale. En 2023, plus de 700 navires ont été démantelés dans le…

Reconduction du droit de retrait des conducteurs d’Halo

Reconduction du droit de retrait des conducteurs d’Halo

Suite à l’amplification des caillassages de bus scolaires depuis la rentrée, les conducteurs du réseau Halo de Mayotte avaient exercé leur droit de retrait le 16 septembre 2025, jugeant que leur vie était en danger. Cette mobilisation a été reconduite ce lundi 22 septembre dans la zone nord. Ainsi, l’axe Koungou-Mamoudzou et l’arrêt Abribus Vahibé n’ont pas été desservis. Les parents d’élèves ont dû prendre leurs dispositions pour assurer eux-mêmes le trajet de leurs enfants jusqu’à leur établissement scolaire. Si des mesures ne sont pas prises pour assurer la sécurité des conducteurs et des élèves, la mobilisation pourrait être reconduite à nouveau.

Koungou : quatre coupeurs de route interpellés à Montlegun

Koungou : quatre coupeurs de route interpellés à Montlegun

Vendredi matin, la gendarmerie est intervenue dans le quartier de Montlegun, à Koungou, pour mettre fin aux agissements de coupeurs de route qui s’attaquaient aux automobilistes. Quatre frères ont été arrêtés, dont deux déjà expulsés vers Anjouan. Le meneur, mineur, devra prochainement répondre de ses actes devant la justice.
Cette opération, saluée par les habitants, a permis de ramener le calme dans ce secteur marqué par une forte délinquance. Les forces de l’ordre soulignent que ce succès résulte d’un travail de renseignement et de la mise en place des Groupes de Prévention Opérationnelle, qui facilitent des interventions rapides.

Longoni : près de 400 commerçants dénoncent les blocages douaniers

Longoni : près de 400 commerçants dénoncent les blocages douaniers

Environ 400 petits commerçants se sont rassemblés, ce lundi 22 septembre, devant le port de Longoni pour exprimer leur ras-le-bol face aux difficultés rencontrées à la douane. Venus en nombre dès le matin, ils protestent contre des procédures jugées trop lourdes et coûteuses, qui ralentissent la sortie de leurs marchandises et pèsent lourdement sur leurs activités.

Selon plusieurs participants, les contrôles se multiplient et les conteneurs sont parfois ouverts hors de la présence de leurs propriétaires, entraînant des dégradations de colis ou des pertes de produits. « La douane est dans son rôle, mais il y a trop de contrôles. On retrouve des cartons déchirés, des articles mouillés », déplore un commerçant.

Les commerçants, pointent aussi les obstacles rencontrés lors des voyages à l’étranger : « On doit déclarer l’argent qu’on transporte et fournir des justificatifs comme le Kbis, mais on nous en demande toujours plus, jusqu’aux relevés bancaires, que tout le monde ne peut pas présenter. »

Si la mobilisation s’est déroulée dans le calme, les participants préviennent qu’ils sont prêts à « aller plus loin » si aucune amélioration n’est apportée aux procédures et aux tarifs douaniers.

Le CROSS départemental des sapeurs-pompiers revient en 2025

Le CROSS départemental des sapeurs-pompiers revient en 2025

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours de Mayotte (SDIS 976) et l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers de Mayotte (UDSP 976) annoncent l’organisation du CROSS départemental des sapeurs-pompiers, édition 2025. Cette rencontre sportive et conviviale se tiendra le samedi 27 septembre 2025, à partir de 8h00, avec un départ prévu depuis le parking de la Poste de Dzoumogné, dans la commune de Bandraboua.

Réservé exclusivement aux agents du SDIS de Mayotte – sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, jeunes sapeurs-pompiers (JSP) ainsi qu’aux personnels administratifs et techniques – cet événement mettra à l’honneur l’endurance, l’esprit d’équipe et la cohésion qui unissent la grande famille des pompiers mahorais. Deux parcours sont proposés : 9 km pour les sapeurs-pompiers et 5 km pour les JSP, afin de permettre à chacun de relever un défi adapté à son niveau.

Au-delà de la performance sportive, le CROSS départemental se veut un moment de rassemblement et de partage, favorisant les échanges entre générations et renforçant les liens de solidarité qui caractérisent l’engagement des pompiers au service de la population.

Lieu : Dzoumogné, commune de Bandraboua
Date : Samedi 27 septembre 2025
Heure : 8h00

Le CROSS départemental des sapeurs-pompiers revient en 2025

Assurances à Mayotte : un dossier sous surveillance préfectorale

Assurances à Mayotte : un dossier sous surveillance préfectorale
Des entreprises non indemnisées par les assurances après le passage de Chido, en grande difficulté

Des entreprises sinistrées par Chido désespèrent de voir la couleur des indemnisations dues par leur assurance. Une question qui tarde à trouver une réponse plus de neuf mois après Chido. François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, a décidé de prendre le dossier en main. Son objectif : clore le chapitre ou tourner la page ?

Jeudi 25 septembre 2025, François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, présidera une réunion consacrée à la question des assurances. Un sujet qu’il tenait à superviser. 80% des entreprises avaient été sinistrées après le passage de Chido. Alors qu’une bonne partie s’acquittait de sa prime d’assurance chaque mois, certaines restent non indemnisées par leur assurance depuis…

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Recensement 2025 : la formation des « coordonnateurs communaux » s’est achevée hier par la commune de Mamoudzou

Recensement 2025 : la formation des « coordonnateurs communaux » s’est achevée hier par la commune de Mamoudzou
Muriel Granjon, cheffe du service recensement à la division régionale à Mayotte

L’Insee prépare un nouveau recensement de la population mahoraise dont le nombre a été, selon toute probabilité, « chamboulé » depuis Chido. Si le recensement à proprement parler débutera le 27 novembre, l’institut public le prépare depuis plusieurs mois, en collaboration avec les 17 communes de Mayotte.

L’Insee prépare le « recensement exhaustif » de la population mahoraise sur demande de l’Etat suite au passage du cyclone Chido, qui a généré beaucoup de mouvements de population. Ce recensement s’effectuera du 27 novembre 2025 au 10 janvier 2026, mais nécessite plusieurs…

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Les lycéens de Sada bloquent l’entrée de leur établissement

Les lycéens de Sada bloquent l’entrée de leur établissement

Ce qui devait être une mobilisation pacifique a quelque peu dégénéré. Sur l’affiche diffusée tout le week-end sur les réseaux sociaux, le ton se voulait clair : « Tous en noir. Pas de cahier, pas de cours. » et « Aucune violence, aucune bagarre. » Pourtant, ce lundi matin, des caillassages ont éclaté devant le lycée de Sada, où l’entrée a été bloquée par les élèves.

Depuis plusieurs semaines, parents, enseignants et lycéens contestent les emplois du temps. Vendredi 12 septembre, la rectrice Valérie Debuchy avait promis une refonte d’ici le 22 septembre. Mais la nouvelle version, envoyée ce week-end, n’a pas suffi à apaiser la colère.

Dès cinq heures du matin, des élèves attendaient devant l’établissement. « C’est pire qu’avant. Certains ont cours tous les jours sans pause », déplore un lycéen. D’autres, en seconde, racontent leur quotidien : « On se lève à 4 heures, on rentre à 18 heures… On révise quand ? » L’absence de professeurs alimente aussi la…

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Usine de dessalement d’Ironi Bé : les associations environnementales saisissent la justice

Usine de dessalement d’Ironi Bé
Usine de dessalement d’Ironi Bé

Le projet d’usine de dessalement d’eau de mer à Ironi Bé, présenté comme une solution pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable de l’île, se heurte à une opposition de plus en plus déterminée. Lundi 22 septembre, les associations Mayotte Nature Environnement (MNE), France Nature Environnement et le Gepomay ont annoncé avoir déposé un recours en justice pour tenter de bloquer le chantier. Elles dénoncent un projet à fort risque écologique et un manque de transparence des autorités.

L’usine de dessalement, dont la mise en service est prévue pour 2027, doit produire 10 000 mètres cubes d’eau par jour. Elle est censée mettre un terme aux rationnements récurrents qui frappent Mayotte, régulièrement confrontée à des épisodes de sécheresse et à un réseau de distribution vieillissant.
Pour l’État et les collectivités, ce projet constitue une réponse urgente aux besoins croissants d’une population en forte augmentation. Mais pour les associations écologistes, « augmenter la production en eau, oui, mais pas au prix du patrimoine mahorais ni au risque d’un désastre écologique », souligne la MNE dans un communiqué.

Des risques pour le lagon et la biodiversité

Les opposants redoutent surtout l’impact des rejets de saumure, un résidu très salé issu du processus de dessalement, qui serait déversé dans le lagon mahorais. Selon eux, l’accumulation de sel et de substances chimiques pourrait provoquer un effondrement de la biodiversité marine, fragiliser les mangroves et détruire les récifs coralliens.
La MNE évoque également des menaces directes sur la réserve naturelle de l’îlot M’Bouzi et sur la passe en S, l’un des sites les plus emblématiques du lagon. « La construction implique aussi le défrichement de l’arrière-mangrove d’Ironi Bé, un écosystème déjà classé en danger critique d’extinction par l’UICN, ainsi que la destruction d’un habitat abritant des espèces protégées dont le Crabier blanc », détaillent les associations.

Un dialogue de sourds avec la préfecture

Depuis plusieurs mois, les organisations environnementales tentent de faire entendre leurs arguments auprès de la préfecture. Courriers officiels, demandes de documents, recours gracieux : toutes ces démarches sont restées sans effet, le dernier recours ayant été rejeté.
Les associations dénoncent par ailleurs un manque d’information sur le choix du site, le calendrier précis des travaux ou encore le respect des études d’impact. Elles pointent notamment une autorisation d’occupation temporaire (AOT) délivrée « sur la base d’une étude d’incidence qui n’a pas été respectée, notamment sur la période à éviter pour les travaux ». La MNE demande ainsi la suspension immédiate des opérations durant la période critique pour le Crabier blanc, entre septembre et février.

La justice comme dernier recours

Face à ce qu’elles qualifient de « déni de démocratie » et d’« atteinte à la loi », Mayotte Nature Environnement, France Nature Environnement et le Gepomay ont donc décidé de porter l’affaire devant les tribunaux. Leur objectif : faire annuler les autorisations délivrées et forcer les autorités à étudier des alternatives, telles que la réduction des fuites du réseau, la mise en place de forages supplémentaires ou la récupération d’eau de pluie.

Ce bras de fer judiciaire intervient alors que Mayotte connaît une crise de l’eau sans précédent, alimentant un débat sensible entre urgence sanitaire et protection du lagon, joyau naturel classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La décision de la justice sera scrutée de près par les Mahorais, partagés entre le besoin vital d’eau potable et la préservation d’un environnement déjà fragilisé.

Comores : la semaine de 5 jours adoptée dans l’administration

Comores : la semaine de 5 jours adoptée dans l’administration

C’est désormais officiel : l’administration comorienne passera à la semaine de cinq jours dès le 30 septembre prochain. Après plusieurs mois de rumeurs, le président de la République, Azali Assoumani, a signé le décret le 19 septembre, juste avant de s’envoler pour New York, où il doit participer à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies.

« Un nouveau régime hebdomadaire de travail est institué dans les administrations du secteur public aux Comores, en conformité avec les lois en vigueur. Le temps de travail sera réparti sur cinq (5) jours, du lundi au vendredi, avec une pause…

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Kawéni accueille un nouveau pôle pour les Jeunes Sapeurs-Pompiers

Kawéni accueille un nouveau pôle pour les Jeunes Sapeurs-Pompiers

Kawéni a inauguré ce samedi matin son tout nouveau pôle dédié aux Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP), marquant une nouvelle étape dans l’extension de ce dispositif de formation sur l’île. Après Kahani le 13 septembre, c’est désormais au tour de ce quartier de Mamoudzou d’ouvrir ses portes à une promotion de 17 jeunes venus de Dembéni, Mamoudzou et Koungou.
Âgés de 13 à 16 ans, les recrues suivront un cycle de trois ans destiné à leur faire découvrir le métier de sapeur-pompier tout en développant leur sens de l’engagement citoyen. Cette formation, jalonnée d’exercices pratiques et d’enseignements théoriques, leur permettra, à l’issue du parcours, de présenter le brevet de jeune sapeur-pompier. Les lauréats pourront ensuite devenir pompiers volontaires, voire se préparer au concours d’entrée dans le corps des sapeurs-pompiers professionnels.
La cérémonie d’ouverture, marquée par un passage de flambeau symbolique avec l’ancienne promotion de Petite-Terre, s’est déroulée en présence du président de l’Union des sapeurs-pompiers de Mayotte et de représentants du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS). Ce nouveau pôle s’inscrit dans une dynamique de maillage territorial, visant à offrir aux jeunes Mahorais davantage d’opportunités de formation et à renforcer la culture de prévention et de sécurité sur l’île.

Grève à EDM : la CGT-Ma accuse la direction de fuir le dialogue

Grève à EDM : la CGT-Ma accuse la direction de fuir le dialogue

Le bras de fer se durcit entre les salariés d’Électricité de Mayotte (EDM) et leur direction. En grève depuis le mois de juin, les agents réclament la réintégration d’une prime supprimée après le passage du cyclone Chido, dénoncent l’augmentation des tarifs de l’électricité et pointent de nombreux dysfonctionnements dans la gestion de l’entreprise.
Dans un communiqué, la CGT-Ma affirme que le Conseil de surveillance d’EDM a déplacé, jeudi 18 septembre, sa réunion du siège de Kawéni vers les salons de l’aéroport de Petite-Terre afin d’éviter la mobilisation des grévistes. Le syndicat y voit « un refus du dialogue social » et « un mépris pour les réalités du terrain ».
La tension est d’autant plus forte que, selon la CGT-Ma, le Conseil envisagerait d’accorder une prime exceptionnelle à un responsable pour son « investissement » durant la crise Chido, alors même qu’une prime de 2 500 € destinée aux agents a été supprimée. Le syndicat juge cette démarche « indécente » et réaffirme son soutien aux salariés dans leur combat, présenté comme une étape essentielle pour la défense du service public et la « décolonisation du peuple mahorais ».

Un gendarme blessé dans un caillassage

Un gendarme blessé dans un caillassage

Aux alentours de 23 heures, le jeudi 18 septembre, une patrouille de gendarmes a été prise pour cible par un jet de pierres. Selon plusieurs témoins présents sur place, le caillassage aurait provoqué la blessure d’un militaire. L’information n’a toutefois pas encore été confirmée par le parquet. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de l’incident et d’identifier les auteurs de ces violences. Les investigations, menées par les services compétents, sont toujours en cours.

Semaine de la contraception à Mayotte

Semaine de la contraception à Mayotte

Du 22 au 29 septembre 2025, Mayotte accueille la 6ᵉ Semaine de la contraception, organisée par le Réseau Périnatal de Mayotte (REPEMA), le Conseil départemental, la Croix-Rouge et leurs partenaires, avec le soutien de l’ARS. Objectif : informer et sensibiliser la population sur la santé sexuelle et l’accès à la contraception, notamment auprès des jeunes, dans un territoire où le taux de grossesses précoces reste élevé.

Au programme : stands d’information dans plusieurs lycées, une conférence sur la prévention des grossesses précoces (vendredi 26 septembre, 9h-12h, collège de Kwale) et une journée de sensibilisation et de consultations (même jour, 8h-15h, place de La Poste à Koungou). Des actions seront également menées toute la semaine par de nombreuses associations locales.

Infos et programme complet : reseaux-sante-mayotte.fr
Contact presse : 0639 09 93 62 – communication@repema.org

Semaine de la contraception à Mayotte

Aéroport Marcel Henry : la toiture du kiosque toujours à terre, dix mois après le cyclone Chido

Aéroport Marcel Henry : la toiture du kiosque toujours à terre, dix mois après le cyclone Chido

Dix mois. C’est le temps qui s’est écoulé depuis que le cyclone Chido a balayé l’île et laissé derrière lui son cortège de destructions. Dix mois au cours desquels les habitants ont tenté, tant bien que mal, de reconstruire leurs maisons, de rouvrir leurs commerces, de remettre un peu d’ordre dans leur quotidien. Dix mois, enfin, depuis que la toiture du kiosque de l’aéroport départemental gît toujours, telle une épave, sur le sol.

Et pourtant, rien n’a bougé. Pas un clou n’a été retiré, pas une tôle n’a été rangée. La première image qui accueille désormais visiteurs et voyageurs est celle d’un amas de tôles, vestiges figés d’une catastrophe que l’on prétend avoir surmontée.

L’aéroport est pourtant la vitrine d’un territoire. C’est par là que débarquent les touristes, les investisseurs, les fonctionnaires, les familles en visite. Chacun, dès sa descente de l’avion, se retrouve face à cette scène de désolation.

« Cela donne l’impression que l’île est toujours à genoux », s’indigne un employé de l’aéroport, qui préfère garder l’anonymat. « On nous répète que la reconstruction avance, mais comment y croire quand le premier bâtiment que l’on voit ressemble à une zone sinistrée ? »

Cette toiture arrachée, laissée à l’abandon, est bien plus qu’un simple problème esthétique. Elle est devenue le symbole visible d’une inertie administrative qui, mois après mois, sape la confiance des habitants dans la capacité des autorités à agir.

Dans les jours qui ont suivi le passage du cyclone Chido, les élus locaux avaient pourtant multiplié les promesses. Un plan d’urgence, des financements exceptionnels, des interventions rapides… autant d’annonces relayées dans les médias, puis rangées dans les tiroirs.

Pendant ce temps, les tôles continuent de rouiller sous le soleil et les averses, comme un rappel cruel du temps qui passe.

Pour les professionnels du tourisme, c’est un véritable handicap. « Comment attirer des visiteurs quand la première impression est celle d’un abandon total ? », déplore un directeur d’hôtel. « On parle beaucoup de relance économique, mais on laisse l’aéroport, notre carte de visite, dans cet état. »

Dix mois après Chido, la toiture du kiosque de l’aéroport n’est plus seulement une carcasse de métal. Elle est devenue un test grandeur nature de la capacité de l’île à se relever, et de ses dirigeants à tenir leurs engagements.

À ce jour, ce test est clairement raté. Et chaque avion qui atterrit en apporte le constat amer : ici, les promesses s’envolent, mais les ruines restent.

Journées européennes du patrimoine 2025 : une nouvelle renaissance attend l’église de Dzaoudzi

Journées européennes du patrimoine 2025 : une nouvelle renaissance attend l’église de Dzaoudzi
Le père Félix Sakalimba se félicite que l’église Saint-Michel fasse partie des 18 sites emblématiques sélectionnés par la Fondation du Patrimoine (Loto) au niveau national.

L’église Saint-Michel Archange de Dzaoudzi s’apprête à entamer une nouvelle vie. Une ère de renouveau s’ouvre pour l’île, après le passage du cyclone Chido, grâce à un don exceptionnel de la Fondation du Patrimoine (Loto du Patrimoine), remis officiellement samedi matin. Les services culturels de la préfecture de Mayotte, le département, plusieurs mécènes ainsi que les paroissiens devraient également participer à la sauvegarde de ce témoin essentiel de l’histoire locale.

Entre les secousses sismiques liées à l’activité du volcan Fani Maoré et les dégâts causés par les cyclones Chido et Dikelédi, l’église Saint-Michel Archange de Dzaoudzi a été durement éprouvée au cours de ces dernières années. À l’instar de nombreux édifices de Mayotte, sa toiture a été endommagée par Chido, contraignant les fidèles à…

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes