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Les lycéens de Sada bloquent l’entrée de leur établissement

Les lycéens de Sada bloquent l’entrée de leur établissement

Ce qui devait être une mobilisation pacifique a quelque peu dégénéré. Sur l’affiche diffusée tout le week-end sur les réseaux sociaux, le ton se voulait clair : « Tous en noir. Pas de cahier, pas de cours. » et « Aucune violence, aucune bagarre. » Pourtant, ce lundi matin, des caillassages ont éclaté devant le lycée de Sada, où l’entrée a été bloquée par les élèves.

Depuis plusieurs semaines, parents, enseignants et lycéens contestent les emplois du temps. Vendredi 12 septembre, la rectrice Valérie Debuchy avait promis une refonte d’ici le 22 septembre. Mais la nouvelle version, envoyée ce week-end, n’a pas suffi à apaiser la colère.

Dès cinq heures du matin, des élèves attendaient devant l’établissement. « C’est pire qu’avant. Certains ont cours tous les jours sans pause », déplore un lycéen. D’autres, en seconde, racontent leur quotidien : « On se lève à 4 heures, on rentre à 18 heures… On révise quand ? » L’absence de professeurs alimente aussi la…

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Usine de dessalement d’Ironi Bé : les associations environnementales saisissent la justice

Usine de dessalement d’Ironi Bé
Usine de dessalement d’Ironi Bé

Le projet d’usine de dessalement d’eau de mer à Ironi Bé, présenté comme une solution pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable de l’île, se heurte à une opposition de plus en plus déterminée. Lundi 22 septembre, les associations Mayotte Nature Environnement (MNE), France Nature Environnement et le Gepomay ont annoncé avoir déposé un recours en justice pour tenter de bloquer le chantier. Elles dénoncent un projet à fort risque écologique et un manque de transparence des autorités.

L’usine de dessalement, dont la mise en service est prévue pour 2027, doit produire 10 000 mètres cubes d’eau par jour. Elle est censée mettre un terme aux rationnements récurrents qui frappent Mayotte, régulièrement confrontée à des épisodes de sécheresse et à un réseau de distribution vieillissant.
Pour l’État et les collectivités, ce projet constitue une réponse urgente aux besoins croissants d’une population en forte augmentation. Mais pour les associations écologistes, « augmenter la production en eau, oui, mais pas au prix du patrimoine mahorais ni au risque d’un désastre écologique », souligne la MNE dans un communiqué.

Des risques pour le lagon et la biodiversité

Les opposants redoutent surtout l’impact des rejets de saumure, un résidu très salé issu du processus de dessalement, qui serait déversé dans le lagon mahorais. Selon eux, l’accumulation de sel et de substances chimiques pourrait provoquer un effondrement de la biodiversité marine, fragiliser les mangroves et détruire les récifs coralliens.
La MNE évoque également des menaces directes sur la réserve naturelle de l’îlot M’Bouzi et sur la passe en S, l’un des sites les plus emblématiques du lagon. « La construction implique aussi le défrichement de l’arrière-mangrove d’Ironi Bé, un écosystème déjà classé en danger critique d’extinction par l’UICN, ainsi que la destruction d’un habitat abritant des espèces protégées dont le Crabier blanc », détaillent les associations.

Un dialogue de sourds avec la préfecture

Depuis plusieurs mois, les organisations environnementales tentent de faire entendre leurs arguments auprès de la préfecture. Courriers officiels, demandes de documents, recours gracieux : toutes ces démarches sont restées sans effet, le dernier recours ayant été rejeté.
Les associations dénoncent par ailleurs un manque d’information sur le choix du site, le calendrier précis des travaux ou encore le respect des études d’impact. Elles pointent notamment une autorisation d’occupation temporaire (AOT) délivrée « sur la base d’une étude d’incidence qui n’a pas été respectée, notamment sur la période à éviter pour les travaux ». La MNE demande ainsi la suspension immédiate des opérations durant la période critique pour le Crabier blanc, entre septembre et février.

La justice comme dernier recours

Face à ce qu’elles qualifient de « déni de démocratie » et d’« atteinte à la loi », Mayotte Nature Environnement, France Nature Environnement et le Gepomay ont donc décidé de porter l’affaire devant les tribunaux. Leur objectif : faire annuler les autorisations délivrées et forcer les autorités à étudier des alternatives, telles que la réduction des fuites du réseau, la mise en place de forages supplémentaires ou la récupération d’eau de pluie.

Ce bras de fer judiciaire intervient alors que Mayotte connaît une crise de l’eau sans précédent, alimentant un débat sensible entre urgence sanitaire et protection du lagon, joyau naturel classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La décision de la justice sera scrutée de près par les Mahorais, partagés entre le besoin vital d’eau potable et la préservation d’un environnement déjà fragilisé.

Comores : la semaine de 5 jours adoptée dans l’administration

Comores : la semaine de 5 jours adoptée dans l’administration

C’est désormais officiel : l’administration comorienne passera à la semaine de cinq jours dès le 30 septembre prochain. Après plusieurs mois de rumeurs, le président de la République, Azali Assoumani, a signé le décret le 19 septembre, juste avant de s’envoler pour New York, où il doit participer à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies.

« Un nouveau régime hebdomadaire de travail est institué dans les administrations du secteur public aux Comores, en conformité avec les lois en vigueur. Le temps de travail sera réparti sur cinq (5) jours, du lundi au vendredi, avec une pause…

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Kawéni accueille un nouveau pôle pour les Jeunes Sapeurs-Pompiers

Kawéni accueille un nouveau pôle pour les Jeunes Sapeurs-Pompiers

Kawéni a inauguré ce samedi matin son tout nouveau pôle dédié aux Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP), marquant une nouvelle étape dans l’extension de ce dispositif de formation sur l’île. Après Kahani le 13 septembre, c’est désormais au tour de ce quartier de Mamoudzou d’ouvrir ses portes à une promotion de 17 jeunes venus de Dembéni, Mamoudzou et Koungou.
Âgés de 13 à 16 ans, les recrues suivront un cycle de trois ans destiné à leur faire découvrir le métier de sapeur-pompier tout en développant leur sens de l’engagement citoyen. Cette formation, jalonnée d’exercices pratiques et d’enseignements théoriques, leur permettra, à l’issue du parcours, de présenter le brevet de jeune sapeur-pompier. Les lauréats pourront ensuite devenir pompiers volontaires, voire se préparer au concours d’entrée dans le corps des sapeurs-pompiers professionnels.
La cérémonie d’ouverture, marquée par un passage de flambeau symbolique avec l’ancienne promotion de Petite-Terre, s’est déroulée en présence du président de l’Union des sapeurs-pompiers de Mayotte et de représentants du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS). Ce nouveau pôle s’inscrit dans une dynamique de maillage territorial, visant à offrir aux jeunes Mahorais davantage d’opportunités de formation et à renforcer la culture de prévention et de sécurité sur l’île.

Grève à EDM : la CGT-Ma accuse la direction de fuir le dialogue

Grève à EDM : la CGT-Ma accuse la direction de fuir le dialogue

Le bras de fer se durcit entre les salariés d’Électricité de Mayotte (EDM) et leur direction. En grève depuis le mois de juin, les agents réclament la réintégration d’une prime supprimée après le passage du cyclone Chido, dénoncent l’augmentation des tarifs de l’électricité et pointent de nombreux dysfonctionnements dans la gestion de l’entreprise.
Dans un communiqué, la CGT-Ma affirme que le Conseil de surveillance d’EDM a déplacé, jeudi 18 septembre, sa réunion du siège de Kawéni vers les salons de l’aéroport de Petite-Terre afin d’éviter la mobilisation des grévistes. Le syndicat y voit « un refus du dialogue social » et « un mépris pour les réalités du terrain ».
La tension est d’autant plus forte que, selon la CGT-Ma, le Conseil envisagerait d’accorder une prime exceptionnelle à un responsable pour son « investissement » durant la crise Chido, alors même qu’une prime de 2 500 € destinée aux agents a été supprimée. Le syndicat juge cette démarche « indécente » et réaffirme son soutien aux salariés dans leur combat, présenté comme une étape essentielle pour la défense du service public et la « décolonisation du peuple mahorais ».

Un gendarme blessé dans un caillassage

Un gendarme blessé dans un caillassage

Aux alentours de 23 heures, le jeudi 18 septembre, une patrouille de gendarmes a été prise pour cible par un jet de pierres. Selon plusieurs témoins présents sur place, le caillassage aurait provoqué la blessure d’un militaire. L’information n’a toutefois pas encore été confirmée par le parquet. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de l’incident et d’identifier les auteurs de ces violences. Les investigations, menées par les services compétents, sont toujours en cours.

Semaine de la contraception à Mayotte

Semaine de la contraception à Mayotte

Du 22 au 29 septembre 2025, Mayotte accueille la 6ᵉ Semaine de la contraception, organisée par le Réseau Périnatal de Mayotte (REPEMA), le Conseil départemental, la Croix-Rouge et leurs partenaires, avec le soutien de l’ARS. Objectif : informer et sensibiliser la population sur la santé sexuelle et l’accès à la contraception, notamment auprès des jeunes, dans un territoire où le taux de grossesses précoces reste élevé.

Au programme : stands d’information dans plusieurs lycées, une conférence sur la prévention des grossesses précoces (vendredi 26 septembre, 9h-12h, collège de Kwale) et une journée de sensibilisation et de consultations (même jour, 8h-15h, place de La Poste à Koungou). Des actions seront également menées toute la semaine par de nombreuses associations locales.

Infos et programme complet : reseaux-sante-mayotte.fr
Contact presse : 0639 09 93 62 – communication@repema.org

Semaine de la contraception à Mayotte

Aéroport Marcel Henry : la toiture du kiosque toujours à terre, dix mois après le cyclone Chido

Aéroport Marcel Henry : la toiture du kiosque toujours à terre, dix mois après le cyclone Chido

Dix mois. C’est le temps qui s’est écoulé depuis que le cyclone Chido a balayé l’île et laissé derrière lui son cortège de destructions. Dix mois au cours desquels les habitants ont tenté, tant bien que mal, de reconstruire leurs maisons, de rouvrir leurs commerces, de remettre un peu d’ordre dans leur quotidien. Dix mois, enfin, depuis que la toiture du kiosque de l’aéroport départemental gît toujours, telle une épave, sur le sol.

Et pourtant, rien n’a bougé. Pas un clou n’a été retiré, pas une tôle n’a été rangée. La première image qui accueille désormais visiteurs et voyageurs est celle d’un amas de tôles, vestiges figés d’une catastrophe que l’on prétend avoir surmontée.

L’aéroport est pourtant la vitrine d’un territoire. C’est par là que débarquent les touristes, les investisseurs, les fonctionnaires, les familles en visite. Chacun, dès sa descente de l’avion, se retrouve face à cette scène de désolation.

« Cela donne l’impression que l’île est toujours à genoux », s’indigne un employé de l’aéroport, qui préfère garder l’anonymat. « On nous répète que la reconstruction avance, mais comment y croire quand le premier bâtiment que l’on voit ressemble à une zone sinistrée ? »

Cette toiture arrachée, laissée à l’abandon, est bien plus qu’un simple problème esthétique. Elle est devenue le symbole visible d’une inertie administrative qui, mois après mois, sape la confiance des habitants dans la capacité des autorités à agir.

Dans les jours qui ont suivi le passage du cyclone Chido, les élus locaux avaient pourtant multiplié les promesses. Un plan d’urgence, des financements exceptionnels, des interventions rapides… autant d’annonces relayées dans les médias, puis rangées dans les tiroirs.

Pendant ce temps, les tôles continuent de rouiller sous le soleil et les averses, comme un rappel cruel du temps qui passe.

Pour les professionnels du tourisme, c’est un véritable handicap. « Comment attirer des visiteurs quand la première impression est celle d’un abandon total ? », déplore un directeur d’hôtel. « On parle beaucoup de relance économique, mais on laisse l’aéroport, notre carte de visite, dans cet état. »

Dix mois après Chido, la toiture du kiosque de l’aéroport n’est plus seulement une carcasse de métal. Elle est devenue un test grandeur nature de la capacité de l’île à se relever, et de ses dirigeants à tenir leurs engagements.

À ce jour, ce test est clairement raté. Et chaque avion qui atterrit en apporte le constat amer : ici, les promesses s’envolent, mais les ruines restent.

Journées européennes du patrimoine 2025 : une nouvelle renaissance attend l’église de Dzaoudzi

Journées européennes du patrimoine 2025 : une nouvelle renaissance attend l’église de Dzaoudzi
Le père Félix Sakalimba se félicite que l’église Saint-Michel fasse partie des 18 sites emblématiques sélectionnés par la Fondation du Patrimoine (Loto) au niveau national.

L’église Saint-Michel Archange de Dzaoudzi s’apprête à entamer une nouvelle vie. Une ère de renouveau s’ouvre pour l’île, après le passage du cyclone Chido, grâce à un don exceptionnel de la Fondation du Patrimoine (Loto du Patrimoine), remis officiellement samedi matin. Les services culturels de la préfecture de Mayotte, le département, plusieurs mécènes ainsi que les paroissiens devraient également participer à la sauvegarde de ce témoin essentiel de l’histoire locale.

Entre les secousses sismiques liées à l’activité du volcan Fani Maoré et les dégâts causés par les cyclones Chido et Dikelédi, l’église Saint-Michel Archange de Dzaoudzi a été durement éprouvée au cours de ces dernières années. À l’instar de nombreux édifices de Mayotte, sa toiture a été endommagée par Chido, contraignant les fidèles à…

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Journées du patrimoine : reconstruire sans perdre son identité

Journées du patrimoine : reconstruire sans perdre son identité

Dans la cour du lycée Younoussa Bamana, un dôme de briques ocre attire le regard. Des lycéens, gilet fluo et casque sur la tête, présentent fièrement leur construction et expliquent le processus : pendant une semaine, ils ont mélangé sable et terre, moulé, tassé, laissé sécher, et assemblé des adobes. À première vue, l’atelier a tout d’une activité pédagogique. Mais à Mayotte, il symbolise un enjeu majeur : comment construire un habitat durable, adapté, et surtout fidèle à l’identité mahoraise ?

L’événement, organisé par l’association Art.Terre Mayotte dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, a réuni élèves, enseignants, artisans et chercheurs autour d’un invité de marque : l’architecte Vincent Liétar, spécialiste de l’histoire du…

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Des conditions de détention insoutenables à la prison de Majicavo

Des conditions de détention insoutenables à la prison de Majicavo
Une semaine après le blocage des gardiens, la situation continue de se dégrader

Plus de deux fois le nombre de détenus maximum autorisé, des matelas au sol, une nourriture périmée… Des détenus et des représentants de la justice témoignent de conditions de détention insoutenables au centre pénitentiaire de Majicavo.

Le vendredi 5 septembre 2025, des cris de panique explosent dans la prison de Majicavo. Cinq gardiens viennent d’être agressés par deux détenus, bien décidés à forcer la sortie. En réponse à cette énième agression contre leurs collègues, une cinquantaine d’agents du centre pénitentiaire ont…

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Séminaire sur la résilience à Mayotte : comment entrer dans un fonctionnement de crise ?

Séminaire sur la résilience à Mayotte : comment entrer dans un fonctionnement de crise ?
Outre les aléas climatiques et sismiques , Mayotte n’est pas (de part sa position stratégique) à l’abri d’autres risques liés à la géopolitique régionale.

Éprouvés par les cyclones Chido et Dikelédi, les DGS (directeurs généraux des services) des collectivités locales mahoraises ont ressenti le besoin d’échanger et de partager leurs expériences en matière de gestion des catastrophes et autres crises d’ampleur exceptionnelle. Le CNFPT leur a ainsi organisé un séminaire, jeudi et vendredi derniers, dans l’amphithéâtre du lycée des Lumières. Une rencontre jugée très instructive par l’ensemble des participants.

Pendant deux jours, débats, échanges d’idées et retours d’expérience se sont succédé autour du thème de la résilience, sous l’égide du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT). À l’approche du premier anniversaire du cyclone Chido, les DGS ont exprimé le besoin de…

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Décès tragique d’un gendarme maritime

Décès tragique d’un gendarme maritime

Ce jeudi 18 septembre 2025, la gendarmerie maritime de Dzaoudzi, a été frappée par un drame. Le maréchal des logis-chef Nicolas Verriez, âgé de 36 ans, est décédé des suites d’une chute survenue alors qu’il se trouvait sur le patrouilleur de son unité, vers 10 heures, dans des circonstances encore inconnues. Gravement blessé après sa chute dans l’eau, le militaire a été extrait en arrêt cardio-respiratoire. Malgré les efforts de réanimation de ses camarades et des secours sur le quai de Mamoudzou, il n’a pas survécu.

Père de deux enfants et pacsé, le maréchal des logis-chef Verriez laisse derrière lui sa famille et ses collègues profondément affectés. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a rapidement réagi sur son compte X, rendant hommage au militaire pour son engagement et exprimant sa compassion à ses proches. Le général d’armée Hubert Bonneau, directeur général de la Gendarmerie nationale, a également adressé ses condoléances et souligné la mobilisation de toute la gendarmerie dans ce moment difficile.

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident, tandis que la gendarmerie souligne l’importance de ce drame pour l’ensemble des forces maritimes et rappelle le courage et le dévouement du personnel engagé sur le terrain.

Les transporteurs scolaires en deuil : disparition de Kamal Attoumani

Les transporteurs scolaires en deuil : disparition de Kamal Attoumani

La profession des transporteurs scolaires est frappée par une douloureuse nouvelle. Kamal Attoumani, délégué CFDT et chauffeur de bus chez Matis, est décédé ce jeudi 18 septembre au matin, terrassé par un AVC. Sa disparition a endeuillé la mobilisation prévue hier à la place de République, tant sa présence et son engagement étaient devenus incontournables au sein du secteur.

Syndicaliste reconnu et respecté, Kamal Attoumani s’était illustré dans la défense des droits des transporteurs scolaires et n’avait cessé de dénoncer l’insécurité dont ils sont victimes au quotidien. Sa voix portait celles de nombreux collègues, et son combat avait contribué à mettre en lumière les difficultés d’un métier essentiel à la vie des élèves et de leurs familles.

L’homme laisse derrière lui l’image d’un militant déterminé, mais aussi celle d’un collègue apprécié pour sa disponibilité et son dévouement. Ses obsèques ont eu lieu dans la journée, dans une vive émotion. À travers son parcours et son engagement, Kamal Attoumani restera une figure marquante pour les transporteurs scolaires de Mayotte.

La barge Karihani bientôt de retour à Mayotte

La barge Karihani bientôt de retour à Mayotte

Bonne nouvelle pour les usagers du transport maritime à Mayotte : la barge Karihani, en réparation depuis plusieurs mois à Mombasa, sera bientôt remise à l’eau pour une série d’essais techniques. Une fois ces tests validés, elle reprendra la mer vers le lagon mahorais. Son retour est très attendu, car son immobilisation a fortement perturbé la circulation des passagers et le transport de marchandises entre Grande-Terre et Petite-Terre. La remise en service de la Karihani devrait ainsi améliorer la continuité maritime et apporter un soulagement aux habitants comme aux professionnels.

Reconnaissance nationale de l’action environnementale à Mayotte

Reconnaissance nationale de l’action environnementale à Mayotte

Ce jeudi 18 septembre 2025 à la Technopole de Dembéni, la FMAE (Fédération Mahoraise des Associations Environnementales) a dû accueillir une délégation de l’Union Nationale des CPIE (Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement) pour la labellisation de la fédération. Le label CPIE Maoré incarne la concrétisation de plus de 20 ans de travail et une reconnaissance officielle au niveau national. Cette labellisation CPIE permettra à la fédération de renforcer sa crédibilité, sa visibilité et sa légitimité. Pour intégrer le réseau national des CPIE, la FMAE a dû faire ses preuves, la labellisation répondant à des critères exigeants. Valeurs portées par l’organisme, projets concrets, structuration, ancrage territorial ou encore intérêt général font partie des nombreuses conditions pour obtenir le précieux label.

L’architecture à l’honneur pour la 42ème édition des Journées Européennes du Patrimoine

L’architecture à l’honneur pour la 42ème édition des Journées Européennes du Patrimoine

La 42ème édition des Journées Européennes du Patrimoine se déroulera dès ce vendredi 19 septembre pour les scolaires et les samedi 20 et dimanche 21 septembre pour le grand public. Plusieurs institutions publiques et associations proposeront des visites guidées, des expositions ou des tables rondes sur l’architecture à Mayotte, le thème de 2025.

Les Journées Européennes du Patrimoine se concentreront cette année sur le patrimoine architectural de Mayotte, comme le veut la thématique européenne de 2025. Si l’on pourrait croire, à première vue, que ce n’est pas là un thème propice à mettre en valeur l’île au lagon, c’est parce que l’on méconnaît souvent les curiosités que peut receler notre île dans ce domaine. A travers les évolutions architecturales, on peut en effet retracer…

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Litige foncier : un instituteur condamné pour le meurtre de son oncle

Litige foncier : un instituteur condamné pour le meurtre de son oncle
La juge Chantal Combeau préside la cour du procès de l’instituteur condamné pour avoir tué son oncle

« Arrête ! Arrête ! Tu l’as massacré ! » hurle un voisin en arrachant le couteau des mains de l’instituteur du quartier. Cet homme, c’est Sinani, professeur des écoles, 39 ans. Il vient de poignarder son oncle à onze reprises avec une extrême violence après 30 ans de contentieux familial autour d’un terrain. Un procès de deux jours aux assises a suivi son appel pour réexaminer sa peine.

Mercredi 17 septembre 2025. Premier jour du procès en appel de Sinani, ancien instituteur. Le procès commence mal. 7 jurés sont présents, 35 manquent à l’appel. L’audience est suspendue le temps d’en appeler en renfort. Une heure plus tard, la présidente de la cour, Chantal Combeau, rappelle les faits. Le 27 juillet 2020, un homme est blessé par arme blanche à…

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Grève du 18 septembre 2025 : une courroie de transmission avec le prochain gouvernement

Grève du 18 septembre 2025 : une courroie de transmission avec le prochain gouvernement
La masse syndiquée qui se fait rare par les temps qui courent, a des préoccupations plus terre à terre que théorique eut égard aux conséquences du cyclone Chido.

Ils n’ont pas été en reste vis-à-vis du reste de la nation. Les syndicats de Mayotte sont tous descendus dans la rue, hier jeudi, pour se rassembler sur l’emblématique place de la République, située sur le front de mer de Mamoudzou. Changement de mode opératoire : ils ont demandé, et obtenu, une entrevue de trois heures avec le délégué du gouvernement à Mayotte. Mais rien ne dit que le courant soit réellement passé.

Plus un baroud d’honneur qu’un véritable mouvement de grève à l’échelle du territoire. Ils étaient tous là, les principaux leaders syndicaux mahorais, hier jeudi 18 septembre 2025, sur la place de la République à Mamoudzou. Autour d’eux, environ 150 militants (toutes formations confondues), issus de…

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2ᵉ Forum des métiers de Dzaoudzi-Labattoir : le rendez-vous qu’il ne fallait pas manquer

2ᵉ Forum des métiers de Dzaoudzi-Labattoir : le rendez-vous qu’il ne fallait pas manquer
Plusieurs collégiens étaient venus découvrir des métiers qu’ils ne connaissaient pas et qu’ils ne soupçonnaient pas disponibles sur le territoire.

Une cinquantaine d’organismes locaux étaient présents mercredi 17 septembre 2025, à Labattoir, à l’appel du Centre communal d’action sociale (CCAS). Ce dernier avait mis les bouchées doubles pour mettre en relation directe de nombreux jeunes scolaires, mais aussi des personnes exclues du système éducatif, en quête de formation ou d’emploi. Un moment intense et marquant pour la reprise économique post-Chido sur le territoire. L’affluence a été record.

Forte affluence de jeunes filles et garçons, mais aussi de parents d’élèves, à la salle de spectacle de Dzaoudzi-Labattoir, située en face de l’hôtel de ville. Le CCAS organisait la deuxième édition de son forum des métiers (après celui de 2021, qui avait déjà connu un franc succès). De nombreux organismes publics, privés ainsi que des associations avaient…

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes