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Droit de retrait des chauffeurs de bus à Mayotte : un protocole d’accord est à l’étude pour la reprise du travail

Droit de retrait des chauffeurs de bus à Mayotte : un protocole d’accord est à l’étude pour la reprise du travail

Les chauffeurs de bus scolaire desservant les axes Dzoumogné-Kaweni et Vahibé-Passamainty ont commencé à exercer leur droit le retrait le 16 septembre dernier en raison des nombreux caillassages qu’ils subissaient dans ces zones. Mardi dernier, une réunion avec la préfecture a permis de déterminer les mesures à prendre et un protocole d’accord est actuellement en cours d’examen par les syndicats pour une éventuelle reprise du travail cette semaine.

En raison des nombreux caillassages subis, les chauffeurs de bus scolaires du réseau Transdev exerçant sur les axes Dzoumogné-Kaweni et Vahibé-Passamainty ont exercé leur droit de retrait depuis…

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Comores : le rappeur Titi le fourbe condamné à une peine sursitaire

Comores : le rappeur Titi le fourbe condamné à une peine sursitaire

Le jeune artiste qui encourait jusqu’à 5 ans de prison a été déclaré coupable par le tribunal correctionnel, lequel a suivi une partie du réquisitoire du ministère public, qui avait demandé un mois de prison avec sursis.

Condamné mais libre. Telle est la décision assortie du très suivi procès de l’artiste comorien, Titi Le fourbe qui comparaissait, samedi, devant le tribunal correctionnel. Le rappeur, était poursuivi pour trouble à l’ordre public par le biais d’un système informatique et risquait jusqu’à 5 ans de prison, selon l’article 497 du code pénal comorien. Mais après plus de deux heures de débat, le jury, l’a finalement déclaré coupable tout en prononçant seulement une peine d’un mois de prison avec sursis, ordonnant également la levée du mandat de dépôt. S’il a pu retrouver sa famille, l’interprète de Djanaza (cercueil) est sommé de payer une amende de…

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Affrontements au lycée des Lumières : 12 mineurs présentés devant le procureur

Affrontements au lycée des Lumières : 12 mineurs présentés devant le procureur

Deux jours après les affrontements qui ont secoués le lycée des Lumières,12 mineurs ont été présentés ce 25 septembre au procureur de la République. Les jeunes, âgés de 13 à 17 ans et tous inconnus de la justice, sont soupçonnés d’attroupements armés et de violences volontaires aggravées, commises en réunion, avec armes et dans une enceinte scolaire. Parmi eux, 4 mineurs de moins de 16 ans et 8 âgés de 16 à 17 ans.

Face à la gravité des faits, le procureur Guillaume Dupont a saisi le juge des enfants. Les plus âgés sont soumis à un contrôle judiciaire, tandis que les plus jeunes bénéficient d’une mesure éducative provisoire. L’avertissement pénal probatoire n’a pas été retenu, la gravité des actes nécessitant une réponse pénale renforcée. Les auteurs encourent jusqu’à 7 ans d’emprisonnement, hors excuse de minorité.

Le 23 septembre, une première bagarre a éclaté dans le lycée, avec deux mineurs blessés et neuf auteurs identifiés rapidement par la police. Dans la soirée, des affrontements entre bandes rivales ont nécessité l’intervention du RAID, les forces de l’ordre subissant jets de pierres et barres de fer sans faire de victimes. Le procureur souligne sa détermination à répondre rapidement aux violences et salue le travail des forces de sécurité.

Trois Forums des associations organisés par le réseau Guid’Asso

Trois Forums des associations organisés par le réseau Guid’Asso

Le réseau Guid’Asso annonce la tenue de trois Forums des associations à venir, véritables temps forts dédiés à la vie associative locale.

  • Samedi 11 octobre 2025 à Bandraboua – Place du Remblai, de 8h à 12h
  • Samedi 22 novembre 2025 à Bandrélé – de 8h à 12h
  • Samedi 6 décembre 2025 à Combani – de 8h à 12h

Le premier rendez-vous, prévu le 11 octobre à Bandraboua, rassemblera associations, porteurs de projets et structures partenaires autour d’une matinée riche en échanges. Au programme : conférence, présentation des labels et des structures ressources, ainsi que des témoignages inspirants pour encourager la création et le développement associatif.

Pour rappel, Guid’Asso est un dispositif national soutenu par l’État qui accompagne gratuitement les associations dans toutes leurs démarches : création, financement, structuration, développement de projets, et bien plus, grâce à un réseau de structures locales.

Les organisateurs invitent les acteurs associatifs, les médias et le grand public à relayer l’information, à venir découvrir les ressources disponibles et à couvrir l’événement.
Les personnes intéressées sont priées de confirmer leur présence avant le 3 octobre 2025 afin de faciliter l’organisation.

Trois Forums des associations organisés par le réseau Guid’Asso

Fibre optique : Orange accusé de « passage en force » face au projet public Mayotte THD

Fibre optique : Orange accusé de « passage en force » face au projet public Mayotte THD

À Mayotte, la bataille du très haut débit prend des allures de bras de fer politique et économique. Alors qu’Orange s’apprête à raccorder les premiers foyers mahorais à la fibre optique d’ici la fin de l’année 2025, l’opérateur historique se retrouve au cœur d’une controverse. L’État, le conseil départemental et le délégataire public Mayotte THD l’accusent d’un « passage en force » qui menacerait la viabilité du grand projet de réseau public financé à hauteur de 183 millions d’euros.

Orange avance ses pions malgré le projet public

Depuis plusieurs semaines, les techniciens d’Orange s’activent pour déployer un réseau de fibre optique dans les communes les plus densément peuplées de l’île. Objectif : proposer dès le 1er décembre 2025 des offres commerciales pour 6.000 foyers, avec un déploiement qui pourrait, à terme, couvrir 28.000 logements. Pour Orange, le timing est stratégique : profiter d’une demande croissante de haut débit après le cyclone Chido, qui a dévasté en décembre 2024 le réseau cuivre ADSL.

Mais cette initiative n’a rien d’anodin. Officiellement, Orange assure vouloir « apporter une solution rapide » aux Mahorais privés d’internet. Officieusement, ses concurrents et les pouvoirs publics y voient une manœuvre pour couper l’herbe sous le pied du projet Mayotte THD, réseau d’initiative publique porté par le département. Celui-ci doit être commercialisé en décembre 2025, soit un an après le lancement prévu d’Orange.

Une délégation de service public déjà disputée

Pour comprendre la tension, il faut remonter à novembre 2024. À l’époque, le conseil départemental de Mayotte devait choisir l’opérateur chargé de déployer la fibre sur tout le territoire dans le cadre d’une délégation de service public (DSP). Deux candidats restaient en lice : Orange et le groupe réunionnais Océinde.

Techniquement, les offres étaient « presque très similaires », selon le rapport d’analyse. Mais sur le plan financier, la différence était flagrante : 78,6 millions d’euros en valeur actualisée nette pour Océinde contre 139,7 millions pour Orange. S’y ajoutait un engagement plus fort du groupe réunionnais en cas de résiliation. Résultat : la DSP fut attribuée à Océinde, qui créa la marque Mayotte THD pour commercialiser la fibre publique à partir de décembre 2025.

Ce revers n’a manifestement pas découragé Orange. Quelques mois plus tard, l’opérateur annonce sa propre initiative : plutôt que de réparer son réseau cuivre endommagé par le cyclone, il misera sur la 5G et la fibre, en s’appuyant sur le câble sous-marin Lyon 2 installé dès 2012.

Une course contre la montre pour être le premier à raccorder

Cette décision déclenche une course au déploiement. L’enjeu est de taille : dans les zones urbaines, les plus rentables pour les opérateurs, celui qui raccordera le plus vite les foyers gagnera un avantage déterminant.

Orange a déjà pris une longueur d’avance. Lors de sa conférence de presse fin août, l’opérateur a annoncé un accord avec SFR, qui commercialisera ses offres sur le réseau Orange. Un signal fort pour Mayotte THD, dont l’équilibre économique repose sur la location de son futur réseau à d’autres fournisseurs d’accès. Si Orange occupe déjà le terrain, le délégataire public pourrait peiner à rentabiliser son investissement, obligeant à recourir à des subventions supplémentaires.

« L’objectif d’Orange est clair : faire tomber le réseau d’initiative publique », accuse Emmanuel André, directeur de Mayotte THD. « Si notre réseau n’est pas rentable, il faudra de l’argent public pour rééquilibrer. Dans le contexte actuel, qui peut présenter un budget en hausse ? »

L’État embarrassé face à son propre actionnaire

L’affaire prend une dimension politique délicate. Dans un courrier adressé en juin à la PDG d’Orange, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a dénoncé un « passage en force » de l’opérateur, tout en reconnaissant que la situation place l’État dans une « position politiquement difficile ». Et pour cause : l’État détient 23 % du capital d’Orange.

Ce paradoxe alimente le malaise au sein du gouvernement, déjà fragilisé par une instabilité ministérielle. Selon le Canard Enchaîné, le ministre démissionnaire de l’Industrie, Marc Ferracci, a préféré garder le silence sur le sujet, malgré les sollicitations des médias.

Orange plaide l’urgence et la complémentarité

Face à ces critiques, Orange se défend de toute stratégie agressive. L’opérateur rappelle que le cyclone Chido a détruit une grande partie de son réseau cuivre, laissant des milliers de clients sans solution. Son objectif serait donc de « ne pas laisser Mayotte sans internet », en proposant une fibre complémentaire au projet public.

Une argumentation qui peine à convaincre le délégataire public. Pour Mayotte THD, la coexistence de deux réseaux concurrents risque de rendre le projet départemental économiquement fragile, malgré les 183 millions d’euros d’investissements prévus (dont 55 millions de l’État, 10 millions de l’Union européenne, 26,1 millions du Département et près de 92 millions d’Océinde).

Un duel qui façonnera l’avenir numérique de Mayotte

À quelques semaines du lancement commercial d’Orange, la tension reste vive. L’Autorité de la concurrence et l’Arcep, saisies en avril par Océinde, poursuivent leur instruction, mais aucune décision n’a encore été rendue.

En attendant, les Mahorais pourraient être les premiers bénéficiaires de cette rivalité. La compétition entre le réseau public et le réseau privé pourrait accélérer l’arrivée du très haut débit sur l’île. Reste à savoir si ce duel profitera à long terme aux habitants… ou s’il se traduira par une facture salée pour les finances publiques.

Une chose est certaine : la guerre de la fibre à Mayotte ne fait que commencer.

Le Sidevam a commencé le traitement des déchets verts depuis 2 mois

Le Sidevam a commencé le traitement des déchets verts depuis 2 mois

Les déchets verts sont particulièrement nombreux en ce moment sur l’île. Interrogé sur le sujet, Chanoor Kassam, directeur du Sidevam976, explique leur prolifération actuelle par le fait qu’ils étaient tout en bas de la liste des priorités des déchets à traiter après Chido en vertu de leur biodégradabilité. Il assure toutefois que le Sidevam a commencé à les traiter depuis 2 mois.

Depuis quelques temps, les déchets verts prolifèrent particulièrement sur l’île. Chanoor Kassam, le directeur du Sidevam976, explique qu’il s’agit encore des conséquences du cyclone Chido, plus de 10 mois après son passage. « Chido a généré une quantité considérable de déchets, qu’on ne peut pas tous traiter avec les moyens modestes du territoire », a-t-il déploré. Le Sidevam a donc dû établir des priorités en fonction du degré de pollution que chaque type de déchet était susceptible d’engendrer. « Les ordures ménagères sont les déchets les plus polluants, nous avons donc prioritairement axé notre travail sur leur traitement dans les 6 mois après le passage du cyclone », a-t-il indiqué…

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Fernand Keisler : le premier commandant de bord mahorais d’Ewa Air ouvre la voie à une nouvelle génération

Fernand Keisler : le premier commandant de bord mahorais d’Ewa Air ouvre la voie à une nouvelle génération

Pamandzi peut être fier. Le 19 septembre 2025, Fernand Keisler, enfant du village et passionné d’aviation depuis son plus jeune âge, a franchi une étape que beaucoup pensaient encore inaccessible : il est devenu le tout premier Mahorais à porter les galons de commandant de bord au sein de la compagnie aérienne Ewa Air. Une promotion historique annoncée officiellement le 25 septembre, qui dépasse de loin le simple cadre d’une carrière individuelle.

Car derrière la nomination de ce pilote, c’est toute une île qui célèbre une victoire collective. Mayotte, longtemps en quête de figures locales dans les secteurs de pointe, voit en Fernand Keisler un symbole puissant : celui d’une génération capable de se hisser aux plus hauts niveaux, grâce au travail, à la rigueur et à une détermination sans faille.

Un rêve d’enfant devenu réalité

Originaire de Pamandzi, Fernand Keisler grandit à quelques pas des pistes de l’aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi. Très tôt, il observe, fasciné, les avions qui décollent et atterrissent chaque jour. Mais à Mayotte, devenir pilote de ligne n’a rien d’un chemin balisé. Les formations sont longues, coûteuses, et souvent éloignées. Cela n’a pas découragé le jeune homme, qui décide très tôt de tout mettre en œuvre pour réaliser ce rêve. Après un parcours scolaire exigeant, il entame une formation de pilote, enchaînant les heures de vol et les examens théoriques.

En 2016, il intègre Ewa Air, la compagnie mahoraise filiale d’Air Austral, comme copilote. C’est le début d’un long apprentissage où chaque vol, chaque manœuvre, chaque décision compte. « Dans ce métier, rien n’est laissé au hasard. Il faut une rigueur absolue, un sang-froid permanent et une passion qui ne faiblit jamais », explique-t-il.

Neuf ans d’efforts récompensés

Après neuf années de travail acharné, Fernand Keisler a enfin atteint le grade le plus prestigieux de sa profession : commandant de bord. Ce titre, qui consacre la capacité d’un pilote à diriger un équipage et à assurer la sécurité des passagers en toutes circonstances, n’est jamais attribué à la légère.

Chez Ewa Air, la nouvelle a été accueillie avec une immense fierté. « Fernand incarne l’esprit d’excellence que nous voulons insuffler à notre compagnie. Sa nomination est un message fort pour toute la jeunesse mahoraise », souligne un représentant d’Ewa Air.

Au-delà de la compagnie, c’est toute l’île qui se réjouit. La carrière de Fernand Keisler démontre qu’un Mahorais peut désormais atteindre les sommets d’un secteur aussi compétitif que l’aviation civile.

Un exemple pour la jeunesse mahoraise

L’histoire de Fernand Keisler résonne comme un signal d’espoir pour la nouvelle génération. Dans une île où le chômage des jeunes reste élevé et où les carrières dans les métiers aéronautiques paraissaient encore récemment hors de portée, son parcours fait figure de modèle inspirant.

« Je veux que les jeunes sachent que tout est possible. Ce n’est pas parce que nous venons d’une petite île que nous devons nous limiter », affirme le nouveau commandant de bord. Son message est clair : le travail, la persévérance et la passion sont les véritables clés du succès.

Déjà, plusieurs lycéens de Pamandzi et de Mamoudzou disent voir en lui un exemple à suivre. Certains envisagent même des carrières de pilote ou de technicien aéronautique, un domaine qui s’ouvre progressivement grâce à des figures comme Fernand Keisler.

Un tournant pour l’aviation mahoraise

La promotion de Fernand Keisler est plus qu’un accomplissement individuel : elle marque un tournant pour l’aviation mahoraise. Ewa Air, qui dessert depuis 2013 les Comores, Madagascar et d’autres destinations régionales, renforce ainsi son ancrage local en confiant ses commandes à un enfant du pays.

Pour les autorités de l’île, ce succès illustre la montée en puissance des talents mahorais dans des secteurs stratégiques. « Voir un Mahorais prendre les commandes d’un avion de ligne, c’est la preuve que notre jeunesse a un potentiel extraordinaire », a salué un représentant du Conseil départemental.

De Pamandzi aux nuages : une fierté partagée

Aujourd’hui, lorsque Fernand Keisler enfile sa veste de commandant, ornée des quatre galons dorés qui distinguent les chefs de bord, c’est toute une communauté qui vibre avec lui. Sa famille, ses amis, mais aussi des centaines de Mahorais anonymes voient en lui le reflet d’une ambition collective : prouver que l’île aux parfums peut, elle aussi, former des pilotes capables de rivaliser avec les meilleurs.

À travers son parcours, Fernand Keisler rappelle une vérité universelle : aucun rêve n’est trop grand lorsque l’on se donne les moyens de le poursuivre. Son histoire, désormais inscrite dans les annales de l’aviation mahoraise, continuera sans doute de faire décoller bien d’autres vocations.

Fernand Keisler n’est pas seulement le premier commandant de bord mahorais d’Ewa Air. Il est la preuve vivante que le ciel n’a pas de frontières.

Les patrons français refusent d’être réduits à des « vaches à lait »

Les patrons français refusent d’être réduits à des « vaches à lait »
Fahardine Mohamed, président du MEDEF Mayotte, participera à ce rassemblement parisien de chefs d’entreprise aux côtés de ses collègues ultramarins et hexagonaux. Le président des patrons de France refuse de voir ses adhérents relégués au simple statut de vaches à lait ou dépeints comme ennemis de la réussite collective.

Une expression sans doute un peu forte pour certains, mais suffisamment claire pour illustrer la tendance générale qui prévaut dans le patronat français en ces temps de grandes perturbations politiques. Événement rarissime en France, les chefs d’entreprise se rassembleront à Paris pour dire non aux prélèvements obligatoires excessifs… mais pas seulement. Mayotte y sera représentée par une délégation de patrons locaux.

Des adhérents du MEDEF d’outre-mer et de métropole sont attendus lundi 13 octobre 2025 pour une manifestation pacifique exprimant leur ras-le-bol face à la morosité économique ambiante et à l’instabilité politique. Fahardine Mohamed, président du MEDEF Mayotte, entend participer avec quelques patrons de l’île afin de porter la voix du 101ᵉ département français lors de ce grand rassemblement national…

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Progression alarmante du VIH à Mayotte

Progression alarmante du VIH à Mayotte

Le nombre de cas de VIH/SIDA à Mayotte connaît une hausse inquiétante depuis 2023. Interpelé en début d’année par la sénatrice Salama Ramia, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a annoncé dans un courrier un ensemble de mesures visant à renforcer la prévention et le dépistage, tout en accompagnant les personnes atteintes. L’ARS Mayotte poursuivra son soutien aux associations locales spécialisées dans ce domaine, et le gouvernement se dit mobilisé pour faire face à toute crise sanitaire majeure sur l’île.

« La vigilance reste de mise ». Madagascar n’est pas le seul pays de la région à enregistrer une évolution inquiétante du VIH. Si les proportions restent différentes et que Mayotte est loin des six nouveaux cas quotidiens récemment rapportés par les autorités régionales du Boeny (Majunga), l’île aux parfums connaît néanmoins une progression préoccupante, avec…

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Comores : un jeune artiste risque la prison à cause d’une vidéo

Comores : un jeune artiste risque la prison à cause d’une vidéo

Titi le Fourbe, est poursuivi pour trouble à l’ordre public par le biais d’un système informatique et risque jusqu’à 5 ans de prison, pour avoir posté sur Facebook, une courte vidéo de 14 secondes, où il brandissait avec humour, une arme qui semble être défectueuse.

Quatorze secondes. C’est le temps qu’a duré la petite vidéo que Titi Le fourbe, a partagée à ses 32 000 followers de sa page Facebook, il y a deux semaines.  » Air Austral, oups Ethiopian, Ethiopian. Allah akbar, Allah Akbar « . Ce sont les mots prononcés avec humour, par le jeune artiste Comorien, avec ce qui semble être une arme de chasse obsolète, selon certains et qui ont entrainé son arrestation mardi, à l’aéroport de Moroni alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour le Sénégal où, il devait se produire. De son vrai nom Anrithi Mohamed Saleh, Titi Le fourbe fait partie des chanteurs les plus populaires du pays. Après 48h de garde à vue, il a été déféré au parquet, ce 24 septembre et s’est vu notifier…

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Orange accusé de passer en force à Mayotte

Orange accusé de passer en force à Mayotte

Selon Le Canard enchaîné, Orange aurait commencé à installer la fibre à Mayotte alors qu’elle a perdu le marché de 183 millions d’euros au profit d’Océinde, société locale. Dans un courrier du 12 juin, Manuel Valls, alors ministre des Outre-mer, dénonçait un « passage en force » pouvant mettre l’État dans une position délicate. Malgré la saisine de l’Arcep par Océinde en avril, aucune action n’aurait été prise. La direction d’Orange invoque le « principe de libre concurrence » et « l’urgence » de desservir ses clients. Un haut fonctionnaire avertissait déjà que le département, le plus pauvre de France, risquait de ne plus pouvoir honorer ses dépenses courantes.

Sauvetage en mer par deux policiers

Sauvetage en mer par deux policiers

Dimanche 21 septembre, la météo avait placé Mayotte en vigilance jaune. La mer agitée a fait chavirer un bateau de plaisance, projetant dans la mer six plaisancier dont un enfant. Deux policiers de la PAF (police aux frontières) en mission de surveillance, sont arrivés à temps. Ils ont plongé pour sauver les passagers un à un. Cette sortie en mer, qui aurait pu très mal finir s’est finalement bien terminée. La police a pu raccompagner les inconscients sains et saufs jusqu’à la terre ferme.

Mayotte : grève illimitée annoncée pour le service des barges à partir du 6 octobre

Mayotte : grève illimitée annoncée pour le service des barges à partir du 6 octobre

Après Force Ouvrière en août, c’est au tour du syndicat SNUTER-FSU de déposer un préavis de grève illimitée à la Direction des Transports Maritimes, à compter du lundi 6 octobre. Le mouvement pourrait fortement perturber le service des barges.

Le syndicat dénonce une dégradation des conditions de travail, pointant des problèmes de sécurité, de salubrité des locaux et l’absence de réponses du Département. Il s’oppose également au marché de gestion confié à Transdev pour le futur réseau de bus interurbains, qui prévoit une billetterie commune avec les barges, réclamant la suspension immédiate des mises à disposition d’agents et des garanties sur leurs statuts et droits acquis.

SNUTER-FSU exige enfin la remise en état des locaux et la fin des « harcèlements moraux », des revendications déjà au cœur du conflit social d’août dernier.

Le Département de Mayotte répond aux accusations du Canard Enchaîné sur ses marchés publics

Le Département de Mayotte répond aux accusations du Canard Enchaîné sur ses marchés publics

Le Département de Mayotte est une nouvelle fois sous le feu des critiques. Dans son édition du mercredi 24 septembre, Le Canard Enchaîné révèle l’existence d’un audit confidentiel réalisé en septembre 2023 par un cabinet parisien. Ce rapport accuse la collectivité de modifier, sans justification, certaines procédures de passation de marchés publics. Selon l’hebdomadaire, près de 325 millions d’euros de commandes publiques auraient été passées de manière irrégulière, soit la moitié des dépenses annuelles de la collectivité.

Le président du conseil départemental, Ben Issa Ousseni, conteste fermement ces chiffres. Il rappelle être lui-même à l’origine de cet audit, lancé à son arrivée à la tête du Département, et précise que le montant avancé couvre la période 2018-2021, incluant des fonds versés à l’Agence de services et de paiement (ASP) pour d’autres projets, ce qui aurait été mal interprété par les auditeurs. Il souligne également qu’il n’est plus président de la commission d’appel d’offres depuis son élection, il y a quatre ans.

Le rapport évoque des ajournements et des annulations de marchés – notamment pour du matériel informatique ou de la fourniture de papier – qui auraient été décidés pour des raisons non explicitées, parfois afin de « privilégier un opérateur local ». Ben Issa Ousseni admet que certaines décisions ont pu être différées, mais les attribue à des problèmes de quorum ou à des demandes d’éclaircissement des élus, et non à des pratiques illégales.

Face à ces critiques, le président met en avant les réformes engagées depuis 2023 : nouvelle procédure de passation, charte interne, formations des agents. Malgré ces explications, la préfecture a transmis l’audit à la justice, et le Parquet national financier examine de possibles suites judiciaires. Cette affaire s’ajoute aux observations de la chambre régionale des comptes, qui a récemment dénoncé un manque de rigueur et de transparence dans la gestion du Département sur la période 2019-2024.

Délais de paiement : une situation alarmante malgré les efforts nationaux

Délais de paiement : une situation alarmante malgré les efforts nationaux
À Mayotte, les délais clients augmentent de 3 jours à 59 jours tandis que les délais fournisseurs progressent de 5 jours à 61 jours.

Alors que la situation des délais de paiement dans les départements et collectivités d’outre-mer (DCOM) reste globalement stable, Mayotte se distingue par une détérioration préoccupante. C’est ce que révèle le dernier rapport annuel consacré aux délais de paiement interentreprises et aux règlements des organismes publics. Si la Guadeloupe, la Réunion ou encore la Guyane montrent des signes d’amélioration, Mayotte affiche des retards croissants qui pèsent lourdement sur la trésorerie des entreprises et sur l’économie locale.

Des délais qui franchissent les seuils légaux

En 2023, les délais de paiement dans les DCOM s’établissent en moyenne à 42 jours de chiffre d’affaires côté clients et 48 jours d’achats côté fournisseurs. Ces chiffres sont déjà supérieurs à la moyenne nationale de respectivement 12 et 11 jours. Mais à Mayotte, la situation est encore plus tendue : les entreprises mahoraises voient leurs délais clients grimper de…

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Coopération régionale : une délégation mahoraise en mission économique au Kenya

Coopération régionale : une délégation mahoraise en mission économique au Kenya

Mayotte se tourne vers l’Afrique de l’Est. Du 19 au 24 octobre 2025, une délégation d’entreprises mahoraises prendra la direction de Mombasa et Nairobi pour une mission économique d’envergure. Organisée par l’Agence de Développement et d’Innovation de Mayotte (ADIM), en partenariat avec Business France East Africa, la CCI France Kenya et la Kenya National Chamber of Commerce and Industry (KNCCI), cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet DARAJA, un programme destiné à favoriser les coopérations régionales et à ouvrir de nouveaux horizons aux acteurs économiques de l’île.

Objectif : créer des ponts entre Mayotte et le Kenya

L’ambition affichée est claire : renforcer les liens économiques entre Mayotte et le Kenya, tout en offrant aux entreprises locales une opportunité concrète de prospection. Trois secteurs stratégiques ont été identifiés comme porteurs de partenariats :

  • Agriculture et agroalimentaire, un domaine clé pour les deux territoires ;
  • BTP et construction, secteur en pleine expansion au Kenya ;
  • Tourisme, levier de développement et de rayonnement régional.

Pour l’ADIM, il s’agit de permettre aux entrepreneurs mahorais d’explorer un marché dynamique, d’accéder à de nouveaux réseaux et de nouer des collaborations pérennes.

Un programme en deux étapes

La mission s’articulera en deux temps forts.

  • Mombasa, première étape du voyage, accueillera la délégation pour une série de rencontres avec l’écosystème économique local, des visites de sites stratégiques, dont le port de Mombasa – l’un des plus importants de la côte est-africaine – ainsi que des rendez-vous B2B ciblés.
  • Nairobi, seconde escale, sera consacrée à la participation au Sommet national de l’Agribusiness (22-23 octobre). Les entreprises mahoraises y disposeront d’un stand France intégrant un espace dédié à Mayotte, et bénéficieront de rendez-vous personnalisés avec des partenaires potentiels.

Organisé par l’Agriculture Sector Network (ASNET), ce sommet est considéré comme l’un des grands rendez-vous du secteur agricole en Afrique de l’Est, réunissant décideurs institutionnels, investisseurs, entrepreneurs et experts autour de conférences, tables rondes, expositions et d’une cérémonie de remise de prix.

Une chance pour les entreprises mahoraises

Pour participer à cette mission, les entreprises doivent s’acquitter d’un forfait de 3 750 €, qui couvre l’assistance logistique, les rencontres B2B, la participation aux séquences collectives et, pour les acteurs de l’agroalimentaire, l’accès au National Agricultural Summit.
Une subvention MoM (Mayotte Outre-Mer) peut toutefois être sollicitée, permettant de couvrir 50 à 75 % des frais de participation, à condition de disposer d’un projet d’exportation ou d’implantation à l’étranger.

Un calendrier précis

Le départ de la délégation est prévu le dimanche 19 octobre depuis Dzaoudzi. Après deux jours de séquences collectives et de rencontres à Mombasa (20-21 octobre), les participants s’envoleront pour Nairobi le 21 octobre au soir. Le Sommet Agribusiness se tiendra les 22 et 23 octobre, avant le retour des participants le 24 octobre.
Les inscriptions sont déjà ouvertes en ligne via un formulaire dédié.

L’ADIM, moteur de l’internationalisation mahoraise

Créée en 2016, l’Agence de Développement et d’Innovation de Mayotte joue un rôle central dans la mise en œuvre de la stratégie économique du Conseil Départemental. Son action vise à soutenir l’innovation, à accompagner les entreprises dans leur développement et à favoriser leur ouverture à l’international.
En multipliant les partenariats avec des institutions publiques, des acteurs privés et des organismes internationaux, l’ADIM entend positionner Mayotte comme un carrefour économique dans l’océan Indien, capable de dialoguer avec ses voisins de l’Afrique de l’Est.

Nouveau projet de loi : décentralisation réelle ou recentralisation en trompe-l’œil ?

Nouveau projet de loi : décentralisation réelle ou recentralisation en trompe-l’œil ?

Hexagone ou Outre-mer, l’annonce par le Premier ministre d’un prochain projet de loi sur la décentralisation soulève de nombreuses interrogations. La gauche soupçonne un artifice politique destiné à gagner du temps face à une motion de censure jugée inéluctable d’ici décembre 2025, lorsque le projet de budget 2026 sera soumis au vote des députés. Outre-mer, la curiosité porte sur le contenu de ce texte et sur la question de savoir si les élus locaux seront – ou non – associés à son élaboration.

Volonté sincère ou simple stratagème politicien ? Quoi qu’il en soit, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, a surpris plus d’un élu, en métropole comme en Outre-mer, en annonçant son intention de présenter un projet de loi visant à donner un « nouvel élan » à la décentralisation en France. Une annonce qui a aussitôt déclenché une cascade de critiques et de scepticisme parmi plusieurs ténors de la politique nationale, voire une franche suspicion chez certains parlementaires de gauche.
Qu’apporterait concrètement un tel projet aux collectivités territoriales et aux institutions régionales ?…

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Les « élèves pairs » pour prévenir les conflits scolaires

Les « élèves pairs » pour prévenir les conflits scolaires

Au lycée du Nord, ils sont une cinquantaine à occuper un rôle discret mais essentiel : les « élèves pairs ». Sélectionnés et formés par la gendarmerie, ces lycéens s’engagent à prévenir le harcèlement et les tensions, et à maintenir un climat de sécurité dans l’établissement.

« Je dirais que 90 à 95 % des jeunes ont envie de bien faire et dans cette majorité, une minorité veut s’investir, prendre des responsabilités et agir de manière très active dans la cité. Nous, on leur donne des outils », explique le proviseur Noël Sanchez. Ces jeunes deviennent…

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Intercommunalité de Petite-Terre : une journée pour parler environnement et santé

Intercommunalité de Petite-Terre : une journée pour parler environnement et santé

Une journée entière a été consacrée à informer le public sur les différentes actions menées par l’Intercommunalité de Petite-Terre (ICPT) en matière de santé et d’environnement.

Une rencontre riche d’enseignements, destinée à trouver les meilleures manières de sensibiliser un public toujours plus large à ces deux enjeux essentiels.
Ces actions, amorcées lundi, seront désormais déclinées tout au long de l’année dans les deux communes de Dzaoudzi-Labattoir et de Pamandzi.

L’ICPT souhaite en effet valoriser auprès de sa population les thématiques de l’environnement et de la santé. La journée de lundi y a été entièrement consacrée, à travers une exposition, un débat et des…

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Un rassemblement en soutien à la Palestine ce dimanche

Un rassemblement en soutien à la Palestine ce dimanche

Ce dimanche 28 septembre, le Collectif en soutien à la Palestine de Mayotte, organise un rassemblement pacifique pour dénoncer le sort de la population palestinienne face à l’offensive israélienne. Dans un communiqué de presse, le collectif explique que la mobilisation a pour but « d’affirmer notre soutien au peuple palestinien, d’appeler au respect du droit international et de rappeler que la dignité humaine ne se négocie pas ». En juin, 200 personnes avaient déjà occupé l’espace public en soutien à Gaza. Ce dimanche, les manifestants sont attendus à Mamoudzou place de la République à 9h30. Le rassemblement aura lieu moins d’une semaine après qu’Emmanuel Macron a reconnu l’État palestinien.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes