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Liaison la Réunion-Comores : le collectif continue à réclamer le retour des vols

Liaison la Réunion-Comores : le collectif continue à réclamer le retour des vols
Selon les organisateurs, la manifestation de mercredi a réuni 200 personnes.

Le collectif des usagers de la ligne la Réunion-Comores milite pour un retour des vols directs à destination de Moroni et n’exclut pas d’entamer une opération de boycott de la d’Air Austral à partir du mois de septembre si rien n’est fait d’ici là.

Il ne relâche toujours pas la pression. Plus d’un mois après la dernière marche, le collectif des usagers de la ligne la Réunion-Comores a organisé, mercredi, dernier, une seconde manifestation à Saint-Denis. La mobilisation n’était certes pas au rendez-vous, comparé au sit-in du 21 mai, mais les organisateurs semblent satisfaits de la journée. Depuis plusieurs mois, des Comoriens résidant à La Réunion réclament auprès de la compagnie Air Austral le rétablissement des vols directs entre l’île Bourbon et la capitale de l’Union des Comores. Car depuis la suspension de cette liaison, voilà maintenant plus de deux ans, les voyageurs souffrent. Non seulement le billet a plus que flambé, mais l’escale programmée par Air Austral est critiquée en raison surtout du manque de prise en charge. Les contrôles imposés par les services aéroportuaires de l’aéroport de Mamoudzou sont également décriés par les usagers. Pour faire entendre leurs voix, les clients de la compagnie se sont constitués en collectif, dont une délégation a été reçue, le 2 juillet, dans les locaux de la Région Réunion, actionnaire au sein de la compagnie. « Contrairement à la dernière fois, nous n’avons pas demandé à être reçus cette fois-ci. Mais devant le bâtiment de la collectivité, les agents de sécurité ont invité le collectif à y rentrer, nous indiquant que des responsables étaient disponibles pour une rencontre. Une délégation de quatre personnes est allée nous représenter », a révélé, un des organisateurs, Kassim M’bae, contacté par Flash Infos.

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Le marché de Hajangoua revient ce samedi

Le marché de Hajangoua revient ce samedi

Le marché agricole et artisanal de Hajangoua fait son retour ce samedi 5 juillet, de 8h à 14h. L’occasion de découvrir des produits locaux et de saison, de l’artisanat authentique et de partager un moment convivial autour des saveurs mahoraises. Producteurs et artisans accueilleront le public sur le marché pour faire vivre l’économie locale et valoriser les savoir-faire du territoire.

Les écoliers de Bouéni prêts pour la bataille des chiffres

Les écoliers de Bouéni prêts pour la bataille des chiffres

La circonscription de Bouéni organise ce jeudi 3 juillet, à partir de 7h30 à la MJC de Bambo-Ouest, la finale de son tout premier championnat de calcul mental. Destiné aux élèves du CP au CM2, l’événement réunira les finalistes autour d’épreuves de rapidité et de logique. Une remise des prix est prévue à l’issue de la compétition. Une initiative qui valorise les compétences mathématiques dès le plus jeune âge.

Une randonnée écolo pour redécouvrir Dzaoudzi

Une randonnée écolo pour redécouvrir Dzaoudzi

L’Office de Tourisme de Petite-Terre organise ce samedi 12 juillet une randonnée de nettoyage gratuite et ouverte à tous. Le départ se fera depuis le quartier historique de Dzaoudzi jusqu’à l’Office de Tourisme, de 8h à 14h. Une marche conviviale pour allier activité physique et engagement environnemental. Des goodies seront offerts aux participants. Infos : info@tourisme-petiteterre.fr ou 06 39 40 64 45.

Une randonnée écolo pour redécouvrir Dzaoudzi

Mlezi Maore lauréat de La France s’engage 2025

Mlezi Maore lauréat de La France s’engage 2025

Le projet « Accueil de jour » porté par Mlezi Maore a été désigné lauréat de l’appel à projets 2025 de La France s’engage, parmi 441 candidatures, et rejoint la communauté des 15 initiatives retenues par pour 2025. Cette initiative, qui vise à soutenir les jeunes en situation de vulnérabilité à Mayotte, bénéficiera d’une dotation de 300. 000 euros et d’un accompagnement jusqu’en 2028. Ce label national salue une innovation sociale majeure pour le territoire.

L’électricité est revenue sur l’ensemble de l’île

L’électricité est revenue sur l’ensemble de l’île

Si tous les foyers n’étaient pas re-alimentés en électricité ce mercredi matin, vers 19h, 100% des clients EDM l’étaient. « Les équipes techniques ont pu sécuriser l’ensemble du réseau », indique la préfecture dans un communiqué. Les télécommunications ont également été rétablies, et le planning des tours d’eau a pu reprendre normalement, les réservoirs étant assez remplis. Les établissements de santé fonctionnent également normalement.

Plus de six mois après Chido, les fruits et légumes locaux réapparaissent timidement

Plus de six mois après Chido, les fruits et légumes locaux réapparaissent timidement

Près de sept mois après le passage du cyclone Chido, les marchés de Mayotte retrouvent peu à peu des fruits et légumes locaux. Mais la reprise reste lente, et les agriculteurs demandent un meilleur soutien de l’État pour relancer la production.

Il y a bientôt sept mois, le cyclone Chido a dévasté le territoire. Entre paysage apocalyptique et activité économique à l’arrêt, l’agriculture n’a pas été épargnée. Elle est pourtant un élément majeur pour tout les habitants de l’île. Les fruits et légumes, mais particulièrement la banane et le manioc, représentent pour les Mahorais une part essentielle de leur alimentation. Depuis le passage du cyclone, une grande partie des champs a complètement disparu, laissant les agriculteurs livrés à eux-mêmes, dans l’espoir que les prochaines pluies soient plus abondantes. A Sada, Siaka, agriculteur, n’a pas été épargné, les pertes sont lourdes et conséquentes. « Après le cyclone nous avons eu 90% de pertes », se remémore-t-il. Une aide immédiate à hauteur de 1.000 euros avaient été reversée pour chaque agriculteurs. Ils réclament malgré tout une meilleure prise en charge de la part de l’État, et de la Chambre d’Agriculture.

Depuis le cyclone, les agriculteurs sont en permanence en contact et tentent de…

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Un atelier d’information sur les risques naturels à Mayotte réunit plusieurs associations

Un atelier d’information sur les risques naturels à Mayotte réunit plusieurs associations
le Réseau EEDD 976 a organisé une matinée d’information à Barakani pour sensibiliser les acteurs locaux et les associations aux risques majeurs à Mayotte afin d’améliorer la prévention et la diffusion de l’information sur ces dangers.

Sept mois après le cyclone Chido, Mayotte organise un atelier pour mieux préparer ses habitants aux risques naturels. Le 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 a réuni acteurs associatifs et experts à Barakani (Ouangani) dans le cadre du programme COREOM. Cyclones, séismes, inondations, submersions et glissements de terrain : autant de menaces toujours présentes.

Le 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 a réuni acteurs associatifs et experts à Barakani (Ouangani) dans le cadre du programme COREOM. Cyclones, séismes, inondations, submersions et glissements de terrain : autant de menaces toujours présentes.

Ce mercredi 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 (Réseau EEDD 976) a organisé, dans ses locaux de Barakani (Ouangani), un atelier consacré à l’information sur les risques naturels. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme COREOM, un appel à projets dédié aux organisations de la société civile. Son acronyme signifie « COopérations RÉgionales Outre-Mers ». Le programme est financé par l’Agence française de développement (AFD) et la Fondation de France, et porté au niveau national par l’ONG La Guilde. Il vise à renforcer la prévention et la gestion des risques naturels dans les territoires ultramarins.

L’atelier a réuni plusieurs acteurs associatifs locaux, notamment Mlezi Maoré, Likoli Dago et le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement. Les échanges ont porté sur les risques spécifiques au territoire mahorais : séismes, inondations, submersions marines et glissements de terrain.

Les participants ont évoqué les outils existants pour mieux comprendre ces phénomènes, ainsi que les dispositifs réglementaires destinés à mieux informer le public. Invité à prendre la parole, Matthieu Le Duff, maître de conférences à l’Université de Mayotte, a rappelé les enjeux liés à l’évolution du territoire, soumis à une exposition croissante aux aléas naturels : « La reconstruction prendra des années. Les annonces du gouvernement sont politiques, mais sur le terrain, il faut une vision de long terme. » Il a également souligné la nécessité d’intégrer les effets du changement climatique dans tous les projets de développement.

Des outils encore peu appliqués à l’échelle local

Le Document Départemental des Risques Majeurs, (DDRM) rédigé en 2010 par les services de la préfecture, recense les principaux risques affectant le territoire. Ce document doit cependant être renouvelé tous les cinq ans ce qui n’est plus le cas.

Chaque commune est censée décliner ce document au niveau local, via un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM). Toutefois, peu de communes à Mayotte disposent aujourd’hui d’un DICRIM opérationnel. Selon les informations présentées lors de l’atelier, la commune de Dembéni serait actuellement en cours d’élaboration de son document.

Certaines intercommunalités, telles que la Communauté de Communes du Centre-Ouest ou la Communauté d’Agglomération du Grand Nord de Mayotte, commencent à intégrer les risques naturels dans leurs documents de planification. Des financements existent, mais leur mobilisation dépend des capacités administratives des structures locales.

Comores : de nouveaux accords de l’Agence Française de Développement pour l’éducation et la jeunesse

Comores : de nouveaux accords de l’Agence Française de Développement pour l’éducation et la jeunesse
L’Agence Française de Développement a signé de nouvelles conventions de financements avec les Comores qui serviront, entre autres, à accompagner la réhabilitation d’établissements scolaires.

L’Agence Française de Développement a signé de nouvelles conventions de financements qui serviront à accompagner la réhabilitation des établissements scolaires, le secteur sportif et enfin la création demplois auprès des jeunes, de plus en plus touchés par un chômage criant aux Comores.  Le montant global des financements s’élève à près de 14,2 millions deuros, soit près de 7 milliards francs comoriens.

Le gouvernement comorien, à travers le ministère des finances et la France, via l’Agence Française de Développement (AFD), par le biais de l’ambassade de France aux Comores, ont signé, le jeudi 26 juin trois accords de financement visant à soutenir trois secteurs, à savoir l’éducation, la jeunesse et l’emploi. Du coté comorien, c’est le ministre, Ibrahim Abdourazak, qui a paraphé l’accord avec l’ambassadeur, Sylvain Riquier, en présence du directeur de l’AFD, Guy Nicolas. Ces montants, 14,2 millions d’euros, soit près de 7 milliards francs comoriens, seront injectés dans trois secteurs : l’éducation, l’emploi et le développement de la jeunesse comorienne. « Nous avons la chance de signer aujourdhui trois accords de financement qui concernent l’éducation, la jeunesse et la création d’emplois. Ceci rentre dans le cadre de la coopération bilatérale entre notre pays et avec la France afin d’offrir à nos enfants des formations adéquates et des lieux d’apprentissage sains. Tous ces programmes rentrent dans le plan Comores émergentes qui met l’accent sur le capital humain, une mission qui…

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Un poste de secours inauguré le 4 juillet sur la plage de Sakouli

Un poste de secours inauguré le 4 juillet sur la plage de Sakouli

La Communauté de Communes du Sud (CCSud) annonce l’inauguration officielle d’un nouveau poste de secours à Sakouli le 4 juillet 2025. Ce projet vise à sécuriser l’une des plages les plus fréquentées de Mayotte, jusqu’alors dépourvue d’infrastructures de surveillance ou de premiers secours.

Le dispositif comprendra un poste de maître-nageur sauveteur, un bloc sanitaire de quatre cabines (dont une accessible aux personnes à mobilité réduite), ainsi que l’aménagement des abords : voirie, signalétique, aires de jeux, farés et zones de pique-nique. Un Plan d’Organisation de la Surveillance et des Secours (POSS) sera également mis en place en coordination avec le SDIS et la préfecture.

Ce nouvel équipement s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation et d’assainissement des sites littoraux du sud de Mayotte, avec pour objectif d’améliorer le cadre de vie, l’accueil touristique et le développement des activités nautiques encadrées.

Rue Matoury fermée temporairement pour travaux à Petite-Terre

Rue Matoury fermée temporairement pour travaux à Petite-Terre

La rue Matoury sera fermée à la circulation du 7 au 27 juillet 2025, de 7h à 17h, dans le cadre du chantier de désenclavement du quartier de la Vigie. Ces travaux s’inscrivent dans le programme national de renouvellement urbain (NPNRU) et concernent la portion connectée au boulevard Marcel Henry. En raison de l’étroitesse de la voie, aucun accès ne pourra être maintenu. La Communauté de Communes de Petite-Terre recherche des solutions alternatives pour limiter les désagréments.

Le film mahorais « Haraka Haraka » sélectionné à Accra

Le film mahorais "Haraka Haraka" sélectionné à Accra

Après avoir accompagné la célèbre course de pneus mahoraise, le court-métrage documentaire Haraka Haraka, réalisé par Germain Le Carpentier et produit par Daniel Chebani Chamssoudine (Fundi), poursuit sa route en festival. Il a été sélectionné en compétition officielle à la 7ᵉ édition de l’Accra Indie Film Fest, qui se tiendra du 4 au 9 août 2025 dans la capitale du Ghana, haut lieu du cinéma et de la culture urbaine ouest-africaine.

Des individus à l’origine d’un enlèvement, séquestration et extorsion placés en détention

Des individus à l’origine d’un enlèvement, séquestration et extorsion placés en détention

Le 10 décembre 2024 vers 2 heures du matin sur Petite-Terre, un jeune homme est menacé par 4 individus armés de machette. « Ils le séquestrent dans son véhicule et lobligent à retirer plusieurs centaines deuros dans plusieurs distributeurs automatiques de billets », indique la Gendarmerie.

Vers 4 heures, au cours de leurs déplacements, les malfaiteurs sont décelés par une patrouille de gendarmerie avisée des faits. Les militaires sont la cible de nombreux jets de pierres de la part des individus, qui parviennent à prendre la fuite.

Une enquête est immédiatement ouverte.

Un téléphone appartenant à l’un des mis en cause est découvert dans le véhicule de la victime. Interpellé, l’individu est placé en garde-à-vue. À l’issue, il est placé en détention provisoire.

Les investigations menées par les gendarmes de la Section de Recherches de Mamoudzou, appuyés par ceux de la Brigade de Recherches de Koungou et de la brigade de Pamandzi permettent d’identifier les complices. La semaine dernière, les 3 coauteurs sont interpellés. Ils sont également placés en détention provisoire.

Le projet de loi Mayotte largement adopté à l’Assemblée nationale

Le projet de loi Mayotte largement adopté à l'Assemblée nationale

Après son adoption par le Sénat en mai, le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte a été largement adopté par l’Assemblée nationale ce mardi 1er juillet. Les députés l’ont adopté avec 367 voix pour et 109 contre, après une semaine d’examen et l’adoption de différents amendements, dont celui supprimant l’article 19 sur les expropriations et celui prévoyant la fin du titre de séjour territorialisé en 2030. Les groupes LFI et écologistes ont voté contre. La prochaine étape est désormais la commission mixte paritaire (CMP), prévue la semaine prochaine, où députés et sénateurs tenteront de s’accorder sur une version commune du texte.

Mayotte plongée dans le noir toute la journée de mardi

Mayotte plongée dans le noir toute la journée de mardi
La plupart des secteurs de l’île se sont réveillés sans électricité ce mardi matin.

Une panne d’électricité a touché une grande partie du territoire depuis mardi matin. Le courant est revenu pas à pas sur le territoire, mais dans l’après-midi, une grande partie des foyer restait déconnectée.

Des coupures électriques ont eu lieu dans une grande partie du département dès 5h50 ce mardi, à cause d’ « un défaut sur une partie des réseaux », selon la préfecture. La panne a été identifiée par les équipes d’Électricité de Mayotte (EDM) qui ont travaillé à redémarrer les générateurs relais sur le territoire. Le courant a pu être rétabli dans un premier temps sur Petite-Terre et Mamoudzou, mais l’alimentation sur le reste du territoire devait être remise en service progressivement. À 20h, le courant a pu être rétabli pour deux tiers des clients d’EDM, mais certaines zones peuvent connaître des retours temporaires de courant, le temps que l’ensemble du système soit complètement rétabli.

Cet incident a impacté les infrastructures de production et de stockage d’eau, qui ont redémarrer progressivement, mais engendré du retard dans le remplissage des réservoirs. L’eau est donc restée coupée sauf pour les abonnés prioritaires. En début de soirée, la SMAE indiquait qu’elle était en train d’être rétablie selon les secteurs des tours d’eau. Les villages où l’eau devaient normalement être ouverte et pour lesquels il n’a pas été possible de rétablir la distribution sont :  Tzoundzou II (en partie), Ironi Bé, Tsararano, Bandrélé (en partie), Chembenyumba, Mliha, Acoua Marvatou, Koungou, Labattoir-Badamiers.

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Le prochain recensement de la population débutera le 27 novembre prochain à Mayotte

Le prochain recensement de la population débutera le 27 novembre prochain à Mayotte

Chido ayant « redistribué les cartes », lEtat a décidé de procéder à un nouveau recensement total de la population mahoraise du 27 novembre 2025 au 10 janvier 2026. Afin de préparer cette opération, le préfet, les élus du territoire ainsi que lInstitut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) ont organisé une conférence de presse ce mardi afin de détailler les méthodes utilisées.  

A Mayotte, la question du chiffre réel de la population est sujet à polémiques depuis de nombreuses années. Nombreuses sont les personnes « sceptiques » vis-à-vis du chiffre de 321.000 personnes au 1er janvier 2024 estimé par l’INSEE sur la base du dernier recensement exhaustif mené en 2017 et des enquêtes annuelles réalisées « par îlots de 1/5ème » depuis 2021. C’est en 2025 que le dernier « 5ème » du territoire aurait dû être comptabilisé afin d’avoir enfin un recensement complet de la population de l’île réalisé sur 5 ans. Problème : le cyclone Chido est venu chambouler toute cette belle organisation, provoquant moults mouvements imprévus de population. L’Etat a donc décidé de « rebattre les cartes » en procédant à un nouveau recensement exhaustif de la population en 2025. Un travail de cartographie des bâtis du territoire, réalisé par l’INSEE, est déjà en cours depuis avril 2025 et se poursuivra jusqu’au mois d’août. Le recensement à proprement parler se déroulera quant à lui du 27 novembre 2025 au 10 janvier 2026.

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Une convention pour créer une épicerie solidaire à destination des étudiants

Une convention pour créer une épicerie solidaire à destination des étudiants
La préfiguration d’une épicerie solidaire, une initiative née après les distributions alimentaires organisées en urgence par l’AEJM au lendemain du cyclone.

À Mamoudzou, mardi 1er juillet, une convention a été signée entre lAEJM et la Fédération Solidarité Communautés de locéan Indien de lOuest pour permettre de mettre en place épicerie solidaire. 

Ce mardi, au sein de l’hémicycle Younoussa Bamana du Conseil départemental, l’Association des étudiants et jeunes de Mayotte (AEJM) a signé une convention de partenariat avec la Fédération Solidarité Communautés de l’Océan Indien de l’Ouest.

Cette convention permettra notamment à l’AEJM de mettre en place une épicerie solidaire. Destinée aux étudiants et apprentis de Mayotte, cette initiative vise à répondre à la précarité aggravée après le cyclone, en facilitant l’accès à l’alimentation et à un accompagnement social adapté. « Cest un public qui vit dans la précarité en temps normal. Le statut de jeune ou d’étudiant noffre aucun avantage sur notre territoire. Il ny a pas de carte étudiante, ni doffre de transport. Le cyclone est simplement venu aggraver la situation », rappelait Mélissa Keisler, chargée de développement au sein de l’association, à Flash Infos lors d’une distribution alimentaire en mars dernier.

Une convention pour créer une épicerie solidaire à destination des étudiants
Nicolas Rousseau est volontaire en service civique à l’AEJM, engagé dans le développement du projet d’épicerie solidaire.

Ce mardi, Nicolas Rousseau, volontaire en service civique au sein de l’association, explique que le projet d’épicerie solidaire part d’un constat simple : les étudiants et apprentis ne sont pas concernés par les dispositifs d’épiceries existants sur l’île, souvent par manque d’information ou d’accessibilité. Cette convention vise à permettre aux assistantes sociales du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROUS) ou encore des Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) d’orienter les étudiants vers l’AEJM selon une fiche de critères définis. L’inauguration de l’épicerie est prévue en septembre. Fin août, des camions sont également attendus pour assurer l’acheminement des colis alimentaires et permettre des entretiens individualisés, dans une logique d’insertion sociale renforcée.

Un projet à plus de 200 000 euros

Le coût du projet est estimé à 220.864 euros. La Fondation de France en est le principal contributeur avec 95.000 euros. La Région de La Réunion soutient le projet à hauteur de 33.000 euros. « Lidée est que face à une problématique de précarité, il faut des actions adaptées aux besoins et à la composition familiale », précise Bibi Anli Fatima, présidente de la Fédération Solidarité Communautés de l’océan Indien de l’Ouest (FSCOIO). Le Conseil départemental soutient également l’initiative, en apportant un appui partenarial et logistique. Un pas important pour une meilleure prise en compte des étudiants mahorais.

Une grande partie de l’île reste coupée de l’électricité, de l’eau et du réseau à la mi-journée

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Une panne d’électricité touche une grande partie du territoire depuis ce matin. À la mi-journée, le courant revient pas à pas sur l’île, mais l’accès à l’électricité, l’eau et au réseau reste difficile.

Des coupures électriques sont en cours dans une grande partie du département depuis 5h50 ce mardi, à cause d’ « un défaut sur une partie des réseaux », selon la préfecture. La panne a été identifiée par les équipes d’Électricité de Mayotte (EDM) qui travaillent à redémarrer les générateurs relais sur le territoire. Le courant a pu être rétabli dans un premier temps sur Petite-Terre et Mamoudzou, mais l’alimentation sur le reste du territoire sera remise en service progressivement.

À 12h30, le courant a pu être rétabli pour 65% des clients d’EDM, mais le rétablissement se poursuit au Sud, au Centre et au Nord.

Cet incident a impacté les infrastructures de production et de stockage d’eau, qui redémarrent progressivement, mais engendre du retard dans le remplissage des réservoirs. L’eau reste donc coupée sauf pour les abonnés prioritaires.

Cela a aussi affecté les réseaux de communication. Pour l’ensemble des opérateurs, le réseau est encore en cours de rétablissement en milieu de journée sur la plupart des zones de l’île.

En lien avec le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), les services de l’État commencé un suivi des personnes vulnérables dans les communes pour s’assurer que leur santé n’est pas mise en danger par cette panne. Plusieurs établissements scolaires ont été évacués.

Des fragilités pointées du doigt

Cet incident survient dans un contexte de grève des agents d’EDM depuis maintenant plusieurs semaines. Pointé du doigt par plusieurs internautes, les grévistes démentent toute responsabilité dans cette coupure. « On n’a rien à voir avec la coupure », insiste Salim Nahouda, délégué syndical de la CGT-MA. « Cette panne est due à des fragilités qu’on signale depuis des années », poursuit-il, confiant également que l’incident aurait été provoqué par la manoeuvre d’un technicien non habilité, les effectifs étant en grève. Un contexte qui joue aussi sur le rétablissement du réseau, les agents pouvant réparer la panne étant en grève, selon le syndicaliste.

LADOM annonce sa mobilisation pour la campagne mobilité étudiants 2024

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À moins d’une semaine des résultats du baccalauréat, LADOM informe qu’elle est pleinement mobilisée pour gérer le flux important de demandes liées au Passeport mobilité études. Ce dispositif permet chaque année à plusieurs milliers d’étudiants ultramarins post-bac de bénéficier d’une prise en charge intégrale de leur billet d’avion aller-retour entre leur territoire d’origine et leur lieu d’études.
Depuis fin 2023, les néo-bacheliers bénéficient d’un second aller-retour la première année, utilisable pour un stage ou pendant les vacances scolaires.
En 2024, le Passeport mobilité études a accompagné 11.388 étudiants, soit une hausse par rapport aux 10.018 bénéficiaires en 2023, pour un total de 22.094 trajets et un budget de 18,6 millions d’euros. LADOM précise que ce dispositif s’ajoute à trois autres dispositifs dédiés aux étudiants : le Passeport mobilité en stage professionnel, Cadres d’avenir et Oraux de concours.
Pour s’assurer que tous les jeunes éligibles soient informés, LADOM a lancé une campagne de communication plurimédia.

Le sénateur Saïd Omar Oili signale un retard dans la transmission du bilan 2024 sur l’immigration à Mayotte

Le sénateur Saïd Omar Oili signale un retard dans la transmission du bilan 2024 sur l’immigration à Mayotte

Dans un communiqué daté du 30 juin 2025, le sénateur de Mayotte Saïd Omar Oili indique avoir reçu le 19 mars 2025 le bilan 2024 des opérations de lutte contre l’immigration clandestine. Il précise avoir adressé une première demande au préfet le 18 mars, après avoir constaté l’absence de publication officielle en début d’année, comme cela était habituellement le cas les années précédentes.
Le document transmis fait état d’une baisse de 21 % des reconduites à la frontière et de 25 % des interceptions en mer par rapport à l’année 2023. Ces chiffres interviennent après plusieurs annonces du ministère de l’Intérieur en 2024, dont le lancement des opérations « Place Nette » et la mise en place d’un dispositif présenté comme un « rideau de fer ».
L’élu ajoute que ce bilan a été transmis au lendemain de la clôture des débats parlementaires sur le projet de loi pour la refondation de Mayotte. Il réaffirme également la position des élus mahorais en faveur de la fin des cartes de séjour territorialisées.

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Mardi 5 août 2025
Mardi 5 août 2025

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes