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Démantèlement imminent du camp de Tsoundzou 3

Démantèlement imminent du camp de Tsoundzou 3

Depuis près de six mois, la forêt de Tsoundzou II, au sud de Mamoudzou, abrite un campement informel où vivent plus de 600 personnes exilées. Ce site, désormais surnommé Tsoundzou 3, devrait être démantelé très prochainement. Dans un arrêté publié dimanche 28 septembre et remis le même jour aux habitants, la préfecture se donne “23 jours” pour agir. Mais, selon nos informations, l’évacuation pourrait intervenir dès cette semaine.

Au fil des mois, le camp s’est transformé en véritable village : deux mosquées, un salon de coiffure, un restaurant de fortune, un service de recharge de téléphones et une échoppe construitée en bambous et bâches ont vu le jour entre les tentes. Ces dernières, numérotées à la bombe par la préfecture et l’ARS le 4 et 8 septembre, avaient été recensées à 264. Depuis, de nouveaux arrivant…

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Nouvelles coupures d’eau à Mayotte : un nouveau tour de vis dans la distribution d’eau potable

Nouvelles coupures d’eau à Mayotte : un nouveau tour de vis dans la distribution d’eau potable

Partagés entre résilience et colère, les habitants de Mayotte vont, une fois de plus, devoir composer avec des coupures d’eau au robinet. Le rationnement s’annonce particulièrement brutal : trois jours sans eau pour une seule journée de distribution. Cette fois-ci, la rareté de la ressource n’est pourtant pas en cause. Les autorités invoquent la nécessité de remplacer des conduites vétustes afin de réduire les pertes massives dans l’acheminement.


Une explication qui n’apaise en rien la colère, jugée légitime, des usagers face à un problème qui perdure depuis des années.
Et voilà que le cycle infernal des tours d’eau reprend sur l’île. Un demi-million de personnes entassées sur 374 km² seulement, et une eau qui vient encore à manquer, pour la énième année consécutive…

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Refondation de Mayotte : passer de la stratégie à l’action concrète

Refondation de Mayotte : passer de la stratégie à l’action concrète
Salama Ramia (sénatrice de Mayotte) présente à la diaspora mahoraise à Paris le plan quinquennal derefondation de Mayotte post-Chido

Objet de nombreuses critiques sur le territoire, la stratégie quinquennale du général Facon pour rebâtir Mayotte après le cyclone Chido entame une phase de large vulgarisation. Elle quitte désormais les salons feutrés des hautes autorités de l’État pour aller à la rencontre du grand public.

Première étape : une présentation, hier matin, lundi 29 septembre 2025, à Paris, à destination de la diaspora mahoraise réunie pour l’occasion à la Maison de Mayotte.

À Paris, il a donc beaucoup été question de Mayotte, non pas dans les salles de l’Assemblée nationale ni dans les couloirs des ministères, mais dans…

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Lycée des Lumières : quand les guerres inter-villages s’invitent au lycée

Lycée des Lumières : quand les guerres inter-villages s’invitent au lycée
Des jeunes oisifs « traînent » en permanence aux abords du lycée, créant un climat propice aux violences

Mardi dernier le lycée des Lumières de Kaweni a été le théâtre d’une violente rixe entre élèves qui a dégénéré, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre et l’évacuation du lycée. 11 mineurs ont été interpelés et soumis à des mesures éducatives et de sûreté. L’inquiétude subsiste néanmoins au sein de l’équipe éducative du lycée.

Le lycée des Lumières de Kaweni a le « défaut » de réunir dans son enceinte des élèves issus de deux villages ennemis : Kaweni et Majicavo. Si les guérillas entre jeunes issus de ces deux villages voisins empoisonnent régulièrement la vie des riverains, le lycée des Lumières était pourtant à peu près épargné jusqu’à présent. Or mardi dernier, une violente rixe a éclaté entre élèves et a dégénéré avec l’intrusion au sein du lycée d’individus…

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Flambée de violence à Madagascar : ils ont vécu la peur de leur vie

Flambée de violence à Madagascar : ils ont vécu la peur de leur vie

Une grosse frayeur pour des touristes mahorais coincés dans leurs chambres d’hôtel à Antananarivo, Majunga et Diégo-Suarez. Ils se souviendront longtemps des quatre jours de violences qui ont marqué la semaine écoulée. Mais plus de peur que de mal : le retour à Mayotte s’effectue sans difficultés particulières.

Vacanciers, hôteliers, commerçants ou résidents permanents à Mayotte – pour certains détenteurs de la double nationalité franco-malgache – se sont retrouvés bloqués à Majunga, Antananarivo ou Diégo-Suarez, dans le nord de la Grande Île, en pleine révolte populaire contre le pouvoir d’Andry Rajoelina, l’actuel chef de l’État malgache. Incendies, pillages et destructions de biens publics et privés ont émaillé la semaine, faisant craindre le pire aux visiteurs étrangers, peu habitués à ces flambées de violence dont le peuple malgache a le secret lorsqu’il décide d’en découdre avec le régime en place.

Tout a commencé par une protestation populaire : des milliers d’hommes et de femmes sont descendus dans les rues pour dénoncer les coupures d’eau et d’électricité dans la capitale. Les manifestations ont rapidement dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre. Le mouvement s’est ensuite propagé à plusieurs villes de province, notamment Majunga, dans l’ouest de la Grande Île, et Diégo-Suarez, dans le nord.
En fin de semaine dernière, on déplorait déjà plus d’une trentaine de blessés et moins d’une dizaine de morts, selon des sources non officielles mais corroborées par des organisations non gouvernementales comme la Croix-Rouge. Des informations également relayées par la presse étrangère et plusieurs ambassades, qui ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre à Madagascar.
Ces scènes d’une rare violence ont rappelé à certains expatriés les épisodes qui avaient précipité la chute des régimes de l’amiral Didier Ratsiraka et de son successeur Marc Ravalomanana.

« Ce n’est plus le moment de faire des affaires, il faut rentrer à Mayotte »

Les ressortissants mahorais présents sur l’île rouge ont craint le pire, surpris par cette autre facette du peuple malgache à laquelle ils ne sont pas habitués.
« Il faut être sur place pour voir ça, ce sont des scènes d’une extrême violence », témoigne Saïd Omar Hamidou, originaire de Dzaoudzi-Labattoir, joint par téléphone vendredi depuis Antananarivo.
« Pour le moment, ce sont surtout des affrontements entre Malgaches, forces de l’ordre et manifestants, mais il y a énormément de dégâts matériels et financiers. Nous ne savons pas comment tout cela va finir. Apparemment, le chef de l’État malgache se trouverait aux Nations Unies, à New York, et les manifestants craignent que son retour n’entraîne une nouvelle flambée de violences. Nous sommes coincés dans les hôtels, la peur au ventre, mais, à ma connaissance, aucun touriste n’a été pris à partie. »

Hachim Mohamed Abdou, habitant de Bandraboua dans le nord de Mayotte, importe des produits agricoles depuis différentes provinces malgaches, notamment le Vakiniankaratra (Antsirabé).
« C’est le chaos ici. Il faut savoir se faire tout petit pour passer inaperçu, éviter de sortir de l’hôtel quand ce n’est pas indispensable. Je cherche à avancer mon départ pour Mayotte et à annuler les rendez-vous que j’avais prévus avec des producteurs en brousse. Ce n’est pas le moment de faire des affaires car on ignore complètement la tournure que peuvent prendre les événements. »

Son problème : il est censé reprendre son vol vers Mayotte au départ de Majunga, mais les informations dont il dispose font état de scènes similaires là-bas – pillages, incendies et répressions.
« Je ne sais pas quoi faire. Je pense que je vais être obligé d’attendre que la situation se calme un peu avant d’envisager un déplacement à Majunga », confie-t-il.
Jeudi soir, il a appris, par le personnel de son hôtel, qu’un avion français n’avait pas pu se poser et avait été dérouté vers l’île de La Réunion.

Un retour progressif au calme après trois jours de couvre-feu

Houmadi Omar Abdillah séjourne encore à Majunga avec sa femme et leurs deux enfants. Des amis connaissant bien la région de Boeny leur avaient conseillé d’attendre la mi-septembre, fin de la haute saison touristique, pour profiter de vacances plus calmes, loin de la foule habituelle des touristes mahorais.
« L’idée n’était pas mauvaise, mais là il n’est plus du tout question de vacances : nous devons sécuriser au plus vite nos enfants. Ici, tout est fermé, nous n’arrivons pas à contacter les bureaux d’Air Austral pour modifier nos dates de retour. Aucun taxi n’ose circuler à cause des violences, les manifestants ont déjà brûlé et pillé de nombreux magasins en centre-ville. Il est hors de question pour nous de quitter l’hôtel, où nous sommes en sécurité pour le moment. »

Le jeune père explique que des Malgaches incitent les touristes à rester encore quelque temps, afin de ne pas donner aux autorités un prétexte pour faire intervenir l’armée et mater la révolte.
L’une de ses connaissances, originaire de Sada, a toutefois réussi vendredi après-midi à rejoindre l’aéroport d’Amborovy grâce à des complicités locales, en empruntant un touk-touk.
« Apparemment, les bureaux d’Air Austral sont ouverts là-bas et il a pu obtenir une place pour Mayotte sur un vol d’Ewa Air. »
Aux dernières nouvelles, le couple et ses deux enfants devraient refouler le sol mahorais ce lundi, malgré une reprise en main progressive de la situation sécuritaire par les autorités malgaches.
Un couvre-feu a été décrété depuis vendredi, et le retour de New York du chef de l’État, Andry Rajoelina, aurait quelque peu apaisé les tensions.

Plus de peur que de mal, donc, pour les ressortissants français de Mayotte, qui n’en garderont pas moins le souvenir d’une frayeur intense.

Comores : les commerçants et les chauffeurs en grève ce 1er octobre

Comores : les commerçants et les chauffeurs en grève ce 1er octobre

Le syndicat national des commerçants comoriens dénonce la mise en application depuis le début de septembre, d’un nouveau mode de calcul de taxes douanières, tandis que les transporteurs eux, déplorent la réquisition des voitures avec volant à droite, sans alternative.

Ils promettent un mouvement de grève illimitée sans précédent à partir de ce mercredi 1er octobre. Dans un point de presse tenu, samedi, les commerçants et les chauffeurs ont annoncé l’arrêt de leurs activités pour une durée indéterminée afin d’obtenir la satisfaction d’un certain nombre de revendications. Pour l’instant, seuls le syndicat national des commerçants comoriens (Synaco) et le syndicat national des transports en commun et des marchandises se sont prononcés officiellement. Selon les conférenciers, les doléances sont nombreuses. Au niveau des automobilistes, le porte-parole du syndicat des transports, a énuméré deux causes qui les poussent à rentrer en grève. D’abord la…

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Les professeurs ne sont plus payés… et cela dure depuis trois mois

Les professeurs ne sont plus payés… et cela dure depuis trois mois

Que se passe-t-il dans les bureaux du rectorat de Mayotte ? C’est la question que se posent des dizaines d’enseignants de l’académie. Certains n’ont pas perçu leur salaire, d’autres ont vu leur paie amputée, et beaucoup n’ont tout simplement rien touché pour le mois de septembre.

« Cela fait trois mois que je n’ai pas été payée. Avec des enfants à charge, c’est invivable », témoigne Mariama (prénom d’emprunt), enseignante du second degré. Contractuelle et sans interruption de contrat, elle ne comprend pas ce qui bloque. Elle assure avoir effectué toutes les démarches nécessaires : contacter son gestionnaire, solliciter le service des ressources humaines… mais sans réponse.

Le cas de Mariama est loin d’être isolé. Des dizaines d’enseignants se retrouvent dans la même situation et expriment leur désarroi sur les réseaux sociaux. Beaucoup redoutent qu’un mouvement social ne soit bientôt inévitable.

Du côté du rectorat de Mayotte, c’est le silence radio : aucune communication officielle, aucune explication sur ces salaires non versés.

Course-poursuite mortelle à Mtsapéré : un adolescent de 15 ans se noie en tentant d’échapper à la police

Course-poursuite mortelle à Mtsapéré : un adolescent de 15 ans se noie en tentant d’échapper à la police

Un drame s’est joué vendredi soir à Mtsapéré vers 19h00, lors d’une course-poursuite entre la police et trois jeunes soupçonnés d’avoir commencé à caillasser des véhicules sur la rocade. Pour échapper aux forces de l’ordre, les adolescents ont pris la fuite avant de se jeter à la mer au niveau du pont des pêcheurs. L’un d’eux, âgé de 15 ans, a perdu la vie malgré les tentatives de réanimation des secours. Un deuxième jeune a été interpellé sur place, tandis que le troisième, porté disparu dans un premier temps, s’est finalement présenté de lui-même au commissariat de Mamoudzou le lendemain. La rocade a dû être fermée durant l’intervention, mobilisant la brigade nautique des pompiers pour les recherches en mer.

Une marche pour briser le silence autour de la détresse palestinienne

Une marche pour briser le silence autour de la détresse palestinienne

La souffrance des enfants et des femmes palestiniens a constitué le moteur principal d’une marche de solidarité organisée ce week-end. Les participants, émus par la situation humanitaire, ont tenu à rappeler l’urgence d’agir face aux violences qui frappent la population civile. Cette mobilisation, loin du théâtre des conflits, démontre que chacun peut contribuer à faire entendre la voix des plus vulnérables. En se rassemblant, les manifestants entendaient affirmer que la distance géographique n’empêche ni l’empathie ni l’engagement, et que la solidarité internationale demeure un levier essentiel pour soutenir ceux qui endurent la guerre au quotidien.

Nonchalance caractérisée d’entrepreneurs locaux

Nonchalance caractérisée d’entrepreneurs locaux

Une réunion de travail avait réuni jeudi 25 septembre 2025, à Mamoudzou, des adhérents des chambres consulaires et des organisations patronales autour du préfet François-Xavier Bieuville. Objectif de cette rencontre, trouver une solution aux problèmes des opérateurs économiques ayant assuré leurs entreprises et rencontrant des difficultés à se faire indemniser par les assurances à la suite des dommages causés par le cyclone Chido. Une réunion qui (de l’avis de certains participants) n’a pas manqué de provoquer une colère chez le délégué du gouvernement et pour cause, beaucoup d’artisans et d’entrepreneurs qui ne cessent de se plaindre du mauvais traitement qui leur est réservé par les assureurs n’auraient, en réalité, entamé aucune démarche en ce sens. A la lumière de ces discussions il serait apparu que seulement 90 dossiers auraient été déposés (sur 4000 adhérents à la Chambre des métiers et de l’artisanat et 130 au MEDEF pour ne citer que ces 2 organisations).

Pire encore, les appels à se manifester lancés aux entrepreneurs seraient restés sans écho pour la plupart, certains adhérents à ces organisations professionnelles ne se sont même pas donné la peine d’ouvrir leurs courriels. D’autres n’ont jamais téléchargé et rempli les dossiers de demandes de remboursement qui leur ont été transmis par voie numérique. Bien que ce dossier ne rentre pas dans ses prérogatives, le préfet de Mayotte qui avait été sensibilisé aux difficultés rencontrées par un nombre d’entrepreneurs avait consenti à servir de facilitateur entre eux et leurs assureurs. Une autre rencontre entre les deux parties aurait été arrêtée pour le mois d’octobre prochain, en espérant que les formalités soient accomplies préalablement par tous en vue d’une solution définitive et concrète de ce problème d’indemnisation des entreprises (assurées) sinistrées après le passage du cyclone Chido.

Bâtiment et Travaux Publics : les artisans mahorais ne savent plus à quel saint se vouer

Bâtiment et Travaux Publics : les artisans mahorais ne savent plus à quel saint se vouer

Soucieuses de ne pas débourser un kopeck pour leurs assurés professionnels mahorais, les artisans et entrepreneurs du BTP constatent que les cabinets d’assurance et de courtage, qu’ils soient en France ou à l’étranger, n’ont pas bonne presse dans le département. Faute de couverture décennale, ces artisans craignent de se voir fermer l’accès aux marchés de la reconstruction post-Chido. Ils ont le sentiment d’avoir été trompés par le ministre des Outre-mer sortant, qui leur avait pourtant garanti un accès réservé à une partie de ces marchés.

À trois mois de l’anniversaire du passage dévastateur du cyclone Chido, ce dernier continue de bouleverser la fragile économie locale. Pendant que le débat sur la refondation fait couler beaucoup d’encre dans la société locale, mêlant scepticisme, résilience, espoir et pragmatisme, un secteur particulier souffre plus que les autres : celui des assurances. L’attitude peu scrupuleuse des assureurs sur Mayotte après ce cataclysme climatique inédit est inquiétante…

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Dahilou, mémoire vivante, âme roots de Mayotte

Dahilou, mémoire vivante, âme roots de Mayotte
Bob Dahilou devant l’îlot Chissioua Mbouzi ou il a vécu seul pendant trois ans.

C’est l’histoire de Bob Dahilou et à travers lui, celle de Mayotte. Flash info a voulu la raconter ou plutôt la “relire” selon ses mots : “Relire l’histoire pour celui qui ne sait pas lire, pas écrire… On trouve toujours un moyen.“ L’artiste, reggae man et figure emblématique de l’île nous invite à retracer le parcours de sa vie au travers des lieux qui l’ont marquée.

Rendez-vous pris à M’Tsaperé. L’homme porte des dreadlocks qui tombent sur son visage. Derrière ses lunettes, ses yeux vitreux, presque mystiques, semblent contenir une vie. Il porte un pantalon militaire trop large et un T-shirt floqué de l’aigle et du drapeau américain avec l’inscription “America born free”. Un accoutrement symbole à lui seul de la complexité de l’homme : né pour être libre, confronté à la mondialisation…

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Droit de retrait des chauffeurs de bus à Mayotte : un protocole d’accord est à l’étude pour la reprise du travail

Droit de retrait des chauffeurs de bus à Mayotte : un protocole d’accord est à l’étude pour la reprise du travail

Les chauffeurs de bus scolaire desservant les axes Dzoumogné-Kaweni et Vahibé-Passamainty ont commencé à exercer leur droit le retrait le 16 septembre dernier en raison des nombreux caillassages qu’ils subissaient dans ces zones. Mardi dernier, une réunion avec la préfecture a permis de déterminer les mesures à prendre et un protocole d’accord est actuellement en cours d’examen par les syndicats pour une éventuelle reprise du travail cette semaine.

En raison des nombreux caillassages subis, les chauffeurs de bus scolaires du réseau Transdev exerçant sur les axes Dzoumogné-Kaweni et Vahibé-Passamainty ont exercé leur droit de retrait depuis…

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Comores : le rappeur Titi le fourbe condamné à une peine sursitaire

Comores : le rappeur Titi le fourbe condamné à une peine sursitaire

Le jeune artiste qui encourait jusqu’à 5 ans de prison a été déclaré coupable par le tribunal correctionnel, lequel a suivi une partie du réquisitoire du ministère public, qui avait demandé un mois de prison avec sursis.

Condamné mais libre. Telle est la décision assortie du très suivi procès de l’artiste comorien, Titi Le fourbe qui comparaissait, samedi, devant le tribunal correctionnel. Le rappeur, était poursuivi pour trouble à l’ordre public par le biais d’un système informatique et risquait jusqu’à 5 ans de prison, selon l’article 497 du code pénal comorien. Mais après plus de deux heures de débat, le jury, l’a finalement déclaré coupable tout en prononçant seulement une peine d’un mois de prison avec sursis, ordonnant également la levée du mandat de dépôt. S’il a pu retrouver sa famille, l’interprète de Djanaza (cercueil) est sommé de payer une amende de…

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Affrontements au lycée des Lumières : 12 mineurs présentés devant le procureur

Affrontements au lycée des Lumières : 12 mineurs présentés devant le procureur

Deux jours après les affrontements qui ont secoués le lycée des Lumières,12 mineurs ont été présentés ce 25 septembre au procureur de la République. Les jeunes, âgés de 13 à 17 ans et tous inconnus de la justice, sont soupçonnés d’attroupements armés et de violences volontaires aggravées, commises en réunion, avec armes et dans une enceinte scolaire. Parmi eux, 4 mineurs de moins de 16 ans et 8 âgés de 16 à 17 ans.

Face à la gravité des faits, le procureur Guillaume Dupont a saisi le juge des enfants. Les plus âgés sont soumis à un contrôle judiciaire, tandis que les plus jeunes bénéficient d’une mesure éducative provisoire. L’avertissement pénal probatoire n’a pas été retenu, la gravité des actes nécessitant une réponse pénale renforcée. Les auteurs encourent jusqu’à 7 ans d’emprisonnement, hors excuse de minorité.

Le 23 septembre, une première bagarre a éclaté dans le lycée, avec deux mineurs blessés et neuf auteurs identifiés rapidement par la police. Dans la soirée, des affrontements entre bandes rivales ont nécessité l’intervention du RAID, les forces de l’ordre subissant jets de pierres et barres de fer sans faire de victimes. Le procureur souligne sa détermination à répondre rapidement aux violences et salue le travail des forces de sécurité.

Trois Forums des associations organisés par le réseau Guid’Asso

Trois Forums des associations organisés par le réseau Guid’Asso

Le réseau Guid’Asso annonce la tenue de trois Forums des associations à venir, véritables temps forts dédiés à la vie associative locale.

  • Samedi 11 octobre 2025 à Bandraboua – Place du Remblai, de 8h à 12h
  • Samedi 22 novembre 2025 à Bandrélé – de 8h à 12h
  • Samedi 6 décembre 2025 à Combani – de 8h à 12h

Le premier rendez-vous, prévu le 11 octobre à Bandraboua, rassemblera associations, porteurs de projets et structures partenaires autour d’une matinée riche en échanges. Au programme : conférence, présentation des labels et des structures ressources, ainsi que des témoignages inspirants pour encourager la création et le développement associatif.

Pour rappel, Guid’Asso est un dispositif national soutenu par l’État qui accompagne gratuitement les associations dans toutes leurs démarches : création, financement, structuration, développement de projets, et bien plus, grâce à un réseau de structures locales.

Les organisateurs invitent les acteurs associatifs, les médias et le grand public à relayer l’information, à venir découvrir les ressources disponibles et à couvrir l’événement.
Les personnes intéressées sont priées de confirmer leur présence avant le 3 octobre 2025 afin de faciliter l’organisation.

Trois Forums des associations organisés par le réseau Guid’Asso

Fibre optique : Orange accusé de « passage en force » face au projet public Mayotte THD

Fibre optique : Orange accusé de « passage en force » face au projet public Mayotte THD

À Mayotte, la bataille du très haut débit prend des allures de bras de fer politique et économique. Alors qu’Orange s’apprête à raccorder les premiers foyers mahorais à la fibre optique d’ici la fin de l’année 2025, l’opérateur historique se retrouve au cœur d’une controverse. L’État, le conseil départemental et le délégataire public Mayotte THD l’accusent d’un « passage en force » qui menacerait la viabilité du grand projet de réseau public financé à hauteur de 183 millions d’euros.

Orange avance ses pions malgré le projet public

Depuis plusieurs semaines, les techniciens d’Orange s’activent pour déployer un réseau de fibre optique dans les communes les plus densément peuplées de l’île. Objectif : proposer dès le 1er décembre 2025 des offres commerciales pour 6.000 foyers, avec un déploiement qui pourrait, à terme, couvrir 28.000 logements. Pour Orange, le timing est stratégique : profiter d’une demande croissante de haut débit après le cyclone Chido, qui a dévasté en décembre 2024 le réseau cuivre ADSL.

Mais cette initiative n’a rien d’anodin. Officiellement, Orange assure vouloir « apporter une solution rapide » aux Mahorais privés d’internet. Officieusement, ses concurrents et les pouvoirs publics y voient une manœuvre pour couper l’herbe sous le pied du projet Mayotte THD, réseau d’initiative publique porté par le département. Celui-ci doit être commercialisé en décembre 2025, soit un an après le lancement prévu d’Orange.

Une délégation de service public déjà disputée

Pour comprendre la tension, il faut remonter à novembre 2024. À l’époque, le conseil départemental de Mayotte devait choisir l’opérateur chargé de déployer la fibre sur tout le territoire dans le cadre d’une délégation de service public (DSP). Deux candidats restaient en lice : Orange et le groupe réunionnais Océinde.

Techniquement, les offres étaient « presque très similaires », selon le rapport d’analyse. Mais sur le plan financier, la différence était flagrante : 78,6 millions d’euros en valeur actualisée nette pour Océinde contre 139,7 millions pour Orange. S’y ajoutait un engagement plus fort du groupe réunionnais en cas de résiliation. Résultat : la DSP fut attribuée à Océinde, qui créa la marque Mayotte THD pour commercialiser la fibre publique à partir de décembre 2025.

Ce revers n’a manifestement pas découragé Orange. Quelques mois plus tard, l’opérateur annonce sa propre initiative : plutôt que de réparer son réseau cuivre endommagé par le cyclone, il misera sur la 5G et la fibre, en s’appuyant sur le câble sous-marin Lyon 2 installé dès 2012.

Une course contre la montre pour être le premier à raccorder

Cette décision déclenche une course au déploiement. L’enjeu est de taille : dans les zones urbaines, les plus rentables pour les opérateurs, celui qui raccordera le plus vite les foyers gagnera un avantage déterminant.

Orange a déjà pris une longueur d’avance. Lors de sa conférence de presse fin août, l’opérateur a annoncé un accord avec SFR, qui commercialisera ses offres sur le réseau Orange. Un signal fort pour Mayotte THD, dont l’équilibre économique repose sur la location de son futur réseau à d’autres fournisseurs d’accès. Si Orange occupe déjà le terrain, le délégataire public pourrait peiner à rentabiliser son investissement, obligeant à recourir à des subventions supplémentaires.

« L’objectif d’Orange est clair : faire tomber le réseau d’initiative publique », accuse Emmanuel André, directeur de Mayotte THD. « Si notre réseau n’est pas rentable, il faudra de l’argent public pour rééquilibrer. Dans le contexte actuel, qui peut présenter un budget en hausse ? »

L’État embarrassé face à son propre actionnaire

L’affaire prend une dimension politique délicate. Dans un courrier adressé en juin à la PDG d’Orange, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a dénoncé un « passage en force » de l’opérateur, tout en reconnaissant que la situation place l’État dans une « position politiquement difficile ». Et pour cause : l’État détient 23 % du capital d’Orange.

Ce paradoxe alimente le malaise au sein du gouvernement, déjà fragilisé par une instabilité ministérielle. Selon le Canard Enchaîné, le ministre démissionnaire de l’Industrie, Marc Ferracci, a préféré garder le silence sur le sujet, malgré les sollicitations des médias.

Orange plaide l’urgence et la complémentarité

Face à ces critiques, Orange se défend de toute stratégie agressive. L’opérateur rappelle que le cyclone Chido a détruit une grande partie de son réseau cuivre, laissant des milliers de clients sans solution. Son objectif serait donc de « ne pas laisser Mayotte sans internet », en proposant une fibre complémentaire au projet public.

Une argumentation qui peine à convaincre le délégataire public. Pour Mayotte THD, la coexistence de deux réseaux concurrents risque de rendre le projet départemental économiquement fragile, malgré les 183 millions d’euros d’investissements prévus (dont 55 millions de l’État, 10 millions de l’Union européenne, 26,1 millions du Département et près de 92 millions d’Océinde).

Un duel qui façonnera l’avenir numérique de Mayotte

À quelques semaines du lancement commercial d’Orange, la tension reste vive. L’Autorité de la concurrence et l’Arcep, saisies en avril par Océinde, poursuivent leur instruction, mais aucune décision n’a encore été rendue.

En attendant, les Mahorais pourraient être les premiers bénéficiaires de cette rivalité. La compétition entre le réseau public et le réseau privé pourrait accélérer l’arrivée du très haut débit sur l’île. Reste à savoir si ce duel profitera à long terme aux habitants… ou s’il se traduira par une facture salée pour les finances publiques.

Une chose est certaine : la guerre de la fibre à Mayotte ne fait que commencer.

Le Sidevam a commencé le traitement des déchets verts depuis 2 mois

Le Sidevam a commencé le traitement des déchets verts depuis 2 mois

Les déchets verts sont particulièrement nombreux en ce moment sur l’île. Interrogé sur le sujet, Chanoor Kassam, directeur du Sidevam976, explique leur prolifération actuelle par le fait qu’ils étaient tout en bas de la liste des priorités des déchets à traiter après Chido en vertu de leur biodégradabilité. Il assure toutefois que le Sidevam a commencé à les traiter depuis 2 mois.

Depuis quelques temps, les déchets verts prolifèrent particulièrement sur l’île. Chanoor Kassam, le directeur du Sidevam976, explique qu’il s’agit encore des conséquences du cyclone Chido, plus de 10 mois après son passage. « Chido a généré une quantité considérable de déchets, qu’on ne peut pas tous traiter avec les moyens modestes du territoire », a-t-il déploré. Le Sidevam a donc dû établir des priorités en fonction du degré de pollution que chaque type de déchet était susceptible d’engendrer. « Les ordures ménagères sont les déchets les plus polluants, nous avons donc prioritairement axé notre travail sur leur traitement dans les 6 mois après le passage du cyclone », a-t-il indiqué…

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Fernand Keisler : le premier commandant de bord mahorais d’Ewa Air ouvre la voie à une nouvelle génération

Fernand Keisler : le premier commandant de bord mahorais d’Ewa Air ouvre la voie à une nouvelle génération

Pamandzi peut être fier. Le 19 septembre 2025, Fernand Keisler, enfant du village et passionné d’aviation depuis son plus jeune âge, a franchi une étape que beaucoup pensaient encore inaccessible : il est devenu le tout premier Mahorais à porter les galons de commandant de bord au sein de la compagnie aérienne Ewa Air. Une promotion historique annoncée officiellement le 25 septembre, qui dépasse de loin le simple cadre d’une carrière individuelle.

Car derrière la nomination de ce pilote, c’est toute une île qui célèbre une victoire collective. Mayotte, longtemps en quête de figures locales dans les secteurs de pointe, voit en Fernand Keisler un symbole puissant : celui d’une génération capable de se hisser aux plus hauts niveaux, grâce au travail, à la rigueur et à une détermination sans faille.

Un rêve d’enfant devenu réalité

Originaire de Pamandzi, Fernand Keisler grandit à quelques pas des pistes de l’aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi. Très tôt, il observe, fasciné, les avions qui décollent et atterrissent chaque jour. Mais à Mayotte, devenir pilote de ligne n’a rien d’un chemin balisé. Les formations sont longues, coûteuses, et souvent éloignées. Cela n’a pas découragé le jeune homme, qui décide très tôt de tout mettre en œuvre pour réaliser ce rêve. Après un parcours scolaire exigeant, il entame une formation de pilote, enchaînant les heures de vol et les examens théoriques.

En 2016, il intègre Ewa Air, la compagnie mahoraise filiale d’Air Austral, comme copilote. C’est le début d’un long apprentissage où chaque vol, chaque manœuvre, chaque décision compte. « Dans ce métier, rien n’est laissé au hasard. Il faut une rigueur absolue, un sang-froid permanent et une passion qui ne faiblit jamais », explique-t-il.

Neuf ans d’efforts récompensés

Après neuf années de travail acharné, Fernand Keisler a enfin atteint le grade le plus prestigieux de sa profession : commandant de bord. Ce titre, qui consacre la capacité d’un pilote à diriger un équipage et à assurer la sécurité des passagers en toutes circonstances, n’est jamais attribué à la légère.

Chez Ewa Air, la nouvelle a été accueillie avec une immense fierté. « Fernand incarne l’esprit d’excellence que nous voulons insuffler à notre compagnie. Sa nomination est un message fort pour toute la jeunesse mahoraise », souligne un représentant d’Ewa Air.

Au-delà de la compagnie, c’est toute l’île qui se réjouit. La carrière de Fernand Keisler démontre qu’un Mahorais peut désormais atteindre les sommets d’un secteur aussi compétitif que l’aviation civile.

Un exemple pour la jeunesse mahoraise

L’histoire de Fernand Keisler résonne comme un signal d’espoir pour la nouvelle génération. Dans une île où le chômage des jeunes reste élevé et où les carrières dans les métiers aéronautiques paraissaient encore récemment hors de portée, son parcours fait figure de modèle inspirant.

« Je veux que les jeunes sachent que tout est possible. Ce n’est pas parce que nous venons d’une petite île que nous devons nous limiter », affirme le nouveau commandant de bord. Son message est clair : le travail, la persévérance et la passion sont les véritables clés du succès.

Déjà, plusieurs lycéens de Pamandzi et de Mamoudzou disent voir en lui un exemple à suivre. Certains envisagent même des carrières de pilote ou de technicien aéronautique, un domaine qui s’ouvre progressivement grâce à des figures comme Fernand Keisler.

Un tournant pour l’aviation mahoraise

La promotion de Fernand Keisler est plus qu’un accomplissement individuel : elle marque un tournant pour l’aviation mahoraise. Ewa Air, qui dessert depuis 2013 les Comores, Madagascar et d’autres destinations régionales, renforce ainsi son ancrage local en confiant ses commandes à un enfant du pays.

Pour les autorités de l’île, ce succès illustre la montée en puissance des talents mahorais dans des secteurs stratégiques. « Voir un Mahorais prendre les commandes d’un avion de ligne, c’est la preuve que notre jeunesse a un potentiel extraordinaire », a salué un représentant du Conseil départemental.

De Pamandzi aux nuages : une fierté partagée

Aujourd’hui, lorsque Fernand Keisler enfile sa veste de commandant, ornée des quatre galons dorés qui distinguent les chefs de bord, c’est toute une communauté qui vibre avec lui. Sa famille, ses amis, mais aussi des centaines de Mahorais anonymes voient en lui le reflet d’une ambition collective : prouver que l’île aux parfums peut, elle aussi, former des pilotes capables de rivaliser avec les meilleurs.

À travers son parcours, Fernand Keisler rappelle une vérité universelle : aucun rêve n’est trop grand lorsque l’on se donne les moyens de le poursuivre. Son histoire, désormais inscrite dans les annales de l’aviation mahoraise, continuera sans doute de faire décoller bien d’autres vocations.

Fernand Keisler n’est pas seulement le premier commandant de bord mahorais d’Ewa Air. Il est la preuve vivante que le ciel n’a pas de frontières.

Les patrons français refusent d’être réduits à des « vaches à lait »

Les patrons français refusent d’être réduits à des « vaches à lait »
Fahardine Mohamed, président du MEDEF Mayotte, participera à ce rassemblement parisien de chefs d’entreprise aux côtés de ses collègues ultramarins et hexagonaux. Le président des patrons de France refuse de voir ses adhérents relégués au simple statut de vaches à lait ou dépeints comme ennemis de la réussite collective.

Une expression sans doute un peu forte pour certains, mais suffisamment claire pour illustrer la tendance générale qui prévaut dans le patronat français en ces temps de grandes perturbations politiques. Événement rarissime en France, les chefs d’entreprise se rassembleront à Paris pour dire non aux prélèvements obligatoires excessifs… mais pas seulement. Mayotte y sera représentée par une délégation de patrons locaux.

Des adhérents du MEDEF d’outre-mer et de métropole sont attendus lundi 13 octobre 2025 pour une manifestation pacifique exprimant leur ras-le-bol face à la morosité économique ambiante et à l’instabilité politique. Fahardine Mohamed, président du MEDEF Mayotte, entend participer avec quelques patrons de l’île afin de porter la voix du 101ᵉ département français lors de ce grand rassemblement national…

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes