Au-delà des garanties financières, c'est aussi la reconnaissance de leur travail que les employés du CDTM réclament : "on ne veut pas que l'on puisse dire un jour que si le comité a coulé, c'est à cause des salariés. La situation actuelle résulte uniquement de mauvais choix de gestion de la présidence. Nous réclamons d'ailleurs une enquête officielle pour lever tout soupçon", affirme avec force une salariée. Le conseil d'administration s'était réuni jeudi dernier, et aurait convenu de renoncer à recourir à des licenciements pour restaurer l'équilibre financier du CDTM. Les salariés attendent désormais que cette position soit officialisée par le président Douchina.
12/05/09 – La grève se durcit au CDTM
12/05/09 – Le primaire en grève mercredi et jeudi
"Dans nos différents écrits, l'intersyndicale des instituteurs et des professeurs des écoles n'a eu de cesse de rappeler au Vice Recteur la loi d'août 2008 qui impose des négociations préalables avant tout mouvement de grève. Le Vice Recteur affiche ostensiblement son mépris à l'égard des enseignants du 1er degré, des organisations syndicales qui les représentent ainsi que de la loi de la République, en refusant d'ouvrir les négociations préalables et pourtant obligatoires," estime le SE CGT Ma. Ce mercredi 13 mai, le rassemblement est fixé à partir de 8h30, sur le parking du vice rectorat.
12/05/09 – La CFDT Conseil général appelle à la grève
12/05/09 – La CFE-CGC toujours mobilisée pour l’intégration des agents
Nous savons que du travail reste à faire et nous comptons sur votre soutien et votre participation pour avancer dans cette dynamique pour la reconnaissance de l'ancienneté, la retraite, la protection sociale…", a souligné M. Noussoura. Concernant la participation du syndicat aux ateliers des états généraux de l'Outremer prévus d'ici le mois de juin, le président a précisé que "la négociation se faisant par pallier, nous considérons que le pallier le plus urgent est la fonction publique c'est-à-dire les intégrations des agents de la fonctions publiques de Mayotte dans les fonctions publiques nationales". Le syndicat continue de revendiquer l'indemnisation des déplacements professionnels, l'extension du chèque-déjeuner et l'alignement progressif des prestations sociales, "l'urgence étant à l'alignement dans les conditions et le montant de l'allocation de rentrée scolaire et à l'accès au logement social pour les familles nombreuses".
Le syndicat souhaite également la concrétisation du rôle de l'observatoire des prix et des revenus, la réalisation du débat sur la retraite à Mayotte dès 2009 ou l'évolution du droit de travail, avec l'application des conventions collectives, du droit syndical ou le passage au 35h. Enfin, M. Noussoura envisage de se rendre en Métropole du 25 mai au 2 juin pour assister à un certain nombre de réunions, notamment le rendez-vous CNFPT à Nancy le 29 mai où il prévoit de rencontrer le Ministre du travail Brice Hortefeux et le Secrétaire d'Etat à la Fonction publique.
12/05/09 – Les électeurs Sadois seront fixés vendredi
11/05/09 – Le vol Réunion-Mayotte de vendredi dernier fait deux fois demi-tour
11/05/09 – Le PS en campagne pour les européennes
Les fonds européens qui viendront avec le statut de Rup permettront d'assurer "l'éducation de nos enfants, le logement social car ils financent les stations d'épuration, les routes ou les gros équipements comme le port ou l'aéroport", a précisé M. Zettor, directeur de campagne de Mme Bareits, qui a ajouté que l'Europe est également synonyme "d'investissement dans les individus, pour que les Mahorais trouvent leur juste place dans la société, avec des emplois d'encadrement et de direction". Ibrahim Aboubacar s'est quant à lui prononcé pour que des accords de partenariat économique soient signés avec les pays voisins de Mayotte "pour nous sentir moins isolés demain dans l'océan Indien et dans d'autres instances" et améliorer la coopération financée par l'UE dans la région.
M. Zettor a également rappelé que le Parti Socialiste Européen (PSE) est le seul à avoir élaboré une plateforme commune aux 27 partis sociaux-démocrates des Etats membres, un "manifesto" signé à Madrid au mois de décembre dernier, qui "a pris des engagements forts pour l'Europe sociale contre le capitalisme sauvage et le monde des affaires". L'un des objectifs du PSE est par exemple d'atteindre au moins 60 % du salaire médian européen dans tous les Etats membres, pour que l'harmonisation sociale se fasse par le haut. Pour M. Zettor, l'origine de la crise économique internationale vient de l'absence de régulation du marché, incarné par José Manuel Baroso, le président de la Commission. Rappelant que l'abstentionnisme est le "plus grand ennemi" de ces élections, M. Zettor a souligné qu'au contraire, "l'Europe, c'est notre quotidien, une chance pour Mayotte. Il faut aller voter pour l'avenir de nos enfants, pour les protéger avec des normes qui encadrent le libéralisme".
11/05/09 – Mayotte épargnée par la grippe porcine
07/05/09 – Une rencontre qui n’a pas répondu à toutes les attentes
Saïd Omar Oili pour sa part a eu l'impression que les élus mahorais avaient été convoqués pour "se faire remonter les bretelles" quant aux projets qui font du surplace car ceux ci ne parviennent pas au gouvernement. "En clair, si les choses ne vont pas bien c'est de votre faute, vous les Mahorais. Nous déplorons cetype de rapports qui sous prétexte de mettre chacun face à ses responsabilités ne permettent pas de faire avancer les dossiers mahorais. Les élus du NEMA ont répondu que les dossiers étaient connus comme l'extension de l'aéroport, les constructions scolaires qui sont de la responsabilité de l'Etat, que le PADD n'était pas encore sorti plus d'un an après la présentation au Conseil d'Etat" argumente le conseiller général de Labattoir. M'hamadi Abdou n'a pas eu l'impression de "se faire remonter les bretelles", mais rejoint M. Oili sur le fait que tout n'est pas à mettre sur le dos des élus locaux.
"L'état civil farfelu que nous avons, ce n'est pas de notre fait. Quand la France est arrivée, il y avait 8 000 âmes à Mayotte. Il était bien plus facile de mettre en place cet état civil à l'époque, mais malheureusement, les choses ont été faites autrement." Quoi qu'il en soit, le Néma affirme qu'il fera des propositions prioritaires pour le développement de Mayotte et qu'elles seront transmises aussi bien au gouvernement qu'à l'exécutif du Conseil général à la fin du mois de mai.
07/05/09 – La mairie veut rassurer la communauté africaine
07/05/09 – Situation au STM mercredi au soir
07/05/09 – Fin de conflit à l’Aide sociale générale
07/05/09 – Concours Talents mahorais 2009
07/05/2009 – Football : 7ème journée du championnat DH
{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap} Kavani, samedi 2 mai, la rencontre opposant ASC Kawéni à UCS Sada, comptant pour le championnat de Mayotte de la division d'honneur, a vu la victoire à l'arrachée des visiteurs à l'issue d'un match pas tout à fait appréciable. Aucune pression. Très peu d'actions dangereuses, d'un côté comme de l'autre, en première mi-temps. Une période marquée par quelques rares occasions de but, en faveur de Kawéni.
Les bleus de Kawéni développent un jeu beaucoup plus technique, mais sans avoir pu concrétiser. A l'image de cette reprise à la volée (5') du capitaine Ahmed Halidi (Youri). Ballon bien capté par le gardien de but Sadois qui le repousse en corner. Puis arrive (35') ce tir trop croisé de Ahmed Ali (Loko). Cinq minutes plus tard, sur un centrage de Daniel Halidi, le même Loko, à la réception, envoie le ballon dans les nuages. Ali El-Yamin rate également un but en or sur une reprise de la tête qui passe par-dessus la barre transversale.
Côté sadois, on peut également citer la reprise de volée retournée d'Ahmed Assani (Romario). En deuxième mi-temps, les visiteurs se sont créé plus d'opportunités. Nacer Ali tergiverse face au dernier rempart des bleus, sur une balle à bonne portée, dégagée en corner. Romario aurait également pu ouvrir le score pour les Sadois (65'), mais son tir trop mou n'inquiétera pas Bongori, le goal de Kawéni.
L'équipe de Kawéni prend à nouveau le monopole du jeu avec l'entrée en cours de seconde période de Rahim Abou Issa (Confort). Il met un peu de pression sur la ligne d'attaque de l'ASCK. Cela permettra aux hommes du dirigeant Anli Ahmed (Brésil) d'ouvrir la marque par l'intermédiaire de Daniel Halidi sur une des œuvres de Rahim. Ils ont même eu le luxe de marquer un 2ème but, mais refusé par l'arbitre.
Puis les choses se sont retournées complètement en défaveur des locaux. Les visiteurs égalisent (85') sur penalty transformé par Woitoini Abdou (Michel) et Madi Ben Dayane marque le but assassin, peu avant le dernier coup de sifflet. Score final : 2 buts à 1 pour l'UCS Sada qui rebondit de la 6ème position à la tête du classement, au même titre que le FCO Tsingoni, Rosador de Passamaïnti et l'US Ouangani.
Qui succédera au FCM ? C'est la question que l'on peut se poser à l'issue de cette 7ème journée du championnat de Mayotte de la division d'honneur (D1). Une journée marquée par la deuxième défaite, consécutivement, du champion sortant, le Football club de M'tsapéré, battu (0-1) sur un tout petit but, à domicile, par l'Union sportive de Ouangani, la toute nouvelle promue.
Même cas de figure pour l'AS de Sada, qui recevait et s'est inclinée, face à l'autre nouvelle promue, le Football club de Labattoir, l'unique représentant de la Petite Terre en D1. Du coup, comme dit l'adage, le malheur des uns fait le bonheur des autres. L'AS Rosador vient d'engranger une 2ème victoire, tout comme l'UCS Sada. Les deux formations se hissent en haut du tableau de classement derrière FCO Tsingoni, l'équipe en forme de ce début de championnat.
Saïd Ahmed
Fiche technique
- Samedi 2 mai à Kavani
- Coup d'envoi à 15h55
- UCS Sada bat ASC Kawéni : 2 buts à 1
- Arbitres : M'zé Madi Inssa Attoumani (central), Madi Abdallah et Irchad Hamada (assistants).
- Liste des joueurs ASC Kawéni (en bleu) : Totolo Patrice, Malide Kadafi, Ahamadi Soyffidine, Hadj Abdou Sidi, Rahim Abdou Issa, Charafoudine Abdillah, Ahmed Ali Combo, Daniel Halidi (buteur), Ahmed Halidi (capitaine), Ali El-Yamin, Fahardine Ahmed, Houmadi Abdallah, Azihari Mohamadi, Nassur Abdou. Accompagnateurs : Ahmed Anli, Combo Mouhamad, Bourahima Saïd, Ahamadi Mahamoudou.
- Liste des joueurs UCS Sada (en vert) : Soulaïmana Daouda, Noussoura Anthoumani Fadhuili Naftahou, Woitoini Abdou, saïd Ahmed Halidi, Madi Ben Dayane, saïd Saha Hassani, Bourahima Ambdillah, Ahmed Assani, Ahmadi Saïndou, Nacer Ali Abdou, Johar Bacar, Kamardine Ousseni (1er buteur), Fadhuili Djamali, Assani Abdou Mohamed, Ali Soudjay Saïdina (2ème buteur). Accompagnateurs : Attoumani Anrifina (E), Faradji Ibrahim (D), Tadjidine Ali (D), Soudjay Ali (D).
07/05/2009 – Volley-ball : Qualifications au Nationale 3 zone OI
{xtypo_dropcap}“I{/xtypo_dropcap}ls sont meilleurs qu’il y a quatre ans.” Le constat fait par le VBC Saint-Louis et le Tampon Gecko Volley (TGV) est rassurant quant au niveau montré par nos champions de volley. Toutefois, cela n’est pas encore suffisant pour pouvoir battre un club réunionnais et participer au championnat de Nationale 3. Du côté des filles, Laurent Musnier, entraîneur du TGV n’était pas inquiet avant la rencontre, mais pas rassuré à 100%.
“Nous sommes venus avec 8 joueuses seulement. Certaines ont des examens, d’autres n’ont pu venir pour des raisons professionnelles, on a pris une jeune et notre présidente va jouer”, confiait-il avant la rencontre. Finalement, le TGV n’a pas eu de problèmes face au VCKB, pourtant soutenu par un gymnase presque plein. Il faut dire que les filles de Boucaïri Soulaïmana sont entrées crispées par l’enjeu, bien qu’elles aient l’habitude de participer à cette compétition et à la Coupe des clubs champions de l’océan Indien (CCCOI).
Ainsi, le premier set commence en trombe pour le TGV qui creuse rapidement l’écart (8-3, puis 16-6 aux temps morts techniques). La centrale Victorine Watha survole le filet et ses coéquipières Audrey Grondin, Alice Payet et Charlotte Reuve se chargent de placer les attaques gagnantes. Les Bleues remportent facilement la première manche 25-10. Même scénario dans la deuxième, où là encore, le contre de Kani-Bé est trop court face aux attaquantes tamponnaises (25-13).
Ce n’est que lors de la dernière manche que les Mahoraises lâchent enfin la bride. Kouraïchia Mohamed passe enfin ses attaques, le bloc est présent et les Rouges font douter leur adversaire qui a fait tourner son effectif. Les deux équipes se tiennent jusqu’à 18-18. Puis les Réunionnaises passent la vitesse supérieure avant de conclure (25-18).
L’expérimenté Lalabe prend le dessus sur le jeune Boudra
Quelques minutes plus tard, ce sont les garçons qui descendent sur le parquet. Et dès l’échauffement, l’international malgache Ghislain Rivoharilala dit Lalabe annonce la couleur pour les Réunionnais en martyrisant les ballons dans les 3 mètres adverses. Assadellah Mohamed dit Boudra et Maoulida Maambadi alias Bois-Rouge lui répondent sous les applaudissements des spectateurs venus en nombre avec leurs tam-tams.
Zamfi prend le meilleur départ et compte même 3 points d’avance après le premier temps-mort technique (9-6). Mais les Saint-Louisiens s’accrochent et reviennent petit à petit grâce à un bloc solide constitué de Lalabe et Nicolas Deberge. Ensuite Zamfi flanche et les Réunionnais s’adjugent la première manche (21-25). Cela met un gros coup au moral des M’tzamborois qui attaquent le deuxième set de façon catastrophique. En quelques minutes, ils sont menés 6 à 1. Les smashes finissent dehors et le bloc Saint-Louisiens continue son travail de sape.
Avec 5 points d’avance (8-13), les Oranges peuvent voir venir et se relâchent. C’est le moment choisi par Zamfi pour se ressaisir. Boudra place quelques attaques fracassantes, les Réunionnais font aussi des erreurs. Zamfi a fait le plus dur en revenant à 2 points (13-15). Mais Lalabe met tout le monde d’accord d’un smash rageur sur l’attaque suivante. Dès lors, Saint-Louis se détache et remporte la deuxième manche 15-25.
Au pied du mur, Zamfi va essayer de réagir et jeter ses dernières forces dans la bataille. Les deux équipes se tiennent jusqu’au score de 14-14. Mais encore une fois, Zamfi flanche au moment décisif en plaçant ses attaques en dehors du terrain. Au final, Lalabe et les siens remportent la dernière manche 25-18. Le champion mahorais se casse toujours les dents sur une équipe réunionnaise. Preuve qu’il faudra encore plus travailler pour que l’exploit des Seychelles se renouvelle. Ce sera peut-être sans Boudra. Le jeune Barakanien, désigné meilleur attaquant lors de la dernière CCCOI aux Seychelles, a impressionné à nouveau les Réunionnais qui aimeraient le compter parmi eux dans les années à venir…
Faïd Souhaïli
Réactions d’après match
Laurent Musnier, entraîneur du TGV : "Je voulais éviter ce qui s’est passé dans le 3e set. Il y a eu beaucoup de concentration dans les deux premières manches. Il y a eu une réaction d’orgueil du VCKB au 3e set, elles ont bien défendu dès le départ et c’est dommage pour elles de ne pas avoir pu le faire avant. De notre côté, à 13-8 en notre faveur on doit terminer comme au 1er set".
Boucaïri Soulaïmana, entraîneur du VCKB : "Les joueuses étaient stressés, elles avaient trop la victoire en tête, mais quand elles se sont lâchées, on a tout vu. Si on avait joué dès le départ comme ça, on aurait peut-être gagné ce match".
Assani Ali, joueur de Zamfi : "On a bien commencé le match, mais dès qu’ils ont égalisé on a eu une baisse de régime, on s’est découragé en pensant que le match est fini. C’est notre point faible, il faut que l’on progresse là-dessus. Néanmoins, avant on ne gagnait pas 10 points, ni un set contre les équipes extérieures, on a gagné un match à la CCCOI. Désormais, il nous faut un encadrement qui nous permet d’aller encore plus loin".
Lalabe, joueur du VBC Saint-Louis : "Dans une équipe, il y a un pilier qui débloque la situation. Mais j’ai été aidé par toute l’équipe. Le match n’a pas été facile, on ne les a pas sous-estimés puisqu’on avait déjà joué contre eux aux Seychelles. Maintenant, l’objectif de toute compétition c’est de gagner et on va aux Nationale 3 pour ça".
07/05/2009 – Musique : Jazz à M’gombani
{xtypo_dropcap}C'{/xtypo_dropcap}est désormais une tradition, chaque année les collégiens de M'gombani ont la chance de chanter en accompagnement de musiciens professionnels. D'abord un quintet de cuivres en 2007, puis un dixtuor en 2008, tous issus du Conservatoire de Paris, pour un grand spectacle autour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage, organisé grâce à la motivation du professeur de musique Natalie Maliki.
Cette année c'est un trio, le "Thuillier Jazz trio", qui vient à la rencontre des jeunes choristes. Ce trio jubilatoire rassemble trois fortes personnalités de la scène picarde : Raphaël Dumont, premier prix au concours Jazz à Vienne 2007, professeur aux Conservatoires municipaux de Bondy et Dugny et directeur de l'Atelier jazz de l'université d'Amiens; Simon Postel, prix d'excellence de la confédération musicale de France en batterie jazz, prix de musique de chambre et d'arrangement jazz au CNR d'Amiens et 1er prix Agostini; et François Thuillier, auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques, enseignant au CNR d'Amiens, qui a joué avec des personnalités comme Pierre Boulez ou Didier Lockwood.
Ces trois musiciens se produiront lors d'un spectacle "Song and Swing" avec la chorale "les voix de Mayotte", qui rassemble 92 élèves du collège de M'gombani et les 26 élèves de la classe CM2 de l'école primaire Boboka. 118 élèves qui revisiteront des chansons et des standards jazz en français, anglais, créole et shimaore, accompagnés – en plus du trio tuba/saxophone/batterie – par un piano, une trompette et des congas.
Un an de travail très enrichissant
Ce projet mobilise autour d'élèves volontaires de multiples savoir-faire et permet également de développer des liens entre le premier et le second cycle en renforçant la liaison CM2/6ème par l'association de classes de cycle 3 à la chorale du collège. Il y a d'abord eu le long et exigeant travail de répétition qui rassemble petit à petit les éléments du puzzle sonore, tout en développant les capacités vocales de chaque élève. Il y a eu parallèlement les rencontres avec d'autres artistes, qui amènent de nouvelles exigences artistiques et également le travail d'interprétation qui exige une étude des textes chantés et de ses références culturelles.
Les jeunes choristes ont également confectionné les décors du spectacle qui aura lieu à la MJC de M'gombani, grâce au matériel fournit par l'association des Africains de Mayotte. Le concert représente pour ces élèves l'aboutissement d'une année de travail. Cet évènement a été cofinancé par le conseil général qui prend en charge les billets d'avion et l'installation sonore et par la politique de la ville qui rémunère les musiciens. Logés et nourris par Mme Maliki, les trois musiciens offrent leur prestation lors des répétitions et des concerts. Un concert du trio jazz uniquement aura lieu le lendemain au 5/5, les élèves y sont invités.
Hélène Ferkatadji
"Sing and swing" : jeudi 21 mai à 20h à la MJC de M'gombani. Entrée : 5 euros
"Thuillier jazz trio" : vendredi 22 mai à 20h au 5/5. Entrée : 7 euros. Invitations pour scolaires.
Répertoire du spectacle "Sing and swing"
- Chic planète Affaire Louis Trio
- It don't mean a thing
- Syracuse, Henri Salvador
- Suite antillaise
- Makin whoopee
- Dzinala, Mtoro Chamou
- Deep river
- Three little birds. Bob Marley
07/05/2009 – Tribune libre
{xtypo_dropcap}U{/xtypo_dropcap}ne fois de plus, nous venons d’assister à ce terrible constat. Le jeudi 30 avril 2009, les élus mahorais (les parlementaires, les anciens parlementaires et des conseillers généraux) ont été reçus au ministère de l’Intérieur et de l’Outremer par la ministre Michèle Alliot-Marie et son secrétaire d’Etat Yves Jego. Cette réunion a porté sur la communication du calendrier gouvernemental à venir pour tirer toutes les conséquences du scrutin du 29 mars 2009. Aussi, les deux membres du gouvernement ont souhaité entendre les propositions des représentants de la population mahoraise quant au modèle de développement qu’ils ont l’intention d’engager pour Mayotte, dans le cadre du futur statut de département et région d’Outremer.
A un moment historique, comme cela s’est déjà déroulé le 18 décembre 2008 lorsque ce même groupe d’élus a été reçu à l’Elysée par le Président Nicolas Sarkozy pour leur communiquer la feuille de route présidentielle relative à la départementalisation de Mayotte, on peut constater que les dirigeants politiques mahorais ont raté une fois de plus le coche. Leur entêtement revendicatif dans la transformation de l’île en département et région d’Outremer leur a joué (en réalité) un mauvais tour.
Deux lectures sont au moins possibles pour expliquer pourquoi les élus de Mayotte sont revenus "bredouilles" après cette rencontre (terme employé par Saïd Omar Oili, président de Nema). Premièrement, il faut dire que cette revendication politique nourrie et incessante, par sa prégnance socio-politique et par sa permanence historique, exige maintenant d’être prise au sérieux, d’être interrogée dans ce qui a pu favoriser son émergence et garantir son aspect sempiternel.
Cet espoir partagé a été légitimé au soir du scrutin du 29 mars 2009 ayant donné lieu mezzo vocce à la victoire du "Oui" à 95,2% pour la départementalisation du territoire en 2011. Force est de constater que cette légitimité du combat départementaliste quinquagénaire n’a pas été perçue par la classe dirigeante comme une occasion où il fallait concrétiser par "des idées et des projets" la victoire du "oui" massif du 29 mars dernier.
La deuxième lecture possible réside dans le fait que cette revendication départementaliste a été résolue dans le seul mode de l’aporie, c'est-à-dire en n’acceptant pas la contradiction d’une autre voie institutionnelle possible que dans le seul statut de département. A ce propos, on constatait il y a peu que celle-ci avait créé un certain malaise dans les rangs de certains élus de gauche.
Et bien ce moment antagonique a plutôt créé la division au sein des partis politiques locaux que favorisé la participation électorale et à un débat démocratique sain. De ce point de vue, et paradoxalement, la revendication départementaliste, au lieu de traduire l’espoir, est en train d’accoucher d'une forme d’incapacité intellectuelle et psychologisante des dirigeants politiques mahorais à proposer de véritables projets de société.
Rêve de rassembler, tel a été durant près d’une génération la conduite préconisée jadis par le sénateur Marcel Henry. Mais ce rêve a pris fin en 2000 avec la signature du Katiba (les Accords de Paris) sur l’avenir de Mayotte, ce qui avait provoqué l’éclatement des partis, la dispersion de l’électorat de base – en tout cas, la signature de ce Katiba avait fortement favorisé l’apparition de nouveaux idéaux démocratiques pouvant probablement expliquer l’apparition de nouveaux partis politiques locaux.
En effet, ainsi a pu apparaître l’effacement du véritable programme politique pour Mayotte au profit d’une revendication départementaliste qui n’est jusqu’alors que particules de projets. En tout état de cause et dans ces conditions, le gouvernement français promet, après moult et frasques tergiversations, de faire respecter son engagement sur la transformation de Mayotte en département et région d’Outremer, mais lui ne saurait accepter que les élus mahorais arrivent à Paris en ordre dispersé.
Pendant ce temps, la population mahoraise dénonce innocemment les compromissions politiques et le manque de volonté, d’agilité de leurs dirigeants politiques. Mais que peut-elle vraiment faire ? Rien !
Madi Abdou N'tro,
essayiste
07/05/2009 – Comité de pilotage sur l’évolution de l’aéroport
{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a fin de l’Arlésienne. C’est un peu ce qu’a annoncé Denis Robin, préfet de Mayotte et président du comité de pilotage sur l’évolution de l’aéroport de Pamandzi, en donnant des échéances plus ou moins précises en ce qui concerne deux équipements importants de l’aéroport de Mayotte. En effet, la nouvelle aérogare devrait voir le jour en 2012 et la tant attendue piste longue devrait être opérationnelle en 2015, si le planning est respecté.
Philippe Gratadour, chargé de mission des grands projets aéroportuaires au sein de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) a expliqué que le choix de deux procédures parallèles concernant ces deux équipements avait été jugé le plus judicieux pour le développement de l’aéroport.
“On pouvait soit considérer le projet globalement, soit le scinder en deux. La deuxième solution a été choisie, car elle permet de construire l’aérogare sans attendre que les études et le financement pour la piste soient terminés”, a-t-il précisé. L’aérogare dont le coût est évalué à 52 millions d’euros et dimensionnée pour recevoir 600.000 passagers par an, sera construite en grande partie à la charge du concessionnaire de l’aéroport, géré jusqu’à présent par la DGAC.
“Une subvention de 12,5 millions d’euros est prévue pour aider le futur gestionnaire. Mais, pour arrêter notre choix, on tiendra compte du concessionnaire qui offrira les redevances (stationnement payant, taxes de parking pour les aéronefs, loyers commerciaux, etc.) les moins élevées pour faire fonctionner l’aéroport”, a-t-il dévoilé.
Un futur gestionnaire encore inconnu
La superficie du nouvel édifice sera supérieure à 10.000 mètres carrés. Celui-ci pourrait être géré, comme dans beaucoup d’aéroports français, par la Chambre de commerce et d’industrie locale, une collectivité ou une société privée. Pour l’instant, rien n’est figé et la procédure prévoit notamment des avis d’appel public à la concurrence pour que les candidats démontrent qu’ils ont la capacité à construire puis gérer l’aérogare. Ensuite, une présélection peut être faite avant l’appel d’offres. La procédure est un peu longue et doit respecter de nombreux cadres juridiques et être validée notamment au Conseil d’Etat.
En ce qui concerne la piste longue, les travaux sont beaucoup plus coûteux (200 millions d’euros, entièrement financés par des fonds publics) et de longues études sont nécessaires pour évaluer l’impact sur le lagon. “On doit faire les études les plus pointues possibles pour que des associations qui ne sont pas forcément basées à Mayotte ne puissent faire des recours et empêcher le début des travaux. Cela a déjà été fait à Nantes pour le nouvel aéroport ou pour des autoroutes”, prévient Philippe Gratadour.
Il nous faut donc être patient pour faire la découverte d’un aéroport flambant neuf et respectant les normes internationales de l’aviation civile (IATA).
Faïd Souhaïli
07/05/2009 – Visite du préfet des Terres australes et antarctiques françaises
{xtypo_dropcap}C'{/xtypo_dropcap}est la fin d'un combat mené depuis une dizaine d'années par les élus et les pêcheurs mahorais. Avec cette nouvelle convention signée entre la CDM et les Taaf, Mayotte va enfin pouvoir bénéficier des fruits de sa ZEE. En effet, depuis la création du nouveau statut de Mayotte opérée en 2001, le conseil général n'avait plus la compétence pour percevoir les redevances de pêche des thoniers étrangers, qui allaient directement abonder le budget de l'Etat.
Depuis 2005, les Taaf administrent également les Iles Eparses et sa ZEE depuis 2007. Son budget est devenu autonome, ce qui a permis la signature de cette convention qui devrait rapporter 150.000 à 180.000 euros par an à la CDM pour moderniser la pêche mahoraise, déduction faire de la quote-part de Mayotte pour financer la surveillance et l'observation scientifique des zones de pêche qui continuent d'être une prérogative des Taaf.
"C'est vrai qu'il y avait entre les Taaf et Mayotte un malentendu, une crispation liée à des contingences administratives et historiques", a reconnu M. Mouchel-Blaisot en prélude à cette réunion. "Nous étions handicapés par des contraintes juridiques qui faisaient que nous étions d'accord pour redonner l'argent mais nous ne savions pas par quel biais, par quel circuit administratif, étant donné les compétences enchevêtrées entre les uns et les autres. Nous souhaitions surtout que l'argent aille bien au niveau local et pas au niveau national", a-t-il ajouté au cours de la réunion.
Une délégation du conseil général menée par Hadadi Andjilani était venue le voir à son siège à Saint-Pierre de la Réunion le 23 décembre dernier pour aborder ce problème qui vient enfin de trouver une issue. En tout, une cinquantaine de thoniers étrangers ont acheté des licences dans la ZEE française du Canal de Mozambique. Cette nouvelle manne viendra abonder le budget de la Commission régionale des pêches nautiques et aquaculture marines (Corepam) et pourra être redistribuée aux pêcheurs sous forme de subventions. Les premières redevances seront versées dès la fin de cette année.
Le Banc du Geyser, une ZEE bientôt réservée aux pêcheurs mahorais
"Cet accord est un point de départ pour travailler ensemble et trouver des solutions au profit de la pêche mahoraise", a déclaré M. Mouchel-Blaisot, qui a préconisé que des Mahorais soient formés pour faire partie des observateurs embarqués sur les navires, afin de contrôler les prises et alimenter les bases de données scientifiques sur les cétacés ou les oiseaux.
"Nous recrutons et formons des observateurs à embarquer sur les thoniers français et espagnols : jusqu'à présent, à part une seule exception, nous n'avons pas de Mahorais à bord. Nous suggérons que tous ensemble nous unissions nos efforts pour que des gens de Mayotte qui seraient intéressés montent à bord pour quelques mois, puisqu'un certain nombre de personnes sont embarqués ici quand les navires passent".
Le préfet administrateur supérieur s'est également prononcé pour que le Banc du Geyser, qui fait partie de la ZEE des Iles Eparses, soit "une zone de pêcherie durable au profit des pêcheurs mahorais". Après avoir effectué une évaluation précise et indépendante de l'état de la ressource, une réglementation leur réservera cette zone en priorité. "La ZEE du Geyser est aujourd'hui en mauvaise situation : la ressource est en train de s'amoindrir pour des raisons de surpêche et de pêche illicite. Il est encore temps de réagir car si on n'y prend pas garde, on pourrait se retrouver dans une situation de non-retour qui serait dramatique" a constaté M. Mouchel-Blaisot.
"Nous suggérons que l'on fasse une étude scientifique indépendante pour voir l'état de la ressource et que l'on prenne immédiatement, en concertation avec les professionnels, les mesures de réglementation et de protection pour assurer le renouvellement de la ressource" a ajouté M. Mouchel-Blaisot.
"Au niveau de l'armement mahorais, le Corepam pourra aider les pêcheurs à se doter des outils et des équipements qui répondent aux qualifications techniques et de sécurité pour accéder à ce Banc. On mettrait aussi en place une réglementation adaptée qui viserait à soumettre à autorisation l'accès à ce Banc en le proposant en priorité aux pêcheurs mahorais. Nous veillerions en parallèle à protéger le stock qui serait réglementé au profit de la pêche mahoraise."
Un modèle de pêcherie durable a été mis en place depuis quelques années dans les îles australes avec une évaluation scientifique indépendante de l'état de la ressource halieutique grâce aux observateurs à bord des navires, une réglementation adaptée sur les techniques de pêche, des quotas et des zones interdites à la pêche, pour protéger la ressource.
"Dans les australes, nous étions face à un pillage intégral de nos ressources et grâce à la conjonction des efforts de la marine nationale et de la justice, nous avons pu mettre un terme à ce qui était vraiment un pillage organisé, au profit naturellement de nos armements nationaux", s'est félicité M. Mouchel-Blaisot, qui souhaite que la lutte contre la pêche illicite s'intensifie également dans les Iles Eparses.
Il a rappelé que, même si les Taaf ne vont pas verser l'arriéré qu'elles doivent à Mayotte, une partie des redevances perçues au titre de la ZEE de Mayotte a servi à financer quelques actions mises en œuvre dans les Eparses, notamment les patrouilles du navire de surveillance Osiris, propriété des Taaf, qui vient pour l'instant 20 jours par an dans les Eparses.
Les prises accessoires pourraient être valorisées pour le marché local
Grâce à ces nouveaux fonds, Mayotte va non seulement pouvoir moderniser sa pêche mais pourrait aussi mettre en place une usine de transformation du poisson : "Ces fonds pourront servir à mettre à niveau les moyens de communication, à l'amélioration de l'équipement de la pêche artisanale pour lui permettre d'accéder à une qualification de pêche hauturière, à la mise en place d'aires de stockage, de chaînes de distribution ou de fabrication de froid", a décliné M. Mouchel-Blaisot.
Les prises accessoires des thoniers senneurs pourraient être valorisées pour le marché local. Des études sont actuellement menées par les Taaf pour évaluer la quantité et la qualité de ces prises "accidentelles". "Nous sommes prêts, le moment venu, à réglementer les prises accessoires, et à terme obliger les thoniers à les valoriser, voire à les débarquer à Mayotte", a affirmé M. Mouchel-Blaisot. Mais cela suppose qu'il y ait au port de Mayotte des infrastructures logistiques d'accueil, de transformation et de respect de la chaîne du froid…
Les Taaf viennent également de prendre un arrêté qui interdit de facto depuis le 1er janvier toute pêche thonière dans les 30 miles autour des Iles Eparses et 12 miles autour du Banc du Geyser. Pour les eaux de Mayotte, Christophe Dupayrat, le secrétaire général aux affaires économiques et régionales de la préfecture, a souligné qu'un dispositif est en train d'être élaboré pour que cette réglementation soit adaptée à Mayotte, et que les thoniers senneurs ne viennent pas à moins de 20 ou 30 miles de la barrière corallienne.
Pour assurer le renouvellement de la ressource, le préfet administrateur supérieur souhaite classer les eaux des Iles Eparses en aires marines protégées : "Nous pensons que la protection de l'aire marine et le développement d'une pêcherie durable sont liés. On ne fait pas une protection pour dire qu'il n'y aura plus de développement économique, bien au contraire. Nous voulons que dans les zones que nous administrons, il y ait une pêcherie durable et un développement économique. C'est ce que nous avons fait aux australes, où aujourd'hui les sept armements français réinvestissent et construisent de nouveau bateaux."
Pour M. Mouchel-Blaisot, le modèle de pêcherie durable des îles australes devrait être transposé aux Eparses et à Mayotte : "Ensemble, avec les professionnels et les scientifiques, nous avons mis en place un modèle où, en protégeant la ressource, les professionnels ont en même temps une perspective de développement et peuvent investir sur l'avenir, dans leurs équipages et leurs bateaux, et améliorer les techniques de pêche pour protéger l'environnement et la mortalité aviaire.
Ce n'est pas une protection pour en faire des musées, c'est une protection pour en faire un développement économique et bien sûr une protection écologique des ressources biologiques exceptionnelles que l'on peut trouver dans cette zone de l'océan Indien. C'est vraiment dans cet esprit que l'on veut travailler sur le Banc du Geyser".
Julien Perrot
07/05/2009 – Aménagement Urbain
Informer et débattre sur les orientations du PLU, c'est ce que s'apprêtent à faire les élus et techniciens de la mairie du chef-lieu dans les villages de la commune. La première phase d'élaboration du PLU, quasi terminée, a permis de dégager un diagnostic, plusieurs axes de travail et d'entamer une concertation avec les partenaires publics de la commune. "Le PLU doit maintenant faire l'objet d'une très large campagne de communication", explique Moutuidine Yahaya, adjoint au maire.
"Le PLU est une vraie politique d'aménagement du territoire", renchérit Cris Kordjee, toute nouvelle directrice de l'aménagement à la mairie, "il sera un document de référence. Les scolaires ont été associés à la démarche de consultation en répondant à des questionnaires. Il s'agit maintenant d'aller dans les villages pour le présenter aux habitants de la commune."
Sur le terrain depuis plusieurs mois, le cabinet d'études Réa travaille avec les élus, les partenaires publics, mais aussi les particuliers de la commune. "L'implication de la population dans le processus a déjà commencé", explique l'urbaniste Gabrielle Jeannette. "Nous sommes allés à leur rencontre dans les différents quartiers pour définir leurs préoccupations et leurs attentes. Le PLU se veut un document le plus diplomatique qui soit, il est l'addition des points de vue de tous qui donne un ensemble de visions qui se partagent ou pas."
4 enjeux principaux se dégagent
Pour la commune de Mamoudzou, quatre enjeux principaux ont déjà été dégagés suite au diagnostic établi par le cabinet Réa : déconcentrer les services de la commune sur plusieurs grands pôles ; habitat et ville pour tous avec des opérations d'aménagement type RHI et la refonte du centre-ville ; aménager les mobilités en organisant les transports et le stationnement de la commune ; et un développement soutenable en offrant de la salubrité dans tous les quartiers, privilégiant les espaces verts et les mangroves.
Ces axes de travail reflètent les préoccupations principales des habitants de la commune et des pouvoirs publics, ils doivent également être débattus longuement en conseil municipal pour se traduire en orientations politiques et en actions concrètes, qui seront présentées à la population lors de réunions publiques au mois de juin.
H.F.